samedi 18 avril 2015 - par Ariane Walter

Ariane complote avec Racine et Molière

J'ai mené une enquête sur ces deux grands auteurs qui m'a permis de mettre à jour une histoire dont jamais personne n'a parlé. C'est ça l'esprit "complotiste". L'observation !

Ainsi donc, comme le titre de la pièce que j'ai écrite à ce sujet l'indique "Et Racine tua Molière", il y a eu dans l'air une trahison placée sous le signe de l'Art et de la passion amoureuse. Une recette qui n'est pas déplaisante..

Et Racine tua Molière…Il est assez étrange que tout le monde ignore l’histoire passionnée et violente qui unit Molière et Racine. Ils se connurent, travaillèrent ensemble, puis se quittèrent dans une effroyable trahison. Les petits classiques parlent de brouille. Drôle de brouille qui fit naître Racine au panthéon des grands auteurs dramatiques et assassina Molière, lui faisant cracher du sang pour la première fois.

 En 1664, Molière est au faîte de sa gloire. Le Roi vient souvent dans son théâtre. Racine est un jeune poète de cour, qu’on va présenter à Molière car il a écrit une tragédie. Sa première : « La thébaïde ». Oeuvre assez plate.

Racine a 24 ans lorsqu'il est présenté à Molière par le « ministre de la culture » de Louis XIV. C’est un passionné. Une anecdote : Au collège de Port Royal des Champs , où il reçoit une stricte éducation, il est interdit de lire des romans. Racine désobéit, un religieux s’en aperçoit et brûle le livre. Racine recommence, nouvel autodafé. C’est alors, un jour où ce prêtre entre d’un air furieux dans sa chambre, que Racine lui tend le livre qu’il s’est procuré pour la troisième fois et lui dit « Vous pouvez le brûler, je le connais par cœur. »

Molière en a 42 et, au sommet de son art, vient d´entrer dans la mer des tempêtes. L'interdiction de « Tartuffe » à été prononcée et Molière est confronté à cette incroyable réalité : le Roi, dont il était le favori, Louis lui rendant souvent visite dans son théâtre, l'a sacrifié aux intrigues des intégristes. Mais telle est la loi du pouvoir. Il y a des intérêts devant lesquels le plus puissant doit plier.
Racine, c'est le feu sous la glace. Passionné de théâtre, il va être pendant deux ans le familier de la troupe de Molière. Il va vivre au sein du harem du Dieu. Dans ce monde sensuel et cruel où les comédiennes luttent pour un rôle, aboutissement de leur carrière. Il y a là la douairière, Madeleine Béjart, l'épouse en titre, Armande Béjart, fille de la première, la maitresse Catherine, et Marquise qui a eu autrefois une liaison avec Molière.
Racine va tomber amoureux fou de Marquise en un temps où celle-ci est plus préoccupée de ses rôles et surtout de cette grande question : qui va jouer Célimène dans « Le Misanthrope » que Molière est en train de terminer.
Car ces deux années-là sont immenses dans la vie de ces deux hommes, « Don Juan » étant le nouveau joyau.

Je me suis posé cette question : « La Thébaïde » et « Alexandre », les deux premières pièces de Racine, classiques sans être éblouissantes, seront soudain suivies d'une troisième, qui est son chef- d’œuvre : « Andromaque ». Comment un écrivain devient-il un auteur ? Un immense auteur ?

 Comment naît un chef d'œuvre ?

Comment est née cette admirable construction : « Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque » ? Comment est né ce balancement qui fait que l’on passe de l’un à l’autre, se rabattant sur l’un quand l’autre se refuse ?

On ne peut imaginer une seconde qu'un tel chef d'œuvre ait pu être écrit sans les secrets et les passions de la vie de Racine. Tout est trop intime dans une création. Et j'ai soudain compris que ce jeu à quatre n’avait pu qu’être celui que Racine avait connu dans la troupe de Molière, avec Marquise et Armande.

Cette troupe dans laquelle il vit au moment où il écrit « Andromaque ».
Racine, comme Oreste, Marquise, comme Hermione, Molière comme Pyrrhus, Armande comme Andromaque.

Un fait révèle que ceci appartient au réel. Racine quittera la troupe de Molière avec Marquise après la trahison d’ « Alexandre ». Elle sera sa maîtresse et mourra empoisonnée, lui étant accusé de l’avoir tuée. On voit ainsi, dans la vraie vie, ce qu’il en était du lien violent qui les unissait.

La passion folle de Molière pour Armande se découvre dans Le « Misanthrope ». Ce rôle sera le premier grand rôle qu’elle obtiendra.

Le statut des comédiennes, dans la troupe de Molière, est donné, justement, par la distribution des rôles. Ainsi Catherine joue Agnès, Marquise joue Elvire dans « Don Juan » pendant que Catherine et Armande jouent les deux paysannes. Et Armande jouera Célimène.

C’est ce dernier choix, insultant pour elle, qui poussera Marquise à se rabattre sur Racine, pauvre Oreste, pour le dévorer et l’enlever, blessant mortellement Molière qui lui a refusé un grand rôle.

Comment s’est passée, la scène qui a marqué la rupture de la relation Molière-Racine ?

Il ne faut pas connaître le théâtre et ces répétitions où auteurs, comédiens et metteurs en scène se déchirent pour ne pas imaginer un petit détail qui fait disparaître toute admiration, toute amitié, toute reconnaissance.

Racine voulait que ses pièces soient portées par une diction lente et chantée. Molière avait une tout autre conception de la diction théâtrale, plus naturelle. Voilà le bûcher, peut-être, où tout a brûlé.

Que Molière ait craché du sang pour la première fois lors de cette période est une réalité.

 

« Et Racine tua Molière » commence comme une comédie badine pour finir dans les déchirements de l’Art et de l’Amour.

 

 



32 réactions


  • alinea alinea 18 avril 2015 17:17

    Moi j’avais entendu dire, ou vu lire, je ne sais plus, que le premier avait écrit pour l’autre, qui n’avait aucun talent !
    Est-ce que cela nous console de savoir que déjà, ou encore, le monde des humains civilisés est fait d’ambitions, de trahisons et de gloire usurpée ??


    • Séraphin Lampion P-Troll 18 avril 2015 17:20

      @alinea

      Moi, j’avais lu que c’était Corneille, le nègre de Molière.
      La sous-traitance n’est pas un crime.
      Ils n’ont pas délocalisé.
      Ils auraient pu faire appel à un Roumain cultivé !

    • alinea alinea 18 avril 2015 17:25

      @P-Troll
      Ça me met le doute à la tête.. ; il faut dire que je m’en contrefous !!


    • Séraphin Lampion P-Troll 18 avril 2015 17:29

      @alinea

      Moi aussi... ça ne m’empêchera pas de dormir.

    • Aldous Aldous 18 avril 2015 21:42

      @P-Troll
      Corneille mettait en vers les pièces de Molière car pour etre joué à la cour du roi il fallait en passer par là. Molière n’aimait pas cette contrainte et l’a écrit. Quand il se produisait devant un public populaire il ne faisait pas rimer ses pièces. C’est aussi pour répondre aux canons du classicisme que ces premieres pieces en vers sont aussi les premières en 5 actes et avec des compositions musicales. (qui ne sont pas de lui non plus, il collaborera avec Lully et Charpentier)


    • agauchtoute agauchtoute 19 avril 2015 10:07

      @P-Troll


      Ariane repète les PLOMBS !!!!!!

      SON POUVOIR MALEFIQUE N A PAS PAS DE LIMITES agora devient sa vitrine pour vendre pièces de theatre et livres

      de COMPLOTEUSE ELLE PASSE A manipulatrice conspirationniste !!!!!!

    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2015 17:28

      @alinea

      Molière est Molière et n’a rien à voir avec Corneille. C’est comparer une porsche à un hummer. Ils représentent deux générations différentes. Ils ne traitent pas les mêmes sujets. Ils n’ont pas la même langue. 

    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2015 17:29

      @agauchtoute


      merci cher x, de me rappeler de préciser que mon texte est en vente sur amazon pour la modique somme , choisie par moi, de 2 euros, 89....J’avais oublié de le faire !!

    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2015 17:31

      @Aldous


      très cher Aldous, 

      je connais le débat et je n’y crois pas une seconde. mais j’essaierai d’exposer mon opinion ds une petite video car pour moi, au-delà des « stats » qui ont été proposées, il y a la réalité d’une langue qui encore rocailleuse chez Corneille, s’épure chez Molière pour devenir sublime chez racine et la Fontaine.

  • Abou Antoun Abou Antoun 18 avril 2015 17:18

    Bonjour Ariane !
    C’est ce dernier choix, insultant pour elle, qui poussera Marquise à se rabattre sur Racine,
    Ironie du sort, Marquise a été immortalisée par trois hommes qui ne furent pas ses amants, les frères Corneille et Georges Brassens.
    Marquise


  • Abou Antoun Abou Antoun 18 avril 2015 17:22

    Bonjour Ariane,
    C’est ce dernier choix, insultant pour elle, qui poussera Marquise à se rabattre sur Racine,
    Ironie du sort, Mademoiselle Du Parc fut immortalisée par 3 hommes n’ayant jamais été ses amants.
    Marquise.


  • colere48 colere48 18 avril 2015 19:30

    Que voulez vous démontrer Ariane ?
    Que tous eux qui gravitent autour du pouvoir sont gangrénés par la folie de la passion arriviste ?
    Histoires très actuelles... ne manque que les scooters, les casques, les croissants, que sais-je encore... les« tweets » assassins, les « merci pour ce moment » ... smiley
    A une époque où le comportement de nos « élites » donne la nausée, il bon de rappeler que l’intrigue liée au pouvoir et aux femmes est éternelle comme le féminin du « même nom ».


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2015 17:23

      @colere48

      Bonjour, 
      Non, ce n’est pas une démonstration, simplement une histoire. Qui est arrivé à deux hommes qui ont composé deux grandes oeuvres. N’oublions pas que l’étude des passions est le grand thème de cette époque..et de bien d’autres.

  • soi même 18 avril 2015 20:15

    @ Ariane merci pour nous relaté les coulisses de ces deux immenses auteurs, en même temps rien d’étonnant , c’est bien l’ambiance du siècle des Lumières, où tous est intrigue, flagornerie, méchanceté, le film Ridicule en restitue toute cette ambiance , donc l’on se garde bien de nous l’évoques de peur de faire de l’ombre sur ce siècle pas si lumineux que cela !

     


    • colere48 colere48 18 avril 2015 21:03

      @soi même

      .....tous est intrigue, flagornerie, méchanceté....

      On doit être dans un siècle des lumières , alors ?!  smiley


    • soi même 19 avril 2015 00:14

      @colere48, il a une lumière un peut plus artificiel, en quelque sorte ce n’est que la continuation de l’autre !


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2015 17:19

      @soi même


      Il faut croire que l’art dramatique n(’est pas si aisé à conquérir si l’on compte le peu de grands auteurs français ou étrangers. Molière est un génie de cet art mais plus encore. Il a été face aux filouteurs de son temps un dénonciateur qui a pris tous les risques. Voilà ce qui n’a rien à voir avec Corneille.
      Il a eu la chance de plaire à Louis XIV. Lui aussi , il a eu ses intégristes sur le dos.Ses petits marquis, ses grands seigneurs, ses Tartuffes. Que son oeuvre a dénoncé. Comme bcp de grands auteurs , il est l’héritier de cette tradition critique à l’encontre des pouvoirs qui ne peut que nous séduire.

    • soi même 20 avril 2015 19:19

      @Ariane Walter, meci de vous êtes obliger à répondre depuis que vous parlée de lettre , je vous trouve soudainement riche et intéressante !


  • pergolese 18 avril 2015 20:35

    Racine et molière ont vécu au 17ème siècle et non au 20ème...(voyez ce que vous dites vers 4 minutes 30...)


    • tf1Groupie 18 avril 2015 23:01

      @pergolese
      Bonne remarque ; vous avez le sens de l’observation (donc complotiste ?).

      D’éventuels complotistes pourront utiliser ce passage de la video pour prouver qu’Ariane raconte n’importe quoi, ou encore qu’elle est payée par la CIA pour saboter l’histoire de France smiley


  • Donbar 18 avril 2015 20:50

    Belles intuitions, en effet, pour une plongée renouvelée à Port-Royal et à Versailles. Comment s’en lasser ?
    Sur Molière et Corneille, les amateurs raffinés de complots devraient se régaler en allant explorer http://corneille-moliere.org, animé par le pugnace et quelque peu pythagoricien Denis Boissier.


  • Richard Schneider Richard Schneider 19 avril 2015 10:15

    Texte très intéressant. Racine et Molière (et Corneille) formaient un trio « infernal » ...

    Le « tendre » Racine ? Il n’avait rien de tendre : c’était un arriviste et un cynique. Pourtant c’est un de nos plus grands poètes dramaturges - Gide dit de lui que l’alexandrin de Racine est incomparable. Corneille, dégouté et amer, a été évincé par Racine et par Molière - qu’il a pourtant aidé à « se lancer ». Et Molière, l’aimable et sage Molière, n’hésitait pas à entretenir la zizanie dans son entourage - « diviser pour régner » aurait pu être sa devise.
    Mais, ils restent, avec La Fontaine et La Bruyère peut-être, les phares de la littérature et de l’esprit français - cf. Voltaire « Le Siècle de Louis XIV ».
    Encore une fois, Ariane, même si on ne partage pas certaines de ses idées, a une bien belle plume.

  • kalachnikov lermontov 19 avril 2015 21:43

    La Fontaine aussi s’est fait ’tartuffer’. Il y a quand même une controverse esthétique ardente à l’époque - la querelle des Anciens et des Modernes -, Corneille et Molière étant évidemment du côté des Modernes et Racine du côté des Anciens ; cette querelle étant plus qu’esthétique car louchant du côté de la morale et de la politique (remise en cause de l’ordre établi et de son immobilisme). ’L’illusion comique’, un pur chef d’oeuvre, était tangent (liberté prise avec les règles théâtrales) ; Corneille l’a écrit assez jeune, je crois.

    Mais, bref, dans tout ça, tous ces gens, à côté de Pascal, ça ne vaut pas tripette. Et si le réel a lien avec l’art, c’est plutôt via des accidents de carosse qu’autre chose.


    • Ariane Walter Ariane Walter 19 avril 2015 21:51

      @lermontov


      Ahahahha ! 
      je vois que tu es amateur de Pascal. moi aussi...Il est vrai que taquiner les espaces infinis « qui m’effraient » a de la gueule... 
      Mais son écriture n’a pas la fluidité de celle de Racine et de la Fontaine...

    • kalachnikov lermontov 19 avril 2015 23:11

      @ Ariane

      Ils n’écrivaient pas dans le même but. Le théâtre est avant tout fait pour être joué et déclamé. L’écriture de Pascal est multimodale ; il peut être un philosophe aride et l’instant d’après poète, comme dans le mot que tu rappelles. ’Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie’ : (si je ne me gourre, je cite de tête) ; c’est bref, lapidaire, mais vertigineux. Le premier écrit pour quelqu’un, non seulement dans la destination (un public), mais aussi dans le processus d’écriture lui-même (une référence) ; Pascal est un personne qui est seule sous le Ciel. Pour moi, c’est ce qui distingue le Poète que je mets au-dessus de tout de la masse des écrivains : l’individu est seul, il est devenu l’Homme lui-même et il ne donne pas à voir la condition humaine, il l’incarne, elle est devenue son destin. 


    • Ariane Walter Ariane Walter 20 avril 2015 07:48

      @lermontov

      Oui, poète, je l’avoue est le talent absolu. Je mets en second le dramaturge car en donnantt la parole à des faux semblants, ces ombres que sont les comédiens, il invoque les Enfers d’une certaine façon. le grand théâtre est mystique.
      Et racine est poète ainsi :
      Jérusalem, objet de ma douleur,
      Quelle main en un jour t’a ravi tous tes charmes, 
      Qui changera mes yeux en deux sources de larmes
      Pour pleurer ton malheur...


    • kalachnikov lermontov 20 avril 2015 09:40

      @ Ariane Walter

      Le théâtre, c’est le royaume du mensonge, quand même ( hors la tragédie grecque, qui n’est pas du théâtre, et est singulière et unique.)

      Racine était rigoriste, attaché à la lettre, c’est lié à son enfance, il est issu d’un milieu catholique rigoriste, justement (et si je me souviens bien). Et il y a une différence majeure entre Molière et les deux autres, c’est qu’il était aussi acteur, et homme de troupe. C’est via ce genre de choses que le réel influe, coment le caractère qui est natif se développe et se révèle, et pas via des évènements ; un drame comme la mort de la mère dans l’enfance frappe bien des individus mais n’a pas le même impact chez chacun. Come dit Dostoïevski, une pierre peut écraser l’un tandis que l’autre la porte allègrement.

      De toute façon, quand tu vois l’évolution historique des formes, comme nous vivons dans une époque ayant érigé le Mensonge absolu en dieu, il est facile de déterminer où se trouve le vrai : dans la poésie, forcément. La populace de nos jours idolâtre le réel, un bon signe selon elle, alors que rien n’est plus faux et moins réaliste que le naturalisme. Tous ces essayistes à la noix qui babillent avec leurs idées grossières et superficielles, dans tous les domaines d’ailleurs, ces intellectuels à la noix, ces romanciers du vide et du néant, et ces dramaturges, certes dramatiques mais surtout du fait de leur médiocrité (il y a des exceptions, bien sûr). Il y a des génies purs sans doute, autour de nous, quelque part, la nature s’incarne toujours dans sa totalité, mais nous ne les connaîtrons peut-être jamais, déjà avec un décalage comme d’habitude ; ce n’est pas à nous déjà qu’ils parlent, ils ne parlent à personne et se contentent de dire et signifier. Puis, il y a un hiatus, insurmontable je pense, qui s’est fait entre production et diffusion ; dans une histoire se déroulant idéalement, nous devrions tous être poètes et chamanes à l’heure qu’il est, mais bon, par paresse ou épuisement, par faiblesse de l’âme, les hommes, ayant l’oeil interne clos, préfèrent l’art du cirque qui balbutie et n’en finit plus ; la frénésie et l’agitation comme apparence de vie. C’est comme ça, il faut en prendre son parti.

      ’Mon histoire fut lentement racontée,
      peu à peu dévoilée,
      et c’est une histoire atroce en vérité,
      une histoire qui parle de corps violenté,
      de nature massacrée,
      l’histoire de la vie même dévoyée,
      malmenée,
      l’histoire de la Beauté bafouée,
      foulée aux pieds...’


  • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 20 avril 2015 10:00

    Ah ! ces révélations... Un grand bol d’air, il n’empêche, en ces temps de malaise et d’incertitudes !
    Merci aussi de nous faire réviser nos classiques ; après Pascal, La Rochefoucauld : 
    « On ne loue d’ordinaire que pour être loué. »


    • kalachnikov lermontov 20 avril 2015 17:24

      @ Jean-François Dedieu

      La Rochefoucauld, je suis fan.

      Allez de tête, et approximativement peut-être : ’La société ne tiendrait pas longtemps si les hommes n’étaient les dupes les uns des autres’.


  • Agafia Agafia 20 avril 2015 22:51

    Elle sera sa maîtresse et mourra empoisonnée


    Affirmation sans fondement si j’en crois Wikipedia :

    Dix ans plus tard, lors de l’affaire des poisons, Racine faillit être inquiété selon des rumeurs lancées par Madame la Voisin, mais on apprit à la veille de son arrestation que la Du Parc qui était morte empoisonnée quelques années plus tôt était une autre Du Parc que Marquise

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