mercredi 11 février 2015 - par ddacoudre

Applaudir la police est un signe de déconstruction sociétal

Les drames émotionnels font recettes dans nos sociétés, depuis qu’ils sont à la une des journaux. Beaucoup de citoyens fort de leur compassion et de leur empathie ignorent être l’objet d’une instrumentalisation d’opinion, dite publique, qui s’est installée comme mode de gestion des masses populaires grâce aux moyens de communications modernes.

Cela bien entendu n’enlève rien aux émotions manifestées devant tel ou tel événement, mais ils ignorent en toute bonne foi que leurs émotions sont injustes et partiales, parce que justement ce sont les leurs. C’est la différence entre avoir une réaction émotionnelle et émettre une opinion. La réaction émotionnelle n’a pas à se justifier, l’opinion oui, puisqu’il s’agit d’entrer en raison, donc de la construire sur la base de ses acquis.

Ce n’est toute fois pas cela qui devient problématique dans cette instrumentalisation des émottions, car nous sommes là, dans l’expression de toute notre humanité que l’on ne serait reprocher sans iniquité. Pourtant, toute l’existence humaine sociale se fait au travers du contrôle interne de notre système émotionnel afin de sélectionner les comportements que nous jugerons asociaux (s’entend de nature à nuire à autrui) pour pouvoir vivre en communauté. Aussi, chacun ne pouvant attendre de l’autre qu’il soit comme lui, se dessine alors des lignes de partages que fixent la morale acceptée ou imposée par les dominants systémiques tel, la loi du plus fort, les religions, les us et coutumes, les idéologies politiques. Au fil du temps cela construit l’élaboration d’un droit positif que veille à dispenser et faire respecter l’éducation, l’enseignement, sous peine de se trouver confronté aux conséquences des manquements qui s’y attachent.

Il faut donc comprendre que quand la police et la justice interviennent, ce n’est que pour procéder aux conséquences d’un événement asocial qui s’est produit, et ordonner par l’instance judiciaire la punition opportune et la réparation des dommages. L'un et l’autre n’interviennent que lorsque le fait s'est produit et n'en protège donc pas. Croire que leurs visibilités et leurs exemplarités suffiront est une erreur que soulignent des siècles de pratiques policières et judiciaires.

A aucun moment la justice ne peut se substituer au droit défini par l’organisation citoyenne. Or, depuis bientôt les années 1990 les citoyens placent la justice comme valeur suprême et attendent d’elle, qu’elle soit le guide de la société, qu'elle soit juste remplaçant en cela la religion, les idéaux politiques ou la conscience citoyenne. Une police ou une justice qui se substitue à la citoyenneté donne des dictatures.

 Dans l’étude du CEVIPOF de 2013, 66% des français font confiance à la police et 82% dans les hôpitaux, toutes les autres représentations sociales et économiques sont en dessous de la barre de 50%. Nous voyons bien en cela que c’est la peur qui est la représentation dominante dans notre vie. Cela, n’a pas surgi de nulle part et cela affectera nos analyses d’une situation donnée. Ainsi, dans n’importe laquelle de nos analyses ce seront ces facteurs de peurs qui prédomineront, voire les distordront. Alors, les faits analysés ne le seront plus pour eux, mais pour ce qu’ils induiront afin de s’en protéger pour ne pas courir un risque. Nous retrouvons là la marque du fameux principe de précaution qui a servi de support électoral et qui repose sur des comportements innées irréductibles de l’humain, celui de devoir survivre en toute situation.

Personne ne nous dira non à cela, même si immédiatement à côté de cela il prend des risques qu'il juge acceptables, alors qu'ils ne le seront pas forcément pour un autre.

Or, nos sociétés complexes imposent de faire appel à la « raison » sur la base de repères sociaux et scientifiques qui caractérisent le développement « civilisationnel » dans une confiance réciproque.

En conséquence, comme nous l’avons vu lors de la journée du 11 01, indépendamment de l’émotion suscité par le décès des policiers, applaudir la police c’est faire la démonstration de l’échec de cela. C’est faire état de l’échec du contrôle interne sociétal dévolu à l'éducation et à l'instruction. En écrivant cela je ne remets pas en cause la place sociale de la police, dont l’irréductibilité démontre l’imperfection de toute société à se suffire sous peine de ne plus pouvoir évoluer, y compris celles d’essences divines. Et je peux écrire que la présence des forces de polices nous rassure sur la garantie que notre société évoluera de fait, puisqu’ils existent. Sans entrer dans le débat de l’usage qu’il en est fait.

Dans l’affaire Charlie nous avons vu la population applaudir la police. Cela est l’évidence de la confirmation que le contrôle interne que doit effectuer toute société par l’éducation, l’instruction, l’autonomie économique ne fonctionne pas. Cela a commencé il y a 30 ans et en permanence le traitement émotionnel des drames a servi à cacher cela. Des hommes politiques s’en sont même servis sans vergognes pour se faire élire ou redorer leur blason. Nous vivons aujourd’hui les conséquences de cette instrumentalisation émotionnelle tous azimuts où la voix des sociologues fait baisser l’audimat contrairement à celles des polémistes, et où l'homme politique devient un pantin que s’arrachent les médias, qu’eux même sollicitent pour occuper la scène médiatique.

L’autre affaire qui symbolise l’appel à la justice pour répondre à des problèmes sociaux, c’est l’affaire de la mort de Charlotte renversé par un chauffard en 2012, et dont les défenseurs réclament la criminalisation d’infraction routière, avec en surplus la justice qui rend coresponsable le passager qui n’a pas interdit au chauffard de prendre la route. En 1999 j’écrivais ceci sur un sujet semblable : Nous avons fait le choix de la criminalisation ; sous la pression complexe : d’une part des familles de victimes avec de compréhensibles raisons, ensuite des campagnes « médiatiquo-politiquo-socios affectives » « électoralistes » et de l’hypocrisie des citoyens qui eux même préfèrent criminaliser certains d’entre eux, comme si c’était une condition qui allait de soi, Et pour être cruel jusqu’au bout du raisonnement, s’il était envisageable d’interdire l’alcool, des technocrates évalueraient les profits économiques qu’ils rapportent et les emplois qu’ils induisent, face au coup des pertes de vie qu’ils causent. Ainsi l’on ne peut pas sous le coup d’une émotion terrible se laisser aller à qualifier de criminel n’importe lequel de nos comportements…/

Ainsi, au terme du verdict rendu dans l’affaire « Charlotte », aujourd’hui une personne qui laisse un automobiliste conduire un véhicule diésel se rend responsable d’un acte criminel, car les particules qu’émettent ces véhicules provoquent la mort de 3000 personnes d’affections pulmonaires par an.

Il faut comprendre cela, sinon nous devrons tous aller en prison pour crime contre l’humanité, car chacun de nous a, par la consommation de produits technologiques, pollué la planète et des hommes en meurent sans y avoir participé. Une association écologiste à dans ce cadre porté plainte contre X. Si nous ne pouvons pas et devons pas taire nos émotions elles n’en sont pas pour autant une référence de crédibilité quant à la justification qui les suscitent tant elles font l’objet, et feront toujours l’objet d’enjeux.



31 réactions


  • Diogène diogène 11 février 2015 09:42

    Et si la raison avait besoin de l’émotion ? L’étude du fonctionnement du cerveau montre une relation entre raison et sentiments.

    L’esprit humain ne se réduit pas à de froids calculs de superordinateur. Les acquis récents de la neurologie font apparaitre que l’absence d’émotions et de sentiments empêche d’être vraiment rationnel.

    http://www.larecherche.fr/savoirs/entretien/antonio-damasio-esprit-est-modele-corps-01-10-2003-75757


    • ddacoudre ddacoudre 11 février 2015 10:53

      bonjour diogéne.

      nous sommes des êtres sensibles, nous percevons la totalité des événements qui nous atteignent, mais nous ne sommes pas capable de tous les réunir dans l’organisation d’une pensé pour fournir une réponse globale absolu, puisque aynt tout pris en compte. qui plus est notre cerveau est limité et ne peut encoder et mémoriser la totalité des élément d’événement qui nous atteignent toute les 500 millisecondes environ. Or nous ne pouvons les décliner qu’à la vitesse du son, et le temps de dérouler notre pensé d’autres événements interfères notre organisation sensible, et si notre cerveau n’a pas suffisamment de place il procédera aux éliminations nécessaires, que nous lui indiquerons parce que nous retenons pour le déroulement de notre existence Nous savons également que notre regard englobe tout , mais comme un phare il focalise son attention là ou( la lumière éclaire), ses désirs formulés par la souffrance du manque (j’ai faim) lui ordonneront de s’attacher.sur la base d’une action une seconde, nous devrions garder le souvenir de 31 700 000 millions d’actions. l’on comprend mieux pourquoi, la météo, les traders, et demain les machine dites« intelligente » utilisent des algorithmes pour brasser des masses d’information que nous nous sommes en demeure d’abandonner faire à mesure que de nouvelles nous atteigne. toute ces machine ne sont que des boite a mémoire et non pas un cerveau intelligent capable de penser à notre place. nous voyons bien que nous ne sommes que partiellement adapté au recueil des événement qui structure notre existence. dans le cas contraire nous serions dans le déterminisme le plus absolu, ce qui n’existe pas, puisque même quand nous en faisons une copie comme une voiture qui est déterminé elle évolue ver sa désintégration.
      cela nous parait être du déterminisme puisque nous devons nous ordonner pour la fabriquer, mais ceci ne peut durer qu’un temps. la vitesse de perception des choses fait la différence. il est bien évident que si nous voyions les choses se dégrader faire a mesure que nous les créons, nous n’aurions peu de motivation à faire quoi que ce soit. quelque part nous sommes là dans la logique bouddhiste et de évanescence de toute chose.
      il ne peut donc pas y avoir de raison sans émotion tu as bien raison. et nos mesure ne sont là que pour nous départager du regard suggestif que l’on porte sur les chose qui nous ont atteinte émotionnellement et qu’il faut inclure dans l’inter action avec les autre.
      http://ddacoudre.over-blog.com/..
      codialement


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 février 2015 04:43

      Diogène : « L’esprit humain ne se réduit pas à de froids calculs de superordinateur. Les acquis récents de la neurologie font apparaitre que l’absence d’émotions et de sentiments empêche d’être vraiment rationnel. »


      Mais peut-on faire confiance à la neurologie, discipline qui procède par froids calculs de superordinateur dénués d’émotion et de sentiment ?  smiley

    • ddacoudre ddacoudre 12 février 2015 08:39

      bonjour qaspard.

      j’ai aimé ta remarque, a diogène. je partage son point de vu, car Socrate il y a très long temps, de ce qu’en rapporte Platon, en apprenant vos souvenir vous vous croirez savant, mais vous serez d’intelligent ignorant si vous oublier de vous interroger de l’intérieur.. les moyens de calculs ne disposent pas d’une autonomie d’intelligence, il ne rendent que ce que nous leur donnons comme information. la seule chose c’est qu’il calcule plus vite et brassent plus de donné que l’humain, et cela n’en fait pas une intelligence. c’est comme si l’on disait que le stylo est intelligent, ou qu’internet rend méchant..ton trait d’humour révèle cela, et ça pose de nombreux problèmes aux enseignant, et pose une inquiétude pour l’avenir dans lequel les trans-humains pensent que l’on aidera le cerveau à traité plus de données en incluant une puce électronique. notre futur risque être terrifiant.
      cordialement.


    • Piotrek Piotrek 12 février 2015 09:10

      On ne peut pas stipuler sur le social en arbitrant entre l’émotionnel et le rationnel.

      Tout simplement car il n’y a pas uniquement deux zones distinctes dans le cerveau qui traitent l’émotionnel et le rationnel séparément : il y en a trois ! Elles traitent l’émotionnel, le social et le rationnel distinctement. Et toute information perçue est traitée dans cet ordre respectif.


  • Le p’tit Charles 11 février 2015 11:26

    ++

    Bonne analyse du comportement humain face à une situation particulière...Les gens se laissent emporter par leur émotion et rejette la raison..d’ou ce déséquilibre sociétal actuel il me semble...Les pulsions qui poussent l’émotion sont le plus souvent incontrôlables pour le commun des mortels..rare sont ceux qui peuvent avoir ce contrôle mais ça existe..

    Question..une personne douée de raison peut elle avoir ce contrôle de l’émotion.. ?


    • Diogène diogène 11 février 2015 11:58
      Savoir ce que l’on ressent et laisser les émotions circuler librement ouvre la porte de la créativité, de la sagesse, de l’intuition et est garant de bonne santé, d’équilibre. Les faire taire provoque au contraire une douleur liée à l’effort intense nécessaire à cette intervention.

      Les émotions sont authentiques lorsqu’elles constituent une réponse adaptée à une situation. Parfois, certaines émotions authentiques sont couvertes par d’autres sentiments de substitution que l’on pense plus « socialement » acceptables du fait de notre éducation dans notre enfance. Ces sentiments sont alors appelés « sentiments parasites », « sentiments rackets » , souvent fruits de manipulation (médiatique par exemple).


    • Le p’tit Charles 11 février 2015 12:53

      émotion, 10 synonymes choc effervescence secousse sensation sentiment serrement de coeur transport trauma traumatisme trouble....
      Conduite réactive, réflexe, involontaire vécue simultanément au niveau du corps d’une manière plus ou moins violente et affectivement sur le mode du plaisir ou de la douleur. Éprouver, ressentir une émotion....(Bergson, Essai donn. imm.,1889, p. 26).Les émotions et les sentiments sont constitués par des sensations organiques (Ruyer, Esq. philos. struct.,1930, p. 170)...Prononc. et Orth. : [emosjɔ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Av. 1475 « trouble moral »...


    • ddacoudre ddacoudre 11 février 2015 12:54

      bonjour p’tit c harles
      il ne faut jamais perdre de vue, même avoir en mémoire que chaque humain qui nait, il nait nu avec seulement des attributs innées, qui vont lui permettre de survivre. Dans notre organisation sociale nous parlons de société culturelle, car l’intelligence humain dispose de capacité utiliser son environnement pour en retirer ses besoins et poursuivre un enchaînement dynamique dont nous ne savons pas grands chose si ce n’est qu’il évolue cycliquement, erratiquement, dans un ordre entropique chaotique à notre regard et que nous appelons le destin.
      avoir le contrôle de cela par la raison nous confèrerait un statut égal à la création, soit dieu pour ceux qui croient. Par contre la conscience de cette impossibilité, nous ouvre les portes a toutes les créativités que nous pouvons imaginer, mais pas toujours dans l’instant raisonnable qui l’a structuré, puisque celui-ci et le résultat d’une contraint volontaire pour inter agir les uns avec les autres sur la base de codifications (langage) arbitraires qui ne n’ont de valeusr que celle que nous leur accordons pour trouver un entendement commun sur l’impossibilité émotionnelles et suggestive de mesurer quoi que ce soi à l’aune de notre singularité qui dispose des éléments qui font obligatoirement défaut à l’autre. Aujourd’hui tout cela devrait être connu des hommes quitte à découvrir journellement l’imperfection de notre compréhension. cela n’empêche en rien la créativité, même cela la booste. je qualifie souvent cela de déterminisme aléatoire.
       cordialement.
      ddacoudre.over-blog.com ...


    • ddacoudre ddacoudre 11 février 2015 13:14

      re diogène

      est-ce que l’inné est moins barbare que le monde culturel Oui c’est le monde culturel qui a conçus les bombes nucléaire !!!. Pour autant nous devons accepter que si ce mode culturel se développe c’est qu’il est enfoui dans l’inné comme une possibilité offerte soit pour survivre soi pour se suicide si les condition de vie ne sont plus propice au développement de l’espèce. le processus d’autorégulation de l’humain n’est pas évident à comprendre. ce ne sont pas les épidémies ou les guerres qui en sont les éléments moteurs, mais l’environnement s’il se trouve être propice au naissance. Or de l’observation que j’ai faite du renouvellement des populations dans le monde occidental vivant dans un confort hédoniste. le renouvellement des population ne permet pas soit la stabilité soit l’accroissement. la réponse à en retirer est particulièrement difficile pour des populations qui ne sont sans que des vaches laitières. (ne voyait pas en cela une insulte mais seulement le processus de croissance) la bonne réponse est de considère que toutes nos production qui modifient notre environnement nous les enregistrons et ces sur leurs indication que nous décidons ou pas de procréer. ce processus existe pour toutes les espèces, sauf que nous nous disposons de la capacité à concevoir un monde culturel et nous perdons de vue ce processus initial. qui se met en place de manière différente suivant l’environnement socio économiques de états.
      où donc se situer dans le deuxième paragraphe que tu développes. une fois j’ai expliqué à un ami disciple de Jéhovah comment la pureté de son enseignement se distordrait avec le temps et les nouvelles naissances, nous nous avons encore la chance de disposer des moyens d’écritures et autre vidéos, mais même cela n’empêche pas la théorie du complot

      cordialement.


    • ddacoudre ddacoudre 11 février 2015 15:39

      ptit charles

      Exact, la souffrance est un indicateur d’existence, car il signale un maque ou un attachement.. quand j’ai faim mon ventre grogne et signale sa fringale, alors ma mémoire va rechercher tous les lieux ou j’ai entrevue de quoi l’apaise., etc. etc., d’ou la nécessité de gérer les frustation dans un société ou l’on se redistribue la rareté.
      cd


  • Fergus Fergus 11 février 2015 13:50

    Bonjour, Ddacoudre.

    Globalement d’accord avec l’esprit de cet article.

    Un petit bémol toutefois :

    Si la Justice n’intervient effectivement que « lorsque le fait s’est produit et n’en protège donc pas », tel n’est pas toujours le cas de la police qui, notamment lors de ses rondes de routine, joue parfois un rôle de prévention injustement passé sous silence, par exemple en intervenant lors d’un début d’échauffourée ou en prenant en charge des gamins ou des personnes âgées égarées. Mais je reconnais que cet aspect reste assez marginal, notamment depuis que Sarkozy a supprimé les « îlotiers ».


    • ddacoudre ddacoudre 11 février 2015 16:13

      bonjour fergus,

      ton objection est d’autant plus acceptable qu’il ne peut y avoir de groupes sans Tabou ni Totem, c’est donc ce que l’on appelle le contole inter qui conditionne acceptation des principes édités
      de quelle manière cela réorganisa, nous savons par l’histoire économique qui a débouché sur la sédentarisation que sont les plus forts. notre histoire humaine, a« humanisé »tout cela et dévolu aux force de police le travail appréhender les contrevenants. ceci dit pour répondre à la prévention par la visibilité policière, cela à été un point de vue défendu par Bauer sous tous les gouvernements. nous savons que la visibilité rassure ceux qui justement ne transgresseront pas, les autres se déplaceront. ainsi tout les système de prévention n’ont pas fait reculer les crimes et délit. nous nous situons bon an mal an autour de 3 600 000 crime et délit depuis environ 1995. naturellement les citoyens n’ont pas accès à ces donner disponible,s et pris par leur vie, il s’informe sur l’organe le plus dépriment qu’il soit par sa qualité de l’information les JT..l’on ne peut croire que l’on apporte des solutions pertinentes et durables au travers de processus émotionnel dont j’ai écris qu’ils étaient utilisés sciemment par les hommes politiques. Le modèle d’école sera certainement la décennie Sarkozy, 2002/2012, auquel Valls est entrain d’emboiter le pas
      .Depuis très longtemps je suis pour la dépénalisation des drogues sous contrôle socio-médical.
      Socio-médical, car l’organisation sociale a encore besoin de paramètres transgressifs pour vouloir exister ou passer à l’âge adulte. mais je sais aussi que ceux qui retirent un revenu plus que confortable de son commerce, même au risque de la visibilité policier, privé de leur « marché » se porterons ailleurs. Si toutes les tentatives de « resocialisation » consiste à un RSA. dans les quartiers dit chaud, c’est n’avoir rien compris. C’est parce que certains refusent le RSA qu’ils se lancent dans la délinquance voir la criminalité et l’on va penser que c’est avec cette même mesure que ’lon apportera une solution. Dans ces quartier les policiers sont au fait de ce qui s’y passent. cela nous arrangeaient bien tant que ça focalisait l’opinion, aujourd’hui ça ouvre vers la fascisation, et tous les pays qui l’ont pratiqué, ont applaudi leurs policiers.

      cordialement.


  • velosolex velosolex 11 février 2015 14:16

    Attention tout de même aux sophismes, en mettant tout au même niveau de dénonciation. 


    Je dis cela pour votre exemple pour le diesel, un sujet d’ailleurs à risque, tant d’entre nous le défendent mordicus, en raison que l’intelligence vient souvent du portefeuille.
     Logique égoïste qui a ses limites quand les vôtres sont atteints du cancer. Le déni a les limites des bronchioles alvéolaires

    Allez vous dénoncer votre voisin qui fait un peu de bruit, occasionnellement un soir de fête....Un type qui laisse son chien faire une crotte sur le trottoir

    Personne non plus ne songe à relever le numéro d’une de ces voitures qui vous fait tousser, après son passage, les particules de diesel restant en suspension dans l’air un bon moment....
    Vous vous contenterez de jurer !

    Pour autant j’espère que vous irez portez plainte à la police si vous entendez votre voisin torturer sa femme ou ses enfants. 
    Voilà quleques cas de figure qui font sens pour vous indiquer quand la délation, vilain mot faisant référence à l’occupation, n’est qu’une forme de courage, et son contraire la lâcheté. La non assistance à personne en danger comme vous dites

    Les flics sont des emmerdeurs, et tant mieux.
     On l’a vu à Marseille où ils dérangent, où la mafia locale essaie de les virer, d’une façon un peu contre productive...mais ses gens là n’ont pas le monopole de l’intelligence, et sont juste dans la toute puissance qu’ils se sont construits, de laché prise en lâché prise !

     Nous sommes dans une société, où même s’il y a des abus circonstanciels, et quelques flics pourris, l’ensemble défend tout de même notre sécurité, et les valeurs républicaines.

    Un cas particulier ne peut faire loi générale.
    Pour ces applaudissements, vous faites allusion à un moment précis où l’émotion était à son comble. 
    Ces caricatures n’ont été qu’un prétexte pour certains qui voulaient passer à l’acte.
     En Egypte, à l’époque des caricatures publiées dans un journal danois, une gazette égyptienne à publié aussi les caricatures. Ors, cela n’a curieusement pas posé de problème....
    On le voit, le prétexte est simplement offert, et exploité, pour nous tester, et cliver. 

    C’est pourquoi il est essentiel que la société ne cède pas à cette tentative de division. En applaudissant les flics, qui ont eu aussi des pertes dans cette affaire, et qui ont défendu nos valeurs, la société civile a intuitivement fait barrage à cette tentative.

    il arrive qu’un peuple est une intelligence immédiate. 
    On pourrait aussi appeler ça un cœur. 
    Une chose à laquelle on ne peut qu’applaudir !

    • ddacoudre ddacoudre 11 février 2015 17:40

      bonjour vélosolex

      je ’t’avais rédigé un commentaire très circonstancie car tes observations étaient justes, malheureusement avec mes gros doigts j’ai tout effacé et je n’ai pas le courage de recommencer car je vais aller me coucher j’ai la grippe, oui il y a risque de sophisme, mais c’est plus compliquer que cela les société occidentales ne renouvellent pas leur population, car l’environnement hédoniste qu’elle développent est nuisible à son épanouissement. cela ne signifie pas que l’Hédonisme est nuisible, mais celui que nous pratiquons oui, puisque nous ne renouvelons pas notre population en dehors de l’immigration. la police à un rôle social en cela qu’elle représente la puissance du groupe. tout homme se rapproche d’un groupe pour se sentir protégé par lui. si nous développons comme nous le faisons la croyance dans le tout individualisme, alors nous fragilisons les individus qui ne seront suivant les cas pas amène à se défendre et la police représente alors cette force du groupe, aujourd’hui je dis bien aujourd’hui car historiquement elle à surtout permis à aliéné les plus faible plutôt que de les protéger.

      oui Charlie ne fut qu’un prétexte d’une situation qui remonte a l’effondrement de l’idéologie communiste, et tous les hommes en opposition au capitalisme triomphant se sont réfugié derrière ceux qui leur offraient une espérance. nous avons construit ce qui nous arrive, il n’y a pas d’événements spontanés tous à une origine. le savoir permet de trouver la réponse la mieux approprié, et a mon sens ce ne sont pas les centre de dé-radicalisation qui seront la réponse, cela m’a rappelé les ratonnades menées par Papon à Paris, ou les goulag de Sibérie. mais quand il faut rassurer l’opinion des JT l’on n’en ait plus a un moyen fascisant prêt. a Guantánamo il y a un détenu anglais qui innocenté, croupis encore dans ces geôles, le gouvernement ne parvient pas à l’en faire sortir. j’ai fais le pari sordide qu’il y mourrait, car il a subit et vu tout ce qu’on subit ces prisonniers politiques, ceux qui portaient une tenu orange comme les otages qu’on tué Daeush.
      cordialement.


  • tf1Groupie 11 février 2015 15:12

    Applaudir la police c’est pas bien !
    Dire merci à un professeur c’est pas bien !
    Fayoter c’est pas bien !
    Avoir de l’empathie pour le délinquant c’est bien.

    Bonjour le discours d’adolescent rebelle.

    L’auteur est-il au courant qu’en France quand quelqu’un se fait agresser en public personne ne bouge sauf la police ?

    C’est peut-être plutôt ce constat, déjà ancien, qui devrait faire parler de « déconstruction sociétale ».


    • ddacoudre ddacoudre 11 février 2015 17:16

      bonjour groupie

      certainement et bien plus que cela l’infantilisation d’une société qui règnent par la peur depuis 1990, n’a fait que des courageux en bande dans les stades de sport. l’homme isolé est vulnérable si tout le monde avait du courage nous nous entretuerions et les faibles sont un facteur essentiels à la construction d’une organisation systémique comme les transgresseur démontrent sa fragilité dans les cas auxquels tu fais allusion et que je connais bien pour avoir circulé" dans des cités clauses, elle te gène moins quand cette même police ont soutenu toutes les dictatures. c’est pas celles du voisin qui ont matraqué des Grecs qui réclamaient de vivre. demain c’est peu têtre cette même police qui te contraindra. la police a une fonction sociale, elle est issus de l’organisation des tabous et totems qu’il faut faire respecter, mais elle est aussi un instrument d’aliénation à celui qui en est le maitre. j’espère que tu pourra me dire pourquoi des gens agressent d’autres est-ce que comme la théories des race il y aurait des gens qui naitraient agresseur et d’autre agressé. la seule chose que je dis c’est qu’il appartient aux citoyens de s’éduquer, de s’instruire, et de se trouver des moyens d’autonomie économique, alors la police n’aura à traiter que des émotions du cœur et des conflits de voisinage.

      cordialement.


    • tf1Groupie 11 février 2015 21:35

      Les rares fois où la police m’a contraint c’était pour avoir franchi une ligne blanche ou une limite de vitesse, c’est-à-dire une règle de vie collective que je n’avais pas respectée, alors j’attends de voir.

      Es-tu au courant que régulièrement la police sauve des vies ou bien donne sa vie pour en protéger d’autres (genre des dessinateurs de Charlie Hebdo) ?

      Alors peut-être que toi tu es un des rares défenseurs du faible ici dans notre pays, que tu interviens chaque fois que tu vois quelqu’un être victime de violence ; bravo tu es un héros.
      Et dans ce cas tu ne dois pas avoir peur ; et moi non plus je n’ai pas peur et je ne vois pas de quelle peur je suis censé être la cible.
      Si tu penses que tes concitoyens sont soumis par la peur alors va leur expliquer que le problème c’est eux plus que la police...


    • ddacoudre ddacoudre 12 février 2015 09:03

      re groupie

      tous les ans il y a 3 600 000 crimes et délits, si l’on doit avoir peur alors autant se suicider. j’espère que tu as compris qu’il ne s’agit pas pour moi de dénigre la police, mais de dire qu’elle ne peut pas remplacer la responsabilisation citoyenne, t cela commence certainement par l’éducation sauf que l’éducation dépens aussi de l’organisation sociale qui découle de l’autonomie économique.
      Les crimes et délit sont passés de 1.136 millions en 1970 à 3.579 millions en 1985 soit une évolution de 317%. Le nombre de chômeurs, 502 milliers en 1970 à 2.500 millions en 1985, soit une évolution de 500%. Ensuite leur nombre oscille autour de 2.600 millions plus ou moins avec deux pics à 3.000 millions en 1993 et 2004, et deux inflexions en 2001, 2.110 millions et 2008, 2.200 millions et une augmentation à 2.880 catégorie A en 2011,et aujourd’hui nous dépassons en cat A les 3 000 000. je veux bien que l’on en rendent responsable les hommes politiques, mais je ne crois pas qu’ils soient assez « con »pour maintenir une situation qui leur nuit. alors croire que là où ils ont échoué ce sera la police qui réussira me semble ne pas avoir compris que la morale n’est pas faite pour mourir la gueule ouverte, et que ce n’est pas un insigne honneur que de fêter le trentième anniversaire des restau du cœur, même si ceux qui donne en ont.
      cordialement.


  • captain beefheart 11 février 2015 21:38

    Autre question existentielle,serait-il interdit aux gendarmes et douaniers en France d’esquisser une sourire envers le citoyen ?


  • Ruut Ruut 12 février 2015 06:20

    Pourquoi équiper la police d’armes létales au lieu d’équipement non létal efficace ?
    La police capture, l’armée tue.


    • ddacoudre ddacoudre 12 février 2015 09:13

      bonjour ruut

      aujourd’hui nous avons effectivement des moyens technique qui permettent d’appréhender les délinquants, mais il y a aussi des lieux de tension à risques. pour autant si je partage ton point de vue les policiers n’ont pas à risquer leurs vie. mais c’est entrée dans nos mœurs que nous acception que d’autres perdent leur vie à notre place.
      j’ai bien du mal a faire comprendre qu’une société qui vie qu’entouré de police et d’agents de sécurité est une société qui se porte mal, et nous la seule réponse à cela c’est de faire peur aux citoyen pour en installer un peu plus.
      http://ddacoudre.over-blog.com/...
      cordialement.


  • gaijin gaijin 12 février 2015 09:04

    en france tout va de mieux en mieux :

    « la première liberté c’est la sécurite » F Bayrou

    encore un petit pas mais ce n’est pas grave ce n’est qu’un petit pas ayez confiance !

    http://www.nicematin.com/cannes/le-cannet-va-installer-des-cameras-de-videosurveillance-qui-parlent.2082651.html

    encore un petit pas mais ce n’est pas grave ce n’est qu’un petit pas ayez confiance !

    http://www.rtl.fr/actu/politique/beziers-cazeneuve-denonce-la-mise-en-avant-des-pistolets-7776566274

    encore un petit pas mais ce n’est pas grave ce n’est qu’un petit pas ayez confiance !

    vous referez bien encore un petit pas ?


    • Enabomber Enabomber 12 février 2015 10:49

      Bayrou n’a pas tort, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’évite les lieux où la concentration de maréchaussée est importante.


    • ddacoudre ddacoudre 12 février 2015 13:02

      bonjour enabomber

      certainement que notre cerveau n’a pas révélé tous ces mystères mais l’imagerie médicale permet de repérer les zones qui s’activent quand ils est sollicité.. mais en cooccurrence il s’agissait de dire qu’il ne peut y avoir de raisonnement s’il n’y a pas une sollicitation et une réponse à y donner, en suite l’émotion constitue le degrés de réaction aux stimuli pour permettre qu’ils s’engramme plus ou moins durablement.
      ddacoudre.over-blog.com ...
      cordialement


    • Enabomber Enabomber 13 février 2015 08:39

      Bonjour ddacoudre,
      nous nous enorgueillissons de notre capacité à raisonner, mais c’est quand même le cerveau reptilien qui mène la danse la plupart du temps.


    • ddacoudre ddacoudre 13 février 2015 09:43

      re enbomber

      oui tout passe avant passe le cerveau reptilien, dont la réponse peut court-circuiter le cerveau cérébral si la répons la donnée et « émotionnellement » trop forte face à un événement. c’st le cas de personne que l’on arrive pas à raisonner tant que l’énergie accumulé par l’émotion n’est pas épuisé, alors le circuit de la réflexion reprend ses droits souvent je dis qu’il est anormal qu’on ne sache pas comment fonctionne le cerveau avec lequel l’on va passer sa vie, alors que l’on sait tout sur l’organisation musculaire pour devenir un athlète.

      cd


  • ddacoudre ddacoudre 12 février 2015 09:20

    re gaijin

    c’est fabuleux nous sommes en train de transformer nos villes en prison sans enceinte, mais je ne désespère pas les enceintes viendront. et nous auront droit au slogan en prison on est libre, aller Bayrou un petit effort.

    cd


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