jeudi 18 juillet - par Clojea

Au-delà des fantasmes, est-ce que l’État profond français existe ?

Avec le départ possible de Bruno Le Maire en Suisse, pays de cocagne, il apparait nécessaire d’appréhender ce qu’est l’État profond français, mais aussi de comprendre les mécanismes de la dette réelle de la France. Dette que Bruno Le Maire a largement amplifié durant son long séjour à Bercy.

Ce concept d'État profond représente la haute administration non élue et choisie par le chef de l'État pour décider de la politique et de la gestion des dépenses publiques. Avec plus de 3.100 milliards de dette, - source Ministère de l'Economie et des finances 2024 (1), la France est sous la tutelle du lobby bancaire et Emmanuel Macron n'y est pas étranger.

Diplômé de l'école nationale de l'administration puis inspecteur des finances, il quittera la fonction publique pour une banque privée bien connue, à savoir la banque Rothschild, et deviendra son plus jeune associé gérant. Ce management transversal s’appelle « pantoufler ».

À ce sujet, passer de la fonction publique dans le secteur privé s’appelle du « pantouflage » et pose, en général, des problèmes éthiques et déontologiques, du fait d’une transparence souvent absente. Le terme de « rétro pantouflage » désigne, à l’inverse, le passage du secteur privé vers la fonction publique.

Le retour d’Emmanuel Macron dans l'administration française s’effectuera au ministère de l'Économie, véritable « cheval de Troie » du pouvoir bancaire afin de privatiser et de détruire, hélas, l’économie de notre pays. Les privatisations sont rendues légales grâce à une assemblée nationale, muée depuis bien trop longtemps en banale chambre d’enregistrement des ordres émanant du chef de l’Etat et de son Premier ministre.

Pour bâtir son réseau dans la haute administration, Emmanuel Macron utilise les cercles de réflexions répertoriés dans notre livre, qui sont de véritables lobbies décisionnels, lui permettant de nommer les futurs agents aux postes stratégiques. Ces hauts fonctionnaires obéissent, sans faillir, aux puissances étrangères qui en réalité, sont les véritables commanditaires et donneurs d’ordres à l’Élysée. Toute cette engeance pousse notre pays vers la ruine, pille l’épargne des Français, et enfonce le peuple français vers une paupérisation de plus en plus visible. 

Mais revenons à la dette publique. Elle correspond à l’ensemble des emprunts publics contractés par l’État, la Sécurité sociale, les organismes divers d’administration centrale (ODAC) et les collectivités territoriales.

Le détail de cette dette, tel que présenté sur le site de l’Insee, se fonde sur la définition de la dette des administrations publiques au sens du Traité de Maastricht.

Pendant plus de trente ans, la France a connu une politique budgétaire laxiste. « L’État providence », souvent utilisé comme vache à lait par les banques, a dépensé sans compter pour financer la dette publique et assurer les salaires des fonctionnaires. Cependant, entre la dette corrélée au PIB et la dette publique, un flou persiste, particulièrement visible dans le bilan comptable de l’État français, notamment dans le registre « hors bilan bancaire ». Ce compte bancaire est fréquemment employé pour dissimuler les dettes embarrassantes ; une pratique courante dans le monde financier pour camoufler des actifs toxiques et des soldes négatifs ; qui pourraient ternir l’image d’une banque ou d’une multinationale, influant ainsi sur sa cotation boursière.

Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron, le triumvirat de l’enfer, ont généré donc une dette de plus de 3 100 milliards d’euros, (1) - source Ministère de l'Economie et des finances 2024, à laquelle il faut ajouter le hors bilan bancaire :

Extraits de l'article d'Atlantico du 29 mars 2024 : (2)  

Titre : Engagements hors bilan. Pire que la dette et les déficits, les engagements hors bilan de l'Etat français

"En revanche, on trouve dans le hors bilan de l’Etat une dépense quasi certaine liée aux retraites que l’Etat s’est engagé à verser à ses personnels. Fin 2022, les engagements de retraite de l’Etat vis-à-vis des fonctionnaires civils et militaires représentaient 1 683 milliards d’euros, soit 65% du PIB.

La dette publique ne tient pas compte de tous les engagements donnés par l’Etat. Ce n’est pas en soi une anomalie, sauf dans le cadre des retraites des fonctionnaires. Le dernier compte général de l’Etat intègre 2 200 milliards d’euros d’engagements hors bilan pouvant donner lieu à une implication indirecte de l’Etat. L’Etat garantit, par exemple, les livrets d’épargne réglementés soit 560 milliards d’euros d’engagements hors bilan, apporte 126 milliards de garantie au mécanisme européen de stabilité (MES), garantit 75 milliards d’euros de prêts au titre des PGE, pourrait en théorie être engagé pour le même montant vis-à-vis du plan de relance européen, soutient le commerce extérieur à hauteur de 60 milliards, garantit la dette de l’Unedic à hauteur de 52 milliards…

Les données sur les engagement hors bilan de l’Etat sont publiques et fournies chaque année dans les comptes de l’Etat sur le site des ministères économiques et financiers pour un montant total de 3 800 mds€ (montant à comparer aux 3 088 mds€ de dette indiqués par l’INSEE à la fin de 3ème trimestre 2024), dont la moitié comme engagements de retraite de l’Etat."

Si l'on additionne 3100 Mds€ de la dette publique plus les 3800 Mds€ des sommes mentionnées dans le hors bilan bancaire, on obtient un total vertigineux de plus de 6 900 milliards d’euros. Bagatelle ! 

Le reste de la situation en France est catastrophique. Entre le trafic de drogue qui explose, le nombre de SDF en constante augmentation, la criminalité en hausse, le bradage de nos industries, la crise sanitaire sous gérée, l’empêchement des médecins de soigner, la suppression des lits d’hôpitaux –17.600-, la destruction de la justice, la privatisation de la Française des jeux, la carte blanche donnée au sulfureux cabinet conseil McKinsey, la répression sanglante des Gilets Jaunes, les dettes, et la poussée très dangereuse d’une guerre contre la Fédération de Russie avec des provocations inutiles répétées sans cesse, on peut se demander si tout cela est bien réel.

Malheureusement oui. Étonnamment tout s’écroule, sauf le complexe militaro-industriel français. En effet, notre pays vient de décrocher la médaille d’argent mondiale en 2024 pour les ventes d’armes juste derrière les USA.

La France est à l’image de feu son paquebot qui, jadis, était une de nos fiertés. Touché, démantelé, coulé.

Heureusement que les preuves existent, bien que noyées sous un déluge de fausses informations, de discours trompeurs, de photos alléchantes, et masquées par des courbes et des graphiques trafiqués. L’élite au pouvoir semble intouchable. Il ne faut pas oublier qu’elle obéit au doigt et à l’œil à la finance internationale, ainsi qu’à leur idéologie mortifère. Mais le problème réside essentiellement dans la présence des seconds couteaux, au-delà des marionnettistes. Il s’agit de toute l’armada des petits chefs de la République exécutant avec un zèle absolu les ordres, soutenus par une presse obéissante et soumise, par une majorité d’artistes généreusement subventionnés par le ministère de la Culture et avec, malheureusement, une partie importante de la classe moyenne qui, soit se contente de ses propres préoccupations, soit se considère comme le justicier de l’État, donnant du fil à retordre à une minorité consciente des enjeux, tout en essayant de garder le cap envers et contre tous.

Soit, nous allons vers une causalité de plus en plus étendue, à savoir la compréhension des véritables enjeux, soit nous nous enfonçons dans une complaisance d’acceptation passive des événements menaçants notre survie, celle de nos voisins et de toute la population de la Terre.

Identifier les vrais responsables de nos maux et du déclin rapide de la France, permet, non seulement de comprendre, mais aussi de pouvoir y remédier. Rien n’est écrit, tout peut changer.

Claude Janvier. Écrivain, essayiste et chroniqueur. Co-auteur du livre avec François Lagarde : « L’État Profond Français. Qui, comment, pourquoi ? » KA Editions. https://kaeditions.com/product/letat-profond-francais-qui-comment-pourquoi/

Notes : 

https://www.economie.gouv.fr/cedef/dette-publique 

https://atlantico.fr/article/decryptage/pire-que-la-dette-et-les-deficits-les-engagements-hors-bilan-de-l-etat-francais-dette-publique-insee-emprunts-deficit-charles-reviens-nicolas-marques

 



45 réactions


  • berry 18 juillet 19:21

    "Si l’on additionne 3100 Mds€ de la dette publique plus les 3800 Mds€ des sommes mentionnées dans le hors bilan bancaire, on obtient un total vertigineux de plus de 6 900 milliards d’euros."

    Ca tombe bien, c’est le même montant que l’épargne totale des français !

    Il suffirait donc d’un jeu d’écriture pour remettre les compteurs à zéro. Sandrine Rousseau y pense déjà.


    • berry 18 juillet 20:06

      Personne n’y perdrait.
      Votre épargne deviendrait une créance sur l’Etat, que celui-ci se ferait un devoir de vous rembourser dès que la situation s’améliorerait, un peu comme les emprunts forcés de la Révolution.

      En attendant, il pourrait investir dans l’avenir, dans l’éducation de nos petits trésors africains et maghrébins chers à LFI, ainsi que dans les logements et les soins apportés aux millions de réfugiés climatiques qui ne vont pas manquer d’arriver et que nous nous devons accueillir, il en va de la sauvegarde de nos valeurs républicaines. Tout ça, c’est de la faute à Mme Michu qui utilise sa bagnole pour aller au supermarché au lieu d’y aller à pied. La sal... !

      Heureusement, en investissant dans l’avenir de notre beau pays, la prospérité reviendra rapidement et permettra à l’Etat de vous rembourser. Vous y gagnerez un nouveau cadre de vie amélioré et une belle fraternité au quotidien.
      C’est sans risque, c’est validé par les économistes Prix Nobel de LFI. Ouarf !


    • Matlemat Matlemat 18 juillet 23:08

      @berry
      Sans vouloir défendre la pintade, si on fait le bilan, être à zéro c’est mieux que d’avoir des assurances vies d’un côté et de la dette de l’autre qui goinfrent les intermédiaires. 


    • Fanny 19 juillet 18:19

      @Matlemat
       être à zéro c’est mieux que d’avoir des assurances vies d’un côté et de la dette de l’autre

      Avec juste une petite nuance : mon AV investie dans la dette est destinée à mes enfants et petits enfants. Je peux revendre ces parts et les donner à mes enfants qui peuvent en faire ce qu’ils veulent.
      Si l’Etat me pique cette épargne, ça servira aussi à mes enfants (s’ils n’ont pas pris la poudre d’escampette de France) mais c’est pas eux qui décideront de l’usage de cet argent, c’est l’Etat.
      On aura glissé vers un régime communiste. Normal que ça plaise à Sandrine, elle veut déjà nous rééduquer, nous les hommes.
      Rééducation et pauvreté, les mamelles de LFI. Le goulag, c’est juste après, pour enfermer les mécontents, les non-rééducables.


    • Matlemat Matlemat 20 juillet 02:31

      @Fanny
      Ça tombe bien, la dette est aussi pour vos enfants et vos petits enfants. 


    • Fanny 20 juillet 09:21

      @Matlemat
      Ça tombe bien, la dette est aussi pour vos enfants et vos petits enfants. 

      Si ce poids de la dette française pour les générations futures justifie à vos yeux de passer au communisme, à l’étatisme total (toute épargne confisquée, propriété privée interdite), c’est peut-être votre choix, pas le mien.

      Je n’ai pas envie de finir ma vie dans un camp de travail.

      L’alliance Macron-Mélenchon qui vient d’exclure 11 millions de Français de ses instances démocratiques à l’Assemblée ne nous promet que du malheur.

      Macron veut la guerre, après nous avoir ruinés.

      Mélenchon veut le communisme, après nous avoir dépouillés.

      Pour qui voter si l’on trouve Bardella un peu léger, inconsistant ?


    • Matlemat Matlemat 20 juillet 14:14

      @Fanny
       Je réexplique : vos AV vous rapportent, disons 3 %, la dette nous coutera peut être 4 %, résultat , on se fait avoir de 1 % par les banquiers, en gros pour résumer.
       On a l’impression d’avoir de l’argent de coté en fait on a rien, mais c’est mieux d’être à zéro que dans le négatif.
       Mélenchon fait juste semblant, qu’a t il négocié encore en échange de son soutien à l’extrême centre ? il est juste la pour servir la soupe à Macron.
       Notre système social est bien comme il est, mais cela dérange les néo libéraux qui veulent absolument le détruire. 


    • Matlemat Matlemat 20 juillet 14:18

      @Fanny
       La dette française est de presque 150 000 euros par contribuable, je vous souhaite d’avoir plus en économies pour vos enfants. 


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 20 juillet 14:57

      @Matlemat
       
       ’’La dette française est de presque 150 000 euros par contribuable’’
        >
       Selon vos sources, il n’y aurait que 20 millions de contribuables ?
       C’est une erreur d’appréhender la dette en rapport avec le nombre de contribuables : il y a infiniment moins de différence entre un petit contribuable et un non-contribuable qu’entre un gros contribuable et un petit.
       
      À la vérité la dette ça fait 50 000 € par Français. À comparer avec le patrimoine national, lequel fond comme neige au soleil entre les mains des traitres qui dirigent le pays.
       
      Si je ne craignais pas le mélange des genres, je dirais que la dette est l’arbre qui cache la forêt qui périclite..


    • Matlemat Matlemat 20 juillet 20:53

      @Francis, agnotologue
       Oui vous avez raison, j’ai pris dans mon calcul 20 millions de contribuables et 3000 milliards de dette, pourtant il semble que les engagements de l’état soient bien plus importants, j’ai entendu qu’on peut doubler la somme.
      Donc comme vous dites le petit contribuable ne remboursera pas théoriquement 150 000 euros cela veut donc dire que les gros contribuables devront rembourser bien plus, s’ils restent en France.
      Comme vous dites 50 000 euros par Français cela parait pas énorme vu qu’on peut avoir des dettes immobilières plus importantes pourtant tous les Français ne rembourseront pas, rien que les personnes au RSA, les enfants, il y en a continuellement et heureusement et les retraités qui n’auront pas le temps de payer 50 000 euros d’impôts.
      Les faut visibiliser cette dette car beaucoup de Français ne réalisent pas ou alors pensent que ce n’est pas grave vu qu’on ne la remboursera pas. 
      Il faut voir par rapport au budget de l’état et la on est à 500 % de dette.


  • ETTORE ETTORE 18 juillet 19:27

    Je ne sais pas si l’état profond français existe bien !

    Par contre, je sais qu’il nous mets «  profond », à l’image du suçe-danné ministre de l’"économie, petit bras de la b(r)aguette au Mozart, Helas, de la finance.

    Peut être qu’en suisse, il trouveras un coffre pour s’y réfugier, et y dessécher ?

    On constate simplement que, de la buse à Buzzin, au vol-tigeur porte parole reconverti dans l’esthétisme à tétons, en passant par le génie sous commande des finances de l’état, tous ces bras cassés, trouvent chaussure à leur handicap, dans une sorte de COTEREP spécialement crée pour eux, si bien externalisé, pour éviter tout compte à rendre, dès fois que, même le Grand Cuissot Jupiterien, sois amené à choir de son trône, si pourvoyeur de glands !


  • JPCiron JPCiron 18 juillet 20:15

    est-ce que l’État profond français existe ? >

    S’il existe, ses têtes sont certainement basées hors de France.

    Les Lobbies & autres Conseillers passant les consignes.



  • Montdragon Montdragon 18 juillet 20:27

    Des gamins de la haute (ou pas), très vite formatés, qui deviennent des parasites à leur propre pays en bénéficiant de l’argent du contribuable pour des années d’études.

    Leur reste est optimisé !


  • Rinbeau Rinbeau 18 juillet 21:56

    L’Etat profond Français est le même que les autres pays occidentaux..

    DEPUIS 300 ANS IL S’APELLE ROTHSCHILD.. Qui a fait des petits JP MORGAN ROKFELLER ETC.. Nous sommes en PLOUTOCRATIE et n’avons jamais été en démocratie et ne le saurons jamais tant que les gens qui pondent ce genre d’article n’ont toujours pas compris que des Empires comme celui de Bernard Arnaud ne peuvent exister qu’avec la création monétaire illimité accordée par ces banquiers..

    A chaque vote vous resserrez un peu plus la laisse qui vous étrangle !

    Je me marre.. Cocus depuis la révolution Française et ils en redemandent éternellement..

    C’est trop bon le spectacle actuel !

     smiley


    • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 19 juillet 06:25

      @Rinbeau

      Salut, oui.
      Ce spectacle est aussi étrange, tant de bêtise globale et d’incompréhension de ce qui se passe que ce soit superficiel et-ou profond, est sidérant..
      nous sommes bêtes à pleurer..
      et récoltons ce que nous avons semé et semons même là...
      sans cette masse abrutie il ne peut y avoir de maître dément..
      le spectacle est celui de l’écroulement avec cette dose de bêtise remarquable qui se cache sous une certaine arrogance , les deux vont de pair.
      La Boetie :
      Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous

      faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.

      Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre."

      0 personnes ont réagi

    • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 19 juillet 06:26

      @Géronimo howakhan

      Par contre nous sommes en démocratie qui est la somme de ce que chacun veut, désire, etc pour lui même..
      moi est le centre de la démocratie
      c’est même la seule vérité dans le discours politique..


    • Rinbeau Rinbeau 19 juillet 14:52

      @Géronimo howakhan

      La servitude volontaire.. O combien d’actualité !

      Vous voulez que je vote.. Non le vote est vicié !
      Vous voulez que je me vaccine pour un petit rhume.. Non mon corps m’appartient !
      Vous voulez m’envoyer à la guerre tuer mes semblables d’autres pays.. Non ils ne m’ont rien fait !
      Vous voulez le droit de cuissage sur mes enfants.. Non je veille sur eux et ne permettrez pas que vous les salissiez.. Je vous éliminerai quelque soit le temps que ça prendra !
      Vous voulez me tuer au travail.. Non me fatiguer pour un autre que moi me coûte !

      ETC.. Si nous faisions cela tous de concert sur tous les continents à le fois, la Ploutocratie sombrerait irrémédiablement !


    • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 19 juillet 15:49

      @Rinbeau

      Salut, oui tout à fait c’est très simple en fait.merci de ce mot disons très bien balancé..

      mes respects


    • Yann Esteveny 19 juillet 17:02

      Message à avatar Rinbeau,

      Merci du partage de votre commentaire.
      J’ai arrêté la lecture de l’article au titre. Cela n’a aucun intérêt de discuter avec des gens qui pensent que l’État profond est un fantasme.
      La facture des erreurs des français s’alourdit de jour en jour. Parmi leurs premières erreurs se trouve le déni du réel.

      Respectueusement


  • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 19 juillet 06:19

    Non, mais il existe un pouvoir qui se cache...pourquoi ? le vrai, le bon, ne se cache pas...donc...


  • Jean Keim Jean Keim 19 juillet 08:12

    << Identifier les vrais responsables de nos maux et du déclin rapide de la France, permet, non seulement de comprendre, mais aussi de pouvoir y remédier. Rien n’est écrit, tout peut changer. >>

    Pour identifier la cause il ne faut pas se cantonner à notre pays ni à des idées, mais il faut percevoir le rôle que joue dans nos consciences chacun de nos modes de penser.

    Dans cette affaire le plus étonnant est que chacun à son niveau agit pour un intérêt personnel égoïste, et que malgré tout le navire arrive encore, contre vents et marées, à se maintenir à flot.

    *******

    Quand enfin les consciences percevront-elles que la foutue soit disant dette n’a d’autre réalité que celle que nous lui accordons ? La dette est un concept comme le sont les idéologies en général.

    *******

    Pour qu’une banque puisse prêter de l’argent, elle doit emprunter elle-même un cran plus haut ; tout en haut de ce système maffieux il y a ce que faute de mieux nous appelons la Finance qui en quelques clics d’ordinateurs crée de l’argent ex nihilo, elle s’est donc octroyé le droit privatisé de produire légalement de la ‘’fausse monnaie’’. La Finance n’est pas un concept mais une association de quelques malfaiteurs... appelés financiers.


    • Eric F Eric F 19 juillet 17:50

      @Jean Keim
      il ne faut pas jongler avec les concepts abstraits, mais la dette est au contraire tout à fait concrète. Car il y a bel et bien eu du vrai argent dépensé, quand vous empruntez pour acheter une maison, ou quand l’état emprunte pour payer le salaire des fonctionnaires ou verser le RSA.


    • Fanny 19 juillet 18:52

      @Jean Keim

      Pour qu’une banque puisse prêter de l’argent, elle doit emprunter elle-même un cran plus haut

       

      C’est pas ça du tout, si j’ai bien retenu les cours d’économie que j’ai suivis il y a 60 ans. A moins que ça ait changé depuis, et j’ai peut-être un peu oublié.

      Una banque prête 400 000 balles à Mr Dupont. Juste un jeu d’écriture, la banque prêteuse n’emprunte rien du tout, elle s’engage juste auprès d’une banque centrale à effacer les remboursements de son compte une fois tout remboursé par Mr Dupont.

      Pour que ça fonctionne, il faut que Mr Dupont travaille et rembourse effectivement durant 20 ou 30 ans, la durée du prêt. Et que l’économie globale soit plutôt en croissance

      De temps à autre, ça coince, les prêts ne peuvent plus être remboursés (subprimes), les banques font un peu n’importe quoi et jouent au casino. Alors tout se casse la gueule et on repart pour un tour, en inventant des barrières de sécurité qui seront à nouveau contournées par les banques qui ne sont jamais à court d’idées. 


    • Jean Keim Jean Keim 19 juillet 21:49

      @Eric F

      Du vrai argent ! mais de quoi parlez-vous ?


  • Étirév 19 juillet 10:28

    « Deep State » !
    Le véritable pouvoir auquel sont soumises les populations, maintenues dans la naïveté et l’inconscience, est économique : il appartient aux principaux détenteurs de capitaux de la planète, lesquels ont tant et si bien œuvrés depuis des centaines d’années qu’ils sont devenus propriétaires directs et/ou indirects de la majeure partie des actifs tangibles de ce monde.
    Le véritable pouvoir aujourd’hui n’est donc pas à rechercher dans l’apparence des arcanes politiques, il se cache derrière l’anonymat des capitaux et dans les paradis fiscaux.
    Aussi, dans la plupart des pays du monde, l’État actuel est « l’État profond », c’est-à-dire une réelle ploutocratie, apatride et supranationale, cachée derrière une démocratie, véritable coquille vide. Cette étape, qui a souvent pris le chemin indirect et sournois du contrôle bancaire, utilise, parfois, lorsque c’est nécessaire, des méthodes plus musclées. La stratégie de la tension, les opérations ou attentats « sous faux drapeau », et la récente création et prolifération d’armées de proxy, formées de mercenaires, sont certaines des manifestations modernes de force employées par les « puissances d’argent » pour faire disparaître les États indépendants.
    Rappelons que dans le contexte d’un rapport de force et de puissance, la présence d’États au sens politique du terme, c’est-à-dire d’États souverains, sont, par construction, les pires ennemis des « puissances d’argent ». C’est ainsi que la prise du contrôle étatique par l’oligarchie n’a, historiquement, fait l’économie d’aucun coup d’État, permanent ou non.
    Depuis le XVIIIème siècle, toutes les révolutions de couleur, de fleur ou autre nom jovial, sont une émanation de cette première tactique, consistant, pour les oligarchies (locales ou coalisées), à s’emparer des institutions étatiques des différents pays du monde.
    La seconde étape consistant en la collaboration des élites économiques des différents pays.
    Cependant, il est une chose que les « puissances d’argent » oublient apparemment, une loi intangible de l’humanité : la loi du Talion. En effet, rien ne leur assure, à priori, que les souffrances qu’ils auront infligées aux peuples au travers des âges, ne se retourneront pas contre eux, le jour où lesdits peuples les auront clairement identifiés comme leur seul « ennemi » réel. Il n’existe pas de moyen, pour les plus gros détenteurs de capitaux, de s’assurer à l’aide d’un quelconque « produit dérivé », contre un éventuel retour de flamme que leur orgueil démesuré, leur arrogance et leur violence auront provoqué.
    Lien


  • saint louis 19 juillet 14:27

    L’état profond n’est celui qui est sensé définir l’avenir du pays par ses choix mais plutôt celui qui se comporte comme un parasite.

    Dans l’ancien régime c’était l’aristocratie et le clergé, aujourd’hui ce sont les hauts fonctionnaires et les politiques.


  • ETTORE ETTORE 19 juillet 14:53

    L’état pro-fond ?

    Nous avons actuellement en France, un exemplaire de ce fond cul de sac politique, qui expose à la face de tous, ce qu’est un véritable « état profond ».

    Dans ce cul de basse fosse, mijotent et se coagulent, fermentant comme dans une boite de Pétri, les pires abominations morales, que la vergeture politicienne puisse maturer, et extraire de son propre jus !


  • pallas 19 juillet 16:06

    Bonjour,

    Apres enquête auprès de Caroline Haas via son cabinet financer par des islamistes, c’est le male blanc hétérosexuel auquel l’Abbé Pierre est le pilier de cette conspiration et qui est l’état profond.

    Salut

    PS, j’en informe le FBI, les agents Mulder et Scully


  • Dudule 19 juillet 16:44

    La retraite des fonctionnaires, c’est budgété sur combien d’années ?

    Parce que si c’est sur 50 ans ou plus, c’est franchement pas grave ces 3000 milliards et des brouettes. C’est une information essentielle, et ce texte ne veut pas dire grand chose sans elle.

    En plus, je ne comprends pas bien d’où ce chiffre vient, puisque les fonctionnaires payent aussi des cotisations retraite intégrées à leur salaire. Bien sûr, c’est l’État qui paye ce salaire, mais ce n’est pas comptabilisé dans la colonne « dette de la retraite des fonctionnaires ».

    Ou bien l’origine de ce déséquilibre provient de la purge drastique de la fonction publique initiée par Sarko, et poursuivie sur un rythme moins soutenu par ses successeurs. Forcément, ça crée un déséquilibre entre fonctionnaires actifs et inactifs.

    Bref, il me semble que cet article provient d’un délire libéral (comme il y en a beaucoup) mal analysé par l’auteur.

    Les libéraux écrivent des pensums à jet continu sur la soit disant trop grande dépense publique en y intégrant n’importe quoi, puis jouent les prophètes de malheur, préviennent de pluies de grenouilles, d’invasion de sauterelles et autres calamités bibliques si on ne détruit pas l’État trop dépensier... Sauf les « fonctions régaliennes » bien sûr, c’est à dire essentiellement des flics pour taper sur les pauvres quand ils ne sont pas contents, et pour défendre les biens des riches.

    Ce texte est particulièrement bizarre (je parle du résumé que fait l’auteur de l’original d’Atlantico), puisqu’il pointe à juste titre la corruption de la haute fonction publique, sans la chargée de ses péchés réels, à savoir le transfert massif de richesses des pauvres vers les riches qu’elle organise, mais l’accuse au contraire de faire ce pour quoi elle est faite, entre autres payer la retraite des fonctionnaires. Ce qui en l’occurrence n’a rien à voir avec la corruption d’une partie de ladite haute fonction publique.


    • Eric F Eric F 19 juillet 17:55

      @Dudule
      Je pense aussi que l’on ne peut pas additionner les engagements de l’état pour des dépenses futures pendant des décennies, et la dette effective qui correspond à ce qui a déjà été emprunté et dépensé.


    • Fanny 19 juillet 21:30

      @Eric F
      Dette effective ou fictive, n’empêche que l’Etat emprunte des milliards chaque année pour payer ses fonctionnaires dont leur retraite.
      Et qu’il doit rembourser ce qu’il a emprunté pour payer les retraites de ses fonctionnaires. Donc il rembourse, à défaut de comptabiliser ce qu’il rembourse dans la dette.
      Le total de cette « dette fictive » de retraite des fonctionnaires, je me suis demandé aussi comment elle est calculée ?


  • roby roby 19 juillet 17:20

    Pour ceux qui en ont retirer vos billes en souvenir de la Grèce.


  • Rinbeau Rinbeau 19 juillet 19:04

    LOL.. Ils ont bourré les urnes pour 577 pèlerins.. ALORS QUID DES VOTES NATIONAUX.. Qu’est-ce que je me régale..

     smiley


  • La Bête du Gévaudan 20 juillet 03:32

    L’élite au pouvoir semble intouchable. Il ne faut pas oublier qu’elle obéit au doigt et à l’œil à la finance internationale, ainsi qu’à leur idéologie mortifère. Mais le problème réside essentiellement dans la présence des seconds couteaux, au-delà des marionnettistes. Il s’agit de toute l’armada des petits chefs de la République exécutant avec un zèle absolu les ordres, soutenus par une presse obéissante et soumise, par une majorité d’artistes généreusement subventionnés par le ministère de la Culture et avec, malheureusement, une partie importante de la classe moyenne

    A mon avis, tous ces gens croient réellement à ce qu’ils font... Evidemment, il y a une partie d’opportunistes qui ont compris qu’il faut fermer sa bouche pour faire carrière... mais une bonne partie d’entre-eux croit réellement à ce qu’elle fait.


  • La Bête du Gévaudan 20 juillet 03:44

    j’espère par ailleurs que vous nous ferez un beau livre sur le « capitalisme des parties prenantes », afin de faire connaître la nouvelle doctrine globaliste à vos lecteurs... Beaucoup de gens, notamment à gauche, continuent à vociférer contre « le néo-libéalisme », alors même que Davos a déclaré officiellement « qu’il fallait en finir avec le néolibéralisme ». La nouvelle doctrine est le capitalisme des parties prenantes, inclusif, woke, vert, durable, musulman, transgenre, féministe, anti-rationnel, sanitaire, déconstructif, décolonial, raciste, antisémite, numérique, pudibond, animaliste, etc. C’est comme en 1968 : l’oligarchie double la bourgeoisie par sa gauche. Et les gens n’y voient que du feu. Les gauchistes hurlent et ne se rendent même pas compte qu’ils récitent déjà le programme voulu par l’oligarchie. Au demeurant, les BRICS, le G20, l’ONU, et cie. sont dans la même logique. C’est wokismo-tiermondisme à tous les étages, croissance durable et inclusive pour tous, dette et socialisme.

    De la CGT au MEDEF, de Blackrock au PCC, du G20 à Davos, dans toutes les capitales des deux côtés du rideau de fer, tout le monde promeut une croissance verte, durable, inclusive, respectueuse d’une juste rémunération et d’une prospérité partagée avec les parties prenantes et les communautés locales. Donc, j’espère qu’il va y avoir une prise de conscience sur ce sujet : le « capitalisme des parties prenantes ».


  • Enki Enki 20 juillet 05:45

    Article intéressant, mais qui ne définit pas l’Etat profond.

    C’est un concept d’origine turque, curieusement, répandu par Recep Erdogan. Il a expliqué de chaque nation a son Etat profond. Les Etats profonds sont différents, c’est fonction de l’histoire du pays.

    Il y a la vitrine : le budget, l’Etat, les ministères, les administrations, les fonctionnaires, les institutions politiques avec les représentants et les élections. Et il y a les forces réelles dans le pays qui tiennent l’Etat. Erdogan a dit que pour son pays, c’est l’armée et la religion.

    Aux Etats-Unis, on le sait, Dwight Eisenhower a pointé le complexe militaro-industriel. On peu remonter au pacte du Quincy : installer des bases militaires pour contrôler les fournitures énergétiques, le sang de l’économie. On l’a vu récemment avec le sabotage du Nord Stream II.

    A ma connaissance, l’histoire de l’Etat profond Français n’a jamais été faite (c’est un sujet « complotiste » et il faut contrôler les esprits). Moi, j’y vois pour origine la création de la Banque de France en 1802. Napoléon a eu une idée intéressante : rassembler les familles les plus fortunées du pays, industrielles, financières et rentières, pour garantir un franc fort, ce qui s’est passé. Cela a eu pour effet de constituer le capitalisme de baronnie si particulier à notre pays. Ce capitalisme a soutenu tout le développement industriel, y compris son inventivité qui a fait de la France une des premières puissances mondiales. C’est aussi les « 200 familles », le « Mur d’Argent », la répartition de richesses au bon vouloir du patron : le « paternalisme » de quelques uns, comme Michelin et Peugeot. Et c’est le plafond de verre pour les nouveaux entrepreneurs : le Français qui sait inventer, mais pas vendre, car entravé par la baronnie capitaliste. Enfin, il faut une politique forte pour y faire face, la IIIème République n’y a pas résisté : affaires, collusions, corruption... Seul de Gaulle a réussi à utiliser ce capitalisme : économique mixte, plan quinquennaux, pour le bénéfice d’une économie nationale et les grands travaux publics. C’est le feu, en somme, qui fait la cuisine ou brûle la maison.

    Depuis, ce capitalisme a brûlé la maison. Les grandes entreprises Françaises ont fait leur place dans le monde. Les politiques se sont lancé dans la course en avant dans l’économie-monde, espérant naïvement rester sur le podium. L’ENA forme non plus des administrateurs de l’Etats, mais des simples commerciaux pour vendre les biens du pays. On peut ajouter la Franc-maçonnerie, devenue le syndicat interne de la république Française, si elle ne l’a pas toujours été. Et L’Etat est vassalisé, aux Etats-Unis via l’UE, au CRIF et à l’économie sans frontière des juifs, sans doute aux pétromonarchies (Hollande qui voulait sa guerre contre Bachar El Assad, alors qu’Obama avait fait le dos rond, c’était un souhait d’Israël, mais surtout des Saoud). 


    • cleroterion cleroterion 20 juillet 13:20

      @Enki
      Merci pour votre point de vue qui est intéressant.
      Je vais vous faire la même remarque qu’à l’auteur de l’article : que fait-on une fois que l’on a constaté cela ? On ne voit que des gens qui se plaignent sans esquisser la moindre proposition de changement. Ces genres d’articles sont déprimants car ils n’aboutissent à rien.
      Pour ma part je crois en la démocratie et aux conventions citoyennes.
      https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/trouver-l-equilibre-entre-egalite-255497


    • Enki Enki 21 juillet 14:30

      @cleroterion

      On en a déjà discuté. Vous prônez les conventions citoyennes pour mieux rejeter les referendums, même et surtout ceux d’initiative citoyenne. Alors que l’un n’empêche pas l’autre, ils peuvent au contraire se compléter. Les conventions citoyennes sont intéressantes, mais sont vulnérables, faciles à empapaouter par le système représentatif. Le RIC est un meilleur le pied de souveraineté populaire dans la porte qui ferme la maison de la souveraineté nationale et son système résilient à la population qui ne peut pas choisir son destin. Le feuilleton électoral et parlementaire en cours montre bien comment la souveraineté nationale sait changer pour que rien ne change.

      Une solution ? Je n’en ai pas. Peut-être tout simplement parce qu’il n’y en a pas. Les fractures idéologiques et maintenant ethniques sont trop fortes pour rassembler une volonté commune. Le système est suffisamment puissant pour redistribuer les cartes sans changer son agenda, inaccessible à la population. Von der Leyen a été largement réélue, à bulletin secret, donc sans suspicion de fraude comme aux dernières élections Françaises, en dépit de sa destruction économique du continent, de son rabotage sans fin des libertés individuelles, même les plus essentielles, de sa marche forcée vers la 3ème guerre mondiale. Les gens deviennent mabouls.

      Ce sera le plongeon, en commençant par une crise à la grecque, peut-être en pire encore, puis un âge sombre et nul ne peut savoir ce qui en sortira.

  • cleroterion cleroterion 20 juillet 10:00

    @Clojea

    "Identifier les vrais responsables de nos maux et du déclin rapide de la France, permet, non seulement de comprendre, mais aussi de pouvoir y remédier. Rien n’est écrit, tout peut changer."

    Tout d’abord, merci pour cet article, cela nous permet de comprendre, mais malheureusement il ne nous permet pas d’y remédier. Moi, ce qui m’intéresse, c’est la recette pour arriver à ce changement. Or, rien n’est écrit, donc rien ne peut changer. En fait, on lit des centaines ou plutôt de milliers d’articles qui nous disent que ça va mal, mais quasiment aucun qui propose une solution crédible ou enthousiasmante.

    FREXIT diront les uns ? LE PEN ou MELENCHON diront les autres ? ANARCHIE ? DICTATEUR ECLAIRE ? SOUVERAINTE MONETAIRE (oui, non, comment)  ? je vous remercie de m’éclairer.

    En ce qui me concerne, je milite depuis des années pour une vraie démocratie basée sur les conventions citoyennes.

    https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/trouver-l-equilibre-entre-egalite-255497

    Cet article, qui est loin d’être parfait, qui ne prétend pas être la panacée, a au moins le mérite de proposer une solution. Je pense par ailleurs que les conventions citoyennes seraient idéales en cette période difficile.


  • mcfr 20 juillet 10:02

    Pour rétablir l’équilibre il faut faire payer les très riches et les grandes entreprises. Cette politique ne pourra être mise en œuvre que par une alliance des classes populaires et des classes moyennes.


    • La Bête du Gévaudan 20 juillet 14:16

      @mcfr

      proposition populiste, typique de la vieille gauche raciste et démagogue qui sollicite en permanence les bas-instincts de foules... « c’est la faute des blancs, c’est la faute des juifs, c’est la faute des hommes, c’est la faute des riches »... « Yaka fokon »... l’état fait un déficit annuel de 150 milliards... même en taxant « les riches et les grandes entreprises » de 20 milliards (fourchette haute), vous avez un vide de 130 milliards... même en déportant les riches au goulag et en fermant toutes les grandes entreprises, vous ne comblerez pas le déficit. Il y a trop de dépenses.

      Pour mémoire, les impôts et taxes sont répercutés dans les coûts de production, et en dernier recours sont payés par le consommateur. Les grandes entreprises embauchent les travailleurs. Et les avoirs des riches sont constitués d’actifs et non de liquidités. Le « coffre de l’Oncle Picsou » n’existe que dans l’imagination malade et immature des amateurs de Karl Marx et Pierre-Joseph Proudhon.

      Il est si aisé de se faire élire de foules de mauvaise foi en désignant des coupables et des solutions faciles... « faire payer les riches et les grandes entreprises »... c’est le plus mauvais aspect de la démocratie : l’ochlocratie, le gouvernement des foules. C’est comme cette idée de ne pas rembourser la dette publique, alors même qu’elle est détenue en bonne partie par des épargnants. En clair, voler les économies des petites gens.


  • Explication pour les idiots ...

    https://x.com/DIVIZIO1/status/1814633466018812200

    Le Pass jeu ne sert à rien et n’est qu’une pure mesure privative de liberté dans un but politique ! Démonstration :


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