vendredi 6 octobre 2017 - par Luniterre

1917-2017 Octobre est là !! … Et si le bolchévisme était encore une idée neuve ?

 

 

 

 

Célébrer Octobre, ce n’est pas célébrer n’importe quelle révolution…

C’est célébrer la première alternative au capitalisme enfin réalisée et construite durablement, sur une période et une étendue suffisamment vaste, à l’échelle d’un continent, et largement influente au delà, pour avoir marqué profondément l’histoire de l’humanité.

La question est donc de savoir si l’on veut se contenter de célébrer les « 10 jours qui ébranlèrent le monde », comme un événement folklorique sur lequel on peut broder n’importe quelle légende de circonstance, au gré des obsessions politiciennes intéressées des uns ou des autres, ou bien si l’on considère que cette voie ouverte vers le socialisme, durant plusieurs décennies, est une première tentative humaine d’envergure et qu’il y a des leçons positives à en tirer pour tenter et réussir une nouvelle…

La Révolution d’Octobre s’est réclamée du Marxisme, dans un premier temps, puis du Marxisme-Léninisme, par la suite, assez logiquement, compte tenu à la fois du rôle décisif de Lénine et de son œuvre dans cette période historique, et évidemment, de sa disparition prématurée.

Pourtant, dans cette commémoration, il ne s’agit pas de dépoussiérer les vieux livres, mais au contraire, de chercher à comprendre de quelle façon et dans quelles conditions concrètes les théories ont été mises à l’épreuve de la pratique.

C’est un regard critique sur l’histoire, simplement nécessaire pour déterminer quels sont nos critères d’évaluation.

Ce sont ces critères d’évaluation qui donneront le sens et la portée politique de notre célébration militante éventuelle.

Le fait que le marxisme et le marxisme-léninisme aient été l’idéologie officielle de la Russie Soviétique et de l’URSS sur toute sa durée est un fait qui ne peut pas être considéré de manière univoque, si l’on considère que le « marxisme-léninisme » est encore formellement l’idéologie officielle de la seconde puissance boursière et financière mondiale actuelle, la Chine…

C’est Marx lui-même, dans l’exposé de sa méthode, qui nous invite à considérer qu’on ne peut pas essentiellement juger d’une époque par ce qu’en disent les protagonistes eux-même…

« De même qu’on ne juge pas un individu sur l’idée qu’il se fait de lui, de même on ne peut juger une telle époque de bouleversement sur sa conscience de soi ; il faut, au contraire, expliquer cette conscience par les contradictions de la vie matérielle, par le conflit qui existe entre les forces productives sociales et les rapports de production. »

Karl Marx Préface à la Contribution à la critique de l’économie politique, 1859.

C'est donc là encore une occasion utile de rappeler ce qui est un élément essentiel de sa méthode dialectique, à savoir la prépondérance du rôle des infrastructures, de la base sociale et économique, sur celui des superstructures, des institutions politiques, des idéologies, surtout « officielles »…

D’un point de vue communiste marxiste-léniniste Il est clair que le sens d’Octobre ne change pas, que ce soit au 99e anniversaire, au 101e ou n’importe quand, du reste, mais le 100e, c’est bien une occasion incontournable de débats, de médiatisations diverses, dont il reste possible de faire, à l’occasion, une arme politique.

Et une telle arme politique n’a évidemment de sens que dans le contexte présent…

Tenter de porter, en quelque sorte, la parole d’Octobre parmi les masses prolétariennes c’est se confronter à la fois à l’image que le système a réussi à forger de cet événement historique et de ses conséquences, et à la réalité actuelle de la crise à laquelle les prolétaires sont eux-mêmes directement et quotidiennement confrontés.

L’image que le système renvoie de l’URSS, c’est aussi l’image qu’il renvoie de la Révolution d’Octobre, l’une étant inséparable de l’autre. Il est donc vain de vouloir célébrer dignement le centenaire d’Octobre sans rendre sa dignité à l’histoire de l’URSS.

Selon l’image qu’ont réussi à en populariser les médias occidentaux et la culture officielle du système capitaliste, l’URSS et l’ensemble du monde communiste sont vus comme une vaste prison qui se serait effondrée comme un château de carte.

C’est donc cette image d’un échec irrémédiable et irréversible de la première tentative de construction du socialisme prolétarien que la bourgeoisie a besoin de forger pour sa propre survie, car plus d’un quart de siècle après cet effondrement, elle n’a toujours pas résolu sa propre crise et se trouve confrontée à la nécessité d’en faire supporter les conséquences au prolétariat et à l’ensemble des couches populaires.

Et plus elle a besoin de durcir les conditions de vie de la majeure partie du corps social, et du prolétariat en premier lieu, et plus elle a besoin de cette image dégradée du socialisme, de l’URSS, et de la Révolution d’Octobre.

Or une telle image dégradée de la Russie Soviétique et de l’influence de l’URSS, ce n’est pas celle qu’en a conservé la mémoire populaire de ceux qui sont concernés en premier lieu, à savoir les Russes eux-même !

Selon l’Occident, l’effondrement de l’URSS devait être la « fin de l’histoire », la « libération des peuples de l’Est », le « développement économique par le capitalisme », etc…

Aujourd’hui, plus d’un quart de siècle après cette « libération », plus de 55% des Russes, même selon les instituts de sondage US, s’affirment nostalgiques de l’URSS, et Lénine et Staline y sont encore considérés parmi les chefs d’État russes les plus populaires, avec Poutine, alors que Gorbatchev et Eltsine sont carrément honnis, que cela « choque » l’Occident ou non !

Pourtant, le retour au pouvoir d’un parti communiste, même s’il en est d’influents, n’y semble pas imminent.

Gorbatchev, liquidateur de l’URSS en 1991, avait déjà depuis des années livré officiellement l’économie de son pays aux bandes maffieuses constituées par les gangs de racketteurs tout droit sortis des anciens goulags. C’était ce qu’il prétendait être la « perestroïka » (reconstruction) !! Parachevant cette ruine économique tragique et entraînant un appauvrissement généralisé de la population, sous l’ère Eltsine, ces gangs, les futurs « oligarques », se sont affrontés de manière sanglante pendant des années, jusqu’à ce que le clan Poutine, issu du KGB, prenne le dessus et impose son ordre, toujours en place, depuis 1999. Aujourd’hui, la Russie reste un état capitaliste « émergent », capable de défendre militairement son indépendance, mais d’une puissance financière à peu près équivalente à celle de l’Espagne, infiniment plus petite…

>>>Aujourd’hui la Russie Soviétique qui suscite la nostalgie n’est donc pas celle, dégénérée, de Gorbatchev, déjà ravagée depuis longtemps par le capitalisme, …mais bien celle qui est sortie de terre à l’issue de la Grande Révolution d’Octobre, il y a cent ans.

>>>Celle qui a émergé du néant, saignée à blanc par la 1re guerre mondiale, puis par la guerre « civile », guerre soutenue en fait par toutes les puissances impérialistes occidentales, dont la France.

>>>Celle qui, dès 1917, organisait le pouvoir des Soviets, assemblées ouvrières et paysannes sur la société, alors que chez nous « démocratie » rime encore avec ploutocratie, oligarchie et surtout duperie !

>>>Celle qui, en 20 ans, est devenue, à partir d’un pays totalement ruiné, une puissance économique industrielle capable de résister à l’Allemagne Nazie, puissance dominante en Europe, et de la vaincre !

>>>Celle qui, une nouvelle fois ruinée par cet effort immense, s’est relevée à nouveau en quelques années, sans déchoir de son rang de deuxième puissance mondiale

Mais à partir de 1956, avec les « réformes économiques » de Khrouchtchev, en fait déjà un rétablissement déguisé du capitalisme, s’ouvrira une ère de stagnation économique et de recul social, parachevée sous la « perestroïka » de Gorbatchev.

Néanmoins, de nombreux acquis sociaux de la première période y ont longtemps perduré, et suffisamment pour que l’on puisse comprendre à la fois la nostalgie actuelle et la méfiance à l’égard des divers « communistes », héritiers de l’ère Gorbatchev, bien qu’ils fassent mine de s’en défendre et n’hésitent pas à se référer formellement à Lénine et à Staline pour tenter de récupérer leur prestige de leaders historiques.

Ce n’est pas là, comme on l’a vu, un point de vue réellement marxiste-léniniste, qui ne consiste pas à se contenter de proclamations nostalgiques, mais cherche à analyser ce qui se passe en profondeur, dans les infrastructures, aussi bien de la société capitaliste, pour comprendre sa crise actuelle, que de celle du socialisme, pour comprendre les causes de sa disparition, alors que l’URSS avait rayonné quasiment sur un tiers de la planète, à son apogée.

C’est pourquoi, si l’on sent bien, aujourd’hui, avec la crise chronique du capital, même avec ses quelques courtes périodes de « rebonds », en faits autant de sursauts stériles, que l’évolution de cette « civilisation » mondialisée, littéralement « contre nature », ne peut plus être que régressive, l’effacement brutal et spectaculaire du « continent socialiste » peut apparaître, lui aussi, comme l’engloutissement d’une autre civilisation, ce qu’il fut, pour partie, en réalité.

 

 

 

Pourtant, si l’on veut comparer historiquement le destin des sociétés et des civilisations, il faut rappeler que la bourgeoisie, apparue en tant que classe avec le tournant de l’an mille, a encore mis plus de huit siècles avant de s’imposer radicalement comme classe politiquement dominante, en France, malgré sa domination économique déjà progressivement acquise au cours des siècles et définitivement réaffirmée avec les prémisses de la révolution industrielle.

Là peut s’arrêter cette comparaison, car chaque mutation profonde de société a ses propres caractéristiques, à nulle autre pareille.

Néanmoins, les convulsions révolutionnaires, de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe, montrent que ces processus de transformation ne sont pas linéaires, mais comportent des sauts brusques, des retours en arrière, des situations que l’on peut qualifier d’ »hybrides », etc…

De l’an mille à aujourd’hui, la bourgeoisie a constamment évolué, et tente de le faire encore, même si elle apparait comme en bout de course, dans ses possibilités de régler la crise…

Le prolétariat moderne, né avec la révolution industrielle, a déjà beaucoup changé, et change encore radicalement, sous l’effet de la « mondialisation », résultante de la domination impérialiste actuellement sans partage, autre qu’entre rapaces impérialistes eux-même, et sans résistance, autre que très locale ou très partielle.

Mais de même que la bourgeoisie tenait entre ses mains, depuis le cœur du moyen-âge, les clefs de l’avenir, c’est, aujourd’hui encore, et depuis son apparition en tant que classe industrielle, le prolétariat qui les détient, désormais.

Cela peut paraitre moins évident, aujourd’hui, en Occident, mais le prolétariat industriel mondial continue de croitre, et ici, l’extension du secteur tertiaire, combinée avec la paupérisation des classes moyennes et la marchandisation des services, crée, avec la crise, une nouvelle extension du prolétariat.

Au cours des trois derniers siècles, les plus grandes révolutions, bourgeoises comme prolétariennes, et presque simultanément dans certains cas, ont connu leurs lots d’épopées, de tragédies et d’errements, mais dans tous les cas, l’histoire est écrite par les vainqueurs.

Actuellement, c’est la bourgeoisie qui a nettement repris le dessus, à l’échelle mondiale, même si tout le monde comprend bien que cette « domination » repose sur les sables mouvants et boueux de sa propre crise.

Même dans ses tentatives vaines de raffermir sa base instable, la bourgeoisie n’en continue donc pas moins de proclamer haut et fort, et même d’autant plus fort, ses prétendues « valeurs éthiques », y comprit à grands renforts, précisément, de rappels « historiques », pourtant parfois nauséabonds, comme celui du colonialisme, puisant ses racines dans l’esclavagisme.

Et même si la bourgeoisie n’affirme pas plus vouloir rétablir l’esclavagisme que l’échafaud ou la guillotine, elle n’en continue pas moins à vouloir nous faire entonner ce couplet selon lequel un sang « impur » abreuve son sillon, qu’elle continue très concrètement et quasi quotidiennement d’irriguer, par ses opérations militaires aux quatre coins du monde.

Et lorsqu’elle prétend critiquer la « violence répressive » du bolchévisme elle omet de rappeler que sa propre survie ne tient qu’aux bains de sang et à la furia destructrice qu’elle impose régulièrement aux peuples du monde, et encore aujourd’hui, même si de façon plus « diffuse » que pendant les deux guerres mondiales.

Très récemment, dans la première phase de la campagne électorale française, on a vu ressurgir, derrière les costumes à 7000 euros pièce du « Très Honorable François Fillon », l’ombre de la « Françafrique », fer de lance néocolonialiste sanguinolent de notre « très démocratique » bourgeoisie française…

Rappelons en deux mots l’un des « exploits » les plus saillants de la dite « Françafrique », en 1994, en seulement 3 mois, le génocide rwandais a fait très « officiellement » 800 000 victimes, le plus souvent massacrées à la machette, jusque dans les églises… 800 000, et beaucoup plus, selon d’autres sources, peu suspectes de partialité :

https://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Genocide-au-Rwanda-un-million-de-morts-en-100-jours-2014-04-10-1134203

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nocide_des_Tutsis_au_Rwanda

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/05/24/1994-2017-collaboration-droite-gauche-un-heritage-sanglant-et-mortifere/

Même si cela reste regrettable et considérable, sur trente années, la répression politique en URSS « stalinienne » n’en a pas fait autant, selon les sources originales, telles qu’examinées à la loupe par les historiens chercheurs US, à l’ouverture des archives soviétiques…

Mais si les 800 000 morts du Rwanda ont à peine le droit à des procédures symboliques concernant leurs bourreaux directs, et pratiquement aucune, concernant les complices français des commanditaires du massacre, les malheureuses victimes de la répression en URSS se sont, elles, mystérieusement « multipliées », et de façon exponentielle, pour devenir 100 millions et plus, sous la plume des scribes médiatiques au service du capitalisme !

Et c’est, quotidiennement, cette armée de 100 millions de fantômes qui pilonne les consciences populaires, via les médias du système, à la moindre occasion où il est question de communisme ou d’URSS !!

Tandis que les amis de la « Françafrique » se taillent, eux, des costumes de luxe dans les dépouilles de leurs massacres.

Il ne s’agit justement pas, ici, d’ébaucher une sordide « échelle de valeur » entre les origines des victimes de l’histoire.

Les victimes du Génocide des Tutsis au Rwanda ont toutes autant droit à notre respect humain que les victimes des exécutions et massacres de la Grande Révolution Française, et tout autant que celles de la Révolution Soviétique.

Dans le cas du Rwanda, il s’agissait très « officiellement » d’une contre-révolution, mais quoi qu’il en soit, le but d’une révolution n’est jamais, fondamentalement, de massacrer ses ennemis. Il est d’abord et toujours de lutter contre une oppression, quelle qu’en soit la nature, et d’établir des rapports humains plus sociaux et plus justes.

Dans la Résistance, le but des Partisans n’était pas d’abord de tuer des allemands, mais de libérer le monde de la barbarie fasciste.

Rappelons encore, à cette occasion, que c’est à l’URSS et à ses Partisans, sur tout le continent eurasiatique, que l’on doit, et de loin, le plus gros effort et les plus grands sacrifices pour en finir avec le nazisme. Or cette capacité de résistance n’est pas le fruit du hasard, mais bien l’héritage le plus direct du Grand Octobre !

Elle repose sur l’édification de la Russie Socialiste Soviétique, à partir d’un pays-continent complètement ruiné par la guerre de 1914-18 et les armées blanches, ensuite, elles-même soutenues directement par toutes les puissances impérialistes de l’Occident, dont la France, au cours de la dite « Guerre Civile ».

C’est donc en à peine 20 ans qu’a surgi de ce champ de ruines la puissance socialiste soviétique avec la capacité de défaire le nazisme, première puissance capitaliste industrielle européenne.

Non seulement il est donc impossible de parler d’échec du socialisme et de la Révolution d’Octobre, mais c’est ce sursaut de la volonté créatrice de tout un peuple, et du prolétariat russe à son avant-garde, qui doit être mis en valeur et en évidence comme le fait essentiel de cette histoire et la conséquence historique la plus importante de la Révolution d’Octobre. Même si cela n’empêche pas un regard historique critique et analytique.

Il est également notable que le même élan de reconstruction s’est reproduit après guerre, maintenant l’URSS au rang de très grande puissance mondiale, seule capable de tenir tête à l’impérialisme US, qui commence alors à étendre son emprise sur le reste du monde.

Si cette résistance anti-impérialiste a finalement été vaincue, ce n’est en réalité que par le retournement des fondamentaux économiques du socialisme, essentiellement opéré sous l’ère Khrouchtchev, et parachevé sous l’ère Gorbatchev. Un lent déclin de 35 ans, pour arriver à saper jusqu’à sa base l’héritage des générations héroïques d’Octobre !

Sans doute, en notre début de XXIe siècle, même si nous n’avons pas nécessairement besoin d’un tel développement exponentiel des forces productives, tel que celui de ces premières générations, mais de plus de démocratie et d’un développement respectueux de l’environnement, il n’en reste pas moins qu’en tirant les leçons utiles du socialisme prolétarien, pour en reprendre les fondamentaux économiques, il y a là l’alternative potentielle à la déchéance économique et sociale dans laquelle s’enfonce notre société « mondialisée ».

Qui peut le plus, peut le moins, et si l’Union Soviétique a su ressurgir plusieurs fois du néant où les agresseurs impérialistes et fascistes ont tenté de la plonger, il n’est donc pas douteux que le socialisme prolétarien puisse être la seule alternative efficace et incontournable à l’incapacité du capitalisme à produire un développement économique et social équilibré et harmonieux.

Remettre en lumière les fondamentaux de l’économie socialiste, c’est comprendre les lois économiques fondamentales qui se sont dégagées de la confrontation entre la théorie marxiste et sa mise en pratique sur le terrain.

Cela ne peut partir, même et surtout d’un point de vue marxiste, que de l’analyse des infrastructures de l’URSS et de leur évolution au fil de l’histoire de leur développement et des conflits entre les différents groupes de dirigeants qui ont agit sur cette évolution.

Partir de l’analyse des infrastructures de l’URSS, c’est aussi chercher à comprendre la cohérence entre les principes et lois économiques considérés utiles par les économistes soviétiques et la réalité sur le terrain, selon les époques.

Dans les années 20 le débat a porté sur l’articulation entre secteur privé et secteur d’État.

L’une des questions essentielles était de savoir ce que devenait la loi de la valeur, principe de base de l’économie classique et marxiste, et où s’arrêtait, éventuellement, son influence.

Une question liée de près à celle-ci était le rôle du marché comme régulateur, ou non, de l’équilibre des prix entre offre et demande.

Et donc, également, le rôle de l’intervention, plus ou moins autoritaire, de l’État sur la régulation des prix.

Autrement dit, il y a donc deux questions importantes à considérer en premier,

__la loi de la valeur

__la loi du marché

Et qui en amènent trois autres :

__leur interaction

__leurs domaines respectifs

__le rôle du plan

Ce débat, en réalité, et contrairement à ce que prétend l’historiographie la plus courante en France, tant « à gauche » qu’à droite, n’a pas suivi forcément les clivages de factions supposées « gauches » et « droites ».

Aussi bien Boukharine que Preobrajensky ont affirmé que le domaine d’influence de la loi de la valeur ne concernait plus le secteur socialiste et cela est resté largement l’opinion dominante jusqu’au lendemain de la seconde guerre mondiale.

On peut donc dire que l’influence « gauchiste », sur cette question, a prévalu dans la gestion du secteur d’État en général, puis dans celle du secteur socialiste, quasiment jusqu’à la préparation du XIXe Congrès, en 1952, où le débat à seulement commencé à prendre un tour nouveau.

Trotsky, quant à lui, tout en étant allié, en réalité uniquement tactiquement, avec l’« opposition de gauche », a constamment défendu le rôle du marché comme régulateur, y compris pour le secteur d’État planifié. Incidemment, ce point de vue, clairement explicité par le trotskyste Michel Raptis, d’après les textes mêmes de son « maître-à-penser », c’est à dire de Trotsky lui-même, et qui consiste à considérer le marché comme régulateur, même dans l’économie capitaliste, c’est tout à fait le point de vue d’un économiste bourgeois, et non d’un marxiste… !

Trotsky, en ce sens, est le véritable précurseur du « réformisme » contre-révolutionnaire de Khrouchtchev. Dans ce cas, Loi de la valeur et Loi du marché interagissent exactement comme dans le régime capitaliste classique et la distinction entre secteur privé et secteur d’État tend à disparaître.

On a affaire, dans ce cas, et selon l’ouverture plus ou moins grande aux capitaux étrangers, à un vague « socialisme de marché » (type actuel>>>Chine) qui est en fait une forme de capitalisme plus ou moins « nationale » ou classique, voire comprador ("Zones économiques spéciales", en Chine).

Fort heureusement pour la survie de l’URSS, l’influence de Trotsky s’est considérablement réduite, dès le milieux des années 20, mais celle des économistes « de gauche » est restée prépondérante, même sous Boukharine.

A noter que, vers la fin des années 30, alors que l’URSS s’apprêtait à affronter l’Allemagne nazie, les trois, Boukharine, Preobrajensky, et Trotsky, se sont retrouvés sur les positions les plus droitistes de ce dernier, mais sans aucun succès, non plus, fort heureusement, non seulement pour l’URSS, mais aussi pour le reste du monde.

Néanmoins, à la veille de la seconde guerre mondiale, le débat n’était donc toujours pas tranché, et il faut considérer que la gestion de l’économie planifiée en a nécessairement souffert, malgré ses grands succès.

Il n’est pas douteux que des améliorations de gestion considérables auraient été possibles si la clarification avait pu avoir lieu au tournant des années 30.

Le XIXe Congrès de 1952 a donc enfin apporté un jour nouveau sur ces questions, et tranché, du reste, et même si à posteriori, la question de la relation entre secteur d’État socialiste et secteur privé.

Dans le secteur privé la relation Loi de la valeur/Loi du marché reste assez classique, mais l’État peut y intervenir pour contrôler les prix.

Dans la relation entre secteur socialiste et secteur privé, le contrôle du plan, en plus de celui des prix, peut et doit intervenir. L’action des deux lois économiques y persiste, tout en étant très réduite.

Dans le secteur socialiste, c’est la planification qui est la règle, et la Loi de la valeur peut et doit y être utilisée, de manière contrôlée, pour ajuster les prix en fonction de la valeur-travail, et donc pour arriver à un équilibre économique et budgétaire satisfaisant et conforme au plan.

L’influence de la Loi du marché, dans le secteur socialiste planifié, est, par contre, tout à fait exclue.

A l’époque du XIXe Congrès, le secteur privé a tout à fait disparu, mais les relations entre secteur d’État socialiste et secteur coopératif (kolkhozes), s’apparentent, du point de vue des principes économiques, aux relations entre secteur d’État et secteur privé.

Il y a donc persistance de l’interaction « valeur-travail/marché », dans ce domaine, même si largement contrôlé par l’État.

Et il y a encore également possibilité d’utiliser la loi de la valeur et la notion de valeur-travail, pour améliorer la gestion du secteur économique socialiste entièrement planifié, et où, par contre, l’influence de la loi du marché reste donc totalement exclue.

Néanmoins, dès 1953, prenant appui sur le retour partiel de la loi de la valeur, les révisionnistes khrouchtcheviens vont s’efforcer, et malheureusement avec succès, cette fois ci, de réintégrer la loi du marché à tous les niveaux.

C’est pourquoi il nous faut bien comprendre la ligne du XIXe Congrès, et l’utilisation marxiste enfin correcte qu’elle propose pour la Loi de la valeur et la valeur-travail, telle qu’abordée par Marx, pour la période de transition, dans la Critique du Programme de Gotha, cité par Staline, du reste, dans son ouvrage de préparation à ce Congrès.

Ces principes économiques sont également les principes fondamentaux rappelés par Lénine, en Septembre 1917, au Chapitre 5, consacré à ce sujet, dans son ouvrage L’État et la Révolution.

Loin d’être contradictoires avec les mesures proposées pour le capitalisme d’État en 1918, et mises en œuvre plus tard, avec la NEP, en 1921, il en sont le complément indispensable, pour l’interaction entre les deux secteurs, selon le schéma résumé ci-dessus.

Certainement difficile à mettre en œuvre dans les conditions concrètes de l’époque, l’utilisation de ces principes, autour de la valeur-travail, est aujourd’hui potentiellement grandement facilitée avec les méthodes modernes de gestion informatique, qui permettent, en outre, l’exercice d’une démocratie participative directe, également grandement facilitée.

Cela peut et doit être notre guide, dans l’élaboration d’un nouveau programme communiste, pour la phase de transition de notre époque, en lien avec les masses prolétariennes et populaires.

A partir des leçons d’Octobre, avancer l’ébauche d’un tel programme et la populariser comme thème du débat public, c’est l’un des travaux essentiels de recherche, d’analyse, et en fin de compte, d’agit-prop, que doivent faire les marxistes-léninistes du XXIe siècle, à l’occasion de ce centenaire, et que nous pouvons considérer comme un élément de la Révolution du Retour au Réel !

Si nous savons les comprendre dans leur dimension historique et dans leur actualité, c’est à dire, sans dogmatisme, nous pouvons faire en sorte que les idées du XIXe Congrès, dernier Congrès du Parti Bolchévique, soient un point de départ pour faire le bilan de l’expérience soviétique et en tirer enfin les leçons vraiment utiles pour notre époque. Considéré ainsi, d’un point de vue vraiment marxiste, le bolchévisme est, plus que jamais, une idée neuve !

 

Luniterre

 

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Sources de l’article :

 

TRIBUNE MARXISTE-LÉNINISTE :

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/10/01/1917-2017-octobre-est-la-et-si-le-bolchevisme-etait-encore-une-idee-neuve/

 

SOLYDAIRINFO :

https://solydairinfo.wordpress.com/2017/10/01/1917-2017-octobre-est-la-et-si-le-bolchevisme-etait-encore-une-idee-neuve/

 

FRONT des LAïCS :

https://frontdeslaics.wordpress.com/2017/10/03/1917-2017-octobre-est-la-et-si-le-bolchevisme-etait-encore-une-idee-neuve/

 

Nous ne sommes rien ? Soyons Tout !! :

https://nousnesommesriensoyonstout.wordpress.com/2017/07/09/2017-de-juillet-a-octobre-annee-du-centenaire/

 

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Sur le Centenaire d’Octobre, l’histoire de l’URSS, les bases de l'économie marxiste, une liste de liens vers des articles de fond :

 

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/08/18/doctobre-a-la-chute-de-lurss-problematique-du-rapport-de-force-et-de-la-superstructure/

 

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/08/14/un-siecle-apres-la-revolution-doctobre-1917-comprendre-lhistoire-de-lurss/

 

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/08/06/de-la-nature-de-classe-de-la-contre-revolution-khrouchtchevienne-nouveau-debat-avec-locf/

 

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/08/05/prix-du-petrole-effondrement-des-cours-et-effondrement-dune-theorie-pseudo-marxiste-leniniste/

 

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/07/15/de-juillet-a-octobre-ou-comment-la-petite-bourgeoisie-voit-les-revolutions/

 

https://tribunemlreypa.wordpress.com/marx-marxisme-critique-du-programme-de-gotha-glose-marginale-1-les-fondamentaux-economiques-de-la-transition-socialiste-proletarienne/

 

https://tribunemlreypa.wordpress.com/valeur-loi-de-la-valeur-plus-value-un-essai-de-breve-definition/

 

 

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Sur les origines maffieuses anciennes de la classe actuelle des « oligarques » russes, voir :

 

https://tribunemlreypa.files.wordpress.com/2017/10/lenfer-des-gangs-de-la-fin-de-lurss-a-la-russie-actuelle.pdf

 

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63 réactions


  • Yvance77 Yvance77 6 octobre 2017 10:22

    « Aujourd’hui, plus d’un quart de siècle après cette « libération », plus de 55% des Russes, même selon les instituts de sondage US, s’affirment nostalgiques de l’URSS, et Lénine et Staline y sont encore considérés parmi les chefs d’État russes les plus populaires, avec Poutine, alors que Gorbatchev et Eltsine sont carrément honnis, que cela « choque » l’Occident ou non ! ».


    Nostalgie de Staline pas vraiment... pour ce qui est d’une période plus contemporaine, effectivement la période de la « perestroika », représente surtout deux années très dures de pauvreté, de non emploi et de pillage par des oligarques. Poutine a se crédit, celui d’avoir su également redonner une fierté à ce valeureux peuple.

    Un dirigeant que l’on ne cite pas beaucoup et qui a été assez détesté est Brejnev.

    • Yvance77 Yvance77 6 octobre 2017 10:34

      **** Poutine a ce crédit (à quand la possibilité de corriger un commentaire ?)


    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 12:28

      @Yvance77
      Bonjour,

      L’article, malgré sa longueur, n’est qu’un survol rapide et synoptique de l’histoire de l’URSS, avec les fondamentaux économiques comme ligne de mire.

      La période Brejnev, à elle seule, et comme les autres, nécessiterait une étude particulière.

      Après quelques vagues espoirs de retour aux sources, suite au limogeage de Khrouchtchev, ce fut en fait une période typique de « stagnation » et reconnue sous ce nom, du reste, semble-t-il.

      Contre partie positive, une grande stabilité dans la situation sociale et économique, et même une relative embellie, du fait de la « rente pétrolière », alors à son apogée pour l’URSS.

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/08/05/prix-du-petrole-effondrement-des-cours-et-effondrement-dune-theorie-pseudo-marxiste-leniniste/

      Et donc, non, on ne peut pas parler de « détestation » de Brejnev, même si cela ne tient nullement au personnage, effectivement peu estimé pour lui-même, mais à la vie assez douce qu’on eu les Russes à cette époque. C’est un peu leurs « trente glorieuses », dans l’esprit, même si sur une durée plus courte...

      Certainement une des bases économiques de la nostalgie de l’URSS.

      L’effondrement de la rente pétrolière, orchestrée déjà par les USA (...et l’Arabie Saoudite), tout comme aujourd’hui, pour asphyxier les nations émergentes (Russie..., Venezuela, etc...) est l’une des causes majeures de l’effondrement de l’URSS.

      En même temps, elle souligne la dépendance et la dégénérescence continue de l’économie soviétique entamée avec l’ère Khrouchtchev.

      Mais surtout, la rente pétrolière permettait aussi de masquer la mainmise déjà prépondérante de la maffia sur l’économie du pays, en lien avec la partie la plus corrompue de la bureaucratie.

      Avec Gorbatchev et sa perestroïka, et dès 1985, le pouvoir maffieux, via le racket désormais sans le moindre frein, prend le contrôle de toute nouvelle initiative économique, création d’entreprise, etc...

      C’est le début de la guerre des gangs, qui aboutira, vers la fin des années 90, à la constitution de la classe actuelle des « oligarques », qui sont, pour l’essentiel, les rares survivants de cette guerre impitoyable.

      Elle se poursuit toujours, même si de manière plus « feutrée » et surtout, plus discrète.

      Toutefois, il est significatif de voir à quel point les médias occidentaux, et même les économistes et autres « sociologues » sont passés sur cet aspect essentiel des causes de la chute de l’URSS et de la déchéance qui s’en est suivie. Et cette « amnésie » ne peut être que volontaire, tant le phénomène était flagrant et incontournable !

      Sa persistance, même si atténuée, en partie grâce à Poutine, est certainement l’une des causes du maintien, et même de la hausse actuelle (+ de 56%), de la cote de popularité de Staline, considéré comme le vrai vainqueur d’Hitler, d’une part ,mais aussi comme ayant d’abord réprimé essentiellement ce type de comportement maffieux, bien plus que l’opposition « politique ».... (Dans les faits, dans une proportion de 80%/20%, semble-t-il...)

      Le fait est que le décalage d’image est total... !

      Luniterre









    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 12:37

      @Yvance77

      Complément d’info déjà mentionné à la suite de l’article :

      Sur les origines maffieuses anciennes de la classe actuelle des « oligarques » russes, voir :

      https://tribunemlreypa.files.wordpress.com/2017/10/lenfer-des-gangs-de-la-fin-de-lurss-a-la-russie-actuelle.pdf

       Un excellent résumé, repris directement d’un doc d’histoire pas du tout communiste ni même « nostalgique »... !

      Luniterre







  • pipiou 6 octobre 2017 11:05

    100 ans après il y croit encore ! Hébé.

    D’autres vous diront que la Monarchie est encore une idée neuve.


    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 13:15

      @pipiou

      En Espagne, elle tente de l’être...

      Et la « République Catalane » tente d’en être aussi une autre...

      L’histoire n’est jamais rectiligne...

      C’est pas la « Perspective Nevski », aurait dit Lénine...

      En fait, même dans cette immense avenue, il y a un coude significatif au niveau de суворовский проспект...

      Luniterre


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 octobre 2017 11:05

    Le capitalisme et le marxisme ne sont que le recto et verso du même billet de DOL LARD. Un excès de matérialisme.


  • Cateaufoncel 6 octobre 2017 11:28

    "de chercher à comprendre de quelle façon et dans quelles conditions concrètes les théories ont été mises à l’épreuve de la pratique.« 

    Ce qu’il n’y a pas lieu de chercher à comprendre, c’est comment la révolution prolétarienne se transforme en machine d’oppression, basée un appareil policier auquel tout le peuple est appelé à participer.

    C’est tout simple, dans le fond : dans les débuts, le nouveau régime, mal assuré, vit dans la peur obsessionnelle de la contre-révolution, de la réaction, du retour de la bourgeoisie, donc il faut mettre en place une surveillance globale qui permette de détecter les moindres symptômes d’un retour de l’ordre ancien abject et abhorré.

    Le choses se metent donc en place. Tout le monde surveille tout le monde, les flics surveillent les civils et les autres flics, les civils surveillent les civils, les voisins dénoncent leurs voisins, les femmes dénoncent leurs maris, et réciproquement, les enfants dénoncent leurs parents (v. Pavel Morozov).

    Par la suite, il ne se trouve jamais personne pour dire »Bon, ben maintenant, c’est bon, ça y’est, ça suffit, on s’arrête". Tout d’abord, parce qu’il ne se trouve personne pour savoir, si ça y’est, si c’est vraiment bon, si ça suffit. Les temps obscurs, la barbarie, l’horreur de l’exploitation de l’homme par l’homme, peuvent revenir à n’importe quel moment

    Mais même si ça y’était un jour, pendant les années, les flics auraient réuni, du fait de leur surveillance, des immeubles entiers de dossiers, de pièces à conviction, de films, de preuves en tous genres, sur tout ce que tout un chacun a fait de depuis sa naissance, et ça va d’un vol d’une gomme dans un supermarché à la partouze pédophile pour nomenklaturistes, avec mort d’enfant, que c’en est devenu hors de tout contrôle.

    La police est devenue tellement puissante que plus personne n’ose s’y attaquer, parce qu’’il n’agirait pas de tuer un responsable, mais de détruire des millions de pièces susceptibles d’être produites à charge contre des puissants du jour. Et voilà comment le système se met inexorablement en place et comment il se perpétue tout aussi inexorablement.

    Même la dialectique socialiste scientifique, elle ne peut rien là contre.


    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 12:54

      @Cateaufoncel

      Concernant les excès et débordements de la répression, et contrairement à ce que vous pourriez supposer, je suis assez d’accord avec vous, même si la vision « occidentale » du problème est largement surfaite (Je vous laisse à vos fantasmes...).

      Notez bien, cependant, que concernant le côté « intrusif » du système, on y revient exactement, avec Google et tutti quanti, par d’autres moyens, plus « soft » en apparence... Et personne ne va réellement contre...

      Luniterre


    • Cateaufoncel 6 octobre 2017 16:50

      @Luniterre

      La peur obsessionnelle du retour de la Réaction, Luniterre, souvenez-vous, la peur obsessionnelle du retour de la Réaction. Elles sont là les racines de le Tchéka, les racines des sales habitudes... Après, on le sait maintenant d’expérience, il faut des décennies pour le temps dilue, dissolve, « homéopathise », les principes actifs de la répression, plus ou moins aveugle.

      Les cent millions de morts, je connais... Le Livre noir, je l’ai, mais s’il ne m’appartient de pardonner à personnes, je pense que les ex-Urssistes ont bien de fait de pas organiser un Nuremberg du communisme. Mais enfin, tout ça, c’est du passé, et je crois pas ce que ce soit judicieux d’essayer de reprendre ça de zéro, parce qu’il n’y aucune raison objective, pour que cela évolue mieux que la fois précédente.

      Moi, je ne sais pas ce qu’il se passe au Venezuela et ça ne m’intéresse pas au point d’essayer d’approcher d’une source de la vérité, mais si un de ces quatre matins, ça tourne carrément à la dictature, ce n’est pas moi qui serai estomaqué.


  • Une « idée » qui a massacré plus de 100 millions d’êtres humains ? Non merci !
    Au fait, ces génocides étaient préconisés par Karl Marx dans ses bouquins, il y avait donc préméditation !


    • CN46400 CN46400 6 octobre 2017 13:37

      @France Républicaine et Souverainiste

      100 millions dans le monde, c’est rien à coté des 800 000 rwandais sur 5 millions d’habitants du Rwanda en 95...


    • Trelawney 6 octobre 2017 13:57

      @CN46400
      Votre cerveau est si limité que cela pour nous mettre en opposition deux événements qui n’ont rien à voir.

      Parce que par rapport aux 100 millions de morts de la grippe espagnole c’est rien non plus

    • Spartacus Lequidam Spartacus 6 octobre 2017 14:07

      @CN46400

      Tiens voici le whataboutiste qui nous fait un remake du déni...

      Un réflexe conditionné par des années de Marxisme.......

    • CN46400 CN46400 6 octobre 2017 14:12

      @France Républicaine et Souverainiste

      A partir du moment qu’on attribue des crimes au communisme, je ne vois pas pourquoi le capitalisme, un autre système économique, devrait être exonéré de ses propres turpitudes (Esclavagisme, génocides multiples etc...) et çà continue, par exemple pour les rohingas, sud Soudan ETC...etc


    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 14:15

      @CN46400

      Surtout en considérant, en fait, que ces « 100 millions » sont d’abord un mythe ad-hoc forgé par des faussaires au service du système (« Livre noir ») et que certaines « catastrophes » en partie réelles, ont d’abord leurs causes en occident, du fait de mesures de blocus cyniquement imposées à l’URSS, comme l’a démontré l’historien et économiste Nikolaï Starikov.

      Exemple :

      http://reseauinternational.net/qui-a-organise-la-famine-de-1932-1933-en-urss/

      Luniterre


    • Spartacus Lequidam Spartacus 6 octobre 2017 16:24

      @Luniterre


      Responsables mais pas coupables....Le concept du gauchiste.

      Un mythe....Sic.
      L’occident organisa un blocus contre l’URSS.....Ben voyons...
      C’est sur que tuer les paysans, c’est l’occident qui l’a décidé..Evidemment.

      Et y’a surement les mêmes explications aussi connes pour le Cambodge, la Chine et aujourd’hui le Venezuela ?

      Les Goulag, les Laogai ont été construit à l’insu de leur plein gré...Evidemment.

      Si on appliquait le communisme à la beauté, il faudrait tuer toutes les belles filles qui ont plus de chance dans la vie de réussir que les moches....
      Et les massacres seraient expliqués par la faute de l’absence de rouge à lèvre....

    • Cateaufoncel 6 octobre 2017 17:01

      @CN46400


      « ...c’est rien à coté des 800 000 rwandais sur 5 millions d’habitants du Rwanda en 95... »

      Dans ces pays-là, un génocide, ce n’est pas trop important

      François Maurice Adrien Marie Mitterrand, président de la République française, de 1981 à 1995


    • Cateaufoncel 6 octobre 2017 17:04

      @Cateaufoncel

      Pour la clarté de la présentation, la citation

      Dans ces pays-là, un génocide, ce n’est pas trop important

      ...devrait être en caractères gras. Ils son apparemment déjà partis en week-end


    • vesjem vesjem 6 octobre 2017 17:38

      @Spartacus
      l’histoire secrète mondiale est infiniment plus complexe que tes commentaires simplistes ;
      si tu veux t’instruire un peu sur la révolution russe, au lieu de « dégoiser » un message mille fois répandu par la propagande , achète-toi le livre de soljénitsine : « 2 siècles ensemble » tome 2 ,que tu trouveras difficilement et uniquement sur internet tant il est sulfureux et révélateur ; (auteur qu’on ne peut pas trop taxer d’affabulateur)
      alors enfin, tu pourras revenir faire des commentaires pertinents


    • Spartacus Lequidam Spartacus 6 octobre 2017 21:41

      @vesjem

      Le marxisme et son terrorisme sanglant, ses purges mortelles, ses camps de prisonniers de masse, le travail forcé jusqu’à l’épuisement, les déportations de familles, villes régions populations entières, les famines imposées par la planification, par l’homme, les exécutions extrajudiciaires, les procès frauduleux, les meurtres de masse et le génocide.

      Pendant 100 années sans discontinuer...
      Tout cela ne serait que « propagande » et n’aurait pas existé ?

      Combien en faut il pour admettre que le communisme est la pire idéologie criminogène et arrêter de chercher des excuses dans des livres pour se rassurer....

      La révolution Russe, point de départ d’un abattage massif d’humains d’une échelle inconnue auparavant...
      Une horreur absolue...

      Faire passer le communisme comme un joli romantisme.....

      Dire qu’il y en a qui se croient obliger de faire perdurer cette idéologique puante et essayent de la faire passer pour romantique...

      Ils créent en insufflant l’idéologie communiste le meurtre de leurs enfants demain....Ils seront tués pour leur bien....
      Au nom du progrès social.Dans des actes que l’on justifiera comme sociaux et solidaires dans une révolution ou une contre révolution....

    • vesjem vesjem 7 octobre 2017 10:32

      @Spartacus
      des millions de morts, il en eut partout et à toutes époques ; tiens, 1,5 millions dont 1million de civils en irak perpétré par nos « amis » impériaux us récemment ; libye, syrie, afghanistan, yemen, plus loin : vietnam, corée ; sans oublier les ingérences criminelles de masse ;
      là n’est pas le sujet de l’article ; je t’affirme juste que l’empire avait de bonnes raisons personnelles de s’ingérer en urss, comme partout ailleurs où il y a une rébellion contraire à ses intérêts, à mater ;
      lis donc le livre que je t’ai cité et fais-toi une idée beaucoup plus proche des réalités sur la révolution russe


  • Trelawney 6 octobre 2017 13:55

    si l’on considère que le « marxisme-léninisme » est encore formellement l’idéologie officielle de la seconde puissance boursière et financière mondiale actuelle, la Chine…


    Il faudrait que l’auteur fasse attention à ce qu’il écrit, car cette petite phrase discrédite tout le reste de sson texte

    Si Mao Zedong a mis en place un nouvel ordre économique et social inspiré de l’exemple soviétique et avec les même excès, les chinois on vite découvert ses limites et se sont fortement inspirés des travaux d’un économiste polonais ostrasisé par le gouvernement soviétique et qui ne doit son salut qu’à sa fuite vers l’occident : Oskar Lange.
    En effet ce dernier a conclue que si l’économie marxiste voulait perdurer, il fallait qu’elle se tourne vers une « économie socialiste de marché » et qu’elle pousse à la création d’une « classe moyenne » et par de là, l’élévation du niveau de vie. Mais c’était tourner le dos à la théorie de la « valeur travail marxiste ». La chine plus pragmatique a ainsi abandonnée sans complexe les fumeuses théories marxistes pour se tourner vers une économie de marché.
    Le plus grand révolutionnaire chinois : Deng Xiaoping avait une phrase appropriée pour résumer cela : « Qu’importe la couleur du chat, du moment qu’il attrape les souris ».

    Dès les années 70, la Chine a su faire côtoyer un secteur public toujours omniprésent avec un libéralisme économique et a ouvert progressivement son marché intérieur. La Russie a commencé à entrevoir cette possibilité avec Gorbatchev, mais c’était déjà trop tard. La détresse économique du pays était telle que l’URSS n’a jamais pu se relever

    Si la Chine est la seconde puissance financière et boursière du monde, elle ne le doit pas à Mao et encore moins à Marx et Lénine.


    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 14:47

      @Trelawney

      Apparemment, vous avez un gros problème de compréhension...

      Le fait de signifier la Chine comme puissance boursière et financière, c’est précisément pour montrer le décalage entre sa nature actuelle réelle, capitaliste et impérialiste, et ses proclamations idéologiques, qui continuent à se revendiquer du ML, même si sous une forme supposée « maoïste »...

      ************************************

      "Le Parti communiste chinois fait du marxisme léninisme, de la pensée de Mao Zedong, de la théorie de Deng Xiaoping et de la pensée importante de Triple Représentativité son guide pour l’action.

      Le marxisme léninisme met en lumière les lois du mouvement de l’histoire de la société humaine, ses principes fondamentaux sont justes et doués d’une puissante vitalité. Le communisme, en tant qu’idéal suprême poursuivi par les communistes chinois, ne peut se réaliser que sur la base d’une société socialiste très évoluée et hautement développée. Le développement et le perfectionnement du régime socialiste constituent un long processus historique. En persévérant dans l’application des principes fondamentaux du marxisme léninisme, tout en suivant la voie que le peuple chinois a choisie de son propre gré et qui est adaptée à la situation particulière de la Chine, la cause du socialisme chinois remportera finalement la victoire.

      Les communistes chinois, avec le camarade Mao Zedong comme principal représentant, ont créé la pensée de Mao Zedong en combinant les principes fondamentaux du marxisme léninisme avec la pratique concrète de la révolution chinoise. La pensée de Mao Zedong, c’est le marxisme léninisme appliqué et développé en Chine ; elle constitue un ensemble de principes théoriques et le bilan de l’expérience de la révolution et de l’édification en Chine, dont la pratique a prouvé la justesse ; elle est la quintessence de la sagesse collective du Parti communiste chinois. A la lumière de la pensée de Mao Zedong, notre Parti a dirigé le peuple multiethnique de la Chine dans la longue lutte révolutionnaire contre l’impérialisme, le féodalisme et le capitalisme bureaucratique, et l’a conduit à la victoire de la révolution de démocratie nouvelle et à la fondation de la République populaire de Chine, État de dictature démocratique populaire. Après la fondation de la République populaire, il l’a amené à accomplir avec succès la transformation socialiste, à réaliser le passage de la démocratie nouvelle au socialisme, à instituer le régime fondamental du socialisme et à développer l’économie, la politique et la culture socialistes."

      STATUTS DU PC CHINOIS

      http://mjp.univ-perp.fr/constit/cn2002pc.htm

      **********************
      CONSTITUTION (revue en 2004) :

      Article premier La République populaire de Chine est un État socialiste de dictature démocratique populaire, dirigé par la classe ouvrière et basé sur l’alliance des ouvriers et des paysans.

      Le régimee socialiste est le système fondamental de la République populaire de Chine et il est interdit à toute organisation ou ou à tout individu de lui porter atteinte.

      http://mjp.univ-perp.fr/constit/cn1982.htm

      **********************************************************
      Prenez donc le temps de vérifier, avant d’affirmer...

      Mais comme vous le remarquerez vous-même, il y a bien une duperie politique massive dans cette démarche... ! Mais ce n’est pas le sujet de cet article. Sur ce sujet, voir :

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/chine-capitalisme-ou-socialisme-aux-racines-du-maoisme/

      Bonne lecture,

      Luniterre


    • CN46400 CN46400 6 octobre 2017 14:51

      @Trelawney

      Oskar Lange ? par contre Deng, arrivé au pouvoir après la disparition de Mao et les aventures de la « bande des quatre » a lancé ses fameuses « réformes » en 79-80 pour « un demi siècle » a-t-il annoncé.

      Quand on regarde cela de plus près, on constate une parenté évidente avec la NEP de Lénine (1920). Il s’agit de capter l’avance scientifique et technologique de l’Occident en intéressant les capitalistes occidentaux au développement d’un pays qui dispose, au départ, d’une force de travail de près d’un milliard et demi de prolétaires. Ce gisement ne pouvait laisser indifférents des gens qui savent que leur addiction aux profits ne peut s’assouvir que par l’exploitation du travail. Le régime politique est dans la droite ligne de la NEP, capitalisme d’état défini par Lénine, l’état commande au capital. Les capitalisme sont libres,... a condition de ne pas sortir des clous !

      Quarante ans plus tard, force est de constater que la réussite est au rendez-vous. Technologies, niveau de vie, diplomatie, finance....etc, la Chine est là et bien là. On repense à Lénine en 21 expliquant la NEP : « nous avons assez de pouvoirs mais pas assez de savoirs, que nous n’obtiendrons pas par surprise, qu’il faut négocier avec la bourgeoisie »...

       Mais, maintenant, le taux de croissance baisse régulièrement, signe qu’il va falloir envisager la sortie de ce système. Période qui sera sans doute riche en péripéties politiques.


    • Trelawney 6 octobre 2017 18:22

      @Luniterre
      Le communisme, en tant qu’idéal suprême poursuivi par les communistes chinois, ne peut se réaliser que sur la base d’une société socialiste très évoluée et hautement développée.
      Trouver des similitudes dans le communiste façon soviétique (Marxisme léninisme pour vous) et la politique chinoise actuelle, c’est comparer la libéralisme britannique avec la politique sociale suédoise. Ca n’a rien à voir. La Suède comme la Grande Bretagne peuvent tous les deux dire qu’ils sont capitalistes, mais leur fonctionnement n’est absolument pas comparable.


      La Chine s’est émancipé du communisme pour n’y garder que ce qui l’intéressait à savoir « le blocage de tout processus démocratique ». Car l’URSS comme la Chine ne sont pas des républiques démocratiques.

      Marx n’a jamais eu l’idée d’une économie socialiste de marché et la Chine est aux antipodes du concept russe basé sur un plan stimulant le marché. Je pourrais même dire que c’est tout le contraire. Le principe du modèle chinois est de laisser au marché son rôle de base pour l’allocation des ressource tandis que l’état se garde les prérogatives de la régulation macro-économique. On est trés trés loin du concept voulu par Marx et mis en pratique par Lénine qui veut que toute la société gère en commun la production sociale.





    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 19:07

      @Trelawney

      Jusqu’à quel point ne comprenez vous vraiment pas ?

      Le « socialisme de marché », ou « à la chinoise », est évidemment aux antipodes du ML dont ils se réclament pourtant... !

      Vous en faites vous-même un constat correct et bien argumenté...

      Nous sommes donc 100% d’accord sur ce constat...

      Le ML, lui, prend sa source dans la Révolution Bolchévique, et la Chine s’en est donc tout à fait éloigné, et depuis très longtemps, même sous Mao, du reste,

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2015/09/01/de-la-structuration-maoiste-de-la-bulle-chinoise/


      https://tribunemlreypa.wordpress.com/chine-capitalisme-ou-socialisme-aux-racines-du-maoisme/

      Et même si ce n’est pas le sujet, en parlant du ML, il était donc juste d’apporter une précision concernant cette escroquerie politique, et je ne vois pas comment vous avez pu l’interpréter autrement, et notamment pas comme une revendication de continuité, alors que c’est précisément tout le contraire !!

      Luniterre


    • CN46400 CN46400 7 octobre 2017 08:04

      @Trelawney

      On est trés trés loin du concept voulu par Marx et mis en pratique par Lénine qui veut que toute la société gère en commun la production sociale.

      On vous remercie par avance de bien vouloir nous fournir les références de cette affirmation !


  • Ciriaco Ciriaco 6 octobre 2017 13:56

    Bien sûr vous voyez bien que la sémantique utilisée rend difficile l’acte de culture, alors que tant a été dit sur ces courants de pensée.


    Par temps de brume et de fumée, le plus important est peut-être de pouvoir dégager de ça des questions, sincèrement. D’ailleurs Karl Marx n’était jamais aussi intéressant que lorsqu’il se montrait plus interrogatif qu’affirmatif. Curieusement, c’est toujours d’une grande actualité. Je pense ici à son approche de la valeur, un aspect repris de façon contemporaine par des gens comme Anselm Jappe.

    Pour le reste et dans une moindre mesure, à signaler en parallèle le film « Le jeune Karl Marx », sorti en 2016, et toujours diffusé dans certaines petites salles de ciné.

    • CN46400 CN46400 6 octobre 2017 14:15

      @Ciriaco
      Le film dont vous parlez n’est pas sorti en 2016 mais dernièrement, septembre 2017.


  • Ciriaco Ciriaco 6 octobre 2017 13:59

    Bien sûr vous voyez bien que la sémantique utilisée rend difficile l’acte de culture, alors que tant a été dit sur ces courants de pensée.


    Par temps de brume et de fumée, le plus important est peut-être de pouvoir dégager de ça des questions, sincèrement. D’ailleurs Karl Marx n’était jamais aussi intéressant que lorsqu’il se montrait plus interrogatif qu’affirmatif. Curieusement, c’est toujours d’une grande actualité. Je pense ici à son approche de la valeur, un aspect repris de façon contemporaine par des gens comme Anselm Jappe.

    Pour le reste et dans une moindre mesure, à signaler en parallèle le film « Le jeune Karl Marx », sorti en 2016, et toujours diffusé dans certaines petites salles de ciné.

  • Spartacus Lequidam Spartacus 6 octobre 2017 14:05

    100 millions de morts plus tard...

    Une trentaine d’essai qui se prétendait tous différents de la précédente..Et qui ont tous terminé en massacre, génocides, totalitarisme, nomenklatura et monstruosité...

    Il y en a encore qui vouent au stylo assassin de Marx une crédibilité stupide et n’ont pas compris que le communisme est une idéologie criminogène qui n’a jamais rien produit d’autre que la misère et la destruction....

    Les intellectuels démago qui portent plus d’attention à l’illusion d’un monde fictif qu’a la réalité de celui dans le présent et le passé...

    Dramatique !

  • McGurk McGurk 6 octobre 2017 14:55

    @Luniterre

    * « C’est célébrer la première alternative au capitalisme enfin réalisée et construite durablement »

    Une alternative ? Depuis quand marcher au pas de loi dans une société pauvre et ultra militarisée est-elle une alternative au capitalisme ?

    * « Il est donc vain de vouloir célébrer dignement le centenaire d’Octobre sans rendre sa dignité à l’histoire de l’URSS. »

    « Dignité » ? Vous osez mettre « dignité » et URSS dans la même phrase ? Vous avez vraiment du culot !
    Donc ce système ayant engendré tous ces morts, pays envahis et sociétés prisonnières de ce trou à rats...a une dignité ?

    Vous êtes monstrueux ! :->

    * « construction du socialisme prolétarien que la bourgeoisie a besoin de forger pour sa propre survie »

    Oui, c’est forcément « un complot de ces salauds de bourgeois », hein ?
    Votre expression « socialisme prolétarien » ne signifie rien du tout et est parfaitement absurde...

    * "Et c’est, quotidiennement, cette armée de 100 millions de fantômes qui pilonne les consciences populaires, via les médias du système, à la moindre occasion où il est question de communisme ou d’URSS !!« 

    Vous racontez franchement de la merde. Donc vous, vous avez le droit de critiquer un système qui ne vous convient pas, mais l’autre partie n’a pas le droit de le faire ? Votre logique est parfaitement absurde.

    Bref, tout le reste de l’article est à l’image des conneries que vous pondez au cm².

    Le bolchevisme est une idée totalement dépassée, morte tout comme le système despotique de l’URSS sous fond de »socialisme« .

    * »soient un point de départ pour faire le bilan de l’expérience soviétique et en tirer enfin les leçons vraiment utiles pour notre époque. Considéré ainsi, d’un point de vue vraiment marxiste, le bolchévisme est, plus que jamais, une idée neuve !« 

    Si vous voulez vraiment en tirer des conclusions, débarrassez-vous de vos idéologies rétrogrades avec forcément »un gentil et un méchant« (dans votre cas »les bourgeois« et »les pauvres"). Le bilan du soviétisme, c’est la mort, la destruction , le despotisme et la pauvreté.

    Votre conclusion est tout à fait grotesque.


    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 15:40

      @McGurk

      Pour vous, une réponse courte et efficace, déjà donnée par un autre intervenant :

      ******************************

      sahb  6 octobre 14:53

      @bob14
      quand les moscovites reconnaissants et admiratifs honorent la mémoire de leur grand dirigeant Staline le jour de son anniversaire en déposant des fleurs pendant des heures :

      ************************************
      Mieux qu’un long discours...

      Luniterre


    • McGurk McGurk 6 octobre 2017 17:05

      @Luniterre

      Oui je m’y attendais, c’était soit le déni avec des pseudo-arguments soit le vide intégral, ce qui revient au même.

      On ne vit pas dans le monde de Peter Pan, ça se saurait...

      * "quand les moscovites reconnaissants et admiratifs honorent la mémoire de leur grand dirigeant Staline le jour de son anniversaire en déposant des fleurs pendant des heures"

      Leur grand dirigeant...vous voulez dire le grand mégalo paranoïaque meurtrier qui a semé la terreur et la destruction en Europe ainsi que dans le monde ?

      On devrait surtout cracher sur sa tombe.


    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 17:23

      @McGurk

      « Cracher sur sa tombe » ? Ce n’est donc pas ce qu’ils font....

      Entre « Cracher sur une tombe » et y déposer des fleurs, il y a un monde...

      Le votre est donc celui du crachat...

      Peut-être devriez vous chercher à comprendre, au lieu de répéter des lieux communs entendus sur nos médias « libres » (... de faire la propagande du système, pour laquelle ils sont « librement » payés !)

      Luniterre


    • McGurk McGurk 6 octobre 2017 17:49

      @Luniterre

      Oui c’est logique, ils n’ont jamais connu la démocratie. Le système actuel n’en est qu’un simulacre, soutenu par l’idéologie de « l’homme fort et providentiel » (je vous laisse deviner qui c’est). Tous les autres sont trop insignifiants ou intimidés, tabassés, emprisonnés pour « corruption ».

      Non, mon « monde » à propos des dictateurs pseudo-socialistes c’est celui du mépris. La corde autour du coup, c’est tout ce qu’ils auraient mérité. Il n’y a qu’un mot pour les définir : psychopathe charismatique.

      * "Peut-être devriez vous chercher à comprendre, au lieu de répéter des lieux communs entendus sur nos médias « libres » (... de faire la propagande du système, pour laquelle ils sont « librement » payés !)« 

      Soyons tout à fait clair : je ne soutient personne, je me fous totalement de la politique et des idéologies. Le soviétisme sous toutes ses formes me fait vomir, tout autant que le nazisme d’ailleurs.

      Vous opposez, comme tous ceux qui soutiennent ces idéologies indéfendables, le »pouvoir des médias pas beaux à la solde du pouvoir« . Soyez réaliste et redescendez de votre petit nuage, la vérité est un mélange complexe entre les différents points de vue.

      Quant aux »médias« ouvertement »pro« ou »contre« , leurs articles sont presque toujours un tissu de mensonges. Ici, vous décrivez »votre réalité" et non pas la réalité elle-même.


    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 18:48

      @McGurk
       
      Sur ce point essentiel, les médias, contrairement à ce que vous supposez, je suis plutôt de votre avis !

      Effectivement, ils ne sont jamais très ouvertement « pro » ou « anti »... Il font mine d’être « objectifs », mais, sauf rare exceptions, c’est de la poudre aux yeux et en présentant la réalité sous plusieurs jours, « complexes », mais tous plus ou moins faux, il y en a un qui ressort toujours comme « évident » pour le public, celui qu’on veut lui faire avaler... Et ça marche très bien...

      Ce qui s’appelle noyer le poisson...

      Effectivement, c’est beaucoup plus efficace que la propagande primitive des temps jadis...

      A vous lire,on voit à quel point...

      Ceci-dit, je suis bien conscient de la complexité bien réelle du monde actuel, comme de celle de l’histoire et cet article n’est, malgré sa longueur, qu’un aperçu résumé de l’histoire des débats des économistes soviétiques, en fonction de l’évolution des différentes périodes.

      En complément, il y a les liens vers des articles sur des sujets plus spécifiques, et sinon, il faudrait carrément développer une thèse complète sur le sujet. Pas juste un article, même long...

      Luniterre


    • McGurk McGurk 6 octobre 2017 19:04

      @Luniterre

      * « A vous lire,on voit à quel point... »

      Quel point quoi ? Je suis « manipulé » ?

      Ce n’est pas parce que je ne partage pas votre idéologie que je ne vois pas les pièges grossiers qu’on nous tend régulièrement.


    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 19:12

      @McGurk

      Vous échappez donc aux pièges qui sont grossiers...

      C’est un bon début.

      Je ne peux que vous encourager, donc, en ce qui concerne ceux qui le sont moins !

      Bonne soirée à vous,

      Luniterre


    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 20:13

      @sarcastelle


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Derniers_jours_d%27Adolf_Hitler#Sort_des_d.C3.A9pouilles_:_hypoth.C3.A8ses_et_controverses



      https://fr.sputniknews.com/blogs/201610071028088158-depouille-hitler-kgb/

      Ces deux sources, assez différentes, attestent que vous avez donc craché dans le vent...

      Une habitude, chez vous ?

      Luniterre

       


    • Luniterre Luniterre 7 octobre 2017 04:06

      @sarcastelle

      Cracher dans le vent...

      Une habitude, donc, chez vous...

      C’est la portée moyenne de vos propos, parfois plus drôles, donc, tout de même...

      Luniterre


    • Luniterre Luniterre 7 octobre 2017 08:04

      @sarcastelle
       
      Le « faux pas » n’est que dans votre tête...

      Les dingues qui jouent avec ce genre de truc, genre « tombe d’Hitler », etc... sont légions...

      Si vous avez du temps à perdre avec ça, c’est votre problème...

      Luniterre


  • L'enfoiré L’enfoiré 6 octobre 2017 16:23

    Bon, j’ai essayé de lire jusqu’au bout ce long exposé.
    Je n’y suis pas parvenu et j’ai sauté à la conclusion qui disait « Considéré ainsi, d’un point de vue vraiment marxiste, le bolchévisme est, plus que jamais, une idée neuve ! »

    Là, je me suis amusé à sourire.
    On ne revient jamais en arrière dans le temps. Les conjonctures sont différentes.
    Face aux totalitarismes que ce soit le stalinisme, le maoïsme et aux dictatures nées de la décolonisation ou l’islamiste d’aujourd’hui, il y a une certaine cécité.
    « Il ne faut pas désespérer Billancourt » disait Sartre.en remarquant que les dissidences du monde soviétisé s’est affronté à l’émancipation des peuples du tiers-monde
    Internet et les médias ont permis de se rendre compte que ces idéologies ont apporté une mauvaise résultante.
    Aujourd’hui, c’est la philosophie du numérique qui va hanter notre futur dans le monde et bouleverser complètement nos habitudes de vie.
    Peut-être d’autres abominations s’y cachent derrière un autre « isme » le numérisme.
    Ce sera à nous de suivre l’évolution qui ne peut aller que vers l’avant sans nostalgie.
    On attend que disparaisse la vieille génération qui est encore fastoche ou pas assez geek.
    Une question de temps... .
     


    • Luniterre Luniterre 6 octobre 2017 17:10

      @L’enfoiré

      Si vous n’avez pas lu, à l’évidence, vous ne pouvez pas comprendre la conclusion non plus...

      Les conclusions du 19ème Congrès, qui tiraient les leçons des première décennies de socialisme, n’ont pu être mises en œuvre, car combattues aussitôt par le nouveau pouvoir opportuniste de Khrouchtchev.

      Sans dogmatisme, cela signifie néanmoins précisément s’inspirer de cette démarche d’analyse économique en fonction des possibilités nouvelles offertes par la gestion informatique, les médias interactifs, etc...

      Manifestement, l’internet n’empêche pas les Russes de considérer autrement leur propre histoire et de faire la part des choses, celle qu’il ne faut plus refaire, et les principes utiles qui ont permis le développement économique, même si imparfait, de ces première décennies.

      Le capitalisme évolue dans ses formes, dans leurs manifestations, mais la crise montre qu’il n’évolue plus quant à ses fondamentaux.

      La courte expérience de l’URSS, et en fait, seulement ses quatre première décennies, c’est ce dont nous disposons pour étudier et comprendre les fondamentaux du socialisme.

      La bourgeoisie, elle, a pratiquement mille ans d’existence et d’expérience, dont plus de deux siècles au pouvoir...

      Il est donc pour le moins prématuré, et même stupide, d’abandonner le combat...

      Dans les générations anciennes, certaines, nées en République, ce sont éteintes sous la Monarchie restaurée, avec le sentiment que la roue de l’Histoire tournait à l’envers...
       
      Et on les persuadait, que, de toutes façons, la République n’était qu’une histoire de coupeurs de têtes...

      Luniterre
       


    • McGurk McGurk 6 octobre 2017 17:22

      @Luniterre

      Les Russes de faire la part des choses ? C’est d’un grotesque...

      * « La courte expérience de l’URSS, et en fait, seulement ses quatre première décennies »

      Quarante ans d’horreurs.

      * « les fondamentaux du socialisme. »

      ’faut vraiment être drogué pour y voir un brin de social là-dedans...


    • Fanny 6 octobre 2017 22:25

      @McGurk


      « faut vraiment être drogué pour y voir un brin de social là-dedans... »

      Il vous a manqué quelques infos : entre 1917 et 1939, l’alphabétisation en URSS est passée de 40% à 89%. Régime horrible sous bien des aspects, il est inutile de le caricaturer. Son bilan en termes de répression suffit.

      Sans revenir au soviétisme, on a l’impression que la société occidentale développée tend à se diviser en deux : l’élite d’un côté avec ses serviteurs directs (les cadres des multinationales, les avocats d’affaires …) qui rappelle le PCUS, et le peuple de l’autre, qui tend à s’homogénéiser (les enseignants, les médecins, les bureaucrates de tout poil, les petits commerçants, les employés dans les services, ce qu’il reste des ouvriers)… Avec un autre trait commun : le développement des incivilités. Il ne venait pas à l’esprit d’un jeune soviétique des années 60 de venir en aide à une grand-mère en difficulté, par exemple en lui cédant sa place dans les transports ; nos jeunes avec écouteurs sur les oreilles sont tout aussi indifférents. C’est un signe, qui annonce peut-être autre chose. 


    • Luniterre Luniterre 7 octobre 2017 03:59

      @Fanny

      Vous parlez d’alphabétisation, mais il est évident, pour tous ceux qui veulent vraiment « s’informer », comme vous le dites si bien (trois quarts de siècle plus tard:il serait grand temps... !), que cette première période, malgré les contraintes drastiques imposées par l’Ouest (voir les études de Nikolaï Starikov), a vu le développement exponentiel des forces productives en URSS et les progrès sociaux ont suivi, même si la comparaison avec l’’occident reste ambiguë : 2O ans de développement, à partir d’un pays ruiné, d’un côté, en URSS, et plus d’un siècle de développement du capitalisme industriel et financier, de l’autre, à l’Ouest...

      Avec la guerre et la reconstruction, cela fait une trentaine d’années de résistance anticapitaliste et de construction du socialisme. Une quarantaine, au maximum, si l’on tient compte que les « réformes » réactionnaires de Khrouchtchev n’ont commencé à miner sérieusement l’URSS qu’à partir de la fin des années 50.

      Il ne s’agit donc nullement de « reproduire » un prétendu « modèle soviétique », mais de tirer les leçons utiles de son développement initial pour faire face, avec les moyens modernes, à la crise actuelle qui est sans solution dans le système capitaliste, et en appelle un autre, qui reste à inventer, mais peut bénéficier de l’expérience de nos ainé, fut elle parfois très dure, et justement pour éviter de renouveler les erreurs qui l’ont finalement affaiblie.

      Et sinon, je vous lis également sur ce point étrange :

      "Il ne venait pas à l’esprit d’un jeune soviétique des années 60 de venir en aide à une grand-mère en difficulté, par exemple en lui cédant sa place dans les transports ; nos jeunes avec écouteurs sur les oreilles sont tout aussi indifférents. C’est un signe, qui annonce peut-être autre chose.« 

      Il semblerait donc que vous ayez vécu vous-même en URSS... ?? Dans les années 60... ??

      En fait, si cela est ben le cas, selon vos souvenirs, ne faut-il pas plutôt y voir, précisément, le début d’influence de l’idéologie occidentale, importée, de fait, par les minauderies complaisantes de Khrouchtchev, lors de ses voyages »diplomatiques«  ?

      Sur la réalité de la vie en URSS, dans les décennies suivantes, ce témoignage :

      Catherine Joffroy : « J’ai voulu prendre, à 18 ans, la nationalité soviétique »https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/02/06/catherine-joffroy-jai-voulu-prendre-a-18-ans-la-nationalite-sovietique/

      Quoi qu’il en soit, du tréfonds de »l’enfer soviétique des sixties", les âmes mortes des mamies soviétiques vous remercient néanmoins encore de leur avoir cédé votre place dans le majestueux métro moscovite, entièrement d’ époque stalinienne, quant à lui...

      Luniterre

       

       


  • Claude Courty Claudec 6 octobre 2017 18:12

    Une révolution chasse l’autre et à peine terminée surgit la même pyramide sociale, avec à son sommet un pouvoir dominant ceux qui s’y soumettent bon gré mal gré ... jusqu’à la prochaine.


    Ce qui n’empêche pas que depuis deux siècles le contexte ait évolué, même si les nostalgiques d’un marxisme archaïque n’en perçoivent rien. L’humanité a ajouté aux maux inéluctablement liés à sa condition, ceux résultant de la démesure de sa population et de son enrichissement.

    Tant que l’homme n’aura pas compris ça, il ne pourra qu’aggraver son cas, sans compter que chaque jour nous rapproche du moment où il sera trop tard pour le faire.

    Voir à ce sujet « Précis de pyramidologie sociale ». Version papier & ebook (avec option gratos pour les nécessiteux, et éviter à l’auteur de faire fortune)

    https://www.amazon.fr/dp/1549526200/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1503304992&sr=1-1&keywords=Pr%C3%A9cis+de+pyramidologie+sociale


  • Hugo 6 octobre 2017 21:33

    Le compte à rebours a commencé

    Attention un attentat va survenir ces jours ci avec une photo de l’arabe et le scénario qui va avec

    Les agents du Mossad Soral et Dieudonné ont une forte actualité ce mois d’octobre

    La surprise est qu’un attentat ou un fait divers va survenir dans une de ces villes ou ailleurs

    les faux ou vrais attentats et faits divers bidons sont corrélés avec les agents du Mossad Soral et Dieudonné

    Regardez « Dieudonné annonce une surprise pour Metz/Grenoble/Marseille » sur YouTube https://youtu.be/0vNgw-qkjkM

    ▼ DIEUDONNÉ EN TOURNÉE ▼

    METZ - Samedi 7 Octobre 2017 S TRASBOURG -n Samedi 14 Octobre 2017 LYON - Vendredi 27 Octobre 2017 GRENOBLE - Samedi 28 Octobre 2017 RENNES - Vendredi 10 Novembre 2017 MARSEILLE - Dimanche 19 Novembre 2017 TOULOUSE - Dimanche 26 Novembre 2017

    Regardez « Alain Soral : »Pou r les sionistes, le Kurdistan est une alternative à Daech«  » sur YouTube https://youtu.be/TFPxjughrpI

    Good morning Twitter ! - Egalite et Réconciliation https://www.egaliteetreconciliation.fr/Good-morning-Twitterhttps://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-jour-en-France-vendredi-6-octobre-2017-47940.Un jour en France : vendredi 6 octobre 2017 - Egalite et Réconciliation https://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-jour-en-France-vendredi-6-octobre-2017-47940.html


  • Lugsama Lugsama 6 octobre 2017 22:34

    La fameuse URSS, cette dictature sanglante ou l’on préférait vendre la nourriture plutôt que nourrir le peuple qui mourrait de faim par millions.. que cette ideologie reste dans les poubelles de l’histoire, a sa place.


    • CN46400 CN46400 7 octobre 2017 08:10

      @Lugsama

      Renseignez-vous, du temps de l’URSS celle-ci importait du blé, notamment français. Maintenant, c’est le blé russe qui concurrence le blé français sur le marché mondial...


    • CN46400 CN46400 7 octobre 2017 09:36

      @CN46400
      à l’attention de Lugsama :

      Le blé russe concurrence aussi le blé US notamment au Vénézuéla...


    • Spartacus Lequidam Spartacus 7 octobre 2017 09:55

      @CN46400


      L’URSS ne produit rien comparativement à son potentiel, son PIB est comparable à celui de l’Espagne avec 3 fois moins d’habitants et sans ressource pétrolière...

      Quand au blé Russe il est subventionné, et l’approvisionnement du Venezuela est corrélée non pas à la concurrence, mais à des options sur la reprise de la société pétrolière du Vénézuéla par les entreprises que c’est approprié par la riche nomenklatura issue des services secrets Lokoil, et Gazprom dans la prochaine faillite qui s’annonce....



  • Luniterre Luniterre 7 octobre 2017 10:35

    @Lugsama,CN46400,Spartacus

    Le point sur cette affaire de blé russe...

    L’URSS de Staline exportait effectivement du blé pour financer son industrialisation, quand elle pouvait le faire.

    Mais elle l’a fait aussi sous la contrainte de l’Ouest, qui a refusé, pendant sa propre crise, le paiement en or, qui aurait pu accentuer le déséquilibre en faveur de l’URSS.

    Cela a effectivement aggravé les conséquences des catastrophes climatiques en URSS, qui n’avait donc plus assez de réserves, dans ce cas.

    C’est ce qu’explique l’historien et économiste Nikolaï Starikov, de façon résumée, dans cet article traduit en Français :

    http://reseauinternational.net/qui-a-organise-la-famine-de-1932-1933-en-urss/

    *****************************
    Sinon, pour le reste, l’importation systématique de blé en URSS n’a commencé qu’avec Khrouchtchev, et comme conséquence de ses « réformes » contre-révolutionnaires, et notamment le démantèlement des Stations Machines-Tracteurs.

    Luniterre


  • Robert Bibeau Robert Bibeau 7 octobre 2017 16:29

    @ tous  


    1) Dialogue de sourds où chacun radote ce qu’il a retenu de sa secte d’appartenance historique.

    2) Quel est l’intérêt de y a-t-il à remâcher 100 après les faits les mêmes rengaines - les uns jurant ceci et les autres dénonçant cela et après 100 ans on recommencera pour le bicentenaire.

    3) S’il est une chose qui devrait être faite en cette anniversaire - centenaire - c’est de réexaminer les fondements - les fondamentaux - de cette RÉVOLUTION SOCIALE. Pas le détail des événements - mais les fondements. Les classes sociales en présence - l’État de l’économie et du mode de production en Russie tsariste. Les grandes décisions importantes du point de vue économico-politique du pouvoir bolchevique. et quelques autres points tout aussi important comme le commerce de l’URSS, le développement industriel et agricole - la propriété - la finance en URSS bolchévique. 

    4) De cette étude on pourra dire si ce fut une RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE POUR L’ÉDIFICATION DU MODE DE PRODUCTION COMMUNISTE ou une Révolution paysanne et bourgeoise pour l’Édification du mode de production socialiste ???  Mais qu’est-ce que le mode de production socialiste sinon le mode de production capitaliste d’État ?

    5) En passant - un petit exercice sur lequel tous les ML trébuches - QUI POURRA UN JOUR NOUS EXPLIQUÉ COMMENT UN MODE DE PRODUCTION SOCIALISTE -  menant soi-disant au mode de production COMMUNISTE trouve le moyen de se perdre en chemin et nous donner 50 fois sur cinquante une société bourgeoise-capitaliste ???  A tout coup sans aucune exception même pas en Corée du Nord ???



    • Luniterre Luniterre 7 octobre 2017 17:44

      @Robert Bibeau

      ...”1) Dialogue de sourds où chacun radote ce qu’il a retenu de sa secte d’appartenance historique.

      "Socialisme=capitalisme d’Etat"

      C’est la rengaine de tous les gauchistes depuis 100 ans, et c’est la votre aujourd’hui, comme hier, et depuis quelques temps, c’est à dire depuis que vous avez renié vous-même vos prétendues convictions ML de jadis...

      Ce qui est bien votre droit, mais entonner cette rengaine gauchiste archi-usée ne vous qualifie pas forcément pour donner des leçons de « dialogue »...

      ...”2) Quel est l’intérêt de y a-t-il à remâcher 100 après les faits les mêmes rengaines - les uns jurant ceci et les autres dénonçant cela et après 100 ans on recommencera pour le bicentenaire.

      Cet article ne vise pas à « remâcher » les faits, mais à résumer l’histoire de l’évolution des concepts des économistes soviétiques au fil du développement de l’URSS...

      Un résumé n’est pas une thèse exhaustive, cependant, et par définition

      ...”3) S’il est une chose qui devrait être faite en cette anniversaire - centenaire - c’est de réexaminer les fondements - les fondamentaux
      - de cette RÉVOLUTION SOCIALE. Pas le détail des événements - mais les fondements. Les classes sociales en présence - l’État de l’économie et du mode de production en Russie tsariste.

      Le sujet de fond est l’histoire économique de l’URSS, et non celle du tsarisme. Si vous avez un bon article sur cet autre sujet, l’économie de l’époque tsariste finissante, proposez le...

      ...”Les grandes décisions importantes du point de vue économico-politique du pouvoir bolchevique.

      Vous n’avez donc pas vraiment lu l’article, ou pas du tout compris, puisque cette question, l’évolution des fondamentaux de l’économie politique bolchévique, c’est le sujet qui mène à la conclusion... !

      ...”et quelques autres points tout aussi important comme le commerce de l’URSS, le développement industriel et agricole - la propriété - la finance en URSS bolchévique.

      Encore une fois, c’est un résumé, portant sur la signification globale du socialisme en URSS dans le contexte d’hostilité mondiale.

      Les sujets que vous évoquez sont abordés dans les articles plus spécialisés en liens, à la suite du texte et des sources, et vous les connaissez déjà et d’autant mieux que vous les avez republiés, pour la plupart, sur votre blog « 7duQuébec », où vous avez vous même déjà largement polémiqué avec moi, et donc je tends à penser que vous avez peu de mémoire où que vous aimez vous moquer des lecteurs...


      ...”4) De cette étude on pourra dire si ce fut une RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE POUR L’ÉDIFICATION DU MODE DE PRODUCTION COMMUNISTE ou une Révolution paysanne et bourgeoise pour l’Édification du mode de production socialiste ??? Mais qu’est-ce que le mode de production socialiste sinon le mode de production capitaliste d’État  ?

      Ici, votre rengaine habituelle, qui se passe de commentaires...

      ...”5) En passant - un petit exercice sur lequel tous les ML trébuches - QUI POURRA UN JOUR NOUS EXPLIQUÉ COMMENT UN MODE DE PRODUCTION SOCIALISTE - menant soi-disant au mode de production COMMUNISTE trouve le moyen de se perdre en chemin et nous donner 50 fois sur cinquante une société bourgeoise-capitaliste ??? A tout coup sans aucune exception même pas en Corée du Nord ???

      50 fois sur cinquante...

      Et sur 100... ??

      Le socialisme « trébuche » sous la pression de l’environnement capitaliste hostile, d’une part, et sous celle des divisions attisées par le même environnement, lorsqu’il s’étend sur un grand nombre de nations...

      Et accessoirement, ce travail de sape et de division est grandement facilité par quelques agitateurs gauchistes qui relayent les mêmes rengaines depuis un siècle, à l’unisson, bien souvent, avec les attaques de la bourgeoisie, comme on l’a vu dans les débats précédents, dont celui-ci :

      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/07/15/de-juillet-a-octobre-ou-comment-la-petite-bourgeoisie-voit-les-revolutions/

      (lien déjà cité à la suite de l’article)


      Bonne lecture, ou re-, dans votre cas, M. Bibeau !


      Luniterre



    • Luniterre Luniterre 9 octobre 2017 06:37

      @Robert Bibeau

       

      « A tout coup sans aucune exception même pas en Corée du Nord ??? »


      Quel peut bien être le sens de cette supposée « pique finale » ?


      Le constat est que la RPDC, avec très peu de moyens, et encore beaucoup moins que l’URSS autrefois, a néanmoins trouvé celui de résister à la pression impérialiste, montrant que c’est tout à fait possible, même pour une petite nation, si la volonté et la détermination politique sont là .


      La survie de la RPDC est la négation vivante de toutes vous théories « gauchistes » et pseudo « prolétariennes » !

      Et cela même en tentant d’y appliquer votre rengaine archi-éculée :
      « Socialisme=capitalisme d’État »...


      La nature de classe réelle de ce régime est pour le moins difficile à caractériser autrement que de manière purement arbitraire, faute de pouvoir faire une enquête sociologique valable sur place.

      Sans aucun doute, cela ne vous arrêtera pas dans vos habituelles affirmations péremptoires, mais même dans le cas où il faudrait simplement tracer une égalité RPDC=bourgeoisie nationale bureaucratique, comparable à l’URSS khrouchtchévienne, voire à la Chine maoïste, cette survivance puissamment renouvelée reste une négation de vos thèses bidons.


      Et pour en revenir à la question de départ de ce post, la réponse qui s’impose est simplement que la résistance de la RPDC vous « emm... », non seulement sur le plan de l’« analyse théorique » que vous prétendez développer, mais aussi sur le plan de vos nouveaux engagements politiques, objectifs, sinon bien concrets, du côté des ennemis de cette petite nation, celui des impérialistes !


      Luniterre




  • soi même 8 octobre 2017 00:18

    ( Et si le bolchévisme était encore une idée neuve ? ) Après la lecture de L’Archipel du Goulag, et bien pour moi la réponse est sans appel , c’est non le communisme marxisme bolchevique est la mère du nazisme deux idéologies qui a eux seuls dépassent toute les barbaries antérieurs du XX siècles.


    • Luniterre Luniterre 8 octobre 2017 07:18

      @soi même

      Il est évident que les excès, erreurs et aberrations de la répression en URSS sont à critiquer, mais cela justifie-t-il cet amalgame avec le nazisme, que vous faites, ou que, plus vraisemblablement, vous empruntez à la propagande actuelle du système ?

      N’avez vous lu que ce seul livre de Soljenitsyne, et pensez vous qu’ll s’agit vraiment d’histoire ?

      Effectivement, cela nous a été présenté plus ou moins comme tel, surtout à l’époque de sa parution, où les ouvrages de cet auteur, et avec son approbation, on été largement utilisés dans les campagne de propagande anti-soviétiques de cette époque.

      Mais aujourd’hui, utiliser Soljenitsyne pour assimiler URSS et Allemagne nazie devient difficile...

      Pourquoi ? Tout simplement parce qu’avec le temps et le développement de son œuvre, la vraie nature de la démarche de Soljenitsyne s’est révélée pour ce qu’elle était vraiment, celle d’un ultra-réactionnaire et antisémite, en fait...


      En dépit de son talent littéraire, qui est bien réel, cela réduit, et même considérablement, l’« historicité » prétendue de sa démarche...

      L’histoire de la Russie, racontée par Soljenitsyne, c’est un peu comme l’histoire de France qui aurait été racontée par L.F. Céline sous le régime de Vichy...


      Notez bien que, personnellement, je préfère de beaucoup Soljenitsyne, comme écrivain, que Céline...


      Soljenitsyne est d’abord, par son œuvre, un défenseur de la langue russe, indépendamment de son contenu politique discutable, alors que Céline, en voulant substituer la langue parlée à la littérature elle-même, a grandement contribué à l’abaissement général du niveau culturel en France, et à la promotion d’une nouvelle « littérature » généralement au rabais.


      Pour en revenir à Soljenitsyne, si vous avez un doute, il vous faut lire cet ouvrage majeur dans son œuvre :


      DEUX SIECLES ENSEMBLE 1795-1995


      TOME 1 Juifs et Russes avant la révolution


      TOME 2 Juifs et Russes pendant la période soviétique


      En intégral, les 2 volumes en un seul doc PDF, c’est ici, en prime pour vous... :


      https://www.barruel.com/soljenitsyne-deux-siecles-ensemble.pdf


      Le caractère antisémite de l’œuvre de Soljenitsyne est discuté par de nombreux critiques, mais ne fait guère de doute...


      Ceux qui le nient encore sont, paradoxalement (...ou logiquement ?), ceux qui veulent continuer d’en faire une arme de propagande pro-occidentale, et tenter encore d’assimiler communisme et nazisme...


      Ce caractère antisémite est attesté aussi bien par ceux qui combattent cette aberration que par les antisémites eux-mêmes, qui utilisent maintenant son œuvre pour en faire l’apologie...


      Quelques exemples :


      Critique de l’antisémitisme :


      Revue des études slaves

      Alexandre Soljénitsyne, Deux siècles ensemble : 1795-1995. « Mais quand même... » __ Antoine Levy

      http://www.persee.fr/docAsPDF/slave_0080-2557_2004_num_75_3_6922.pdf


      L’ANTISÉMITISME EN RUSSIE, DE CATHERINE II À POUTINE __JJ Marie

      http://excerpts.numilog.com/books/9782847342987.pdf



      Dans le fan club antisémite de Soljenitsyne :


      http://valentin.beziau-ump77.over-blog.com/2015/08/quand-alexandre-soljenitsyne-publiait-une-analyse-des-protocoles-des-sages-de-sion.html


      http://valentin.beziau-ump77.over-blog.com/2015/05/deux-siecle-ensemble-juifs-et-russes-pendant-la-periode-sovietique-le-livre-censure-de-alexandre-soljenitsyne-car-juge-antisemite.ht



      Lettre d’Informations Economiques Stratégiques Internationales

      http://vivresansogm.org/piecesjointesdes/lettre-209-pdf.pdf


      A noter que la « validation » par Soljenitsyne des « protocoles des sages de Sion », qui porte sur le fond, et non sur l’origine du document, n’a jamais été sérieusement réfutée, et elle semble donc avérée.


      Question en débat à la suite de :

      http://www.contrelitterature.com/archive/2010/10/26/mensonge-sovietique-et-verite-romanesque.html

      Comme vous pourrez le constater aisément, l’ensemble des sources, ici, est anticommuniste, sauf pour JJ Marie, qui est trotskyste, ce qui ne fait guère de différence, à mon avis...


      En tous cas, beaucoup de lecture, si vous désirez vraiment comprendre !

      Luniterre


    • soi même 9 octobre 2017 22:42

      @Luniterre, Inutile d’utilisé des périphrases, votre réponse confirme mes propos vous êtes un communiste nazis. 


    • Luniterre Luniterre 10 octobre 2017 02:04

      @soi même

      Apparemment, vous ne savez donc pas lire...

      Ce que prouve, et à l’évidence, les textes de Soljenitsyne mentionnés ci-dessus, c’est son allégeance au fascisme hitlérien.

      Elle est, de plus, revendiquée par son fan club politique...

      Si vous en êtes, c’est votre problème...

      Votre accusation à mon égard est donc juste puérile...

      Luniterre
       


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