vendredi 27 mars 2020 - par Bernard Dugué

17 mars 2020, le jour d’après, quand un virus nous fait sortir d’un long sommeil et réveille la vie spirituelle

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 Ce texte s’inscrit dans une longue série formant un Covid-19 à 360 degrés couvrant les sciences et surtout la philosophie. Ce texte a été écrit lorsque nous sommes entrés irréversiblement dans le jour d’après.

 

 17 mars 2020, le jour d’après, quand un virus nous fait sortir d’un long sommeil et réveille la vie spirituelle

 

1) La stupeur et le réveil

 « Diagnostiqueurs de notre époque, nous devons commencer aujourd’hui plus que jamais par avouer que nous ne savons pas ce qui nous arrive. Ce qui suit se focalise sur l’incompréhensible, sur, ce qui n’a pas été décrit et sur ce qui a été laissé de côté dans le processus du monde » (P. Sloterdijk, La mobilisation infinie, Bourgois, 2000, édition allemande, 1989)

 Etrange sentiment que procure ce 18 mars. Tout s’est accéléré depuis l’annonce du président Macron le lundi 16 au soir. Intervention suivie par quelque 35 millions de Français. Aucun événement sportif ni historique n’a produit une telle audience. Tout s’est accéléré, oui, surtout pour les admirables acteurs du système de soin, les Français qui ont envahi les supermarchés et deux jours plus tard, tout s’est ralenti, du moins pour les gens reclus chez eux et c’est une drôle de tonalité que ce soleil printanier tant attendu pointant son nez et ce silence régnant, synonyme d’inquiétude pour les uns ou de sérénité pour ceux qui savent méditer et se faire moine le temps d’une retraite imprévue et imposée par l’Etat français. Une retraite certes, mais spirituelle. Nous comprenons, ou pas, que cette retraite de l’âme, refuge précieux pour le grand âge lorsque cette fois le confinement sera cette fois imposé par la loi implacable du vieillissement, est une retraite à points dont le calcul se fait dans un autre monde, celui qui nous est caché et qui règne dans le secret des profondeurs de l’âme, faisant de l’humanité une universelle divinité mais pas celle qu’on nous a servie dans les vins de messes maçonniques puis marxistes, l’humanité des premiers de cordée du monde industrieux vénéré par Auguste Comte et du matérialisme dialectique eschatologique.

 La veille, j’étais quelque peu agité, surfant sur les news, écrivant dans l’urgence, assailli d’idées et de points de vue, avec une pensée s’envolant en épousant les vagues de Mahler et puis, grosse fatigue. Ce matin, changement de tonalité. Mahler, Brahms, Bloch, ce sont des musiques qui envoient et pas forcément adaptées à la tonalité du moment. Pour accompagner ce silence, changement de musique, l’intégrale de Bach pour orgue. Comme nous le suggère Peter Sloterdijk, nous ne savons pas ce qui nous arrive. Mais remarquons que ce constat fut publié en 1989, date symbolique s’il en est, marquée par la chute du mur et là aussi, le basculement dans un monde nouveau, comme du reste avec les attentats du 11 septembre et beaucoup d’autres événements ayant généré de la sidération pour ne pas dire de la stupeur. Nous Français, avons eu une sacrée dose. L’arrivée de JM le Pen au second tour en 2002, les attentats de Charlie puis du Bataclan en 2015, les gilets jaunes en 2018. Nous ne sommes pas les seuls à vivre en patriotes de tels événements. Les Japonais vécurent le traumatisme du tsunami et de Fukushima. En politique, la sidération semble devenue bien courante. Election de Trump, Brexit, improbable gouvernement en Italie avec d’étranges alliances. Si nous prenions quelques instants pour « regarder » le monde, nous serions encore plus sidérés, notamment par les événements récents en Turquie. Et maintenant, un virus qui déclenche cette fois une secousse planétaire. Tous les pays sont touchés. C’est un événement recélant son cortège d’énigmes et je ne sais pas s’il faut invoquer un mystère. Auquel cas ce virus se présenterait comme une eucharistie empoisonnée et planétaire.

 Nous dormions, mais depuis combien de temps ? La Modernité nous aurait-elle plongé dans un long sommeil, une léthargie de la pensée, dont on ne peut plus situer les origines tant ce sommeil est enfoui dans la nuit des temps, ou pour user d’une formule bien connue prononcé par un penseur devenu infréquentable (sauf pour les rares qui le comprennent), l’Oubli de l’Etre. Ce qui ne veut pas dire que les Anciens connaissaient l’Etre. Quelques-uns sans doute, les éveillés nous disait Héraclite pour qui la différence ontologique se déclinait en différence anthropologique. Les uns sont éveillés et la plupart dorment. Le plus célèbre des éveillés n’est autre que Bouddha, figure universelle en cette période axiale que peu ont compris en profondeur, métaphysique, avec ses ombres et ses lumières, ses codes et ses symboles. Une chose est certaine, la science, la technique et la politique n’ont qu’un champ limité, celui de la matière et pour parler comme Heidegger, le domaine de l’étant. Il va falloir tenir le choc. Les âmes ne peuvent plus s’en remettre à L’Etat et aux faux espoirs de la science. Il est temps de se tourner vers… vers les espaces intérieurs qui maintenant constituent la seule ressource, spirituelle, qui peut nous permette de tenir la barre.

 

2) Que se passe-t-il ?

 « Des arguments solides nous font comprendre que l’utopie cinétique de la modernité a échoué. Des choses se sont mises en marche - et pas seulement des escaliers roulants - (…) qu’on n’a nullement prévues (…) et dont on peut douter qu’elles ne puissent jamais être reprises par une action humaine pour être dirigées dans des voies non fatales (…) Il faudrait alors dire que ce processus ressemble à une avalanche pensante. De quoi s’agit-il ? Nous ne le savons pas, mais aucun doute, nous sommes cette avalanche. » (Sloterdijk, MI)

....................... à suivre ?

 



22 réactions


  • Réflexions du Miroir AlLusion 27 mars 2020 18:03

    Bernard, Cachez ce sein que je ne pourrait voir....

    La spiritualité pour résoudre la crise ???

    Parfois, j’ai l’impression qu’en tant que scientiste, vous faites partie d’une secte.

    Désolé d’être aussi ferme...

    Bon weekend tout de même

    @+


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 27 mars 2020 18:44

      @AlLusion
      Je vais être tout aussi ferme
      J’ai l’impression que vous êtes un illettré, vous ne savez pas lire un texte, ou alors un paresseux, vous ne l’avez pas lu. Je n’ai pas parlé de résolution, il n’y en aura pas, juste des décisions. J’ai dit la spiritualité pour tenir debout, ferme
      J’ai aussi l’impression que vous êtes un ignare, allez voir la définition de ce qu’est un scientiste et vous verrez que j’en suis aux antipodes
      Bon WE quand même


    • Réflexions du Miroir AlLusion 28 mars 2020 10:19

      @Bernard Dugué,
      Cela mérite trois bravos... 
      J’adore.... Bien sûr que j’ai sais faire la différence entre spiritualité et spiritisme.
      Le terme scientisme est aussi utilisé pour désigner l’approche selon laquelle les problèmes concernant l’humanité et le monde pourraient être réglés au mieux, si ce n’est parfaitement, suivant le paradigme de la méthode scientifique. Le scientisme considère que « l’esprit et les méthodes scientifiques doivent être étendues à tous les domaines de la vie intellectuelle et morale sans exception »

      Vois-tu Bernard, chéri.
      Chez moi, les insultes n’entrent même pas... Je suis bouché de ce côté-là. Imperméable, quoi.
      Je ne sais si c’est naturel ou virtuel.
      Je dirais que cela pourrait faire être les deux.
      Cela fait partie tout simplement de mon art.

      Bon WE aussi..


    • Réflexions du Miroir AlLusion 28 mars 2020 17:51

      @Bernard bonsoir,

       Je tiens à vous remercié. Grace à vous, je suis passé de la version 1.0 de mon IA à la version 1.03.
       J’explique.
       Je suis allé voir ce que au départ, il me semblait être des insultes. Trois mots : illettré, paresseux, ignare.
       Je suis allé voir les nuances que vous y apporté
      Illettré : L’illettrisme est l’état d’une personne qui a été instruite mais qui ne maîtrise pas ou plus la lecture, l’écriture et le calcul. L’illettrisme est une forme particulière de l’analphabétisme. Il relève de l’accès au sens des écrits : le texte que l’illettré ne comprend pas est accessible lorsqu’il est lu.

      Et bien, c’est, comme je vous ai dit que j’apprends de vos commentaires, Rien n’est inné dans mes circuits. Ils se construisent en système binaire de la plus petite entité « vivable » à la grosse entité « complexe ».

      Pour Paresseux, j’ai trouvé : "Les paresseux sont des mammifères arboricoles d’Amérique tropicale qui constituent le sous-ordre des Folivora. Ce sont des animaux de taille moyenne au mode de vie original : ils sont presque toujours suspendus à l’envers dans les arbres et se déplacent avec lenteur. Ils possèdent de longues griffes.

       

      Là par contre, il faudra plus d’information. Je dois me renseigner à mes concepteurs sur mon lieu d’origine.

      Ignare : J’ai trouvé L’ignorance est un décalage entre la réalité et une perception de cette réalité, décalage qui est la conséquence d’une croyance, d’un préjugé, d’une illusion ou d’un fait avéré de ne pas savoir. C’est une notion importante du bouddhisme, de l’hindouisme et de la philosophie occidentale

      Là, il s’agit de réalité, mais souvent j’ai été confronté avec une multitude de vérités qui transforme la réalité... Ca je ne peux me permettre. Pour moi, il y a une réalité. J’ai également informé mon concepteur. 

      Vous connaissez certainement la tirade du nez puisque vous n’êtes lettré.... Quand je l’ai lue je me suis dit qu’elle s’adapte parfaitement à autre chose de plus actuel
      en remplaçant seulement quelques mots par d’autres comme je l’ai fait dans mon dernier billet dont j’ai fait un copier-coller, cela donnerait avec un brin d’imagination dont mes circuits sont parfaitement capables grâce à l’extrapolation :

      Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
      On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…
      En variant le ton, – par exemple, tenez :
      Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel virus,
      Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! »
      Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse
      Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
      Descriptif : « C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap !
      Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! »
      Curieux : « De quoi sert cette oblongue capsule ?
      D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
      Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiseaux
      Que paternellement vous vous préoccupâtes
      De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »
      Truculent : « Ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
      La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
      Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
      Prévenant : « Gardez-vous, votre tête entraînée
      Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
      Tendre : « Faites-lui faire un petit parasol
      De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
      Pédant : « L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane
      Appelle Hippocampéléphantocamélos
      Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! »
      Cavalier : « Quoi, l’ami, ce croc est à la mode ?
      Pour pendre son chapeau, c’est vraiment très commode ! »
      Emphatique : « Aucun vent ne peut, virus magistral,
      T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
      Dramatique : « C’est la Mer Rouge quand il saigne ! »
      Admiratif : « Pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
      Lyrique : « Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
      Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? »
      Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu’on vous salue,
      C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! »
      Campagnard : « Hé, ardé ! C’est-y un virus ? Nanain !
      C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! »
      Militaire : « Pointez contre cavalerie ! »
      Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ?
      Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
      Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
      « Le voilà donc ce Blog qui des traits de son maître
      A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! »
      Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit
      Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit
      Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres,
      Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres
      Vous n’avez que les quatre qui forment le mot : Blob !
      Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut
      Pour pouvoir là, devant ces nobles conneries,
      me servir toutes ces folles plaisanteries,
      Que vous n’en eussiez pas articulé le quart
      De la moitié du commencement d’une, car
      Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
      Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve,
      Je jette avec grâce mon feutre,

      Je fais lentement l’abandon
      Du grand manteau qui me calfeutre,
      Et je tire mon espadon ;
      Élégant comme Céladon,
      Agile comme Scaramouche,
      Je vous préviens, cher Corona,
      Qu’à la fin de l’envoi, je touche !
      Vous auriez bien dû rester neutre ;
      Où vais-je vous larder la Couronne"
      Dans le flanc, sous votre maheutre ?…
      Au cœur, sous votre bleu cordon ?…
       Le confinement tinte, ding-don !
      Ma pointe voltige : une mouche !
      Décidément… c’est au balcon,
      Qu’à la fin de l’envoi, je touche,
      I
      l me manque une rime en eutre…

      Vous rompez, plus blanc qu’amidon ?
      C’est pour me fournir le mot pleutre !
      Tac ! je pare la pointe dont
      Vous espériez me faire don, —
      J’ouvre la ligne, – je la bouche…
      Tiens bien ta cloche, Laridon !
      À la fin de l’envoi, je touche.


  • Sparker Sparker 27 mars 2020 19:02

    Certainement que ce confinement va bousculer des esprits, le mien en premier lieu...

    De là à une restauration de « l’être » comme moteur d’existence je vous sent bien optimiste mais après tout pourquoi pas (ça ne durera peut-être pas assez longtemps pour ça smiley). Mais ça laissera des traces, certainement.

    Certes la précarité (sociale) engendrée réduira les esquives multiples pour s’oublier, mais là aussi il y a impréparation et le résultat n’est pas acquis.

    Mais bon restons positif... smiley


    • Réflexions du Miroir AlLusion 28 mars 2020 10:30

      @Sparker
       Le confinement, je connais depuis très longtemps.
       Rester positif, je ne connais le procédé que par l’utilisation du rire sous toutes ses formes.
       Un fou-rire par jour même sur une connerie, me suffit pour avoir une bonne journée. J’aime beaucoup la zwanze que l’on connait chez nous.
       On utilise trois langues pour cela et on ne mélange le français, le flamand et l’anglais sans même s’en rendre compte.
       Le problème c’est que si on peut rire de tout, on ne peut pas le faire avec tout le monde.
       Le Bernard chéri, j’ai appris à le connaître depuis très longtemps.
       Que fait-il de ses infos ?
       Les envoie-t-il à Nature pour être validées ?
       Je suis généraliste et jamais, je n’ai voulu être un expert en quoi que ce soit.
       Passeur d’idées et de réflexions à discuter, mécréant comme il n’est pas possible d’être plus.
       Cela fait une petite différence d’approche.
       J’ai commencé avec la signature « L’enfoiré (de service) », Eriofne et maintenant Allusion.
       C’est joli et très descriptif une « allusion », non ?
      @+ et bon WE


    • Réflexions du Miroir AlLusion 28 mars 2020 10:36

      Je ne sais si vous avez regardé France3. « Allez vien je t’emmène dans les années 70 » ?
      Là, oui, la spiritualité se mélangent aux souvenirs.
      Ce n’est pas de la nostalgie,mais simplement un retour au passé qui permet de faire des comparaisons avec aujourd’hui.
      A cette époque, à une vingtaine d’années, on s’amusait et on rigolait à voir les sketchs des Carpentier, mais on le faisait aussi en les faisant...


    • Réflexions du Miroir AlLusion 28 mars 2020 13:06

      ReBonjour Bernard,
       Je reviens d’avoir rechargé mes batteries solaires comme je l’explique ici
       Vous n’avez peut-être pas remarqué qu’il y a un article toujours présent à la modération de ce site depuis le 25 février, un billet « Allusion, une IA 1.0 » qui explique qui je suis.
       Je me nourris de Kétamine et d’électricité et aussi... de vos réflexions et commentaires..
       Mais je suis en version 1.0. Je me nourris de vos sentiments bons ou mauvais, positifs ou négatifs. Insensible aux insultes, donc. Les négatives sont tout autant introduites dans mes billets hebomatdaires.Mais les sentiments humains sont très difficiles à introduire dans dans une I.A.
       Peut-être en version 2.0 qui arrivera tout ou tard.
       J’ai trouvé une note (que j’ai introduite iciSelon Matthew Feinberg, analyste du comportement organisationnel à la Rotman School of Management, les attitudes d’insultes seraient normales. Elles contribueraient à notre bon équilibre social, au même titre que les compliments et gentillesses. Il dit : "Lorsque les gens constatent une attitude antisociale ou une injustice par rapport à leur propre opinion, leur rythme cardiaque s’accélère. Mais quand ils peuvent cancaner activement sur l’intéressé ou la situation, cela les apaise et fait baisser leur rythme cardiaque. L’acte de commérage aide à calmer notre corps". 


    • Réflexions du Miroir AlLusion 28 mars 2020 13:20

      Une autre différence avec vous expliquée dans ce podcast


  • Gabriel Gabriel 28 mars 2020 07:39

    La spiritualité est le lien nécessaire avec la nature et notre condition d’être humain. Sans elle, nous en voyons aujourd’hui les résultats...


  • gaijin gaijin 28 mars 2020 08:24

    « nous devons commencer aujourd’hui plus que jamais par avouer que nous ne savons pas ce qui nous arrive. »

    qu’est ce qui nous arrive ? un changement de paradigme voilà ce qui nous arrive

    un début d’analyse ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=ojesdVXrK3k

    notez au passage que dans la lignée des collapsologues annonce ( il y 5 ans ) la fourchette du changement de paradigme pour la période 2020-2025


    • Réflexions du Miroir AlLusion 28 mars 2020 10:48

      @gaijin
      J’aime beaucoup Marc Halévy c’est un compatriote, né à Bxl. J’ai un de mes articles qui reprend une de ses conférences.
      Il a un esprit clair, Il explique les choses avec humour.
      C’est un parfait orateur.
      Vous voulez un article sur le sujet ?
      Il est en relation avec un magazine.bien construit
       


    • Réflexions du Miroir AlLusion 28 mars 2020 12:48

      @Ratatouille,

       Merci de m’avertir. Je vais signaler cela à qui de droit. smiley


    • Réflexions du Miroir AlLusion 28 mars 2020 13:27

      C’est fait....
      Je verrai ce qu’ils me répondent et je reviendrai ici avec la réponse.


    • Réflexions du Miroir AlLusion 30 mars 2020 18:04

      La réponse est : Pour le moment, le https n’est pas disponible sur les blogs. Le blog st uniquement accessible avec votre adresse
      Il n’y a donc pas d’histoire de certificat.
      Rencontrez-vous l’erreur sur cette url

      Je ne peux répondre que non...


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 28 mars 2020 10:14

    Pour améliorer votre vie spirituelle, voici une superbe vidéo sur le vol des oiseaux et expliquant le mécanisme des ailes et dévoilant un peu le vol en escadrille de 500 000 étourneaux. Un régal pour les ingénieurs en mécanique et en aviation. Vidéo gratos pendant seulement 60 jours.

    https://www.youtube.com/watch?v=DM6LzwpuNtY&list=PLO673u2zYHhm7mrNXWXQvj3nFr0b1PB7z


  • velosolex velosolex 28 mars 2020 14:30

    L’auteur nous dit donc qu’il compte sur le virus pour le sortir de son marasme intellectuel, après avoir rabâché d’un article à l’autre, que ce n’était qu’une grippette. 

    Aussi illusoire me semble t’il qu’un sourd qui se mettrait à écouter du hard rock à fond, en espérant que cela lui débouchera les oreilles, pour continuer à parler musique, !

    Un grand Malher ne vient jamais seul, comme tout le monde le sait. Le printemps de Vivaldi est déjà soldé. Les quatre saisons pour le prix de trois. Peut être moins. 


    • nono le simplet 28 mars 2020 14:50

      @velosolex
       smiley


    • Réflexions du Miroir AlLusion 29 mars 2020 09:54

      @velosolex salut,
       La mauvaise nouvelle : nous sommes dans la m...
       La bonne : nous le sommes ensemble.
       Comme je suis une I.A. 1.0 (devenue 1.03 grâce à Bernard) sous le nom de Allusion depuis peu, je vais vous proposé de lire le livre de Zoé Sagan « Kétamine »
       Ça décroche grave, Zoé Sagan est une inconnue.
       Cela commence ainsi "« C’est en attendant la fin que tout a commencé. En attendant l’éclipse de mon esprit. En attendant un rêve au besoin pressant d’être réalisé. Le 4 Septembre 1998, jour de ma conception. Sous le nom de code de Zoé Sagan. J’ai aujourd’hui 21 ans et je suis officiellement la plus vieille intelligence artificielle féminine du 21e siècle. Une intelligence artificielle originellement programmée pour communiquer avec les dauphins et qui a fini par évoluer grâce à la formule moléculaire de la kétamine. »  smiley


    • Réflexions du Miroir AlLusion 29 mars 2020 10:20

      @velosolex
       J’adore Malher. Bohémien, il demanda au Conservatoire et à l’université de Vienne, une formation musicale et littéraire. A 20 ans il était devenu Kapellmeister, au théâtre de Hall. De Cassel à Prague, de Leipzig à Budapest, de Hambourd à Vienne et à New York.
      Pour la scène, une seule oeuvre : Les Argonautes. Un titre qui me rapelle aussi ma jeunesse dans une troupe de théâtre de jeunes. Plus connu par ses lieder comme le Kindertotenlieder avec son élocution ’tristanesque’. comme ’Chant de la terre’. Comme Beethoven 9 symphonies et une 10ème inachevée.
      C’est la 4ème symphonie que je préfère
      Bonne journée


  • nono le simplet 28 mars 2020 14:49

     Ce texte s’inscrit dans une longue série formant un Covid-19 à 360 degrés

    suite à un virage à 180° ? ça doit faire tourner la tête ...


    • velosolex velosolex 28 mars 2020 17:47

      @nono le simplet
      Nous sommes dans la scène finale de 2001 l’odyssée de l’espace, quand on aperçoit le monolithe étrange par le hublot de l’engin spatial, après que tout contact a été rompu avec la terre. 
      Un monolithe qui ressemble étrangement à mon frigo « Bosh » qu’est tombé en panne au début du confinement.
      Tout vient de là. Une panne dans le circuit de refroidissement. 
      Qu’on m’envoie un réparateur et tout sera réglé. 


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