Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 11 août 2011 10:53

« L’analyse marxiste découpe la société en classes, parmi lesquelles on trouve les prolétaires, et les sous prolétaires (lumpenproletaria en VO). Le prolétaire se caractérise par une conscience de classe, ou une capacité à acquérir cette conscience (d’où émergera un jour la métamorphose de la société). C’est à dire que le prolétaire peut être en colère contre son patron qui l’exploite, la société, etc.. et même réagir par la violence ; mais le prolétaire n’ira pas cramer la maison, la voiture de son voisin, et encore moins agresser ou humilier ce voisin, parce qu’il a conscience de faire parti de la même classe que celui ci, d’avoir les mêmes intérêts que lui. Le lumpenprolétaire vit dans les mêmes conditions d’exploitation que le prolétaire, sauf qu’il n’a pas de conscience de classe. Ainsi, d’un point de vue marxiste, on peut aisément reconnaitre le lumpenprolétaire du prolétaire au fait qu’il agisse au détriment de sa propre classe (par exemple en brulant la maison de son voisin tout aussi pauvre et exploité que lui). »

Sornettes ! ! !


Manifeste du Parti Capitaliste Français ( PCF )

Depuis plus de 160 ans, Karl Marx fourvoie le prolétariat en le focalisant sur la lutte des classes et la possession prolétarienne des moyens de production.

Aujourd’hui encore, la situation semble lui donner raison puisque le capital boursier mondial, d’environ 36.000 milliards d’Euros, est majoritairement détenu par une minorité de « nantis ».

Toutefois, il est vain d’espérer une plus juste répartition des moyens de production par des nationalisations, voire des révolutions. Cela a déjà été fait avec les tristes résultats que chacun connaît...

Puisque le capital boursier mondial est en permanence disponible à la vente et à l’achat, pour que le prolétariat, les « démunis », puisse accéder à la possession des moyens de production, la solution la plus simple consisterait à produire un effort soutenu d’épargne et d’investissement à long terme afin d’acheter ce capital financier des entreprises, banques incluses, et parvenir à l’Acquisition collective et citoyenne du Pouvoir Économique.

Alors, les citoyens-électeurs-contribuables deviendraient collectivement propriétaires du Pouvoir Économique qu’ils géreraient via une représentation démocratiquement élue et absolument indépendante de l’État.

Par cette voie, les citoyens-électeurs-contribuables transformeraient le capitalisme ordinaire que nous connaissons en un Capitalisme intrinsèquement Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.

En effet, de telles prises de participation (minorités de blocage ou majorités absolues) dans le capital des entreprises permettraient aux peuples d’orienter leur Recherche & Développement vers des voies bien plus écologiques et humanistes qu’aujourd’hui.

Cette capitalisation progressive mais massive dans l’économie réelle marchande devrait permettre l’instauration d’un Dividende Universel qui résulterait des profits réalisés par ces capitaux accumulés durant et après la phase initiale d’épargne et d’acquisition du patrimoine boursier mondial.

En attendant que le Dividende Universel soit opérationnel, il serait très souhaitable de reprendre la proposition de feu Jacques Marseille d’instaurer immédiatement une Allocation Universelle transitoire et inconditionnelle de 750 Euros mensuels pour tout citoyen(ne) adulte (et de 375 Euros pour les mineurs), financée par la fusion de tous les budgets sociaux actuellement existants. Cela représente un coût fiscal additionnel de 11 milliards en première année (calculs de Jacques Marseille).

[Par parenthèse, cela revient beaucoup moins cher que le Revenu Citoyen conditionnel de 850 Euros mensuels de Dominique Galouzeau qui coûtera 30 milliards par an...]

Pour un Nouvel Ordre Socio-Économique Français Équitable !


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