vendredi 17 décembre 2021 - par Opposition contrôlée

Après Tchernobyl et Fukushima, ...

C'est devenu le mantra anti-nucléaire par excellence. Comparaison n'est pas raison dit-on, et c'est particulièrement vrai concernant ces deux événements. S'il est tout à fait légitime de s'inquiéter des effets sur la santé et l’environnement de l'industrie nucléaire, la pratique consistant à entretenir la confusion, trop répandue chez les militants anti-nucléaires, reste inacceptable. Tout comme celle consistant à mobiliser l'émotion, surtout la peur. La question du nucléaire est éminemment technique, et celle de l'énergie hautement stratégique, en ces temps de raréfaction de l'énergie fossile. Ainsi, il convient de rétablir les faits concernant les deux accidents emblématiques du nucléaire civil.

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L'accident de Tchernobyl est la pire catastrophe du nucléaire civil jamais survenue. Mais il faut se garder de jeter le bébé avec l'eau du bain. Si elle nous enseigne quelque chose, c'est avant tout l'état de dérive de la bureaucratie soviétique, qui a décidé la construction du type particulier de réacteur qui équipait la centrale. Il est rigoureusement impossible qu'un accident similaire se produise avec les réacteurs du parc électronucléaire mondial, hors de la Russie, qui continue à ce jour l'exploitation de ces infâmes réacteurs RBMK. Ces réacteurs, dits « à tubes de force » sont d'une technologie radicalement différente du reste du parc mondial, partagé entre réacteurs à eau pressurisée et à eau bouillante. Ils violent à peu près toutes les règles de sécurité fondamentales qui ont prévalu à la conception des réacteurs occidentaux.

 

Sans rentrer dans trop de détails, les tares du RBMK sont multiples. L'utilisation du graphite comme modérateur de neutrons, en lieu et place de l'eau dans nos centrales, a été un facteur majeur de la catastrophe, nous y reviendrons. Ces réacteurs sont fondamentalement instables, il est très difficile de les piloter. Ils ne disposent pas d'enceinte de confinement, et leur tuyauterie est d'une complexité délirante. Cerise sur le gâteau, ils ont ce qu'on appelle un « coefficient positif de température », c'est-à-dire que plus ils chauffent, plus les réactions nucléaires augmentent, et donc plus le réacteur chauffe : ils sont susceptibles d'emballement thermique. Les réacteurs occidentaux ont été conçus autour du principe inverse, un coefficient négatif de température. Enfin, tandis que leur concept même était une folie, ils ont été mal réalisés. Le principal instrument de sécurité d'un réacteur, les barres de contrôle, servant à stopper les réactions nucléaires, avaient sur les RBMK des défauts de conception majeurs. Paradoxalement, c'est ce dispositif de sécurité, mal conçu, qui entraînera la catastrophe de Tchernobyl.  

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Le RBMK soviétique, à comparer avec un réacteur standard à eau pressurisée, sur l'image suivante.

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Pourquoi les soviétiques ont-ils fabriqué ces horreurs ? C'est d'abord le produit des aberrations de leur système bureaucratique. Ensuite, le RBMK est un réacteur de pauvre. Sur le plan économique, il a de nombreux avantages. Quand bien même il est complexe, il n'utilise pas de pièces difficiles et coûteuses à fabriquer, il n'y a pas de cuve sous pression, pas d'enceinte de confinement. Le combustible qu'il utilise est plus faiblement enrichi que celui de nos réacteurs, c'est un facteur d'économie important dans l'exploitation d'une centrale, l'enrichissement étant une opération coûteuse. Il permet une exploitation sans interruption, l'absence de cuve pressurisée fait qu'on peut remplacer les barres de combustible individuellement, sans avoir à refroidir l'ensemble du réacteur, à le stopper. Enfin, ces réacteurs sont dits « plutonigènes », c'est-à-dire qu'on peut y produire industriellement du plutonium, à des fins d'armement nucléaire, en parallèle de la génération d'électricité.

L'accident lui-même a déjà été maintes fois décrit. Il est dû à l'intersection de plusieurs facteurs, dont le principal reste la technologie spécifique RBMK, ainsi que d'une série d'erreurs humaines. L'isolement et la politique de secret de l'URSS ont privé les opérateurs soviétiques de l'expérience de la communauté des techniciens du nucléaire, les défauts de conception ont fait le reste. Alors qu'il s'agissait de conduire un exercice de sécurité, les opérateurs de Tchernobyl ont accumulé les erreurs. Constatant une perte de puissance, due à ce qu'on appelle un empoisonnement au xénon, gaz à faible durée de vie issu de la fission, grand absorbeur de neutrons, ils ont rétracté toutes les barres de contrôles qui modèrent les réactions nucléaires pour tenter de redémarrer le réacteur. Le xénon absorbant se désintégrant, l'opérateur constatât une augmentation de puissance rapide, et décidât d'activer l'arrêt d'urgence du réacteur, c'est-à-dire l'abaissement de l'ensemble des barres de contrôle. Malheureusement, les défauts de conception de celles-ci firent que le réacteur s’emballât en une fraction de seconde.

Le bouton d'arrêt d'urgence du réacteur, dont l'activation a entraîné la catastrophe. 

 

C'est l'origine de l'explosion, unique en son genre. D'une puissance nominale de 1000 MW, le réacteur a produit, probablement, entre 100 et 300 fois plus de puissance en quelques millisecondes. Le graphite modérateur est le premier coupable de cette réaction. Le réacteur a explosé sous l'intense dégagement de chaleur et de gaz. La dalle de béton et d'acier de 1200 tonnes qui le recouvrait a été projetée en l'air à des dizaines de mètres, puis est retombée dessus. 

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Etat de la centrale après l'explosion.

 

Une quantité gigantesque de particules a été projetée dans l'atmosphère. Contrairement aux autres accidents où il y a eu relâchement de matière radioactive dans la nature, il ne s'agissait pas uniquement des produits de fission, majoritairement le césium et l'iode, mais de l'ensemble des éléments présents dans le réacteur, uranium, plutonium etc. Un violent incendie à suivi l'explosion, alimenté par le graphite du réacteur. Celui-ci a créé une deuxième vague de dissémination de particules, plus fines et volatiles. A proximité du site, les particules de plutonium retrouvées étaient de taille relativement importante, limitant leur pénétration dans les sols. A l'inverse, celles générées par l'incendie étaient très fines et ont parcouru des distances considérables.

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Carte de la dissémination de césium radioactif suite à l'explosion puis l'incendie de Tchernobyl. La Biélorussie a été le pays le plus touché.

Tchernobyl reste un accident unique, provoqué par une technologie dangereuse qui n'existe pas en dehors de la Russie. Contrairement à la croyance populaire, l'accident de Fukushima n'a rien de similaire, ni dans ses causes, ni dans ses conséquences, c'est ce que nous allons détailler maintenant.

 

Il convient tout d'abord de rappeler que l'accident a fait suite à un tremblement de terre majeur, suivi d'un raz-de-marée qui a ravagé toute la côte Nord-Est du Japon, causant plus de 18 000 morts, ainsi que des destructions considérables. C'est cet événement exceptionnel qui a entraîné l'accident de la centrale de Fukushima, ainsi que certaines négligences de la part des opérateurs de la centrale et du gouvernement.

Contrairement à la France, le parc nucléaire japonais est complexe, il y coexiste de nombreux types de réacteurs différents. D'autre part, ils sont opérés par des exploitants privés et distincts. Il n'existait pas d'autorité de sûreté indépendante. L'exploitant de Fukushima n'a pas jugé nécessaire de renforcer la protection de la centrale, contrairement à celui de la centrale d'Onagawa, qui, bien qu'elle fût plus proche de l'épicentre du séisme, n'a pas connu d'incident majeur. Et il n'existait aucune autorité pour l'y obliger.

Carte des centrales nucléaires japonaises.

 

La centrale elle-même avait les tares du parc japonais : plusieurs versions du même type de réacteur, avec des systèmes différents, ce qui complexifiera grandement les opérations de sauvetage. Lors du tremblement de terre, les systèmes de sécurité automatiques des réacteurs ont fonctionné correctement. Les barres de contrôle des réacteurs se sont abaissées pour les stopper. Cependant, même en position d'arrêt, les réacteurs dégagent toujours une chaleur considérable pendant plusieurs jours, c'est ce qu'on nomme la « puissance résiduelle », qui est de l'ordre de plusieurs dizaines de Mégas watts. Ceci nécessite de maintenir le refroidissement du réacteur par circulation d'eau, à l'aide de pompes.

 

L'accident a véritablement commencé avec la destruction du réseau électrique dûe au tsunami. Les générateurs de secours, qui devaient alimenter les pompes de refroidissement ont été noyés. Ils avaient été placés au fond des bâtiments, pour des raisons de normes anti-sismiques. Les réacteurs disposaient cependant de systèmes de refroidissement passifs, ne nécessitant pas d'alimentation électrique. Ces systèmes, bien qu'insuffisants, ont grandement limité les conséquences de l'accident, en offrant un précieux délai qui a permis d'évacuer les populations avant que les réacteurs deviennent incontrôlables. 

 

Les opérateurs japonais n'ont pas été en mesure d'éviter la fusion des cœurs, malgré un dévouement et une ingéniosité remarquables. Ils ont rencontré plusieurs problèmes : d'abord le manque de formation du personnel. La documentation technique des réacteurs avait été informatisée, et, en l'absence d'électricité, les techniciens ont été contraints de rechercher parmi les dizaines de milliers de pages des notices techniques papier pour retrouver les informations nécessaires à l'opération de sauvetage. Ensuite, ils n'ont pas eu accès au matériel nécessaire pour conduire ces opérations. Rien n'avait été prévu, en carburant, pompes auxiliaires, batteries, et autres systèmes de secours. La dévastation causée par le tsunami n'a pas permis de trouver ces matériels dans l'industrie locale.

 

En l'absence d'informations fiables des systèmes de contrôle, une série d'erreurs humaines ont été commises, bien excusables cependant. Les opérateurs ont mal évalué la condition des réacteurs, et n'ont pas priorisé les opérations de sauvetage correctement. Disons-le clairement, ils ont malgré tout eu beaucoup de chance. Il y a eu deux types de relâchements de matières radioactives dans l'environnement : des fuites modérées provoquées par la pression excessive dans les réacteurs, et des relâchements volontaires. Les vents ont été favorables, dans l'ensemble, les matières radioactives ont été dirigées vers la mer. D'autre part, ces relâchements ont été sporadiques et étalés dans le temps.

 

Ces émissions de matière radioactive ont été essentiellement des produits de fission, césium et iode. La durée de vie de l'iode est faible (période de 8 jours), et n'aura pas de conséquences : l'alimentation très iodée des japonais (algues en particulier) fait que leur thyroïde, l'organe qui fixe cet élément, est généralement saturée. Le césium est plus problématique, sa période radioactive (improprement appelée demi-vie) est de 30 ans. Cependant, il ne pénètre que très peu dans les sols, et n'est pas absorbé par les plantes, hormis les champignons. Les cultivateurs de riz de la région continuent de vendre leurs récoltes, et rassurent les consommateurs en disant : c'est le riz le plus contrôlé de la planète. Quant aux rejets en mer, le facteur de dilution de l'océan pourvoit. Les poissons ne sont pas touchés, le césium se déposant sur les fonds. Seuls les crustacés, dans un périmètre restreint, doivent être considérés avec prudence. Il est tout à fait possible de les tester pour s'assurer de leur innocuité, et le gouvernement japonais fournit le matériel nécessaire.

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Les rejets de matière radioactive ne dépassent pas quelques dizaines de kilomètres. 

Il n'y a aucune similitude entre les rejets de Fukushima et ceux de Tchernobyl. Ni en quantité, ni en qualité. Tout le monde a été choqué par les images des explosions survenues dans les bâtiments réacteurs de la centrale japonaise. En aucun cas, il ne s'agissait d'explosion des réacteurs, qui auraient eu des conséquences dramatiques. C'est un phénomène connu, lors de l'échauffement excessif des réacteurs : passé une certaine température, les gaines des barres de combustible, en zirconium, réagissent chimiquement avec l'eau et produisent de l'hydrogène. Il est extrêmement difficile de confiner cet élément, le plus petit de la nature. L'hydrogène s'est accumulé entre l'enceinte de confinement et les toitures légères des bâtiments. C'est un gaz explosif, et c'est lui qui a explosé à Fukushima. Malgré la violence des explosions, les enceintes de confinent des réacteurs n'ont pas été éventrés. Le toit du bâtiment du réacteur N°4, à l'arrêt complet, et sans combustible chargé, à lui aussi explosé. Une conduite de ventilation le reliait aux autres bâtiments, et l'hydrogène s'y est aussi accumulé, avant d'exploser. 

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C'est uniquement la structure légère du toit des bâtiments réacteurs qui a explosé, à cause de l'accumulation d'hydrogène.

 

Dix ans plus tard, le gouvernement japonais a décidé de redémarrer l'exploitation de ses centrales. 

Tout n'est pas rose pour autant dans l'industrie nucléaire. Omerta, rejets sauvages, et absence volontaire d'études épidémiologiques font que nous restons dans l'obscurité quant aux vraies conséquences de l'exploitation de cette énergie. Cependant, c'est le cas d'à peu près toutes les industries. Diesel, paraben, amiante, aluminium, titane et aujourd'hui graphène, la liste est longue... A suivre...



145 réactions


  • Sergio Sergio 17 décembre 2021 15:26

    Intéressant votre article mais pas rassurant quant aux différences de prises en compte de la sécurité

    J’imagine bien la terreur de l’opérateur quand il s’aperçoit que le monstre va sortir de sa boite et qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. Reste-il encore de RBMK en fonction ? Je suppose que c’est une épée de Damoclès sur nos têtes. 


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 17 décembre 2021 15:30

      @Sergio

      Reste-il encore des RBMK en fonction ? 

      Oui, plus d’une dizaine. Ils ont cependant été modifiés suite à Tchernobyl. La fin de leur exploitation est prévue vers 2035. 


    • pierrot pierrot 17 décembre 2021 18:51

      @Opposition contrôlée
      C’est exact


    • Le421... Refuznik !! Le421... Refuznik !! 18 décembre 2021 10:03

      @Sergio
      Et personne, à part le Canard Enchaîné, pour parler des problèmes liés aux moteurs diesel des groupes de secours pour refroidir les réacteurs en cas d’urgence.
      Donc, c’est que tout va bien...  smiley


    • JohnLucket JohnLucket 19 décembre 2021 09:21

      @Le421... Refuznik !!

      Dans les grands médias en effet, mais le magazine IEEE spectrum a publié une analyse des problèmes de conception (et de mémoire il y en a d’autres comme l’absence de commandes manuelles) tellement graves que je suis convaincu que j’aurai fait mieux smiley


  • pemile pemile 17 décembre 2021 15:35

    Dommage de pas profiter de votre article pour parler de la « superbe » commande de DUS (Diesel d’Ultime Secours) foireux par EDF !


  • Clark Kent Schrek 17 décembre 2021 15:45

    Puisqu’on parle de l’Union Soviétique à propos de Tchernobyl, on pourrait peut-être faire le même raisonnement avec les systèmes politiques qu’avec les sources d’ ‘énergie et, comme le dit l’uateur, ne pas jeter le bébé avec l’au du bain. De même que le cas de Tchernobyl ne permet pas de condamner l’énergie nucléaire, le cas de l’URSS ne permet pasde condamner le communisme.


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 17 décembre 2021 15:49

      @Schrek
      Nous sommes bien d’accord. Le soviétisme russe était avant tout lié aux réalités russes. 


    • titi titi 18 décembre 2021 00:56

      @Opposition contrôlée

      Turlututu...
      La réalité cambodgienne n’est pas la réalité russe, et pourtant le naufrage du Kampuchéa est total.
      La réalité somalienne n’est pas la réalité russe, et pourtant le naufrage Siad Barré est total.

      La réalité éthiopienne n’est pas la réalité russe, et pourtant le naufrage Mengistu est total.

      Le seul point commun : le communisme.
      C’est quand même suspect.


    • SilentArrow 18 décembre 2021 07:11

      @Schrek

      On peut dire deux choses pour la défense de l’URSS :

      1 On y vivait mieux que dans le monde dit libre, si on inclut dans ce monde libre tous les pays du tiers-monde et qu’on fait la moyenne du niveau de vie.

      2 On ne sait pas ce que serait devenue l’URSS si elle n’avait pas dès le début été menacée et forcée de se militariser et de se transformer en un état policier.


    • Aristide Aristide 18 décembre 2021 10:14

      @SilentArrow

      J’aime bien cela :

      On y vivait mieux que dans le monde dit libre, si on inclut dans ce monde libre tous les pays du tiers-monde et qu’on fait la moyenne du niveau de vie.

      Il parait que l’on parlait de cela dans les queues interminables pour acheter quelques denrées alimentaires, quand il y en avait !!!


    • SilentArrow 18 décembre 2021 11:57

      @Schrek

      Une retombée de l’URSS, bienvenue en occident : du fait de la « menace communiste » le patronat a accordé beaucoup de « concessions » aux travailleurs.

      Depuis que cette menace n’existe plus, le patronat cherche par tous les moyens à revenir en arrière sur ces « concessions ». La part de bénéfices allant aux actionnaires augmente et celle allant aux salaires diminue.

      La chute de l’URSS fut un événement plus ou moins heureux pour ceux qui y avaient été soumis, mais une véritable malédiction pour les travailleurs occidentaux qui sont maintenant exploités par un capitalisme de casino.


    • SilentArrow 18 décembre 2021 11:59

      @Aristide

      Il parait que l’on parlait de cela dans les queues interminables pour acheter quelques denrées alimentaires, quand il y en avait !!!

      Non, c’est dans les pays où les gens crevaient de faim que l’on en parlait.

    • Eric F Eric F 19 décembre 2021 11:37

      @SilentArrow
      "Une retombée de l’URSS, bienvenue en occident : du fait de la « menace communiste » le patronat a accordé beaucoup de « concessions » aux travailleurs"
      Exact, et les gouvernement occidentaux avaient alors également un volontarisme économique et social, des grands projets d’infrastructure, davantage de progressivité de prélèvements sur les très hauts revenus et profits, et tout cela dans une dynamique de croissance que l’on n’a plus connu depuis.


  • pierrot pierrot 17 décembre 2021 18:49

    L’article est une bonne synthèse des documents disponibles, en particulier de l’IRSN


  • Patrick Samba Patrick Samba 17 décembre 2021 19:02

    Au moins avec son pseudo on ne pourra pas reprocher à l’auteur de ne pas afficher la couleur....


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 17 décembre 2021 20:26

      @Patrick Samba
      C’est par pure ironie que j’arbore ce pseudo. Soyez anti-nucléaire si ça vous chante, mais par pitié, faites-le bien. J’ai bien pris note de votre commentaire sur mon dernier article, et j’ai consulté le « blog de Fukushima ». Je n’y ai vu que l’entretien de la psychose. L’auteur ne veut plus manger de poisson, plus de champignons, et a peur de la pluie... C’est totalement irrationnel et en rajouter là-dessus ne fait qu’entretenir la dépression palpable de l’auteur. 


    • Thierry Gourvénec Thierry Gourvénec 17 décembre 2021 21:44

      @Opposition contrôlée
      euh... vous n’avez lu que le dernier article ? Je vous signale que c’est une japonaise vivant au Japon qui s’y exprime, pas l’auteur du blog !

      Si vous lisez comme ça, effectivement on comprend mieux votre article...


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 17 décembre 2021 22:04

      @Thierry Gourvénec

      Je vous signale que c’est une japonaise vivant au Japon qui s’y exprime, pas l’auteur du blog !

      J’ai bien compris, ça ne retire rien dans ce que je dis. Tu ne manges plus de poisson, plus de shiitakes ? Fait ce que tu veux, mais c’est idiot. Il faut arrêter de se croire moralement supérieur sous prétexte de dramatiser à outrance les accidents nucléaires. 


    • Thierry Gourvénec Thierry Gourvénec 17 décembre 2021 23:57

      @Opposition contrôlée
      « Il faut arrêter de se croire moralement supérieur sous prétexte de dramatiser à outrance les accidents nucléaires » : j’avoue ne pas comprendre cette curieuse assertion.
      « Tu ne manges plus de poisson, plus de shiitakes ? »
       Là non plus je ne comprends pas. Je n’habite pas au Japon. En revanche, oui, moi qui apprécie les moules, je n’en mange pas quand elles proviennent des abords de la Hague. Les moules sont de véritables filtres. Et j’en mange sans problème quand elles sont issues du sud de la Bretagne ou de Vendée.


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 18 décembre 2021 10:27

      @ㄈϤ尺Цら
      Bisou.


    • Le421... Refuznik !! Le421... Refuznik !! 18 décembre 2021 17:16

      @Patrick Samba
      Tant que je vous tiens Patrick !!
      Samba, oui, mais Samba quoi ?  smiley


    • Patrick Samba Patrick Samba 18 décembre 2021 23:06

      Vous êtes d’une finesse exemplaire Le421... Refuznik...

      Mais ça me rappelle deux récents commentaires dont le second a été supprimé. Et comme je déteste la censure, je me refais ce petit plaisir :

      BERNIOLLES EST UNE LOPETTE !

      BERNIOLLES EST UNE LOPETTE !


      BERNIOLLES N’A PAS D’ROUPETTES !

      BERNIOLLES SANS ROUBIGNOLLES !


      (Pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi, ils sont en rapport avec le silence de Berniolles sur le probable attentat sur Chooz A)


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 18 décembre 2021 23:37

      @Patrick Samba
      Bah il va répondre sur tes supputations ... Bouffon .


  • alinea alinea 17 décembre 2021 20:43

    Il y avait juste Tchernobyl, faite sur ce modèle ; les autres non ?

    je n’ai pas tout lu votre verbiage impressionnant de génie scientifique ; peut-être le ferai-je, mais avant, dîtes-moi : que sont devenues les autres centrales soviétiques ?

    Et êtes vous sûr de bien connaitre les raisons de cet accident-ci ?

    Le Français serait-il surhumain, à l’instar de son actuel président ?

    Ceux pourtant qui habitent pas loin de Tricastin, ils aimeraient bien que ça s’arrête ! parce que la confiance, voyez-vous, en le Français génial, elle du plomb dans l’aile. Il y a pas mal de gens qui s’informent, surtout dans le coin !!


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 17 décembre 2021 21:27

      @alinea

      Il y avait juste Tchernobyl, faite sur ce modèle ; les autres non ?

      Oui. Merci de retirer le terme « verbiage ». 

      Et êtes vous sûr de bien connaitre les raisons de cet accident-ci ?

      Tout a fait. Ma première intension était d’intituler l’article « Après Tchernobyl et Fukushima, ils n’ont toujours pas ouvert un livre de physique ». 

      Quant aux français, moi qui suis un immigré de première génération, je ne leur tresserait certes pas des couronnes, mais quand quelque chose marche correctement, je ne cracherai pas dans la soupe.


    • alinea alinea 17 décembre 2021 22:09

      @Opposition contrôlée
      Non, je ne vais pas retirer « verbiage », parce que vous ne l’avez pas mis là vainement. Je ne vous dis pas que ce vous dîtes est faux, je vous dis que la Vie s’en fout de vos calculs qui tuent.
      regardez autour de vous les effets, les résultats de votre « science », qu’elle soit atomique ou chimique.
      Commencez par devenir intelligents, vous et vos semblables ; ensuite vous pourrez toucher aux sciences.
      L’empathie n’est pas une science, en revanche elle peut comprendre ce que souffre la victime de notre confort.


    • Trelawney 18 décembre 2021 08:31

      @Opposition contrôlée
      mais quand quelque chose marche correctement, je ne cracherai pas dans la soupe.
      Et vous en pensez quoi de Chooz et Civaux ?
      Et je ne parle pas de Flamanville où le « génie à la française » fait défaut


    • CN46400 CN46400 18 décembre 2021 08:56

      @Opposition contrôlée
       Quand on parle science il faut éviter les préjugés politiques ou idéologiques. Les RBMK ne sont pas pires que que les REB japonais.
       Le principal défaut, des uns comme des autres, est l’absence d’enceinte de confinement qui avait, en 1979, avant la construction des réacteurs soviétiques et japonnais, totalement bloqué la dispersion de produits radioactifs dans l’environnement à TMI.
       A Tchernobyl, la cata est le résultat d’une décision solitaire du responsable soviétique, particulièrement présomptueux, des centrales nucléaire, qui s’est cru, durant le weekend du 1° mai86, capable de résoudre un pb congénital de démarrage des RBMK. C’est lui qui a levé les sécurités, et qui a refusé de les abaisser lorsque le responsable de Tchernobyl, qu’il avait convoqué pour l’accompagner, le lui a demandé. Il s’est suicidé quelques jours après l’explosion. Ce fait démontre les pbs de management dans le nucléaire soviétique, et sans doute ailleurs.
       La dalle béton de 5000 tonnes a été soulevée de quelques m (pas de dizaine m)par l’explosion et est retombée en déséquilibre sur son siège.
      L’explosion, comme à TMI ou Fukushima n’est pas une explosion nucléaire, mais une explosion d’hydrogène(H) suite à une décomposition par surchauffe d’eau légère (H2O).
       Depuis Fukushima, des dispositions ont été appliquées pour réduire par recombination et/ou évacuer hors des enceintes les éventuelles poches d’hydrogène.
       Ce n’est pas en comparant des shémas grand public, qu’on peut juger de la complexité d’un réacteur nucléaire. Quand au bouton rouge d’arrêt de Tchernobyl, il n’est pas plus indicatif que les étiquettes qui masquaient les témoins de marche/arrêt des pompes de TMI.....
       
       


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 18 décembre 2021 09:20

      @CN46400

      il faut éviter les préjugés politiques ou idéologiques.

      Ca marche dans les deux sens. Toi qui est un apologiste de tout ce qui est soviétique ou chinois... 

       Les RBMK ne sont pas pires que que les REB japonais.

      Ouille. 

    • CN46400 CN46400 18 décembre 2021 09:34

      @Trelawney
      Micro-fissures détectées par ultrasons sur un circuit utilisé seulement en cas d’incident grave...
       Une preuve de plus démontrant une surveillance pointue, même des roues de secours, de nos réacteurs !


    • CN46400 CN46400 18 décembre 2021 09:43

      @Opposition contrôlée
      « Toi qui est un apologiste de tout ce qui est soviétique ou chinois... »
      Qui a écrit  ?
      Ce fait démontre les pbs de management dans le nucléaire soviétique, et sans doute ailleurs.


    • pemile pemile 18 décembre 2021 09:48

      @Opposition contrôlée « mais quand quelque chose marche correctement, je ne cracherai pas dans la soupe. »

      Mais quand EDF commande des diesels de secours foireux, et indemnise les deux fournisseurs US (Westinghouse-FME), vous allez aussi en parler ?


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 18 décembre 2021 10:31

      @pemile
      Je parle de la situation japonaise comparé à la France, et seulement de ça : zoo technologique, exploitants privés en pagaille, absence d’une autorité de sûreté indépendante. 


    • pemile pemile 18 décembre 2021 10:35

      @Opposition contrôlée « Je parle de la situation japonaise comparé à la France »

      La commande et l’installation de ces DUS fait suite à l’accident de Fukushima, non ?


    • Trelawney 18 décembre 2021 13:04

      @CN46400
      Micro-fissures détectées par ultrasons sur un circuit utilisé seulement en cas d’incident grave...
      Ce ne sont pas des micro fissures, mais des fissures de corrosion détecter sur un circuit qui n’est plus en capacité d’être utilisé en cas d’incident grave. D’où la fermeture de ces 4 réacteurs au delà du printemps.
      En attendant, EDF retarde la fermeture des réacteur 1 et 2 Flamanville pour palier à la perte de production d’électricité. Elle va devoir importer plus que prévue, avec notamment de l’éolien anglais et danois (heureux de savoir que l’éolien produit de l’électricité l’hiver (là où on en a besoin). 
      L’action EDF a plongé de 16% à l’annonce qu’il y aurait d’autre réacteurs de la génération Chooz concernés (Catenon, Golfech, Penly soit les plus récent)


    • joletaxi 18 décembre 2021 13:16

      @Trelawney

      avec notamment de l’éolien anglais et danois (heureux de savoir que l’éolien produit de l’électricité l’hiver (là où on en a besoin). 

      bon.. pas le vendredi,
      mais sinon...

      https://notalotofpeopleknowthat.wordpress.com/2021/12/17/no-wind-friday/

      bah du moment que l’on a des vaccins...


    • CN46400 CN46400 18 décembre 2021 13:41

      @Trelawney
      « heureux de savoir que l’éolien produit de l’électricité l’hiver (là où on en a besoin). »
      En ce moment (18/12-13h)l’éolien français (8000 machines) produit 5% contre 65% pour le nucléaire de l’électricité française


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 18 décembre 2021 13:50

      @CN46400
      Salaud d’anticyclone !


    • CN46400 CN46400 18 décembre 2021 15:09

      @Aita Pea Pea
      Et une solution : faire appel à Bernadette Soubirou....


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 18 décembre 2021 15:21

      @CN46400
      Ou la danse de la pluie qui attire la dépression comme chacun le sait ...


    • amiaplacidus amiaplacidus 18 décembre 2021 15:47

      @Opposition contrôlée qui dit : « ...mais quand quelque chose marche correctement, je ne cracherai pas dans la soupe.... ».

      Si vous nous parliez du démantèlement de la centrale de Brenilis, commencé il y a plus de 36 ans, pas encore terminé, le cœur n’est démantelé, un rapport est à l’étude, il prévoit 17 ans pour le démanteler, qui s’ajoute aux 36 ans déjà écoulé.
      53 ans pour démanteler une petite centrale de 75 MW (en admettant que le délai de 17 ans puisse être respecté).
      Combien de temps pour démanteler une centrale actuelle de 1250 MW ?????

      Sans parler du coût, prévu initialement, en 1985 à l’équivalent de 25 millions d’€.
      Maintenant, il est estimé à 850 millions d’€ (article du Figaro du 15/7/2021*).
      Plus de 34 fois le coût prévu initialement (et les provisions pour démantèlement des centrales actuelles partent de l’hypothèse de 1985).

      Inévitablement, les coût de démantèlement vont être répercutées sur les consommateurs, et ce jour là, ceux-ci verront que le nucléaire est une énergie chère, très chère, très très chère.

      Le nucléaire est une technique, une erreur, du passé, du vingtième siècle. Mais les ingénieurs du nuke n’ont aucun souci à avoir pour leur emploi : les démantèlements vont procurer de nombreux emplois. Les consommateurs payeront.

      Allez, je vous fais grâce de l’EPR pour aujourd’hui.
      .
      .
      * Vous voyez, j’ai de saines lectures. smiley


    • CN46400 CN46400 18 décembre 2021 16:26

      @amiaplacidus
      Il en est du démantèlement des réacteurs comme de tout processus industriel, le temps dépend du nombre de pièces, et des matériaux utilisés (graphite dans ce cas). Brennilis était un prototype qui n’a quasiment pas eu de descendance. Et puis l’enceinte de confinement reste efficace, donc rien n’est vraiment urgent. on peut y essayer des méthodes, des robots, etc...


    • amiaplacidus amiaplacidus 18 décembre 2021 17:25

      @CN46400 qui dit : « le temps dépend du nombre de pièces, et des matériaux utilisés (graphite dans ce cas) ».
      Allez, une estimation à la louche (sans doute estimation basse) : une centrale de 2550 MW est 3 fois plus complexe et contient 3 fois plus de pièces qu’une de 75 MW, il faut donc s’attendre à une facture de plus de 2,5 milliards d’€ pour la démanteler.

      @CN46400 qui dit : « on peut y essayer des méthodes, des robots, etc... ».
      En 36 ans on en est encore à essayer ? Cela démontre bien l’irresponsabilité totale du lobby nuke.


    • Trelawney 18 décembre 2021 18:31

      @joletaxi
      Vous savez ce que j’en pense des sites qui pensent que le bouleversement climatique est une ânerie ? La même chose que les gents qui pensait que rouler à 60km/h allait nous décoller les cheveux de la tête.
      Je pense d’ailleurs la même chose des anti vaccins.

      Une journée de calme en mer du nord et ca y est, l’éolien ne produit pas. En ce moment, l’éolien produit autant qu’à Chooz ou Civaux. Mais durant le mois de décembre l’éolien a produit beaucoup plus.


    • CN46400 CN46400 18 décembre 2021 18:36

      @amiaplacidus
      La complexité d’une centrale nucléaire ne dépend pas de sa puissance mais plutôt de son année de fabrication....Dans le nuc comme partout la technicité évolue toujours vers la simplicité...


    • rhea 1481971 18 décembre 2021 19:34

      @CN46400
      Ces micro fissures sont dans la soudure qui relie le circuit primaire au
      circuit de secours et c’est plus grave que vous l’écrivez.


    • CN46400 CN46400 18 décembre 2021 19:53

      @rhea 1481971
      Je m’en tiens au communiqué de EdF....


    • CN46400 CN46400 18 décembre 2021 20:06

      @amiaplacidus

      Pour avoir vue des vidéos concernant cette centrale, j’ai l’impression que l’activité y est relativement cool, ne justifiant apparemment pas votre chiffrage....


    • amiaplacidus amiaplacidus 19 décembre 2021 11:08

      @CN46400
      Ce n’est pas mon chiffrage, c’est celui de la cour des comptes.


  • alinea alinea 17 décembre 2021 21:22

    D’être venue ici, ça m’a foutu les boules, alors, j’ai envie de partager.

    Je vais vous dire ce que c’est, que le génie humain ; le génie humain, c’est de dire : bof, on ne sait pas quoi faire des déchets, mais il n’y a pas urgence, on trouvera bien ; une piscine, deux piscines, trois piscines, etc etc etc.

    Et puis au fil du temps, le génie humain s’est dit, merde et si on profitait : les centrales, ça rapporte, on va passer quelques années peinards, hein ; et puis l’UE, et puis la privatisation, et puis Lauvergeon.

    Entre temps, plus de recherche, plus d’instruction, plus d’études et plus de formation. Les déchets, ben, on les fout dans la mer ; ces pêcheurs tanzaniens qui pêchent des poissons à deux têtes avec en fond de décor des fûts métalliques ouverts ; comme ceux qu’on utilise pour mettre du pétrole, on fait comme si ça n’existait pas ; les négros qu’est-ce qu’ils peuvent contre nous, hein ?.

    Toutes ces leucémies en pays de Galles ? la faute au génie humain.

    L’humain est dégueulasse, il ne cache pas sa merde quand il chie, il la disperse, dans les mers, dans les fossés, dans les coins reculés, en massif central, les restes des mines d’uranium. Je ne vous parle pas du Niger.

    Tout ça pour vous éclairer parce que vous avez peur la nuit ; pour vous chauffer, petit citadin sans muscle, pour vous rafraîchir...

    alors l’humain, c’est un communiste, deux communistes, qui donnent des ordres contradictoires ; c’est un japonais, deux japonais qui tablent qu’il n’y aura pas de séismes en zones sismiques... mais, derrière le nucléaire japonais, qui ? Les mêmes que Hiroshima Nagasaki !!!

    Alors, je vous donne un conseil : allez vivre en Biélorussie ; il y a là des gens formidables qui n’ont pas profité de la bienheureuse énergie de Tchernobyl, mais en revanche ont reçu en cadeau éternel ses restes, et qui pèsent et soupèsent chaque repas ce qu’ils ont de radioactivité dans leurs navets.. Je vous fais grâce de l’aide qu’ils ont reçue de la part de géniaux gentils Français qui leur ont montré comment faire, pour ne plus vivre, tout en survivant quand même.

    Vous dîtes que Pierre Fetet est un névrosé pessimiste !! Qu’êtes-vous vous, capable de zapper, gommer ce qui gêne... vous avez des intérêts financiers ? Ou vous êtes juste larbin du régime ?

    Je ne suis pas vraiment calmée, mais je vais m’arrêter là, en espérant que l’humanité comprendra que ce qui sort de son cerveau n’est pas vérité et que sa « science » n’aurait d’utilité que s’il était intelligent.


    • CN46400 CN46400 18 décembre 2021 10:01

      @alinea
      En Bielorussie il y a aussi des gens qui viennent de loin pour essayer de profiter de l’électricité, serait-elle nucléaire.....


    • alinea alinea 18 décembre 2021 13:16

      @CN46400
      Pas du tout !! Ils veulent passer en Pologne.
      Il serait bon qu’avant de parler on sache. Je vous la souhaite, tiens, la vie des gens dans cette contrée biélorusse dont on ne parle jamais... demandez vous pourquoi, dans une société qui adore pleurer sur une pépette qui se serait fait violer par un méchant producteur, à un rendez-vous donné vers 22 heures dans sa chambre d’hôtel, trente après, drame qui change toutes nos lois, on dit encore : pas de mort du nucléaire à déclarer ; pas de victime... rien à voir circulez.


  • Le421... Refuznik !! Le421... Refuznik !! 18 décembre 2021 10:07

    Le gros avantage qu’a la France sur les autres pays c’est que nous maîtrisons parfaitement l’éternité de nos réalisations.

    Tenez, la Tour Eiffel par exemple, dans cent siècles, elle sera toujours là !!

    Croyez-moi !!  smiley


  • pierrot pierrot 18 décembre 2021 12:13

    L’accident de Tchernobyl résulte d’une succession d’erreurs, mais l’installation avait été équipé de recombinaiseurs catalytique d’hydrogène, l’accident grave aurait été évité. 

    Idem à Fukushima


    • Ben Schott 18 décembre 2021 12:19

      @pierrot
       
      « équipé de recombinaiseurs catalytique d’hydrogène »
       
      Pemile ne nous avait pas menti, tu es vraiment un expert de haut niveau !!!
       
      Et l’araignée que tu as au plafond, elle recombinaise bien ?...  smiley
       


    • pierrot pierrot 18 décembre 2021 12:29

      @pierrot
      lire : si l’installation ...


    • CN46400 CN46400 18 décembre 2021 12:47

      @pierrot
      « l’accident grave aurait été évité.  »
      Possible, mais contrairement a l’enceinte de confinement (TMI), on n’a pas, encore, la preuve, en réel, de l’efficacité de ces appareils, ni des sas d’évacuation des poches d’hydrogène. On table sur une probabilité raisonnable....


    • pierrot pierrot 18 décembre 2021 15:11

      @CN46400
      L’hydrogène se combine avec l’oxygène (dès 4 %) en présence d’un catalyseur de Pt ou de Pd.
      Il n’existe aucune exception nulle part dans le monde.
      Ainsi l’explosion détonante d’H2 provenant de l’action de H2O sur le zirconium des gaines aurait été évitée.


    • amiaplacidus amiaplacidus 18 décembre 2021 15:50

      @pierrot
      Si, si, si, si ....

      Que ne mettrait-on pas en bouteille avec des si.


    • CN46400 CN46400 18 décembre 2021 16:41

      @pierrot
      Ok, pour dire qu’il reste toujours, comme partout, des marges de sécurité à combler


    • CN46400 CN46400 20 décembre 2021 07:00

      @pierrot
      C’est vrai que sans les explosions d’hydrogène, Tchernobyl et Fukushima, c’est autre chose. Fusion du coeur, point et il aura fallu attendre 2011 pour penser à utiliser la pile à combustible pour sécuriser les réacteurs nucléaire...


  • LeMerou 18 décembre 2021 16:58

    @Opposition contrôlée.

    Très bon article qui relate les faits.

    Auteur évidemment à classer comme « Pro-Nucléaire »  smiley Je plaisante.

    A voir/écouter l’intervention de M. JANCOVICI à Rodez devant des agriculteurs, notamment sa réponse à propos du nucléaire. 

    Evidemment que le nucléaire n’est pas sans danger, nous avons l’avantage encore d’avoir une entité « d’état » qui à construit, géré le parc Français depuis sa création créant ainsi une sorte homogénéité, plus facile à surveiller, à entretenir.

    Espérant que la production ne tombe jamais aux mains du privé, cela serait une catastrophe annoncée d’avance.

    Bien sûr, qu’il y a des incidents ; comme dans toute « usine ». Si l’ont fait abstraction de la peur irraisonnée que procure le nucléaire, ce ne sont que des incidents, qui ont l’avantage de déclencher des opérations de contrôle sur l’ensemble du parc grâce à sa standardisation.


  • Matlemat Matlemat 19 décembre 2021 02:14

     Le Japon a redémarré une dizaine de réacteurs sur la quarantaine que le pays possède , il a fallut plus de dix ans après la catastrophe pour que les activités de production d’électricité nucléaire reprenne péniblement.

     Cela a prouvé qu’une sortie rapide du nucléaire est possible dans un des pays les plus nucléarisé de la planète.

     


    • CN46400 CN46400 19 décembre 2021 08:03

      @Matlemat
      Puissance installée dans le monde selon AIEA
      2020=393GWe
      2050=790GWe


    • amiaplacidus amiaplacidus 19 décembre 2021 11:12

      @CN46400
      Ces prévisions, aussi fiables que les délais de construction d’un EPR ?


    • CN46400 CN46400 19 décembre 2021 17:21

      @amiaplacidus
      Les chinois ont construit 2 EPR en 5 ans....


    • Matlemat Matlemat 19 décembre 2021 17:38

      @CN46400
      La part du nucléaire dans la consommation d’énergie mondiale baisse fortement depuis 10 ans, elle stagne voire baisse légèrement en valeur absolue. 

      https://commons.wikimedia.org/wiki/File:World_energy_consumption.svg ?uselang=fr


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 19 décembre 2021 17:44

      @Matlemat
      Attention, je pense que c’est la consommation totale, transports compris, pas la production d’électricité. https://www.agoravox.fr/IMG/png/Fuel-shares-of-global-electricity-generation-in-2009-adapted-from-International-Energy.png


    • CN46400 CN46400 19 décembre 2021 17:45

      @Matlemat
      Oui plus de charbon, de pétrole et de gaz, donc de CO2, dans les pays émergents....


    • amiaplacidus amiaplacidus 19 décembre 2021 18:54

      @CN46400 qui dit : «  Les chinois ont construit 2 EPR en 5 ans.... ».

      Mais l’un de ces EPR est à l’arrêt depuis le 30 juillet dernier, à la suite d’un « incident » qualifié de peu grave par les Chinois, mais peu grave et arrêt pendant plus de 4 mois et demi, cela me semble antinomique.
      Et pour que le Chinois l’admettent, il faut croire que c’est sérieux. Certaines sources (le Parisien) disent qu’il s’agit d’un arrêt définitif, la cuve aurait un défaut essentiel :
      ----
      Dans son courrier, dont l’AFP a obtenu copie, la CRIIRAD écrit, sur la foi d’informations transmises par ce lanceur d’alerte, que ces « dégradations constatés sur les assemblages de combustible nucléaire (…) sont dues principalement à des vibrations anormales » de ces assemblages. Ces vibrations « seraient liées à un défaut de la conception de la cuve de la filière EPR ».

      Y-a pas à dire, quand ça veut pas, ça veut pas.


    • CN46400 CN46400 19 décembre 2021 19:36

      @amiaplacidus
      Sur préconisation de EdF (30% des parts), les chinois ont accepté d’intervenir plus vite que d’habitude sur ce genre d’incident déjà connu dans les REP, où l’on attend la fin d’un cycle du combustible pour intervenir puisqu’il n’y a aucun rejet hors de la cuve primaire. Mais on a sans doute envisagé des conséquences qui pourraient concerner d’autres EPR, suivez mon regard...


    • Matlemat Matlemat 19 décembre 2021 20:03

      @CN46400

      Vous le constatez donc vous même, la façon de produire de l’électricité est de peu d’impact sur les émissions mondiales de CO2.


    • Matlemat Matlemat 19 décembre 2021 20:05

      @amiaplacidus
      La cuve de l’EPR de Flamanville est identique et a donc le même défaut de conception.


    • pemile pemile 19 décembre 2021 20:14

      @Matlemat Si c’est un problème de conception lié à la volonté de faire le plus gros réacteur du monde, EDF a-t-il accès au deuxième EPR chinois qui reste en production ?


    • pemile pemile 19 décembre 2021 20:15

      Si ces vibrations viennent d’un problème de conception ..


    • Matlemat Matlemat 19 décembre 2021 20:19

      @Opposition contrôlée
       Même si on nucléarisait à la fission tout ce qu’on peut dans les pays ou c’est possible avec un niveau de sécurité « acceptable » on n’arriverait jamais à 50% de la production mondiale d’électricité.

       Donc le nucléaire ne peut en aucun cas avoir un impact significatif sur le climat.


    • Matlemat Matlemat 19 décembre 2021 20:24

      @pemile
      Je ne sais pas exactement, je dirais qu’ils n’ont plus accès malgré le fait qu’Ourano à encore une part du capital de ces EPR Chinois.

       Faire plus gros ça ne pouvait pas être plus sûr mais ils ont certainement pariés que ça pouvait offrir un meilleur rendement financier, pari perdu.


    • CN46400 CN46400 19 décembre 2021 20:32

      @ Pemile
      Les communiqués officiels ne parlent pas de vibrations mais de fuite dans des « crayons » de combustibles...


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 19 décembre 2021 20:38

      @CN46400
      Le nouveau produit de gaine des crayons, « M5 », probablement. Les histoires de vibrations sont de la fiction, jusqu’a preuve du contraire.


    • Matlemat Matlemat 20 décembre 2021 13:54

      @Opposition contrôlée
      On pourra faire confiance à EDF pour communiquer sur ce problème...^^


  • Old Dan 19 décembre 2021 07:02

    Géniales, les centrales refroidies par les fleuves...

    ... sauf si les fleuves s’assèchent !

    .

    [ Alors, on fait quoi ? ]


    • CN46400 CN46400 19 décembre 2021 07:40

      @Old Dan
      L’eau du fleuve ou de la mer, ne refroidi pas directement le réacteur, elle sert de source froide pour faire tourner la/les turbines. Transformée en vapeur, elle retombe, à l’état liquide, dans les environs.


    • Old Dan 19 décembre 2021 08:01

      @CN46400
      Bien d’accord avec vous,
      mais si la « source froide » est tarie ?...
      .
      [Invite-t-on les riverains à venir faire pipi ds la centrale ? ]


    • CN46400 CN46400 19 décembre 2021 08:18

      @Old Dan
      Vous avez déjà vu un fleuve vaporisé par un réacteur ?.......


    • CN46400 CN46400 19 décembre 2021 08:22

      @CN46400
      La Loire arrose 14 réacteurs et coule toujours dans la traversée de Nantes...


    • nono le simplet 19 décembre 2021 08:39

      @CN46400
      tu piges pas bien ce que dit Dan ... il faut un débit minimum pour refroidir les centrales ... et de plus quand le débit diminue la température de l’eau augmente et il en faut encore plus ... il y a eu des situations tendues dans le passé récent en période estivale sèche ...


    • CN46400 CN46400 19 décembre 2021 09:02

      @nono

      Vous avez raison, les situations tendues peuvent aussi concerner les centrales gaz ou charbon...


    • Old Dan 19 décembre 2021 10:20

      @CN46400
      ouais, même pb. avec gaz et charbon, mais moins risqué..
      ... et avec le chng. climatique, les fleuves presque à sec pdt 3 mois, c’est pas rare (Californie, Af. du Sud, Australie, Pakistan...)
      .
      [ Ouf, sauvés !... Pas par nos cerveaux, par nos vessies... ]]


    • Matlemat Matlemat 19 décembre 2021 17:44

      @Old Dan
       Ce qu’on fait déjà c’est qu’on stocke de grande quantité d’eau dans les barrages en amont des centrales pour au cas ou assurer un minimum de débit.

       C’est de l’eau en moins pour l’agriculture.

       Et l’eau de votre robinet a toutes les chances selon ou vous vivez d’être passée par un circuit de refroidissement d’une centrale nucléaire.


    • CN46400 CN46400 19 décembre 2021 18:08

      @Matlemat
      Y compris celle qui tombe sur votre parapluie....


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