Miaou cascadeur (---.---.163.224) 28 février 2006 13:32

Une remarque encore en ce qui concerne le développement de la science et le catholicisme : Citons rampidment quelques noms de savants ecclésiastiques de premier plan : le chanoine Nicolas Copernic ; l’abbé Mendel, fondateur de la génétique ; l’abbé Lemaître, « inventeur » du Big Bang ; l’abbé Breuil, préhistorien célèbre et j’en oublie beaucoup

Il est impossible d’en trouver l’équivalent parmi les imams (ou même parmi l’ensemble des musulmans) quelque soit l’époque.

La science arabo-musulmane, après avoir longtemps été occultée, est maintenant mise en avant de manière exagérée (le mythe de l’Andalou heureuse est très surfait). Ne pas oublier que :

• les savants musulmans étaient, la plupart du temps, en marge de la société (plus qu’en Occident). Ils étaient encore dans la lancée d’un héritage grec, chaldéen, juif...

• Pendant ce temps, l’Eglise catholique luttait pour sa survie, a dû subir sur ses terres divers types de conquêtes (germaniques, islamiques..) qu’elle a intégré ou combattu selon les cas ; mais elle a su conserver dans ses monastères, un certain nombre de textes, qui serviront au moins tant autant à la Renaissance que la désormais surdimensionnée influence musulmane.

• l’Islam, pendant ce temps, profitait dans un premier temps d’une dynamique conquête ; une fois que le vrai projet politique de l’Islam se mettait en place, c’en était fini de la science. Avec les mêmes éléments à sa disposition , qui dit que le christianisme n’aurait pas fait (encore) mieux ?

• la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie


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