lundi 16 novembre 2020 - par Bernard Dugué

15 novembre, 4880 réanimations contre les 9000 promises par Macron, pourquoi ?

 

 « Car de dire des sottises par hasard et par faiblesse, c’est un mal ordinaire ; mais d’en dire par dessein, c’est ce qui n’est pas acceptable » (Pascal, Pensées, VI, 1669)

 

 « On peut mentir des millions de fois à une personne, on peut mentir une fois à des millions de personnes, on ne peut pas mentir plusieurs fois à des millions de personnes » (Ronald Reagan)

 

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 Le 28 octobre, Emmanuel Macron annonçait 400 000 morts si l’on choisit la stratégie de l’immunité collective. Il annonçait aussi, face à 40 millions de Français, 9000 réanimations en cours le 15 novembre quoi qu’il arrive, c’est-à-dire sans les effets du confinement

 

Prologue

 

L’heure est grave parce que le gouvernement prépare un état d’exception durable

L’heure est grave parce qu’il est tout sauf certain qu’un vaccin arrive et que l’état d’exception prenne fin.

L’heure est grave parce qu’une majorité de Français ont semble-t-il perdu les fondamentaux intellectuels pour savoir quelle est la situation, et ont laissé s’étioler quelques fondamentaux moraux, cette force qu’on appelle vertu et qui est le ressort de la république selon Montesquieu.

L’heure est grave parce qu’il va falloir que le peuple français prenne une décision, même si les quelques témoignages de long Covid se diffusent, laissant accroire que nous allons tous devenir grabataires, ce qui est complètement faux.

L’heure est décisive parce que les Français vont retrouver leurs forces, ils ont oublié la puissance de la nation dont ils portent l’héritage. Ils sont capables d’aller dans la rue si une raison les y oblige.

 

 Il y a quinze jours : "Il est possible que la positivité se stabilise autour de 20 %. Ce qui ferait monter les réanimations à 5000 et les décès à 350/j. Et ce, d’ici 15 jours"

 

 Analyse de la décroissance épidémique amorcée le 15 novembre

 

 1) Il y a deux semaines, je projetais avec mon modèle épidémiologique 5000 réanimations pour le 15 novembre, date à laquelle il devait y avoir 9000 réanimations selon Macron, et ce, sans les effets du confinement attendus avec un décalage de deux à trois semaines. Je crois savoir que l’INSERM a corrigé le tir après la déclaration de Macron, projetant 6 à 7000 réanimations. Ce soir du 15 novembre, nous en sommes à 4880 réanimations, ce qui confirme mon analyse. Il faut noter un décalage entre les régions, certaines sont en montée très légère et d’autres en décroissance Quelle serait donc l’explication de ce phénomène ? Y aurait-il des éléments ayant échappé à l’INSERM et autres experts de l’épidémiologie ? Je propose un modèle.

 

 2) Je crains d’abord deux choses. La première c’est un mécanisme viral peu probable mais concevable, le virus à double détente, autrement dit, deux cartouches déclinées en deux variantes. Le virus infecte une fois puis une seconde, ou alors le virus infecte une fois, se loge dans l’organisme, et provoque une pathologie avec un ou deux mois de retard. C’est ce second scénario qui est le moins improbable (mais qui se vérifie sans que cette pathologie ne soit létale, c’est le long Covid, qui a une incidence limitée en terme de santé publique). Ensuite, il y a ce paramètre décisif, le ratio entre les cas détectés et les contaminations réelles. Tout se joue sur ce paramètre et les épidémiologistes vont bien finir par le comprendre.

 

 3) Le plateau atteint par les réanimations et la décroissance des entrées en hospitalisation traduit l’évolution réelle de l’épidémie. Ces infléchissements ne s’expliquent pas par le confinement acté le 28 pour commencer le 29 octobre. Examinons une autre possibilité. Le 17 octobre, huit métropoles ont été placées en couvre-feu. On observe un infléchissement 15 jours après dans la grande couronne parisienne mais en revanche, d’autres métropoles ont un décalage plus long pour une explication de type couvre-feu. La Seine-Maritime est entrée en décroissance et l’on ne peut pas croire que par miracle, le couvre-feu ait pu stopper avec tant de force la montée progressive des hospitalisations. La Loire-Atlantique suit une même tendance alors qu’aucun couvre-feu ne fut instauré, ni celui du 17, ni celui du 25. Le couvre-feu ne peut avoir eu qu’une incidence marginale et vous pouvez le constater. Sauf à imaginer que la majorité des Français passent la nuit à bringuer et se réunir chez l’un ou l’autre. Il reste la piste des vacances scolaires, plus sérieuse et à ne pas négliger. Les élèves n’étaient plus en présence dans les salles de classe mais en revanche, on peine à imaginer que les gosses soient restés chez eux et n’aient pas pensé à aller voir leur copains, se retrouvant de ce fait en contact et comme on l’imagine, sans les masques, sans compter les étudiants qui n’économisent pas les occasions de festoyer. Bref, entre le couvre-feu, les vacances et le confinement, sans oublier les tests, tout se conjugue pour brouiller la photo de la cinétique épidémique. Mais essayons d’y voir clair.

 

 4) Mon modèle épidémiologique repose sur un paramètre décisif qui est le ratio entre les cas de positivités et le nombre réel de contaminés. Ce ratio a varié depuis mars, lorsque seuls les cas de patients hospitalisés étaient enregistrés. Depuis la généralisation des tests cet été, le rapport s’est sensiblement modifié. Au début, les tests ne faisaient à l’aveugle, révélant une faible positivité, inférieure à 2 jusqu’à la mi-août. La règle des tests a été modifiée après la rentrée, avec une ordonnance ici, mais là un drive (open bar, allez-y, enrhumés, cas contact, badauds, hypochondriaques, la maison de Dieu Covid est ouverte à toutes âmes, ceci est mon prélèvement, eucharistie nasopharyngée)

 Une montée lente de la positivité s’est produite en septembre, les 10% ont été franchis en S41, début octobre. Un pic s’est produit en S44, près de 22% fin octobre. Et une légère descente. Le pic de positivité franchi vers le premier novembre est parfaitement corrélé avec la décélération du 12 novembre et le plateau des réanimations en cours qui suit. + 59 ; + 55 ; +95 ; +3 ; -32 ; + 25. Et la descente prévisible.

 Le modèle proposé estime le ratio contaminés/détectés entre 6 pour la période actuelle et 10 pour les tests réalisés cet été. 2 millions de cas ont été enregistrés depuis le début de l’épidémie. Depuis juin, 1 M 850 000 cas. Pendant la première vague, on estime à 5 millions le nombre de contaminés. En seconde phase épidémique, en prenant un ratio moyen de 7, le chiffre de 13 M de contaminés est possible. Cela signifie que les contaminables sont moins nombreux que les contaminés et qu’une immunité collective est envisageable. En France, nous ne sommes pas dans la situation de Manaus. La part de marché du virus est plutôt 50 %. A vue de nez, il ne manquerait plus que 5 M de contaminations pour être dans le coup. Si ce modèle est exact, alors il faut lâcher du lest et jouer sur la propagation du virus avec un freinage et une protection des personnes à risques qui savent très bien se protéger elles-mêmes. L’épidémie va se finir comme une grippe et épouser une cinétique similaire mais en faisant plus de « dommages cliniques ».

 

5) Conclusion

 

 (a) La décroissance des chiffres cliniques est liée à la décroissance des contaminations, elle-même dépendante de la part de marché du virus qui se réduit. Une atténuation du virus est plausible. Je n’ai pas les explications scientifiques bien que je puisse les pressentir. Avec deux causes, biologiques, le virus atténué à force de combattre l’immunité collective et la guerre sémantique que livrent les cellules hôtes, ou alors cosmologique, une horloge gravito-quantique et intrication, bref, une science qui n’émergera que dans 20 ans, quoique ?

 

 (b) Mis à part ces notes spéculatives, nous voyons l’épidémie en phase de descente, sans qu’il n’y ait une explication unique. Les mesures sanitaires n’expliquent pas ce qui se passe et ne font que moduler le phénomène cinétique. Mon modèle peut l’expliquer mais il demande des confirmations, notamment sur l’immunité et le calcul du ratio entre les PCR-positifs et les contaminés. Les Américains sont en bonne voie, ils ont développé des tests pour détecter l’immunité par les cellules T, celle qui est la plus décisive et la plus robuste. Il nous faudrait ce genre de test, ne serait-ce que pour évaluer statistiquement la proportion des sujets immunisés.

 

 (c) Pour résumé, la baisse constatée ne s’explique pas par les mesures sanitaires qui néanmoins atténuent la cinétique clinique. Il est pratiquement impossible d’évaluer l’impact des mesures. L’autre explication est naturelle. Il y en a deux. Ou bien la virulence n’a pas changé et par un phénomène naturel, les contagions baissent par on ne sait quelle synergie entre les billions de virions circulant et la réponse du collectif immunitaire. Ou bien 15 M de Français ont été contaminés et le virus montre une atténuation tout en perdant ses parts de marché.

 

 

Game over ?

 

 Au final, la seconde « vague » est moins sévère que la première, elle est sur la phase descendante, elle n’a pas encore d’explication scientifique exacte mais elle laisse augurer d’une sortie de crise sanitaire. La descente pourrait ressembler à celle de mai 2020 ; mais aussi à celle d’une épidémie grippale. Tout devrait s’achever d’ici février et les contraintes sanitaires ne sont plus justifiées. Si vous ne les acceptez pas, allez dans la rue ! 

 

 En annexe, un calcul de létalité.

 Du 12/10 au 09/11 il y a eu 6100 décès sur quatre semaines. Je décale de 25 jours, du 17/09 au 15/10, il y a eu 430 000 cas. Avec un ratio de 8, cela donne 3 200 000 contaminations, ce qui donne comme estimation de la létalité 0.2 %. Essentiellement dans la tranche d’âge supérieure à 70 ans.

 Je prends les cas de juin au 20 octobre précisément. 800 000. Ce décalage de 25 jours nous projette vers les décès enregistrés depuis juin et enregistrés au 15 novembre, soit 15 000. Avec un ratio 8, nous avons plus de 6 M de contaminés, ce qui donne une létalité de 0.25 %. Avec un ratio de 10, la létalité est de 0.2 %. Avec un ratio 2, assez improbable, on obtient une létalité virale de 1 %, ce qui n’est pas négligeable. Un ratio 3 nous situe vers la létalité estimée pour la première vague.

 

 Vous avez tout compris, tout se joue sur ce paramètre, le ratio entre contaminés et PCR-positifs, qui nous plonge dans un angle mort mais que j’ai essayé d’éclairer, avec l’immunité collective en vue. Et une atténuation virale aux ressorts qui nous échappent mais dont nous constatons les effets et que nous pouvons comprendre en observant le cours des épidémies grippales. 

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 Ma chaîne YouTube en construction, consacrée au Covid-19

https://www.youtube.com/channel/UCyL4ILvnC-NIZmZrqpm8rHg

 

 

 Description

 Cette chaîne a pour but de présenter différents angles de vue sur le Covid-19, scientifiques mais aussi politiques, sociologiques, philosophiques et historiques. Ces points de vue sont personnels et résultent d’un travail de recherche transversal.

 

 Bernard Dugué est écrivain-chercheur transversal, ingénieur de l’Ecole nationale supérieure des Mines de Saint-Etienne, docteur en pharmacologie et docteur en philosophie.

Derniers livres publiés

H1N1 La pandémie de la peur, Xenia, 2009

Le sacre du vivant, Editions Temps Présent, 2014

https://jmgeditions.fr/index.php?id_product=353&controller=product

 

 

L’information et la scène du monde, Iste éditions, 2017

https://iste-editions.fr/products/linformation-et-la-scene-du-monde

Temps, émergences et communications, Iste éditions, 2017

https://iste-editions.fr/products/temps-emergences-et-communications

 

traduction anglaise

http://www.iste.co.uk/book.php?id=1199

http://www.iste.co.uk/book.php?id=1332

 



39 réactions


  • ETTORE ETTORE 16 novembre 2020 13:56

    Pourquoi ?

    Mais c’est très simple !

    Le Poudrophile a perdu la boule, SA boule de cristal, celle qui lui permettait d’affirmer sans infirmiers psychiatriques, que SON monde allait devenir réalité.

    Peut être qu’avec des soins adéquats, il finiras par comprendre, que les petites pellicules blanches qui virevoltent dans sa petite boule, celle qui est encore sur ses épaules, ne sont pas le signe d’une couverture vierge de tout soupçons, mais le début d’une tempête dont ’il ne pourras pas éviter les CONgère(s)


    • Fergus Fergus 16 novembre 2020 15:54

      Bonjour, ETTORE

      Macron n’est ni virologue, ni épidémiologiste, ni infectiologue. « SA boule de cristal », c’est le Conseil scientifique, bien soutenu par Salomon et Véran. 


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 16 novembre 2020 16:11

      @Fergus Texte piqué sur Valeurs actuelles

      « Malgré le flou entourant les réalités de cette épidémie, les pouvoirs publics ont pourtant une certitude gravissime : il faut enfermer les Français. Jamais, même sous l’Occupation, ils n’ont vécu une telle restriction de leurs libertés fondamentales. Liberté d’aller et venir, d’entreprendre, de manifester, de culte, de se réunir en famille, même celle de prendre l’air. Tout est à nouveau proscrit, sinon soumis à attestation. Au pays des droits de l’homme, les Français doivent désormais s’habituer à s’asseoir sur ces principes pourtant gravés dans notre Constitution et assurés par toute démocratie. Emmanuel Macron lui-même nous avait prévenus dans son interview du 14 octobre : « On s’était progressivement habitué à être une société d’individus libres. Nous sommes une nation de citoyens solidaires (…)

      C’est dans le poste de commandement Jupiter, bunker antiatomique enterré à plusieurs mètres sous l’Élysée, qu’Emmanuel Macron a arbitré en faveur de ce tour de vis supplémentaire sur nos libertés. Il a pris l’habitude, ces derniers temps, d’y réunir plusieurs fois par semaine le Conseil de défense. Un cénacle restreint et ultra-confidentiel qui relègue désormais le Conseil des ministres au statut de simple chambre d’enregistrement des mesures qui y sont prises à l’issue de discussions placées sous le sceau du secret défense. « Macron dirige le pays avec des institutions parallèles, des unités d’expertise comme le Conseil scientifique, dont il demeure le membre invariant et qui n’ont aucun fondement institutionnel ! », s’insurge le député LR du Vaucluse Julien Aubert. « Des décisions gravissimes pour les Français sont prises en pleine crise par un seul homme sans consultation préalable des partis d’opposition comme des parlementaires. C’est assez dramatique sur le plan démocratique », s’inquiète de son côté Charles Consigny, avocat pénaliste et ancien chroniqueur de Laurent Ruquier. « J’ai décidé », a lui-même reconnu Macron dans son allocution du 28 octobre dans laquelle il annonçait le reconfinement »


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 16 novembre 2020 16:14

      @Fergus

      Ce poste situé à 70 mètres sous terre et d’une surface de 280 1 est équipé de moyens de communications et de protection pour permettre au président de la République française et à ses conseillers de gérer les situations de crise et de pouvoir rester en contact en toutes circonstances avec les autres entités gouvernementales, les centres de commandement militaire et les gouvernements étrangers.

      Le PC Jupiter s’ouvre par une porte blindée, les murs y sont gris fer, avec une moquette bleue2.

      Le PC fait « cage de Faraday » : les discussions qui y ont lieu ne sont donc pas interceptables. Ce bunker serait prévu pour résister à une attaque nucléaire.

      Histoire[modifier | modifier le code]

      À l’origine, le bunker fut construit pour le président Albert Lebrun sous l’aile Est du palais en 1940, durant la drôle de guerre3.


      4. La pièce est reliée au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) de l’état-major des armées, et le président peut y accéder depuis ses appartements privés grâce à un escalier dérobé5.



      De multiples opérations extérieures sont lancées par le président de la République depuis le PC Jupiter. C’est par exemple de là que le président François Mitterrand lance l’opération « Brochet » visant à attaquer une formation pro-Iranienne en représailles de l’attentat du Drakkar9. Certains Conseils de défense s’y tiennent.

      Il a été rénové en 1969 puis en 2015.

      Sous la présidence d’Emmanuel Macron, c’est depuis ce poste de commandement que la participation française à l’opération militaire en Syrie a été dirigée10.


    • raymond 16 novembre 2020 17:13

      @Bernard Dugué
      oui et puis il y a le PC de TAVERNY.


    • Eric F Eric F 16 novembre 2020 18:59

      @Fergus
      « « SA boule de cristal », c’est le Conseil scientifique, bien soutenu par Salomon et Véran »

      Le Conseil Scientifique a effectivement poussé à la roue pour reconfiner, mais concernant les estimations, il lui a commmuniqué des « fourchettes ». Dans son discours, Macron n’a cité que le chiffre maximal pour « faire passer la pilule » du reconfinement général, alors qu’après le premier confinement, il avait laissé entendre qu’il n’y recourrerait plus du fait des conséquences économiques et sociales désastreuses.
      Entre temps, rien a été fait pour renforcer la flexibilité du système hospitalier, on est retombé dans la même jauge de lits de réa qu’en Mars


    • rogal 16 novembre 2020 19:35

      @Bernard Dugué
      Art. 20 : « Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. »


    • Laulau Laulau 17 novembre 2020 09:06

      @Fergus
      « SA boule de cristal », c’est le Conseil scientifique, bien soutenu par Salomon et Véran

      Et même que quand on la secoue, il neige sur nos libertés.


    • chantecler chantecler 17 novembre 2020 16:44

      @ETTORE
      Pourquoi ?
      Parce que le re confinement ça marche nous assènent les médias ....
      Et fermez le ban .


    • tonimarus45 17 novembre 2020 19:33

      @Bernard Dugué-bonjour —Aujoud’hui 17/11/2020 a la tele FR3 languedoc roussillon , vers 19H10 j’ai entendu une infirmiere declarer avoir du (reçu l’ordre) entever l’oxygene a des personnes agees pour le mettre a des personnes plus jeunes( ces personnes agees etaient conscientes de ce que l’on leur faisait) ????????????bien sur nos « pourris » qui nous gouvernent nieront que l’on sacrifie des vieux afin de soigner des plus jeunes


  • Francis, agnotologue Francis 16 novembre 2020 14:09

    ’’Vous avez tout compris, tout se joue sur ce paramètre, le ratio entre contaminés et PCR-positifs,’’

     

     Et quelle est la différence entre contaminés et PCR-positifs, svp ?

     

     ps. On ne peut tirer de conclusions sérieuses quand les données sont si peu fiables : il suffirait de fixer d’autres normes pour les PCR pour avoir des donnes complètement différentes.

     

    Tout ça confirme que « l’on ne discute pas recettes de cuisine avec des anthropophages. »


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 16 novembre 2020 15:34

      @Francis
      PCR-positif = contaminés testés, enregistrés par les radars
      Contaminés = somme des contaminés réels, testés ou passés à côté des radars


    • Eric F Eric F 16 novembre 2020 19:04

      @Bernard Dugué
      il est sidérant qu’il n’y ait pas de campagnes de tests de dépistage statistiques hebdomadaires « en population » pour évaluer la proportion effective de contaminés.
      Idem concernant le taux d’immunisation par des tests sérologiques.


    • madiran 16 novembre 2020 22:04

      @Eric F
      J’ai du mal croire qu’elles n’ont pas eu lieu, elles sont justes restées confidentielles.
      Demande à AV :
      Au fait je trouve pas d’info sur sérologie précision tests, % +ve dans population, (j’ai juste Prof Raoult qui dit que IHU Marseille = pop Marseille)


    • Eric F Eric F 17 novembre 2020 12:01

      @madiran
      les autorités médicales officielles établissent des chiffres à partir des dépistages effectués soit spontanément soit sur prescription, c’est ce qui est publié dans leurs tableaux de bord et sert au suivi de l’épidémie. Mais cela n’est pas réellement significatif pour l’ensemble de la population, que seul un échantillonnage représentatif pourrait donner. Je pense que s’ils le faisaient cela serait publié, car ce serait forcément supérieur aux chiffres actuels (au doigt mouillé, ils disent que c’est 2 à 4 fois plus, quel professionnalisme !).


    • JMBerniolles 17 novembre 2020 12:01

      @Bernard Dugué

      Bonjour,

      Comment estimez vous les cas contacts ? quelquefois dans les écoles notamment des personnels sont plusieurs fois cas contact. Dans mon esprit ce sont donc des personnes qui ont été en contact avec le virus, avec une charge virale variable (cour de récréation ou cantine par exemple), qui, s’ils ne manifestent aucun symptôme, me semblent immunisées. 


    • Eric F Eric F 17 novembre 2020 17:32

      @JMBerniolles
      ceux qui ont été en contact avec quelqu’un de contaminé n’ont pas forcément reçu le virus, il arrive même que dans un couple l’un soit malade et l’autre sans aucune charge virale.


    • JMBerniolles 17 novembre 2020 19:18

      @Eric F

      Oui, mais ce que je veux dire est que lorsque l’on est cas contact n fois il y a une forte probabilité pour que l’on ait été en contact avec le virus au moins une fois.


  • pierrot pierrot 16 novembre 2020 14:36

    A ce jour 16 nov 2020, la plupart des caractéristiques du covid-19 en France sont à la baisse, en particulier le R0 inférieur à 1, ce qui est le présage d’une amélioration.

    Certes le palier n’est pas encore atteint mais l’accroissement diminue (on dit inflection des courges : concavité négatice.

    On peut espérer atteindre le palier vers le 20/11 puis une décrue.

    Les unités de réanimation devraient plafonner vers 5000 -5500 soit inférieures au nombre disponible.

    Donc légère amélioration pour les pathologies hors covid : cardiaques, cancers, greffes etc.

    De plus Moderna annonce un vaccin plus efficace que celui de Biotech et plus facile à conserver...


    • Fergus Fergus 16 novembre 2020 15:58

      Bonjour, pierrot

      En tout état de cause, je note que les statistiques françaises ne sont guère meilleures que celles des Etats-Unis à population égale.
      Les Américains ont pourtant fait n’importe quoi dans de nombreux états.
      Cela démontre que ni l’exécutif français ni le Conseil scientifique ne sont légitimes à se pousser du col en matière d’efficacité contre le Covid.


    • Eric F Eric F 16 novembre 2020 19:09

      @Fergus
      « les statistiques françaises ne sont guère meilleures que celles des Etats-Unis à population égale »


      soyons très circonspect dans les comparaisons entre pays, la propagation d’une épidémie n’est jamais homogène entre pays et régions du monde, on peut à la limite comparer des pays voisins, et encore. Même en France, avec des mesures identiques, on de de fortes disparités entre régions, et pas forcément les mêmes que lors de la première vague.


    • Eric F Eric F 16 novembre 2020 19:19

      @pierrot
      « Moderna annonce un vaccin plus efficace que celui de Biotech et plus facile à conserver »
      La surenchère des effets d’annonce est à prendre avec des pincettes.
      Ceci étant, les labos français sont à la traine pour ce qui concerne la date de sortie, il leur faudra être plus efficace et moins cher pour prendre des miettes du « marché », parce que ça fonctionne comme ça.
      Enfin, d’ici là le virus aura muté.


    • Roubachoff 18 novembre 2020 05:31

      @Fergus
      Même recherche et même conclusion : les Américains s’en sortent à peu près comme nous. Une surprise, quand on sait que leur système de santé est encore pire.


  • Chem ASSAYAG Chem ASSAYAG 16 novembre 2020 14:56

    J’ai évoqué ici même l’hypothèse d’un nombre bien plus élevé de contaminations qu’annoncé et donc (si elle s’avère efficace) une vraie possibilité d’immunité collective

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/taux-de-positivite-et-immunite-227587


  • tonimarus45 16 novembre 2020 17:11

    @ Bernard Dugué---Juste pour info---«  »«  »«  »"

    Un article paru dans le journal allemand Die Zeit critique les méthodes de confinement françaises, insistant sur leur caractère répressif et leur manque d’efficacité. L’hebdomadaire regrette également le silence de l’opposition politique sur le sujet.

    L’hebdomadaire allemand Die Zeit consacre un article à la gestion française de la crise sanitaire, fustigeant notamment les mesures de confinement.

    La journaliste Annika Joeres y parle ainsi de la France comme d’un « Absurdistan autoritaire ». Elle pointe du doigt la multiplication des attestations de déplacement pour différents motifs, ou la limitation des sorties liées à l’activité physique dans un rayon d’un kilomètre, qui poussent les joggeurs à « se bousculer dans les rues ».

    Plus largement, l’article de Die Zeit souligne l’inefficacité de la stratégie établie par le gouvernement français depuis le début de la pandémie. La France souffre de la comparaison avec d’autres pays ayant pris des mesures parfois moins drastiques, selon la journaliste.

    « Le bilan français est catastrophique : bien que Paris ait au printemps et actuellement livré une réponse parmi les plus autoritaires contre la pandémie, le nombre de morts y ait plus élevé qu’en Suède où les mesures sont des plus libérales », écrit Annika Joeres dans son article.
    Une politique « presque monarchique »

    La correspondante de Die Zeit en France s’interroge également sur les prises de décisions au plus haut niveau, critiquant la politique « presque monarchique » d’Emmanuel Macron en la matière.

    La journaliste évoque par ailleurs le rôle prédominant du Conseil de défense qui s’est déjà réuni une quarantaine de fois cette année, et regrette que le parlement ne soit pas plus impliqué dans les prises de décisions. Annika Joeres s’inquiète en outre que l’état d’urgence sanitaire, prolongé jusqu’au 16 février 2021, ait donné des pouvoirs étendus au gouvernement.

    Pas d’opposition audible

    L’article de Die Zeit cite encore une expression de la politologue Chloé Morin, parlant de l’« apathie démocratique » qui sévit en France. L’hebdomadaire allemand s’étonne qu’aucune « opposition politique audible » ne se soit fait entendre face aux positions d’Emmanuel Macron, à l’exception du RN qui pourrait bénéficier de cette longue séquence politique.

    Annika Joeres souligne enfin le rôle que peuvent jouer certains hauts fonctionnaires et conseillers de Macron dans la gestion de la crise sanitaire, leur reprochant une « uniformité » dans les mentalités, induite notamment par la fréquentation de l’ENA.

    Début novembre, les autorités allemandes avaient elles aussi imposé de nouvelles restrictions pour lutter contre le Covid-19, notamment la fermeture des cafés, des restaurants et de certaines installations sportives. Ce lundi, le ministre de l’Économie Peter Altmaier a déclaré que ces mesures pourraient durer « pendant au moins les quatre ou cinq prochains mois ».

    L’Allemagne a pour l’heure enregistré un total de 790.503 cas de Covid-19, pour 12.485 décès, selon l’Institut Robert-Koch (RKI).


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 16 novembre 2020 18:50

      @tonimarus45
      Apathie démocratique, oui, pas seulement le Parlement, les Français sont résignés, ils ne veulent plus se libérer, ils attendent dans la niche que Castex lâche un peu de laisse, allez, les commerces ouverts, les jouets... Si les Français voulaient se libérer, ils feraient circuler les textes clé comme le mien et d’autre. Je ne pas du documentaire Hold Up qui dessert la cause de ceux qui veulent en finir. La résistance se joue à l’intelligence, pas en restant planté devant un film


    • pierrot pierrot 17 novembre 2020 09:49

      @Bernard Dugué
      Il serait, peut être, plus vrai d’affirmer que les Français, dans leur grande majorité, ont compris les risques de maladie covid et des moyens de s’en préserver.
      Pas pour faire plaisir au gouvernement mais par altruisme et solidarité ce qui est une excellente évolution d’une mentalité souvent décriée comme individualiste.

      Il accorde leur confiance aux médecins.


    • Durand Durand 17 novembre 2020 11:25

      @Bernard Dugué

      Bien d’accord avec vous concernant Hold Up ... Le trop est l’ennemi du mieux !


  • Pere Plexe Pere Plexe 16 novembre 2020 17:54

    Pourquoi ?

    Parce que c’est un politique.

    Et en bon politique il a tout intérêt à donner les pires prévisions.

    Et quand elles seront démenties par les faits, d’entonner le refrain bien connu « grâce à l’action du gouvernement, et en dépit de l’indiscipline de certains, de l’irresponsabilité de l’opposition... »

    Ça commence gentiment.


  • ETTORE ETTORE 16 novembre 2020 17:55
    Bernard Dugué 16 novembre 16:14

    @Fergus

    Ce poste situé à 70 mètres sous terre et d’une surface de 280 1

    _________________________________________________________________

    C’est certain, cela fait un tombeau de luxe, surtout murs gris, moquette bleue....

    De plus, à voir le LR y affluer en masse, histoire d’avoir plus chaud quand on est beaucoup à se serrer les coui....

    Va falloir partager, mon Poudrophile ! Eh ouais ! La crise des sans parti(e)s fixes, va falloir la gérer !

    A chacun ses migrants, et l’Elysée seras bien gardé.

    C’est fou, cela me rappelle la fin d’un certain moustachu dans son bunker.F1...

    Après, après....Brizitte ou Eva.....Pas sûr que cela soit pareil, l’air(e) du Rivotril, chanté par Lili Marleen.


  • Eric F Eric F 16 novembre 2020 18:50

    Bonjour Bernard.

    Je vous donne acte d’avoir effectivement prévu cette stabilisation, et par ailleurs on voit qu’elle s’est produit avant que les effets du confinement se manifestent (il avait fallu près de 3 semaines au printemps avant le pic).

    Concernant les chiffres de Macron, il est évident qu’il avait surdramatisé en annonçant le haut de la fourchette des estimations. C’est une tactique court-termiste, car certes la peur facilite l’acceptation des mesures radicales, mais rapidement le démenti de ces chiffres dans les faits lui font perdre ce qui restait de crédibilité et de confiance. Bien sûr, les autorités vont mettre ça sur le compte du confinement, mais la ficelle est trop grosse.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 16 novembre 2020 20:38

      @Eric F
      Ils ne peuvent pas le faire pour le confinement, éventuellement avec le couvre-feu mais ça ne marche pas, enfin si, ça marche auprès des populations. Je crois que c’est fini la France. Les gens sont résignés, à part la minorité de gens touché, indépendants, cafetiers, précaire. Il y a longtemps que j’ai compris que les Français n’en ont rien à foutre des déclassés, les TUC, les CES, les RMI, les RSA. Ils resteront à la niche, protégés, puis libérés des laisses par le régime. Ils ne sont plus capable de se libérer par eux-mêmes. Mais il y a toujours une lumière qui permet d’espérer


    • Eric F Eric F 17 novembre 2020 10:33

      @Bernard Dugué
      La même situation que la France se retrouve dans un grand nombre de pays, il y a une sorte de « contagion » entre les gouvernements dans le recours au confinement ou autres mesures restrictives. Une alternative est le traçage obligatoire comme certains pays d’Asie, mais cela serait encore moins accepté dans nos contrées.

      La réaction des populations est également assez semblable dans nos pays, la majorité se plie aux contraintes car la « crainte épidémique » reste présente, mais avec de plus en plus de « mauvaise grâce » et, disons, moins de zèle pour les respecter. Il faut aussi reconnaitre qu’en France, des dizaines de milliards ont été alloués ("quoiqu’il en coûte) pour indemniser le chômage partiel et une partie de pertes d’exploitation, ainsi que des primes sociales complémentaires pour les allocataires de minima sociaux, ce qui tempère les protestations.


  • Durand Durand 16 novembre 2020 20:54

    La rue, ça marchera quand on aura remplacé le jaune cocu.par le tricolore tous les samedis.


    • Emohtaryp Emohtaryp 16 novembre 2020 23:20

      @Durand

      Le jaune en peinture est la couleur « lumière », et les cocus sévères sont ceux qui ont répondu au joueur de flûte d’Hamelin en 2017......

      Quant au « tricolore », il a été immolé sur l’autel Maastrichien de l’idéologie mortifère européiste et mondialiste, puis re-immolé à Lisbonne en 2007 par Bismuth s’asseyant sur le cinglant NON à 55% des Français, et ce malgré une propagande effroyable des médias fake news en 2005...

      Mais ne vous en faites pas, chassez le naturel, il reviendra toujours au galop !!


    • Durand Durand 17 novembre 2020 10:58

      @Emohtaryp

      Je pense que le tricolore s’est immolé tout seul en 69 quand de Gaulle à démissionné suite au putsch politico-médiatique de Mai 68. Sachant qu’il ne sauverait pas la France, il a sauvé le gaullisme... Et c’est la seule base saine sur laquelle il sera possible de reconstruire la Nation.

      Aujourd’hui, la priorité du gaullisme, c’est le frexit, condition première de l’indépendance nationale, de la démocratie, de la paix dans le monde et du progrès humain.


  • ahtupic ahtupic 18 novembre 2020 14:36

    Micron ment parce qu’il sait que tout ses mensonges seront repercutés par les merdias mais ne seront jamais démentis. Et comme disait Coluche : Les journaleux savent que les politiques mentent mais ils répètent leurs mensonges. C’est pire.

    Ahtupic = troletbuse


  • Frederic Stephan 22 novembre 2020 18:04

    Dans une même région, les épidémies de virus respiratoires durent généralement 2 mois. C’est le cas de la grippe classique. C’était déjà le cas pour la grippe espagnole. Vouloir nous faire croire que la deuxième vague aurait duré plus longtemps s’il n’y avait pas eu de confinement et qu’il y aurait eu 400 000 morts c’est du délire. Le pire c’est que certains y croient.

    Concernant l’immunité collective, ce n’est pas à négliger. La deuxième vague en Suède est bien moins mortelle que le première. Même en France, le Grand Est et l’Ile de France sont moins touchés que lors de la première vague.

    L’age moyen des décès Covid n’est pas inférieur à l’espérance de vie. Il serait peut-être temps de protéger ceux qui en ont besoin, d’essayer de soigner les cas positifs

    et d’arrêter de faire chier les autres.


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