mardi 31 décembre 2019 - par Sylvain Rakotoarison

2020, l’Odyssée de l’Espoir ?

« On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère. » (Jean-Jacques Rousseau, 1761).



J’ai trouvé tout seul mon titre, mais, par précaution, je l’ai quand même "googlisé" et j’ai découvert une Association (apparemment très dynamique) de personnes atteintes de sclérose en plaques. Je n’en ai donc pas l’antériorité mais je l’ai gardé car c’est dans un domaine très différent et le nouvel an est souvent synonyme d’espoir, après tout, les vœux, ce sont des petites boules d’espoir qu’on lance par-ci par-là auprès des proches et des moins proches.

J’ai eu la chance de connaître une de mes arrière-grand-mères, et même d’avoir eu quelques discussions intéressantes avec elle. Elle était née à la fin de l’avant-dernier siècle. Quand elle me parlait de la guerre de 70 (elle était lorraine), je comprenais qu’elle parlait de 1870 même si mon esprit voyait plutôt les années 70 au XXe siècle. En revanche, j’en étais resté aux années 20 qui étaient effectivement de ce même siècle. Alors, il va falloir m’y habituer, nous y habituer : lorsqu’on parlera des années 20, on ne parlera plus de la période d’entre-deux-guerres. Les années 20, elles sont désormais devant nous, et nous sommes maintenant entrés en plein dans le XXIe siècle. La chanson de Pierre Bachelet (20 ans en l’an 2000) paraît très dépassée. 20 ans d’an 2000, plutôt.

Et pourtant, le siècle est une partition bien trop longue dans la vie politique et l’on serait plutôt adapté à l’échelle du vingtième de siècle, c’est-à-dire, du quinquennat.

En 2017, Emmanuel Macron a suscité beaucoup d’attente parce qu’il voulait créer un "nouveau monde" mais l’idée pourrait germer qu’il a passé sa première moitié de quinquennat à redécouvrir le "vieux monde" (pas celui des années 2000, mais celui des années 1970). Son élection, on ne peut plus légitime, il l’a due d’abord à une OPA de la gauche (du principal parti de gauche, le PS), et par un effet très singulier (historiquement très rare), il a perdu le soutien de ses primo-électeurs mais a gagné celui des électeurs de François Fillon, en faisant, dès son arrivée au pouvoir, une OPA de la droite (du principal parti de droite, LR).

Il y a un an, le pouvoir était dans une situation catastrophique. Le 10 décembre 2018, il avait lâché 17 milliards d’euros pour réduire l’ardeur des gilets jaunes, mais la crise ne s’est pas arrêté à cela. Toute l’année scolaire 2018-2019 fut émaillée de manifestations des gilets jaunes, dont trois samedis particulièrement violents, les 1er et 8 décembre 2018 et le 16 mars 2019. Pourtant, ce mouvement s’est dissipé par lui-même, par son manque d’organisation, ou plutôt, son refus d’organisation, son refus de dialogue, son refus d’être représenté, son incapacité à exprimer clairement ses revendications, malgré les élections européennes qui étaient justement l’échéance idéale pour ce genre de mouvement.

Et dissipé aussi par une grande habileté d’Emmanuel Macron en proposant et en organisant le grand débat. Je n’y avais pas cru et donc, je n’imaginais pas que, d’une part, cela aurait été une exceptionnelle séance de psychologie politique collective et que, d’autre part, cela aurait permis à Emmanuel Macron de redresser son image et même sa popularité.

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Cependant, un an plus tard, le pouvoir est toujours dans une situation catastrophique, mais de manière très différente. Les gilets jaunes ont quasiment disparu de la circulation, mais sont revenus en masse les corps intermédiaires, les syndicats, dans l’un des conflits sociaux les plus durs depuis vingt-cinq ans, dépassant bientôt en longévité et surtout en détermination, le conflit de l’hiver 1995-1996. Les grèves commencées le 5 décembre 2019 ont réduit massivement l’offre des transports publics, notamment la SNCF et la RATP.

Il y a d’ailleurs un véritable clivage entre les franciliens et les provinciaux en général, car les premiers sont tributaires, pour la plupart, des transports en commun de la région parisienne, alors que les seconds prennent souvent leur voiture pour leurs déplacements quotidiens. Résultat, une véritable paralysie de la région capitale, avec l’absence de métro (sauf les deux lignes automatiques, la 1 et la 14) et du RER. Le 9 décembre 2019 à 8 heures 50, il y a eu le record absolu de bouchons dans la région parisienne avec 630 kilomètres d’embouteillages (à ma connaissance, pas encore battu, mais peut-être pour la rentrée scolaire du lundi 6 janvier 2020 ?).

L’une des conséquences, au-delà de l’effet économique mécanique désastreux (baisse du chiffre d’affaires des commerçants, plus de 90% ont été impactés pour le mois qui, généralement, est le plus prospère), c’est aussi la décision des chefs d’entreprises établies à Londres qui souhaitent quitter le Royaume-Uni maintenant que le Brexit est une certitude (l’accord a été voté le 20 décembre 2019 par les députés britanniques) : on imagine mal qu’ils aillent déménager aujourd'hui à Paris, alors que cette métropole avait les plus grands atouts comme base de repli…

Mais l’essentiel est le fond : la raison de ces grèves est la réforme des retraites, annoncée le 11 décembre 2019 par le Premier Ministre Édouard Philippe, qui est en fait une réforme trois en une : uniformisation dans un système par points, suppression (théorique) des régimes spéciaux et introduction d’un âge d’équilibre à 64 ans pour avoir sa pension à taux plein (sans supprimer l’âge légal à 62 ans, dont le maintien était une promesse du candidat Emmanuel Macron).

Dans cette réforme, il y a plusieurs incohérences. D’une part, le système proposé n’est pas plus universel que le précédent puisqu’il est savamment détricoté selon les corporations qui peuvent faire le plus de dégâts en cas de grèves. D’autre part, le système n’est pas plus simple que le précédent puisqu’on le complexifie au fil et à mesure qu’on le détricote.

Enfin, il y a une grande incohérence de conception : la réduction du nombre d’actifs cotisants sur le nombre de personnes pensionnées (provenant d’un effet démographique, le baby-boom, de la croissance de l’espérance de vie, mais aussi d’un niveau toujours très élevé du chômage) impose nécessairement une adaptation paramétrique du fameux triangle de la retraite par répartition : ou l’on augmente les cotisations (des salariés), ou l’on réduit les pensions (des retraités), ou l’on augmente l’âge légal de la retraite. Or, dans cette équation, ce qui a été toujours retenu, et à mon avis, c’est le plus juste, c’est d’augmenter l’âge légal de la retraite (qui était de 65 ans avant 1982, insistons : c’est la victoire de François Mitterrand qui a plombé l’équilibre budgétaire des retraites sur plus d’une cinquantaine d’années !). Augmenter les cotisations diminuerait l’activité économique en plombant les marges des entreprises, et réduire les pensions provoquerait la révolution.

Or, le gouvernement actuel a réduit les pensions, et même deux fois. En 2018, lorsqu’il a désindexé les pensions, ce qui fut l’une des causes principales de la crise des gilets jaunes, et maintenant, lorsqu’il propose la retraite par points alors que, sauf pour les minima sociaux, il est maintenant convenu que tous les autres vont y laisser des plumes. Or, on ne peut pas à la fois vouloir augmenter l’âge légal, réduire les pensions et décréter que la réforme renforcerait la justice sociale.

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Le pire, c’est qu’il y a une différence entre âge légal et âge d’équilibre, puisque cela laisse la possibilité de ne pas partir plus tard que maintenant, ce qui a fait dire à Damien Abad, nouveau président du groupe LR à l’Assemblée Nationale, de fustiger le gouvernement dès l’annonce de la réforme en disant que l’âge pivot, c’est du pipeau (pour l’équilibre budgétaire).

De leurs côtés, les principaux éditorialistes qu’on entend à la télévision et à la radio disent qu’il faudrait que le gouvernement soit raisonnable, ce qui doit être compris par raisonner comme la CFDT, c’est-à-dire garder le système à points mais renoncer à l’âge d’équilibre. Être raisonnable, dans ce cas-là, c’est plutôt d’avoir un point de vue idéologique. Raisonner politiquement comme la CFDT n’a d’ailleurs pas beaucoup de sens en terme d’efficacité, puisque ce sont les grévistes de la CGT qui bloquent les transports en commun.

Le plus raisonnable, à mon sens, ce serait plutôt le contraire : renoncer au système à points et consolider le principe de l’âge d’équilibre. C’est-à-dire, garantir un niveau de pensions au moins équivalent à celui d’aujourd’hui, mais augmenter le temps d’activité, en sachant néanmoins qu’on ne peut pas faire l’impasse sur le chômage des seniors, en ce sens que ce dernier rend financièrement inefficace toute mesure d’augmentation de l’âge du passage à la retraite.

La CGT, semble-t-il embrayée par Ségolène Royal (le 29 décembre 2019) et Martine Aubry (le 30 décembre 2019), deux anciennes éléphantes socialistes disparues de la circulation depuis très longtemps, a décidé de réclamer le retrait pur et simple du projet gouvernemental. Ce sera difficile de dire qu’il n’y aura pas de perdants dans cette affaire, vu la détermination des deux "camps".

Dernière incompréhension gouvernementale : Élisabeth Borne (la Ministre de la Transition écologique et sociale) a estimé que les grévistes des transports n’auraient pas lu les "avancées" accordées par le gouvernement. C’est se tromper de motivation. Les grévistes de la SNCF et de la RATP ne sont pas en grève pour des raisons égoïstes de défense de leurs intérêts catégoriels, mais pour des raisons messianiques, se sentant les représentants de tous les actifs qui, eux, ne peuvent se permettre d’être en grève (surtout dans le secteur privé). C’était aussi la motivation de décembre 1995.

Par conséquent, tout maintien d’un régime "particulier" à l’une ou l’autre catégorie, toute clause du grand-père, serait sans efficacité puisque les grévistes le sont pour tous les actifs et pas seulement leur catégorie. En ce sens, il faut saluer cet acte de solidarité. Solidarité entre actifs (ceux qui ne peuvent pas empêcher l’économie de tourner n’obtiendraient rien du gouvernement puisqu’ils ne gênent pas), et solidarité entre générations (ceux qui ne sont pas concernés en raison de leur âge militent pour les plus jeunes qui seront impactés).

Enfin, dans la réflexion, il est illusoire de croire que le conflit va bientôt s’arrêter. Les dates butoirs du 22 janvier 2020 (présentation au conseil des ministres) puis de la fin du mois de février 2020 (début de l’examen au Parlement) vont au contraire renforcer le "mouvement" social, comme on dit (c’est-à-dire l’inactivité économique).

De même, il serait illusoire d’attendre de l’allocution des vœux d’Emmanuel Macron ce mardi 31 décembre 2019 à 20 heures l’annonce d’une décision importante. Jamais les vœux n’ont été l’occasion d’une annonce importante, jamais, sauf les vœux de François Hollande le 31 décembre 2013 qui avaient annoncé le CICE qui, en corollaire, signifiait également la nomination de Manuel Valls à Matignon (après la défaite des élections municipales de mars 2014, les dernières municipales avant mars 2020).

Du côté du pouvoir, il y a deux forces antagonistes : celle, de l’aile gauche, qui explique qu’il faut réduire l’ambition réformatrice sur les retraites (principalement en supprimant l’âge d’équilibre), et celle, de l’aile droite, qui explique qu’il ne faut céder sur rien, sinon, cela signifierait qu’il ne serait plus possible de réformer en France et les électeurs dits de droite quitteraient LREM pour revenir chez LR (alors que les électeurs dits de gauche auraient déjà déserté LREM).

La vie politique et le système social des Français valent cependant mieux qu’une sorte de mantra qui répète : réforme ! réforme ! réforme ! Il faut aussi être en phase avec le peuple et ce serait fou de révolutionner autant le système des retraites contre la volonté populaire.

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C’est pourquoi je forme un vœu pour 2020, un unique vœu, qui est aussi un espoir, celui de choisir la voie référendaire. Certes, le référendum est une option à risque pour le Président de la République mais personne ne lui reprocherait de prendre ce risque. Vouloir un référendum sur la réforme des retraites aurait de très nombreux avantages.

Le premier avantage, évidemment, c’est de (re)donner la parole au peuple, et (au contraire des aéroports de Paris), le système des retraites concerne tout le monde. Pour une réforme de cette importance, ce serait normal de vouloir consulter le peuple. Si, comme le répète le gouvernement, cette réforme est bonne pour le peuple, alors, il n’aura pas de mal à convaincre les électeurs que c’est une bonne réforme. L’intérêt du référendum, c’est que ce n’est pas un "grand débat", c’est un débat à véritable enjeu, les arguments des "pour", des "contre", et des "oui mais" vont s’affiner, et le peuple sera éclairé.

Le deuxième avantage, c’est de sortir de la crise sociale par le haut, c’est-à-dire par une reprise en main politique et un appel au peuple, comme De Gaulle en juin 1968 et en avril 1969. Car pour l’instant, les interlocuteurs du gouvernement sont les syndicats, très peu représentatifs du peuple français. Tournons-nous donc directement vers le peuple.

Le troisième avantage, c’est que les grèves n’auraient alors plus aucune utilité, sans pour autant renoncer à la réforme. Si les grèves perduraient encore, alors, elles seraient très contreproductives.

Le quatrième avantage, c’est qu’il n’y aura pas de gagnant, puisque le gagnant sera le peuple dans tous les cas. Si le gouvernement voulait procéder très habilement, il pourrait même proposer deux ou trois questions, sur le système par points, sur l’âge d’équilibre et sur la suppression des régimes spéciaux, par exemple. Avoir dans le total à la fois un "oui" et un "non" ne permettrait plus de désigner un gagnant ou un perdant sur le fond.


Le cinquième avantage, surtout si le référendum est positif pour la réforme, mais pas seulement, c’est de montrer une réelle méthodologie sur la réforme en France. Le grand sociologue Michel Crozier avait même consacré un livre sur le sujet, sorti en 1979 chez Grasset : "On ne change pas la société par décret" qui part de ce constat : « Nous vivons dans une crise d’affolement devant la complexité d’un système que nous ne maîtrisons plus. ». Un gouvernement, aussi intelligent et pertinent soit-il, ne peut pas faire l’impasse de l’approbation populaire des grands changements qu’il souhaite provoquer dans le pays.

Au contraire du printemps 1984 avec la contestation massive du système unique de l’enseignement voulu par François Mitterrand, les dispositions constitutionnelles actuelles permettent, par l’article 11 de la Constitution, de consulter le peuple sur les retraites : « Le Président de la République, sur proposition du gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal Officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions. ». Cette rédaction en vigueur provient de l’article 1er de loi constitutionnelle n°95-880 du 4 août 1995 promulguée par Jacques Chirac et de l’article 4 de la loi constitutionnelle n°2008-724 du 23 juillet 2008 promulguée par Nicolas Sarkozy (qui élargit à la politique environnementale). Je ne cite pas le texte sur le référendum d’initiative parlementaire, car le référendum que j’évoque, pour avoir un sens politique, doit évidemment être décidé par le pouvoir lui-même, pas par son opposition.

Alors, consultons le peuple et qu’il soit l’arbitre exigeant de cette bataille sociale qui paralyse la France depuis presque un mois !

Et puis, puisque c’est l’occasion, j’adresse à toutes et tous mes meilleurs vœux de santé, joie et sérénité pour la nouvelle 2020. Prenez soin de vous et des vôtres !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (31 décembre 2019)
http://www.rakotoarison.eu


(Les cinq illustrations sont des pastiches de photographies tirées du fameux film "2001, l’Odyssée de l’Espace").


Pour aller plus loin :
2020.
2019.
2018.
2017.
2016.
2015.
2014.
2012.
2010.

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9 réactions


  • ETTORE ETTORE 31 décembre 2019 15:27

    On aurait du faire pareil que dans le film.....

    Quand « l’ordinateur » veut prendre le pouvoir.....On le débranche.

    Faudra y penser devant les urnes.

    Ah.....puis, j’apprécie votre vision des choses....serais ce un signe précurseur...

    le monolithe (Menhir=Le Pen) sur lequel s’adosse macron, au chevet de la France ?


  • Décroissant 31 décembre 2019 15:35

    Puisque l’on en est à la période des vœux, souhaitons la fin du salmigondis « en même temps ».


    A force d’employer une novlangue orwellienne qui fait dire aux mots l’inverse de leur signification, et des éléments de langage censés masquer le vide intersidéral des constructions conceptuelles en trompe l’œil, il apparaît à tous que le roi est nu !


    Il est de bon ton dans les media néolibéraux (ils se reconnaîtront) de déplorer le pessimisme des français, leur esprit réfractaire à toute réforme (combien de réformes des retraites ou de réformes de l’enseignement ?), et leur déficit de confiance.

    A contrario, ne pourrait-on pas se féliciter de la persistance du bon sens populaire : lorsque chaque réforme des retraites a signifié un recul des retraites versées (quand elles n’ont pas été gelées ou désindexées pour tout ou partie, au mépris de l’esprit de la loi), vendre cette nouvelle mouture comme plus juste et comme plus favorable, c’est tout bonnement prendre les français pour des imbéciles.


    A la référence Michel Crozier, je préfère dans les années 70, celle du Club de Rome qui avait théorisé les limites de la croissance, ou celle de Jean Fourastié, économiste de droite bon teint, qui envisageait que l’accélération du progrès technique réduirait le temps de travail (1200 heures annuelles) et dégagerait du temps libre présageant une société de loisirs. Dans ses « Essais de morale prospective » il concluait toutefois qu’il était probable que ces marges de productivité seraient probablement confisquées par la classe dirigeante à laquelle il appartenait donnant ainsi raison par avance à Warren Buffet (« il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner »).


    Or une autre répartition des fruits du travail est possible (l’augmentation du nombre de millionnaires en France, la croissance exponentielle des dividendes versés au détriment de l’investissement et des salaires, et à l’opposé l’accroissement continu du taux de pauvreté, cela a de quoi interpeller).


    Pour le coup, en voilà un véritable changement qu’il serait disruptif (comme ils disent !). Car franchement jouer au bonneteau, en prenant ici, redistribuant là tout en cherchant à opposer les uns aux autres pour agir librement en coulisses alors qu’il n’y a pas réellement création de richesses, je ne trouve pas qu’il y ait lieu de s’esbaudir de l’habilité de l’esbroufe.


    Foin d’une consultation populaire qui sera de toute façon détournée comme le fut le grand débat, mais un authentique virage vers une transition écologique assumée (et créatrice de véritables emplois), voilà qui aurait de la gueule !



  • CRICRI59 CRICRI59 31 décembre 2019 19:20

    https://www.facebook.com/christian.ple.1/posts/1415603941832343
     à visionner De Gaulle et la constitution

    Bonjour il faut simplement changer le mode de scrutin pour prendre en compte les bulletins nul, vierge et les abstentions, c’est comme cela que macron a été élu avec moins de 20% des inscrits, nous sommes dans une république bananière


  • Eliane Jacquot Eliane Jacquot 1er janvier 2020 09:48

    Sylvain Rakotoarison

    Je vous souhaite en retour une année 2020 lumineuse, harmonieuse , et pleine de nouvelles contributions au fil du temps . 


  • Pere Plexe Pere Plexe 1er janvier 2020 16:40

    Un couplet sur le messie, un autre sur le TINA, et enfin l’idée du siècle "le référendum

    ". Sauf que celui ci ne verra jamais le jour tant le résultat négatif est prévisible.


  • Khal Khal 1er janvier 2020 17:28

    Le référendum sur le Brexit à l’heure des fake-news est tout sauf un moyen de prendre des décisions éclairées. Bien souvent le résultat du vote, répond à une autre question que celle qui est réellement posée. C’est donc le meilleurs moyen de se retrouver dans une démocratie de la bêtise et du populisme. 

    Le référendum comme moyen d’atteindre la « vraie » démocratie, est une vaste blague. Les anglais ne vont pas tarder à nous en faire la démonstration.


  • ETTORE ETTORE 1er janvier 2020 19:28

    Paraitrait que, Macron, l’ami du peuple éborgné.... souhaiterait ardemment...

    Un « KON » PROMIS....(Visiblement, il ne l’as pas eu pour Noêl)

    Je ne sais pas quel est l’imbécile qui lui à promis son con de service, mais jugeant peut être que son entourage est d’un QI trop élevé, il demande du con nouveau.

    Qu’on lui donne son CON, et qu’il nous fiche la paix avec caprices de boutonneux

    C’est vrai quoi, entre ses « KON » PROMIS.....ses COMPROMIS.....toutes ses COMPROMISsions....

    En faire une fixette à ce point là.....Franchement, ça relève du caprice d’ado gâte(ux)

    Zut alors, que fout Benalla..... ?


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