Sylvain Reboul Sylvain Reboul 27 août 2011 17:07

La qualification de mensonge de ND sur ce qui s’est passé après les faits est purement morale et subjective, voire religieuse ; Il peut s’agir d’erreurs, du reste en partie rectifiée dans la dernière version par les données électroniques parce qu’il y a eu état choc traumatique (ictus traumatique en termes médicaux) , ce que sait pertinemment le procureur. Ce qui fait de son jugement moral sinon un mensonge du moins une astuce rhétorique injustifiée, voire injuste dès lors que ces erreurs sont préciséemnt la marque d’un état de choc, dûment constaté et rapporté, pour se débarrasser de cette affaire pour lui embarrassante, car difficile à traiter au pénal. Mais le rapport dispose de tous les éléments objectifs pour justifier une procédure civile dorénavant enclenchée


Aucune réhabilitation n’est donc possible sur le plan moral .et juridique sans que l’affaire dans la procédure américaine qui n’a rien à voir avec une procédure française (le non lieu pénal n’interdit pas un procès civil aux USA, mais peut l’exiger) ne soit traitée au civil dans un cadre confrontatoire, cadre que le procureur au pénal s’est refusé à engager comme il en a le droit aux USA. Le mensonge des avocats de DSK, déclarant au départ de l’affaire, qu’il n’y avait pas eu de relations sexuelles entre le prévenu et la plaignante est plus énorme encore que les quelques erreurs suite aux faits de ND. Là on peut sans difficultés parler de mensonge, lequel est escamoté par le procureur : le deux poids deux mesures de sa part est ici patent.

je vous rappelle aussi que les déclarations de ND, définies comme mensongère par le procureur et selon la procédure américaine, à propos du viol subi en Guinée par la plaignante sont contestée : elles ont pu être sollicitées ou mal interprétées (elle n’avait pas l’aide d(un avocat au contraire de DSK lors de ses interrogatoires, alors même que DSK n’a même été interrogé, cette interrogation est par contre toujours effectué en France dans ce genre d’affaire puisque la plaignante est partie civile et non pas simple témoin ! ) Deux poids deux mesures encore et encore...

Vous êtes beaucoup trop pressé en affirmant que la non-lieu vaut acquittement pour le prévenu aux USA, ce qui est faux, comme tous les spécialistes du droit américain vous le confirmeront.

Voter position est pour le moins non-pertinente


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe