jeudi 19 janvier 2017 - par Philippe VERGNES

Affaire Jacqueline Sauvage : le syndrome de la femme (ou de l’homme) battue

« Le chef d’œuvre de l’injustice, c’est de paraître juste sans l’être » (Platon, La République).

Le dénouement de l’affaire Sauvage a déjà été largement commenté dans toute la presse française, mais comme à son habitude dans ce genre de dossier clivant capable de faire le « buzz », le véritable fond de l’affaire a-t-il pour autant était évoqué avec toute la pertinence que la société civile aurait dû accorder à ce sujet ?

Il convient malheureusement de répondre négativement à cette question !

C’est pourquoi il convient d’y revenir quelque peu pour y voir plus clair dans cette affaire après que les émotions collectives de tous bords – qu’elle a suscitées et qui se sont exprimées – aient été dissipées.

Certes, nous pouvons nous perdre en conjectures et chercher les raisons de cet échec dans divers prétextes (je n’en cite ici que quelques-uns à titre indicatif) :

  • La propension de certains médias qui pour satisfaire aux exigences de l’audimat sont plus prompts à jeter de l’huile sur le feu et à manipuler les émotions du public plutôt qu’à présenter les faits de façon objective.
  • La méconnaissance de l’impact des violences conjugales intrafamiliales sur le psychisme du conjoint (femme ou homme) – ou celui des enfants –, comme l’affirme d’expérience l’avocate Isabelle Steyer dans un article paru sur l’Obs le 02 février 2016 : « Les magistrats, les avocats, les experts ne sont pas formés à la question des violences conjugales (intrafamiliales), ni à apprécier les rapports de domination et d’emprise, qui nécessitent une analyse plus fine de la légitime défense. »
  • L’impact délétère aux effets pervers d’une certaine « caste » qui propage l’ignorance de la réalité des violences conjugales intrafamiliales chez la grande majorité des experts formés aux conceptions d’un freudisme « orthodoxe » vouant un culte irraisonnable et inconsidéré au « tout intrapsychique » que les récentes découvertes en épigénétique – entre autres – viennent totalement invalider (sur l’épigénétique, voir l’excellente et courte présentation de Joël de Rosnay ; et sur la négation des violences familiales par une certaine psychanalyse « orthodoxe » : « Le mystère Freud : Freud Vs Racamier ou l’énigme de la perversion narcissique » qui présente un livre remarquable sur ce point écrit par deux sexologues psychanalystes, Le mystère Freud, psychanalyse et violence familiale de Maurice Hurni et Giovanna Stoll).
  • Les « maladresses » des avocats plaidant dans cette affaire, tant de l’avocat général que de ceux de la défense. Ces derniers, souhaitant sensibiliser l’opinion publique sur la problématique des violences conjugales intrafamiliales, invoquaient le « syndrome des femmes battues » sans avoir cité le moindre expert psychiatre à l’appui de cette thèse (et c’est là que le bât blesse, selon l’article, très technique toutefois, de Me Eolas, « De grâce… » paru sur son blog le 4 février 2016).
  • Etc.

Quel aurait dû être ce débat qui s’est perdu dans les méandres d’une contagion hystérique largement alimentée, que ce soit en attaque ou en défense, par une flopée d’interventions se noyant dans un salmigondis d’arguments sophistiques n’ayant pas d’autres but que d’exciter certains de nos plus bas instincts. Ce débat qui n’a finalement pas pu se tenir dans l’espace public, malgré tous les efforts de nombreux quotidiens, aurait dû être celui de la légitime défense « différée » que seul le syndrome de la femme (ou de l’homme) battue est en mesure d’expliquer. Loin d’être un « permis de tuer », comme on a pu l’entendre dans le réquisitoire de l’avocat général du procès d’appel, ce syndrome « est un ensemble de signes cliniques qui traduisent un état post-traumatique (c’est moi qui souligne) résultant de la violence subie sur une longue période. La personne souffrant de ce syndrome se sent piégée et développe une peur légitime d’être tuée (c’est moi qui souligne)[1]. »

Au Canada, c’est l’affaire Lavallée qui en 1990 a marqué un tournant décisif dans la prise en compte des violences conjugales intrafamiliales dans certains cas d’homicide. La Cour suprême du Canada a en effet reconnu comme défense légitime la preuve d’expert (c’est moi qui souligne) basée sur le syndrome de la femme battue (SFB). Dans une autre affaire de ce style, l’expert appelé à la barre décrit le syndrome de la femme battue « comme un tableau persistant qui s’intensifie avec l’accélération des gestes de violence causés par le conjoint abuseur. La femme victime d’abus se sent isolée et impuissante. Elle croit que son conjoint est tout-puissant et elle s’y soumet passivement. Ses perceptions sont restreintes, toutes ses énergies se concentrent sur des stratégies de survie à court terme. Elle est constamment en alerte face aux comportements de son conjoint et à ses moindres changements d’humeur. Dans un tel contexte, la femme en vient à développer une impuissance apprise (c’est moi qui souligne) qui ne lui permet plus de trouver des solutions pour sortir de la situation d’abus, par exemple en se réfugiant dans un centre pour femmes en difficulté, en laissant derrière elle le conjoint abuseur. Lorsque ces femmes en viennent à craindre pour leur vie, la seule solution envisageable devient alors de se défendre contre le conjoint avant que celui-ci les supprime. Il ne s’agit pas d’un choix délibéré ni d’un geste prémédité, la capacité de ces femmes de trouver des solutions plus adaptées étant nettement altérée par le perpétuel contexte de violence dans lequel elles ont vécu[2]. »

C’est sur la base de cette évolution dans le droit canadien que les avocates de Jacqueline Sauvage ont souhaité instruire le procès en appel. Intention louable s’il en est afin de mieux faire connaître la réalité du quotidien des personnes en proie aux violences conjugales intrafamiliales. Cependant, et je ne peux qu’être d’accord avec Me Eolas sur ce point lorsqu’il précise que « c’est là où le bât blesse », les avocates de Mme Sauvage n’ont pas cru bon de citer le moindre expert à l’appui de leur thèse. On est ici en droit de se demander quelle mouche a bien pu les piquer pour croire que les seules déclarations de Jacqueline Sauvage pourraient convaincre les magistrats et un jury de la légitime défense, « différée », de leur cliente (à écouter, c’est ici – intervention de Me Janine Bonnagiunta). Déclarations somme toute forcément confuses lorsque l’on connait l’impact des violences conjugales intrafamiliales sur la psyché humaine.

Mais si l’intention est louable, comme chacun sait, l’enfer est pavé de bonnes intentions et défendre une telle cause aux motifs évoqués lors de ce procès nécessitait d’autres éléments de preuve que la seule parole de l’accusée et des témoins de cette affaire.

Pour mieux comprendre ce dossier et la stratégie suivie par les avocates de Jacqueline Sauvage, ajoutons que dans le droit canadien, la légitime défense « différée » est reconnue aux personnes atteintes du syndrome de la femme (ou de l’homme) battue, SOUS LA CONDITION EXPRESSE de l’admissibilité de la preuve d’expert. C’est en cela que la Cour suprême du Canada a fondamentalement transformé la défense des femmes qui ont abattu leur conjoint (le cas inverse n’ayant pour l’heure jamais été traité par un tribunal).

Ainsi, lorsque les avocates de la défense ont opté pour plaider la légitime défense SANS citer le moindre expert psychiatre venant étayer cette thèse, c’est à vraiment se demander ce qui a bien pu leur passer par la tête.

Ceci est d’autant moins compréhensible que le syndrome de la femme battue est reconnu par la « bible » des troubles mentaux et des maladies psychiatriques, le DSM-IV, sous la rubrique « états de stress post-traumatique » ou ESPT (et non pas « état post-traumatique », un terme qui ne veut rien dire en psychotraumatologie), même s’il faut bien le dire, le DSM-IV a validé l’ESPT de niveau I, ou simple, mais pas encore ceux de niveaux II et III, ou complexe, qui semblent mieux correspondre à la description de ce syndrome.

Doit-on alors comprendre qu’il n’existe pas en France d’experts judiciaires susceptibles de poser ce genre de diagnostic ?

Ce serait une absurdité.

Les états de stress post-traumatique sont aujourd’hui bien documentés et il existe désormais des spécialistes du sujet un peu partout en France. Le premier diplôme de victimologie faisant référence à ces concepts a été créé en 1993 par le Dr Gérard Lopez et depuis, les formations diplômantes n’ont eu de cesse de se développer dans la plupart des universités françaises.

Dès lors, il serait intéressant de savoir pourquoi les avocates de la défense ont cru bon de pouvoir s’acquitter de la charge de la preuve.

À prendre le risque d’instrumentaliser une affaire pour la défense d’une cause – ce qui est à juste titre très mal vu dans le monde judiciaire au regard de l’indépendance de la justice –, autant le faire dans « les règles de l’art »… et avec d’infinies précautions. En tout état de cause, force est de reconnaître que ni l’une ni l’autre de ces simples mesures de bon sens n’ont été respectées. Et c’est quelque part une catastrophe, car Mes Bonaggiunta et Tomasini ont ainsi sacrifié une occasion unique de faire connaître au grand public le climat de terreur dans lequel vivent les personnes sous l’emprise d’un tyran domestique et de répondre à la question que tout le monde se pose, comme en témoigne la présidente du premier procès d’assise interrogeant à plusieurs reprises divers témoins : « On a affaire à cinq adultes, qui restent sous la coupe d’un bourreau. Comment est-ce que vous l’expliquez ? »

Aucune réponse à cette question essentielle n’a pu être fournie aux deux cours d’assises ayant jugé cette affaire alors qu’un simple diagnostic d’EPST, dont les traces sont visibles grâce à certaines expériences réalisées sous IRMf (voir la vidéo de l’article : « Perversion narcissique et traumatisme psychique – L’approche biologisante »), était à même de satisfaire l’interrogation légitime des magistrats et du jury. Or, en ne présentant pas de preuve d’expert d’un état de stress post-traumatique (ESPT), les avocates de la défense n’ont jamais été en mesure de convaincre la cour d’appel. Les jurés de Jacqueline Sauvage n’ont donc, de facto, jamais eu la possibilité de lui rendre une justice équitable. On peut ici parler de véritable fiasco, car les symptômes des ESPT méritent d’être connu de tout un chacun tant ils sont à même de nous faire comprendre pourquoi des individus, des groupes ou une population tout entière, se retrouvent en inhibition de l’action (impuissance apprise) – c’est-à-dire dans l’incapacité d’agir – face à des situations intolérables, voire impensables (cf. un article essentiel pour comprendre ce mécanisme et les ESPT : « Perversion narcissique et traumatisme psychique : l’approche biologisante » ; et surtout pour le cas qui nous intéresse ici « Quelle prise en charge pour les victimes de violences psychologiques »).

Par ailleurs, notre code pénal prévoit dans son article 122-1 que, bien que punissable, « N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. » Ce qui est très exactement le cas des personnes souffrant d’un ESPT. Cet article de loi ajoute également que : « Lorsque, après avis médical (c’est moi qui souligne), la juridiction considère que la nature du trouble le justifie, elle s’assure que la peine prononcée permette que le condamné fasse l’objet de soins adaptés à son état (c’est moi qui souligne). » Une mesure dont aurait dû bénéficier Jacqueline Sauvage et à laquelle elle n’a pas pu avoir accès en raison de la stratégie de défense, développée par ses avocates. Un pari certes très osé, mais raisonnablement défendable, SI ET SEULEMENT SI, un diagnostic d’ESPT avait pu être posé.

Toutes les polémiques dont les médias se sont emparés par la suite relèvent, initialement, de cette « grave faute de stratégie », qui ne consiste pas à plaider une « thèse très contestable de “légitime défense pour les femmes violentées” » (cf. « Jacqueline Sauvage : pour une “grâce totale” »), mais à l’avoir fait en escomptant pouvoir se dispenser de la preuve d’expert nécessaire à la reconnaissance de l’état de Jacqueline Sauvage, et ce, en totale contradiction avec les dispositions que prévoit le Code pénal dans son article 122-1.

C’est totalement fou… ubuesque, tant la ficelle, que personne n’a malheureusement relevée, était grosse, mais c’est ainsi que les choses se sont déroulées au grand dam de Jacqueline Sauvage, des victimes du fléau des violences conjugales intrafamiliales (femmes, hommes ET enfants), des institutions de la République, et au final, de la société civile tout entière.

Le résumé de toute cette histoire, c’est que les avocates de la défense ont opté pour le choix risqué de faire avancer la loi sur les violences conjugales intrafamiliales dans le cadre d’une affaire judiciaire, sans prendre toutes les garanties nécessaires pour atteindre cet objectif, alors que tous les éléments utiles à la réussite de cette entreprise étaient présents dans ce dossier. Il ne faut pas aller chercher plus loin « l’instrumentalisation des médias » et leur « emballement » qui s’en est suivi. Ce prolongement du procès d’appel en dehors de la sphère juridique s’est imposé pour rattraper les erreurs de débutantes qu’ont commises les avocates de la défense. C’est dans ce contexte qu’est intervenue la grâce présidentielle qui a tant fait polémique en raison de la politisation de ce dossier.

Et encore une fois, je persiste à dire que s’est une catastrophe, car au final, ce procès d’appel qui aurait pu – aurait dû – servir de jurisprudence, n’est venue qu’attiser les flammes de la discorde et raviver une guerre des sexes que je ne peux que déplorer dans cette lutte contre l’éradication de toute forme de violences.

Pour faire court et au final, qu’est-ce que le syndrome de la femme (ou de l’homme) battue ?

C’est tout simplement la transcription, un peu plus complexe dans le monde réel et sur l’homme, de l’expérience de la cage d’inhibition réalisée par Henri Laborit, ou pour les Anglo-saxons, de l’impuissance apprise de Martin Séligman.

Ceci dit et parce qu’il faut conclure, l’affaire Jacqueline Sauvage est l’exemple type d’une juste cause… bien mal défendue qui pourrait faire l’objet d’un petit traité sur « l’art et la manière de se tirer une balle dans le pied en dix leçons ». Ce dont ne peuvent que se réjouir toutes celles et tous ceux qui exercent un pouvoir coercitif sur un individu, un groupe, une institution ou… tout un peuple.

Philippe Vergnes

P. S. :

On pourra m’objecter à juste raison que si le diagnostic d’ESPT n’a pas pu être posé à l’encontre de Jacqueline Sauvage, c’est tout simplement parce qu’il n’existait pas. À vrai dire, et à la lecture des deux comptes rendus d’audience et des divers documents ci-joints (très nombreux), c’est quasiment improbable. Mais je reconnais qu’en l’absence de preuve médicale (cf. article 122-1 du Code pénal), les avocates de la défense ont donné le bâton pour se faire battre… c’est en cela que ce procès a été une catastrophe pour la cause des victimes de violences conjugales intrafamiliales incluant les femmes, les hommes ET surtout les enfants. Par ailleurs, les deux experts (un psychiatre et une psychologue) qui ont chacun rédigé un rapport sur Jacqueline Sauvage étaient absents lors du second procès d’assise et n’ont donc pas pu être interrogé (? ??). Pour parachever le tout, il est à noter également que Mes Bonaggiunta et Tomasini étaient les avocates de la défense de Mme Alexendra Lange qui, elle, et dans d’autres circonstances, mais toujours dans un climat de violences conjugales intrafamiliales, a été acquittée en mars 2012 sur la base de la légitime défense. Les avocats de la défense avaient alors en face d’elles un avocat général, M. Luc Frémiot, particulièrement au fait des conséquences psychologiques de ce type de violences. Ce qui est tout de même exceptionnel.

N. B. :

Je joins ci-dessous une liste non exhaustive des publications consultées d’après lesquelles je fonde l’opinion que je formule dans cet article. Toutefois, et malgré quelques recherches infructueuses, je n’ai pas pu avoir accès à la lecture des rapports psychiatriques qui m’auraient été fort utiles pour m’assurer de certains détails, comme cela m’a été possible de le faire pour l’affaire Romand présentée lors de mon article intitulé « Lie to me (suite) : de mythomanie en perversion narcissique ». Cette consultation m’aurait permis de valider certaines hypothèses que je ne peux partager ici faute de pouvoir les vérifier.

Les comptes rendus des deux procès d’assises : le premier et le second. (Documents essentiels dont la lecture est a minima indispensable pour se forger un avis.)

Articles écrits par des juristes :

La République du centre, du 01/12/2015 : « Procès de Jacqueline Sauvage : “Nous voulons faire reconnaître le syndrome de la femme battue” »

Figarovox, le 28/01/2016 : « Affaire Jacqueline Sauvage : “L’émotion ignorante et la compassion téléguidée !” »

Figarovox, le 29/01/2016 : « Affaire Sauvage : “Ne pas confondre justice et féminisme” »

L’Obs, le 02/02/2016 : « Affaire Sauvage : vers une légitime défense “différé” pour femmes battues ? »

Journal d’un avocat, Me Eolas, le 04/02/2016 : « De grâce… »

Causeur, le 12/08/2016 : « Jacqueline Sauvage, un procès très politique »

Causeur, le 29/12/2016 : « Jacqueline Sauvage graciée, libérée mais pas innocentée »

Causeur, le 02/01/2017 : « Jacqueline Sauvage : paysage après la bataille »

Causeur, le 10/01/2017 : « Jacqueline Sauvage : la tyrannie des minorités »

Articles écrits par des experts psychiatres ou psychosociologues :

The Conversation, le 16/10/2015 : « Violence conjugale : comment aller au-delà de l’intervention pénale »

Le Plus de l’Obs, le 31/01/2106 : « Jacqueline Sauvage graciée ? Les femmes victimes de violences ne sont pas assez protégées »

Causeur, le 08/02/20166 : « Revoir les conditions de la légitime défense »

The Conversation, le 09/12/2016 : « Affaire Jacqueline Sauvage : la justice démunie face aux femmes sous emprise de leurs conjoints »

Recherches scientifiques :

Sylvie Frigon et Louise Viau, « Les femmes condamnées pour homicide et l’Examen de la légitime défense (Rapport Ratushny) : portée juridique et sociale », revue Criminologie, Volume 33, n°1, printemps 2000, p. 97-119.

Anne-Marie Boisvert, « Légitime défense et “le syndrome de la femme battue” : R. c. Lavallée », McGill Law journal, 1991.

Livres de référence :

Sylvie Frigon, L’homicide conjugal au féminin, d’hier à aujourd’hui, éditions remue-ménage : Montréal, 2003.

Marianne Kédia, Aurore Sabouraud-Séguin et al., L’Aide-mémoire de psychotraumatologie en 45 notions clés, Dunod : Paris, 2008.

Onno Van Der Hart, Eliert R. S. Nijenhuis et Kathy Steele, Le soi hanté : Dissociation structurelle et traitement de la traumatisassions chronique, De Boeck : Bruxelles, 2010.

Vidéos et émissions radios :

Les émissions radios écoutées et les vidéos visionnées pour la rédaction de cet article sont trop nombreuses pour être listées (la seule entrée « Jacqueline Sauvage » sur You Tube renvoie à 10 500 résultats environ) :

RTL, le 27/11/2015, « L’affaire Jacqueline Sauvage ».

RTL, le 26/01/2016, « Faut-il gracier Jacqueline Sauvage ? ». (À recommander plus particulièrement, ne serait-ce que pour écouter l’intervention de l’avocat général du procès d’Alexandra Lange, M. Luc Frémiot, à la 26ième mn.)

LCI, le 29/01/2016, « À propos de Jacqueline Sauvage et de la grâce présidentielle ».

France 3 Centre-Val de Loire, le 29/11/2016, « L’affaire Jacqueline Sauvage ».

i-TELE, le 29/12/2016, « Jacqueline Sauvage : une représentante de magistrats atterrée par sa grâce ».

C à vous, le 01/02/2016, « Le cas Jacqueline Sauvage ».

C à vous, le 03/01/2017, « Jacqueline Sauvage, la grâce qui fait débat ».

Filmographie :

L’emprise (téléfilm), 2015. Synopsis : l’Emprise raconte le calvaire qu’a vécu Alexandra Lange.

Mon Roi (2015). Synopsis : Tony est admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski. Dépendante du personnel médical et des antidouleurs, elle prend le temps de se remémorer l’histoire tumultueuse qu’elle a vécue avec Georgio. Pourquoi se sont-ils aimés ? Qui est réellement l’homme qu’elle a adoré ? Comment a-t-elle pu se soumettre à cette passion étouffante et destructrice ? Pour Tony c’est une difficile reconstruction qui commence désormais, un travail corporel qui lui permettra peut-être de définitivement se libérer…

Divers :

Question écrite n° 74957du député Hervé Féron à Mme la garde des sceaux, ministre de la justice.

« La lettre n° 16 : la légitime défense » du cabinet B&T.

Code pénal.


[1] Carrier, Michèle (2003), « L’homicide conjugal au féminin, le droit au masculin », sur le site Sisyphe.org. Consulté le 12 janvier 2016.

[2] Témoignage de la De Renée Roy au procès de Mme Linda Côté. Cité par Sylvie Frigon dans L’homicide conjugal au féminin, d’hier à aujourd’hui, Montréal (Québec) : éditions du remue-ménage, 2003, p. 67-68.



153 réactions


    • Philippe VERGNES 26 janvier 2017 20:36

      @ Le Gaïagénaire,


      « Ma remarque... etc. »

      Si vous n’êtes pas en mesure de saisir la différence entre les guillemets et les parenthèses, je n’y peux rien. Et non, votre remarque n’est absolument pas valide (je m’attendais d’avance à votre réponse tant votre « délire » d’interprétation et vos dénis sont patents, vous empêchant par là de comprendre ma position beaucoup plus nuancée que la votre qui a fait que je barre (raie) le mot « conjugale » (dans l’expression « violence conjugale ») pour le remplacer systématiquement par « intrafamiliale » et ce afin de « sortir » des représentations univoques véhiculées par le terme « conjugale ». Vous êtes tellement « arc-bouté » sur vos certitudes « délirantes » que vous n’avez même pas été en mesure d’interpréter correctement ce signe pourtant répété plus de dix fois dans mon article.

      Certains féministes (pas tous et il faut savoir les distinguer) utilisent dans un seul but le fameux « syndrome de la femme battue », de façon misandre, exactement à l’opposée de vos positions misogynes pour lesquelles vous attribuez tout le mal de notre société « à la matrice » (cf. ci-dessus la phrase relevée par pemile). Que vous le compreniez ou non, cette position est misogyne, tout comme le fait de prétendre que le « syndrome de la femme battue » est misandre si l’on ne considère pas qu’il s’applique également aux hommes. D’où mes parenthèses ! (C’est d’ailleurs pour cela que j’ai parlé de l’ESPT complexe et non pas de « syndrome de la femme battue ».)

      Concernant les écrits d’Alice Miller et de Christiane Olivier, je vous ai recopié une citation de la conclusion de l’ouvrage de cette dernière pour vous démontrez à quel point vous pervertissez leurs écrits, mais visiblement, ça ne rentre pas dans votre tête. Je pourrais faire de même pour Alice Miller qui serait certainement « horrifiée » de voir dans quel sens et pour quel usage vous utilisez ces travaux. Quant à Christiane Olivier que vous n’avez manifestement pas lu, il serait intéressant de lui poser la question si tant est que cela soit encore possible.

      Il serait d’ailleurs à ce titre très intéressant que vous développiez les points 1, 2 et 3 de votre solution.

      Procédons par ordre : que signifie pour vous « ... Finis les hommes roses que les mères incompétentes transforment en nounou pour cacher justement leurs carences transgénérationnelles à elles » ?



    • JC_Lavau JC_Lavau 26 janvier 2017 20:55

      @Philippe VERGNES. Ce que j’avais écrit fut « révérer les marionnettes » (qui du reste n’ont aucune conscience de leurs marionnettistes).


    • Le Gaïagénaire 26 janvier 2017 21:26

      @Philippe VERGNES 26 janvier 20:36


      Vous avez l’art de me faire dire ce que vous ne voulez pas qui vous soit attribué.

      Mais vous avez raison, je ne comprends pas que vous vous obstiniez à poursuivre un dialogue avec moi que vous qualifiez de « délirant ». Ce ne peut qu’être un jeu de pouvoir.

      Si vous étiez une femme, Alice Miller ou Christiane Olivier vos jugements seraient plus pertinents.

      Castoriadis clos le débat :
      "(…) l’institution affirme d’elle-même qu’elle n’est pas œuvre humaine ; d’autre part, les individus sont élevés, dressés, fabriqués de telle sorte qu’ils sont, pour ainsi dire, complètement résorbés par l’institution de la société. Personne ne peut affirmer des idées, un vouloir, un désir s’opposant à l’ordre institué, et cela non pas parce qu’il subirait des sanctions, mais parce qu’il est, anthropologiquement, fabriqué de telle sorte, il a intériorisé à tel point l’institution de la société qu’il en dispose pas des moyens psychiques et mentaux pour mettre en cause cette institution.« 

      Cordialement 


    • Philippe VERGNES 26 janvier 2017 21:52

      @ JC_Lavau,


      Et donc... si ce qui fut écrit exprimait clairement votre pensée, qu’est-ce qui peut vous donc vous faire dire que l’article que vous commentez « révère les marionnettes » ?

    • Philippe VERGNES 26 janvier 2017 22:27

      @ Le Gaïagénaire,


      Ce que je qualifie de « délirant » (entre guillemets) ce sont vos fausses interprétations ou vos perceptions que l’on pourrait sans peine attribuer à votre « rationalité ontologique » pour reprendre votre propre expression afin que vous la compreniez.

      Concernant le jeu de pouvoir que vous dénoncez fort justement, encore une fois, il faudrait prendre conscience de votre incapacité à voir la poutre qu’il y a dans votre œil tout en cherchant la paille qu’il y aurait dans le mien. Si vous voyez ce que je veux dire. Ce n’est tout de même pas moi qui vient digresser sous vos articles en cherchant à chaque fois à vendre ma propagande idéologique qui tourne toujours autour de la même idée dont vous ne comprenez même pas les dérives misogynes qu’elle peut transmettre et transmettra immanquablement.

      « Si vous étiez une femme... »

      Encore ce point de vue manichéen dont vous ne pouvez vous départir et qui consiste à annihiler toute la richesse de la complexité humaine.

      Sur la citation de Castoriadis : je devrais être satisfait que vous la proposiez puisque dans la quasi totalité de mes articles, je n’ai de cesse de critiquer les institutions. Mais je doute fort que cela soit dans ce sens que vous l’ayez postée.

      Maintenant, je constate une nouvelle fois que vous vous dérobez aux questions qui vous sont posées (et épargnez-moi je vous prie le petit jeu pervers qui consiste à répondre à une question en la retournant à son interlocuteur : une spécialité de nos politiques lorsqu’ils sont pris la main dans le sac à déblatérer des inepties). Autrement dit : êtes-vous oui ou non capable de préciser vos arguments en faveur du fait que vous « écartiez » les garçons dans votre remède au mal micro et macro social que nous observons aujourd’hui ?

    • Le Gaïagénaire 26 janvier 2017 23:25

      @Philippe VERGNES 26 janvier 22:27


      Pourquoi ne vous contentez-vous pas de critiquer mes propositions telles quelles, les qualifier de tous les noms ne les invalide pas. 

      Vous dites :« je ne cesse de critiquer les institutions » comme les enfants durant leur période du NON. Oseriez-vous prétendre supplanter Gustave Flaubert dont Alice Miller a affirmer que s’il avait pu critiquer sa mère il aurait produit plus grand que des « critiques » ? Qui sait, proposer des solutions que l’on aurait qualifiées de misogynes ? Parce que libéré de sa « réalité ontologique » INCONSCIENTE.

      Prouvez-nous votre créativité, selon Castoriadis, toujours :
      « [La] capacité de faire émerger ce qui n’est pas donné, ni dérivable, combinatoirement ou autrement, à partir du donné. Tout de suite, nous pensons que c’est cette capacité qui correspond au sens profond des termes imagination et imaginaire lorsque nous en abandonnons les usages superficiels. L’imagination n’est pas simplement la capacité de combiner des éléments déjà donnés pour produire une autre variante d’une forme déjà donnée ; Certes, cette nouvelle forme utilise des éléments qui sont déjà là ; mais la forme comme telle est nouvelle. Plus radicalement encore, comme cela a été entrevu par certains philosophes (Aristote, Kant, Fischte), mais toujours à nouveau occulté, l’imagination c’est ce qui nous permet de nous créer un monde, soit de nous présenter quelque chose de laquelle, sans l’imagination, nous ne saurions rien, nous ne pourrions rien dire. L’imagination commence avec la sensibilité ; elle est manifeste dans les données les plus élémentaires de la sensibilité. (…) L’imagination incorporée dans notre sensibilité a fait être cette forme d’être qui n’existe pas dans la nature. »

      Cordialement


    • JC_Lavau JC_Lavau 26 janvier 2017 23:49

      @Philippe VERGNES. Bien qu’on te l’ait expliqué, réexpliqué en long, en large et en travers, tu demeures infoutu d’opérer la moindre distinction entre 

      d’une part les soldates stupides et féroces de la guerre sexiste (par exemple ces avocates),
      d’autre part les banksters féroces mais non stupides qui se servent d’elles pour installer une guerre civile permanente partout dans le pays, dans tous les pays surenveloppés du 21e siècle.

    • Philippe VERGNES 27 janvier 2017 00:25

      @ JC_Lavau,


      Et c’est un type qui est « infoutu » de comprendre que ce qui dirige les banksters est une IDÉOLOGIE (le marionnettiste du marionnettiste) qui vient me faire la morale ?!?!

      Encore une fois, vous prenez vos fantasmes pour la réalité. C’est assez sidérant en fait !


    • JC_Lavau JC_Lavau 27 janvier 2017 00:30

      @Philippe VERGNES. Il va suffire qu’on te rappelle la réalité sur un autre champ de bataille,

      à http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l-ukraine-multiplie-les-189004
      pour qu’aussitôt tu accuses le témoin gênant de nourrir de coupables sentiments misobritanniques, ou qu’on te rappelle les bombardements systématiques des saoudiens et de leurs pilotes israéliens sur les civils yéménites, sur les marchés, les hôpitaux et écoles yéménites, pour que tu accuses le témoin gênant de délits d’opinion antisaoudites et antisémites.

      Avec nos amis « progressistes » à nous qu’on a, on n’a même plus besoin d’ennemis « réac ».

    • Philippe VERGNES 27 janvier 2017 00:56

      @JC_Lavau,


      Rien à voir avec la choucroute ! Les banksters et autres manipulateurs d’opinion n’ont strictement rien à craindre d’hurluberlus dans votre genre. Je dirais même qu’inconsciemment vous leur êtes bien utiles.

      Le pire, c’est qu’avec toute votre instruction, vous n’êtes même pas capable d’élever votre réflexion au seul niveau sur lequel nous devrions concentrer nos efforts, c’est-à-dire au niveau idéologique. Vous en êtes encore à pointer du doigt les « criminels », tout en omettant soigneusement de leur confisquer leurs armes. Le jour où vous aurez compris que cette stratégie est veine, il sera trop tard.

    • Philippe VERGNES 27 janvier 2017 01:09

      @ Le Gaïagénaire,


      Pourquoi ne vous contentez-vous pas de répondre simplement aux questions simples qui vous sont posées ? Pourquoi toujours tourner autour du pot ? Etes-vous incapable de détailler le programme de votre solution miracle ? Dans ces conditions, comment voulez-vous que je puisse la critiquer puisque vous n’êtes pas à même d’en éclaircir les points incompréhensibles ?

      Votre dernier message est typique d’une injonction paradoxale. Faut-il que je vous rappelle pour quel usage « l’inconscient » adopte ce genre de contrainte ?

      Je répète donc ma question : que signifie pour vous « ... Finis les hommes roses que les mères incompétentes transforment en nounou pour cacher justement leurs carences transgénérationnelles à elles ? »

      C’est pourtant clair comme question. Comment voulez-vous donc que je me contente de critiquer vos propositions telles quelles alors que vous êtes infoutu depuis plusieurs commentaires de préciser le sens que vous attribuez aux « hommes roses que les mères incompétentes transforment en nounou... » ? C’est quand même un peu fort de café ce genre d’injonction.

    • Le Gaïagénaire 27 janvier 2017 17:01

      @Philippe VERGNES 27 janvier 01:09


      Mais tout est là, en français.

      Je ressens maintenant vos interventions comme un harcèlement moral dont le but est de me faire taire.

      Cordialement

    • JC_Lavau JC_Lavau 27 janvier 2017 17:40

      @Philippe VERGNES. Vaine alors ! Ma stratégie est « veine ». Je dirais même plus : au diable les varices !


    • Philippe VERGNES 27 janvier 2017 18:19

      @ Le Gaïagénaire,


      Cette réponse ne m’étonne guère non plus.

      La dynamique du harcèlement se développe essentiellement dans un contexte d’injonctions paradoxales. Les dévoiler lorsqu’elles apparaissent, c’est couper court à toute entreprise manipulatoire de la part du harceleur. Que je sache, ce n’est pas moi qui ici pose les conditions d’une contrainte paradoxale, à savoir : vous vous entêtez à faire la propagande d’une solution univoque dont vous n’avez manifestement pas mesuré les effets néfastes qu’elle pouvait engendrer (misogynie). Vous insistez tellement et depuis si longtemps à chaque fois que l’occasion vous en est donnée que j’accepte de l’analyser avec vous en y portant un regard critique, et ce à votre demande, car vous ne comprenez pas en quoi votre solution est misogyne. Pour se faire il conviendrait donc d’éclaircir quelque peu vos propos sur le fait que vous écartiez les garçons dans votre solution, mais vous vous y refusez créant ainsi les conditions d’une impossibilité de développer une quelconque critique à l’encontre de votre solution « miracle ».

      P.-C. Racamier et les quelques auteurs qui ont développé ses théories expliquent parfaitement bien ce phénomène qu’ils nomment un paradoxe fermé. Le paradoxe fermé apparaît lorsque le Moi du sujet se trouve sur le point de se perdre (lors d’une remise en question notamment, d’un événement de vie majeur, et.)

      La question est donc de savoir si oui ou non vous avez peur de remettre en question votre solution miracle ? Si oui, continuer à tourner autour du pot, mais dans ce cas jamais vous ne franchirez l’obstacle qui se présente à vous et vous continuerez à vous sentir harcelé alors que c’est votre injonction paradoxale qui est la cause de ce sentiment. Autrement dit, c’est vous qui en êtes à l’origine. Si non, il faudrait commencer par répondre aux questions qui vous sont posées, sans quoi nous ne pourrons jamais avancer.

      Donc, de façon à ce qu’il n’y est strictement aucune ambiguïté, que signifie pour vous : « ... Finis les hommes roses que les mères incompétentes transforment en nounou ». Si vous préférez, définissez clairement ce que sont pour vous les « hommes roses », quelle place occupent-ils auprès des enfants, à la maison, dans la famille, en société, etc. au regard de la place que devrait occuper, selon vous, un homme « véritable » (ou je ne sais comment vous l’appelleriez).

      La question est très claire. Son absence de réponse également !

    • Philippe VERGNES 27 janvier 2017 18:24

      @ JC_Lavau,


      Si vous voulez... j’avais bien compris (pour au diable les varices !) et je n’en attendais pas moins de vous. Il est des causes perdues d’avance !


    • JC_Lavau JC_Lavau 27 janvier 2017 20:00

      @Philippe VERGNES. Exemple de la fraude standard au Féministan médiatique : 


    • Le Gaïagénaire 27 janvier 2017 22:44

      @Philippe VERGNES  27 janvier 18:19

      Je n’ai pas oublié les garçons, je les ai écartés. Pour trois raisons :

      1- Les filles conscientes choisiront leur compagnon/conjoint/père avec clairvoyance. L’enthousiasme de l’amoureux fait des miracles lorsque motivé par une compagne digne : http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/education-et-neurobiologie-43259#commentaires

      2- Je compte sur la nouvelle génération de garçons désirés par ces filles nettoyées des « logiciels malveillants » pour mettre fin aux pratiques des pervers narcissiques selon le constat suivant :« Et dire que ce dont souffrent les femmes, ce sont elles qui l’ont engendré en revendiquant pour elles seules l’éducation du jeune enfant, dire que les futurs misogynes dont souffriront leurs filles, ce sont les mères qui les préparent. »(Olivier, Christiane, Les enfants de Jocaste, p.72, Paris, Denoël/Gonthier)

      3- Le père prend soin de la femme-mère, qui elle prend soin des bébés. Finis les hommes roses que les mères incompétentes transforment en nounou pour cacher justement leurs carences transgénérationnelles à elles.


      Cordialement







    • Philippe VERGNES 28 janvier 2017 00:40

      @ Le Gaïagénaire,


      Je suis désolé... mais ça ne répond toujours pas à ma question : que sont « les hommes roses » dans votre argumentaire ? Quelle est leur fonction ? Quelle place occupe-t-il dans la société au regard des hommes « véritables », selon vous ?

      Bref, décrivez-les nous. Est-ce si compliqué que ça ?


    • Le Gaïagénaire 28 janvier 2017 03:49

      @Philippe VERGNES 28 janvier 00:40


      Je considère vous avoir très clairement répondu sur cette question subsidiaire que je ne préconise pas, c.à.d. la biographie (ontogenèse) des garçons à l’école.

      Mon projet consiste à faire en sorte que les futures mères puissent mettre au monde des enfants voulus/désirés consciemment car c’est la seule chose qui différencie l’humain des animaux.

      Et c’est en exigeant que toutes les filles, que la loi obligent déjà à fréquenter l’école, établissent leur biographie (ontogenèse) avant qu’elles ne commencent à se reproduire. Cet exercice leur permettra de se libérer de leurs émotions refoulées qu’elles ne transmettront inconsciemment plus à leur progéniture.

      Ce qui a été rendu public lors de l’affaire J Sauvage illustre très bien mon propos dans mon commentaire du 23 janvier 15:15

      Des mécanismes légaux devront être mis en place pour garantir la confidentialité de ces biographies, par exemple : les soustraire à toute procédure judiciaire contre les personnes de référence au même titre que les relations thérapeutiques professionnelles ou religieuses. Ce n’est pas une chasse aux sorcières (ou aux sorciers) qui est proposée mais la guérisons des filles, futures mères potentielles. Contrairement à l’Ajustice nous sommes conscient que les personnes de références ont aussi été des victimes.

      Cordialement

    • Le Gaïagénaire 28 janvier 2017 03:50

      @Philippe VERGNES 28 janvier 00:40


      Je considère vous avoir très clairement répondu sur cette question subsidiaire que je ne préconise pas, c.à.d. la biographie (ontogenèse) des garçons à l’école.

      Mon projet consiste à faire en sorte que les futures mères puissent mettre au monde des enfants voulus/désirés consciemment car c’est la seule chose qui différencie l’humain des animaux.

      Et c’est en exigeant que toutes les filles, que la loi obligent déjà à fréquenter l’école, établissent leur biographie (ontogenèse) avant qu’elles ne commencent à se reproduire. Cet exercice leur permettra de se libérer de leurs émotions refoulées qu’elles ne transmettront inconsciemment plus à leur progéniture.

      Ce qui a été rendu public lors de l’affaire J Sauvage illustre très bien mon propos dans mon commentaire du 23 janvier 15:15

      Des mécanismes légaux devront être mis en place pour garantir la confidentialité de ces biographies, par exemple : les soustraire à toute procédure judiciaire contre les personnes de référence au même titre que les relations thérapeutiques professionnelles ou religieuses. Ce n’est pas une chasse aux sorcières (ou aux sorciers) qui est proposée mais la guérisons des filles, futures mères potentielles. Contrairement à l’Ajustice nous sommes conscient que les personnes de références ont aussi été des victimes.

      Cordialement

    • Le Gaïagénaire 28 janvier 2017 03:53

      @Le Gaïagénaire

      Désolé pour le doublon.

    • Philippe VERGNES 28 janvier 2017 12:33

      @ Le Gaïagénaire,


      Pas de quoi (pour le doublon) !

      Une bonne foi pour toute au sujet de l’affaire Sauvage : elle n’est intéressante pour moi que du point de vue de la stratégie de défense choisie par ses avocates. Un choix qui a très certainement conditionné toute la suite qui a été donné à cette affaire, y compris même l’instrumentalisation et les manipulations qui ont suivies. Ce que j’ai tenté de faire, s’en y parvenir à la lecture des commentaires (mais comment s’en étonner, tant l’être humain est programmé à s’attacher au superflu plutôt que de se concentre sur l’essentiel ?), c’est de dévoiler le processus qui a donné à cette affaire le traitement médiatique qu’elle a eu. Ainsi, même après avoir sérieusement étudié ce dossier, je serais incapable de porter un quelconque jugement sur JS. A la différence de certains qui la jugent, sans même connaître les détails de cette affaire (et c’est surtout pas en lisant la presse que vous pourriez les connaître).

      Vous même vous la juger sans rien connaître du dossier (le fils, Pascal Marot avait trois enfant !). Et ce jugement ne peut que s’expliquer que par votre subjectivité. Vos propres programmations que vous n’avez jamais résolues. Et si vous ne les avez jamais résolues, c’est tout simplement que vous éprouvez un sentiment de peur face à votre propre part d’Ombre (vos démons intérieurs, cf. mon post en réponse à Hervé Hum ci-dessous). C’est aussi simple que ça et à la fois tellement compliqué pour les gens qui refusent une telle confrontation.

      Sur la question posée que vous éludez magistralement, je ne vous demande pas pourquoi vous écartez les garçons dans votre solution, je vous demande de me définir ce que sont pour vous « les hommes roses » au regard des hommes « véritables », selon vous. Autrement dit, décrivez-moi quelle est, selon vous, la place des hommes dans une société ?

      C’est pourtant pas sorcier ! Ce n’est pas un problème insolvable que je sache. Si cette simple question vous mets autant au supplice, c’est qu’il y a probablement quelque chose à creuser pour vous (pour votre propre évolution, votre « individuation » aurait dit Jung) de ce côté-là.

    • Le Gaïagénaire 28 janvier 2017 22:45

      @Philippe VERGNES 28 janvier 12:33


      « Autrement dit, décrivez-moi quelle est, selon vous, la place des hommes dans une société ?
      3-Le père prend soin de la femme-mère, qui elle prend soin des bébés. 

       » (le fils, Pascal Marot avait trois enfant !).« 
      Ces trois enfants avaient des mères, non ? qui se sont séparées de Pascal, homme doublement subjugué payant pensions.
      Quel est votre point ?

       » elle n’est intéressante pour moi que du point de vue de la stratégie de défense choisie par ses avocates"
      Féminisme victimaire tout simplement. 

      Cordialement

    • Philippe VERGNES 28 janvier 2017 23:28

      @ Le Gaïagénaire,


      « Féminisme victimaire »... une expression qui n’a strictement aucun sens dans le contexte dans lequel elle est employé habituellement. Le victimaire étant le bourreau, l’exécuteur, il est notable que l’adjectif « victimaire » désigne l’exact contraire du substantif masculin. Encore une belle perversion du langage (l’adjectif « victimaire » n’est pas reconnu dans la langue française).

      « Pascal Marot, homme doublement subjugué payant pensions. » Qu’en savez-vous ? Encore une fois vous jugez sans connaître ce qui ne peut être que le fruit de votre propre subjectivité. Mais je crois que vous mettez-là le doigt sur un point essentiel : LA pension. L’enjeu des enjeux de tous les couples qui se déchirent au delà des intérêts de l’enfant.

      « Le père prend soin de la femme-mère qui elle prend soin des bébés. » Autrement dit vous préconisez que rien ne change, ou plutôt que les choses puissent en revenir au bon vieux patriarcat où les femmes se devaient obéissance et soumission au « père qui prend soin de la femme-mère ».

      Bref, il faut que tout change pour que rien ne change.

      Ce faisant, vous ne définissez toujours pas ce que sont pour vous les « hommes roses ». Et dans votre insistance à mener une propagande afin que « tout change pour que rien de change », vous ne percevez même pas le caractère misogyne de votre solution miracle ?

      Il est inutile d’insister pour vous faire dire ce que vous n’avez pas envie de dire et ce quelle qu’en soit les raisons. Mais pour votre propre salut et votre bien-être, vous feriez mieux de travailler sur vos peurs des femmes au lieu de chercher à leur faire porter toute la misère du monde. Quand vous aurez compris que le mal ne vient pas des femmes, mais plutôt de la peur qu’elles inspirent du seul fait qu’elle puisse donner la vie, vous aurez accompli un grand pas en avant. Et cette peur est à combattre en chacun de nous, hommes ou femmes, bien que la façon d’y faire face soit différente pour l’un ou l’autre des deux sexes.

      Votre solution miracle est d’autant plus à côté de la plaque que vous pervertissez totalement les écrits de Christiane Olivier qui préconise que partout où il n’y a que des femmes pour élever les enfants, il faut qu’il y est des hommes qui jouent le rôle de tiers séparateur dans l’éducation de l’enfant et ce dès la naissance. Nous sommes donc là loin du « père qui prend soin de la femme-mère qui elle prend soin des bébés ».

    • Le Gaïagénaire 29 janvier 2017 03:54

      @Philippe VERGNES 28 janvier 23:28


      J’ai la nette impression que vous êtes en état d’ébriété ce soir.


      Cordialement

    • Le Gaïagénaire 29 janvier 2017 16:36

      @Philippe VERGNES 28 janvier 23:28

      Etes vous dégrisé, ce matin ?

      « En ce moment, je bosse surtout sur le symbolisme des mythes païens antérieurs aux religions monothéistes » Ceci explique cela...

      « Quand vous aurez compris que le mal ne vient pas des femmes, mais plutôt de la peur qu’elles inspirent (INSPIRAIENT) du seul fait qu’elle puisse donner la vie, »

      Féminisme victimaire
      Le Gaïagénaire 20 janvier 20:11
      @ Philippe VERGNES jeudi 19 janvier 2017
      Il y a un biais sociétal qui consiste à voir les femmes comme des victimes. SVP prendre connaissance de ce qui suit et révisez votre analyse en en tenant compte.
      Le Gaïagénaire 30 décembre 2016 23:56
      @rosemar 30 décembre 21:47
      Jacqueline Sauvage correspond exactement au profil décrit plus bas. À 15 ans cette femme était déjà dangereuse pour la société. Marot était la victime, l’esclave subjugué qui a été tué après l’annonce qu’il quittait la marâtre.
      « L’esclave, dit-elle, c’est l’homme. Dès sa jeunesse, on lui apprend à respecter celle qui est sa mère, celle qui sera sa compagne et la mère de ses enfants. La femme se sert de son sexe pour le dominer. Elle satisfait les appétits charnels de l’homme pour qu’en échange, il la nourrisse, l’entretienne et »élève les petits de sa femelle« . Il faut donc, désacraliser la femme, la voir telle qu’elle est : spécialisée dans la prostitution légale, dans l’artifice et la rapacité. »
      Voir les 3 pages du dernier chapitre : « Ce qu’elles entendent par amour »

      « Pascal Marot, homme doublement subjugué payant pensions. 
      @Philippe VERGNES 21 janvier 15:47
      Philippe VERGNES 20 janvier 08:53

      @ alanhorus
      (...)
      Un témoin fait son entrée dans le tribunal. Elle a été la compagne de Pascal Marot.
      (...)
      « J’ai été progressivement acceptée par le père de Pascal lorsque je lui ai donné une petite fille puis un petit fils »
      Je sais que 2 ex de Pascal se sont fait fai
      re des enfants par lui, qu’il paie 2 pensions.

      À suivre

    • Le Gaïagénaire 29 janvier 2017 17:04

      @Philippe VERGNES

      « Le père prend soin de la femme-mère qui elle prend soin des bébés. »
      Le père aime la femme-mère qui elle aime ses bébés, nuance pour les nuls. Ceci s’inscrit dans la chronologie des filles « nettoyées des virus intergénérationnels » ayant mis au monde des garçons (et des filles) désirés.

      Votre solution miracle est d’autant plus à côté de la plaque que vous pervertissez totalement les écrits de Christiane Olivier
      Le Gaïagénaire 22 janvier 17:39
      « Et dire que ce dont souffrent les femmes, ce sont elles qui l’ont engendré en revendiquant pour elles seules l’éducation du jeune enfant, dire que les futurs misogynes dont souffriront leurs filles, ce sont les mères qui les préparent. »(Olivier, Christiane, Les enfants de Jocaste, p.72, Paris, Denoël/Gonthier)

      "Le matériel de guerre est certes fabriqué par des hommes, mais la confusion dans leur tête est le produit final de pratiques éducatives et de traitements dont se sont rendus coupables des hommes et des femmes des générations passées. Le pouvoir absolu d’une mère sur son petit enfant ne connaît aucune limite. On n’exige d’elle aucune qualification. Il est donc on ne peut plus urgent d’examiner de plus près l’effet d’un tel pouvoir exercé sans contrôle, et d’en prendre conscience, de manière à réduire à l’avenir les risques qu’il comporte." (Miller, Alice, La souffrance muette de l’enfant, p. 154, Aubier, 1990)


      "Les deux côtés de l’homme sont transmis par l’éducation. Le bon côté par la socialisation, les normes communiquées consciemment par les parents. Le mauvais côté par les plus anciennes perceptions du comportement parental qui ne se montre à nu que devant son propre enfant utilisé comme exutoire."(Miller, Alice, L’enfant sous terreur, p.84, Aubier 1986)


       »L’accès aux traumatismes narcissiques de la petite enfance lui est interdit par la loi qui dit qu’on ménage les parents en culpabilisant l’enfant. « (Ibid., p.27) Père et mère tu honoreras afin de vivre longuement...(commandement religieux)


       »Il y a ici confusion très révélatrice de la cause avec son effet, et l’on combat comme source du mal quelque chose que l’on a soi-même fait naître. Ce type de phénomène ne se produit pas uniquement en pédagogie mais aussi dans les domaines de la psychiatrie et de la criminologie. Une fois que l’on a suscité le « mal » par la répression du vivant, tous les moyens sont bons pour le combattre chez la victime."(Miller, Alice, C’est pour ton bien, p.45, Aubier, 1985) 


      Qui perverti les propos de qui ?


      Cordialement


    • Philippe VERGNES 29 janvier 2017 17:22

      @ Le Gaïagénaire,


      « Je sais... » vous ne savez rien du tout. Au début de cette discussion vous croyez que Pascal Marot n’avait pas d’enfant. En toute ignorance de cause, vous devriez vous abstenir de juger. Ce dont vous êtes bien incapable.

      « Etes-vous dégrisé, ce matin ? »

      LOL !

      Votre manque de respect et vos circonvolutions pour éviter tout débat sur le fond quand aux arguments avancés dans mon dernier message, que vous disqualifiez par vos « attaques à la personne » et auxquels vous ne savez que répondre, mettent fin à cette discussion.

      (La disqualification est la suite « logique » d’une (ou des) injonction(s) paradoxale(s) ; l’une et l’autre sont les « marques » d’une défense narcissique perverse qui s’exprime inconsciemment lorsque le Moi du sujet est sur le point de ce perdre, mais cela, je l’ai déjà dis. C’est ce que Racamier nomme la « perversification » du narcissisme vulnérable. A poursuivre ce débat tel que vous le menez en refusant toute discussion sur le fond ne fera qu’envenimer la situation. Je préfère donc y mettre un terme plutôt que de poursuivre ce dialogue sur ce terrain là.)



    • Philippe VERGNES 29 janvier 2017 17:42

      @ Philippe VERGNES,


      Votre post de 17h04 est arrivé alors que je rédigeais le mien publié à 17h22. Je n’en avais donc pas eu connaissance avant de vous répondre. Aussi, ce message sera court :

      « Qui perverti les propos de qui ? »

      VOUS !

      Vous car vous les réinterprétez de façon univoque à CHARGE contre les femmes seulement là où les auteures que vous citez parle de PARENT - homme ET femme -, c’est assez clair dans vos extraits de texte.

      Conclusion du livre de Christiane Olivier, Les enfant de Jocaste, d’où est extraite votre citation : "Mais qui donc l’enlèvera de là cette terrible Jocaste, ou tout au moins qui la tempèrera dans ses effets, sinon son époux Laïos le père disparu ? Il faudrait pouvoir le ranimer, le ramener à son palais où se trouvent ses enfants. La place du Père, elle est partout où il y a son enfant : à la nursery, à la salle de bain, à la cuisine, à la maternelle, aux jeux. Partout où règnent les femmes, les hommes doivent exister à leurs côtés et à égalité, si nous voulons voir des enfants dont la sexuation ne tourne pas obligatoirement au partis pris pour ou contre la femme…" (p. 159)

      Un bonne foi pour toute, définissez-moi je vous prie ce que sont pour vous les hommes roses ?! Et nous verrons bien alors qui pervertit ici les écrits de Christiane Olivier !!!


    • Le Gaïagénaire 29 janvier 2017 22:11

      @Philippe VERGNES 29 janvier 17:22


      JE SAIS, JE SAIS (Jean Gabin) et je savais contrairement à votre tentative d’invalidation :

      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/jacqueline-sauvage-la-honteuse-176877
      Le Gaïagénaire 29 janvier 2016 20:36
      @Fergus 29 janvier 15:34


      Par ce lien la plupart des questions trouveront réponses.
      Marot a certainement été victime de paternités imposées. Sur ce point la Société doit légiférer.
      Même le témoignage du maire est révélateur de la généralisation et de la banalisation de la violence conjugale. 

      Je trouve très troublant que le fils, père de trois enfants, dont les compagnes l’ont laissé à cause de sa violence, se soit suicidé le soir précédent ou le même jour. Je crois que la mère l’aura sentie.

      J’ajoute qu’en le tuant elle a déjoué la justice naturelle amenée par la vieillesse, ses maladies, l’impuissance et tout ce qui s’ensuit. 
      A+
      ----------------------------------------

      Quand à Christiane Olivier, il n’était pas nécessaire d’utiliser une autre citation que la mienne.


      Dans votre citation Laios est mort, ou a été expulsé et a perdu le droit d’accès aux enfants de Jocaste. Cette phrase s’adresse aux jocastes capitalistes et « subjugantes ».

      J’avais du respect pour vous à cause de votre bagout, Philippe Vergnes, mais je serai plus prudent à l’avenir. Merci pour cette occasion de croissance.

      Cordialement



    • Philippe VERGNES 30 janvier 2017 00:18

      @ Le Gaïagénaire,


      Le Gaïagénaire 23 janvier 15h15 : « [...] Pensez à Pascal Marot et le choix de ses conjointes pour combler ses carences affectives et surtout au message transmis par son suicide lui qui n’a pas même pu s’accrocher à l’illusion d’avoir des enfants comme raison de vivre. » 

      Vous saviez ??? Peux-être... pourquoi donc cette phrase alors ? Vous aviez eu un trou de mémoire en l’écrivant ? C’est moi qui boit et c’est vous qui êtes saoul ???



      Peu importe, là n’est pas l’essentiel qui concerne avant tout votre solution miracle.

      « Quant à Christiane Olivier, il n’était pas nécessaire d’utiliser une autre citation que la mienne ».

      Ha bon ?!? Voyez-vous ça...

      « Dans votre citation Laios est mort, ou a été expulsé et a perdu le droit d’accès aux enfants de Jocaste. Cette phrase s’adresse aux jocaste capitalistes et subjugantes. »

      Décidément, quand le déni est si puissant qu’il interdit toutes interprétations conformes à la réalité des faits (ici les écrits d’un auteur dont on pervertit les propos). Vous tenez tant à votre solution miracle que vous êtes dans l’incapacité de la remettre en question.

      Vous réinterprétez les travaux d’auteurs tels que Christiane Olivier en citant des phrases de son livre hors de leur contexte pour justifier vos propos et votre solution miracle qui est l’exact contraire de la conclusion à laquelle elle arrive.

      Est-ce que c’est vous invalider que « remettre à l’endroit » des idées que vous pervertissez. Assurément ! Et ne vous en déplaise, ce n’est pas en « validant » vos « délires » que l’on vous aidera à sortir de votre déni. Mais puisque vous insistez, voici d’autres citations de Christiane Olivier qui invalide totalement votre solution miracle :

      Et ce n’est pas en attachant la Mère à son enfant par un salaire (solution régulièrement reprise par les familialistes) que l’on résoudra le problème de la femme rendue esclave par son enfant. C’est en la libérant du poids exclusif de cet enfant qu’on lui redonnera le goût de procréer dans la joie et non dans la peine. (p. 178)

      Cela vient en très nette opposition avec votre « père qui prend soin de la femme-mère, qui elle prend soin de l’enfant » au cas où vous ne comprendriez pas ce qui est écrit. Mais encore :

      Si nous voulons changer quelque chose au règlement de comptes exercé socialement à coups de discrimination contre la femme, ne faut-il pas d’abord éviter que le ressentiment infantile ne se dirige exclusivement sur elle ?
      Si l’homme décidait d’intervenir enfin autant que la femme dans la formation psychique de l’enfant, ce serait le meilleur moyen de faire disparaître tout sexisme en gardant chacun son identité de mâle ou femelle, mais cela demande d’abord une réflexion de l’État sur l’emploi et les conditions faites pendant trois ans aux jeunes parents dans l’entreprise. (pp. 180-181)

      Ou bien :

      C’est en se retirant de la nursery et en y laissant pénétrer l’homme que les femmes ont quelques chances que la guerre des sexes s’atténue et que les pouvoirs à l’extérieur de la famille se partagent. (p. 183)

      Ne serait-ce pas là vos fameux hommes roses ???

      Ici hommes et femmes doivent s’arrêter et comprendre à quel point tous les privilèges accordés aux Mères se transforment en sortilèges qui poursuivent les femmes durant toute la vie.
      L’existence de la femme passe par la désacralisation de la Mère dont le règne a engendré la misogynie de l’homme et la jalousie de la femme. Il peut y avoir une autre famille, une autre éducation, une autre répartition des tâches parentales et sociales qui permettraient à l’enfant de trouver dès son arrivée au monde un référent de même sexe et un Œdipe de sexe opposé : l’un servant de support à l’identification et l’autre assurant l’Œdipe amoureux.
      Il faut qu’hommes et femmes assument une égalité de rôles dans la différence des sexes pour que l’enfant puisse concevoir que la différence des sexes n’engendre pas la différence des pouvoirs entre hommes et femmes. (p. 184, c’est pourtant très clair, non ???)

      « Hommes et femmes »... c’est répété trois fois dans ce passage et tout au long du livre de Christiane Olivier. Il est vraiment très CURIEUX que vous puissiez ainsi déduire de ses travaux une solution univoque destinée uniquement aux filles de 10 à 15 ans.

      La solution, Christiane Olivier et Alice Miller la donnent dans leur oeuvre respective et ce n’est assurément pas celle que vous proposez qui émane d’un monisme réducteur dont vous ne percevez même pas la dangerosité (qui est celle que dénonce ces auteures d’ailleurs).

      Si vous aviez un tant soit peu de respect pour moi, vous feriez de bien meilleures interprétations de mes commentaires qui apportent une critique à votre solution miracle que vous ne voulez pas entendre. Les dénis sont toujours exceptionnellement puissants et je dois avouer mon impuissance à trouver un moyen « pacifique » de pouvoir les briser. Seul le dépassement de vos blocages vous donnerez une véritable occasion de croissance.


    • Philippe VERGNES 30 janvier 2017 00:59

      @ Bonsoir Jade4230,


      S’il n’y avait encore que sur AV, ce ne serait qu’un moindre mal. Et j’ai très certainement tort d’essayer de rétablir des vérités qui sont bafouées par quelques « étourdis » (pour être poli), mais j’ai beaucoup de mal à supporter le mensonge, même lorsque celui-ci semble plutôt pencher du côté de la mythomanie. (En fait, ce n’est pas leur rendre service que de donner crédit aux « mensonges » de certains et je suis « bonne poire », mais je connais mes limites.)

    • Le Gaïagénaire 30 janvier 2017 02:59

      @Philippe VERGNES

      « Vous saviez ??? Peux(sic)-être... pourquoi donc cette phrase alors ? »

      Je vous ai prouvé que je savais depuis au moins janvier 2016 et vous doutez ?

      Pourquoi cette phrase alors :« lui qui n’a pas même pu s’accrocher à l’illusion d’avoir des enfants comme raison de vivre »

      Votre réalité ontologique consciente est bien pauvre, livresque mais sans vécu.

      Cordialement


    • Le Gaïagénaire 30 janvier 2017 15:35

      @Philippe Vergnes 30 janvier 00:18


      Merci d’avoir cité d’autres extraits des Enfants de Jocaste.

      Je maintiens que C. Olivier s’adresse toujours aux jocastes qui ont expulsé un Laios subjugué. C’est pour régler ce problème intergénérationnel que la biographie (ontogenèse) des filles s’impose. C’est le refoulé des filles, comme je l’ai fait ressortir avec les filles de JS, qu’il faut rendre conscient pour qu’elles ne le transmettent pas à leurs enfants et à leur conjoint.

      Je ne peux pas prendre en considération que les écrits de Christiane Olivier et c’est pour cela que j’ajoute ceux d’Alice Miller, et d’Esther Vilar et même ceux de Dolto.

      Votre détermination à attirer l’attention sur ce qui est périphérique comme les garçons ou les hommes roses démontre votre volonté de noyer le poisson. Seriez-vous un psychopathe pervers narcissique au service du féminisme que vous ne vous y prendriez pas autrement. Allié avec Fergus pour faire la promotion de l’angélisme des femmes contre la barbarie des mâles, ce qui est dénoncé avec force par Christiane Olivier lorsqu’elle écrit que se sont les jocastes qui créent les misogynes qui feront souffrir les filles des jocastes, ce qui implicitement signifie que les jocastes contaminent leurs propres filles.

      Comment allez-vous gérer le fait qu’une mère a deux seins et que le père n’en a pas. Comment contourner ce phénomène d’attachement ? 

      Je fais entièrement confiance aux filles déprogrammées pour régler elles-mêmes ces situations.

      « Morin estime que la culture actuelle n’est appropriée, ni pour traiter ni pour poser les problèmes de l’éthique, de la politique et de l’économie dans leur ampleur, leur radicalité, leur complexité. » Morin, Edgar 2004,Éthique, Paris ,Seuil cité par Marcotte, Gaston dans Manifeste du Mouvement Humanisation, 2006, p.129

      Cordialement

      Ceci est mon dernier commentaire sur votre billet.

    • Philippe VERGNES 30 janvier 2017 20:01

      @ Le Gaïagénaire,


      « Ceci est mon dernier commentaire sur votre billet ».

      Effectivement, vos jugements étant prévisibles depuis l’imposition de votre injonction paradoxale et de vos disqualifications, qui sont les symptômes des « agresseurs » qui s’ignorent, il vaut mieux que vous la fermier plutôt que de raconter des conneries monumentales. Cela vous évitera en plus d’être hypocrite.
      Mais puisque vous me posez une dernière question, je vais encore y répondre bien que de votre côté, vous avez été incapable d’apporter des précisions aux miennes (de questions) :

      « Comment allez-vous gérer le fait qu’une mère a deux seins et que le père n’en a pas. Comment contourner ce phénomène d’attachement ? »

      (Je précise toutefois que Christiane Olivier, et même Alice Miller - de ce que je me souviens des lectures de la dernière qui commencent à dater pour moi -, apportent la réponse dans leurs travaux. C’est souligné dans les citations de Christiane Olivier que j’ai postées à votre attention, mais vous ne pouvez les voir tant le déni qui vous habite vous aveugle.)

      A cette question d’attachement, Christiane Olivier répond : « [...] La place du Père, elle est partout où il y a son enfant : à la nursery, à la salle de bain, à la cuisine, à la maternelle, aux jeux. Partout où règnent les femmes, les hommes doivent exister à leurs côtés et à égalité, si nous voulons voir des enfants dont la sexuation ne tourne pas obligatoirement au partis pris pour ou contre la femme... » (p. 159, déjà cité, mais il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, etc.)

      C’est clair, non ?!?

      Voilà comment peut se résoudre le lien d’attachement afin d’aider l’enfant à faire son « deuil originaire » (notion de Racamier essentielle à comprendre pour connaître l’origine de la perversion narcissique, de la psychopathie et des psychoses étant entendu que la perversion narcissique au sens ou l’entend Racamier est une défense contre ces dernières). Le « deuil originaire » à lieu très tôt dans le développement de l’enfant, c-a-d avant 1 an (au environ de la position dépressive mise à jour par Mélanie Klein > 6 mois).

      A 10-15 ans, c’est foutu ! Vous n’aiderez qu’une seule femme sur mille (et peut-être moins encore) à régler son problème de programmation transgénérationnelle. Et à ce stade-là, les garçons ont tout autant besoin d’aide que les filles afin de se déprogrammer, mais à l’adolescence, il est déjà trop tard pour obtenir un quelconque résultat bénéfique pour la société.

      En clair, « comment contourner le phénomène d’attachement ? » : c’est bien simple, en multipliant les figures d’attachements, les soins parentaux pouvant être donné par maman ET papa, ou mami-papi, tata-tonton, etc. voire pourquoi pas et dans certaines limites sœurs et frères. La théorie de l’attachement (que j’ai également évoqué dans certains de mes articles) parle avant tout de soins PARENTAUX.

      Encore une théorie qui dit tout le contraire de ce que vous préconisez avec votre solution miracle.

    • Le Gaïagénaire 10 février 2017 08:43

      @Philippe VERGNES 30 janvier 20:01

      « A 10-15 ans, c’est foutu !(…) mais à l’adolescence, il est déjà trop tard pour obtenir un quelconque résultat bénéfique pour la société. »

       Ce qui est écrit plus haut signifie que tous les thérapeutes pour enfants et adolescents sont des charlatans incluant Klein ? Et que dire de ceux comme Olivier qui s’occupent des adultes.

       Ce qui précède est totalement faux. Mais très payant pour l’industrie pharmaceutique.

       Tous les thérapeutes savent que le « témoin éclairé » favorise la guérison. Toutes les mamans aimantes savent cela.

       Il n’y a que les vrais psychopathes telles que décrites par  A. Lobaczewsky dans son interview de 2008 qui peuvent causer problème. Cependant ELLES ressortiront dans les biographies et pourront très probablement bénéficier de cette prise de conscience.

       C’est ce que l’affaire Jacqueline Sauvage aurait dû provoquer comme prise de conscience par les articles des « Fergus » plutôt que de chercher à perfectionner la stratégie de défense des lobbys féministes misandres qui projettent sur les hommes leur dénie agressif tel que si bien dit par ma citation de Christiane Olivier.

      Cordialement et définitivement.

       


    • Philippe VERGNES 10 février 2017 11:04

      @ Bonjour Le Gaïagénaire,


      Encore une fois, vous sortez totalement les propos (les miens ici en l’occurrence) de leur contexte en y revenant plus d’une semaine après et manifestement sans avoir ravaler votre « rage ».

      Ce qui sonne « faux », c’est votre incapacité à répondre clairement aux questions qui vous sont posées et ensuite, de par les points aveugles ou les confusions que vos absences de réponses laissent planer, vous surinterprétez de manière totalement délirante les réponses qui vous sont faites.
      Si votre solution consiste à mettre un psy derrière chaque adolescente, je ne pense pas qu’elle soit aussi simple à mettre en place que ce que vous l’envisagez. Vos réponses laissent à penser que vous « idéalisez » votre « biographie (ontogenèse) » de façon... comment dire... quasi pathologique.

      J’insiste cependant sur un point : vous pervertissez les travaux de Christiane Olivier en citant des extraits de son livre pour justifier une « méthode » qu’en aucune façon elle n’aurait approuvée. Si vous ne l’avez jamais lu, je vous invite à le faire en évitant autant que faire se peut les biais de confirmation. Mais si vous l’avez déjà lu, alors je vous invite à la relire avec toute l’attention nécessaire que demande une telle lecture, car si c’est pour ne retenir que les passages qui vous intéressent et rejeter les autres qui contredisent votre « solution miracle », cela ne vous avancera à rien.

      Si le mot « pervertir » vous choque, relisez également sa définition dictionnaire et le sens étymologique de ce mot qui signifie : « dénaturer un texte », etc. ; tel qu’il est utilisé ici. Le problème, c’est que, comme le disait Platon, « la perversion de la cité commence par la fraude des mots » (ou des expressions aurait-il pu rajouter). Et il est heureux que de plus en plus de personnes s’en rendent compte, car c’est en premier lieu par la perversion du langage (des mots ou des expressions) que nos dominants contrôlent et manipulent les peuples (cf. à ce propos, les excellentes vidéos de la SCOP et de de Franck Lepage : « Animer un atelier de désintoxication de la langue de bois »). A vouloir combattre « le » système (un « système » ou je ne sais quoi d’autre), encore faudrait-il prendre garde de ne pas employer les mêmes armes que lui. C’est logique. Sauf peut-être pour ce qui vivent dans leurs sempiternelles récriminations.

      Ce qu’il y a de malheureux chez les gens tels que vous qui refusent toute critique argumentée et constructive pour l’évolution des idées (à l’inverse d’une critique destructive qui procède par attaques ad hominen telles que vous n’avez eu de cesse d’en proférer ici envers moi), c’est que vous tenez tant à votre solution que vous êtes totalement incapable de la remettre en question. Et donc, par effet domino, à remettre en question vos certitudes et vos erreurs d’interprétation, ne serait-ce, par exemple, que des écrits de Christiane Olivier (mais je ne serais nullement surpris, à lire vos réponses, que vous procédez ainsi pour tous les textes que vous lisez qui ne rentrent pas dans vos « standards » de compréhension).

      Vos projections sur l’affaire JS dont nous ne pouvons malheureusement rien déduire à l’issue des deux procès et des suites qui y ont été données sont proprement déconcertantes et témoignent à tous le moins d’un jugement digne des tribunaux d’inquisition. Mon article n’avait pas pour but de dénoncer les supposées manipulations du clan JS dont on ne peut strictement rien dire si ce n’est inventer à ce sujet à la vue des éléments qui ont filtré, mais par contre il dénonce les probables manipulations de ses avocates dont l’origine est probablement leur erreur de stratégie dans cette affaire (la cause des causes n’est parfois pas aussi « maléfique » qu’elle y paraît).

  • Wilemo Wilemo 20 janvier 2017 22:53

    Merci pour cet article. smiley


  • Philippe VERGNES 21 janvier 2017 12:37

    @ Bonjour Wilemo,


    De rien ! 

  • Hervé Hum Hervé Hum 27 janvier 2017 18:33

    Bonjour Philippe,

    je viens plus que très rarement sur agoravox tellement les articles et les commentaires qui les accompagnes sont vides et aberrant.

    Le tient sort du lot, mais malheureusement, les commentaires n’échappent pas à mon constat.

    C’est un émail qui m’a mené sur ton article, parce que tu fais référence à un de mes articles.

    Mais lire les commentaires d’alinea (entre autres)... Elle est complètement dominée par son affect, mais ni l’évidence avec une mauvaise foi incroyable.

    Pourtant, il suffit de lire ses premiers commentaires pour s’en persuader. Elle défend le père violent, qui ne cessait d’avilir son fils en arguant qu’il faisait cela pour son bien ! Il faut le lire pour le croire. Tout son argumentaire est uniquement fondé sur son intime conviction, qu’elle transforme en vérité vrai et n’admet pas de contestation. Bon, elle n’est pas la seule, s’est même devenu une sorte de règle.

    Pour l’expliquer, je te citerai une phrase de Robespierre qui disait juste avant la révolution française

    "un grande partie de nos concitoyens sont réduits à ce degré suprême d’avilissement, où uniquement préoccupés de survivre, ils sont incapable de réfléchir aux causes de leur misère
    .
    Remplace l’avilissement matériel par moral et intellectuel et le tour est joué.

    Ainsi, face au vide de leur propre existence dont ils peine à voir le sens, ils se jettent sur tout ce qui passe devant eux pour survivre moralement, comme un noyé devant une bouée.


    • Philippe VERGNES 27 janvier 2017 20:16

      @ Bonjour Hervé,


      Malheureusement, je ne peux que te rejoindre dans ton constat. Cela me fait toujours penser à l’excellent Henri Laborit qui disait à la fin du film « Mon oncle d’Amérique » (1980) : « Tant que l’on aura pas diffusé très largement à travers les homme de cette Planète, la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent, tant que l’on aura pas dit, que jusqu’ici cela a toujours été pour dominer l’Autre ; il y a peu de chance qu’il y ait quelque chose qui change ! »

      C’est Le Gaïagénaire qui a fait référence à ton article, mais cela m’a permis de lire la réponse que tu lui avais donnée il y a déjà plus deux ans à propos de la « solution miracle » qu’il n’a de cesse de proposer ici et ailleurs. Je n’aurais rien à rajouter, ni rien à enlever de ce que tu lui as déjà répondu. L’être humain est un animal social par excellence et comme le dit un proverbe africain : « il faut tout un village pour élever un enfant ». Faire peser cette responsabilité sur les épaules d’une seule catégorie de personnes, c’est faire courir de grands risques à toute la société. Selon moi !

      Nous vivons effectivement une époque où la question de survie va se poser de plus en plus. C’est à ce titre que j’expose la théorie de la perversion narcissique, car loin des poncifs éculés de sa présentation dans certains « merdias », elle donne surtout des explications qui nous permettent de prévoir les réactions des gens et l’évolution de la société lorsque les individus qui la compose sont en mode de survie (la perversion narcissique est une défense de survie).

      Plus généralement, il est vrai que nulle part nous apprenons comment exercer notre esprit critique, nos facultés de discernement, notre sens de l’analyse ou notre raison (bon sens) qui ne peuvent se développer que si nous prenons conscience des pièges (ce que les psychologues appellent désormais les biais cognitifs) de la pensée. Il faut une volonté personnelle et un travail sur soi même que peu de gens entreprennent. Dans ces conditions et à défaut d’un enseignement tel que le préconise Henri Laborit, nous pouvons nous préparer au pire. C’est échéance est maintenant perceptible par de plus en plus en monde. Peut-être faut-il en passer par là pour arriver au changement de paradigme qui nous permettra de sortir de cette âge « barbare ». La quête de notre humanité reste encore à accomplir.

      Bien à toi,

    • Hervé Hum Hervé Hum 27 janvier 2017 21:51

      5@Philippe VERGNES

      j’aime bien la citation de Henri Laborit, Décidemment, j’aime bien les Henri en ce moment. L’autre étant Henri Guillemin, si tu connais pas, je t’invite à réparer cette « erreur ». tu trouvera ses conférences en tapant son nom sur google et en allant sur le site de la rts. Je n’ai, pour lui, que des éloges à formuler. Un très grand monsieur, d’un probité exemplaire, juste parmi les juste, honnête homme s’il en est. Bref, je te le recommande très chaudement !

      cela dit, j’ai beaucoup cogité sur ce que dit Laborit et j’ai enfin compris ! Je suis en train d’écrire là dessus...

      Mais d’ores et déjà, je peux te révéler une manipulation fondamentale qui biaise le cogito, soit, le fait qu’on ne peut pas dire « j’ai raison », mais uniquement « j’ai la raison de mon coté ». Pourquoi ? Parce que la raison appartient à elle même et à nul autre. Autrement dit, dire « j’ai raison » est le premier bais cognitif du cogito qui le place dans l’impasse et le condamne à son propre égo et motive une société fondé sur la domination et non sur la coopération...

      Depuis bientôt 5 ans que j’écris sur agoravox, tu es l’un des rares (moins de 5) et le premier dont je peux dire qu’il échappe au conditionnement.

      Bien à toi aussi


    • Le Gaïagénaire 27 janvier 2017 22:37

      @Hervé Hum 27 janvier 18:33


      À la décharge d’Alinéa

      Voici vos paroles :
      http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/droits-devoirs-responsabilite-et-156577#commentaires

      Hervé Hum 4 octobre 2014 22:44

      « Mais je pense que le désir d’enfant reste toujours celui d’avoir un enfant, pour ensuite le voir s’épanouir et non se flétrir. »

      Hervé, qu’arrive-t-il quand l’enfant est utilisé pour subjuguer un homme ?




    • Philippe VERGNES 28 janvier 2017 01:25

      @ Hervé Hum,


      J’ai un peu « côtoyé » les vidéos d’Henri Guillemin lorsque j’étais dans une association de citoyens constituants, mais je suis loin d’être un exégète tels que certains peuvent l’être en ayant étudié ses leçons de fond en comble. Toutefois, lorsque j’ai besoin d’approfondir un passage de l’historique, j’essaie d’abord de voir s’il n’a pas traité le sujet. Mais ça fait longtemps cependant que je ne m’y suis pas plongé. En ce moment, je bosse surtout sur le symbolisme des mythes païens antérieurs aux religions monothéistes (je l’ai toujours fait, mais là j’essaie de creuser un peu plus le sujet).

      Merci pour le compliment (ça me fait rire... tu vas t’attirer les foudres de guerres de ceux qui ne comprennent pas mes écrits et se placent automatiquement dans une position manichéenne).

      Échapper au conditionnement n’est pas une chose facile et il faut, ce me semble, un gros travail d’introspection auquel très peu de personnes se livrent au final. Dans l’étude du symbolisme, Carl Gustav Jung a mené un travail exemplaire et colossal. J’aime beaucoup la description qu’il donne des archétypes. Celui d’Ombre est très parlant dans le cadre du conditionnement : « Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire. » La confrontation avec l’Ombre est au cœur de toute la symbolique des combats mythiques. Le mythe de Thésée et du Minotaure dans le labyrinthe en est un exemple. L’Ombre se projette et est omniprésente dans toute controverse. Lorsque l’on connait le concept, elle nous donne tout de suite les clefs d’interprétation des peurs d’autrui qui le « bloque » dans ses conditionnements et entrave son « processus d’individuation » (son « autonomisation »).

      Ce qui est triste à constater, c’est que les gens « aiment » leur servitude dans le sens où ils préféreront se soumettre plutôt que d’avoir à affronter leur propre part d’Ombre (leurs démons intérieurs). Mais c’est une autre histoire.



    • Hervé Hum Hervé Hum 28 janvier 2017 10:45

      @Le Gaïagénaire

      Le sujet est l’affaire intrafamiliale de Jacqueline Sauvage, or, je ne connais pas la vérité et donc, je ne peux considérer votre question, qui est un procès d’intention.

      Par contre, si on prend le cas général, donc, le cas d’espèce où une femme utilise un enfant pour subjuguer un homme, cela ne change rien à ce que j’écris, absolument rien !!

      Le fait qu’une femme puisse utiliser l’enfant pour « subjuguer » son conjoint et père de l’enfant, ne disculpe en aucune manière les actes du père, sauf à considérer que celui ci est lui même une personne immature, mineure et incapable de discernement.Dans ce cas là, vous ne faites que reporter toute la charge sur la mère, qui est alors coupable de la violence de son conjoint sur elle même et sur ses enfants.

      Mais il me semble que c’est récurrent chez vous de faire porter la violence du monde sur le dos des femmes. Je me demande d’où vient cette haine où la raison n’est qu’un moyen pour vous motiver. Sachez, que la raison n’appartient à personne, elle s’appartient à elle même si vous êtes athée ou agnostique et à Dieu seul, si vous êtes croyant.

      On suit la raison pour s’en servir, et autant pour asservir que pour servir. Dans votre cas, vous la suivez pour vous en servir à vous asservir vous même ! ce qui relève de l’aberration ou de la folie.

      Bref, votre question est absurde, tout comme les propos d’alinea.


    • Hervé Hum Hervé Hum 28 janvier 2017 11:00

      @Philippe VERGNES

      Henri Guillemin ne donne pas de solutions. Il était historien, mais au sens le plus noble du terme, c’est à dire, expliquer les tenants et les aboutissants des évènements qu’il traite sans cacher ce qui le gène et non pas les tordre selon son opinion personnelle comme un Michelet.

      Et il le fait avec une honnêteté tout simplement exceptionnelle. En serviteur de la vérité historique. Ce qui me fait dire de lui que c’est un juste parmi les justes, un honnête homme s’il en est.

      C’est lui qui m’a fait connaître la phrase de Robespierre, tout comme celle on ne peut plus parlante de voltaire, résumant en une phrase toute sa philosophie et sa morale politique et sociale « un pays bien organisé, est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourrit par lui et le gouverne ».

      Voltaire était tout sauf tolérant et un humaniste, c’était tout le contraire. Il n’avait qu’un obsession, se venger de la noblesse qui l’avait humilié et se refusait à lui et exploiter le prolétariat qu’il méprisait plus que tout. Un sophiste qui fut récompensé par ses pairs en entrant le premier au Panthéon.

      A très bientôt !


    • Philippe VERGNES 28 janvier 2017 12:01

      @ Hervé Hum,


      J’avais vu cette vidéo sur le cas Voltaire, édifiant en effet. Cela remet en question beaucoup de croyances sur la révolution française... très instructif en tout cas !

      A très bientôt ! (Cela fait maintenant un an... que le temps passe vite... que je souhaitais « balancer » la suite de mon dernier article sur « la ponérologie politique » qui porte justement sur « la servitude volontaire ». J’ai toujours hésité, mais faudra bien que je me jette à l’eau.)


    • Le Gaïagénaire 28 janvier 2017 22:29

      @Hervé Hum 28 janvier 10:45


      « Le sujet est l’affaire intrafamiliale de Jacqueline Sauvage, or, je ne connais pas la vérité »
      Pourquoi ne voulez-vous pas connaître la vérité de l’affaire Sauvage ? Cette vérité est là devant vos yeux, il n’y a qu’à lire.

      « Mais il me semble que c’est récurrent chez vous de faire porter la violence du monde sur le dos des femmes. »
      C’est une vérité vieille comme le monde, c’est jusqu’à présent la raison du monde. Je ne suis qu’un messager vulgarisant les écrits et découvertes d’éminentes femmes très biens renseignées sur « LA FEMME » en tant que cause des effets que tous décrient inutilement, autre manière de citer Bossuet.

      A+

    • Hervé Hum Hervé Hum 29 janvier 2017 10:44

      @Le Gaïagénaire

      Considérez d’abord que cette réponse est une marque de respect et non de mépris.

      La vérité ?!!! La votre assurément, elle est devant mes yeux, cela, j’en conviens avec vous ! Mais voilà, c’est la votre et tout ce que je lis, n’est que la vérité de chacun et non la vérité de l’affaire.

      Croyez moi, vous êtes bien plus ignorant que savant, car sinon, vous vous abstiendrez de tout jugement à l’emporte pièce.

      Votre vérité, c’est de tout reporter sur le dos de la femme et de ne lire et ne considérer que ce qui va dans ce sens là. Tout ce qui contredirait votre vérité est alors soit ignoré, soit biaisé.

      Or, le propre de la vérité qui ne soit pas celle de quelqu’un, c’est de s’en tenir aux faits et de remonter le cheminement des relations des êtres en présences et ce, dans l’ordre. Autrement dit, de former paradigme de l’origine à la fin. Sachant qu’il faut connaitre certaines règles dont vous savez peu de choses. voir en ignorez tout. Et c’est pour les connaître que je m’abstiens de tout jugement en l’espèce.

      Philippe, essaie de parler de ce cheminement qui conduit à l’acte irréparable et qui fait office de fin de l’histoire de la relation intrafamiliale avec les mêmes protagonistes en présences. Encore que ce que j’écris reste très réducteur.

      Non, c’est le fait de votre ignorance qui vous permet de penser voir la vérité.

      La violence du monde comme vous l’écrivez (qui se limite à notre environnement immédiat), n’est pas dû aux femmes, c’est totalement absurde, car alors, vous placez l’homme comme l’objet de la femme. C’est comme affirmer que le maître est l’esclave de son esclave, tout aussi absurde.

      Notre « monde » est composé autant par l’homme que par la femme et dans une relation, ne voir que l’un ou l’autre est lle principe de déséquilibre, source de toute injustice, de toute violence. Autrement dit, bien loin de lutter contre la violence de notre « monde », vous l’entretenez par votre haine pour les femmes. La paix est dans l’équilibre, la base de l’éthique et nulle part ailleurs.

      La violence qui règne sur l’humanité depuis quelques milliers d’années, est dû à la volonté de domination et d’exploitation du temps de vie d’autrui (donc, déséquilibre), de l’espèce prédatrice et parasitaire humaine sur tous les autres. Femme ou homme. Reproduisant le principe de prédation animale, mais avec la puissance cognitive du cerveau humain et qui fait que la prédation humaine n’a plus rien à voir avec la prédation animale. Autrement dit, il y a un saut quantique phénoménologique, dont la compréhension échappe encore au cogito humain. Plus par volonté d’ignorance que par fatalité. Enfin, plus pour très longtemps !


    • Le Gaïagénaire 29 janvier 2017 15:57

      @Hervé Hum 29 janvier 10:44


      Je salut le divin en toi Hervé Hum.

      Vous avez bien intégré Henri Guillemin, d’accord. La chronologie permet de découvrir le complot.

      « Heaven has no rage like love to hatred turned, Nor hell a fury like a woman scorned, » (1695)

      « Le Ciel n’a aucune colère comme l’amour à la haine tournée, Rien n’est plus à craindre qu’une femme blessée, »


      « Pour améliorer l’humain il faut commencer 21 ans avant la conception »

      Parce que je suis le seul qui affirme que seuls les humains désirés pour eux-mêmes seront différents des animaux et que je préconise une méthode simple, économique pour y arriver, le tout basé sur les écrits de femmes ayant consacré leur vie à tenter de guérir la misère engendrée par les mères forcées de mettre bas des animaux par un système patriarcal misogyne, ON tente de m’invalider, de me faire taire.

      Il y a en France des forces qui font exprès pour engendrer la misère. J’en veux pour preuve la Loi Veil sur laquelle moderatus attire l’attention par son billet sous :


      Il est évident qu’un membre de l’Opus Dei ou assimilé tentera d’étouffer toutes tentatives d’émancipation des filles.

      Cordialement



    • Hervé Hum Hervé Hum 30 janvier 2017 10:36

      @Le Gaïagénaire

      Reporte toi à nos conversations sous mes articles, j’ai toujours été du même avis que toi sur le principe de l’enfant désiré et tu le sais très bien.

      Ce que je te reproche, c’est de faire dans l’amalgame, la confusion, qui est l’arme par excellence du pervers.

      Relis l’article de Modératus, dont j’ai surtout lu le début, il parle bien que le but de la loi voté en décembre est purement électoraliste et se contrefous de savoir si elle est saine ou non. L’inversion du sens de la relation est évidente et je suis en tout point d’accord, mais on est là dans la manipulation.

      Ce que tu refuse absolument de considérer, c’est que toi aussi tu suis l’inversion au lieu de la dénoncer. Je veux parler que le but n’est pas de faire des gens mature, responsables et aimant leurs enfants (le principe de responsabilité va dans ce sens), mais le contraire, les maintenir en état de dépendance, d’immaturité, d’irresponsabilité et de sidération, afin d’en garder le contrôle mental, domination mentale ou prédation mentale. Bref, technique du pervers par excellence. Or, tu te laisse piéger comme un débutant et tu veux y rester.

      La raison première est de conserver le pouvoir aux mains de ceux qui veulent exploiter le temps de vie d’autrui à leur profit, via la propriété économique, le reste n’est alors pensé qu’en terme de moyen, peu importe les conséquences sociales, humaines. C’est là dommage collatéral, comme les guerres. Et là, il ne s’agit pas de distinguer la femme de l’homme, c’est totalement absurde et à coté de la plaque. Du pain béni pour ces gens là.

      Cesse donc d’inverser la relation, le but est la conservation du pouvoir pour continuer à exploiter autrui, donc, tant que tu ne supprimer pas les outils qui permettent ce système inique, eh bien, toutes tes invocations seront vaine et en plus, tu ne fera que détourner l’attention au plus grand bénéfice de ceux qui tu veux combattre.


    • Philippe VERGNES 30 janvier 2017 12:23

      @ Bonjour Hervé,


      Pas mieux... en espérant que Le Gaïagénaire comprendra mieux ton message que ma critique de sa position concernant sa solution au problème transgénérationnel de la violence. Car en effet, comme tu le soulignes si bien, ils sont nombreux à critiquer le système sans prendre conscience qu’ils le nourrissent au travers des idées qu’ils diffusent.

      Bonne journée,

    • Le Gaïagénaire 30 janvier 2017 13:42

      @Hervé Hum 30 janvier 10:36


      Ce que j’ai compris de modératus c’est qu’au lieu de favoriser la contraception par tous les moyens possibles, c’est l’accès à l’IVG qui est favorisé donc le contrôle par la médecine.

      Bien entendu je suis pour la contraception gratuite. Mais aussi pour l’IVG gratuite.

      Nous parlons d’effets pas de cause. C’est une question d’éducation, de conscientisation qui doit se faire chez les filles à l’école avant qu’elle ne commence à se reproduire. Elles sont majoritairement des enfants non désirées pour elles-mêmes et sont donc programmées pour générer l’entropie.

      Voir le commentaire d’Alren, qui devrait être imposé à toutes les filles jusqu’à la majorité au même titre que les vaccins :
      -----------------------------------------------------------------------------------------------
      Alren 28 janvier 12:57

      @V_Parlier

      S’il y a un taux d’IVG élevé quelque part c’est que les méthodes contraceptives ne sont pas optimales.
      La solution est l’obturation des trompes par des ballonnets amovibles en silicone.
      Solution qui ne perturbe pas artificiellement le système hormonal comme la pilule et et n’est pas vécu par l’organisme tel un corps étranger à expulser comme le stérilet.

      Pourquoi n’est-elle pas proposée ? Sans doute parce que les fabricants de pilules contraceptives gagnent trop d’argent avec elle.
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      Pourquoi ne pas imposer la vasectomie réversible aux garçons jusqu’à ce qu’une fille déprogrammée puisse cautionner sa maturité ?

      Tout part des filles, avant que le programme de reproduction se verrouille.

      Je ne vois pas où nous ne serions pas sur la même longueur d’onde. 

      Cordialement




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