mercredi 21 août 2013 - par sorelisa

Amour et sexe en prison

Comme me disait mon frère H. : « Il n’y a que les homosexuels qui sont heureux en prison  »

Les peines de prisons sont des peines privatives de liberté et non de relations sexuelles... mais il est interdit dans les parloirs d’avoir des relations sensuelles sous peine de suspension de droit de visite.

L’acte sexuel, l'acte physique, je veux dire est aussi naturel que de manger ou boire, surtout lorsqu'on est jeune. S'en priver crée un manque, même si on prend en « main » un bout du problème, après un temps cela ne suffit plus.

Une seule solution : la masturbation !

De tout temps, la seule solution en prison c'est la masturbation et ça le reste toujours. Les cellules (des détenus masculins) sont tapissées de femmes nues. Encore, faut-ils qu’ils évitent qu'on les surprennent, lorsque nous faisons les rondes et que nous regardons par l'œilleton !

Quel homme – ou femme – se masturbant n'a pas peur de se faire surprendre ? Il y a quelque chose de tabou dans ce geste. Pour un détenu, surtout : la peur de ce faire surprendre par le maton...

Je n'en ai jamais pris un sur le vif, mais souvent, j’ai pu constater lors de mes inspections des taches blanches sur les draps dont l'origine ne faisait aucun doute. Lorsqu'on parle demater, ce n’est pas trivial c’est professionnel : c'est notre fonction. Nous, Surveillants de base nous « matons ». Mater, c'est d'abord s’assurer que le détenu est bien là et qu'il ne tente pas de s'évader. Qu’il ne tente pas de mettre un terme à ses jours, non plus.

La solitude du taulard

Les prévenus incarcérés, en attente de leur procès et peut-être d'une remise en liberté conditionnelle, ceux qui ne redoutent qu'une condamnation légère, arrivent à contenir leur abstinence. Tant qu’ils ne savent pas le sort qui leur est réservé, ils peuvent se retenir. Si leur compagne vient assez souvent les voir au parloir, ils peuvent avoir des rapports furtifs et ainsi calmer leur libido.

Pour ces personnes, la famille, l’avocat, les ami(e)s qui les soutiennent sont des repères. Ils savent que c’est un mauvais moment a passer. Ils espèrent une sortie prochaine : ils n'ont pas l'envie de se masturber – encore moins d’avoir des rapports homosexuels : ils n'ont pas (encore) rompu tout lien avec la société.

Mais quand on en prend pour vingt piges, quand le type se retrouve en Centrale, alors souvent, doucement, les autres, ceux qui venaient le voir, le laisseront seul, espaceront leur visite, l'oublieront peut-être, l'abandonneront souvent.

Quand on est seul au monde, comment s’étonner que la chair prenne le pas ?

Sodomie et homosexualité

Peut-être allons-nous avec la nouvelle loi connaître les premiers mariages homosexuels en prison ?

Souvent l’amitié qu'un détenu porte à son codétenu se transforme au cours du temps. Parfois ce seront des caresses, juste de la tendresse. Parfois, malgré eux, ils en arrivent aux des relations sexuelles. Des collègues ayant travaillé en Centrale, m'ont rapporter comment des détenus vivaient en couple.

Souvent, entre hommes, c'est la sodomie. Ne soyons pas prude, c’est une pratique courante (y compris en-dehors de la prison et que ce soit entre homo- ou hétérosexuels). Bien que l'époque de l'Inquisition soit derrière nous, cela reste toujours un acte jugé abominable. De tels préjugés ne nous permettent pas de réfléchir en toute objectivité sur la sexualité en prison, et, en particulier sur l'homosexualité.

En taule, ces préjugés sont encore plus exacerbés. Etre un pédé, en prison, être une tafiole, c’est une insulte grave. C’est être traité comme un sous-homme, c’est être une considéré comme une pute : c'est-à-dire un réceptacle à foutre. C’est aussi cru que cela. Ces mots-là, je les ai entendu dans la bouche de détenus que je gardais.

(Si je n'ai pas, personnellement, connu de détenus en couple homosexuel, par contre à la Prison du Pontet, il y avait un couple de lesbiennes surveillantes. Elles avaient un enfant, qu'un surveillant du même établissement avait bien voulu faire à l'une d'entre elles. Pour leur rendre service...)

Dans l'intimité des parloirs

Alors qu’ils étaient assis l’un en face de l’autre, la femme avait relevé sa jupe, offrant ses cuisses et son sexe à la vue et au désir du détenu. Il n’y avait pas de séparation entre eux, pas de rempart, et nous devions leur interdire ces rapprochements naturels.

Ces parloirs sans muret, comme à la Maison d'arrêt des Baumettes, en Avignon ou au Pontet - m’ont irrité lors de leur mise en place. Il nous faut constamment surveiller que les personnes ne se touchent pas.

Avant, c'était plus simple. Les détenus et leurs visiteurs se parlaient au travers d'un hygiaphone. Dans d'autres établissements, comme à Fleury-Merogis, il y a un petit muret de séparation. Avec une séparation à mi-hauteur dans le box nous pouvions imposer une certaine tenue, quand ils ont supprimé ces murets, la nature a repris ses droits.

L’administration était tombée sur la tête. Devoir empêcher qu'ils se touchent !

Moi je laissais faire. C'est d’ailleurs à cette période qu'il y a eu un 'baby-boom' des prisons ! C’était dans les années 1990 et cela c’est fait dans toutes prisons de France et de Navarre, laissant un ou deux pârloirs à hygiaphone, pour certains détenus à risque ou - comme sanction infligée pour avoir eu par exemple des rapports sexuels avec sa compagne/ou son compagnon.

A la Maison d'arrêt du Pontet, je me souviens que nous avions donné pas mal de ces sanctions en commission de discipline. Parfois même, jusqu'à une interdiction temporaire de parloir à cause de tels comportements.

Les chambres d'amour

Aujourd'hui, il existe au sein des établissements des UVF, - Unité de vie familiale -, autrement dit, en langage plus trivial ; 'chambres d’amour'. J'espère qu'il y en a aujourd'hui aux Baumettes, ou alors ils sont drôlement en retard pour appliquer la loi pénitentiaire !

Ce sont des petits studios avec chambre, salon, cuisine américaines et même courette, implantés dans l’enceinte pénitentiaire. Les compagnes (épouses ou concubines) peuvent rejoindre leur compagnon, seules ou accompagnées de leurs enfants. Lorsque je travaillais, ils pouvaient séjourner de 6 heures à 48 heures. Je ne sais pas si la durée de la visite a augmenté depuis mon départ.

Cela a été une avancée énorme, malgré les délais trop longs pour l'obtention de ce droit de parloir-là.

Des viols en prison passés sous la loi du silence

Sous des allures bonhommes certains prisonniers, dans la cage de leur cellule, deviennent des bêtes. Lorsque nous mettons avec eux, sans le vouloir, sans le savoir, un détenu plus faible, ils peuvent laisser alors libre cours à leurs plus bas instincts.

Le pauvre type, sous leur emprise est alors soumis aux pires avilissements. Ils les tiennent en respect, les menaçant de représailles, s’il s'avise d'en parler aux personnels ou à leurs proches. C’est pour cette raison qu’il nous est difficile d'intervenir et d'arrêter de tels actes. Pourtant cela se voit : il n’y a qu’a regarder le détenu, de lui évoquer le viol pour s’apercevoir qu’il est terrorisé et de se rendre bien compte qu'il en a été la victime. Pourtant, jamais il n’avouera, et nous, on ne peut rien faire sans plainte ni aveux.

J’ai connu ainsi des détenus traumatisés à la prison d’Avignon, mais, ils avaient tellement peur qu’ils n’ont jamais dénoncer leur tortionnaire. Nous nous sommes alors contentés de les changer de cellules.

Les amours interdites

Dernièrement, les média ont relatés des amours (plus ou moins réciproques) entre les détenu(e)s et des membres du personnel pénitentiaire ou bien des intervenants extérieurs. Il n’y a pas si longtemps, un directeur de maison d'arrêt a été déchu pour avoir aimé une détenue de sa prison.

J’ai connu aux Baumettes des assistantes sociale qui acceptaient de se faire cajoler par des détenus. Lorsque l’administration s’en est aperçue elle ont été aussitôt suspendues en attente de sanctions. Dans les années 1990 une doctoresse, ou une psychologue, s’est retrouvée surprise dans une posture ambigüe avec un détenu, c'est-à-dire en plein coït. Elle a été suspendue et interdite de travail au sein des prisons. Je ne sais pas qu'elle autre suite a été donnée à cette incartade.

L’amour rend aveugle, dit-on. Jusqu'où peuvent mener de telle relation ? Un truand séduit son avocate pour l'aider à se faire la belle. Un autre utilise sa relation pour se faire apporter tout et n’importe quoi de l'extérieur... (Heureuseement, pour ma part, je n’ai connu personne dans mon entourage qui ce soit retrouvé dans ce genre de situation.)

Personnellement, je pense que de telles amours sont possibles à condition d’en accepter les conséquences. Si c'est le cas, alors il faut changer de statut – ou d'établissement : ne plus être l'avocat, ni le visiteur de prison qu'on était. Pour le/la surveillant(e) il/elle doit immédiatement changer d’établissement et venir visiter son amoureux au parloir comme n’importe quelle personnes extérieures, sans passe-droits.

Il est plus moins grave de se faire prendre pour avoir fait l'amour dans un parloir sans dispositif de séparation que de ce faire coincer en tant que directeur ou maton. Baiser dans une cellule avec sa belle ou son « beau » est passible pour nous de la Correctionnelle.

Il y a enfin des cas plus graves. Il y a de cela quelques années au Pontet, j’ai reçu un surveillant au quartier d’isolement : cette fois-ci comme détenu. Auparavant il avait travaillé au quartier des femmes de la Prison des Baumettes. Là, il avait entretenu des rapports réguliers avec plusieurs détenues.

Il leur imposait les pires humiliations. Il les violait parfois, choisissant comme sur un marché aux esclaves celle qu’il saillirait. Un jour une détenue, parce qu'elle était amoureuse de lui et qu'elle se sentait déshonorée, l'a dénoncé. C'est ainsi que le maton s'est retrouvé derrière les barreaux.

C’est ainsi que se termine souvent les amours en prison.

Déjà, pour nous qui sommes en liberté, il est difficile d'exprimer sa libido ou aller vers l’autre. Alors, je vous laisse imaginer combien il devient chaotique d’exprimer ou de vivre sa sexualité derrière les barreaux. Comme le dit Bruno : 'parler d'amour, de sexe, de désir en prison c'est presque déshonorer ces mots ! C'est aussi les salir, peut-être. Et peut-être, pour cela restent-ils tabou d'en parler ?'



21 réactions


  • jako jako 21 août 2013 12:57

    « Comme me disait mon frère H. : « Il n’y a que les homosexuels qui sont heureux en prison  » »

    très dommage de commencer par cette phrase.


  • LE CHAT LE CHAT 21 août 2013 13:09

    il y beaucoup de branleurs qui finissent en prison , pour eux c’est le changement dans la continuité ....


  • berry 21 août 2013 18:40

    « Peut-être allons-nous avec la nouvelle loi connaître les premiers mariages homosexuels en prison ? »

    C’est fait, en 2013 en france, tout est possible, même les plus grandes bouffonneries.
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Dieudonne-et-la-quenelle-de-la-revolution-19667.html

    Les deux tueurs Alfredo et Germain ont été mariés en prison par le maire socialiste de Poissy, avec comme témoins l’humoriste Dieudonné et le terroriste Carlos.


  • Mr Dupont 21 août 2013 22:28

    Déjà qu’avec les articles Rosemar et Nabum ; ça ne volait pas très haut

    Mais là avec cet article masturbatoire le crash n’est plus loin

    Se vanter , la retraite venue, d’avoir traqué les traces de spermes de la misère humaine et ce pendant au moins 30 ans ; quelle tristesse !!!

    " Dis Pépé ? : quand t’en trouvais du sperme, t’ y touchais avec les doigts ?

    - Oui petit ; mais je mettais toujours des gants

    - Ah  !!!!

    - Et oui petit : à cause du sida....

    - Ho  !!! et pis Pépé raconte... !!!

    - Non : demain, si vous êtes sages ; je vous raconterais la fois ou j’ai surpris un grand black se faire emmancher par un p’tit esquimau, maintenant faut aller vous coucher

    - Au revoir Pépé-maton

    - Bonne nuit les petits...pom. !!..pom. !!!..pom... !!!


    • sleeping-zombie 22 août 2013 09:26

      Dis donc, Mr Dupont, t’es pas payé à rien faire ! Et la critique de Hollande elle est où ? Me force pas à te dénoncer...
      Sinon, c’est plutôt un aveu d’idiotie ce genre de commentaire. C’est comme reconnaître toutes les actrices porno, tout en disant qu’on ne veux pas voir leur films...


  • sorelisa sorelisa 22 août 2013 08:50

    Cet article a été validé par un un ex détenu des Baumettes. Il n’est pas malsain, il évoque une problème que nous rencontrons, c’est pour cela que je suis pour les UVF. Moi ces commentaires de cette nature qui me font gerber ils sont vulgaire et pas a la hauteur de ce problème de société. j’ai été un maton juste. vous devriez gerber sur les dérives de l’état. comme disait Maurice Clavel « Messieurs les censeurs je vous salue »


  • sorelisa sorelisa 22 août 2013 09:38

    pour info, mon frère est médiatiquement connu et je peux te garantir que beaucoup d’hommes politiques, voir futur président de la république, se souviennent encore de leur débat. avec lui. tout cela pour de montrer que c’est une réflexion au dessus de la ceinture..


  • Michel Donceel Ardwenn 22 août 2013 10:40

    Bravo de tout cœur pour ce témoignage vécu.

    Il est bon, de nos jours, de rappeler la réalité de la faim  sexuelle, alors qu’on tente par tous les moyens de nous faire croire que « tout ça, c’est dans la tête ».

    Et on se rend compte que, dès lors que l’on sort des fantasmes LGBT, la réalité de la sexualité VÉCUE reste LE tabou total.


    • sorelisa sorelisa 22 août 2013 10:50

      MERCI de m’avoir compris. c’est aussi la raison qui fait que beaucoup de mes textes délicat je les donne à lire a un ex-détenu et je ne les met en ligne qui s’il les valides, pour éviter les commentaires partisans, voir léger que j’ai pu voir au dessus


  • antonio 22 août 2013 10:50

    Cet article est malsain car vous racontez un peu à la manière d’un voyeur...on sent derrière vos mots, une sorte de plaisir secret, inavoué comme si vous étaliez vos faits d’armes...
    Je crois que le problème le plus urgent ( serpent de mer depuis des dizaines d’années ), c’est celui de la surpopulation carcérale  : un système ignoble où l’on fait croupir à plusieurs dans un espaces minuscule des hommes dans des conditions indignes.


  • sorelisa sorelisa 22 août 2013 11:00

    Il faut des mots crus pour exprimer des situations aussi dur que celle ci. Le voyeur que je pourrais être n’a pas besoins de ça pour bander. Au contraire j’ai toujours était gêné pas ces situation dans le monde carcérale, c’est pour cette raison que je suis pour les U V F. 

     Effectivement le problème c’est la surpopulation et la misère carcérale. Mais là aussi j’ai de bonnes pistes pour les résoudre mais les gouvernements de droite comme de gauche sont trop frileux pour les appliquer.

  • antonio 22 août 2013 11:30

    @ Soresila,
    Ce ne sont pas les mots crus qui me gênent mais la tonalité de l’ensemble...et je maintiens mon commentaire.


  • Bubble Bubble 22 août 2013 12:31

    Moi j’aime bien, j’ai trouvé ça très neutre et très honnête. L’histoire d’un quotidien très particulier avec des règles et contraintes très particulières ; et des gens différents de l’habitude pour ceux du dehors, mais souvent très humains malgré tout. Pour moi, la sorte de « plaisir secret » qu’a pu voir antonio, c’est le fait que malgré toute cette réalité pas facile et qui vous met en porte à faux en permanence, vous aimez votre métier. Bon courage pour la suite !


  • bruno des baumettes bruno des baumettes 23 août 2013 10:23

    Retrouvez le témoignage d’Alain H. sur « PAROLES DE MATONS », le blog de "brunodesbaumettes.ovrblog.com : violences, suicides, passe-droit, sanctions, discipline, sexualité... : la prison vue par un de ses acteurs/auteurs...


    • smilodon smilodon 23 août 2013 13:34

      @ bruno des baumettes : un jour ce sera mieux d’être en taule à pioncer, qu’à l’usine à bosser !..... Si ce jour-là arrive, inquiétez-vous, amis prisonniers !..... Je sais pas qui paiera votre séjour, vu que tout le monde préférera être à votre place qu’à la sienne !....... Ce jour-là, oui.......Y’aura un vrai problème !..... Adishatz.....


  • smilodon smilodon 23 août 2013 13:25

    @ l’auteur : votre article me rassure !... J’ai craint un moment que les conditions « vitales » de nos « détenu(e)s » étaient menacées !... Je vois qu’il n’en est rien !..... Il peuvent encore « respirer » (1ère condition vitale), boire (2ème condition vitale), manger (3ème condition vitale), et dormir (4ème condition vitale) !!!..... Pour ce qui est du « sexe », c’est un « plus », qui n’est « vital » pour personne !.... Comment dire.............Une « cerise sur un gâteau » !..... D’autre part, tout citoyen qui décide librement de ne pas respecter la loi « citoyenne », sauf à être trisomique (auquel cas il sera pardonné), ou complétement abruti (là, ça reste à voir), tout « citoyen », disais-je, sais à quoi s’attendre !..... La prison, par définition, c’est pas les « maisons closes » !...... La « prison » est une « punition », un peu comme un coup de pied au cul !..... Genre un coup de pied au cul à un un môme, pour le « remettre en ligne », dans le sens où « ça marche » !.... Alors, la privation de petites « chatouilles physiques » de la part du sexe opposé (ou du même), ça fait partie du jeu !... Du jeu de la vie, en général...... Et du jeu de la « délinquance », en particulier !... Le « pognon facile », aussi, à un prix !..... Pas la peine de pleurnicher, après !....Après, c’est toujours trop tard !... Faut savoir ce qu’on veut dans la vie !.... Faut surtout savoir de quoi on ne peut pas se passer !.... Le fric et le cul font tourner le monde, certes !... Mais quelquefois chacun leur tour !... Désolé pour les « détenus » !.... Privés de « sexe »...Les « pauvres » !... Mais la faute à qui ??... A moi ???.... NON !..... La faute à « eux-mêmes » !.... Et à personne d’autre !.....Adishatz !....


  • sorelisa sorelisa 23 août 2013 14:00

     Entre mon article et votre réaction tout est dit. ce que vous avez écrit, je pense. C’est a nous les honnêtes citoyens de faire comprendre a ceux qui nous dirige que la prison n’est pas le club med des voyous, mais un lieu de sanction. quand aux innocents en prison, le club med des voyous sera toujours une baraque de camps de la mort nazi.


  • Marco07 24 août 2013 09:32

    Et après les UVF, des salles boites de nuits ? (après tout, se divertir est un besoin naturel)
    Après, canal sat, la clim, le petit jardin (sain pour la réintégration), les séances de gym matinales, p’têtre une piscine et quelques spa et sauna, un petit bracelet pour les boissons à volonté (formule All Inclusive), avec peut-être quelques excursions et voyages organisés.

    Et après tout, pourquoi pas une allocation (histoire que les détenus ne perdent pas la main dans la gestion d’un budget), avec supérette et boutiques pour faire du shopping, et quelques boutiques souvenir.

    C’est la prison hein, c’est pas non plus censé être un « endroit agréable » mais plus un endroit à craindre.


  • sorelisa sorelisa 24 août 2013 10:19

     VOUS AVEZ TOUT A FAIT RAISON. je le dis dans mon blog. Mais essayez d’aller au devant d’anemestie internationale, de l’OIP, de la cour européenne, j’en passe des bonne et des meilleurs, cela devient de plus en plus dure de faire craindre la prisons,


    ALAIN

  • AMrtX 5 décembre 2014 17:37

    C’est vrai que pour nous qui sommes « dehors », nous ne nous posons jamais ce genre de question. Nous ne pensons jamais à comment cela peut être en prison. Bien que, comme on l’imagine, le sexe derrière les barreaux est aussi présent. J’ai dernièrement acheté en ligne un sex toy à ma copine sur plaisirs-avenue mais même ça je suppose que quand on est une femme en prison, c’est interdit. Le pire je pense, cela doit être de se retrouver avec son compagnon ou sa compagne lors des visites, sans pouvoir faire l’amour.. 


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