mardi 9 octobre 2018 - par Aimé Mathurin Moussy

Cameroun Présidentielle : Le tribalisme a gâché la fête

 

Le décor n’a pas changé, ses acteurs ont changé. Une vague de jeunes a envahi l’arène politique. La vieille garde de caciques du milieu politique est restée en place ; Ce sont des routards. L’élection présidentielle du 07 octobre 2018, devrait être une  fête. On est en droit de fêter le sursaut républicain et l’engouement citoyen à faire bouger les lignes. C’est la meilleure élection depuis 1992. Cette élection est devenue un théâtre d’ombres, vidée de sa substance démocratique et privée de sa dynamique. Les démons du sectarisme, de la xénophobie et du repli identitaire, ont refait surface au point d’occulter cette demi-victoire populaire.

 La mort du vivre ensemble

« Cette élection a au moins déjà permis de découvrir une chose importante dans ce pays : le tribalisme primitif. Pour parler plus simplement le tribalisme anti Bamiléké. Les choses doivent être dites. Je déteste les racistes donc je haïs encore plus les tribalismes. Des gens sont prêts à donner 7 ans à Paul Biya(3) juste parce que KAMTO est Bamiléké. C’est incroyable. »

 Ces propos, ne sont pas ceux d’un bouvier ou d’un plouc, il s’agit de propos d’un journaliste et citoyen averti. Une élection génère des passions. Chaque camp souhaite la victoire de son leader. Quand certains propos sont édictés à chaud, ajouté la frustration de tout un peuple épris de changement, tous ces ingrédients mis en musique, peuvent déclencher des drames.

Las ! Il a suffi de quelques joutes électorales, pour que le socle de nos institutions soit dynamité par ceux-là mêmes qui auraient dû le protéger : Les acteurs de la société civile, les politiciens. Ils se comportent souvent comme si, après les élections, la vie s’arrête.

Le coup majeur porté à notre vivre ensemble est la Constitution de 1996, avec l’introduction de concepts barbants tels que : Autochtones et Allogènes. Ces deux mots ont fissuré le ciment de la communauté nationale. Cette élection l’a démontré ; les acteurs ne se sont pas attelés de discuter des programmes, mais plutôt de parler de faits divers sur les origines tribales de tel ou tel candidat. Le principe de souveraineté nationale dont le vote est le saint principe, a été embrigadé par les thuriféraires de la tribu. Le choix résultant de cette souveraineté a été phagocyté.

  La liberté de choisir

Voilà ce qu’énonce le préambule de notre Constitution : « L’être humain, sans distinction de race, de religion, de sexe, de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés ». Le principe de toute souveraineté, réside dans ces droits inaliénables. L’inaliénabilité de ce droit, c’est la liberté. Alors comment se fait-il que, des démocrates puissent penser aliéner ce droit qui incombe à tout individu ?

Si la véritable volonté c’est de faire abdiquer le principe de souveraineté nationale, à la souveraineté identitaire, pourquoi certaines entités tribales ne se fondraient-elles pas dans d’autres si le but recherché est le bien commun ? Je vais poser la question autrement : Pourquoi un candidat Bamiléké ne peut-il pas être le joker d’un Béti, Douala, Bassa ? Pourquoi quand le peuple libre choisit un candidat, tous ou presque les Bamiléké crient au scandale ? Si l’envie est de libérer et de faire progresser les autres, le droit de refuser la main-tendue d’un Bamiléké est inhérent à la liberté de choisir soit un Autochtone, soit un Allogène, selon la Constitution.

« Vous croyez qu’en votant contre KAMTO(1) vous lui faites du mal. Non mes amis. Vous faites du mal à vous, à vos enfants et à d’autres générations. Quand on a atteint le niveau de KAMTO la politique c’est pour aider les autres. Il n’a plus rien à attendre ou à envier parce qu’il a déjà tout vu et tout eu. Désormais il veut se concentrer pour son peuple. »

Oh ! Le peuple Camerounais ne lui a rien demandé, c’est lui qui est venu vers le peuple Camerounais, qui a exercé sa souveraineté. Où est le tribalisme ? Pourquoi les autres candidats ne pleureraient-ils pas, quand l’offre Orange supporte un homme sa tribu ? Pourquoi les Bétis(0) ne se fâcheraient-ils pas quand leur unique cinéaste supporte un Bamiléké ? Pourquoi les Sawa(0), ne se plaindraient-ils pas que leur musicien de prestige supporte un Bamiléké(0) ? Pourquoi les Bassa(0), ne se plaindraient-ils pas que leur journaliste de talent supporte un Bamiléké ? Ces supporters-là, sont-ce de vrais Camerounais et ceux qui ont fait le choix contraire de pauvres tribalistes ?

 Le fair-play

 « Les documents contre Cabral Libii Quitte à me faire insulter, je trouve le procédé détestable.

Attendre à quelques jours d’une échéance aussi importante pour sortir toute sorte de documents sur un candidat, sans lui laisser le loisir de se défendre n’est pas acceptable ; d'autant plus qu'en si peu de temps, aucune certification n'est possible.

Le combat politique doit essayer d’intégrer le plus possible les notions de fairplay, surtout dans ce pays où la politique folle du fils de Mvondo a fait de nous tous, des écorchés vifs.

On peut dire ce que l’on veut sur Cabral Libii(2), mais personne ne peut contester qu’il a réussi, au-delà de toute espérance, à mobiliser de nombre important de jeunes sur son nom : rien que pour cela, il mérite notre respect.

Si l’on veut disséquer le parcours de toute notre classe politique actuelle, qui sortirait indemne d’un procès en « collaboration avec le Rdpc » ? Pas même le seul homme politique que j’ai jamais soutenu officiellement à savoir, le chairman du Social democratic front (Sdf), Ni John Fru Ndi ?

Laissons Cabral Libii tenter sa chance et on en reparlera après les résultats : oui on en reparlera car il y a beaucoup de choses à redire sur tous les candidats…. » Benjamin Zebaze.

Les réactionnaires défenseurs de la cause tribale, ont quand même battu le record suivant : sur 7314 postes envoyés contre Cabral Libii, 6802 émanaient de personnes d’une même région, tous Bamiléké. Personne n’a le droit de le dire de peur de se voir vouer aux gémonies.

Et pour conclure : « Je n'ai rien contre Cabral et Joshua. Je suis tout simplement Objectif. L'objectivité est une maladie chez moi ». L’objectivité existe-t-elle en politique ? L’objectivité c’est de choisir Kamto ? A regarder de près, et selon l’adresse IP de celui qui a pondu ce message, il ressort que les origines ethniques de l’impétrant sont Bamiléké. Mais, curieusement, par souci de fair-play, pendant qu’on exécutait en règle un autre candidat, Kamto aurait pu s’indigner quand même. Quelle inélégance !

Aimé Mathurin Moussy

 

0 (Bassa, Sawa, Bamiléké, Bétis) tribus du cameroun, toutes sont bantoues ou semi bantoues

1 (Kamto) Agrégé de Droit, Candidat d'Etnie Bamiléké à la présidentielle camerounaise de 2018

2 (Cabral Libii) Consultant, candidat à l'élection du Cameroun

3 (Paul Biya) président du Cameroun

 



4 réactions


  • Oceane 10 octobre 2018 19:44

    Le savoir, c’est le pouvoir.

    « Le savoir est une arme, emparez-vous en ».


    • mekihuhul 11 octobre 2018 13:34
      @Oceane

      Meuf, on sais tellement de trucs. On as tellement de possibilités tactiques. Mais quoi que l’on j’envisage de tenter, les simulations et expérimentations semblent désespérément confirmer que ca vas aggraver la situation a court terme. Pour quitter l’enfer, il ne semble n’y avoir aucune alternative au purgatoire.

      Donne aux singes de nouveau jouets et il finissent immanquablement par se les pointer les uns sur les autres, a les utiliser au service du vice et de la domination. Enseigne leur la conscience et tu les rend malheureux, et pour 1 qui se bat, 3 se sauvent, 2 se planquent et 1 devint complétement fou.

      Sort-les d’une illusion, il t’agressent. Truque l’illusion, sabote la, ils étudient et complotent sans fin sur les rapports de force entre les puissance de l’illusion. Organise des sorties de la caverne accidentelle, il se purgent entre eux et y retournent. Heureusement que j’ai déjà visité l’ailleurs, sinon je me barrerai d’ici.

      ++




  • xiqeyoki 9 mai 2021 06:46

    Alex se retourna lentement alors que la lumière du soleil passait autour du rideau qui servait de porte. Il fut surpris de voir Leah partie, mais il ne passa pas beaucoup de temps à y penser. Au lieu de cela, il s’assit sur le bord du lit, ses pieds se posant sur le sol en terre battue. Juste à ce moment, Natalie entra dans la hutte, tenant une coupe dorée qui semblait remplie d’eau.

    « Bonjour », dit-elle en lui tendant le gobelet, qu’il prit en l’admirant. « Cela me plaît beaucoup », dit-il en prenant un verre d’eau fraîche et rafraîchissante. « Il appartient à notre chef de village », a déclaré Natalie et Alex la regarda brusquement. Il ouvrit la bouche pour nier la réclamation, mais les mots lui échappèrent. « Pourquoi devrais-je le nier », pensa-t-il en prenant un autre verre d’eau.

    « Où est ton père ? J’ai besoin de lui parler », dit Alex et les yeux de Natalie se baissèrent. « Il est décédé tôt ce matin », dit-elle, une larme s’échappant de son œil et roulant sur sa joue. « Je suis désolé », dit Alex, se levant et se déplaçant pour embrasser la fille, mais elle recula. « Ne le sois pas », dit-elle en essuyant sa larme. « C’était son heure et il est parti paisiblement. Les anciens ont déjà célébré les funérailles pour lui hardcore gay tube porn

     »C’était rapide« , pensa Alex, mais il s’abstint de prononcer les mots. »Vas-tu aller bien« , demanda-t-il et Natalie hocha la tête. »Il savait que ce serait bientôt, alors il m’a préparé, ainsi que mes sœurs. Maintenant, tout ce que nous pouvons faire est de passer à autre chose et d’essayer de retrouver le bonheur.« Alex hocha la tête et finit l’eau dans le gobelet, puis la rendit à Natalie quand elle lui tendit la main.

     »Alors« , dit-elle, le regardant directement dans les yeux, »puisque vous êtes notre nouveau chef, il est temps pour vous de vous installer dans des logements plus confortables." Avant qu’Alex ne puisse demander ce qu’elle voulait dire, Natalie se retourna et quitta la hutte, Alex la suivant rapidement. « Quels accommodements », a-t-il demandé, mais la réponse est rapidement devenue évidente. Ils montaient la colline, vers la grande maison que son père avait occupée la veille.

    Une fois de plus, Alex ouvrit la bouche pour protester, pour lui dire qu’il ne pouvait pas prendre cette maison, car il ne restait pas sur cette île. Mais, comme auparavant, les mots se sont estompés dans son esprit, le laissant avec un regard particulier sur son visage. Il ne leur fallut que quelques instants pour atteindre la maison, Natalie ouvrant la porte et le conduisant à l’intérieur. « Faites comme chez vous », dit-elle, avant de se retourner et de partir, tenant toujours la coupe d’or.

    Alex regarda autour du bâtiment, bien plus grand que toutes les autres maisons du village. Il y avait une petite zone dans un coin qui avait été cloisonnée et cachée. Derrière le mur fragile, il trouva un grand seau et un petit bassin d’eau posé sur une petite table. L’odeur qui s’accrochait au grand seau ne laissait aucune illusion sur le fait que c’était une toilette primitive. De l’autre côté de la grande pièce, aussi loin que possible des toilettes, se trouvait un lit avec un solide cadre en bois. Il était adossé à un mur sous une fenêtre live gay porn

    Allongée sur le lit se trouvait la même jeune blonde qui avait sucé sa bite hier matin. Mia, il se souvint que son nom était, souriant largement en voyant son corps nubile. Elle sourit et se leva lentement du lit et s’approcha de lui. Posant une main sur sa poitrine, elle le repoussa doucement vers la grande chaise dans laquelle Charles s’était assis auparavant.

    Alors qu’il prenait place, elle s’agenouilla devant lui et attrapa sa bite, déjà dure comme du roc et prête pour elle. Elle a commencé à le caresser en baissant la bouche et à sucer et lécher sa bite. Alex gémit alors que sa langue traçait autour de la chair sensible, ses mains se déplaçant de haut en bas de son arbre. Mia gémit en réponse, ses yeux remplis de plaisir lubrique, comme si rien ne la rendait plus heureuse que de lui plaire.

    Pendant les quelques minutes qui suivirent, la bouche de Mia s’étira largement alors qu’elle glissait sa tête d’avant en arrière. Mais aujourd’hui, Alex voulait plus que sa bouche. « Sur mes genoux », dit-il fermement, sa voix plus imposante qu’il ne voulait l’être, pourtant cela lui paraissait très naturel. Mia sursauta aussitôt avec un cri de joie et chevaucha ses jambes, écartant largement ses jambes fines.

    Elle se baissa lentement, se pencha et attrapa son manche, le tenant debout et le visant à son entrée humide. Alex gémit et Mia cria de plaisir alors que sa chatte incroyablement serrée agrippait son arbre comme une seconde peau. Si elle n’avait pas été aussi mouillée, Alex soupçonnait qu’il aurait eu beaucoup de mal à s’enfoncer dans sa chatte. En fait, Mia se souleva et se laissa tomber facilement, sa chatte trempée glissant de haut en bas sur son bâton rigide.

    Alors qu’elle le chevauchait, Alex se pencha en avant et prit un de ses petits seins dans sa bouche. Il a sucé la chair, effleurant son mamelon avec sa langue, suscitant de forts gémissements de la part de la fille. Soudain, alors qu’Alex mordait la chair sensible de son mamelon, Mia se raidit et poussa un cri ; sa chatte a convulsé et le jus a commencé à couler alors qu’un orgasme intense la rattrapait. La sensation de sa jeune chatte spasant sur sa bite remplit Alex d’une faim profonde et primitive.

    Il se leva, tenant la fille autour de la taille, sa bite glissant de sa chatte. Il ca


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