mercredi 27 juin 2012 - par Pale Rider

AgoraVox n’est pas un crachoir

En tant que modérateur sur AgoraVox, il m’arrive de censurer des articles uniquement parce qu’ils sont écrits dans un français déplorable. S’il ne s’agit pas d’être élitiste, encore faut-il ne pas déverser sur AgoraVox des écrits qui n’ont pas le niveau du CM2.

Errare humanum est, certes. Mais faut pas pousser. Étant journaliste et ayant eu à cogérer quelques journaux, je reconnais avoir la (dé)formation professionnelle consistant à traquer impitoyablement la faute d’orthographe, les mauvais accords du participe passé, les verbes mal conjugués, etc.

 Ma grand-mère, née en 1906 et n’ayant fait que l’école primaire, écrivait sans une faute. Ma vieille tante de 83 ans, qui n’est guère allée plus haut : idem. Alors, comment se fait-il qu’aujourd’hui, rares soient les gens qui ne sabotent pas à longueur de temps cette belle langue française que les étrangers qui l’étudient profondément trouvent admirable ? Comment se fait-il que même des diplômés blanc-cassis n’aient pas le niveau de tel politicien tunisien, de tel romancier sénégalais, de tel intellectuel algérien ou de tel écrivain argentin s’exprimant dans notre langue ? Il est évident que notre système scolaire est gravement fautif. Mais sans doute aussi une forme de paresse qui consiste à ne surtout pas chercher à s’améliorer au cours de son existence.

Viser l’excellence

 Dans ma famille, il y a une personne qui, dernière d’une famille de sept enfants, avait une orthographe déplorable et qui a redoublé deux fois. Aujourd'hui, elle écrit fort bien et dans l’administration elle a un poste de direction élevé. Je pourrais également parler de cet ami proche, fils d’émigrés espagnols ayant fui la Guerre civile, père en fonderie, mère au foyer, cinq enfants, entré au cours préparatoire sans parler un mot de français. Presque tous les enfants sont allés à l’université, ils font tous un métier hautement qualifié. Comment se fait-ce ?

 La dysorthographie qui sévit sur AgoraVox suscite d’autant plus mon ire que le moindre traitement de texte souligne immanquablement les mots qui n’existent pas, comme accépté, ou même les associations soupçonnables comme bien sur (au lieu de bien sûr). Quand je lis quelque part les politiciens diverges, est-ce trop demander que de ne pas confondre un nom pluriel avec un verbe au pluriel, qui plus est du premier groupe, le plus facile ?

 Lorsqu’on veut publier un article, encore faut-il se relire, plusieurs fois, sur écran et sur papier imprimé. Ainsi, je viens de corriger la proposition les mots qui n’existe pas, que Word ne m’avait pas (ou pas encore) soulignée, et diplôme qui, contrairement à syndrome, prend un accent circonflexe, toujours selon Word, le Robert, le Larousse, etc. Réapprenez à ouvrir un dictionnaire ! Je sais bien que, même avec beaucoup d’attention, des fautes parviennent à passer (tiens ! Word m’a souligné parviennent… ; faites-lui une confiance modérée). Chaque fois, j’en ai honte. Mais qu’on laisse publier des « articles » qui, il y a trente ans, auraient valu moins que zéro en classe de sixième, non et mille fois non.

 N’importe qui peut apprendre à écrire correctement. Je vous renvoie au témoignage de Mémona Hintermann, Tête haute (J.-C. Lattès, 2007) : née dans une misère complète à l’île de la Réunion, fille d’un Indien Malabar et d’une Française d’origine bretonne, elle a dû son salut à l’École républicaine, que le pouvoir n’avait pas encore délabrée. Depuis longtemps, Mémona est grand-reporter à France 3. Son exemple n’est pas unique.

 Quand on veut s’exprimer, a fortiori publiquement, on ne se sert pas du support qui nous accueille pour cracher, sans même avoir travaillé un peu, ce qu’on a sur le cœur. AgoraVox n’est pas un vomitoire, ni sur le plan de la forme, ni sur le registre de la pensée.

 Ainsi, quitte à se faire passer pour un ayatollah bernardpivotesque, Pale Rider continuera à pourfendre l’erreur, non pas au nom d’une élite dont il n’a jamais fait partie, mais au nom d’un bien commun qui s’appelle le français et dont les plus ardents défenseurs sont, sachez-le, des Africains francophones comme Abdou Diouf.



160 réactions


  • latitude zéro 27 juin 2012 15:55

    Bien d’accord avec vous , et sans parler des fautes de syntaxe, et encore moins des fautes de style !

    Je remarque cependant que « Bernardpivotesque » est souligné par Word.
    Je comprends que la transformation du nom de Bernard Pivot en adjectif est volontaire, néanmoins il me semble qu’ il eut été plus léger d’écrire « un ayatollah à la Bernard Pivot »


    • Le citoyen engagé Le citoyen engagé 30 juin 2012 15:15

      Oui bien sûr on ne peut être que d’accord même si l’on constate que les modérateurs sont protestants ce qui pourrait expliquer aussi une certaine ligne éditoriale...

      Le citoyen engagé


    • Pale Rider Pale Rider 2 juillet 2012 10:29

      Je ne connais personne à AgoraVox, et j’ignore absolument s’il y a d’autres protestants que moi sur le site. Il n’y a donc aucun complot protestant en matière éditoriale.

      Je constate qu’il y a quelques chrétiens, probablement catholiques, qui déposent des articles souvent intéressants (mais d’autres sont nuls, dont celui qui a motivé cet article). Et je rends hommage aux modérateurs qui ne les censurent pas, car il ne fait pas bon être chrétien dans les milieux intellectuels de nos jours.

      J’en profite pour dire qu’un article que j’avais modéré, qui avait un taux de 50% d’approbation, n’a pas passé la rampe. Peut-être parce qu’il avait l’outrecuidance politiquement incorrecte de montrer dans toute son horreur la décapitation d’un jeune musulman converti au christianisme. Le ton de l’article était pourtant d’une dignité exemplaire.


  • Rensk Rensk 27 juin 2012 16:04

    Je vous demande pardon d’être bilingue, école en français et parents qu’en dialecte suisse allemand... sans aide en ce temps-là.

    Attention, j’ai aussi beaucoup voyagé et donc je lis d’autres langues mais n’écris pas dans d’autres dans ces idiomes... smiley


  • foufouille foufouille 27 juin 2012 16:18

    « Presque tous les enfants sont allés à l’université, ils font tous un métier hautement qualifié. Comment se fait-ce ? »

    vu le nombre de chomeurs, 5 millions, on se le demande


  • rosemar rosemar 27 juin 2012 16:20

    Le problème est que le niveau en orthographe a tendance à baisser :on fait moins de dictées dans les collèges ,souvent des dictées préparées ,la grammaire a tendance aussi à être négligée dans l’enseignement :il faut la remettre au goût du jour...

    Les SMS ,aussi ont une influence néfaste...

    Bonne journée

  • morice morice 27 juin 2012 16:30

    PS : « Mémona Hintermann » 


    s’écrit sans accent sur Memona...


    comme quoi, les fautes....

  • alinea Alinea 27 juin 2012 16:39

    Il y a surtout l’immédiateté très à la mode ; on fait plein de choses tous azimuts et on ne prend pas la peine d’approfondir.
    Il faut dire aussi que l’apprentissage du français à l’école depuis trois décennies est une véritable fumisterie !


    • appoline appoline 28 juin 2012 12:26

      Vous avez raison, les lignes, les pleins et les déliés avaient du bon, ils laissaient le temps aux enfants de bien assimiler, maintenant on veut faire tout trop vite au détriment de la qualité, quel dommage !


  • tikhomir 27 juin 2012 16:41

    « Mais sans doute aussi une forme de paresse qui consiste à ne surtout pas chercher à s’améliorer au cours de son existence. »

    Et encore, vous êtes gentil, moi j’aurais dit : une tendance à aimer se vautrer dans la médiocrité.


  • Morpheus Morpheus 27 juin 2012 16:59

    Bien d’accord avec l’auteur. J’ai arrêté l’école à 16 ans, je n’ai jamais été très fort en grammaire, pourtant, je ne sais pas pourquoi, il me semble important de m’exprimer en bon français. Peut-être simplement que le fait d’aimer lire m’a permit d’améliorer mon niveau en orthographe ? Mais j’observe aussi, de plus en plus, de grosses fautes de français et de style (quand ce n’est pas d’orthographe) de la part de journalistes de la presse mainstream, ce qui montre bien une déliquescence de la langue. En ces temps de décadence, de perte de valeur, sans doute tout ceci est-il normal ?


    • Micka FRENCH Micka FRENCH 29 juin 2012 06:48

      Des nouvelles de l’Ecossaise...

      Ayant enseigné le « Français-langue-morte » pendant plus de trente ans, je suis aujourd’hui rangée des voitures,

      Je pourrais cependant écrire un bouquin sur l’enseignement de la langue française, hélas.

      La volonté politique de « défranciser » l’enseignement ne date pas d’aujourd’hui.
      Ingénieurs, politiciens, « responsables », « journalistes » incapables de rédiger un texte d’un niveau de CM2 me fait frémir.

      L’orthographe des commentateurs de journaux en ligne, leur syntaxe, leur grammaire, leurs conjugaisons me font frémir...
      Je ne parle pas ici QUE du HUFFINGTON POST ou de 20MINUTES....

      L’orthographe est un exercice difficile mais c’est le RESPECT que l’on doit à son lecteur.
      Je ne comprends pas par ailleurs que les racailles dont le mot « respect » est l’un des 200 mots de leur vocabulaire usuel (comme TF1, qui dispose également avec M6 de 200 mots), ne s’y intéressent pas d’avantage.

      Lorsque l’on voit la chaîne M6 INCAPABLE DE FAIRE UNE SEULE LIAISON avec les EUROS qui deviennent du coup des « Heuros », on comprend bien que les responsables de la sous-chaîne ont raté la leçon « VINGT et CENT » lors de leur scolarité primaire ratée.
      Je n’aimerais pas qu’ils me rédigent un chèque ou alors si mais juste pour me faire rire !!!!!

      Lorsqu’on voit les Cali Moralès sur M6 encore, présenter un bulletin météo, zappant les « Ô » qui deviennent de « eu » et ce n’est pas son accent, n’est pas Michel Cardoze qui veut, lorsqu’on écoute (écoutait) les discours d’un ancien président de la République française, on se prend à regarder le parcours des ces stars d’un jour sur WikiPedia pour voir les diplômes« . Réponse à la LOUIS XVI : »Rien« .

      Mais nos gosses regardent ces chaîne de m***e (ooops sorry).

      Et hélas, l’Ecole dont les responsables ont INTERDIT l’enseignement de l’orthographe, de la grammaire, de la conjugaison en primaire, ne peut venir à leur secours....

      Les cravatés du Ministère qui n’ont pas vu un seul gamin depuis que le leur est parti en courant du domicile familial, sont aujourd’hui encore grassement (trop) payés pour continuer leurs âneries....

      Par ailleurs, de nombreux commentaires font état du dictionnaire.

      Savez-vous que nombre de professeurs (je l’ai vu dans ma classe lorsque »les jeunes« venaient me voir, en tant que classe d’application), pensent encore que le correcteur orthographique de Windows ou Google présente une utilité... »Dès qu’on savait« , »Des cons savaient« ...simplement

      Puis il y eut un .nombre impressionnant de »ministres« dont on ne sait s’ils étaient idiots ou simplement voyous, qui ont DELIBEREMENT avec l’aide de la DROITE ou de Lionel Jospin, décidé de saborder la machine....

      La fin des Ecoles Normales a tété le plus gros drame de l’Ecole de la République..
      Les IUFM (à tes souhaits) ont été une pure plaisanterie.

      Je l’ai souvent écrit dans mes articles sur mon site, avant de devenir journaliste, ingénieur ou Frédéric Lefebvre, PASSE d’abord ton CERTO.

      J’insisterai pour terminer mon propos sur la volonté affichée de nombreuses (de plus en plus nombreuses) familles refusant la langue française en France, est également un nouveau handicap pour notre société.

      Et ce sont CES PARENTS IDIOTS qui refusent que le professeur donne »des ordres" ou punissent leur gros gamin aviné qui tentent à leur tour de déstabiliser le système
      .
      Combien de PARENTS DEBILES ont tenté de m’apprendre mon métier tout au long de ma longue carrière.....

      Micka FRENCH pour un retour au Bled.......

      http://Mickafrench.unblog.fr


    • Micka FRENCH Micka FRENCH 29 juin 2012 06:50

      Votre manque de délicatesse, vu le contexte est à vomir... cher monsieur Morpheus...
      Ecrivez plutôt « valeurS » au pluriel. Cela donnera plus de sens à votre écrit....

      Micka FRENCH sur le Web...


    • Micka FRENCH Micka FRENCH 29 juin 2012 06:53

      PARDON PARDON PARDON...

      Ce message s’adressait à l’arrogant MONSIEUR ARCHIBALD et non pas...

      Mille excuses monsieur MORPHEUS....

      Micka FRENCH du Web...


    • Pale Rider Pale Rider 29 juin 2012 08:59

      Comme vous zavez raison sur les zeuros ! C’est insupportable. Il suffit pourtant de remplacer « euros » par « ans ». Comme personne (pour le moment...) ne dit « j’ai 20 hans » ou « ma grand-mère a 80 Hans », on peut y arriver comme ça. Signalons le délicieux micro-livre de Jean-Joseph Julot : Le livre des liaisons, chez First.


    • Micka FRENCH Micka FRENCH 29 juin 2012 10:03

      ..... ou par « Zan(s) »...

      M.F.


  • Al West 27 juin 2012 17:08

    Bonjour,

    J’adhère au point de vue de l’auteur, même si je confesse faire un nombre non négligeable de fautes, essentiellement d’accord, pour deux raisons principales :

    - la dactylographie, car pour qui tape plus rapidement qu’il n’écrit, le cerveau peut parfois jouer des tours qu’il n’aurait pas joués à l’écrit ;

    - l’écoute d’émissions de radio ou de conférences en même temps que la rédaction de messages.

    Ça n’est pas très sérieux, mais l’actualité donnant un nombre incroyable d’informations à digérer, j’avoue parfois tenter de façon tout à fait orgueilleuse de concilier la lecture et l’écoute.


    • BOBW BOBW 27 juin 2012 20:59

      Et un comble : Les entreprises agréées qui sous titrent les films, les J.T.,les bulletins météo bourrés de fautes d’orthographe élémentaires (Niveau C.P-CE1) ??? smiley


  • Constant danslayreur 27 juin 2012 17:10

    Errare humanum est, certes. Mais faut pas pousser.

    Mais il ne faut pas pousser smiley


    • Ariane Walter Ariane Walter 28 juin 2012 08:12

      A propos de « ne...pas », notre négation, une histoire qui ravissait mes élèves.

      Au moyen-âge, la négation est simplement « ne » :

      -Je NE mange.
      Mais cette négation va être renforcée avec certains noms. Ainsi on dira :
      Je ne mange MIE.
      Je ne couds POINT
      Je ne veux RIEN
      Je ne bois GOUTTE
      Je ne dis MOT
      Je ne marche PAS

      Allez m’expliquer pourquoi, de toute cette marée de mots négatifs, PAS a été le grand vainqueur ????

      Puisque « je marche PAS », certes, grammaticalement incorrect , est quand même le plus employé !!!


    • Croa Croa 28 juin 2012 10:36

      « Faut pas pousser » est incorrect, certes, mais très employé à l’oral où c’est tout à fait admissible. Il me semble qu’on devrait pouvoir l’écrire ainsi dans certains cas :

      - Citation exactes sans oublier les guillemets ( anglais pour une citation vague ou un recul, français pour une citation nominative exacte, chacun faisant comme il veut... Enfin il me semble !)
      - Texte assimilables à l’oral dans une certaine mesure, ces incorrections faisant plus spontané. C’est parfois utilement le cas dans les forums alors que ça ne saurait l’être dans les articles ! 

      Dans tous les cas il est toujours possible de mettre des guillemets anglais afin de marquer un certain recul. Au delà de « Faut pas pousser » cette remarque d’usage vaut pour de nombreuses autres pratiques du même genre.

      Mais on peut agir différemment et avoir des principes plus rigoureux, à vrai dire c’est comme on le sent et l’important que l’on se comprenne, après tout ! smiley


    • Emmanuel Aguéra LeManu 28 juin 2012 12:21

      Ariane... salut : Merci de bien vouloir nous indiquer quelle connotation négative vous associez au mot... « mot » ? (même s’il est certain que quelques-uns peuvent déranger).


    • Ariane Walter Ariane Walter 28 juin 2012 13:32

      les mots sont accordés avec les verbes. Vous n’avez pas compris ?
      Je ne marche pas= je ne marche pas d’un pas.
      je ne dis mot =dire un mot ; boire une goutte : coudre un point. Non ?


    • Micka FRENCH Micka FRENCH 28 juin 2012 15:36

      Des nouvelles de l’Ecossaise...

      Ainsi, chère Ariane, dont je goûte et apprécie régulièrement le propos, nous fûmes donc collègues dans une autre vie....

      Cela explique sans doute notre aversion pour la vulgarité et notre amour de la chose bien dite...

      Avec les compliments de Micka FRENCH

      http://Mickafrench.unblog.fr


    • Blartex 30 juin 2012 17:16

      « Qui ne dit mot qu’on sent ». Contrairement à l’argent, le mot a une odeur.
      « Je n’y vois goutte ». Donc l’œil sait boire et goûter.

      Bien le bonjour Ariane Walter, petit clin deuil bien innocent, si ça peut vous alléger d’un sourire.

      Ariane Walter :
      « je ne dis mot =dire un mot ; boire une goutte : coudre un point. Non ? »


  • chantecler chantecler 27 juin 2012 17:19

    L’écriture et la lecture vont de paire .
    Un enfant qui apprend à lire en CP/CE1, s’il n’ouvre jamais un livre , est cuit .
    La passion de la lecture explique en grande partie l’ascension de personnes modestes .
    Et apprendre à lire c’est comme apprendre à conduire : s’il n’y a pas de pratique derrière ça ne sert à rien .
    Pour le reste vous avez raison : utiliser un Larousse est nécessaire et passionnant ,(orth. ,sens, étymologie) d’autant que les principales règles de grammaire et conjugaison y sont indiquées .

    Quand j’ai un doute j’écris aussi le mot sur recherche Google et le mot s’inscrit en 3 ou 4 lettres ( amusant ! ) Ainsi je viens de vérifier l’orthographe d’étymologie...
    A force de lire des horreurs on devient infirme .


    • BOBW BOBW 27 juin 2012 21:06

      « utiliser un Larousse est nécessaire et passionnant »


      Et indispensable : Chacun devrait en avoir un à côté, en permanence pour le consulter sans arrêt ,surtout en rédigeant un texte.

      C’est beaucoup plus sur que les corrections de Google ou autres.

    • chantecler chantecler 28 juin 2012 07:48

      Exact : de pair !
      J’avais un léger doute mai je n’ai pas vérifié .
      Cela dit c’est un peu piégeux : une paire d’amis, une paire de ciseaux ....
      Bon ça fait 9/10 à la dictée .


    • chantecler chantecler 28 juin 2012 07:49

      mais . Je ne m’en sortirai pas mais je me comprends .


    • Emmanuel Aguéra LeManu 28 juin 2012 12:23

      Balivernes ! C’est une faute a 4 points ça !


    • Micka FRENCH Micka FRENCH 28 juin 2012 15:44

      De l’Ecossaise...

      Alors : « autant pour moi »...... ou ..... « au temps pour moi » ????????????????

      Micka FRENCH
      http://mickafrench.unblog.fr


    • Blartex 29 juin 2012 13:24

      « L’écriture et la lecture vont de paire »

      « Aller de paire »
      Cette expression, qui signifie «  aller ensemble en étant sur le même rang  », n’a rien à voir avec deux éléments ou deux êtres qui font la paire, comme l’illustre fort bien cette devise de Benoît XVI : « Foi, espérance et charité vont de pair. »


  • Xtf17 Xtf17 27 juin 2012 17:59

    Je suis entièrement d’accord avec l’auteur.
    Pour mes articles j’ai aussi toujours à portée de clic un dictionnaire des synonymes. Très utile voire ludique.


  • Krokodilo Krokodilo 27 juin 2012 18:05

    Agora vox n’est exigeant ni sur le fond ni sur la forme. Et le mystère règne sur la méthode de choix des papiers, aussi est-il à mon avis inutile de modérer, du moins tant que les patrons n’auront pas clairement expliqué son fonctionnement. Un concept passionnant et complémentaire de la vraie presse qui devient une machine à buzz, à clics et à pubs, dommage.


    • Ariane Walter Ariane Walter 28 juin 2012 11:08

      Vous avez un sacré culot. Il y a de supers articles sur Agoravox. (Non, je ne parle pas de moi. ) Combien de fois lisant l’édition du matin je partage des études rigoureusement menées sur tel ou tel sujet. certaines sont à archiver par leur précision et leur richesse. Chaque article demande bcp de temps .
      Il m’arrive de trouver excellent un article qui n’est pas choisi.
      Quant à ce que représente agoravox par rapport à la presse main-stream, c’est un petit bijou ouvert à toutes les tendances. Le post a été supprimé et imaginez qu’agoravox disparaisse : quelle perte pour la liberté d’expression !!!

      Comme on dit « la critique est aisée mais l’art est difficile. »
      On se demande pourquoi vous venez sur ce site et vous le commentez puisqu’il présente si peu d’intérêt...


    • Romain Desbois 28 juin 2012 11:28

      Hélas derrière cette exigence du bon écrit se cache parfois la même idéologie élitiste qui pousse beaucoup à défendre l’anglais langue internationale au détriment de l’espéranto.

      On ne parle le français et l’anglais correctement mais tout le monde espère un jour faire partie de l’élite qui maîtrise. Un peu comme les pauvres qui défendent les riches ultra-capitalistes.


    • Micka FRENCH Micka FRENCH 28 juin 2012 17:30

      De l’Ecossaise...

      Quand je pense que monsieur IMHOTEP a pris une retraite « post-sarkozyenne ».
      Il aurait déjà tellement à faire avec Hollande et sa clique de la FAUSSE GAUCHE....

      Micka FRENCH
      http://Mickafrench.unblog.fr


  • Yohan Yohan 27 juin 2012 18:22

    Tiens ! en voilà une de faute récurrente sur Avox : « à tort » et non « à tord » qui renvoie à tordu. Avoir tort, être dans son tort. 



  • Xtf17 Xtf17 27 juin 2012 19:13

    Vous épatatais-je ? Et pluche alors !


  • Gasty Gasty 27 juin 2012 20:10

    Les cancres de l’écriture sont donc radiés de votre liste d’approbation....

    Un garagiste vous ferait payer votre prochaine vidange le prix fort, parce que lorsqu’on veut circuler, a fortiori sur une route, on ne doit pas  pas se servir d’une voiture sans avoir eut seulement à mettre les mains dans le cambouis, savoir manier la clé de 12 et les gestes essentielles à la bonne tenue d’un véhicule. AgoraVox n’est pas un vomitoire pour intello mais l’expression d’une pensée écrite avec ou sans fautes. Alors pour sur ou pour sûr ! bah !

    Votre article devrait être uniquement dirigé vers vos collègues journalistes et non pas vers les auteurs d’agoravox qui ne font pas que ça ! Ecrire...


    • Pale Rider Pale Rider 27 juin 2012 21:27

      Ben... il se trouve qu’en plus, je suis capable de démonter un moteur de voiture... et de le remonter. Mes bagnoles ont entre 15 et 25 ans, voire plus. Il faut aussi savoir travailler de ses mains...


    • Gasty Gasty 27 juin 2012 22:22

      Bon ben alors euh !... Un boulanger et du grain à moudre.


    • Micka FRENCH Micka FRENCH 28 juin 2012 15:48

      De l’Ecossaise...

      Malgré cela, vous ne toucherez pas à ma Facel III B cabriolet.

      Merci !!!!
      Micka FRENCH


  • Vipère Vipère 27 juin 2012 20:19

    Bonsoir tout le monde

    Que voulez-vous, mon brave Monsieur Rider quand on a un poil dans la paluche, il n’y a plus de place pour l’orthographe ! - :)




  • coursurpatus 27 juin 2012 20:36

    Camarade Pale Rider, bien du courage dans ton entreprise ! S’il est pénible de lire un article bourré de fautes, il est au moins aussi pénible de lire des articles citant des faits non-vérifiés et sujets à caution, car non-vérifiables, à partir desquels l’auteur élabore des théories (généralement du complot) aussi savantes que farfelues.


    Le lecteur d’Agoravox n’ayant ni les moyens de vérifier ces faits, ni les moyens de comprendre pourquoi certains ne sont tout simplement pas possibles (sur un plan technique ou autre), il s’ensuit des discussions surréalistes sur les théories en questions.

    Deux articles récents sur ce site (un sur les OVNI, l’autre sur la posture des Russes face à l’OTAN), en sont une parfaite illustration.

    La vérification des faits de manière indépendante est aussi la base d’un bon journalisme et affirmer des choses alors qu’on est jamais sorti de son salon pour voir de quoi il en retourne ne permet pas de crédibiliser le discours.

    Bien cordialement.

    • foufouille foufouille 27 juin 2012 20:40

      "La vérification des faits de manière indépendante est aussi la base d’un bon journalisme et affirmer des choses alors qu’on est jamais sorti de son salon pour voir de quoi il en retourne ne permet pas de crédibiliser le discours."

      dans la presse ?


    • Pale Rider Pale Rider 27 juin 2012 21:30

      Remarque de Jacques Ellul, émise dans Réforme du 7 décembre 1968, alors que n’existaient ni Internet, ni Facebook, ni Twitter : "Nous recevons chaque jours des informations innombrables [...] dont nous ne pouvons jamais expérimenter la réalité, et rarement utilisables par nous. [...] [L’information] est diffusée auprès de millions de récepteurs, donc elle est vraie." Ellul dénonçait ainsi la vacuité et l’officialité fallacieuse de nombre d’« informations » surmultipliées. Il est heureux que notre prophète n’ait pas eu le temps de voir l’explosion d’Internet, un moyen certes fort intéressant mais dont le moins qu’on puisse dire est qu’il mérite notre circonspection plutôt que notre enthousiasme irréfléchi.


    • Pale Rider Pale Rider 28 juin 2012 09:21

      @ Cap Renouveau : Exact ! J’ai fait une belle faute d’accord ! Merci de l’avoir signalée. Comme je le disais, errare humanum est  ; et ce qui a motivé cet article, ce ne sont pas deux ou trois fautes de frappe, certes hautement regrettables, mais le fait de laisser passer des erreurs obligatoirement signalées par les traitements de texte (celle que vous indiquez aurait dû l’être), ainsi que des fautes grossières qui nécessitent qu’on se replonge dans le Bled (avec un B et non un b). Si on veut maintenir un peu de dignité à AgoraVox, il faut filtrer sur la forme ; et sur le fond qui, comme certains d’entre vous l’ont souligné, est parfois douteux, pour ne pas dire saumâtre.


    • Romain Desbois 28 juin 2012 10:35

      Le débat est donc sur la modération. Sur le filtre de fonds douteux , on s’approche d’une ligne dangereuse et ce me semble aux antipodes de l’objectif d’Agoravox.

      Perso il m’arrive d’accepter des articles avec lesquels je ne suis pas d’accord sur le fond , de refuser d’autres dont j’approuve le fond et inversement. La dérive constatée au long des années est une modération qui tend à la censure de l’idée ou par une détestation de l’auteur de l’article. C’est une dérive malheureusement courante de l’être humain.

      En général je refuse un article quand l’idée n’est pas développée (l’effet tweet commence à se faire sentir) ou quand l’insulte et la grossièreté sert d’arguments).


  • Vipère Vipère 27 juin 2012 20:38

    Une petite perle sur l’orthographe

    Eric a écrit « beaux vins au lieu de »bovins" dans la dictée, remarquez d’abord qu’il l’a écrit sans faire faute, c’est normal son oncle est viticulteur dans le midi !


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 juin 2012 20:44

    Ouais ,tous ces gens qui font des fautes d’orthographe ,qu’ils retournent au bled !


  • Georges Yang 27 juin 2012 21:46

    Fo pa leur en vouloir y z on pa aprit à écrire 

    C L fot a léducation national

  • sonearlia sonearlia 27 juin 2012 22:27

    Je veux bien , mais pour word, tout le monde n’a pas envie de dépenser 300€ pour un traitement de texte, ni l’envie d’installer des logiciels propriétaires sur son pc.


    • Croa Croa 28 juin 2012 10:47

      OpenOffice c’est pour les chiens ?


    • sonearlia sonearlia 28 juin 2012 11:51

      Ben non puisque je m’en sert...


    • Pale Rider Pale Rider 28 juin 2012 09:28

      Il manque un s à leçon, hé hé ! Je voulais dire que le pluriel d’un verbe ne se fait pas avec un s, comme certains « auteurs » le croient. Quant à mon côté jargonneux, il est destiné, dans un style vaguement desprogien, à offrir au lecteur l’occasion de se plonger avec délices (terme masculin singulier et féminin pluriel…) dans les œuvres de nos grands lexicographes d’aujourd’hui, voire d’antan.


  • Cigogne67 27 juin 2012 23:09

    certes, ago n’est pas un crachoir...mais la mafia qui décide de tout ici n’inspire pas confiance. Entre le copinage et les passe-droits on se croirait à l’assemblée avec des parachutés élus et des électeurs cocus smiley

    attention ago, le journalisme est un art difficile ... critiquer TF1 pour mieux se cacher n’est pas la solution.


  • volpa volpa 28 juin 2012 06:54

    Nous avons sur Agoravox une agrégée de lettres en déshérence.

    Maintenant que Merluchon a disparu de l’horizon merdiatique sollicitons la.


    • Ariane Walter Ariane Walter 28 juin 2012 08:55

      Ah ! Ca me retombe sur la tête !

      L’auteur qui parle des fautes d’orthographe oublie de parler de ce qui est beaucoup plus grave , les incorrections morales.
      Ainsi, pourquoi parler de « Déshérence » en ce qui me concerne ?
      La jalousie est un vilain sentiment qui se manifeste par des vulgarités, des insultes qui ne me sont pas, certes, exclusivement adressées.
      Il y a sur ce site des intervenants qui, leur profil le prouve, passent leur temps à mépriser leurs interlocuteurs. Eux-mêmes n’écrivent pas mais ceux qui écrivent sont soumis à leurs agressivité qui, ici, trouve , tranquillement et benoîtement à se défouler.
      Il faudrait parler des clans politiques qui ont pour but , en quelques minutes , dès le matin de flinguer un article , de mettre en tête un post insultant qui va être plussé par tous ceux qui partagent leurs idées.
      cela me paraît beaucoup plus grave que des fautes d’orthographe qui, on le sait, dans l’édition professionnelle, demandent l’oeil de correcteurs professionnels. tant il est difficile de n’en laisser aucune , faute de frappe ou faute d’accord.

      il y a sur certains fils d’agoravox, je ne parle pas que des miens, une violence qui dégoûte des lecteurs. On ne voit pour ainsi dire jamais, sur des sujets politiques ou autres, une conversation entre gens d’opinion différentes mais courtois et corrects.
      Il y a une immense différence de niveau entre les articles qui sont , souvent, d’une grande qualité et les fils qui sont agressifs , non argumentés, voire insultants, méprisants.

      Mais il faut voir que ce tumulte n’est causé que par une dizaine. Qu’un article sur Agoravox est lu par mille ou 20 000 personnes et que ce sont ces dix qui reviennent sans cesse à la charge, car ils ne se contentent pas d’un seul passage. Ils haïssent vos idées , mais ils passent chez vous toute la journée, voulant laisser l’impression que vraiment ce que vous écrivez ne vaut rien.

      il fut un temps où je répondais à tout le monde même à ceux qui font des fautes d’orthographe car le péché me paraît véniel. A présent, je fais supprimer par la modération les posts qui contreviennent aux règles du forum et font que bcp de gens éduqués fuient un media où la violence et la vulgarité sont de mises.
      Violence et vulgarité auxquelles on est parfois tenté de répondre sur le même ton ;ce qui est une erreur, bien sûr.
      je ne comprends pas d’ailleurs comment agoravox qui a intérêt à ce que son nom soit synonyme de qualité accepte que quelqu’un qui injurie en permanence , puisse le faire a volo. Est-ce pour lui que les lecteurs viennent sur ce media ?

      Bref, les fautes d’ortho, il faut corriger mais les fautes de correction qui ont pour but de décourager quelqu’un d’écrire, voilà qui me paraît une faute qui va bien avec cette politique assassine qui nous tuera tous.

      Il n’empêche qu’il faut faire la part des choses.
      Comme je l’ai dit plus haut, un article sur AV est lu entre 1000 et 20 000 personnes.
      On voit ce que représente la dizaine qui utilise le langage comme un chiffon.
       
      A propos de « déshérence », un de mes poèmes préféré est « El Desdichado » de Nerval (Le déshérité« ). dans lequel il parle du triomphe de l’art sur toute chose.
      C’est un »déshéritage" qui me convient.


    • Yohan Yohan 28 juin 2012 09:43

      « Articles d’une »grande qualité". Vous rigolez j’espère Ariane. 


    • Bulgroz 28 juin 2012 10:20

      « puisse le faire a volo. » écrit Walter, la championne en chef de la censure.

      On écrit « à veau-l’eau »

      c’est à dire « à l’aval de l’eau »

      Pour quelqu’une qui se targue de savoir les belles lettres, on voit le genre !!!


    • Pale Rider Pale Rider 28 juin 2012 10:28

      C’est mieux, mais encore un petit effort : c’est à vau-l’eau. Rien à voir avec le petit de la vache. (Je ne suis pas sûr que ce post apparaisse au bon endroit).


    • lsga lsga 28 juin 2012 11:13

      en ce qui me concerne, je plaide coupable pour tout. 


      J’ai un orthographe abominable. Cela fait des années que je me débats avec, mais que voulez vous, les règles de grammaires et d’orthographe française ont été conçue en dehors de toute logique. Je fais partie de ces esprits qui refusent viscéralement d’apprendre quoi que ce soit par coeur en dehors de toute pensée systémique. J’en viens à regretter que le latin ne soit pas resté la langue officielle ! 

      J’espère secrètement qu’un jour il sera possible de reconstruire entièrement le français ’From Scratch’ et de défaire le travail bâclé des précieuses. Trop de verbes du 3ème groupe, trop de fausses règles enseignées aux élèves qui en fait sont des collections d’exceptions ( j’ai compté dans le micro-robert le nombre de mots qui commencent par ’app’ et ’ap’, bin c 50-50 ), trop de règles complètement absurdes (l’accord des adjectifs de couleurs par exemple... ’des montres orange’ : sans ’s’) smiley Franchement, à chaque fois que j’ouvre un livre de grammaire j’ai envie de sortir une hache et d’aller commettre un massive killing à l’académie. 

      Concernant la violence des propos, je ne suis pas en reste non plus. En même temps, la politique est un sujet sérieux. Je trouve plutôt encourageant qu’en France de nombreuses personnes arrivent encore à s’engueuler fortement sur ces sujets. C’est rassurant. Nous ne sommes pas des anglais, nous ne considérons pas que la politique se fait autour d’une tasse de thé. Les enjeux sont très importants, il est normal et sain que les caractères s’échauffent. Franchement, je préfère voir les gens s’engueuler sur de la politique plutôt que sur du football. 

      Toutefois, je comprends que cette violence dans les débats puissent en mettre certains mal à l’aise. Dans ces cas là, je vous conseille d’appliquer la seul règle qui fonctionne :

      En d’autres termes : ignorer les trolls, ne leurs répondez pas.

      et je sais de quoi je parle smiley

    • Ariane Walter Ariane Walter 28 juin 2012 11:25

      Sans vouloir faire la snob, et connaissant à vau-l’eau j’emploie toujours« a volo » qui est italien « a volo d’uccello » qui signifie donc « librement ».
      Je l’ai employé plusieurs fois ici et on m’a déjà fait la remarque, mais pour moi « a volo » est ce que je veux dire. L’image est d’un oiseau qui vole et non d’un ruisseau qui court. Mais je mettrai une note la prochaine fois !!!

      Ceci dit , jamais je ne mets un article sur Avox sans faute car après six heures de rédaction , on n’est pas frais et il m’arrive d’avoir des ignorances sur ma langue.
      Mais pour « a volo » j’invoque la fantaisie Stendhalienne (qui faisait bcp de fautes !!)

      Bulgroz, hihihiii ! Loupée ta petite pointe ! mais les veaux qui flottent sur l’eau c’est aussi très original !!


    • Ariane Walter Ariane Walter 28 juin 2012 11:29

      Yohan,

      Si pour vous qualité d’un article est liée à sa ferveur pour le Fn, je conçois que vous soyez déçu. Sinon, taupo, cabanel, Koutouzis, Morice, verdi , Rakosky, Asselineau, Wolf, et beaucoup d’autres proposent des articles d’un niveau , avec des liens , qu’on ne voit pas ailleurs.


    • bloggerfou bloggerfou 28 juin 2012 11:43

      Chère Ariane Walter, 


      vous portez l’écriture et la réflexion sur des sommets parfois inaccessibles au plus grand nombre. C’est le lot de tout (e) grand (e) littéraire.

      Les mots ne sont ni pacifiques, ni anodins et lorsqu’on les conjugue parfois à l’imparfait du « subjectif » il faut savoir accepter la critique ou l’encens des gens de l’Art

      Je le dis haut et fort, avec vous comme rédactrice, et quelques autres, je veux bien refaire COMBAT à votre convenance et au moment qu’il vous plaira.

      Cordialement.

      Leo. Bloggerfou.

    • Pelletier Jean Pelletier Jean 28 juin 2012 11:46

      @Ariane Walter,

      Nous avons au moins une chose en commun Gérard de Nerval et un poème.... pour le reste !
      N’est-ce pas vous qui avez écrit un article titré « Je hais les socialistes... »
      Peut être pourriez vous commencer à vous appliquer vos leçons de tolérance...

      http://jmpelletier52.over-blog.com/ 


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 28 juin 2012 12:37

      Bonjour Ariane Walter,

      — début de citation —
      Il y a sur ce site des intervenants qui, leur profil le prouve, passent leur temps à mépriser leurs interlocuteurs. Eux-mêmes n’écrivent pas mais ceux qui écrivent sont soumis à leurs agressivité qui, ici, trouve , tranquillement et benoîtement à se défouler.

      — fin de citation —

      Je suis entièrement d’accord avec vous.

      J’ai ras le bol des insultes ou insinuations gratuites et sans arguments !

      Je pense entre autre que tout personne à le droit de porter ses critiques quelques soient les sujets aborde. Mais pour moi il y à une règle d’Or la quelle je m’efforce d’appliquer :

      Quand on porte une critique il faut aussi pouvoir proposer une alternative ou une autre solution ... !!! 

      C’est une démarche pédagogique simple de ma part.

      D’origine allemand je me bagarre pas mal avec le français ... et je m’efforce de faire de mon mieux possible. smiley

      En relisent mes articles ou commentaires je souhaite par fois apporter des corrections mais ce blog ne le permet malheureusement pas, ce qui est pour moi fort regrettable !


    • Ariane Walter Ariane Walter 28 juin 2012 13:41

      Pelletier,

      mais un article est très différent d’un post.
      Il argumente une première proposition qui peut paraître violente.
      Il la justifie.
      par ailleurs ce sont les idées qu’il faut attaquer et non la personne qui les porte qui n’a rien à voir.
       
      ce titre commentait l’abstention des sénateurs socialistes au MES et il traduisait un sentiment que je ressens encore ...puis-je dire « encore plus » avec ce qui se passe aujourd’hui.

      Je pense qu’il n’y a pas un être humain sensé qui ne puise être enragé de voir son pays vendu aux banques. Le mot « haine » est juste. Car à la violence de l’acte répond la violence de l’émotion.

      Nous avons été vendus par les vôtres M. Pelletier.
      Lesquels, tous les jours, trahissent l’idée que l’on se fait du socialisme.
      « Je ne les aime pas » serait fade.


    • Ariane Walter Ariane Walter 28 juin 2012 13:48

      « puisSe » !!, vu le sujet, je m’applique.

      Merci à bloggerfou qui souligne un point d’achoppement : peut-on obtenir des réponses posées quand on soi-même très vif dans ses prises de position ?
      mais pour moi, les fils et les articles sont deux choses très différentes ; c’est comme si, interrogeant l’acteur qui a interprété Iago, on le traitait de criminel !
      je ne sais pas si cette comparaison est très juste mais elle veut dire ce que je ressens... !


    • alinea Alinea 28 juin 2012 14:08

      Isga : vous vous trompez ; certes la logique n’a rien à voir avec le langage ; mais la grammaire est d’une telle précision qu’on ne peut lui reprocher de trop simplifier le monde que veut décrire ou penser le langage. Prenez les choses autrement : voyez toutes les merveilles, les fioritures, les nécessités, l’histoire de tout le vocabulaire et de la grammaire ; ce monde découvert, vous ne voudrez pas le rétrécir, le ternir, le rendre binaire. Il est notre richesse, par pitié, préservons-le !


    • Bulgroz 28 juin 2012 15:38

      A « veau-l’eau » (suite)

      Si j’ai pu inciter Madame Walter à consulter son dictionnaire, tant mieux, c’était le but de la manoeuvre.

      Quant à la formule ’à volo« que Madame Walter dit promouvoir, je lui préfere celle de la langue Yupik (branche sibérienne de l’Inuit) qui est : » Pingasut sisama tallimat angun« 

      Ce qui veut dire : »comme une vol de cormorans le soir au coin du feu"

      Ma formule a le mérite d’être plus facilement comprise par mes contemporains, en plus de ne pas être snob pour un sou.


  • Leo Le Sage 28 juin 2012 07:22

    @Auteur
    Bonjour Auteur,

    A propos de votre article :
    L’auteur semble confondre faute de frappe sur le clavier et faute de français.
    Je précise ma pensée :
    Si comme vous le dites l’erreur est humaine, il faut savoir que les articles on les écrit à la va vite.
    C’est ce que je fais car je n’ai pas que çà à faire de peaufiner mon article dans le sens où, je sais de quoi je parle.
    Lorsqu’on veut être parfait, on fini par laisser la poussière prendre sur ses écrits.

    J’ai différents articles qui attendent bêtement dans un coin et que je n’ai plus trop le temps de re-lire.
    Je peux les publier car ils n’ont pas trop de fautes [je pense bien] mais tout de même je préfère ne pas le faire.
    Suis-je en contradiction ? Non.
    Pour pouvoir répondre correctement, je dois relire, ce que je n’ai pas toujours le temps de réaliser.

    Point n’est indispensable d’utiliser un correcteur orthographique si on est bon en français, mais cela ne veut pas dire que je ne m’en servirais pas.
    J’estime qu’il faut éviter les fautes sans oublier que souvent ce sont les fautes de frappes qui sortent souvent du lot.
    (Dans mon cas, ce sont les fautes de frappes)

    On peut aussi dans certains cas inventer des mots à partir d’une réalité : le verbe « twitter » n’existe que depuis récemment...

    Je peux même inventer un nouveau mot :
    orthodafé
    Destruction de l’orthographe d’un mot, voire du mot au détriment d’un autre.

    Refuser un article rempli de fautes évidentes : oui.
    Chercher la petite bête : non.

    Leo Le Sage


  • Romain Desbois 28 juin 2012 08:32

    La démocratisation de la publication écrite grâce à internet et à des sites comme Agoravox est une bonne chose car il est fini le temps du pouvoir du savoir.

    Je suis d’accord et pas d’accord avec l’auteur. Certes il m’arrive aussi de constater de nombreuses fautes et il m’arrive plus qu’à mon tour d’en faire, Cependant faut-il privilégier la forme au fond ? Je ne crois pas. Car il faut que chacun puisse s’exprimer et surtout ne pas brimer l’expression pour une question de forme. Pendant des siècles l’on a complexé les gens de peu de lettres , ce qui a eu l’effet contraire que celui recherché. Car l’on se perfectionne en écrivant, non seulement en orthographe et en grammaire mais aussi en facilité rédactionnelle..

    Mais nous le voyons à maintes reprises, le fond est moins important que la forme.

    Rien de choquant d’organiser un tournoi de foot dans un pays violant les droits de l’homme mais on se formalise sur le comportement et le langage des joueurs.

    Peu importe qu’une Ministre soit compétente pourvu qu’elle ne porte point de jean.

    Peu importe les idées d’une candidate, on lui reprochera d’abord son accent.

    Peu importe l’idéologie d’un (ex )président, on s’offusquera avant tout de ses fautes de français..

    Mais c’est peut-être la loi du genre , le faire savoir a toujours été plus plus efficace que le savoir faire.

    Pour Avox, il pourrait être bénéfique que les modérateurs puissent corriger l’article. Cependant , il m’est arrivé devoir mes articles corrigés de fautes volontaires, changeant le sens du texte ou cassant l’effet d’un jeu de mots.


    • BOBW BOBW 28 juin 2012 09:39

       Ach !Et quand les footes zont intenzionnelles par humour,jeux de « maux » etc ... ?


    • Pale Rider Pale Rider 28 juin 2012 09:45

      Le gros problème, c’est que, presque à tous les coups, l’indigence du style et de la forme est le support d’une pensée tout aussi indigente. Ce qui me permet de dire, au passage que, non, il ne faut pas poster un article à la va-vite sans se relire. AgoraVox n’est pas un chat sur lequel s’exprimeraient des chiens (ha ! ha ! ha !) mais une sorte de revue virtuelle pour journalistes autoproclamés. Je ne suis pas contre cette démocratisation-là, sous réserve que chacun ait une exigence de qualité. D’ailleurs, certains sites comme Nouvel Obs.com ont filtré l’accès aux réflexions des lecteurs qui devenaient un véritable dépotoir de café du commerce, voire une tribune du FN. Si rien n’est fait, AgoraVox finira par crever du même phénomène.

      Jean-Claude Guillebaud a écrit que, dans les banlieues, l’indigence du langage engendre de la frustration, et donc de la violence. La langue étant le support de la pensée, un langage défectueux engendre une pensée atrophiée. Mais on peut y remédier.

      …Ce qui me ramène à Memona Hintermann… et à Camus, méprisé par Sartre et consorts parce que c’était un petit miséreux d’Alger devenu écrivain dans la cour des grands intellos germanopratins, uniquement par la voie de la simple école républicaine. On comprend pourquoi, recevant son prix Nobel, Camus a rendu hommage à son instituteur Louis Germain (Camus était donc ludovicogermain), sans qui il n’y aurait pas eu de Camus, pas même de pensée camusienne.


    • Croa Croa 28 juin 2012 10:56

      «  chat »

      Ô, pauvre bête ! smiley


    • chantecler chantecler 28 juin 2012 11:03

      Exact !

      Quand on manque de vocabulaire , quand on ne dispose en tout que de deux cents mots ,et encore , on n’arrive pas du tout à exprimer sa pensée et la violence physique prend le dessus .

      D’autre part il y a la forme et le fond :

      Il est rare qu’ un article , un commentaire qui négligent complètement la syntaxe , l’orhographe , l’ordonnancement des paragraphes soient passionnants . Question de rigueur globale .

      Il est rare, mais ça peut arriver : seulement l’effort de lecture est très important et malheureusement , faute de temps il est possible de passer à coté .


    • Abou Antoun Abou Antoun 28 juin 2012 11:04

      Le gros problème, c’est que, presque à tous les coups, l’indigence du style et de la forme est le support d’une pensée tout aussi indigente.
      En effet, c’est souvent le cas.
      Mais il existe quand même sur ce forum quelques qui expriment des idées intéressantes dans une langue pour le moins ’incertaine’. ils ont évidemment leur place ici. Nous devons également accepter les étrangers avec des difficultés en français car leur point de vue est souvent intéressant et nous change du nombrilisme français.
      Donc finalement assez d’accord avec la rédaction de Romain Desbois et la note de l’auteur.


    • Leo Le Sage 28 juin 2012 13:35

      @Par Pale Rider (xxx.xxx.xxx.169) 28 juin 09:45
      "Ce qui me permet de dire, au passage que, non, il ne faut pas poster un article à la va-vite sans se relire"
      Ben c’est là que vous vous trompez... smiley
      Justement j’ai eu l’agréable expérience de lire des articles de qualité, qui en fait sont des blogs.
      Leurs auteurs, des américains, écrivent tout en vitesse et publient rapidement.

      Quand on est doué on est doué...

      Dans mon cas, je laisse les gens me critiquer jusque dans les détails [ponctuation, temps de réponse, etc.].

      Leo Le Sage


    • dom y loulou dom y loulou 28 juin 2012 14:40

      si le fond en vaut la peine on se donne la peine de travailler la forme


      et cela s’apprend

      tout ce qui est bien fait a l’air facile

      et cela ne se fait pas ainsi tout seul parce que soudainement on serait un génie 

      c’et comme un patineur, nous les voyons voltiger dans la grâce comme si c’était facile, on perd de vue les mois et les années d’entrainement

      et pour l’écrit les années de PENSEE et d’apprentissage de la langue et le maniement du verbe pour clarifier notre pensée

      car on écrit avant tout pour cela, clarifier notre pensée pour nous-mêmes et nous positionner dans l’esprit et non pour imposer nos vues aux autres

      ainsi l’apport des autres est toujours un enrichissement et non une bataille verbeuse sans intérêt


      le verbe est un matériau qu’on apprend, comme tous les matériaux, à forger 




  • bloggerfou bloggerfou 28 juin 2012 09:37

    Cher pale Rider. 


    Ton texte fait beaucoup de bien à lire. 

    Enfin quelqu’un pour qui la « science des ânes » associée à la culture générale fait qu’un CEP de 1965 aura heureusement plus de présence littéraire qu’un élève d’aujourd’hui à qui l’on aura recommandé dès 14 ans une formation en alternance école et travail en entreprise sans même s’inquiéter de ses qualités d’analyse de texte et de conjugaison.

    Bien (sûr) on ne leur demandera pas de faire dans la Dictée « prospère » de Mérimée, à eux qui ne croient plus en rien... Pauvres élèves qui ne s’élèvent pas sauf peut-être avec leur Wii et leur phrasé SMS.

    On était en 1900, c’était un autre millénaire ! 

    Ah, les corbeaux noirs comme des ex-voto... Devenu ex-votos au pluriel dans les recommandations orthographiques de 1990...

    Décidément les temps changent.


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