Mmarvinbear
26 août 2011 17:14
« Les deux principaux systèmes d’exploitation sont MacOs et Windows, qui sont tous les deux chers et très protégés. » : Heu... OS X 7, qui vient de sortir, coûte 24 euros ( en téléchargement, 59 sur clé USB ) , tout comme son prédécesseur immédiat. A comparer avec les 119 de Seven.
Et oui, on ne fait pas tout ce que que l’on veut, même si OS X vous laisse pas mal de choses à tripoter via le Terminal. Apple a fait attention à ce que les noobs ne puissent pas flinguer accidentellement leur OS.
« Pas de virus, pas de fragmentation, » : Tout comme OS X. C’est Unix derrière, donc...
« Un système d’exploitation inconditionnellement gratuit, digne d’un service public. » : Ah ! Mais mon pauvre, rien n’est gratuit ! Linux est financé par les grands constructeurs informatiques qui se fournissent chez leurs clients. Quand vous achetez une machine sans Windows dessus, ou en pièces pour la monter vous même, une petite partie de l’argent finance Linux !
« Au départ moqué et ridiculisé, puis combattu avec toute la puissance financière imaginable de Microsoft et Apple, ce système pourrait bien à terme signifier la mort des deux géants, qui partis de quasi-monopoles se font lentement grignoter par le petit pingouin depuis 20 ans (la mascotte de Linux est un pingouin appelé Tux). » : Grignoter, c’est le mot... la part de marché de Linux est de 0,9 % ! Comme danger mortel, on a vu pire.
« Google a compris l’importance et la popularité de l’open source, et a contribué à créer Android, gros concurrent de l’iphone et sous noyau linux (open source à 98%). En un an et demi, ils ont raflé 30% du marché. Balaise pour un système gratuit et ouvert. » : Balaise ?
Il faut comparer ce qui peut l’être ! Apple ne vend son iOS que sur ses produits, qui sont loin d’être bon marchés. Google vend son OS sur des télephones à 49 euros parfois. Android souffre d’un handicap rédhibitoire pour les développeurs : le support de versions multiples obligatoire, un marché fragmenté à l’extrême, qui nécessite des sur-couches à n’en plus finir pour que le système tourne sur des téléphones qui n’ont rien à voir les uns avec les autres en terme d’image, de résolution et d’architecture.
De plus, désormais, Android n’est plus ouvert au public. Google en a eu marre de voir son OS maltraité et ne communique son code source désormais qu’aux opérateurs.
Et maintenant en plus, Android est devenu le repaire des nouveaux pirates informatiques, qui n’ hésitent pas à introduire des virus et des vers dans les applis vendues sur le Market.
Bonjour la sécurité.
« Comble du cynisme, et redoutable aveu : ce système est si bon que ses pires ennemis, Windows et Apple, tout en le combattant farouchement, s’en emparent et intègrent le noyau Linux (gratuit) à leurs sytèmes (payants) ! Cherchez l’erreur. » : C’est toi, l’erreur. OS X intègre UNIX depuis 2001 !
« Imaginez, un gouvernement, une économie open source, où chacun aurait son mot à dire, pourrait changer des lignes de code ça et là, pour améliorer le programme. » : Oui eh bien le monde Open, j’en suis revenu !
Vu le prix de certains logiciels, j’ai essayé pas mal de trucs ( vlc, openoffice et consorts ) et au bout de six mois, j’ai tout viré et acheté les licences légales.
Pourquoi ?
Parce que ce qui fait la force, soi-disant, du Libre, est en réalité sa faiblesse. Le Libre est perclus de défauts, de bugs, de fonctionnalités manquantes, promises pour les mois à venir et qui en fait ne sortent jamais. Il n’y a aucun plan de développement ! Chaque programmeur fait sa petite cuisine dans son coin et parfois il ne teste même pas une éventuelle incompatibilité avec un ajout fait par le voisin !
Sans parler des logiciels qui trainent à moitié finis et abandonnés par leurs créateurs qui sont trop occupés à autre chose qu’ à terminer ce qu’ils ont commencé, en se disant que quelqu’un d’autre le fera.
Un logiciel vendu, lui, a au moins ce mérite d’être fonctionnel et facile à utiliser. Et s’il y a un problème, vous savez à qui vous adresser au lieu de passer des jours sur le net à essayer de savoir comment vous en sortir.
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