Ludwig 25 août 2014 16:22

J’arrive après la bataille mais je réponds quand même pour d’éventuels lecteurs ultérieurs, en particulier des jeunes.
Le ton de ce message est particulièrement pervers et peut induire des interprétations très néfastes chez les gens de bonne foi : « Je suis très ouvert d’esprit », « J’aime que l’humain reste humble », « Je m’intéresse à toutes les théories », invitent à la bienveillance du lecteur. C’est pour mieux introduire l’agressivité des « qu’ils aillent au chaud dans les jupons de... la certitude », « certains fous pensent qu’ils savent tout », « je me marre quand ils chialent en comprenant qu’ils se sont trompés »... Pour finir par l’amalgame entre l’astrophysique et... Tchernobyl. Cela ne s’invente pas.
Aux lecteurs potentiels, rappelons que, oui, le savoir est possible, certains modèles fonctionnent parfaitement et n’ont pas besoin qu’on les remette en question ; oui le Soleil comme centrale à fusion fait partie de ces modèles ; oui, la certitude est de mise pour ces modèles, cette certitude n’étant jamais absolue (contrairement à celle des théories « alternatives ») ; Non, les scientifiques ne chialent pas quand ils se sont trompés, ils se frottent les mains à l’idée d’un nouveau champ de recherche ; non la science n’est jamais un dogme, contrairement à certaines théories alternatives qui ne supportent aucune contradiction ; non, toutes les théories ne sont pas intéressantes d’où qu’elles viennent, celles que je pourrais produire par exemple, ne présentent aucun intérêt.
Un scientifique possède deux caractéristiques principales : il sait qu’il ignore, mais il sait aussi qu’il sait. Cela irrite parfois ceux qui savent moins, ou plutôt cela n’irrite parmi eux que les imbéciles. Les autres apprennent, tout simplement.


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