easy easy 2 août 2011 10:58

Ah ! Le nom de pays, le nom que le pays nous donne !

Très bien, très très bien.

Au fond tous nos noms comptent, celui que nous donnent nos parents comptent. Mais en effet, il est très probable qu’une fois ses parents morts, une fois qu’on entre de plain pied dans sa société de pays, on apprécie le nom que le pays nous donne.

Mais quand on change de pays, pour passer à celui d’une maison de retraite, on pourrait apprécier à son tour, le nom qu’on nous y donne. A condition alors que ce nom fasse sens de singularité-utilité.

Se voir accorder, dans le pays-de-retraite, le nom de pépé-pipi-caca est évidemment déprimant.
Il suffirait que les soignants modifient leur propre statut pour passer de « je-suis-soignant-utile-qui-soigne-des-pépés-pipi-inutiles » à « Je suis en relation de vie avec des vieillards avec qui j’échange des utilités » pour que le nom accordé au vieillard devienne différent, plus inclusif, plus indispensable, irremplaçable et lui plaise autant que ses précédents noms.

D’une manière générale, le nom qu’un vieillard préfère se voir attribuer, celui qu’il préfère entendre, est « Papa »


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