vendredi 18 mai 2012 - par doctorix, complotiste

Agressions américaines sur la Syrie : ça suffit !

Les monarchies du Qatar ont mis à disposition du CNS et de l'ASL, (cette bande d'eunuques censée défendre le peuple syrien mis en place par l'occident et reconnus comme seuls interlocuteurs valables) la somme de 100 millions de dollars, et les USA leur ont fourni d'énormes moyens logistiques (équipement de communication sophistiqué, des lunettes de vision nocturne et du renseignement américain).

Malgré cela, le peuple syrien, contrairement à ce qu'on tente de nous faire croire, continue à défendre son chef et repousse ces tentatives d'ingérence de façon massive : il n’existe pas le moindre signe d’un soutien populaire de masse pour le Conseil national syrien.

Il s'agit d'un échec patent et reconnu. Du coup, on change de méthode, et le recours aux attentats à la voiture piégée prend le relai, avec le concours de la très hypothétique Al Qaïda, qu’on met à toutes les sauces alors que cette organisation n’existe tout simplement pas, qu'au hasard des besoins US. Tout est bon pour salir l'armée Syrienne, et lui attribuer des attentats qui pourtant massacrent ses propres troupes.

Hilary Clinton tente de son côté de faire pression sur l'Inde pour qu'elle diminue ses importations iraniennes de pétrole pour affaiblir le régime en place..

Ce blaireau de Juppé ne manque pas une occasion d'ameuter les Français contre le régime Syrien, ne puisant ses informations qu'au sein de l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme, une officine douteuse aux sources obscures, que personne ne remet en question pourtant en Occident. Nos média, qui pourtant n’ignorent rien de la réalité du terrain, suivent unanimement le troupeau en bêlant à qui mieux mieux.

Et j’ai bien peur que les socialistes nouvellement au pouvoir en France ne changent en rien cette politique ignoble, de peur de déplaire à l’Amérique.

L’Iran est à l’évidence la cible finale de ce cirque insensé, et si rien n’est fait, si nous cédons à la désinformation et aux mensonges, nous irons en guerre contre ce pays, ce qui déclenchera la troisième guerre mondiale, car ni la Chine ni la Russie ne lâcheront le morceau cette fois.

Il y a de très nombreux articles à lire en ce sens sur mondialisation.ca, j’en ai retenu un à votre intention pour étoffer mon propos :

Les bombardements terroristes de Damas : du 'Made in USA'

 par Bill Van Auken

 

Mondialisation.ca, Le 16 mai 2012

wsws.org - 2012-05-12

 « Notre politique est d’essayer d’accélérer l’arrivée à un point de basculement » où le régime syrien de Bachar al-Assad est renversé, avait expliqué en mars dernier le sous-secrétaire d’Etat américain pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman.

On a pu voir jeudi la dernière incarnation de cette politique. Les bombes dévastatrices placées dans des voitures et qui ont tué 55 personnes et fait près de 400 blessés à Damas marquent une nouvelle étape de la campagne impérialiste criminelle pour un changement de régime en Syrie.

Washington, après avoir détourné le mouvement de protestation, qui avait débuté en Syrie en mars de l’année dernière, en une tentative pour en faire un appareil pour l’installation d’un régime client à Damas, a ensuite soutenu la formation des « Amis de la Syrie », inspirée d’un groupe international similaire à celui utilisé lors de la préparation de la guerre en Libye.

Washington a déclaré que le Conseil national syrien (CNS), assortiment de politiciens islamistes issus des Frères musulmans et d’agents vieillissants en exil, originaires de diverses agences de renseignement occidentales, était le « représentant légitime » du peuple syrien. Washington a aussi soutenu la formation de la soi-disant Armée syrienne libre (ASL) pour perpétrer des attaques armées contre les forces de sécurité syriennes.

Les alliés les plus proches de Washington dans le monde arabe, en l’occurrence les monarchies féodales dictatoriales de l’Arabie saoudite et du Qatar, ont mis en place un fonds de 100 millions de dollars dans le but de faire figurer directement sur leur registre de personnel à rémunérer les membres de l’ASL tandis que les Etats-Unis annonçaient l’envoi d’une assistance « non létale » à ces mêmes forces, comprenant de l’équipement de communication sophistiqué, des lunettes de vision nocturne et du renseignement américain.

Rien de tout cela n’a eu le résultat souhaité. Dans la plupart des régions, l’ASL a à peine opposé un semblant de résistance à l’armée syrienne et il n’existe pas le moindre signe d’un soutien populaire de masse pour le Conseil national syrien.

Alors maintenant on en vient aux bombardements terroristes. Les explosions de jeudi à Damas ne sont que les dernières en date et les plus mortelles d’une série d’attaques à la bombe de ces quelques dernières semaines. Vendredi, le gouvernement syrien a rapporté avoir déjoué un autre attentat suicide, cette fois-ci dans la capitale commerciale d’Alep, et qui impliquait un véhicule chargé d’une tonne et demi d’explosifs.

L’objectif de cette campagne est de terroriser le peuple syrien et, avec en plus des sanctions unilatérales des Etats-Unis et de l’Union européenne, de paralyser l’économie du pays afin de créer les conditions d’une implosion sociale et politique. Dans le même temps, ceci est conçu pour prouver que l’accord de cessez-le-feu des Nations unies, négocié par l’ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, ne peut pas marcher.

Deux jours seulement avant les attaques de Damas, Susan Rice, ambassadrice américaine aux Nations unies, avait rejeté comme étant une « diversion » les avertissements syriens concernant des terroristes étrangers arrivant en Syrie. Elle soulignait dans le même temps que Washington restait concentré sur un changement de régime et augmenterait son assistance « non létale » à cette fin.

Comme l’a dit Rice en se référant au plan d’Annan, Washington ne « met pas tous ses oeufs dans le même panier. » Il semble à présent que certains de ces « oeufs » aient été en fait des voitures piégées.

Après le bombardement de Damas, les médias avaient initialement accordé une certaine crédibilité aux déclarations absurdes du Conseil national syrien selon lequel le régime d’Assad avait organisé l’attaque lui-même en tuant un nombre considérable de ses propres forces de sécurité.

Le Département d’Etat s’est trouvé obligé de publier une condamnation de pure forme du terrorisme, reconnaissant que des « saboteurs » avaient pu être impliqués dans l’attaque et en insistant pour dire que « la responsabilité [du bombardement] incombait fermement » à sa cible, le régime syrien.

Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a confirmé jeudi la « présence d’al Qaïda en Syrie » tout en réitérant que le Pentagone est chargé « de faire toutes sortes de plans en ce qui concerne d’éventuelles approches en Syrie. Et, si le président des Etats-Unis nous demande de réagir de manières particulières, nous sommes prêts à le faire. »

Selon le Washington Post, ses plans comprennent « une protection militaire des couloirs humanitaires pour aider les civils syriens ou bien une ‘zone de sécurité’ où l’opposition pourrait s’organiser, ainsi qu’une frappe aérienne contre la Syrie. »

Si des éléments d’al Qaïda sont en train de collaborer avec l’impérialisme américain pour mener une campagne terroriste en Syrie, ce ne serait pas la première fois. Abdel Hakim Belhadj, haut commandant des milices qui furent soutenues par les Etats-Unis et l’OTAN durant la guerre pour le changement de régime en Libye, avait auparavant été enlevé, restitué (« renditioned ») et torturé par la CIA en raison de son rôle joué dans le groupe terroriste islamiste.

Ces mêmes éléments libyens jouent à présent un rôle majeur dans l’armement et la formation de l’« opposition » armée soutenue par les Etats-Unis en Syrie tout comme dans l’envoi direct de combattants dans le pays.

Le cliché cynique de la guerre froide selon lequel « un terroriste pour l’un est un combattant de la liberté pour l’autre » est loin de faire le tour du rôle des Etats-Unis en Syrie, où ces éléments remplissent les deux rôles à la fois. D’un côté, dans une campagne en vue de renverser le régime d’Assad, Washington soutient des forces liées à al Qaïda tandis que de l’autre, il planifie de recourir à leur présence dans le pays comme prétexte pour une intervention militaire américaine.

Ceci a été exprimé le plus clairement par Anne-Marie Slaughter, ancienne directrice de la prospective du département d’Etat des Etats-Unis et proche conseillère d’Obama, et qui est une ardente partisane des interventions « humanitaires » impérialistes. La radio National Public Radio l’a citée pour avoir dit que « la présence de groupes jihadistes en Syrie ne devrait pas dissuader les Etats-Unis et leurs alliés d’intervenir, » au contraire, « elle devrait les réveiller aux dangers que pourrait engendrer un conflit prolongé en Syrie. » Elle a poursuivi en avertissant qu’une « menace grave » pesait sur la Syrie, à savoir que des armes chimiques puissent tomber entre les mains d’al Qaïda.

Et donc, les prétextes qui avaient servi pour une invasion américaine en Irak sont repris sous une nouvelle forme perverse. La présence d’al Qaïda, soutenue par Washington, et l’existence supposée d’« armes de destruction massive » en Syrie doivent avoir pour riposte une intervention militaire américaine.

La campagne pour le renversement d’Assad, principal allié de Téhéran dans la région, signifie l’isolement de l’Iran qui est considérée par Washington comme le principal obstacle à sa revendication d'hégémonie dans les régions riches en pétrole et stratégiquement vitales du Golfe persique et de l’Asie centrale. Derrière tous ces prétextes concernant al Qaïda, les armes chimiques, la « démocratie » et l’humanitarisme, l’impérialisme américain est en train de planifier de nouvelles guerres d’agression qui risquent d’avoir des conséquences atroces dans tout le Moyen-Orient et au-delà.


Article original, WSWS, paru le 12 mai 2012


Bill Van Auken est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca. Articles de Bill Van Auken publiés par Mondialisation.ca

 

 



18 réactions


  • FRIDA FRIDA 18 mai 2012 11:16

    Merci pour cet article

    Cordialement


  • chapoutier 18 mai 2012 11:56

    les usa s’apprêtent à livrer une nouvelle guerre impérialiste pour s’accaparer les richesses de la région, et écraser la région, comme le reste du monde si on laisse faire, sous le talon de fer d’une dictature fasciste.

    à la guerre impérialiste, les peuples ne pourront que répondre par la révolution sociale.


  • Cigogne67 18 mai 2012 12:10

    il travaille pour les Américains el assad ?


  • Al West 18 mai 2012 12:24

    Assad a donné une entrevue à un média russe récemment, où il explique :


    - que la Syrie a perdu la guerre médiatique en Occident, mais qu’il s’y attendait,
    - qu’il a notamment tenté de s’exprimer auprès des journalistes étrangers mais que tous ceux qui étaient envoyés en Syrie ne souhaitaient que donner la version unique que l’on connaît,
    - que même si la guerre médiatique était perdue, la réalité du pays était telle qu’il n’était pas près de partir,
    - que la Syrie a capturé de très nombreux mercenaires étrangers et qu’elle s’apprêtait à les exhiber aux yeux du monde entier,
    - qu’il pense que la Russie et la Chine ne l’ont pas soutenu tellement lui mais qu’ils ont voulu oeuvrer à la stabilité de la région.


    • doctorix, complotiste doctorix 19 mai 2012 07:41

      A propos, on ne parle plus de la vingtaine de soldats français qui seraient détenus par Assad ? Un black-out total est posé sur ce sujet depuis Mars, mais si c’est vrai, cela doit jouer un grand rôle dans notre politique syrienne.


  • doctorix, complotiste doctorix 18 mai 2012 13:49
    Ici, confirmation de l’origine extra-syrienne des violences :
    Par ailleurs les menaces américaines sur l’Iran se précisent. S’il n’y avait que Nétnyahu ce serait déjà fait.
    Ce type est un grand malade ; il continuait encore récemment à obéir à son papa, qui vient de mourir à 102 ans, la vieille carne. Celui-ci déclarait  au journal « Maariv » en 2009 que l’Arabe « est un ennemi par nature. Sa personnalité ne lui permet aucun compromis ou accord. Peu importe quelle résistance il rencontre, quel prix il paie. Son existence est une guerre perpétuelle ». « Le but des citoyens arabes est de nous détruire. Ils ne nient pas qu’ils veulent nous détruire » . Bibi n’ jamais rien pu décider sans l’approbation de son père, sioniste forcené, et il n’est pas impossible que sa politique s’infléchisse après ce décès.
    En haut lieu, tout le monde sait bien que l’Iran, qui n’a jamais déclenché la moindre guerre, ne s’intéresse plus à l’arme nucléaire depuis 2003, mais on continue à agiter cet épouvantail pour effrayer l’opinion publique : ainsi on s’inquiète d’un Iran sans bombe, alors qu’en face Israël dispose de 200 têtes nucléaires : c’est le monde à l’envers. Et Washington attise le feu :
    Il n’est pas douteux que toute attaque sur la Syrie ou l’Iran aurait des conséquences épouvantables, car la Chine et la Russie ne lâcheront rien cette fois.
    Ici, j’ai un bon article sur les conséquences des guerres que nous déclenchons : sarko et Juppé ont ce sang-là sur les mains.

    • leypanou 19 mai 2012 10:03

      @doctorix :

      Il ne faut pas aller dans le sens des médias mainstream. En vertu de quoi avoir la bombe atomique ne devrait être que le monopole d’un certain nombre de pays, dont les Etats-Unis qui ont osé l’utiliser contre un pays déjà vaincu et sur deux villes entières ?

      Si on parle de la dangerosité potentielle des pays qui l’ont ou qui veulent l’avoir, il faut mettre en première ligne l’empire etats-unien et Israël, l’empire impliqué directement ou non dans de multiples déstabilisations/coups d’état de nombreux pays, n’hésitant à bafouer le droit international au besoin, ayant des centaines de milliers de soldats en dehors de leurs frontières, sans parler de bases militaires ainsi que de porte-avions militaires sur presque tous les océans du globe, détenant tout type d’arme de destruction massive.

      Mais c’est sur les médias mainstream qu’il faut pouvoir intervenir et à ma connaissance, seul E Todd a osé dire publiquement que l’Iran devrait pouvoir l’avoir, vu les ennemis déclarés qu’il a à ses frontières, dont plusieurs ont la bombe atomique. Il y a même un chercheur qui a écrit que si l’Iran ne l’a pas, il a tort de ne pas chercher à l’avoir, vu les menaces que l’empire et ses laquais font peser sur lui et ce qui est arrivé à des gens comme Khadaffi.

      PS le nouveau président vient de re-prouver lors de sa conférence à Washington qu’en politique étrangère, il est dans la politique atlantiste pure et dure. Mais ceci n’est pas nouveau.


    • doctorix, complotiste doctorix 19 mai 2012 11:50

      Ni pour l’Iran, ni pour Israël. Personne ne devrait l’avoir.

      La posséder est en soi un crime contre l’humanité, par définition.
      Les plus monstrueux criminels étant les seuls à s’en être servi.

  • SEPH SEPH 18 mai 2012 14:18

    Avec un temps de retard sur ses bons amis américains, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon vient de reconnaître la main d’al-Qaïda dans le récent et meurtrier double attentat de Damas (55 morts).

     M. Ban Ki-moon a « lâché le morceau » à l’occasion d’une rencontre « avec des jeunes » sur la Syrie, dont la transcription a été rendue publique jeudi ; le patron de l’ONU y dit exactement : « Je crois qu’al-Qaïda doit être derrière (cet attentat) ». Il reprend donc la thèse du gouvernement syrien, et celle des autorités russes qui ont désigné, lundi 14 mai, la nébuleuse terroriste islamiste comme responsable des attentats meurtriers de Damas et d’Alep. Et, c’est peut-être la raison déterminante dans son évolution, Ban Ki-moon valide en quelque sorte aussi l’opinion du Pentagone qui a alerté dès février l’administration Obama à ce sujet.

    Bref le patron des Nations-Unies et l’ami des États-Unis reconnait que le gouvernement syrien disait vrai. Et par la même occasion il renvoie les accusations du CNS, selon lesquelles les attentats sont une provocation du régime, à leur vraie dimension : celles de misérables élucubrations politiciennes.

    À propos de terrorisme, quid de l’ASL ?

    Cela dit, désigner al-Qaïda comme principal agent du terrorisme, c’est aussi dédouaner pas mal de monde , à comencer justement par le binôlme CNS/ASL, sans oublier ses « sponsors » séoudians et qataris.

    Or une part notable des violences et des assassinats politiques continue de se faire en Syrie sous la bannière – très floue il est vrai, – de l’ASL. À coté de la violence « extra-ordinaire » et spectaculaire des attentats à la voiture et au kamikaze piégés, une violence plus « routinière » continue d’ensanglanter quotidiennement le pays. En témoigne une fois de plus le compte-rendu de l’agence Sana pour le jeudi 17 mai :

    - Dans la région de Homs, un groupe armé a visé un autobus transportant des agents de l’ordre sur la route de Homs-al-Salamyeh, faisant un martyr, Ali Chhoud, et des blessés.

    -à Hama, le conscrit caporal Youssef Hassan est tombé sous les balles d’un groupe terroriste à proximité de la place d’al-Hijra. Un groupe terroriste a aussi ouvert le feu dans le quartier d’al-Arba’ine à Hama, blessant Ahmad Nasser, 10 ans. D’autre part, quatre ouvriers ont péri sous des rafales d’armes automatiques dans une maison du village de Jeb al-Safa près de la localité d’al-Hamra, dans la banlieue de Hama. De même, le correspondant de Sana a indiqué qu’un autre groupe armé avait volé une voiture louée par la compagnie de carburants à Hama, et qui transportait sept millions de livres syriennes. En outre, le cadavre du citoyen Mohamed Hekmat Hadid, sur des terres agricoles à Taybet al-Immam (15 kilomètres au nord de Hama).

    -Dans le secteur d’Alep, les forces de sécurité ont pris d’assaut une cache des terroristes au village d’al-Hamra dans la localité de Maskaneh dans la banlieue d’Alep et arrêté trois d’entre eux. Par la même occasion, des appareils de fabrication de charges explosives, des matières premières dont des détonateurs, des bâtons de dynamite et environ 20 charges explosives de 15 kg chacune ont été saisis. Et on est toujours sans nouvelles de l’ingénieur et de son collègue kidnappés ce même jeudi dans la région.

    Notez que Ban Ki-moon est quand même conscient que ces bandes existent et agissent, puisqu’il a demandé une nouvelle fois jeudi une « cessation de toute violence, d’où qu’elle vienne, du gouvernement ou de l’opposition« .

    Il ne faudrait pas en effet, M. le Secrétaire général des Nations-Unies, que l’arbre al-Qaïda cache la forêt ASL !

    On attend maintenant un mot de Fabius

    http://www.infosyrie.fr/actualite/chemin-de-damas-ban-ki-moon-se-lache-sur-al-qaida-en-syrie/

    http://www.infosyrie.fr/actualite/a-defaut-de-pouvoir-labattre-ravager-la-syrie/



    • doctorix, complotiste doctorix 18 mai 2012 14:54

      Quid Bono : en fait, c’est Cui Bono, mais peu importe : cherche à qui le crime profite, c’est l’éternelle histoire.

      Dans ce cas, sûrement pas au régime syrien..
      J’espère que tout le monde a compris qu’Al Qaïda est une création des USA pour ses basses oeuvres. C’est un nom générique pour unifier sous une bannière terroriste des hurluberlus excités et extrémistes, en les armant et en les manipulant soigneusement pour qu’ils réalisent divers actes de provocation de par le monde, qui ont pour point commun de toujours profiter aux USA et au système capitaliste répressif, en donnant l’occasion de détruire les droits constitutionnels, et de porter atteinte aux libertés acquises, mais aussi d’engager des guerres conformes aux intérêts mondialistes..
      C’est une invention géniale. Mais c’est une invention. Quiconque se sert du mot Al Qaïda est un menteur. Qu’il soit journaleux, chef d’Etat ou Ministre.
      Alain Chouet explique ceci très bien ici, et chacun devrait avoir entendu ces 20 minutes de conférence.

    • doctorix, complotiste doctorix 18 mai 2012 16:24

      On est d’accord avec vous : mais il faut lui reconnaître que, comme Khadafi, il partage les richesses du pays avec le peuple, je crois.

      Ce n’est donc pas une dictature telle que les USA ont l’habitude d’en fabriquer.
      En trente ans, le PIB et le pouvoir d’achat ont triplé (+196%) : il y a une grosse différence avec le régime du père. (http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/SYR/fr/NY.GDP.PCAP.PP.CD.html )
      Bien sûr, à cause de nos interventions,  en un an, le niveau de vie a été divisé par deux. La monnaie a chuté, stoppant les importations et détruisant le pouvoir d’achat des Syriens. C’est le Figaro qui le dit, ça doit donc être vrai..
      Guerre médiatique, guerre économique avec les sanctions, et bientôt guerre tout court, avec des milliers de morts en vue et une destruction des infrastructures : voilà nos guerres humanitaires, et la Libye en sait quelque chose.

    • doctorix, complotiste doctorix 18 mai 2012 22:29
      @Ursulin
      Est-il préférable de vivre dans une dictature et une certaine aisance financière ? Ou dans une démocratie et des difficulté es économiques ?..
      Le choix peut aussi se poser ainsi en l’occurrence : est-i préférable de vivre sous une dictature acceptée dans l’ensemble (voir les immenses manifestations de soutien au régime), ou de mourir sous les bombes occidentales, et de voir son pays détruit puis livré aux prédateurs ?
      Quand un pays est prêt pour la liberté, il sait très bien se délivrer lui-même : laissons-lui une chance.
      On sait très bien que les USA n’ont rien à faire de l’humanitaire, et même de la démocratie : souvenez-vous d’Allende remplacé par Pinochet, et de tant d’autres.

  • captain beefheart 18 mai 2012 16:10

    Tout va se jouer à Chicago , le sommet de l’OTAN. Il n’y a qu’attendre le retour de Hollande de la-bas ,pour voir de quel bois il est fait. Vu les nombreuses voyages de personnalités PS au Qatar (valises) ces dernières années ,on peut craindre le pire.


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 18 mai 2012 17:07

    Bonjour et merci pour le soutien. L.S.


  • doctorix, complotiste doctorix 18 mai 2012 22:47

    Pendant ce temps (tiré de Rue89) :

    « Soixante ans de règne ça se fête. Pour l’occasion, la reine Elizabeth II a invité une quarantaine de têtes couronnées à un lunch au palais de Windsor ce vendredi midi. Problème : certains de ces monarches ont un peu de mal avec les droits de l’Homme. 

    Outre, les rois du Barheïn et du Swaziland, le militant des droits de l’Homme, Peter Tatchell a regretté la présence d’autres familles royales peu respecteuses des conventions internationales :

     »La reine ne devrait pas accueillir les monarques de pays comme le Bruneï, le Barheïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Swaziland et les Émirats Arabes Unis."

    Est-il vraiment plus honorable de recevoir ces crapules, plutôt que des Khadafi ou des Assad ?


  • doctorix, complotiste doctorix 19 mai 2012 11:39

    Rien n’est aussi simple qu’on nous le dit : un petit coup d’oeil sur ce panier de crabes ?


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