lundi 2 juillet 2012 - par morice

Affaire Merah : on a menti sur les circonstances de sa mort

La photo est là ; visiblement difficilement criticable : ce n'est visiblement pas un "fake". Celle de Mohamed Merah mort, étendu sur le sol, après l'assaut des policiers du Raid, dans toute sa dureté. Un cliché qui ne peut qu'interroger, car il remet entièrement en cause les dires du patron du Raid, des propos repris également par Claude Guéant. Entendons nous bien tout de suite, l'idée n'est en rien de réhabiliter un assassin : le texte qui va suivre va montrer qu'il y a bel et bien eu fabrication et manipulation sur son arrestation, qui ressemble davantage à une exécution programmée. Sans même attendre les hypothétiques vidéos promises par d'autres, nous pouvons déjà conclure en effet que Mohamed Merah n'est pas mort dans les circonstances qu'avait expliquées avec moult détails Amaury de Hautecloque, le responsable du Raid.

On passera vite sur les revendications farfelues et fort déplacées d'un paparazzi hâbleur (*) et d'une prétention sans nom se réclamant être l'auteur du cliché en question pour s'intéresser plutôt à l'idée que la diffusion de ce dernier ne peut être attribuée qu'à la police, qui avait strictement interdit les lieux aux journalistes. Visiblement, il existe des personnes qui souhaitent que l'on réétudie la thèse officielle du décès de Mohamed Merah et ces personnes font partie du sérail. Le traitement de l'affaire, visiblement, n'a pas plu à certains membres de la police. Les méthodes employées et le but (politique) visé pour l'élimination physique de Merah à la place de son arrestation vivant semblent bien secouer de l'intérieur les services qui ont été chargés de l'affaire. D'aucuns semblent bien, au sein même de la police, ou au sein du renseignement, vouloir nous faire comprendre que tout ne s'est pas passé comme on a pu le dire, loin de là et ce cliché en fait foi. Les méthodes expéditives de Bernard Squarcini étant en cause. Pour mieux comprendre ce qui s'est passé, je me suis même rendu sur place et vous ai ramené quelques clichés qui démontrent surtout qu'on a beaucoup œuvré sur place pour effacer toute trace de ce qui s'était passé exactement. Pour vous également, j'ai lu l'ouvrage consacré à l'affaire Merah, (signé Eric Pelletier et Jean-Marie Pontaut) qui est bien léger sur l'assaut en question mais révèle néanmoins une belle perle.

 Au final, ce n'est pas tellement la photo du cadavre de Mohamed Merah qui choque (à force d'avoir couvert ici les atrocités en Irak et en Afghanistan, on se fait, hélas, à la vision de cadavres), mais plutôt le parti-pris évident du rédacteur en chef de la revue, Antoine Agletiner, qui a choisi de révéler le cliché. Les propos tenus par la direction du magazine Entrevue sont en effet pour le moins surprenants, et dénotent d'un mépris évident des règles de déontologie journalistique, en s'attaquant d'emblée aux "théories du complot" qui, selon lui, ont surgi après la mort du tueur de Toulouse. Le propos est... absurde, puisqu'il affirme que l'on a pas tiré à plusieurs reprises sur Merah : "cette photo atteste l’issue de l’assaut donné par le RAID. Mohamed Merah n’a pas été « canardé » comme l’affirment les tenants de la théorie du complot. Il a été stoppé par les forces de l’ordre qui ont elles-mêmes, essuyé des tirs à l’arme lourde. Cette photo n’est pas celle d’une victime, mais bien d’un bourreau. Rappelons à toutes fins utiles que, sur trois vagues d’assassinats au mois de mars, le « tueur au scooter » a fait 7 morts dont 3 enfants, abattus à bout portant. À l’heure de la transparence à tous crins, où le tout-venant diffuse photos, vidéos ou états d’âmes sur les réseaux sociaux, il est troublant de voir les mêmes s’ériger en donneurs de leçon concernant la publication d’une photo d’actualité" écrit-il, comme pour en excuser la parution auprès des âmes sensibles. Le voyeurisme très vendeur reprenant vite le dessus... avec ce cliché :

Or le même Agletiner, est celui, qui, lors de la parution de photos de nu de la chanteuse Béatrice Martin, alias Cœur de Pirate, mettait nettement moins de gants pour défendre son magazine, prétextant que c'était de vieux clichés... glanés sur le net : "le rédacteur en chef adjoint d’Entrevue, Antoine Agletiner, explique que ces images sont en libre parution sur le site Web godsgirls.com. Il déclare : « À mon avis, ça ne lui posera pas de problème. Elle en parle assez librement, que ses fans sont au courant, qu’elle n’a pas de problème avec ça. » Ces images de la jeune vedette sont apparues sur le site Web pour adultes un peu avant le printemps 2008, mais elles ont été retirées depuis. Leur existence a été révélée l’été dernier, alors qu’elles circulent toujours à travers le Web" expliquera-t-il alors. Pas gêné de piller les fonds de tiroir, pourvu qu'ils fasse vendre. Même principe pour le "coup" de Miss France 2008. C'est le principe de son magazine de type trash, publié au départ par Hachette Filipacchi Médias, qui en une du dossier sur Merah, propose en couverture Loana "nue", dans un remake façon bidochon des prises de vues de Marilyn Monroe, dont les poses lascices ont été ouvertement copiées ! Le seul à s'en réjouir étant l'ineffable Morandini... toujours plein de tact, qui présente les dégâts avec cette touchante attention : "on ne pensait pas qu'elle poserait nue avec ses problèmes de poids" écrit-il. A comparer à 2008, il n'a pas tout à fait tort, en fait...

Faute de goût, recherche maladive du scoop, création de buzz à partir de rien, vide sidéral des articles : tout, dans ce torchon, porte la marque de son créateur télévisuel et ancien créateur chez Rock&Folk de la série des "descentes de Police" un simple réhabillage d'interviews orientés vers la recherche du "scoop", il s'agissait déjà bien sûr derrière tout ça de... Thierry Ardisson. Il a quitté la direction du mensuel il y a bien longtemps, après une bordée pleine de tact elle aussi : "comme il le racontera dans son livre "Confessions d'un baby boomer" sorti en 2005, Entrevue était vite devenu selon lui un magazine dont les révélations étaient nulles et sans intérêt, cantonnées à des sujets sans intellect particulier. De plus, celui-ci cherchant à l'époque une chaîne de télévision, ce magazine était devenu un "boulet" dont il fallait se débarrasser car celui-ci tirait sur les chaînes de télévision sans ménagement." (selon Wikipédia). On peut dire sans trop se mouiller que depuis 1995, le magazine est resté en l'état. ("nul et sans intérêt"), .. depuis, après avoir frôlé la disparition, le même magazine a été repris par Jean-Claude Cochi, à la tête de "Pivoine Développement" et surtout qui a été aussi à la tête des Messageries Lyonnaises de Presse (MLP). C'est aussi l'ancien homme de confiance du milliardaire Jimmy Goldsmith disparu en 1997, ce qui lui vaut aujourd'hui quelques déboires semble-t-il, Laure Boulay de la Meurthe, la dernière compagne du milliardaire (qui est aussi l'arrière-petite-fille du duc de Guise !), l'accusant d'avoir détourné pas moins de 54,9 millions de francs suisses (45 millions d'euros) pour s'acheter avec la somme un chalet gigantesque de 2200 mètres carrés habitables (voir ci-dessous), selon le Figaro. Ambiance, ambiance, au pays du scoop et du trash...

En réalité, contrairement à ce que peut en dire Agletiner, la photo montrée crûment remet en cause la thèse entendue de la bouche même du responsable du raid et de celle de Claude Guéant. L'analyse des propos en interview d'Amaury de Hautecloque, notamment, est difficilement juxtaposable à ce que révèle le cliché. Ainsi la description par sa bouche de l'assaut final : "le mis en cause se découvrait en quittant sa pièce de repli (la salle de bain) et faisait feu sans discontinuer pendant de longues minutes en direction des policiers positionnés sur le balcon et en direction des tireurs d'élite.  L'un des tireurs d'élite tentait même de neutraliser le mis en cause en lui tirant au niveau du poignet gauche. Cette action de tir réussie, si elle affaiblissait vraisemblablement le mis en cause, ne le stoppait pas". Or, sur la photo, on peut voir que le poignet gauche ne présente qu'une trace de taille moyenne : difficile de voir dans l'éraflure qui n'a pas saigné abondamment une trace de balle ou d'impact. Admettons, pourquoi pas, à ce stade, car il y a des incohérences plus flagrantes un peu plus loin comme nous allons le voir. Dans leur livre, Pontaut et Pelletier (page 117), indiquent que selon un membre du Raid "en réalité il a été touché à la main, ce qui l'oblige à en changer et tirer de l'autre". Nulle part auparavant, notamment lors des assassinats il n'avait été fait allusion à un Merah gaucher. Le bras droit sévèrement touché au coude et à l'avant bras est plutôt celui qui aurait rendu le port d'une arme difficile : or sa blessure semble ancienne. Imbroglio complet sur quel bras portait le seul Colt 45 qui lui restait (il n''avait aucune autre arme sur place !). Dans l'interview de TF1, de Hautecloque affirmera également que tous les intervenants étaient munis de masques à gaz, ce que des photos de l'assaut fournies par Paris-Match dénonceront comme faux, mais il indique aussi dans cette interview que les membres du Raid étaient toujours sur le balcon au moment où Merah surgit de sa salle de bains ! 
 
Il surgit alors que tout l'appartement baigne, diront également les hommes du Raid, dans plusieurs centimètres d'eau, un tir de grenade ou de fusil mitrailleur ayant démantibulé le chauffe-eau (ici à gauche en photo) et sectionné les canalisations, dont le débit n'avait pas été coupé. Or, fait notable, la photo de son cadavre ne montre aucune chaussure ou bas de pantalon ayant baigné dans l'eau ! Pas une seule trace d'humidité ! Mohamed Merah aurait-il disposé de la faculté de marcher sur l'eau ? "On a essayé de le fatiguer toute la nuit avant d'opérer la reprise des lieux", explique le chef du RAID. Pourtant, Merah les attendait, les pieds dans 30 cm d'eau, après que la colonne d'eau eut été touchée par un tir lors du premier assaut, dans la nuit de mardi à mercredi" avait-on pu lire dans le Monde du 22 mars. Or le bas de pantalon de Merah et ses chaussures ne l'indiquent en rien.
 
Plus loin, dans son interview, le responsable du raid décrivait un parcours étonnant de Merah à travers.... une seule pièce, menant au minuscule balcon : "le mis en cause se rapprochait des fenêtres et faisait feu dans la direction des policiers repliés derrière le mûr porteur situé entre les fenêtres 1 et 2. L'un des policiers du Raid pris sous le feu et positionné sur le balcon tentait de se dégager. Lors de cette manœuvre, il subissait l'onde de choc d'un tir qui frôlait son casque et qui lui faisait perdre l'équilibre. Un deuxième projectile lui effleurait le cou au niveau de la carotide. Il chutait finalement du balcon avant d'être pris en charge par d'autres policiers du Raid positionnés à l'aplomb des fenêtres". Là encore, les policiers, on l'a vu sur l'une des photos de Paris-Match, étaient plusieurs sur un balcon dont le volet était bien... ostensiblement fermé. Difficile d'en faire une sortie possible pour Merah par cette voie-là ! Pour de Hautecloque, cela ne semblait pourtant pas être un obstacle : "Mohamed Merah s'acharnait sur les deux autres policiers encore présents sur le balcon avant d'être repoussé par les tirs de riposte des tireurs d'élite. Loin de renoncer à sa folie meurtrière, Mohamed Merah [...] procédait à un tir dit "à la palestinienne", dirigeant son bras armé en direction des policiers situés en contrebas et tirant aveuglément dans leur direction sans s'exposer outre mesure. L'un des policiers du Raid était alors blessé par balle au niveau du pied" nous dit encore le patron du raid. "S'acharner" sur le balcon où il y a encore deux policiers sur trois qui ont grimpé ? Pour "diriger son arme vers le bas", il faut avoir franchi la porte fenêtre et être au minimum arrivé sur le balcon pour y passer la main armée au dessus du muret de béton : or il n'a pu le faire, ou alors les deux policiers restés sur place étaient... à 50 cm de lui, pas plus ! Visiblement, il y a des hommes en trop quelque part !

Dans le même interview repris par Le Nouvel Observateur, Amaury de Hautecloque, dans son récit de la traversée du séjour de Merah affirmera aussi que "Mohamed Merah est blessé à un poignet par un tireur d'élite", avant même de rejoindre le balcon. Or le volet de la porte fenêtre, la seule ouverture de la pièce, est alors... fermé, et il est impossible de discerner de l'extérieur où se situe celui qui a alors "surgi de la salle de bain" !!!

Pas assez de place sur le balcon ? Il ne lui restait donc plus qu"à sauter ! "Il a sauté par la fenêtre, une arme à la main en continuant à tirer" indiquera Claude Guéant en première version, pour changer en une seconde version ainsi décrite par "arrêt sur images" :"Mohamed Merah est sorti en sautant du balcon toujours en tirant. Quand il est arrivé au sol, il était mort. Voilà la façon dont les choses se sont passées". Déclaration identique donc ? Pas exactement : juste avant de décrire l'assaut final, Guéant a fait une précision : "Les snipers qui étaient en face ont tenté de le neutraliser bien sûr". Stop ! Il y avait donc des snipers en face de l'immeuble ? Traduction : on peut émettre l'hypothèse qu'il a été abattu par eux au moment du saut du balcon. Une version qui semble plus compatible avec les déclarations faites trois heures plus tard : vers 15h, le procureur de Paris a indiqué que les policiers du Raid ont "abattu Merah d'une "balle dans la tête" alors qu'ils étaient en "légitime défense", précise le live du Monde.fr. Guéant parle aussi dans sa deuxième version de "plusieurs armes", alors qu'il est démontré aujourd'hui qu'il ne possédait plus qu'un seul Colt 45 sur lui, muni de chargeurs italiens, un pistolet trafiqué, donc, comme l'écrivent dans leur livre Pelletier et Pontaut. Qui affirment que Merah laissera derrière lui 69 douilles de 11,43 mm, pour plus de 300 pour les policiers !  Voilà un salon rapidement recouvert de cuivre au sol ! Et un Merah qui a réussi à recharger 3 fois de suite pendant l'échange de tir, en faisant face aux policiers !

Dans son désormais fameux interview de TF1, Amaury de Hautecloque affirmera sans sourciller "qu"à partir de l'instant où il commence à nous tirer dessus à partir de la salle de bains, je donne l'ordre de ne pas utiliser les armes à feu et de ne pas riposter et nous continuons à le neutraliser et à le choquer avec des grenades offensives non létales c'est l'honneur de ce service que de pourvoir subir le feu et de ne pas riposter, c'est lui qui choisit son destin, il monte à l'assaut de la propriété (?), il veut nous affronter et c'est au moment où il va de la sécurité et de la vie de mes personnels qu'à ce moment-là il est neutralisé et uniquement à ce (t) dernière instant".  La bande son audible de l'assaut infirmera complètement cette description. Le responsable du Raid à donc menti sur plusieurs points. L'échange de tir a été long (ou les tirs seuls), pour quelqu'un qui traverse une seule pièce qui ne fait pas dix mètres de longueur : en vidéo, il dure plus de trois minutes (sur la vidéo les échanges durent 4 minutes et 40 secondes), et aucun ne se termine par des bruits de tir isolé : aucun tir de sniper isolé n'est entendu à la fin des échanges. Sur la vidéo que révélera le Figaro, pour atterrir à l'emplacement de la photo, Merah aurait dû être aperçu.... en train de basculer, selon l'emplacement de la photo d'Entrevue.

 Mais on en a pas encore terminé avec la tentative d'explication du responsable de l'assaut : "Considérant l'impossibilité matérielle pour certains policiers du Raid ainsi positionnés sous les fenêtres de s'extraire et de se replier, les tireurs d'élite devaient se résoudre à faire une action de feu destinée à le neutraliser. Mohamed Merah recevait plusieurs impacts le déséquilibrant. Il tombait au sol par la fenêtre, inanimé. [...]" Là encore, rien n'est dit sur l'incompatibilité pour les tireurs d'élite de viser Merah si les deux fonctionnaires sont toujours sur le balcon ! Un balcon qui fait 4 mètres de long sur 1,40 de large maxi : 5,6 mètres carrés, qui aurait contenu 4 personnes (Merah et trois policiers) !  Selon Claude Guéant, "une balle dans la tête", selon de Hautecloque des "tirs" qui l'auraient "déséquilibré" : pour arriver à le faire basculer, il eût fallu que Merah se mette debout ! "Il va basculer du balcon probablement déjà mort", indique dans son interview à TF1 de Hautecloque : Merah en ce cas est un mort exceptionnel, puisqu'il arrive à franchir en tombant le mètre cinquante de distance qui l'amène sur la rue et non pas dans l'herbe en bas du balcon !!! Le saut de la mort, en quelque sorte, ou plutôt... le saut d'un MORT (ici la photo récente de l'emplacement en bas du balcon, prise par mes soins il y a quelques semaines à peine) !!!

Les impacts pour le déséquilibrer ne peuvent être de face, au quel cas il serait retombé sur le balcon. Pour tomber, il faut en effet des balles dans le dos, et un Merah dressé debout sur le balcon ! Or, il tombe selon la photo en faisant un superbe soleil : ses pieds sont face au bâtiment, et son corps est sur le dos. Reste la possibilité qu'on ait retourné ou déplacé son cadavre, ce qu'indique difficilement la position de ses jambes. Merah a bien été blessé, mais c'est au coude droit. Une blessure qui ne semble pas récente, tant le vêtement à absorbé le sang et a séché (par endroits il est déjà devenu brun). De Hautecloque, en réalité, prononcera différentes versions des tous derniers instants de Merah. Sur RMC, il indiquera en effet que "c’est au moment où il passe la main au-dessus du balcon pour essayer d’abattre certains de mes hommes qui étaient en protection, qu’il a été neutralisé." Se mordant ainsi les lèvres, car de passer la main au dessus du balcon indique une personne accroupie derrière le balcon et ne pouvant basculer... de Hautecloque est en complète contradiction, sur RMC, avec la thèse officielle du saut de balcon.

Mais il y a d'autres détails encore qui coincent, notamment la description du corps qu'avait fait le procureur, François Molins au cours du point de presse à la fin des opérations : n'aurait-on pas beaucoup "voulu charger le trait", note le judicieux "Arrêt sur Images" en l'affublant ainsi. Il ne portait aucune djellaba, même enfilée sous son blouson ; révèle la photo, ce qui est donc une histoire inventée de toute pièce pour en faire un combattant jihadiste à tout prix ou un garçon pétri de religion ou de tradition. A quoi bon avoir cherché à appuyer ce trait ? Et si l'on a menti à ce stade, pourquoi ne pas mettre en doute aussi ; alors, les versions successives d'un Merah sauteur de balcon continuant à tirer une fois au sol, ce qu'affirmera sans broncher Guéant, en s'y reprenant à deux fois, alors que son responsable des opérations sur place affirmera que ses tireurs d'élite l'avaient atteint à la tête avant qu'il ne tombe ? Dans les deux fois de Guéant, n'y a-t-il pas la volonté de davantage ressembler à un scénario pré-écrit qu'autre chose ? Aux côtés de Guéant, il y avait François Molins ; celui qui lancera la thèse de la djellaba : visiblement, on s'en est tenu à un scénario répété AVANT la fin des opérations. Ce qui laisse entrevoir le temps de l'écrire, et laisse entendre aussi qu'on a le temps de le faire avec un Merah refroidit depuis plusieurs heures, déjà... la longue durée de l'assaut n'aurait-elle été due qu'à la rédaction d'une seule version officielle des faits ? Au quel cas le tir au pigeon entendu dans une pièce de moins de 15 m2 n'aurait été qu'une mise en scène ? A voir les dégâts de l'appartement atteignant surtout la hauteur des plafonds, on serait tenté de le croire en effet !

Le gilet pare-balles décrit lui aussi par de Hautecloque, dont disposait Merah est difficilement visible (mais il semble présent, sous la double couche de vêtements), tout comme on remarque que les jambes ne portent la trace de peu ou prou d'impacts de balles (le pantalon montre seulement deux trous, dont un circulaire au niveau de la cheville, où l'on remarque que son jean porte encore des traces de peinture blanche, vraisemblablement celle qui a servi à repeindre le scooter). Selon ce qu'on a pu apprendre, le gilet qu'il portait était celui d'une... gendarmette, un de ceux volés il y a quelque temps dans une caserne e la région (on peut le penser, comme on peut aussi penser qu'il lui a été donné par un tiers !). Extérieurement et de face, en tout cas, on ne lui a pas tiré dessus, ou alors les tirs fort mal ajustés. Le blouson gris au dessus du soi-disant gilet ne porte aucune trace d'impact visible ! L'autopsie aurait révélé , paraît-il des tirs dans le dos : ceux obligatoirement subis à l'intérieur de l'appartement. Peut-on traverser en plus de 3 minutes une pièce de quelques mètres seulement en tirant sur des policiers réfugiés sur un balcon en face de soi en ne se prenant que des tirs dans le dos ? Les jambes semblent avoir été exclues des zones de tir, en tout cas ! Le crâne, lui, ne présente pas de traces de tirs sur son côté droit, côté gauche on ne peut le déterminer : la thèse du sniper final est difficile à la fois à prouver et à contrecarrer tant que l'on ne peut distinguer l'impact à la tête. Les deux maisons en face de l'appartement sont presque dans l'axe, celle du centre religieux protestant légèrement sur la gauche en face du balcon : si un côté de la tête aurait dû être atteint, c'eût été... le gauche.  Les nombreux impacts (soigneusement rebouchés depuis) montraient que les tirs venaient plutôt de la droite (vu du balcon, à gauche de la façade du bâtiment), en effet, comme si un second sniper s'était installé dans la deuxième maison à côté du centre religieux ; mais des fonctionnaires de police au sol dissimulés derrières des voitures ont été vus en train de tirer également). Fait remarquable, le bitume de la rue où gît Merah ne montre aucune flaque de sang : voilà un cadavre sorti d'un placard qui ne saigne absolument pas (à comparer aux balles pour tuer les éléphants utlisées par les Navy Seals à Abbottabad, et le volume d'hémoglobine répandue, on reste un peu surpris) !

Un cadavre qui ne correspond en rien à la description fuitée elle aussi dans le Parisien du rapport d'autopsie selon lequel "le corps de Merah avait auparavant été littéralement « criblé de balles », avec au moins vingt projectiles reçus sur le corps, dont la majorité sur les bras et les jambes, alors que le forcené se trouvait de dos ." Il est évident que cette photo infirme complètement le communiqué du journal très proche de la droite alors au pouvoir. Un journal qui ajoutait que  : "selon les résultats partiels de l'autopsie, Mohamed Merah a succombé à deux tirs mortels. « L’un a touché le forcené sur le côté gauche du front, l’autre a traversé son abdomen, entrant par le flanc droit et sortant par le gauche". "Côté gauche du front", celui que l'on ne peut distinguer sur la photo du jour, hélas, malgré le fait qu'il est visible aux deux tiers ! Quant à l'abdomen, qui ne saigne pas, lui non plus, il semble bien protégé par son gilet pare-balles : quel est le but visé par le Parisien à chercher à répandre cette théorie du corps "criblé de balles" notamment aux jambes, ce qui lui aurait interdit de rejoindre le fameux balcon ?

Il est très étonnant également que le cadavre ait encore sur lui un sac, dans lequel il aurait pu dissimuler des explosifs : après sa mort, on lui a logiquement retiré une arme (la seule qu'il avait), mais on n'a pas songé à lui enlever le sac : c'est très étonnant, question sécurité, et cela montre également que celui qui a fait la photo est arrivé très vite sur les lieux : ce ne peut être en ce cas qu'un policier ! On imagine mal le sac contenir des vivres pour fuir ailleurs : obligatoirement, il devait contenir des munitions supplémentaires. La position des mains ne montre pas la préhension d'une arme, qui a bien entendu été enlevée de la scène. Une trace en travers sur ce sac, correspondant au muret de béton semble attester que le cadavre a bien été retourné. Mais en cas, vu la position des mains, c'était avec le bras gauche qu'il devait tirer, et non le droit, qui se retrouve avoir la plus grande blessure. Le bras au poignet touché par le raid, selon de Hautecloque ! Enfin, mais les médecins légistes pourront l'infirmer ou non, on remarque le cadavre est déjà livide et ne semble pas être mort depuis peu. A droite, dans l'herbe, il semble bien y avoir une clé USB qui se serait échappée de ses vêtements. Dans le Figaro, le procureur Molins donnera une indication précieuse sur son armement : "ont été retrouvés trois chargeurs de pistolets automatiques de calibre 11,43 vides, un pot rempli de munitions de tous calibres", tandis qu'à côté du corps de Mérah se trouvait "un colt 45 avec un chargeur ne contenant plus que deux balles et un sac contenant lui aussi un chargeur". Dans le monde du 22 mars, de Hautecloque avait assuré que "nous avions une idée très précise de l'endroit où il était, mais cette idée devait être corroborée, précise-t-il.C'est la raison pour laquelle nous avons progressé très prudemment dans l'appartement. Mais il est venu à l'engagement contre nous avec trois Colt 45 de calibre 11.43 [le même modèle que celui utilisé lors des meurtres] alors que nous avions alors engagé uniquement des armes non-létales". Trois armes, avec deux mains seulement... dont deux inventées ! On aura tout fait pour présenter un Merah se dirigeant à tout prix vers le balcon ! 

Ce qu'en disent Pontaut et Pelletier, de cette fin, c'est page 118 : "À 11 h 32, une silhouette nerveuse apparaît sur le balcon dans l'axe de tir des snipers. Les tireurs d'élite pressent la détente. Deux tirs précis, l'un à la tête, l'autre dans la moelle épinière : Mohamed Merah bascule vers l'avant et s'écroule sur le dos dans les buissons de la résidence". On est bien toujours sur le saut de géant d'un mort ! Et d'un mort tombé dans l'herbe et non sur le trottoir en bitume. "Tué net. Les policiers hésitent encore à se rendre près du corps, intrigués par la petite sacoche Calvin Klein qu'il porte au niveau de la ceinture. En réalité, elle ne contient pas d'explosifs mais d'autres munitions destinées à recharger le Colt 45 qu'il serre encore dans sa main. Claude Guéant est autorisé à s'approcher. Il passe deux coups de fil à l'Élysée, le premier pour annoncer la neutralisation du terroriste, le second pour confirmer sa mort. Merah a été touché à une trentaine de reprises. Il avait pris soin de passer un gilet pare-balles - un modèle féminin appartenant à l'administration, car il porte le sigle de la police nationale - par-dessus une djellaba noire. Autour de son cou, une chaîne et, en pendentif, un petit couteau à la lame repliable. Les policiers fouillent les poches de son jean. Ils y découvrent une clef USB disposant d'une forte capacité de stockage une mémoire de 8 Giga. Une mémoire sale, pleine de sinistres images." Visiblement, les deux auteurs n'ont pas eu accès au cliché et répètent eux aussi la thèse officielle de la fameuse djellaba ! Pas plus que de s'apercevoir sur la photo qu'il ne porte rien au cou qui soit visible sans qu'on ne lui enlève ses vêtements : les auteurs auraient-ils bénéficié d'informations en provenance de la morgue de la police ? Ont-ils eux-mêmes assisté à la fouille du corps ? C'est fort peu probable ! Voilà que leurs descriptions, si proches des thèses de la police et surtout des déclarations du procureur, prend un peu l'eau, là !!! 

 Question timing de l'exploitation du décès, c'est aussi très étonnant : le tir final et fatal a eu lieu à 11H 32, donc, ce qui laisse à peine 30 minutes pile à Claude Guéant pour faire sa première intervention du récit, qui a lieu à 12H 02, la seconde ayant lieu à 12H10. Entre les "hésitations" pour s'approcher du corps, les vérifications d'usage, le retrait de l'arme et la vérification des explosifs potentiels, le coup de fil à donner au Président (avoué par Guéant lui-même) et la prise d'antenne télévisée devant une forêt de micros convoqués, le moins qu'on puisse dire est que le timing est plutôt serré : il lui faut aussi entendre un compte-rendu de comment ça s'est passé, cette fin de siège : à moins d'être lui même aux meilleures loges, ce qu'on ne suppose pas (il aurait assisté à la scène dans le camion blindé du Raid, affriment certains). On peut en tout cas parler de précipitation, en ce qui le concerne, avec sa mise au point de l'oubli du tir de sniper, quelqu'un de son entourage veillant au grain lui ayant signalé qu'il avait oublié ce point essentiel. On se fie visiblement à un texte préalable, il semble bien, et on s'y tient, ou on rectifie si on s'en écarte ! Pourquoi donc le sniper est-il si important, se dit-on ? C'est simple : il accrédite à lui tout seul la présence à cet endroit du corps de Merah et son incroyable traversée de son séjour le pistolet à la main... ainsi que sa traversée miraculeuse du volet de fer de sa porte fenêtre, tout simplement ! Le "saut" du balcon de Merah devient... primordial ! Primordial pour expliquer à la populace qu'il ne s'agît pas d'une exécution en règle mais d'un acte de self-défense qui a provoqué la mort de celui que l'on a en réalité jamais cherché à attraper vivant ! Claude Guéant, toujours en verve, avouera plus tard avoir fait deux appels téléphoniques au Président Sarkozy «  J’ai appelé le président, une première fois pour lui dire qu’il s’était jeté par la fenêtre. Mais à ce moment là, il bougeait encore. Quelques minutes plus tard, il était mort », ajoute M. Guéant. Il a appelé une seconde fois le président"... Saut de balcon, défenestration, mort pas tout à fait mort... la langue de Guéant fourchera à plusieurs reprises, malgré le scénario écrit.

La photo du cadavre de Merah, contrairement à ce que voudrait vouloir lui faire dire le directeur d'Entrevue, infirme plutôt l'explication officielle, restée toujours aussi floue. Deux éléments fort intriguants nous sont parvenus depuis nos derniers textes ici. Le premier, est le très étrange circuit nocturne qu'a réussi à réaliser Merah le soir même où il s'était fait "loger" par la police ; bien qu'étroitement surveillé, il avait en effet réussi à sortir de son appartement... et plus étonnant encore, à le réintégrer, comme si de rien n'était !!!  "Comment, le 21 mars dernier, deux heures avant l'assaut des policiers du Raid, Mohamed Merah a-t-il pu sortir vers 1 h du matin de son appartement de la rue du Sergent-Vigné à Toulouse, se diriger vers une cabine téléphonique avenue de la Gloire à un peu plus d'un kilomètre de là, passer un appel à une journaliste de France 24 puis rentrer chez lui le plus tranquillement du monde sans être aperçu par un policier ?" nous a affirmé la presse : c'est plus qu'étonnant, c'est carrément... scandaleux !!! Jusqu'ici, on avait supposé que c'était un proche qui avait pu seul faire ça : or c'est bien lui, sorti de sa cachette au nez et à la barbe des agents venus le surveiller !!! Il y avait bien deux sortes de policiers sur place pourtant : ceux de Toulouse, mis à l'écart et tenus à distance par ceux de la DCRI, et ces fonctionnaires,—là, justement, aux ordres de Bernard Squarcini. Ce sont donc eux les seuls responsables, donc, de la virée nocturne bien réelle de l'assassin de Toulouse. Et ceux aussi qui le laissent donc aller vadrouiller comme bon lui semble !!! Or que va-t-on tenir comme discours pour expliquer cette lamentable bévue ? Ceci  : "alors que s'est-il passé ? Pourquoi Merah-a-t-il été « loupé » avant l'assaut ? Au ministère de l'Intérieur, on concède qu'il y a « certainement eu des ratés  ». Un grand flic du renseignement va pourtant un peu plus loin : « Les hommes qui effectuaient la surveillance se sont assoupis, c'est pour cela qu'ils n'ont pas vu Merah passer devant eux" nous dit le même article, nous laissant sans voix !! Endormis, alors qu'ils tiennent là l'assassin de sept personnes ? Mais ils devraient au moins subir des remontrances internes, ces fameux "fonctionnaires", pour ne pas avoir effectué correctement leur travail ! Laisse-t-on ainsi un assassin vadrouiller au nom du sommeil réparateur de fonctionnaire ? Reste une solution : la DCRI a donné une chance à Merah de s'enfuir, mais l'en n'a pas averti correctement, ou celui-ci, certain de s'en sortir grâce à la DCRI est retourné à son bercail pour y recevoir... les ordres suivants. Voire encore cette solution : Merah à qui on avait laissé une chance de s'enfuir ne l'a pas saisie, ou n'a pas compris qu'il devrait la saisir ! Quelle que soit la version, la sortie nocturne de Merah est tout bonnement inimaginable !!!

Des coups de fils, il en a même passé plusieurs, en dehors de chez lui, où il n'y avait pas de ligne de téléphone : "à 0h22, il se trouve au numéro 79 de l’avenue de la Gloire, dans une cabine téléphonique. Il y passe quatre coups de fil, respectivement à Al-Jazira à Paris, BFMTV, i>télé et enfin France 24, où il finit par joindre un interlocuteur. Durant les quatorze minutes de cette conversation, il revendique calmement ses crimes. Il est 0h45. Alors qu’il se rapproche de son domicile de la rue du Sergent-Vigné, Merah s’arrête dans une autre cabine, au 69, avenue de Castres, à trois rues. Il tente alors, de nouveau, de joindre Al-Jazira et BFM. Sans succès. Parallèlement, Merah adresse au siège parisien d’Al-Jazira une copie vidéo de ses massacres. Le courrier a été posté « entre le mardi 20 mars après 17h30 et le mercredi 21 mars avant 17h30 », estime la Poste. Compte tenu du siège du Raid, le pli n’a pu être expédié qu’entre la fin de l’après-midi du mardi et le moment où le terroriste rentre chez lui vers 1 heure. Remarque-t-il quelque chose ? Entre l’avenue de Castres et son immeuble, il passe en tout cas à proximité immédiate d’un dispositif de surveillance. Les policiers ne le voient pas"... Etrange visite nocturne de cabines téléphoniques ! Et encore plus étrange manège de la police ! Impensable scénario !! Et laxisme évident de la part des renseignements qui chapeautaient alors sa surveillance !!! Squarcini, dont les hommes avaient reçu les confidences pakistanaises de Merah, a laissé sortir de chez lui celui que l'on soupçonnait d'avoir tué sept personnes !

L'envoi ce soir-là de recopies vidéos sur clé USB montre aussi autre chose : que Merah disposait obligatoirement dans son appartement d'un ordinateur pour effectuer ses montages, pour lesquels il semblait avoir prouvé une certaine adresse, ont affirmé plus tard ses copains de quartier . Se sachant repéré et surveillé, il avait pris soin de passer du temps à ces montages de revendication des attaques... ce qui faisait aussi qu'à ce moment-là il ne pouvait lui-même jeter un œil sur les policiers. Or, lors de l'inventaire de l'appartement, les forces de l'ordre, comme Guéant ou le procureur Molins prendront un grand soin à ne faire aucune allusion à cette détention de PC, qui ne devait pas contenir que des images vidéos, mais aussi les échanges de mail de l'assassin de Toulouse, ce qui aurait pu être compromettant. L'absence médiatique de cet outil obligatoire à la décharge des vidéos de la caméra GoPro est symptomatique d'une histoire que l'on souhaite réécrire dans un seul sens. Quand Merah effectue sa virée nocturne pour aller poster ses clés USB contenant les images de ses massacres, il sort de son appartement, dans lequel il dispose obligatoirement un ordinateur de montage dont personne n'entendra jamais plus parler : à ce stade, on peut parler de disssimulation de la part des autorités qui se sont passées le mot pour que personne ne parle de cet engin si important pour elles.... car il contenait trés certainement le secret des relations véritables entre le tueur et la DCRI.

La polémique sur l'ordinateur est réapparue depuis avec l'affaire de l'avocate algérienne qui aurait reçu des vidéos de Mohamed Merah dans lesquelles, a-t-elle dit sans connaître le cliché du jour, il expliquait être blessé. Manque de chance pour elle "sur ces vidéos, Merah apparaîtrait blessé par balle à l'épaule gauche" avait-elle affirmé. On serait donc en présence avec elle d'une autre manipulation. Cette fois encore, chez Guéant, on avait balayé l'idée d'un revers : "Merah n'avait ni téléphone portable, ni ordinateur, ni appareil photo" pendant le siège de son domicile par le RAID, ont précisé ces sources (celles de la police). "Si Merah avait été en possession d'appareils enregistreurs, ils auraient dû être saisis après sa mort lors des constatations sur place", selon ces sources, ce qui n'a pas été le cas. Car reconnaître l'existence d'un ordinateur, visiblement escamoté lors du raid, aurait été bien trop compromettant. L'équipe de Guéant sur ce point a menti : il est impossible de récupérer une image d'une carte SDHC, le format de stockage de la caméra GoPro, et de la transférer sur une clé USB comme celle qu'a reçue la télévision Al Jaseera sans passer par un ordinateur ! Or Merah, à la fois ce soir-là poste une clé contenant des images provenant d'un appareil photo dont il s'était séparé juste auparavant !

Car plus étonnant encore, Mohamed Merah, au lieu d'en profiter pour s'échapper (il se sait pourtant repéré et surveillé !!!) va tranquillement réintégrer ce soir-là son appartement où il se croit donc... Sous protection ! Mais protégé par qui ??? Pas par son habitat seul, c'est sûr !!! "Les hommes de la DCRI n'ont pourtant rien vu jusqu'à l'heure de l'assaut du Raid vers trois heures du matin. Pourtant, les vérifications faites par la sous-direction antiterroriste (SDAT) ont confirmé que c'est bien Mohamed Merah qui a passé un coup de fil à France 24 vers 1 heure du matin. Plus aucun doute aujourd'hui. Selon une source proche du dossier, l'homme a en effet livré à la journaliste des éléments tellement précis sur les meurtres de Montauban et de Toulouse qu'il ne pouvait être que Mohamed Merah".  C'est plus qu'étonnant : c'est carrément aberrant !!!

La deuxième étant la seule révélation contenue dans l'ouvrage de Pelletier et Pontaut., pages 206 et 207. Et c'est en fait une vraie bombe journalistique ! " Un autre élément, passé inaperçu jusqu'ici, aurait pu relancer la polémique. La PJ a saisi les coordonnées d'un policier dans la planque de Merah. Que faisait cette petite carte de visite, pliée en deux, sur le sol du box du boulevard de Grande-Bretagne ? Le parking souterrain où l'assassin cachait son scooter est un endroit où l'on ne s'attend pas à trouver les coordonnées d'un collègue chargé de la protection... du chef de l'État. Sur le morceau de bristol figurent pourtant une identité, un numéro direct au palais de l'Élysée, ainsi que la mention d'un service : le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République)." Voilà qui est plus que surprenant en effet". Les auteurs laissant candidement le fonctionnaire retrouvé balayer leur propos d'un revers de main : "le fonctionnaire, un quinquagénaire considéré comme un excellent pro, travaille depuis près de vingt ans au sein de l'unité : il a notamment protégé Jacques Chirac, et ensuite Nicolas Sarkozy pendant son quinquennat. Ce membre du GSPR pouvait-il être un agent traitant ? Son unité n'a aucune compétence en matière antiterroriste, et ses membres ne sont pas habilités à traiter des sources, ce qui rend l'hypothèse peu crédible. Alors pouvait-il être une cible du tueur ou l'une de ses connaissances ? L'homme répond sans détour : « Je tombe des nues. Lors de nos missions, nous distribuons nos cartes de visite à de nombreux responsables, des collègues, des gendarmes et des personnalités locales. Peut-être l'une de mes cartes a-t-elle été perdue ? À part cela, je ne vois aucune explication car je n'ai accompagné le chef de l'État ni dans son déplacement à Toulouse, ni dans celui de Montauban. Et je n'ai jamais suivi l'affaire Merah. » Le mystère demeure donc entier." Le "contact" de Merah est censé "tomber des nues"... écrivent les deux auteurs sans trop se mouiller. Nous également, mais c'est d'un plus grande altitude encore !

Car les auteurs semblent minimiser une chose, rappelée par Le Point lors de la valse des responsables de la police après l'élection présidentielle, un coup de balai attendu tant le propre du précédent président avait été de s'entourer dès sa période au ministère de l'Intérieur de fidèles dévoués, prêts à tout pour lui : "selon une source proche du dossier, le groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), a été confié mardi à une femme, Sophie Hatt, en remplacement d'un autre fidèle de M. Sarkozy, Michel Besnard". Besnard, un "flic de choc" selon l'Express du 6 juin 2007, un policier qui aurait beaucoup aidé le président lors de ses déboires conjugaux, note le magazine. Connaissant la sensibilité sinon la sensiblerie d'un Sarkozy dans le domaine, notre "flic de choc" est-il devenu à ce moment-là un intime du président ? En tout cas, c'était un homme récompensé et choyé qui avait été en effet nommé préfet (hors cadre) par décision présidentielle le 22 décembre 2010. Le mois où Merah revient de son premier périple afghan et pakistanais, celui où il est réinscrit sur la liste des personnes recherchées par la police ; après sa visite du camp d'entraînement de Miranshah, au Waziristan. Nommé préfet hors cadre, à savoir sans affectation précise, seulement "chargé d'une mission de service public relevant du Gouvernement", selon l'énoncé même de l'arrêté de sa nomination.  Une nomination surprise qui avait fait bondir certains, car c'était un phénomène contraire aux usages en vigueur : "ce qui pose problème c’est le fait de voir un préfet, en l’occurrence Michel Besnard, sous les ordres d’un contrôleur général de police Gilles Furigo, Chef du SPHP, excellent professionnel lui aussi. Ainsi en France, en 2011, par la volonté élyséenne, un préfet est sous les ordres d’un commissaire de police". Pourquoi donc une telle promotion, pourquoi donc une forme évidente de favoritisme, cela reste en suspens. Sarkozy avait nommé au même moment un autre policier un ex-syndicaliste droitier de Synergie , le policier Bruno Beschizza, a été nommé sous préfet hors cadre après que ce dernier ait été élu sur une liste l'UMP en Seine-Saint-Denis. Le "quinguagénaire" que n'ont pas voulu citer les deux auteurs est-il Michel Besnard ? Au quel cas le pouvoir présidentiel aurait été directement mêlé à l'affaire Merah ? Voilà qui fait de ce dossier Merah un dossier chaud, très très chaud !!!

Et ce soir-là, en tout cas, l'assassin le plus recherché de France et étroitement surveillé par les hommes de la DCRI "endormis"... doublait la mise en se rendant tranquillement chez celle qu'il appelle "sa petite sœur", en fait l'ex-femme d'un de ses employeurs qui l'avait pris en amitié, au retour de son appel d'une cabine téléphonique, nous rappellent Pontaut et Pelletier (p.116). Il y déposera deux sacs de sport avec des affaires. Dedans, il y a une paire de menottes (?) et la caméra GoPro utilisée par l'auteur des attentats. Il n'a plus besoin de l'appareil, car il venait de le vider. Une des preuves que c'était bien lui l'assassin, et preuve aussi qu'il avait déjà déchargé la carte mémoire de son appareil photo ; A l'annonce des coups de feu du quartier où elle habite, la dame, affolée, se rendra immédiatement au commissariat de Toulouse pour aller les déposer, effondrée par ce qu'elle venait de voir à la télévision, sans même avoir pris connaissance du contenu des deux sacs. L'homme le plus recherché de France a réussi à aller se promener dehors, rendre visite à une proche, chargé de deux sacs de sport : de qui se moque-t-on à ce stade ? Et si les sacs avaient contenu des armes ? En a-t-il "livré" ailleurs, de sacs ? Et s'il était parti à nouveau tuer ce soir-là ?

J'ai eu récemment l'opportunité de me rendre rue Sergent-Vigné, histoire de me faire une idée des lieux, étant intrigué par les évidentes zones d'ombre du dossier. Aucun tourisme macabre, j'étais simplement atterri dans le secteur pour des raisons privées que je n'ai pas à vous expliquer. La tension sur les visites semblait retombée depuis avril. Je suis allé sur place car je voulais me rendre compte, en particulier... des distances, ce que ne m'avaient pas expliqué les photos dans les média, toujours prises sur certains angles. J'ai été fort surpris de constater deux choses. Premièrement, que, sur place, tout a été... effacé avec un soin méticuleux. Une bonne couche de peinture sans aucun graffiti désormais recouvre le balcon où habitait Merah, et mieux, tous les éclats laissés sur le béton de la façade ont été soigneusement rebouchés : or comme je l'ai indiqué, ils permettaient aussi de savoir d'où avaient tiré les snipers. Et là, deuxième surprise : je les imaginais à une centaine de mètres minimum, ils étaient pile... en face de la rue dans un bâtiment qui appartient à un groupe religieux protestant (l'Église Réformée Évangélique) !!! Les fameux snipers n'étaient pas éloignés de plus de 45 mètres maxi de leur cible !!! Et malgré cela, ils n'auraient pas réussi à l'atteindre lors des échanges de tirs, notamment de la veille de l'assaut ?

A vrai dire, c'est cela qui m'a fortement intrigué : comment des hommes de l'art situés à un endroit exceptionnel comme plate-forme de tir, dégagé de tout obstacle, avec un objectif situé à moins de 50 mètres de leur arme ont-il pu être aussi... maladroits (pour ne pas l'avoir atteint avant ? La seule explication possible résidant dans la présence des volets métalliques de la fenêtre situé sur ce côté, celle qui a permis aux membres du raid de progresser sur le balcon sans être vus ! Mais qui a donc ouvert ces volets pour pouvoir traverser ce fameux balcon ?  Il semblait bien y avoir une porte une porte fenêtre... et une fenêtre sur ce balcon, le seul moyen de sortir pour Merah étant la porte fenêtre... aux volets fermés ! On avait fait parvenir par ce balcon un talkie-walkie, que Merah avait récupéré.... en faisant glisser entre deux lames de volet un manche à balai, sans jamais ouvrir ce fameux volet, précisent Pelletier et Pontaut. Le volet de la chambre ayant été lui détruit par une charge explosive collée dessus.

Un autre cliché retrouvé après la conclusion de l'opération montrera en effet un volet métallique ouvert, visiblement déplacé pour encombrer le balcon des objets déplacés dans la presse principale. On imagine mal Merah ayant laissé ses deux volets de cuisine et de pièce principale ouverts, sachant qu'en face des policiers l'attendaient. La preuve de leur fermeture étant les nombreux impacts qu'ils ont reçus, attestant de leur fermeture pendant toute l"opération ! 

Non seulement capable de saut de carpe de balcon, en étant déjà mort, le terroriste aurait également eu la faculté de traverser les volets métalliques ? Le Raid avait affirmé avoir réussi à ouvrir les fenêtres par l'envoi de grenades... or il n'y aucune autre possibilité que ce côté-ci de l'appartement : par quelle fenêtre à t'on lancé ses grenades assourdissantes ou aveuglantes ? Celle de la chambre, à savoir la fenêtre en façade à la droite du balcon ? Sur la photo de Paris-Match des gens du Raid sur leurs échelles, en effet, l'un des volets côté droit vu de la façade) est bien et bien entrouvert. A l'intérieur, on a pu le voir, la fenêtre n'existe plus, et le mur à sa droite (vu de la façade) est constellé d'éclats, ceux plutôt d'une ou plusieurs grenades que provenant de tirs. Pour Merah, il lui suffisait d'éviter cette chambre, ou la cuisine, ce qu'il a donc fait, en se réfugiant dans la salle de bain, son séjour ne subissant pas d'attaque de ce genre.  La conclusion revenant au procureur, l'homme qui a inventé le port de la djellaba : "Tout a été fait, lors de l'opération qui a duré 32 heures, pour que l'homme soit pris vivant", a déclaré François Molins. Les éléments trouvés dans l'appartement permettent de confirmer "la détermination" de Mohamed Merah". Les policiers ont découvert qu'il ne possédait plus qu'un seul Colt, ayant donné le second en échange d'un talkie-walkie pour parler aux policiers. Toutes les autres armes, notamment l'Uzi qui s'était enrayée lors de l'attaque de l'école juive étaient restées dans une voiture rangée dans un box : étrange "détermination" de ne pas se munir de toutes ses armes pendant le siège. Il disposait de trois chargeurs de 11,43 en plus de celui qu'il portait dans son Colt, et de rien d'autre. Pour l'Express, c'était paraît-il d'un "arsenal" dont il disposait : "Mohamed Merah souhaitait mourir "les armes à la main". Il a été tué d'une balle dans la tête, un Colt 45 au poing, alors qu'il résistait à l'assaut du Raid. Le chargeur, qui "ne contenait plus que deux balles", selon le procureur de Paris François Molins, indique "qu'il a tiré une trentaine de coups de feu sur les policiers". Et les réserves de munitions ne manquaient pas. En effet, le domicile en était truffé. Au total, c'est un arsenal puissant : plusieurs fusils, des fusils mitrailleurs, des armes de poing, et un pot de munitions de tous calibres". Ce qui s'appelle clairement... désinformer !!!

Et puis à relire les différents documents, on tombe sur la perle qui enfonce en beauté tous les mensonges entendus de la bouche des protagonistes gouvernementaux. C'est un reportage de la première heure du jour qui suit l'assaut, mais diffusé le weed-end qui suit seulement en "exclusivité" par un média connu, puisqu'il s'agît du journal télévisé de 20 heures. un événement aussi stratégique de la campagne électorale vaut bien une grande messe ; Le temps d'obtenir l'assentiment d'une direction bien en cheville avec le pouvoir en place, et le temps aussi de revenir sur ce qu'a déjà défriché les jours d'avant la rivale Laurence Ferrari, qui a dû se contenter le lendemain de l'assaut d'un bien maigre scoop filmé de l'arrière du bâtiment, d'ou on ne distinguait rien. Claire Chazal qui trahit ainsi la parole de Guéant et de Sarkozy, on en espérait pas tant, à vrai dire, et pourtant. Ce soir-là en effet, la présentatrice du journal le plus regardé en France nous offre "son" scoop personnel : la visite, "en exclusivité" de l'appartement dévasté de Merah, "resté en l'état après l'assaut", d'après les reporters (**). Oh, certes, on n'y verra pas l'ordinateur si important ni les trois chargeurs vides de l'assassin de Toulouse. Mais devant nos yeux médusés, nous verront un séjour éclairé à la torche vidéo, pour donner un effet plus "reportage sur le vif" encore, très certainement. "L'exclu" de Claire Chazal va lui coûter cher, en réalité : à force de faire la chasse au scoop... il arrive qu'on se fourvoie, et c'est ce que TF1 a fait, et dans les grandes largeurs. Une lampe torche est en effet utilisée tout le long de la visite, rendant la visite plus dramatique, car dans le séjour, on n'y voit rien sinon : les volets de la porte fenêtre qui pourrait éclairer la pièce sont manifestement.... fermés. Restés tels quels depuis la veille ! En plus d'avoir réussi un saut de carpe de son balcon, l'improbable Merah a eu la présence d'esprit de refermer proprement les volets derrière lui, avant d'offrir sa tempe gauche à la visée d'un sniper logé dans la rue en face. Le pouvoir, désireux d'en faire beaucoup trop pour faire passer la pilule d'un Merah qui n'aurait pas été froidement exécuté, vient ce commettre sa bourde magistrale... Mohamed Merah n'est pas mort comme on a tenté de nous le faire croire.

J'avais déjà indiqué ici le 2 avril dernier le nœud du problème, qui se situait bien au niveau du balcon, décidément bien trop encombré... et au volet de porte fenêtre fermé, empêchant la sortie de la pièce. La photo révélée vendredi dans la presse ne fait donc qu'augmenter l'idée d'une manipulation sur les circonstances du décès de Mohamed Merah.

(*) le mythomane provocateur, qui se prétend être à l'origine du cliché, alors que le périmètre où il a été fait était entièrement bouclé par la police. Venu pour enfoncer le clou, lui aussi :"Entrevue va publier celle où l'on voit Mohamed Merah au sol. Il y a des bouts de verre par terre tout autour de lui. Il a quelques impacts sur le corps, mais il n’est pas truffé de balles comme ça a été dit par le père de Mohamed Merah et ses avocates". Lui aussi parle exactement comme le rédacteur en chef d''Entrevue ! 

(**) le 22 mars 2012, le lendemain de la mort de Merah, le vendredi soir, vidéo avait déjà été dévoilée sur France 2, avec une visite accompagnée des policiers qui avaient alors ouvert les fenêtres pour disposer d'une meilleure lumière. Manifestement, les policiers qui guidaient le cameraman avaient interdit certaines zones, notamment la salle de bains. Tout porte à croire que la vidéo de TF1 est bien antérieure, car entre les deux visites on a manifestement commencé à ranger l'espace du séjour pour pouvoir ouvrir la fameuse porte fenêtre (on le voitr sur le comparatif de photos) !

-ici la visite en vidéo de France2 de l'appartement qui révèle plusieurs choses intéressantes :

- la très faible longueur du séjour, et l'absence d'impacts sur ces murs (sauf celui opposé à la fenêtre) pour un endroit par lequel il se serait échappé vers le balcon c'est... ahurissant. La scène de l'assaut entendue avec les nombreux tirs se passe à cet endroit !!!

- le nombre important d'impacts en revanche en hauteur, au dessus d'une tête d'adulte.

- le nombre important d'impacts à hauteur d'homme sur la cloison séparant la chambre de la cusine. Aucun membre du Raid n'a été aperçu escaladant via une échelle la fenêtre située à droite du balcon être entrés par la chambre, via la fenêtre de l'extérieur... il n'y avait donc personne dans la chambre, accessible que par cette fenêtre.

- la présence sur place du matériel de ponçage de l'assassin.

- l'apparent manque de traces de sang dans toutes les pièces.

-une deuxième viste du vidage de l'appartement révèle la même chose : comment à t-on pu tirer 300 cartouches dans un local aussi exigu en ne laissant pas autant d'impacts ? Au détour de la vidéo, une image saisissante : juste en face du balcon de l'appartement, le centre évangélique protestant où étaient postés les snipers du Raid... une maison qui semble être bien près de l'appartement de Merah !

-Mais l'élément qui met en brèche la thèse officielle, c'est la vidéo de TF1, diffusée le week-end du dénouement, pour insister sur les échanges de tir dans l'appartement.

-le journal de Chazal

-sa reprise sur You Tube ici.

Cette vidéo, à elle seule, condamne les propos de tous les responsables de l'assaut, car elle révèle que le volets de la pièce du séjour sont... fermés !

- sur la DCRI, le reportage de complément d'enquête demeure crédible.

 

mes articles ici sur Agoravox sur l'affaire Merah :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-grande-manip-112985

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/merah-poseur-de-bombes-au-pakistan-113058

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-etrange-relation-entre-mohamed-113234

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/toulouse-l-interrogatoire-de-2007-113304

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/dcri-et-salafisme-une-manipulation-113417

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/dcri-et-pakistan-l-agence-113528

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/derriere-les-portes-du-chateau-113620

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quand-sarkozy-dit-le-contraire-de-113728

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quand-sarkozy-dit-le-contraire-de-113752

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/a-toulouse-un-balcon-bien-encombre-113836

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/itineraire-parallele-d-un-113652

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/et-voici-le-djihad-show-113991

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tripatouillage-d-otages-a-la-114698

 

Sources :

-Le livre de Pelletier et Pontaut "Affaire Merah, l'enquête", chez Miche Lafon.

-Le Monde du mercredi 13 juin, dans un superbe article a parfaitement résumé le cheminement suicidaire de Merah. En parallèle, on peut raisonnablement le taxer d'être atteint d'une forme de schizophrénie, son enfance extrémement violente (il était battu par son grand frère et battait lui-même sa propre mère) dans laquelle il a baigné n'a fait que renforcer les effets :  "L’alexithymie est une impossibilité pour le sujet atteint à souffrir ou éprouver la souffrance de l’autre. Il en résulte une absence totale à prendre en compte la réalité de la vie émotionnelle, affective, psychologique dans sa globalité si ce n’est par l’expression violente, l’addiction, le déni. C’est une défense structurelle liée à un ou des traumatismes et qui par la réalisation d’actes traumatiques s’essaie à une expression, une extériorisation de ses traumas. Le sujet n’est pas conscient des actes traumatiques qu’il réalise et de sa réalité interne. Il est totalement dénué de vie affective et ne peut en comprendre la nature. Cela vient souvent d’une enfance instable et pauvre en affection."

-Les photos de la rue Sergent-Vigné ont été faites sur place par moi-même en mai dernier.



516 réactions


  • morice morice 2 juillet 2012 19:29

     la chambre. En effet, pour aller au salon il aurait du passer juste devant le groupe de la porte d’entrée et donc s’exposer au maximum.

    vous avez faux par rapport au plan : la chambre est au fond...


    sur la photo du mûr jaune criblé d’impact qui est bien celui de la chambre et non pas de la cuisine.
    non ; la chambre est derrière..

    il n’a pas pu sortir par le balcon !


    r. A un moment un coup mortel est porté à Merah à la tête. Fin de l’assaut.

    faux, vous ne le voyez pas de la vidéo que vous décrivez.

    • Blhite 2 juillet 2012 19:43

      non Morice, je maintiens mon commentaire. Je vous invite à revisionner la vidéo de l’intérieur de l’appartement par TF1 et France TV. Le mur jaune que l’on voit criblé d’impact est celui de la chambre. Elle est en effet au fond, contigu à la salle de bain. Face à ce mûr criblé, il y’ a une ouverture vers la cuisine verte et un espèce de passe plat. Le mûr jaune que vous décrivez comme celui de la cuisine est celui de la chambre. C’est dans la chambre qu’il y a cette grande fenêtre aux encarts extérieurs couvert d’impact. Tandis que c’est dans la cuisine et le salon les fenêtres donnent sur le balcon.

      Or, comme vous l’avez soulevé, si Merah c’était présenté au balcon il serait tombé nez à nez sur les policiers posté derrière les volets. Au contraire, il était juste au pied de la fenêtre de la chambre, invisible des hommes de la terrasse, des hommes de l’entrée et du groupe extérieur. C’est pourquoi, bien retranché à cet endroit, il a fait trainé l’assaut...


    • cancrela 2 juillet 2012 19:48

      Tu as tout faux Kmarade morice, c’est ce que je disais plus haut, à vouloir trop en faire tu ne n’es plus crédible.


    • morice morice 2 juillet 2012 21:01

      Le mur jaune que l’on voit criblé d’impact est celui de la chambre. Elle est en effet au fond, contigu à la salle de bain. Face à ce mûr criblé, il y’ a une ouverture vers la cuisine verte et un espèce de passe plat


      faudra revoir vos lunettes

    • morice morice 2 juillet 2012 21:03

      Au contraire, il était juste au pied de la fenêtre de la chambre, 


      la chambre ne donne pas dans le séjour qui est la seule pièce qui communique avec le balco : vous ne savez pas lire un plan et encore moins regarder 3 vidéos.

    • Blhite 2 juillet 2012 21:28

      Inutile Morice d’être agressif et insultant. J’argumente calmement sur votre article. Faites en de même. Dans votre article, il y’a une photo avec une légende qui présente le mur de la chambre criblé de balle comme étant le mûr de la cuisine. Je vous précise que c’est faux. Il s’agit bien du mûr jaune de la chambre. Voyez le plan illustré que j’ai fait ici :

      http://uprapide.com/image/175415-plan-de-l-appartement-illustre

      J’ai retouché le plan de l’AFP et de Europe 1 (que vous reprenez aussi dans votre article) et qui sont incomplets. Entre la chambre et la cuisine, il n y a PAS de cloison. Elle a été sans doute démolie pour faire une ouverture et un petit comptoir (que j’appelai abusivement passe-plat). On le voit très bien en photo. La cuisine est verte et a une petit fenêtre qui donne sur le balcon. Le salon est séparé de la cuisine par une cloison, donne aussi sur le balcon. Si Mehra avait été dans la cuisine il aurait été dans l’axe de l’entrée et surtout sous les yeux des policiers postés sur le balcon. Si il avait été dans le salon, il aurait du passer devant les policiers de l’entrée et également face à ceux du balcon qui surveillait le salon via une petite ouverte entre les volets.
      Le seul refuge c’est la chambre. C’est pourquoi c’est la seule pièce qui a été marqué d’autant d’impact de balle. C’est pourquoi les policiers ont pu resté sur le balcon et qu’ils n’ont jamais eu Merah en ligne de mire. Tout s’explique plus simplement avec cette hypothèse....


    • morice morice 3 juillet 2012 12:06

      Or, comme vous l’avez soulevé, si Merah c’était présenté au balcon il serait tombé nez à nez sur les policiers posté derrière les volets. Au contraire, il était juste au pied de la fenêtre de la chambre, invisible des hommes de la terrasse, des hommes de l’entrée et du groupe extérieur. C’est pourquoi, bien retranché à cet endroit, il a fait trainé l’assaut...


      vous avez raison sur le mur jaune en effet : je pense qu’il n’aurait pas pu rejoindre la chambre en partant de la salle de bains avec les policiers dans le hall

      pour moi, il s’est fait piéger dans sa chambre, mais bien avant l’assaut. Par un tir de sniper, celui entendu la nuit : deux coups veulent aussi vouloir dire un échange de tir....

      le second en réponse lui ayant été fatal.

  • kemilein 2 juillet 2012 19:40

    des gaz lacrymaux et des seringues hypodermique et l’affaire était joué.
    on aurait pus aussi le prendre au dépourvu un autre moment...
    nan c’est une exécution grand spectacle, façon mesrine, qui a été orchestré
    la seule question valable est pourquoi ?
    déjection pestilentielle et érection présidentielle ?
    vous y croyez vraiment ? sarko ou hollande ca change rien au monde...
    -
    pourquoi tuer un gamin dans une banlieue ?
    il était qui ?
    il détenait quelle info ?
    pour qui il roulait ?
    qui étaient ces victimes ? pourquoi 3 militaire puis trois juives (si je dis pas de bêtises) qui a vraiment tuer ces gens ?


    • Blhite 2 juillet 2012 19:50

      On a voulu faire du sensationnalisme et faire parler la politique de la canonnière. Montrer sa force et sa détermination face « aux méchants islamistes venus envahir la France ». C’est la stratégie de la peur mise en place par l’UMP depuis 2002. Sarko espérait tirer de ce terrible fait divers une remonté formidable dans les sondages en montrant sa fermeté et sa justice expéditive face aux criminels. Merah n’aurait été qu’un faire valoir.


    • Wendigo Wendigo 2 juillet 2012 20:50

      @ Kermilien ;

       Une simple grenade « stun » ( grenade incapacitante dégageant : 170 db pour 9 000 lumens) aurait suffit, le gars serait encore vivant, avec des acouphènes et les yeux qui piquent, mais suffisement vivant pour être intérogé et pour un prix modique de 65 €HT (plus économique que les 300 valda de 5.56 des G36.)
      ... mais bon si c’était pour être interogé par la DCRI, vu la crédibilité de l’organe, c’est pas plus mal qu’on l’ai shooté, mais pour un tel résultat une grenade défensive aurait suffit.


  • Laurent C. 2 juillet 2012 19:45

    Bonsoir morice,

    Il me semble effectivement que le mur criblé que l’on voit sur cette photo
    http://www.lindependant.fr/2012/03/24/l-appartement-de-merah-apres-l-attaque-du-raid-video,126196.php

    ne peut être que la chambre. C’est la seule pièce à avoir une fenêtre.La cuisine et le salon donnant sur le balcon ont une porte-fenêtre.


    • morice morice 2 juillet 2012 21:08

      on reprend


      dans une vidéo, celle que je montre, vous avez le mur et derrière la porte de la chambre

      C’est la seule pièce à avoir une fenêtre.

      c’est faux ; il y a aussi une fenêtre à côté de la porte fenêtre, et c’est celle de la CUISINE

      il ya dans l’ordre en façade :

      1) une porte fenêtre
      2) une fenêtre

      les deux donnent sur le balcon

      3) une deuxième fenêtre, donnant sur la rue. C’est celle qui a a été dézinguée.

      Il y a donc en façade rue une porte fenêtre et DEUX fenêtres.

      ça se voit en PHOTO et sur le PLAN.

    • Laurent C. 2 juillet 2012 21:22

      Excusez moi, il manque les liens sans doute

      C’est un énorme mensonge pour rester très correct. Il faut que la vérité éclate.


  • Martin 2 juillet 2012 20:07

    Mon cher Morice,

    J’ai lu votre article et je me pose une question : combien de temps avez vous passé à recueillir toutes ces informations, à les analyser pour ensuite rédiger cet article ? ? ?

    Curieux, j’ai donc consulté votre tableau de bord et là,  j’ai découvert que,

    . vous avez rédigé, en moyenne, 200 articles par an et s’ils sont tous du même tonneau que celui-ci,

     çà doit représenter des milliers d’heures de travail (consultation, analyse, rédaction)

    . vous avez posté plus de 8 000 commentaires par an pour répondre aux 32 000  commentaires

     que vous avez reçus chaque année (bien sûr vous les lisez) concernant vos articles

    . de plus vous avez modéré 1098 articles en 5 ans que vous avez forcement lus

    Quelle performance pour un seul homme ! ! !  


    • cancrela 2 juillet 2012 20:14

      Encore un qui ne croit pas aux héros en collant et à cape. Je suis déçu devant tant d’incrédulités


    • morice morice 2 juillet 2012 21:09

      essayez autre chose comme CRITIQUE


      celle-ci est à peine voilée.

      Alors elle est donc NULLE.

  • Laurent C. 2 juillet 2012 20:14

    Enfin une question demeure :
    Cette photo, qui l’a prise, qui a fait en sorte qu’elle soit publiée ?


  • lulupipistrelle 2 juillet 2012 20:32

    Bon, et maintenant... comment peut-on faire pour avoir droit à la vérité ?
    Comment les citoyens que nous sommes, peuvent-ils obtenir une enquête publique, la levée du secret défense ( enfin quelque soit son nom, tout le monde me comprend...) ?

    J’espère que les familles des militaires assassinés (sinon le rescapé paralysé à vie) ne lâcheront pas les autorités, qu’elles harcèleront le pouvoir en place pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire...


    • morice morice 2 juillet 2012 21:42

      Bon, et maintenant... comment peut-on faire pour avoir droit à la vérité ?


      on se bat avec les familles des soldats tués pour obtenir la vérité sur la mort de leurs enfants, on se bat avec le soldat paralysé, on se bat pour que la vérité éclate, en demandant le lever du secret défense pour Squarcini et les ses relations avec Merah, notamment, et on bûche un peu plus les relations entre Merah et l’un des responsables des services de sécurité élyséen

      bref, on appuie les demandes des juges ; qui font en France un boulot remarquable.

      et on ne se laisse pas embobiner sur le net par des policiers qui viennent vous causer d’un plan d’appart qu’ils n’ont même pas regardé de près, car il leur faut à tout prix que Merah sorte par le balcon, ce qu’il n’a pas fait.

    • lulupipistrelle 2 juillet 2012 21:57

      Une adresse ? un Comité de soutien ?


    • Denis Rezler 2 juillet 2012 22:31

      Bah morice, depuis que votre favori est à l’Elysée, et avec une assemblée qui déborde, la levé du secret défense va être un jeu d’enfant.


      Pourquoi non ?

    • morice morice 3 juillet 2012 15:52

      Bah morice, depuis que votre favori est à l’Elysée, 


      parole d’extrême droite ; ça....

    • Denis Rezler 3 juillet 2012 17:57

      ? ??? Vous êtes un grand malade vous.


      Notez que ça vous évite de répondre sur le fond.

  • Canine Canine 2 juillet 2012 21:02

    Moralité, un photographe/journaliste décide de diffuser cette photo du corps de Mérah parce qu’il en a marre des élucubrations qui mettent en cause le RAID, et c’est exactement le contraire que cela produit sur agoravox. Internet est tellement lol.


  • Morpheus Morpheus 2 juillet 2012 21:03

    A entendre tout le monde, il semble y avoir unanimité pour dire que Merah est bien l’assassin des militaires et des enfants.

    J’(aimerais savoir si on en a des preuves formelles et incontestables, car si cette histoire est un coup monté (et vu les incohérences, c’en est un), alors sa culpabilité sur ces assassinats n’est peut-être pas certaine. Je continue de m’interroger sur les motivations de ce type pour tuer d’abord des soldats, puis des gosses.

    Vous en pensez quoi, morice ?


    • morice morice 2 juillet 2012 21:14

      A entendre tout le monde, il semble y avoir unanimité pour dire que Merah est bien l’assassin des militaires et des enfants.


      oui, la thèse qui a couru d’un autre auteur semble à écarter. J’en reste à UN assassin, qui est Merah.

      les carabistouilles entendues sur la couleur de la moto, les yeux du tireur, le numéro de plaque de la moto ne résistent pas longtemps à un examen attentif.

  • morice morice 2 juillet 2012 21:12

    un photographe/journaliste décide de diffuser cette photo du corps de Mérah parce qu’il en a marre des élucubrations qui mettent en cause le RAID, et c’est exactement le contraire que cela produit sur agoravox.


    si vous lisez les propos du rédac chef du torchon, vous comprendrez que pour lui et toute la droite dure derrière ça ne pouvait que donner ça : il l’écrit, même.

    Manque de bol c’est l’inverse qui lui arrive....

    • Canine Canine 2 juillet 2012 21:26

      Oui mais non, je n’ai pas lu l’article d’Entrevue (journal auquel je me garderai bien de donner une couleur politique), quand je parle des propos du photographe/journaliste, je parle du type qui a fait et vendu cette photo a entrevue. Sur son blog, il (Elfassi) déclare exactement :

      "Pour mettre fin aux élucubrations du père de Mohamed Merah et de ses deux avocates hystériques, j’ ai décidé de diffuser les photos du tueur d’enfants dans « Entrevue » un magazine courageux.

      Loin de mettre en cause le Raid , la photo du cadavre de cette ordure de Merah confirme que le service d’élite a agit avec mesure et qu’il n’y a eu aucun acharnement, juste le désir de neutraliser un monstre"


    • morice morice 2 juillet 2012 21:43

      libre à vous de répéter ce propos idiot : mais il dessert le magazine plutôt qu’autre chose car c’est une tribune politique, et non un avis journalistique.


    • morice morice 2 juillet 2012 23:09

       Sur son blog, il (Elfassi) déclare exactement :

      euh c’est lui le mythomane prétentieux dont je parlais...

      trouver plus idiot en France va s’avérer difficile....

      exemple : une annonce de sa part :

      le résultat :




    • Canine Canine 3 juillet 2012 00:40

      Le propos est idiot si vous voulez, mais il est intéressant de noter que c’est au nom de ce propos qu’il a sorti la photo, totalement à l’opposé du votre.
      Accessoirement, je ne prendrais pas la peine de défendre le personnage d’Elfassi, le peu que je connais de lui ne m’en donnant pas envie.
      Par contre, « tribune politique », vous parlez d’entrevue ou du blog ?


  • Herlock Sholmes Herlock Sholmes 2 juillet 2012 21:25

    Bravo Morice pour cette étude, et si l’avocate algérienne réussit à fournir à la justice française les vidéos tournées par MM, cet article méritera une suite...


    Certaines rumeurs toulousaines racontent qu’il y aurait une « chasse aux sorcières » chez les flics après que certains aient suggéré que MM aurait été tué lors du 1er assaut et que le 2ème assaut n’avait été qu’une mise en scène... 

    En tout cas, la découverte de la carte de visite en bristol d’un flic du Raid travaillant directement pour l’ex-monarque, tout près du fameux scooter (fraîchement repeint ?), représente un indice capital occulté par les médias télévisés, pour ne pas dire une signature digne de l’affaire des paillotes corses...







  • Baba Yaga Baba Yaga 2 juillet 2012 21:26

    Bonjour Morice ! Justement j’attendais pas mieux de vous pour tenter d’expliquer le prétendu inexplicable. Avez vous vu le témoignage d’arrêt-sur-image ou intervient Eric Pelletier sur ce même livre ?
    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5055

    Sinon la question qui fait suite : à qui profite le crime ?? Et si crime il y a comment oser dire que celà n’aurai eu comme impacte « que faire monter la côte d’amour » pour le futur présidentiable ?

    Tout celà pour ça ?

    Tout de même si on parle de montage ou « complot » (très à la mode en ce moment !) comment oser dire que le meurtre de 7 innocents dont 3 enfants ?

     C’est très grave non ? Car d’après « vos éléments » et discussion c’est la seule « option possible ».

     D’après les gesticulations des sieurs Sarkozy, Guéant et les autres un sacrifice était il une véritable raison raisonnable ??

     Voilà que des questions au final même quand on a peiné pour tenter d’élucider il reste : "a qui et pourquoi a profité le crime ?

     A vous lire.


  • morice morice 2 juillet 2012 21:27

    Certaines rumeurs toulousaines racontent qu’il y aurait une « chasse aux sorcières » chez les flics après que certains aient suggéré que MM aurait été tué lors du 1er assaut et que le 2ème assaut n’avait été qu’une mise en scène... 


    la théorie se tient en effet....

    car à partir de l’heure du premier assaut... plus rien.

    Mais il faut en faire un « combattant ».... sinon son jihadisme fait faiblard...

  • lilirose lulu 2 juillet 2012 21:28

    En ce qui concerne le retour de Merah chez lui alors qu’il se savait surveillé,ne prouve pas qu’il se pensait en sécurité pour une raison ou une autre.Si vous mettez la notion idéologique et religieuse dans le contexte,tel qu’il le vivait,il a très bien pu vouloir allez au bout de son djihad.Je m’explique :

    Merah c’est marié deux mois avant le début de son opération sanglante,et a divorcé quelques jours avant sa mort.Il a accomplit ce qu’on appelle « la moitié » de la religion »(condition sine quoi non pour entrer au paradis...),puis après avoir porté les cheveux long depuis sont retour d’Afghanistan,il c’est rasé la tête...signe idéologique fort pour le moudjahid qu’il prétendait être...Tout cela suffit pour peut être comprendre qu’il a choisi de combattre et pas de fuir...donc de rentrer en découdre s’il en ai avec police et consort.

    pour la carte de visite trouvé dans le box du scooter,franchement ! Si c’était une pièce sensible nous n’en aurions jamais entendu parler.On ne peux pas penser qu’on nous cache tout d’un coté,et qu’on nous dévoile des choses aussi étrange de l’autre.


    J’ai plein de truc à dire encore concernant la photo mais morice n’aime pas les tartine ! Alors je reviendrais plus tard.


    • morice morice 2 juillet 2012 21:37

      Tout cela suffit pour peut être comprendre qu’il a choisi de combattre et pas de fuir..


      en somme s’il va chez le coiffeur il devient un kamikaze

      la prochaine fois que je vais chez le mien je ne demande pas aussi court.

      vos propos sont marqués par une idéologie, car cela ne correspond à rien à un jihadiste : le coup de la « pureté » c’est pas comme ça, d’après ce qu’on peut lire ici et là.

      s’il avait fait " la moitié » de la religion, il serait resté marié... vous avez tout faux.

      Tout cela suffit pour peut être comprendre qu’il a choisi de combattre et pas de fuir...donc de rentrer en découdre s’il en ai avec police et consort.

      C’est le coupé collé des propos de de Hautecloque, qui parle au nom de Sarko et Guéant : dans les discussions, on va lui promettre une immunité s’ils se rend : c’est pour ça qu’il est REVENU, car il se sentait protégé là.

      il n’a en rien décidé d’affronter le Raid ; Il s’est senti piégé et c’est tout. Il s’est rendu compte qu’il sortirait les pieds devants.

      On le saura, si ces vidéos-testaments existent : il s’est estimé TRAHI, et s’est aperçu qu’il n’avait plus aucune chance... trop tard : il croyait toujours ETRE PROTEGE.

    • morice morice 2 juillet 2012 22:32

      Si vous mettez la notion idéologique et religieuse dans le contexte,tel qu’il le vivait,il a très bien pu vouloir allez au bout de son djihad.


      dans ce cas il serait ressorti... pour tuer !!! 

  • morice morice 2 juillet 2012 21:28

     : à qui profite le crime ?? 


    a qui avait profité le saccage de la Gare du Nord ?

  • Martin 2 juillet 2012 21:38

    Mon commentaire ayant disparu, je me permet de le publier de nouveau.

    Mon cher Morice,

    J’ai lu votre article et je me pose une question : combien de temps avez vous passé à recueillir toutes ces informations, à les analyser pour ensuite rédiger cet article ? ? ?

    Curieux, j’ai donc consulté votre tableau de bord et là,  j’ai découvert que,

    . vous avez rédigé, en moyenne, 200 articles par an et s’ils sont tous du même tonneau que celui-ci,

     çà doit représenter des milliers d’heures de travail (consultation, analyse, rédaction)

    . vous avez posté plus de 8 000 commentaires par an pour répondre aux 32 000 commentaires

     que vous avez reçus chaque année (bien sûr vous les lisez) concernant vos articles

    . de plus vous avez modéré 1098 articles en 5 ans que vous avez forcement lus

    Quelle performance pour un seul homme ! ! ! 


  • Baba Yaga Baba Yaga 2 juillet 2012 21:49

    Mr Morice je crois que « plus le gouvernement tente d’expliquer et de réexpliquer les choses plus les gens doutent. N’avez vous pas remarqué ?

     bien oui si il y a anguille sous roche ils auront beau tenter de »parler, expliquer, démonter, expertiser, etc..«  les gens se posent tout de même des questions.

     Eu égards aux précédents du président aussi il est permis de douter de la vérité dite officielle.

    Tout de même sachant qu’il est sorti à la barbe des gens du RAID pour téléphoner à la radio, il est revenu sachant qu’il allait mourir ?? ? Comment croire à une chose pareille.

    Quand à ces »prétendus voyages divers et éclairs«  au Waziristan et son »auto-radicalisation « en prison, c’est très léger.
     
    Et quand à »ces entrevues auprès d’un franco-syrien«  en Ariège à Artigat à quelques kms de »chez moi« un petit village ou le moindre pet dans la nuit ;  tout le monde en parle au village autour du pastis.

     C’est encore moins vrai car cette région dont Mme Ashton a dit que »c’était le pays d’al qaida de France« , ca fait rire.

    Le sieur soit disant taleb n’a jamais été arrêté ni n’a réellement fait de prêches de haine typique »al qaidienne« .

    Non franchement les médias finalement font du »téléphone arabe« ....Ca part d’un truc dit par les médias et celà fini dans le Washington Post comme région classée comme  »repaire de terroristes« .

    Et sur Haaretz aussi ils exagèrent car ca marche comme celà par exagération »boule de neige ....

    Voilà pourquoi je doutes (je complote pas hein ..) je doutes comme beaucoup de gens ici.

    Cordialement.


  • Blhite 2 juillet 2012 21:50

    Je vous invite à regarder ce plan de l’appartement de Merah que j’ai réalisé et complété à partir du plan de l’AFP. C’est ici :

    http://uprapide.com/image/175415-plan-de-l-appartement-illustre

    Les multiples interrogations que soulève Morice partent du fait que Merah n’a jamais pu aller sur le balcon car il était rempli de policier et que le salon ne présente aucunes traces d’impacts dans les trajectoires potentielles de tirs.

    La réponse à ces incohérences est simple selon ma théorie : Merah n’est jamais allé dans le salon pendant la fusillage. Merah n’a jamais été sur le balcon. Il n’est pas mort en tombant du balcon. Merah est allé dans la chambre, directement à gauche en sortant de la salle de bain.

    Il évite ainsi le groupe entrée. Il se réfugit dans le coin près de la fenêtre. Ainsi placé il n’est pas visible depuis le balcon. Pas visible depuis l’entrée, ni depuis l’extérieur. C’est dans cet angle mort qu’il fait durer l’assaut. Tire de temps en temps au hasard vers l’extérieur et vers la porte de la chambre donnant vers l’entrée.

    Comment est il exactement mort ? Mystère. S’est il relevé pour sauter par la fenêtre de la chambre pour fuir une montée à l’assaut de la chambre du groupe entrée ? A t’il été tué dans la chambre par le groupe entrée puis passé par la fenêtre ? A t’il été tué par un tir à la tête alors qu’il s’était penché vers l’extérieur pour tirer sur les policiers postés au sol près des voitures ?

    De nombreux scenarii sont possibles. Mais seule cette hypothèse de la chambre permet d’expliquer les incohérences du salon et du balcon. Le début de la vérité est à mon sens ici.


    • Laurent C. 2 juillet 2012 22:00

      trop de questions,
      vous avez sans doute beaucoup de réponses.

       ???

       


    • morice morice 2 juillet 2012 22:08

      La réponse à ces incohérences est simple selon ma théorie : Merah n’est jamais allé dans le salon pendant la fusillage. Merah n’a jamais été sur le balcon. Il n’est pas mort en tombant du balcon. Merah est allé dans la chambre, directement à gauche en sortant de la salle de bain.


      méfiez-vous votre plan emprunté à l« AFP est FAUX :
      il manque une fenêtre sur le balcon celle de la cuisine.

      les traces dans les murs de la chambre sont celles des grenades balancées par la fenêtre.

      vous pouvez envisager autre chose : Merah n’est pas caché dans la salle de bain

      il a été abattu par un Sniper dans la chambre. L’histoire de la salle de bain est pour faire croire à un assaut.

      dans tous les textes de Hautecloque, il est DIT que la progression DANS l’appartement prendra 40 minutes. Pour appart qui fait 38 mètres carrés...

      selon de Hautecloque, Merah aurait mis 4’40 (le temps de la vidéo) pour passer de la salle de bain au balcon : le séjour à tout casser doit faire 6-8 m de long.

      on a beaucoup dit qu’il s’était »barricadé« et qu’il y avait des »obstacles« qui ont »freiné« la progression des policiers : si vous regardez c’est un bordel sans nom plutôt, visiblement Merah faisant de la carrosserie...dans son séjour (sa ponceuse est toujours là !!!)

      tout le propos de Hautecloque est tourné vers »ça nous prend beaucoup de temps« ... pour investir 38 m2... là encore, on se moque du monde, tout danger calculé compris.

      40 minutes, ça laisse le temps de sortir le corps, pour le remettre en bas du balcon, et de préparer le tir au pigeons de 5 minutes censé montrer les tirs de Merah.

       »ah, le jihadiste voulait affronter le Raid, ah ben voilà ce qu’il a reçu« .

      pour moi, il est mort dans la nuit, deux coups de feu entendus : un sniper et le sien ? On ne reste pas 10 heures à attendre la venue de la police. Pendant 10 heures il n’y aura plus de tirs et aucune réponse aux grenades assourdissantes et »flashs". 

    • morice morice 2 juillet 2012 23:05

      Merah est allé dans la chambre, directement à gauche en sortant de la salle de bain.

      Il évite ainsi le groupe entrée. 


      ça part du principe qu’il était dans la salle de bains


      or celle ci est abîmée des tirs qui on traversé la chambre.


      envisagez aussi SVP l’hypothèse comme quoi il n’aurait pas pu quitter la chambre. 


  • morice morice 2 juillet 2012 21:52

    essayez autre chose « Martin » comme « critique »


    j’ai fait ça tout seul, inutile d’insinuer de façon fielleuse autre chose. Point barre.

    je sais très bien pourquoi vous venez : vous avez été assez bête pour le dire en premier post ici « Martin »


    Par Martin (xxx.xxx.xxx.99) 31 mars 10:29

    Pour comprendre qui sont les prédicateurs musulmans ayant aujourd’hui pignon sur rue, je vous conseil de regarder une interview d’ Anjem Choudari réalisée en 2009 par la BBC : C’est édifiant.


    tout le monde sait que Choudary pointait au MI6, sauf vous.


    le seul point qui importe c’est ça aujourd’hui :

    Les juges Christophe Teissier, Laurence Le Vert et Nathalie Poux cherchent aussi à récupérer l’intégralité des conversations entre Merah et les négociateurs lors du long siège par le Raid de son appartement toulousain, où il trouvé la mort le 22 avril. 

    dedans, il y a les promesses de PROTECTION pour Merah.

  • morice morice 2 juillet 2012 22:28

    C’est pourquoi c’est la seule pièce qui a été marqué d’autant d’impact de balle. C’est pourquoi les policiers ont pu resté sur le balcon et qu’ils n’ont jamais eu Merah en ligne de mire. Tout s’explique plus simplement avec cette hypothèse....


    mieux : il ne l’a pas quitté et n’est jamais allé dans la salle de bain.

    le tireur d’élite l’a flingué à cet endroit, dans la nuit.

  • schuss 2 juillet 2012 23:28

    bonsoir
    une petite info que tout le monde a oubliée...
    Sarko parlant de l affaire Merah comme de notre 11 septembre à nous.. ! ?
    Quand on sait les dessous du montage de cette sinistre mise en scène , je parle du 11/09/2001 , je crois que sarko a vendu la mèche sans comprendre vraiment ce qu il disait ! un aveu en quelque sorte. De mon point de vue, cette affaire est une affaire d état , car la mise scène obsède les protagonistes. autant merah avec ses vidéos que le raid qui déploie 200 gendarmes pour un seul homme, qu il laisse d ailleurs s évaporer le temps de quelques coups de tél...
    Le PS aura t il le courage de faire toute la lumière... afin que toutes les victimes et parents puissent savoir la vérité.


    • Pyrathome Pyrathome 2 juillet 2012 23:38

      Le crachoir est à nouveau en état de marche....le rendez-vous des frustrés et des impuissants de la cervelle ( et du reste sûrement aussi...)
      Pitoyables abrutis !! ah ah ah !!


    • Leo Le Sage 2 juillet 2012 23:41

      @Morice
      Vous dites que covadonda a écrit sur un site :
      « Agoravox continue d’être la poubelle du net »
      On pourrait changer l’acception du mot poubelle en considérant que ce que ne veut personne sera mis au rebut.
      Et comme les voitures de qualité ne sont pas les voitures neuves, je dirais que c’est une bonne chose.
      Sur les milliers d’articles si une bonne partie va sur AV, c’est plutôt une bonne chose...

      Si il disait que c’est sur AV qu’on déchiquète, cela par contre c’est un soucis.

      J’admets que les bons articles il n’y en a pas des masses mais même un seul article peut déjà suffisamment faire le bonheur.


  • Pyrathome Pyrathome 2 juillet 2012 23:33

    Bonsoir morice, belle synthèse !

    Il n’y a décidément pas grand chose qui colle dans cette affaire.....
    Personnellement j’ai un gros doute sur le fait que Merah soit vraiment le tueur de Toulouse, en aucun cas je ne voudrais disculper le type, mais ça ne colle pas ....
    Plusieurs témoignages parlent de yeux bleus, d’un tatouage, d’une taille de forte corpulence...les quelques lignes hypothétiques connues de la conversation de Merah et « Audrey » ne collent pas non plus...
    Il se peut aussi que tous ces témoignages soient des faux, mais pourquoi dans ce cas ? semer la confusion ?

    Sur la famille Slander, je reste très circonspect sur ces infos....
    http://www.wikistrike.com/article-toulouse-l-assassinat-du-nom-de-famille-sandler-par-israel-pour-montrer-sa-puissance-a-l-onu-102343861.html

    Un autre son de cloche...
    http://nouvelles-infos.blogspot.fr/2012/04/exclusif-les-meurtres-de-montauban-et.html...

    De toute façon, cette affaire ne sent vraiment pas bon du tout, on nous a menti éhontément, c’est une évidence !!
    Je ne serais d’ailleurs pas surpris d’apprendre qu’elle comporte plusieurs facettes et qu’elle sert des causes à la fois nationale et internationale dans un « timing » précis....
    On voudrait faire porter un chapeau trop grand à un voyou basané caïd de cité, qu’on s’y prendrait pas autrement...., mais à qui donc profite le crime ? (entre-autreS...)


    • morice morice 2 juillet 2012 23:40

      ne vous faites pas enfumer par Wikistrike qui est un site de marioles.


    • Pyrathome Pyrathome 2 juillet 2012 23:48

      Oui, wikistrike est un site de marioles, ils ne sont pas avares de supputations hasardeuses et de conneries..... un homme averti en vaut deux, mais il peut y avoir des éléments intéressants à examiner, c’est bien pourquoi je reste toujours circonspect devant de telles infos...
      Il suffit de recouper certains point importants.....


  • morice morice 2 juillet 2012 23:36

    bonsoir
    une petite info que tout le monde a oubliée...
    Sarko parlant de l affaire Merah comme de notre 11 septembre à nous.. ! ?


    pas moi... :



    Cela n’explique pas pour autant le lien obligatoire vers Al-Qaida, loin de là. Une confirmation de l’ancrage du dossier à un Al-Qaida fantomatique pour Merah, de vieux démons, en quelque sorte, qui viennent juste après dans l’interview de Paris-Match. Nicolas Sarkozy avait surpris tout le monde vendredi dernier en affirmant devant les micros de France Culture que l’affaire de Toulouse était « un peu » un 11 septembre à la française. On s’était dit qu’il s’agissait, pourquoi pas, d’une sorte de lapsus, de phrase qui aurait dépassé sa pensée, un peu comme il avait appelé Borlo « Jean Louis Bordeaux ». Pensez-vous : au moment où il le disait, c’était déjà écrit et imprimé dans Paris-Match ! Et plus avec la notion de « peu »..


  • Pyrathome Pyrathome 2 juillet 2012 23:42

    Sarko parlant de l affaire Merah comme de notre 11 septembre à nous.. ! ?

    Il parle en connaissance de cause......si on prend le même schéma que le 11 septembre, alors il a vendu tout seul la mèche....


  • 240-185 240-185 2 juillet 2012 23:50

    Mais on se fout de comment il a été tué. Ce type a buté des innocents et le reste n’est que du conspirationnisme aigu.


  • Lou Lou 3 juillet 2012 00:26

    Wow Merah a tiré 39 balles de 45 dans un 38m2 + les grenades et les balles du raid à mon avis il est déjà complétement sourd ... Quant on sait le boucan qu’ une balle fait dans un petit espace ...


  • morice morice 3 juillet 2012 00:28

    Wow Merah a tiré 39 balles de 45 dans un 38m2 + les grenades et les balles du raid à mon avis il est déjà complétement sourd ... Quant on sait le boucan qu’ une balle fait dans un petit espace ...


    la police 300 : il y avait de quoi être 10 fois sourd...

  • Mmarvinbear Mmarvinbear 3 juillet 2012 01:27

    "On passera vite sur les revendications farfelues et fort déplacées d’un paparazzi hâbleur (*) (...) pour s’intéresser plutôt à l’idée que la diffusion de ce dernier ne peut être attribuée qu’à la police, qui avait strictement interdit les lieux aux journalistes.«  : Vous affirmez, mais vous ne démontrez pas. Quels sont les éléments qui vous permettent de soutenir cette thèse ?

     »Les méthodes employées et le but (politique) visé pour l’élimination physique de Merah à la place de son arrestation vivant semblent bien secouer de l’intérieur les services qui ont été chargés de l’affaire.« 
     : Là encore, pas de démonstration. L’affaire s’est déroulée pendant la présidentielle, certes, mais elle est semblable à d’autres opérations du RAID ou du GIGN qui se sont déroulées en dehors de toute période électorale. Quels éléments étayent vos dires ?

     »Or, sur la photo, on peut voir que le poignet gauche ne présente qu’une trace de taille moyenne : difficile de voir dans l’éraflure qui n’a pas saigné abondamment une trace de balle ou d’impact.«  : Vous êtes de mauvaise foi. L’angle de vue ne permet pas de voir le poignet en totalité. Si la balle a pénétré de face, l’angle la cache, de même que l’orifice de sortie.

     »Nulle part auparavant, notamment lors des assassinats il n’avait été fait allusion à un Merah gaucher.«  : Lors d’une affaire en cours, la police ne livre jamais tous les éléments aux médias afin de ne pas gêner l’enquête. Il est aussi possible que la police n’ait pas eu l’information avant le dénouement. Enfin, être gaucher ou droitier n’empêche pas de pouvoir viser et tirer avec l’autre main, de façon bien moins précise, je le concède.

     »Le bras droit sévèrement touché au coude et à l’avant bras est plutôt celui qui aurait rendu le port d’une arme difficile : or sa blessure semble ancienne.«  : Affirmation gratuite et très probablement erronée : le bras en question est taché de sang mais ne semble pas avoir été soigné même sommairement. Tout indique des blessures récentes.

     »Or, fait notable, la photo de son cadavre ne montre aucune chaussure ou bas de pantalon ayant baigné dans l’eau ! Pas une seule trace d’humidité ! Mohamed Merah aurait-il disposé de la faculté de marcher sur l’eau ?«  : Dans un appartement, il est impossible d’avoir plusieurs centimètres d’eau, à moins d’avoir calfeutré les interstices et le bas des portes. Il est plus probable que nous soyons là en présence d’un abus de langage, l’ appartement »baignant dans l’eau« désignant plutôt un appartement au sol détrempé sur toute sa surface.

     »avait-on pu lire dans le Monde du 22 mars«  : vous faites un grave contre-sens. C’est le journaliste qui affirme l’histoire des pieds dans l’eau, non le chef du RAID. Voici le passage en question :

     » L’unité d’intervention d’élite de la police nationale a mené le siège de l’auteur des tueries de Toulouse et de Montauban trente-deux heures durant, mercredi 21 et jeudi 22 mars. « On a essayé de le fatiguer toute la nuit avant d’opérer la reprise des lieux », explique le chef du RAID. Pourtant, Merah les attendait, les pieds dans 30 cm d’eau, après que la colonne d’eau eut été touchée par un tir lors du premier assaut, dans la nuit de mardi à mercredi.« 

    Faites attention à la typographie !

     »Dans le même interview repris par Le Nouvel Observateur, Amaury de Hautecloque, dans son récit de la traversée du séjour de Merah affirmera aussi que « Mohamed Merah est blessé à un poignet par un tireur d’élite », avant même de rejoindre le balcon.«  : Faux ! Sa déclaration exacte est : C’est probablement l’un des snipers qui l’a alors touché. »

    Probablement !

    « Dans les deux fois de Guéant, n’y a-t-il pas la volonté de davantage ressembler à un scénario pré-écrit qu’autre chose ? » : Les propos de Guéant ont été enregistrés à des moments différents. Les différences entre les versions peuvent aussi venir du fait que le ministre n’avait pas les éléments exacts en main lors des interviews. Ne pensez-vous pas aussi que c’est au contraire des déclarations IDENTIQUES entre ces deux moments qui auraient montré une scénarisation de l’événement ?

    "Fait remarquable, le bitume de la rue où gît Merah ne montre aucune flaque de sang : voilà un cadavre sorti d’un placard qui ne saigne absolument pas «   : Vous devriez prendre quelques cours d’anatomie.

    Le sang circule dans un circuit clos. Il ne s’écoule que depuis les blessures et son débit dépend de plusieurs facteurs, comme la taille du vaisseau rompu, de sa nature ( veine et artère n’ont pas le même comportement ) et aussi du fait de savoir si au moment de l’écoulement, le coeur (qui est une pompe ), fonctionne encore. Si la gravité seule fait sortir le sang du corps, le temps mis pour qu’une mare se forme sera plus long. En plus, n’oubliez pas que les vêtements sont de véritables éponges, et absorbent le sang en premier lieu. Ce n’est que lorsque les fibres seront gorgées de sang que le liquide continuera de s’ écouler librement pour former une mare. Si la photo a été prise peu de temps après la mort, alors il n’est pas choquant de ne pas voir de sang sous la victime.

     »Quant à l’abdomen, qui ne saigne pas, lui non plus, il semble bien protégé par son gilet pare-balles «   : Sur la photo, l’abdomen est en fait caché par un sac. De plus, le gilet était volé à une femme gendarme, il y a donc peu de chances pour qu’il soit à sa taille exacte. Or, tous les policiers le diront : un gilet n’est efficace que s’il est parfaitement agencé sur le corps.

     »Il est très étonnant également que le cadavre ait encore sur lui un sac, dans lequel il aurait pu dissimuler des explosifs : après sa mort, on lui a logiquement retiré une arme (la seule qu’il avait), mais on n’a pas songé à lui enlever le sac : c’est très étonnant, question sécurité, et cela montre également que celui qui a fait la photo est arrivé très vite sur les lieux : ce ne peut être en ce cas qu’un policier !«  : Possible. Mais vous négligez le fait qu’en cours d’ enquête, bouger un cadavre est interdit par la procédure. De même, il n’est pas surprenant que le sac n’ait pas été retiré avant inspection par un artificier pour s’assurer de son innocuité.

     » La position des mains ne montre pas la préhension d’une arme, qui a bien entendu été enlevée de la scène.«  : Cela ne veut rien dire. Un cadavre frais n’est pas rigide et les articulations jouent facilement.

     »Visiblement, les deux auteurs n’ont pas eu accès au cliché et répètent eux aussi la thèse officielle de la fameuse djellaba !«   : ce ne serait pas la première fois que des journalistes racontent n’importe quoi ou se contentent de recopier une dépêche AFP en changeant deux verbes et un adjectif pour nous faire croire qu’ils travaillent...

     »Le premier, est le très étrange circuit nocturne qu’a réussi à réaliser Merah le soir même où il s’était fait « loger » par la police ; bien qu’étroitement surveillé, il avait en effet réussi à sortir de son appartement... et plus étonnant encore, à le réintégrer, comme si de rien n’était !!!«  : ce n’est pas une nouvelle. on sait depuis un moment que les flics ont passablement merdé sur pas mal de points.

     »Reste une solution : la DCRI a donné une chance à Merah de s’enfuir, mais l’en n’a pas averti correctement, ou celui-ci, certain de s’en sortir grâce à la DCRI est retourné à son bercail pour y recevoir... les ordres suivants.«   : Hypothèses gratuites et typiquement Réopéniennes. Je vois mal la DCRI ne pas avertir correctement une de ses taupes ou un tueur revenir sur ses pas s’il avait le moindre doute quand à sa liberté ou sa survie !

     »Quand Merah effectue sa virée nocturne pour aller poster ses clés USB (...) car il contenait trés certainement le secret des relations véritables entre le tueur et la DCRI.«   : Encore une fois, on a ici une affirmation gratuite. Merah peut très bien avoir usé d’un ordinateur chez une autre personne. Chez ses parents ou son frère par exemple.

     » Pourquoi donc une telle promotion, pourquoi donc une forme évidente de favoritisme, cela reste en suspens.« 
     : Oh, Morice, on parle de Sarkozy, là... Le gars qui nommait n’importe qui n’importe où, pourvu que ce soit un pote...

     » Une lampe torche est en effet utilisée tout le long de la visite, rendant la visite plus dramatique, car dans le séjour, on n’y voit rien sinon : les volets de la porte fenêtre qui pourrait éclairer la pièce sont manifestement.... fermés. Restés tels quels depuis la veille !" : là encore, n’est-il pas impossible que les volets aient été fermés par les policiers APRES le raid ? Pourquoi ne pas évoquer cette hypothèse ?

    J’espère en tout cas que ce tour d’horizon montrera les raccourcis faciles dans l’argumentaire choisi.

    J’espère aussi qu’il ne nous en fera pas une série en LXXVII chapitres... Morice est comme Hugo. Il a tendance à beaucoup délayer la sauce.


    • morice morice 3 juillet 2012 08:41

      Celui-là, il voit un trou dans un immeuble où ne dépasse pas la queue d’un avion, emploie pour ça une photo largement truquée pour le démontrer et vient ici ramener sa fraise, on croît rêver : toujours du côté du pouvoir seras, telle est la devise du gros ours...


      Merci d’indiquer pour la hauteur de flotte que Hautecloque à menti, c’est lui qui a indiqué la trentaine de cm à l’intérieur...

      Preuve que le séjour était fermé d’ailleurs...

      Paris Match est au regret de vous annoncer que de la flotte il y en avait une sacré couche, car dans son reportage de la suite de l’assaut, si vous regardez la photo du balcon il y a en bas de celui-ci une fente qui sert à évacuer la flotte.

      Vous n’allez pas me croire, mais sur cette photo de Match ça pisse dru au sortir de cette fente d’évacuation d’eau.. Au point aujourd’hui encore de laisser une belle trace grisâtre des résidus de poudre mêlés à la flotte

      Voyez Marvin c’est votre connerie qui vous perdra : à force de me prendre en grippe personnellement, vous essayez à tout prix de venir flinguer ce que j’écris, en tartinant sec sans prouver quoi que ce soit et même en m’aident, comme ici sur la flotte à l’intérieur de l’immeuble qui est même visible lors des visites tant le sol à morflé.. 


      Mais comme vous avez décidé de jouer au con, avec votre grand ami QUIRANT, vous venez noyer au con...

      Ce qui ne vous arrange pas à vrai dire...

    • TicTac TicTac 3 juillet 2012 10:57

      Voilà un internaute qui rédige un post argumenté, reprenant point par point ses critiques envers la théorie de l’auteur.
      Ce dernier y répond de manière méprisante et vulgaire.

      Que fait la modération à part supprimer mes posts d’hier et vraisemblablement ceux qui viendront ?


    • morice morice 3 juillet 2012 11:32

      il va avoir une autre réponse, le privilégié, rassurez-vous !


    • TicTac TicTac 3 juillet 2012 11:52

      Oh, je me doute bien qu’en grand défenseur de la liberté d’expression vous avez déjà sollicité mon exclusion.

      Tout ceci est malheureusement assez typique de votre mode de pensée.

      Dites, à part avoir utilisé le qualificatif de « Sherlock Holmes de salon » hier, expression que vous avez baptisée d’injure, pouvez-vous me dire en quoi mes propos méritaient une suppression ainsi que toutes les autres ?

      Trouvez-vous normal que sur ce site, un intervenant vous portant la contradiction puisse voir ses propos disparaître ou son compte fermé ?

      Pouvez-vous me dire en quoi « Sherlock Holmes de salon » serait injurieux et en tout état de cause plus injurieux que les qualificatifs que vous utilisez à mon encontre et à l’encontre de tous ceux qui ne sont pas d’accord avec vous ?

      En bref, êtes-vous d’accord avec cette entorse à la liberté d’expression pourtant prônée par ce site ?


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 3 juillet 2012 13:51

      Morice a une sorte de passe-droit je pense. Avec ses articles, tant au niveau de la quantité ( il en est à 1000... ) que des sujets traités, il doit générer à lui tout seul un bon tiers du trafic de ce site, et donc des revenus.

      Cela donne, je pense, un certain poids à ses requêtes.


    • TicTac TicTac 3 juillet 2012 17:32

      Ça me paraît clair.


  • Loatse Loatse 3 juillet 2012 02:28


    Bonjour Morice,

    vous dites dans vos premiers commentaires :

    « pour les autres questions que vous posez, c’est à la fois dans l’article et en effet on n’a aucune réponse sur ce cadavre qui ne saigne pas. »

     Si l’on veut bien prendre en considération qu’une plaie post mortem ne saigne pas.. une plaie ante mortem, elle cesse de saigner après la mort... on peut en déduire que merah était effectivement vivant après sa chute et à l’endroit de cette chute, la flaque de sang visible en premier plan sous l’humérus droit en est la preuve.

    Après il faut voir l’angle de prise de vue de la photo, cet unique cliché est un élément plutôt insuffisant pour en conclure qu’il n’y a pas saignement au niveau de la tête, cela peut dépendre de tas autres éléments tels que : la configuration du terrain ou la position exacte du corps par rapport au sol... s’il celui-ci est, ne serait ce que légérement arqué, le sang de la plaie à la tête peut s’écouler par en dessous (d’ou cette fameuse flaque apparente)...


    • morice morice 3 juillet 2012 11:30

       la flaque de sang visible en premier plan sous l’humérus droit en est la preuve.


      j’ai beau regarder sur l’original imprimé en grande taille, il n’y a pas de flaque de sang à cet endroit....

    • Loatse Loatse 3 juillet 2012 12:51

      J’ai zoomé aussi, morice...je distingue toujours cette surbrillance...à mi chemin entre le coude et l’épaule.. on peut tenir compte de la capacité d’absorption des vêtements et de la porosité du sol.. (celui ci n’est pas en bon état, voire fendillé plus haut sur la photo)

      La position du corps suggère qu’après avoir certainement sauté et s’être réceptionné à l’endroit que vous mentionnez dans votre article, déjà blessé, celui ci s’est avancé sur une courte distance, puis retourné en tirant sur les policiers, jusqu’à recevoir la balle létale... là il lache son arme (ce qui implique que les doigts ne sont pas « en tenaille »... et décède quelques instants après..


    • Loatse Loatse 3 juillet 2012 13:07

      quand au volet du balcon, je le vois entrebaillé sur la photo... Il a pu être ouvert complètement après la photo...


    • TicTac TicTac 3 juillet 2012 17:31

      Avec un minimum d’honnêteté, on peut voir sur la photo un contour du cadavre dont la teinte diffère du reste du macadam.
      Ce contour part de la lézarde en haut, suit le bord gauche de la photo et enfin le contour du corps sur environ 20 cm (en gros la queue de la flèche jaune du bas).
      On y voit, selon les reflets et l’angle de prise de vue, qu’il y a une très nette trace d’humidité qui correspond à cette différence de teinte.

      Alors pour ce qui me concerne et au moins sur ce point-là, je n’adhère pas aux élucubrations.


  • himmelgien 3 juillet 2012 05:02

     On se croirait dans des séquences des « Cinq dernières minutes » : extra, les 300 pruneaux qui traversent ( sans dommage !) les volets clos !... Même « Stargate SG-1 » n’aurait pas fait si bien !... Magique, aussi, les flics qui roupillent pendant leur faction !... Je passe aussi sur le tir « à la Palestinienne » ( terme inédit ! ) où on confond un vieux « 45 » qui doit dater de l’occupation US ( 1947-65) et un « gicleur » mini-Uzi !...

     Un article qui confirme mon opinion : ceux qui ont monté cette affaire en étaient quasiment au seuil du Coup d’Etat , avec un « mouvement d’opinion spontané »... soigneusement organisé , « la Patrie en danger » , ( les islamistes égorgent des enfants juifs après des militaires !...), les quelques « détails » déconcernants seront vite colmatés ( comme les trous dans l’appartement de Mérah !) , au besoin , le nain se saisira (« avec regrets » !) de l’article 16 et vogue la galère !... 
     
     Mais le climat social n’est plus celui du premier trimestre 1933, ou celui du second 1958 !... Tout ce qu’il a été capable de sortir, ce fut cette « suspension » de la campagne présidentielle ... que les autres candidats devaient respecter !... Cette fois, il ne devait pas être dans le coup ... ou se rendre que celà ne le mènerait nulle part !... En Norvège, la jeunesse ne s’est pas laissée intimider malgré 92 tués ( et pas 7 !) et a complètement « enkysté » l’ignoble Breivik .... toujours vivant !... 


  • morice morice 3 juillet 2012 08:46

    Pour l’ Uzi, elle était dans le box avec sa bagnole et non chez lui où il n’avait qu’un seul Colt...


    Ce qui aurait tendance à prouver qu’il ne s’attendait pas à dévoir répondre à un siège en règle....

    Il avait deux Colt et énarque échangé un contre un talkie walkie : pour lui parler était aussi important que se défendre... 

    Un homme qui se sent cerné n’abandonne pas une arme sans avoir CONFIANCE, à savoir sans se sentir....protégé.

  • morice morice 3 juillet 2012 08:53

    La meilleure :


    « Quand Merah effectue sa virée nocturne pour aller poster ses clés USB (...) car il contenait trés certainement le secret des relations véritables entre le tueur et la DCRI. »  : Encore une fois, on a ici une affirmation gratuite. Merah peut très bien avoir usé d’un ordinateur chez une autre personne. Chez ses parents ou son frère par exemple.

    L’ordinateur familial est chez sa mère, c’est là d’où le mail convoquant le soldat pour se faire tué est parti.

    Dans le périple nocturne de Merah, nulle trace d’approche de la banlieue où habite le frère et encore moins le temps de décharger les vidéos, de rajouter des titres et d’enregistrer sur clé USB...

    Sa mère ne le verra pas depuis les assassinats...

    Bref, l’ours en tenue légère, vous vous prenez fort mal avec le 11 Septembre à la française comme l’a applelé Sarkozy : vous avez beaucoup de mal avec ces 11 Septembre,,il semble bien...

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 3 juillet 2012 13:55

      "Dans le périple nocturne de Merah, nulle trace d’approche de la banlieue où habite le frère et encore moins le temps de décharger les vidéos, de rajouter des titres et d’enregistrer sur clé USB..."

      Et en journée ?

      Les flics l’ont perdu de vue pendant la nuit, il peut très bien s’être rendu chez un ami en journée pour faire ses films tranquillement.

      La vraie question ici est de savoir POURQUOI vous voulez absolument que Merah ait été manipulé plus ou moins volontairement par la DCRI, en écartant toutes les hypothèses qui permettent de ne faire aucun lien de complicité entre les services secrets et le tueur.


    • morice morice 3 juillet 2012 14:14

      il est surveillé : franchement, vous n’avez rien lu du timing de Merah pour dire pareille connerie !


    • morice morice 3 juillet 2012 14:19

      La vraie question ici est de savoir POURQUOI vous voulez absolument que Merah ait été manipulé plus ou moins volontairement par la DCRI


      et voilà notre imbécile partisan de la thèse officielle du 11 septembre qui gobe direct tout ce qu’on lui présente !

      je ne « veux pas absolument », je CONSTATE !!! 

      pour Merah et la DCRI, renseignez vous ou prenez au moins la peine de lire, vous ne SAVEZ RIEN de cette affaire, visiblement !!


    • Denis Rezler 3 juillet 2012 14:29

      S’auto sourcer pour démontrer n’est pas très crédible, voire pas du tout.



      J’ai assez de mal à croire que vous souteniez les familles des soldats assassinés, il m’étonnerait d’ailleurs fort que vous en ayez le mandat smiley
      J’y vois plus un soutien à la demande du père indigne, mais là vous perdez votre temps : aucun tribunal ne condamnera les forces de l’ordre françaises. Et ce n’est pas moi qui le dit mais maître Eolas :«  Sauf coup de théâtre au cours des investigations, l’affaire se terminera par un non lieu qui pourra, au choix du juge d’instruction, reposer sur la légitime défensel’état de nécessitéle commandement de l’autorité légitime ou la permission de la loi, sans même que les policiers ne soient mis en examen »

      Coup de théâtre, c’est bien ce qui vous motive et en toute logique notre gouvernement actuel, que vous soutenez, ne manquera pas dans sa quête de recherche de justice et de vérité de lever le secret défense.

    • morice morice 3 juillet 2012 14:52

      J’ai assez de mal à croire que vous souteniez les familles des soldats assassinés,


      Albert Chennouf a déposé plainte, début mai, contre Nicolas Sarkozy et le directeur central du renseignement intérieur Bernard Squarcini, qu’il accuse de n’avoir pas empêché la mort de son fils, tué par Mohamed Merah le 15 mars à Montauban avec un camarade parachutiste.

      Le père de la victime s’interroge notamment sur « les relations qu’entretenaient ou non Mohamed Merah et la DCRI ainsi que la connaissance qu’auraient eue les services de renseignement des déplacements » de Mohamed Merah à l’étranger « notamment au Pakistan, en Afghanistan, en Israël, en Jordanie et en Espagne », selon la lettre.


    • Denis Rezler 3 juillet 2012 15:29

      C’est ce que je vous dit, il n’y a plus qu’à attendre que Hollande fasse lever le secret défense. 


      Il n’y a plus qu’à attendre que les poules aient des dents aussi.

  • morice morice 3 juillet 2012 08:59

     : le bras en question est taché de sang mais ne semble pas avoir été soigné 



    C’est vrai ça, pourquoi n’est il pas allé à l’hosto pendants à virée ou chez son frère pour se faire soigner, hein, Marvin....

    En prime il ne savait même pas se soigner, vous vous rendez-compte, quel idiot n’est ce pas.. 

    Sacré ours à poils, tiens, il n’en rate aucune pourvu que ça marche dans le sens gouvernemental de la droite qu’il admire tant....

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 3 juillet 2012 13:59

      « C’est vrai ça, pourquoi n’est il pas allé à l’hosto pendants à virée ou chez son frère pour se faire soigner, hein, Marvin.... »

      S’il a été blessé pendant la fusillade, bien entendu qu’il n’a pas eu le temps de se soigner.

      Morice, vous êtes quelqu’un de sanguin, mais je vous conseille de bien réfléchir avant de répondre des idioties plus grosses que celles de Réopen. Vous en serez plus crédible.


  • morice morice 3 juillet 2012 09:01

    Enfin, être gaucher ou droitier n’empêche pas de pouvoir viser et tirer avec l’autre main, de façon bien moins précise, je le concède


    Et de Hautecloque que vous aimez tant l’a dit : on peut attaquer le raid avec trois pistolets et deux mains, dont une blessée...



    • Mmarvinbear Mmarvinbear 3 juillet 2012 14:01

      « C’est vrai ça, pourquoi n’est il pas allé à l’hosto pendants à virée ou chez son frère pour se faire soigner, hein, Marvin.... »

      Pfff... Vous n’avez pas pensé qu’il pouvait avoir une arme an main et deux autres sur lui, dans sa ceinture ou dépassant de son sac ?

      Ou est-il écrit qu’il avait trois armes dans deux mains ?

      Moi, je commence à me demander si Morice ne s’est pas fait pirater son compte par Réopen...


    • morice morice 3 juillet 2012 14:13

      Pfff... Vous n’avez pas pensé qu’il pouvait avoir une arme an main et deux autres sur lui, dans sa ceinture ou dépassant de son sac ?

      il n’avait qu’un seul Colt dans l’appartement et au final sur lui

      le second il l’a échangé contre un talkie walkie

      celui qui a dit qu’il avait 3 armes c’est de Hautecloque, et c’est dans mon texte, que vous n’avez pas lu....

      vous pourriez au moins avoir l’obligeance de vous renseigner avant de venir troller ....

  • Grattounette 3 juillet 2012 10:41

    .... smiley pour la photo, je croyais qu’il y avais une législation, dans l’atteinte au droit de l’image entre autres, contre la publication et l’utilisation médiatique des cadavres. Que ce soit celle d’un assassin ou autres, qu’importe. Et si ça avait votre fils ???... 

    personnellement ça me choque, et ce n’est pas la première fois sur agoravox et si celle ci est « propre » c’est quand même la mort, et d’autres ont été parfois soutenable, tout ça pour ... ça. C’est une frontière éthique que je regrette de pas voir appliquer sur un banal forum.

  • NeverMore 3 juillet 2012 11:21

    J’ai failli oublier que cette ordure avait tué, y compris une petite fille.

     


  • morice morice 3 juillet 2012 11:26

     pour la photo, je croyais qu’il y avais une législation, dans l’atteinte au droit de l’image entre autres, contre la publication et l’utilisation médiatique des cadavres. Que ce soit celle d’un assassin ou autres, qu’importe. Et si ça avait votre fils ???... 


    la législation a été contournée par la revue qui l’a édité.

    personnellement ça me choque

    moi aussi, mais je ne pouvais mettre de lien : Entrevue pour allécher le pékin l’avait flouttée : depuis elle est partout... non floutée.

    J’ai failli oublier que cette ordure avait tué, y compris une petite fille.


    personne ne l’a oublié, comme je l’ai indiqué au début de ce texte.

  • tpmtp 3 juillet 2012 12:59

    un peu long votre article a mon gout.
    Mehra est mort, ouf ! mais a qui profite la mort de Mehra ????


  • morice morice 3 juillet 2012 13:03

    Un peu court votre post à mon goût...


  • jeje46 3 juillet 2012 13:18

    Bon article Morice ! Comme d’habitude !

    Par contre il y a un point ou je ne suis pas du même avis : les vêtements mouillés. Il me parait sur la photo, qu’au contraire Merah est presque entièrement mouillé. Son sweat à capuche comporte une tache claire (à hauteur de la poitrine gauche) laissant penser que le reste est mouillé... Idem pour le jeans avec la cuisse et le genou droits.

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