vendredi 27 mars 2015 - par guylain chevrier

Après le 11 janvier : la laïcité, plus que jamais l’enjeu de « Comment faire société ? ». A la libre appréciation des futurs élus des élections départementales

La laïcité est au cœur des enjeux de société. C’est ce que sont venus rappeler les événements dramatiques de janvier dernier. Il semblait dès lors qu’une nouvelle prise de conscience se soit révélée de ce coté, en réaction à la réalité crue d’un terrorisme inspiré par le radicalisme religieux. La liberté d’expression, face aux menaces du « délit de blasphème », redonnait tout son relief à une laïcité garantissant la liberté de conscience, droit de croire ou de ne pas croire, ainsi qu’à la liberté de pensée, dont la libre critique des religions. Mais les difficultés n’allaient pas tarder, à l’aune des réponses apportées.

 

La laïcité comme prise de conscience et perte de l’innocence…

On a vu dans la manifestation du 11 janvier un peuple que l’on pensait être divisé, disparu, revenir au devant de la scène, repoussant la peur en transformant l’horreur en nouvel espoir, à se voir ainsi tous réunis et concernés par cela. « Liberté, égalité, fraternité, un bien commun au dessus de nos différences » lançait un panneau dans la foule ! Le principe de citoyens égaux en droits, indépendamment de la couleur, de l‘origine et de la religion, avait l’allure d’une nouvelle responsabilité qui incombait à tous, redonnant du sens à l’intérêt général et à la République dont la nature est qu’elle le représente. On a soudain aperçu que nos libertés constituaient un tout qui se tenait ensemble, que laisser la moindre de ses parties attaquée engageait le risque de tout perdre. Après avoir cru naïvement nos droits et libertés acquis à jamais dans l’ordre naturel des choses, nous sommes en quelque sorte, malgré nous, sortis de l’innocence.

Mais ce « tous concernés et unis », devait vite être rejoint par la réalité, celle d’une société aux prises avec des tensions identitaires. La minute de silence à laquelle étaient invités les élèves des établissements scolaires, destinée à honorer les morts autant que pour défendre ce que l’on avait attaqué à travers eux, donnait lieu à de nombreux incidents. Il se révélait ainsi à cette occasion, l’ampleur de la crise de cohésion sociale, morale, qui frappait notre pays. Certains refusaient d’y participer, pour beaucoup des jeunes des quartiers issus de l’immigration. On lançait des « ils l’ont bien cherché » à l’adresse des caricaturistes assassinés, d’autres prétextant pour la perturber, que l’on n’en fasse pas autant pour les Syriens ou pour les enfants palestiniens de Gaza.

Cette France qui n’était pas Charlie nous remettait en mémoire des faits, tels le refus du contenu de certains cours sous prétexte par exemple que l’on y parle de la Shoah, ou que l’on y évoque le religieux en tant que fait social parmi les autres vécu comme une atteinte à la foi, la portée universelle de la démocratie rejetée comme de l’ethnocentrisme, la liberté d’expression et donc de faire de l’humour avec les religions comme de l’intolérance, voire des leçons en sciences et vie de la terre mises en cause, parce qu’elles viennent contredire les vérités révélées de textes sacrés… Une situation qui mettait au grand jour une vérité jusque-là cachée sinon minimisée. C’était l’énonciation sans ambiguïté, de l’état d’une société en situation de fracture profonde. Une partie de celle-ci apparaissait comme ne se reconnaissant pas ou plus, dans les valeurs et règles communes, ni dans l’idée de faire société ensemble.

La laïcité était convoquée comme le moyen d’exorciser le mal. Elle seule pouvait semble-t-il contrer un terrorisme commis au nom d’un dieu, fut-il usurpé, et faire rempart à la liberté. L’Etat laïc, impartial, guidé par la volonté générale, semblait bien être redevenu après une période troublée, la condition de l’adhésion de tous à nos principes communs, de celui qui croyait au ciel à celui qui n’y croyait pas.

 

La laïcité dénaturée en étant réduite à la tolérance religieuse.

Une fois l’émotion passée, la sémantique des mots et des images a subi un changement de cap. On opposait à une laïcité dite d’exclusion, séparatrice, considérée comme s’accrochant à une position de principe ignorante de l’évolution composite de notre société et de ses différences, une laïcité-tolérance, inclusive, qui elle y serait ouverte, présentée comme mise au service de repositionnements nécessaires. A la place d’un peuple rassemblé, on faisait alors tourné en boucle sur les écrans l’image de religieux, imams et rabbins, se donnant l’accolade place de la République. A travers cette nouvelle image d’Epinal, on promouvait l’idée d’une concorde des religions seule à même de désamorcer, le risque terroriste.

Une démarche qui résonnait de la volonté de donner des gages à des populations des quartiers en mal d‘intégration, se sentant mal aimées, à travers une nouvelle valorisation du religieux. Cette idée s’est récemment précisée avec la proposition par la Ministre de l’éducation, d’un renforcement de l’enseignement dit « laïque » du fait religieux à l’école. Une démarche qui croit mieux intégrer les enfants aux origines diverses par la valorisation de leurs différences, chose initiée depuis une quinzaine d’années qui n’a pas donné les résultats escomptés, si on s’en réfère aux incidents de la minute de silence. Il faut dire qu’ainsi on n’a cessé de les éloigner du cadre commun. Les propositions de l’Observatoire national de la laïcité vont d’ailleurs, on peut le déplorer, dans le même sens. Soutien à la création d’établissements privés de théologie musulmane ou encore, intégration dans les programmes scolaires « du récit national » des jeunes Français d’origine africaine. La création, sous l’autorité du ministre de l’intérieur, d’une nouvelle instance de dialogue avec les représentants de l’islam de France et donc par l’entremise de l’Etat, jusqu’au soutien à l’édification de nouveaux lieux de culte en passant par celui au développement de l’enseignement privé confessionnel musulman, sont autant d’engagements qui vont dans le même sens. Une belle catastrophe !

 

Une addition de différences ne fait pas une société, la République laïque oui !

Est-ce bien la bonne voie que ce réaménagement des principes, qui consiste à attribuer à l’Etat un rôle de garant d’un égal traitement des religions ? L’heure est-elle bien à insister sur ce qui nous différencie d’abord, les religions, les cultures, les origines, par rapport à ce qui nous rassemble par-delà nos différences, le politique, la démocratie, les libertés et les droits individuels ? La garantie du libre exercice des cultes n’est jamais que l’un des aspects de cette liberté de conscience qui nous est chère, adossée à la liberté de pensée qui comprend la liberté d’expression, liberté des cultes à quoi on ne saurait donc réduire notre laïcité républicaine. On peut toujours compromettre les principes au nom des circonstances mais cela a un prix. L’extrême droite ne s’y trompe pas en y voyant une voie d’eau alimentant son moulin à tout rejeter en bloc, où l’intolérance et le rejet de l’autre tiennent une place stratégique. 

 

Quel avenir aurait donc une société qui n’aurait à mettre en commun qu’une addition de différences ? Le fait que l’égalité soit portée au premier article de la Constitution implique que seuls les individus soient titulaires de droits, car reconnaitre des droits à des groupes pourrait rompre l’égalité entre les citoyens selon qu’ils appartiennent ou non à tel groupe, comme le constitutionnaliste Guy Carcassonne[1], a pu le définir.

L’histoire concernant les religions nous a aussi enseigné, qu’elles n’étaient pacifiques les unes envers les autres que sous l’autorité d’une République laïque, faisant respecter sans faiblir, les libertés de chaque citoyen. Faudrait-il relire « Candide » pour s’en convaincre, ce passage où elle découvre l’Eldorado, s’étonnant de toute son innocence de ne pas y trouver de moines « Qui enseignent, qui disputent, qui gouvernent, qui cabalent, et qui font brûler les gens qui ne sont pas de leur avis… » ? Si les temps ont changé, merci tout de même à Voltaire de savoir encore nous remémorer, de ne pas nous laisser entraîner sur les pentes glissantes de la primauté des croyances sur une raison qui seule permet de gouverner, au nom de la liberté.

Il n’y a d’Etat de droit que s’il est lui-même soumis à la loi, et il ne peut l’être qu’en tenant sa légitimité de la souveraineté du peuple formée de citoyens autonomes, libres de leurs choix, non de communautés séparées sur le fondement des croyances. La reconnaissance des individus par le biais de leurs différences, comme l’explique Dominique Schnapper[2](1), revient à les enfermer dans leur particularisme, à les assigner à un groupe, à l’encontre de leur liberté personnelle et de leur possibilité d’échange, de mélange, avec les autres.

 

La Chancelière Allemande, Angela Merkel, ou le Premier ministre anglais, David Cameron, l’ont récemment eux-mêmes souligné, à travers le constat d’échec du modèle multiculturel qui domine leur pays. La sauvegarde de notre vivre ensemble tient dans une laïcité qui porte au-dessus de tout, l’Etat comme synthèse de l’intérêt général. Elle fait de nous d’abord des égaux facilitant ainsi le mélange, comme nos 27% de couples mixtes, un étranger/un national (4% aux Etats-Unis). Cette mixité culturelle et sociale est la meilleure parade au racisme. Le refus du mélange au-delà de la communauté de croyance est tout le contraire, qu’il ne faut pas flatter, car c’est dans son ombre que le radicalisme religieux peut le mieux s’enraciner.

L’empiètement du religieux sur la vie sociale des individus et des groupes, a été à l’origine de la nécessité de la séparation de l’Etat de toute Eglise, comme une condition consubstantielle d’un même accès aux droits pour tous et à une même liberté. Rien n’a changé en ce qui concerne le rôle de « gardien du temple » attribué ici à la laïcité.

 

Une République laïque sûre de ses principes, convaincante, porteuse de noouveaux progrès.

La reconnaissance d’une certaine diversité n’implique pas la nécessité du multiculturalisme ou le communautarisme, si ce sur quoi on fait société est plus important que ce qui nous différencie, la laïcité n’impliquant nullement de devoir renoncer à nos identités particulières. Au contraire, en portant au-dessus d’elles le bien commun, elle en garantit la liberté à les protéger toute contre la domination de l’une sur les autres, et permet ainsi leur coexistence pacifique.

Une enquête d’opinion réalisée par l’institut Sociovision, en décembre 2014, nous rapporte que les Français à 76% souhaitent une société qui respecte la neutralité en matière de religion, avec une proportion qui monte jusqu’à 80% chez ceux qui se déclarent catholiques. Mais en contrepoint, les musulmans interrogés sont 56% à penser comme normal qu’on suive d’abord les règles de sa religion avant celles de la société. L’enquête dévoile ainsi à la fois un mouvement continu de sécularisation de la société française, et de forts enjeux d’intégration pour une large part de nos concitoyens musulmans. Il en va sans doute pour cette intégration, d’une République qui lève les ambiguïtés d’une tolérance religieuse ne pouvant voir la société que comme constituée d’individus répartis entre différentes fois qu’il faudrait concilier, en lieu et place de la laïcité. Il en va d’une République qui ne tangue pas dans son rôle protecteur de l’idéal démocratique qui est le notre, propre à des principes communs à tous par-delà nos différences, des libertés et droits des individus incessibles aux religions où aux communautés, autant qu'à aucun groupe quel qu'il soit. 

 

La laïcité est devenue, par l'effet des événements de ce début janvier, comme une nouvelle conscience de classe. Il faut que nos élus se mettent à sa hauteur. Cette République laïque dont nous sommes tous propriétaires, si elle est respectée, comme idéal universel au principe exigeant de liberté, et donc ouverte à tous, ne peut que se faire aimer. Si elle est forte par sa liberté elle est aussi fragile par ce côté, il ne faut pas un instant, aussi, l’oublier. Une conquête dont les promesses n’ont pas fini de nous surprendre si on veut bien la poussée jusqu’au bout, dans l’ordre des progrès de la condition de l’Homme.

Guylain Chevrier

 

[1] Carcassonne Guy, La Constitution, Points-Essais, 2011, pages 45.

[2] SCHNAPPER Dominique, Ancienne membre du Conseil constitutionnel, Qu’est-ce que la citoyenneté ?, folio actuel, Gallimard, 2000, pages 236-237



11 réactions


  • Crab2 27 mars 2015 08:42

    Michel Onfray et Alain Juppé

    Sur le plateau du Grand Journal de Canal+ ( 25 Mars ), Michel Onfray de demander comment peut-on dire que l’islam est compatible avec la République si on n’a pas lu le Coran

    suites :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/03/michel-onfray-et-alain-juppe.html

    ou sur

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/03/27/michel-onfray-et-alain-juppe-5591714.html


  • pergolese 27 mars 2015 08:45

    Il serait bon de rappeler qu’il n’y a que l’islam qui pose problème...Et lui seul.


    • César Castique César Castique 27 mars 2015 10:56

      @pergolese



      « il n’y a que l’islam qui pose problème... »

      C’est parce que l’Islam n’est pas une religion, c’est un système religieux, politique, juridique et social, qui ne trouve son plein épanouissement que dans l’Etat islamique, et qui encadre la vie du fidèle de son réveil à son endormissement (voir ci-dessous), d’où ses tentatives de grignoter la laïcité par petites morses, sans avoir rien à offrir en contrepartie.


    • César Castique César Castique 27 mars 2015 11:51

       



      « ...par petites morCes*, sans avoir rien à offrir en contrepartie. »

  • César Castique César Castique 27 mars 2015 11:01

    « Une addition de différences ne fait pas une société, la République laïque oui ! »


    Malheureusement, « laïcité » est un concept incompréhensible aux musulmans. Tout d’abord, l’Islam pose le principe de la primauté d’Allah sur toutes les manifestations humaines, lois et institutions comprises. 


    C’est donc d’Allah que vient la légitimité du pouvoir politique, et en aucun cas du troupeau qui, comme dans toutes les religions, forment les gros bataillons des fidèles. L’Islam est donc incompatible avec la démocratie. On peut prétendre le contraire, faire comme si, regarder ailleurs, les faits son là : la Loi de Dieu prime sur celle des hommes., et ce préalable est aux antipodes de la laïcité.


    Et puis, il y a les obligations du musulman qui, à longueur de temps, le contraignent à se souvenir qu’il est musulman et fondamentalement musulman. Les cinq prières quotidiennes sont déjà autant de rappels. Mais ce sont surtout les invocations qui transforment la journée du fidèle en prière permanente.


    Ces invocations se comptent par centaines, et elles sont considérées comme la « meilleure (des) actions (du fidèle) et la plus pure pour (son) Seigneur. ». Quelques exemples – ceux qui doutent n’ont qu’à se reporter aux sites musulmans consacrés à ce sujet – suffisent à donner une vision assez effarante de la trappe incantatoire dans laquelle est enfermé le croyant :

    --- invocation lorsque l’on met un vêtement neuf

    --- invocation en cas d’éternuement

    --- invocation que l’on dit à celui qui met un vêtement neuf

    Ilbis jadîdan, wa cîsh hamîdan, wa mut shahîdan.

    « Porte du neuf, vis honoré et meurs en martyr  ! »

    --- invocation avant de se déshabiller

    --- invocation en entrant aux toilettes

    (Bismi l-lâhi). Allâhoumma innî a’oudhou bika mina-l-khoubthi wa-l-khabâ’ith.

    «  [Au nom d’Allah] Ô Seigneur ! Je prends refuge auprès de Toi contre les démons mâles et femelles. »

    --- invocation en sortant des toilettes

    Ghufrânak.

    « Ton pardon, Ô Seigneur ! »

    --- invocation sur La manière de rendre le salut au mécréant

    --- invocation avant les rapports sexuels

    Bismi l-lâhi. Allâhumma jannibnâ sh-shaytâna, wa jannibi sh-shaytâna mâ razaqtanâ.

    « Au nom d’Allah. Ô Seigneur ! Eloigne de nous le diable, et éloigne le diable de ce que Tu nous as accordé. »

    --- invocation contre le mauvais oeil

    --- invocation quand on voit la nouvelle lune

    En cherchant bien, on devrait trouver une incantation, en forme d’exorcisme, à prononcer quand on lit ou entend le mot « Laïcité »..


  • Pascal L 27 mars 2015 12:30

    France, qu’as-tu fait de la fraternité ?


    La société française s’est constitué autour de cette notion de fraternité qui semble avoir bien disparu des radars. Sans la fraternité, la liberté et l’égalité peuvent devenir inhumaines. Sans la fraternité, la notion de « vivre ensemble » se heurte aux limites des communautés et des groupes.

    Les personnes arrivées en France par l’immigration n’ont pas forcément la notion de fraternité dans la tête, selon les habitudes des communautés d’origine et personne ne leur a expliqué que c’était une condition indispensable à l’intégration. Par ailleurs, les crises exacerbent les réflexes de protection individuelles et beaucoup peuvent reléguer la fraternité aux oubliettes de l’histoire quand leur intérêt personnel est en jeux. Même ceux qui détiennent le pouvoir aujourd’hui semblent avoir oublié cette notion.

    Que peut devenir la laïcité sans la fraternité ?

    • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 27 mars 2015 17:00

      @Pascal L
      « La société française s’est constitué autour de cette notion de fraternité » Ah bon ? Je ne m’en était pas aperçu. Cela a souvent été le « chacun pour soi » quand ce n’était pas la lutte de classes...

      « Les personnes arrivées en France par l’immigration n’ont pas forcément la notion de fraternité dans la tête, »
      C’est curieux, un certain nombre d’entre eux s’appellent « frères » !


    • Pascal L 27 mars 2015 17:25

      @Jean J. MOUROT
      « Je ne m’en était pas aperçu »

      Bien sûr, ce n’est plus guère visible que sur les frontons de nos mairies, mais si on a pris la peine de l’inscrire, c’est que cela avait du sens pour les fondateurs de la république. Peut-être ont-ils pensé que la République ne fonctionnerait pas sans la fraternité et l’histoire leur donne raison tous les jours.

      « un certain nombre d’entre eux s’appellent « frères »
      Oui, mais leur notion de fraternité se limite justement aux « frères ». Ce n’est pas ainsi que fonctionne la fraternité républicaine qui nécessite que tout le monde s’y conforme, du plus grand au plus petit. La liberté sans la fraternité devient « je fais ce que je veux et j’em… tout le monde ». L’égalité sans la fraternité devient « je ne veux voir qu’une tête et je coupe tout ce qui dépasse ». Beau programme...


  • Phalanx Phalanx 27 mars 2015 14:52

    « L’extrême droite ne s’y trompe pas en y voyant une voie d’eau alimentant son moulin à tout rejeter en bloc, où l’intolérance et le rejet de l’autre tiennent une place stratégique.  »


    L« extrême droite » a été la seule à mettre en garde contre votre opération de purification éthnique (vous vous souvenez : la France trop blanche, trop catho, trop bourgeoise, qu’il fallait détruire). 

    Vous vouliez votre France multiculti islamisée ? vous l’avez. Ne venez pas pleurer ou accuser ceux qui vous ont prévenu.

    Quant à vos « couples mixtes » meilleur rempart contre l’innénarable « racisme » (la maladie des blancs). Vous savez ce que c’est ? C’est Mohamed (un français comme vouzémoi) qui va au bled et se ramène une Fatima (qui n’a pas encore la nationalité). Ils s’intallent en France, dans leur communauté, et vivent leur mode de vie selon leurs règles qui n’ont rien à voir avec la France. Mais statistiquement, c’est de la « mixité ». 

    Comprenez bien que je n’en veux ni à Mohamed ni à Fatima d’avoir l’intelligence de profiter de la faiblesse, la naiveté et la haine de soi Française. Je ne peut pas en vouloir à un musulman de tenter d’imposer la Charia (sinon ca ne serait pas un musulman).

    J’en veux aux responsables qui ont organisé cette destruction de notre pays. 

    Charlie Hebdo y a largement contribué et a appris à ses dépend qu’on ne peut pas à la fois islamiser un pays et caricaturer le prophète. 



  • Le p’tit Charles 27 mars 2015 17:11
     La laïcité dans notre société multiculturelle ressemble à l’arlésienne...La France des églises des mosquées ou des temples est un pays de croyances qui ont pris le dessus et surtout interfèrent dans notre société et dans la politique menée par les différents gouvernements..voulant satisfaire cette cour des miracle pour éviter les heurts...peine perdue nos politicards n’arrêtent pas de mettre de l’huile sur le feu pour attiser les haines.. ?

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