samedi 9 mai 2020 - par rosemar

C’est bien joli, tout de même, à Göttingen, à Göttingen...

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Göttingen ! tout le monde connaît, désormais, ce nom grâce à la célèbre chanson de Barbara...

 

La chanteuse rend hommage, dans ce texte, à un public chaleureux et bienveillant, celui qu'elle a rencontré, un soir, au cours d'un concert, dans une ville d'Allemagne, à Göttingen.

Chanson de paix et de réconciliation, Göttingen montre que l'amour n'a pas de frontière, grâce à la musique et la poésie qui rassemblent les peuples.

 

La chanson s'ouvre sur des références bien françaises qui sont niées : "Bien sûr, ce n'est pas la Seine, ce n'est pas le bois de Vincennes", mais on trouve aussi de jolis paysages à Göttingen : le nom de la ville réitérée insiste sur ce mot qui, bien que rude et étrange dans les sonorités, en devient familier.

D'autres négations interviennent : "pas de quais, pas de rengaines, qui se lamentent et qui se traînent", allusion à certaines de nos chansons pleines de mélancolie... Mais l'amour lié à ces rengaines "fleurit" aussi à Göttingen, nous dit Barbara...

 

Au passage, elle souligne le goût de l'histoire tant prisée par les allemands, eux qui connaissent parfaitement notre histoire, notamment celle de nos rois.

L'énumération de prénoms qui suit, nous rend familier et sympathique ce public allemand : "Hermann, Peter, Helga et Hans"...

Puis, faisant référence à nos contes enfantins, Barbara nous rappelle que, sans doute, de nombreuses légendes sont aussi nées à Göttingen, en Allemagne.

 

La chanteuse revient, ensuite, sur des décors bien français : "Bien sûr, nous avons la Seine, Et puis notre bois de Vincennes." Mais dans une exclamation qui restitue une admiration, Babara souligne la beauté des roses, à Göttingen, à Göttingen... les roses qui peuvent représenter une forme de beauté et d'harmonie.

 

On retrouve une référence littéraire qui nous est propre, avec l'évocation de Verlaine et de "son âme grise"... Mais, aussitôt, Barbara rappelle que la mélancolie fait aussi partie de la culture allemande.

 

Elle met en évidence, bien sûr, la barrière de la langue qui peut nuire à la communication, mais souligne un langage universel, celui du "sourire des enfants blonds de Göttingen", des enfants symboles de fragilité et d'innocence, quel que soit leur lieu de naissance : Paris ou Göttingen.

 

La chanson s'achève sur une sorte de prière, précédée d'une interjection : O faites que jamais ne revienne le temps du sang et de la haine". Barbara fait rimer les deux mots "haine" et "j'aime", pour montrer que l'amour peut triompher.

Enfin, évoquant un possible retour de rancunes, Barbara sait et affirme qu'elle gardera toujours un souvenir ému de cette ville.

 

On perçoit, dans ce texte, toute la sensibilité de Barbara : son attachement à la France, à Paris et ses paysages, à la culture française, mais aussi une forme de respect pour la civilisation allemande dont elle perçoit tout l'éclat. On est ému, quand elle évoque les enfants blonds, les roses, la mélancolie de Göttingen.

La mélodie, toute en tendresse et douceur, met en évidence tant de délicatesse, et d'émotions.

Et cette chanson prend encore plus de résonances, quand on sait que Barbara, enfant juive, a dû se cacher, pendant la guerre, pour échapper à la persécution et à la barbarie nazie.

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2016/09/c-est-bien-joli-tout-de-meme-a-gottingen-a-gottingen.html

 

Vidéo :

 



39 réactions


  • JC_Lavau JC_Lavau 9 mai 2020 14:17

    La philologue daignerait-elle remarquer que Göttingen se prononce Gueu... en allemand ?

    Je tiens autant au respect des langues des autres, qu’au respect de la mienne. Mais Barbara s’en foutait.


    • Roubachoff 10 mai 2020 01:28

      @JC_Lavau
      Presque tous les noms propres étrangers sont mal prononcés. Même chose d’ailleurs avec les nôtres en Allemagne et partout ailleurs. C’est comme ça, et ça ne change pas grand-chose à grand-chose.


    • JC_Lavau JC_Lavau 10 mai 2020 07:46

      @Roubachoff. Une apothéose dans le massacre fut aux heures enfantines de France Culture. Marie-Ange Nardi lut aux enfants la traduction française du voyage de Nils Holgersson : Nils Holgerssons underbara resa genom Sverige.
      Or cette édition française est hélas grevée de fautes typographiques fatales et impardonnables. A Radio-France à Paris, ils n’avaient aucune excuse : une communication téléphonique au tarif local leur apprenait facilement où trouver un suédophone qui aurait corrigé leurs fautes phonétiques. Imbus de leur supériorité innée, ils n’en ont rien fait.
      Et elle s’est engrassouillée du lac Mâââlar et du Geâârle du roi, elle en avait plein la bouche... Le Mälarn, ce grand lac. Quant au jarl, en anglais c’est earl. Tant qu’à franciser, autant dire « comte », là au moins ce sera clair et juste.
      Quant à Birger jarl (1210-1266), qui fonda la ville de Stockholm en 1252, il lança en 1240 une expédition guerrière contre Novgorod et fut battu. Le prince Alexandre de Novgorod y gagna le surnom de Niévski. Vous le connaissez davantage par le film d’Eisenstein qui le fait voir vainquant les chevaliers teutoniques sur le lac Peipous en 1242. Avec l’invention cinématographique de la glace qui cède sous les teutoniques et les engloutit.


  • Clark Kent Séraphin Lampion 9 mai 2020 14:19

    « Au passage, elle souligne le goût de l’histoire tant prisée par les allemands, eux qui connaissent parfaitement notre histoire, notamment celle de nos rois.  »

    Forcément, Charlemagne parlait allemand et Clovis aussi !

    Bizarrement, il n’y a que les Mosellans en France qui connaissent l’existence de l’Austrasie. 

    Les r=Francs qui ont donné son nom à la France étaient des Germains. Alors, « nos » rois, c’étaient aussi « les-leurs ».au moins jusqu’à l’ordonnance de Villers-Cotterêt en 1539. Après, ils se sont fait la guerre entre cousins et échangé des territoires sans demander leur avis aux braves gens qui vivaient dessus. 

    Les peuples croient aux histoires qu’on leur raconte et qui n’est pas la-leur, mais celle de ceux qui les ont conquis et les dominent.

    Une théorie historique consiste à considérer que les paysans français sont les descendants de Gaulois et l’aristocratie de l’ancien régime les descendants des Francs.

    Cette théorie a eu beaucoup de succèes en Allemagne dans les annsées 30/40 et une partie de la population en a toujours la nostalgie...


    • Clark Kent Séraphin Lampion 9 mai 2020 17:10

      @Séraphin Lampion

      Pour les amateurs d’étymologie, il faut savoir que le nom de Louis emblématique de 17 rois de France n’est qu’une évolution du francique Clovis, justement *Hlodowig »( déformé en Clovis par nos historiens), que l’on suppose prononcé [xlod(o)wɪk] ou [xlod(o)wɪç], signifiant « glorieux au combat  », composé des racines hlod (« renommée », « illustre », « gloire ») et wig («  bataille », « combat »), c’est-à-dire « illustre dans la bataille » ou « combat de gloire ». (Chez les Mérovingiens, la racine hlod était aussi utilisée pour les noms de Clotaire (Lothaire) ou encore Clotilde.

      Toujours est-il que l’appellation du roi franc en question a dérivé ensuite de « Hlodovic » à « Clodovic » qui, latinisé en Chlodovechus, a donné Chlodweg, Hlodovicus, Lodoys, Ludovic, et « Clouis », dont est né en français moderne le prénom Louis, en allemand Ludwig.


    • amiaplacidus amiaplacidus 9 mai 2020 17:51

      @Séraphin Lampion qui dit : « Une théorie historique consiste à considérer que les paysans français sont les descendants de Gaulois et l’aristocratie de l’ancien régime les descendants des Francs . ».

      Eugène Sue a écrit une « Histoire d’une famille de prolétaires à travers les âges »*, série de seize romans historiques à ce sujet. Il part d’une famille du peuple gaulois et la suit, de descendants en descendants, jusqu’au second empire.
      Sue est un écrivain populaire (c’est un mérite à mes yeux) qui mérite d’être redécouvert.
      Homme de gauche, il fut député socialiste d’avril 1851, jusqu’au coup d’état de décembre 1851. Il est contraint à l’exil en Savoie (la Savoie faisait partie du royaume de Sardaigne).
      .

      * Ces romans sont regroupés sous le titre général « Les mystères du peuple », à ne pas confondre avec, toujours par Sue, « Les mystères de Paris », décrivant la misère au XIX siècle.
      On les trouve en e-book gratuits (il n’est pas interdit de faire un don) en recherchant par auteur sous :
      https://www.ebooksgratuits.com/ebooks.php


    • Roubachoff 10 mai 2020 01:34

      @Séraphin Lampion
      Pour rigoler, faite un micro-trottoir en France en demandant où se trouve Aix-la-Chapelle. Ensuite, allez en Allemagne et essayer de dire aux gens que Karl der GroBe était un empereur français...


    • JC_Lavau JC_Lavau 10 mai 2020 07:55

      @Séraphin Lampion. Et il est bien possible que ce qui est écrit « w » à l’époque franque était prononcé bilabial, comme actuellement en Flandre et aux Pays Bas.
      Même hypothèse pour le « v » des textes latins, vu l’évolution ultérieure.


  • Fergus Fergus 9 mai 2020 16:35

    Bonjour, rosemar

    Très belle et très émouvante chanson.

    Hélas ! La quasi-inconnue Barbara  que j’ai eu le plaisir de découvrir sur la scène de Bobino en 1ère partie de Brassens durant l’automne 64  n’a pas chanté Göttingen cette année là : la chanson n’était encore qu’une esquisse de ce qu’elle allait devenir.


  • JP94 9 mai 2020 17:38

    Eh bien j’ai aussi séjourné à Göttingen, jadis et le souvenir que j’en ai n’est pas si charmant, et il régnait une forte tension : les Français n’osaient y prononcer le nom de Hitler devant les Allemands  on sentait que ça serait malvenu  ils avaient aussi essayé d’interviewé les Allemands dans la rue, dans les magasins comme on faisait des enquêtes pour l’école en France, et les regards se figeaient, haineux, les yeux révulsés comme si on prononçaient des gros mots. il était interdit de parler politique  pour un Français ou un Italien, c’était inconcevable  sauf sous le fascisme.

    Bref un climat oppressif d’Occupation. 

    par contre les bouches allemandes se déliaient pour dénoncer la « dictature à l’est »  étant donné qu’évoquer celle du Reich était censuré et c’était un flot de haine.

    Cette chanson consensuelle ne dérangeait personne, et censurait, de fait, la réalité.l’atmosphère en RFA, en ces années-là, était irrespirable. les filles de résistants communistes étaient victimes du Berufsverbot, déchues de leur nationalité : c’est ça la paix à l’Ouest ? 

    Je me suis trouvé confronté à cette même haine à l’Ouest, à Münich dans une taverne  à la simple mention de mon itinéraire qui passait par Prague ( le passage en Autriche en Italie ne soulevant aucune objection) , et des années encore, à Berlin-Ouest, où le gars de l’office de tourisme a piqué une crise d’hystérie et a menacé d’appeler la police parce que je demandais s’il avait aussi les campings de Berlin-Est ...moi j’étais pacifiste ! mais ces gens-là ? 

    J’étais avec un couple de vieux Berlinois de l’Ouest, très gentils, et ils m’ont dit : il faut fuir très vite, il va appeler la Police et elle va arriver ! et nous nous sommes sauvés sous les yeux apeurés de tous les gens présents dans ce bureau.

    Non, ce n’était pas joli ! non, l’esprit n’était pas à la Paix et les associations d’anciens déportés et résistants en Allemagne sont catégorisées comme « potentiellement terroristes ».

    J’ai pas mal voyagé à l’Est : là par contre, on parlait du fascisme, de ses mécanismes, on éduquait, l’école et l’université étaient gratuites et dénazifiées. (lire die Aula ) J’ai visité les anciens camps de concentration : Ravensbrück, Sachsenhausen et ça m’a fait comprendre pour la vie pas mal de choses. 

    La chanson de Barbara n’a pas la force de vaincre le fascisme qui émerge à nouveau. Elle est loin du contexte de l’époque, elle évoque des images loin du réel, un rêve. En 1966, le chef du BND était Gehlen, le même nazi que sous Hitler.

    En 1963, procès de Hans Globke , criminel de guerre nazi, conseiller personnel d’Adenauer. Un avocat français contre lui : Maître Charles Lederman.

    Les résistants n’avaient pas de haine contre le peuple allemand. Mais il n’y a rien à ignorer des nazis et rien à pardonner.


    • Abou Antoun Abou Antoun 9 mai 2020 21:29

      @JP94
      Le pourcentage des cons en Allemagne est le même qu’en France et que partout ailleurs.
      Une partie de ma famille est allemande et je suis apte à en juger.
      Les nazis aujourd’hui sont solidement implantés dans les pays Baltes et en Ukraine, avec la bénédiction de l’UE.


    • Roubachoff 10 mai 2020 01:40

      @JP94
      Bravo ! Les ravis de la crèche de la grande réconciliation n’aimeront pas, mais quand on a connu l’Allemagne de l’intérieur, et pendant longtemps, on retrouve dans votre texte tout ce qui est glaçant dans cette affaire. En réalité, les générations d’Allemands qui ont vécu la guerre (j’ai très bien connu celles qui avaient entre 20 et 30 ans en 1939) n’ont jamais pardonné à Hitler... d’avoir perdu. Le reste, ces gens-là s’en foutaient. C’est triste, mais c’est comme ça.


  • Abou Antoun Abou Antoun 9 mai 2020 21:26

    Barbara a chanté sa chanson en allemand.


  • Plus robert que Redford 9 mai 2020 22:06

    Et lorsque sonnerait l’alarme S’il fallait reprendre les armes Mon cœur verserait une larme Pour Gottingen, pour Gottingen

    Le dernier couplet nous invite à tempérer fermement la nostalgie doucereuse du reste de la chanson. C’est pas à une prof de français que je vais apprendre ce que le verbe falloir signifie, entre obligation et nécessité... Et puis, son cœur « verserait une larme » C’est bien gentil ma fois. Peut être même seulement une larmichette ??? La version allemande est quand même plus empathique : « Doch sollte wieder Waffen sprechen Es würde mir das Hertz zerbrechen » S’il m’en souvient bien, zerbrechen signifie plutôt « casser » voire « fracasser » que pleurer...


  • Roubachoff 10 mai 2020 01:55

    @Rosemar

    1. Si j’avais rendu un torchon pareil à mon prof de français, en troisième, il m’aurait flanqué un E et fait remarquer qu’il n’avait pas besoin de mes paraphrases pour lire un texte.
    2. Je n’ai jamais compris pourquoi Barbara avait écrit cette chanson parfaitement idiote. Le début frise la débilité (vous parleriez de Venise en soulignant qu’on n’y trouve pas la Tour Eiffel ?) La suite est une déclaration Bisounours avant l’heure où la dame, (qui n’avait aucune envie d’aller chanter en Allemagne) s’étonne et se félicite d’y avoir été bien reçue. Il est vrai qu’à l’époque, nos « amis » Germains consentaient parfois un effort pour faire oublier leur empressement à mettre les autres dans des fours. Depuis, ça leur a bien passé.
    3. Vous le faites exprès ou c’est naturel chez vous ? Choisir un tel texte au moment ou la Cour constitutionnelle allemande vient de déclarer la guerre au reste de l’Europe ? Et le saupoudrer d’énormités comme la fameuse « histoire de nos rois ». Si c’est révélateur de la qualité de votre enseignement, vous ne devriez pas faire cours avec un masque mais avec un bâillon.

    • rosemar rosemar 10 mai 2020 08:54

      @Roubachoff

      L’élève Roubachoff a grandi (enfin, je n’en suis pas sûre ), en tout cas, il est incapable d’écrire un seul article : zéro, zéro, zéro article au compteur...


    • JC_Lavau JC_Lavau 10 mai 2020 09:02

      @rosemar. Ecrire un article est une chose. Obtenir qu’il passe ici en est une toute autre. A Médisons, ils se sont vantés d’appuyer constamment Rosemar en « modération » afin qu’elle plombe le niveau du site le plus bas possible. Elle est comme cela, leur malveillance dépendante...
      En échange, la nullité de la sentencieuse inspire quelques contrepéteurs, qui font à eux seuls tout l’intérêt du fil.


    • rosemar rosemar 10 mai 2020 09:14

      @JC_Lavau

      Ben voyons ! C’est ce qui s’appelle « s’envoyer des fleurs »... vous connaissez cette expression ?

      http://rosemar.over-blog.com/article-moi-je-121199043.html


    • JC_Lavau JC_Lavau 10 mai 2020 09:23

      @rosemar. Sans liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur.


    • rosemar rosemar 10 mai 2020 09:29

      @JC_Lavau

      Vous n’avez même pas compris l’expression « s’envoyer des fleurs » ?

      Allez un autre article :

      http://rosemar.over-blog.com/2017/10/arrias-pour-confondre-les-vaniteux.html


    • JC_Lavau JC_Lavau 10 mai 2020 09:33

      @rosemar. Bin, tu me renvoies au blog de l’incorrigible sentencieuse.
      Les allergies et l’anaphylaxie, tu connais ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 10 mai 2020 10:22

      Et puis en plus je ne suis rien qu’un mâle, et rien qu’un goy, alors...

      Qui a intérêt à faire subventionner les organes de guerre civile permanente ?

       

      Tullius Detritus, stratège romain, fut envoyé par Jules César pour semer la zizanie chez les gaulois qui osaient résister encore et toujours à l’envahisseur.

      Zizanie ?

       

      - Mais d’abord d’où parles-tu, toi l’auteur ?

      - Je suis né mâle et mourrai mâle.

      - Il a avoué ! A mort le misogyne !

       

      - Je suis né goy et gadjo (ni juif ni rom), et mourrai gadjo et goy.

      - Il a avoué ! A mort l’antisémite !

       

      - Je suis né hétérosexuel et mourrai hétérosexuel.

      Il a avoué ! A mort l’homophobe !

       

      - A l’exception de ceux qui furent capturés en Haute Volta, puis vendus et transportés à fond de cale jusqu’en Guadeloupe, mes ancêtres étaient majoritairement européens.

      - On le tient ! Il a avoué ! A mort le raciste !

       

      Je ne suis pas né travailliste, je le suis devenu en réfléchissant. La réponse de mon père me parvint à la petite auberge de jeunesse de Valdresflya, isolée sur la route de montagne et noyée dans le nuage et la bruine.

      Il a avoué ! A mort le coco totalitaire et poutiniste !

      - Il a avoué ! A mort le traître à la classe ouvrière, le suppôt du grand capital !



    • JC_Lavau JC_Lavau 10 mai 2020 10:25

      @JC_Lavau. 

      - Je ne suis pas né instruit, je n’ai jamais cessé d’apprendre. Je suis devenu scientifique par besoin d’antidote contre le règne du mensonge.

      - Il a avoué ! C’est rien qu’un scientiste borné !

      - Il a avoué ! A mort le climato-sceptique, le crétin, le connard, l’abruti !

       

      - Je ne suis pas né écrivain. J’ai été contraint de le devenir quand j’ai découvert que mon avocate et tout l’appareil judiciaire dans le Temple de Grande Inexactitude à Valence (TGI pour les intimes) étaient dans le camp de la criminalité organisée. Depuis j’écris contre les fraudes, les impostures, les persécutions, les crimes parfaits. Par l’ironie quand c’est nécessaire.

      - Il a avoué ! A mort la punaise masculiniste, le macho-facho-dégénéré !

       

      - Je ne suis sans doute pas né pacifique, mais le suis rapidement devenu. Je suis opposé à toute guerre de conquête et à toute guerre civile.

      - Il a avoué ! A mort l’islamophobe !

      - Il a avoué ! A mort l’antisioniste, le crypto-islamiste !

       

      J’ai deux oreilles pour entendre, et une seule bouche pour parler.

      Il a avoué ! A mort l’espion, le manipulateur !

       

      - Je ne suis pas né trouveur, j’ai appris le métier ; entre le compagnonnage, les lectures, le C.N.A.M. puis les travaux originaux, ça m’a pris une quinzaine d’années.

      - Il a avoué ! On le tient ! A mort l’illuminé qui croit que la Terre est plate !

       

       

      Ce serait une faute lourde que de ne se polariser que sur une seule des guerres civiles résumées ci-dessus, il faut regarder l’ensemble du dispositif de contrôle social pervers, remonter aux marionnettistes qui manipulent toutes les marionnettes enragées citées ci-dessus. Regarder à qui l’ensemble des crimes profitent.

      Des jacqueries faciles à noyer dans le sang, il y en a eu plein par le passé, et celle de samedi 17 novembre 2018 ne fera pas mieux. Les saigneurs ont toujours de l’ordre de dix à trente coups d’avance sur les saignés.



    • JC_Lavau JC_Lavau 10 mai 2020 10:28

      @JC_Lavau. 

      Les saigneurs ont toujours de l’ordre de dix à trente coups d’avance sur les saignés.

       

      Alors ? Qui a intérêt à semer un maximum de guerres civiles dans notre peuple, plus généralement dans les peuples d’Europe et d’Amérique ?

      Qui détient tous les media de masse ? Les populaires comme les anti-populaires qui se proclament élitistes.

      Qui détient tous les moyens bancaires ?

      Qui suscite un maximum de communautarismes hostiles aux autres ?

      A qui ça ne suffit toujours pas, et qui vise le pouvoir mondial total, et s’exerce en ce sens depuis au moins les années 1930 ? Depuis les années trente, la dynastie Rockefeller. Mais pour la banque Rothschild, on peut remonter au 18e siècle. Ils ont une sacrée expérience. Je renonce à compter combien ils ont de coups d’avance sur chacun de nous.

       

      A ceux qui suivirent Steve Jobs dans sa nouvelle compagnie Next, des anciens avertirent : « Attention ! Vous allez entrer dans un puissant champ de déformation de la réalité extérieure ! ».

      Sauf que sous les media de masse détenus par une poignée de milliardaires, le puissant champ de déformation de la réalité extérieure, vous y êtes déjà, en permanence.


    • dimitrius 10 mai 2020 10:38

      @JC_Lavau
      De plus en plus délirant le JC . Attention l’AVC te guette.


    • JC_Lavau JC_Lavau 10 mai 2020 11:43

      @dimitrius detritus. Voilà ! La rosemar a trouvé l’allié qu’elle mérite. Gloire ! Gloire ! Gloire !


    • Roubachoff 11 mai 2020 02:01

      @rosemar
      Je vous ai déjà dit que je refuse d’entrer dans le jeu pervers de modération d’Agoravox. Aucune envie de devoir cirer les pompes des uns ou des autres pour faire publier un article. Et quand je vois qui a systématiquement porte ouverte sur ce site, ça conforte ma position. Pigé ?


    • Roubachoff 13 mai 2020 01:29

      @CylonCyrusDeconfinated
      A mon époque, on notait à l’anglo-saxonne. Renseignez-vous.


  • chantecler chantecler 10 mai 2020 09:26

    Très belle chanson d’une artiste incomparable .

    Merci .

    https://www.youtube.com/watch?v=tYX2KRCr37g&list=RDtYX2KRCr37g&start_radio=1&t=15

    1973,Bobino souvenirs ...


    • rosemar rosemar 10 mai 2020 09:37

      @chantecler

      MERCI pour cette autre chanson magnifique...


    • pemile pemile 12 mai 2020 10:05

      @eau-pression « La notation gagnante est ? ... le $ »

      J’ai rien compris, ça dépend si on veut une valeur absolue ou relative, non ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 12 mai 2020 16:09

      @pemile. Une position absolue ou relative.


    • eau-mission eau-pression 12 mai 2020 18:02

      @pemile

      J’avais bien compris. Ce que je ne comprends pas, c’est l’intention de votre commentaire.
      Il est possible que vous n’ayez jamais utilisé la notation « parenthèses » d’Excel. Dans les premiers temps, elle était installée par défaut. On pouvait passer à la notation « $ » en changeant une option dans un menu. Libre Office a repris ces notations.

      Si vous ne connaissiez pas et vouliez vérifier ce détail historique, on pourra rechercher (vous ou moi) si les deux notations existent toujours. On pourrait alors parler de la question de fond.


    • pemile pemile 12 mai 2020 18:08

      @JC_Lavau « Une position absolue ou relative. »

      Oui, ou plus précisément une adresse ?


    • pemile pemile 12 mai 2020 18:16

      @eau-pression « Il est possible que vous n’ayez jamais utilisé la notation « parenthèses » d’Excel. »

      Je ne vois pas ce que vous appelez la « notation parenthèse ». smiley

      Utilisateurs de SGBD et programmeur, j’ai très peu eu l’occasion d’utiliser un tableur (libreoffice calc) et je n’ai jamais eu besoin non plus d’utiliser la « notation $ ».


    • JC_Lavau JC_Lavau 13 mai 2020 02:16

      @pemile. Sur un tableur, cela revient au même : adresse sur la feuille.


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