lundi 18 décembre 2006 - par Le Hérisson

Cancer, de scandale en scandale

Il y a une semaine, j’ai appris que l’une de mes meilleures amies était morte, Geneviève. Depuis six mois environ, je vivais au rythme des bilans que me livrait son mari, lui aussi, l’un de mes grands amis. Le décès de Geneviève est la suite d’une longue liste. Trop longue. Qui me fait dire que malgré ce que disent médecins ou hommes politiques, contre le cancer, aucun progrès sérieux n’a été fait depuis dix ou quinze ans. Ou alors, s’il y a effectivement progrès pour certains cancers, le nombre de cas est lui en évolution exponentielle.

Je ne peux m’empêcher de vous dire un mot de Geneviève qui vient de disparaître. Un mot bien faible et impuissant pour évoquer cette personne exceptionnelle qui savait comme personne ce qu’amour veut dire. Enseignante, analysée par un disciple de Françoise Dolto, puis conseillère conjugale, elle était au fait de la psychologie certes, mais aussi de l’humanisme, le plus élevé qui soit. Un genre d’ami charismatique à qui on pouvait toujours se confier. Elle et son mari, Jo, avaient une maison à la campagne. On était toujours les bienvenus. Moi qui suis un affreux sauvage solitaire, je me suis toujours demandé comment elle pouvait ainsi sourire de si bon cœur, même lorsque je venais à l’improviste. Quand je plantais ma tente en été, par un don de divination connu d’elle seule, elle se réveillait tôt et m’apportait le petit déjeuner. Quand j’arrivais l’hiver, la cheminée était prête, n’ayant plus besoin que d’une étincelle.

Mutisme médical

Quand Jo, son mari, me racontait ses rapports avec les médecins qui soignaient son épouse, cela me rappelait étrangement tout ce que j’avais pu vivre par ailleurs. En 1964, mon père est décédé probablement d’un cancer du poumon. Je dis « probablement » car le mot n’a jamais été prononcé. A l’époque il n’y avait guère de traitement. Cela dit, la mort de mon père ne résulte pas de son cancer (probable) mais d’un examen non approprié dans son état. Une bronchoscopie qui l’a fait s’étouffer dans les bras du toubib. Evidemment, personne n’a rien dit à ma mère, mis à part que de toute façon « mon père était perdu ». Perdu pour qui ? Pour la réussite de la médecine, sans aucun doute !

Lymphome : « On va le soigner, ne vous inquiétez pas »

En 1994, rebelote. Cette fois-ci, c’est la mère de ma femme qui fut atteinte d’un lymphome. Pour la petite histoire, ma belle-mère, Marie, était employée au Commissariat de l’énergie atomique (CEA) dont le siège est à Saclay. A ce titre, elle accompagna les essais nucléaires français des années soixante, dans le désert saharien. Evidemment, aucune précaution n’était prise. Le fait qu’elle ait un lymphome trente ans plus tard, un cancer très lié au nucléaire, n’est sans doute pas un hasard. Mais la « grande muette » n’avouera sans doute jamais rien. Pour ceux que cela intéresse, il y une association qui s’est constituée des vétérans des essais nucléaires français et qui recense des centaines de cas douteux. Quand le cancer de ma belle-mère s’est déclaré, j’ai évidemment pioché mes encyclopédies (le Net n’existait pas à l’époque) et j’ai immédiatement compris qu’il s’agissait de l’un des cancers les plus graves. Cependant, soignée à l’Institut Roussy, de Villejuif, les informations que nous avaient livrées les médecins étaient des plus rassurantes : le stade de la maladie était très peu avancé, les cellules en cause n’étaient pas très malignes, je vous passe les détails scientifiques. Le médecin m’a même affirmé qu’elle pourrait reprendre rapidement une activité professionnelle.

En fait, aucun traitement n’a fonctionné.

Non seulement cela, mais nous avons appris par la suite qu’on lui avait fait subir des traitements lourds, comme une greffe de moelle osseuse, qui n’avait plus aucune raison d’être, si ce n’est l’acharnement médical. Quand elle est morte, au bout d’un an de douleur, de non-dit, d’erreurs en tous genres, j’ai écrit au directeur même de l’Institut G. Roussy. Ce dernier a alors reçu mon épouse et lui a dit, texto : « De toute ma carrière, je n’ai jamais reçu une lettre aussi dure, aussi vraie, et aussi bien écrite... »

Le scandale Chirac

Quand il fut réélu dans les conditions que l’on sait, J. Chirac annonça parmi ses grandes priorités un plan de lutte contre le cancer. Evidemment, c’est plus consensuel que de réformer l’assurance-maladie ! Dans la foulée, il a créé l’Institut national du cancer (Inca). Or, son président, David Khayat, est devenu rapidement insupportable pour le personnel de l’institut, accusé de favoriser l’entrisme de ses amis, sans parler des conditions financières mirobolantes qui rappellent le scandale de l’Arc et de son faux médecin président en blouse blanche, Jacques Crozemarie. Bref, le professeur Khayat n’a eu d’autre choix que de démissionner de ses fonctions cet été...

Et en attendant, le cancer se porte bien, merci pour lui. Le Journal du dimanche du week-dernier annonçait que le dernier rapport de l’Institut national de veille sanitaire (INVS) a calculé une augmentation de 60 % de cancers entre 1980 et 2000 ! Comme l’a expliqué un autre rédacteur d’AgoraVox, de nombreuses substances chimiques sont maintenant suspectées. Et qu’on arrête de nous parler de l’allongement de la vie pour expliquer cette inflation : les cancers des enfants n’ont jamais été aussi nombreux. Il est vrai, à la décharge du monde médical, qu’ils sont également mieux soignés. Maigre consolation. On note également que les cancers du poumon sans facteur de risque (tabac passif ou actif, amiante) est aussi en très forte augmentation et atteindraient les 30 %.

La vérité, c’est que nous avons un monde médical tout puissant et sclérosé par sa toute-puissance. Jamais aucune recherche ne peut être faite sur une quelconque médecine différente, comme, par exemple, les traitements du professeur Beljanski, ni sur les peuples qui, assez miraculeusement, ont des taux de cancers beaucoup moins élevés qu’en Occident. Mon amie Geneviève croyait dans les autres, aussi faisait-elle confiance à la médecine. Jusqu’à son dernier soupir. Je voudrais qu’elle ne soit pas morte pour rien.



50 réactions


  • bb (---.---.134.117) 18 décembre 2006 12:46

    Très bel article et plein de compassion pour les gens qui souffrent. En effet on peut raisonnablement se demander ce qui se passe dans la recherche pour stagner autant sur une maladie qui reçoit la plupart des crédits officieux et officiels. Pas une semaine sans que les médias annoncent : une nouvelle arme contre le cancer,mais qu’en est il dans la réalité sinon que ce sont toujours les même traitements que les malades prennent. J’ai une belle soeur dans la recherche contre le cancer et souvent je lui pose la question sur la non ouverture de nouveaux protocoles de recherches ainsi que sur l’essai de nouveaux traitements,la réponse est toujours la même:Le mandarin. Il est insensé que dans nos pays ce soit toujours les recherches conventionnelles qui priment:il faut empoisonner le patient dans l’espoir que les cellules cancereuses meurent avant le patient, en gros voila le principe et ca rappelle pas mal le type de recherche sur les infections avant que les antibiotiques ne soient découverts. En attendant beaucoup de gens souffrent et meurent dans des conditions invraisemblables. Oui vous avez raison de parler même si vous allez voir assez vite arriver le corporatisme médical contre ce que vous avez dit,mais sachez que vous avez raison et que je ne peux que vous appuyer bb


  • Emile Red Emile Red 18 décembre 2006 13:33

    Joli article qui démontre les schléroses de la société dominée par le sacro-saint argent et les passe-droit.

    Le scandale de la recherche est d’autant plus grand en cette période où l’on voit des campagnes publicitaires contre tabac ou alcool qui coutent des millions alors que cette recherche, la vraie crève du manque cruel de fond.

    L’argent existe mais il est saupoudré aux vents des désideratas de ministres et hauts fonctionnaires, aujourd’hui, les deux maladies les plus mortelles en France ne représentent qu’une part infime des fonds aloués à la recherche, au profit de la recherche industrielle scandaleusement onéreuse.

    Cancéreux et alzheimer n’ont aucune chance d’avenir alors qu’ils représentent environ 1,5 à 2 % de la population, soit près de 10 millions d’habitants, quoi des milliards dépensés pour la future pseudo-canicule qui n’arrivera peut-être jamais...et de la grippe aviaire...


  • Guillaume (---.---.222.225) 18 décembre 2006 13:54

    Cela fait longtemps que je me demande ce que je ferais si cela m’arrivait... La panique, la peur et le recours à la médecine conventionnelle ? J’espère que j’aurai la force de me prendre en mains et d’expérimenter d’autres voies comme je l’ai toujours fait avec les autres maladies...

    J’ai l’intuition que le cancer est une maladie du milieu/mode de vie ou de multiples facteurs se combinent, ce que la médecine conventionnelle ne peut appréhender correctement, comme le résume le commentaire ci-dessus :

    [...]il faut empoisonner le patient dans l’espoir que les cellules cancereuses meurent avant le patient, en gros voila le principe[...] Les cancers sont peut-être une alerte qui dit : change de vie !

    On peut aussi se poser la question de la vaccination chez les enfants (et après !) où l’on injecte des cocktails de substances variées (biologiques et chimiques) dans des organismes en pleine constitution.


    • maxim maxim 18 décembre 2006 23:54

      @ Guillaume...je reprends un petit passage de votre commentaire,en ce qui concerne le risque d’attraper cette saloperie de maladie.... le mode de vie ?.... peut etre.. mais j’ai l’exemple d’un ami qui adorait et pratiquait plusieurs sports,entre autres fervent cycliste (nous faisions la route ensemble),cross,natation...president du club de natation,pas une goutte d’alcool,vie saine et équilibrée...... balayé en une année d’un cancer du colon ,puis du foie,il a toujours supporté sa maladie avec courage en essayant de faire semblant d’oublier.....il nous a donné une leçon de courage.... c’etait le dernier auquel j’aurai pensé qui aurait pu attraper cette sale bete.... par contre,ma tante paternelle,est morte à 99 ans,dans son lit paisiblement,ayant bu comme un trou et fumé ses 2 paquets de gauloise jusqu’à la fin.... c’est l’exception qui confirme la règle..... alors le mode de vie,surement,mais tellement d’autres causes obscures.....alors,il nous reste l’espoir qu’un jour............


  • Angus (---.---.131.78) 18 décembre 2006 14:20

    @L’auteur,

    Je suis désolé pour votre amie disparue, pour son mari qui a du passer par toutes sortes d’affres (surtout si le corps médical l’a entortillé dans des explications à la Purgon !). Quelle cruauté parfois ...

    Par rapport aux circuits médicaux les plus courants, je trouve que les spécialistes de l’IGR sont plutot plus compétents que les autres. En ce qui me concerne, je supporte un cancer inopérable mais officiellement peu agressif.

    Avant j’ai subi une chimio d’enfer sur trois mois (je confirme : c’est une descente aux enfers, ou de temps en temps le malade survit, pas toujours libérés de ses maux). Et puis le plus éprouvant, c’est de tenter de lire dans les yeux des autres si vous allez vous en sortir ou pas, c’est de recommencer à vivre normalement en étant shooté à l’EPO, d’avoir peur d’attraper un rhume par ce que vous n’avez plus de défenses, de vous lever tout seul de votre fauteuil ...

    J’ai subi aussi une opération pour rien où j’ai bien failli y rester si le chirurgien n’avait pas eu un doute de dernière minute (alors que j’étais ouvert sur le billard !).

    Lutter contre son cancer ou celui des autres est une bataille inégale et injuste. des fois on s’en sort, d’autres pas, et la médecine sait rarement vous dire pourquoi.

    Dans quelques années, grâce aux progrès de la génétique, il paraît qu’on pourra soigner les cancers à partir de leur signature, et non plus en irradiant ou empoisonnant le malade. Mais ça c’est pour dans dix ans sans doute ... d’ici là, il est à craindre que nombre de nos amis ou proches disparaissent faute de soins efficaces.

    Voilà. C’était un témoignage « vu de l’intérieur ». J’ai juste eu plus de chance que votre amie. Amitiés.


  • cumulus (---.---.46.119) 18 décembre 2006 14:53

    C’est peut être parce que nous avons eu plus de chance mais je trouve les soins en France de très bonne qualité avec en plus une prise en charge de l’accessoire (psychologie, esthétique ...).

    En effet, ma femme est en rémission complète depuis 3 mois, alors qu’on s’attendait au pire.

    Tout au long de la prise en charge (plus d’un an avec différentes opérations), on a été surpris de la qualité des soins et de l’équipe médicale (médecins, infirmières) même si c’est souvent une ambiance dure pour le moral et que les effets des médicaments sont difficiles à supporter.

    Mais dans tous les cas, c’est vrai que cette maladie est une vraie saloperie.


  • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 18 décembre 2006 14:56

    « calculé une augmentation de 60 % de cancers entre 1980 et 2000 »

    Et si cela était dû à une meilleure détection ?

    Si l’article est bon sur le fond, il est malsain sur cette partie, vous manipulés les chiffres pour arriver à « votre vérité » (c’est la faute à l’industrie chimique) que vous maltraitez juste derrière en parlant des cancer lié au tabac.

    « comme, par exemple, les traitements du professeur Beljanski »
    - Qui C’est lui, d’où il sort ? C’est bien beau de balancer des noms, cela aide bien au sujet.

    « ni sur les peuples qui, assez miraculeusement, ont des taux de cancers beaucoup moins élevés qu’en Occident »
    - Lesquels ? Ils ont accès à une médecine capable de détecter les cancers ? Quelle est leur durée de vie ? C’est les Papous de nouvelle guinée ??

    Vous noyez sous des références à des amis proches des propos sans preuves ou sorties dont on ne sais où ?

    C’est parfait comme première approche pour un mouvement sectaire, on se fait plaindre des gens avec des histoires de parents ou amis mort de la maladie, on continue en insinuant que « les autres » veulent notre mort et que le gouvernement est complice, et on balance une solution miracle d’un docteur inconnue en promettant au gens qu’ils iront mieux en ce servant des preuves « irréfutables » (et surtout non vérifiables).


    • Messager Messager 18 décembre 2006 15:06

      En vous lisant, j’ai l’impression de délire paranoïaque...

      C’est sale et insultant ce que vous dîtes et vous envoie mon boomrang pour protéger à ma manière, cet Auteur, de votre mépris insipide et de votre dénie d’ouverture d’esprit...

      C’est regrettable de ne pas savoir écouter les autres et de plus, de les juger ainsi que vous le faites... C’est très facile dans l’anonymat !...


    • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 18 décembre 2006 15:31

      J’ai des amis et de la famille qui ont été ou sont touché par cette maladie.

      Et je ne peux pas laisser passer qu’un guignol viennent faire pleurer dans la chaumière juste pour faire passer un message qui n’a rien avoir avec cette maladie.

      A moins que vous puissiez nous dire qui est ce professeur Beljanski ? Quand on site une soit disant expert, on donne son pédigré, là rien !

      Je ne m’exprime pas sur le fait que cette maladie soit une saloperie, je m’exprime sur le fait que l’auteur nous balance des chiffres (issue d’où ?), nous sors des raisonnement sans fondements ,nous parle d’un professeur qui saurait lutter contre le cancer et d’un peuple inconnus. Bientôt il va nous dire que c’est les extras terrestres de Raël !


    • ava (---.---.71.57) 15 janvier 2007 12:40

      Renseignez vous pour beljansky mais sachez que mitterrant s’est soigné avec sa méthode. Et que ce médecin a été décrié alors qu’il a soigné et guéri beaucoup de personnes. Pourquoi le corps médical ne tient pas de statistiques des personnes qu’il fait crever avec la chimio ??? le cancer n’est pas une fatalité mais la maladie est un bizness très lucratif pour bcp de gens. La cause de toute maladie est dans le ressenti et la croyance de chaque individu ! c’est un peu court mais je pourrai développer !!La recherche ne peut pas avancer puisqu’elle cherche dans une direction qui est à l’opposée de la guérisson ! bien à vous ava.


  • Messager Messager 18 décembre 2006 14:56

    Bravo pour votre article qui est une vraie synthèse actuelle.

    Je me permettrai d’ajouter que les grandes causes de cancer sont liées à des maux psycho-somatiques mais que la science allopathique ne veut surtout pas appréhender.

    Nous sommes constitué d’un corps et d’une âme et, il faudrait peut-être reconnaître les maladies dîtes animiques...

    La médecine actuelle, faite d’alchimistes des temps modernes ne soigne pas, elle colmate un mal pour en créer maintes autres de par la médicamentation chimique qui est loin d’être sans conséquences réalistes.

    Il en est de même de tous les soins prodigués inutilement souvent par méthodes chimiques...

    Il est clair qu’il en est de même pour les maladies cardiaques où la médicamentation proposée, très protocolaire est si envahissante qu’elle réduit l’être à l’état de zombie et lui supprime pour un homme toute sa virilité qui est le fil conducteur de sa force naturellle induite...

    Je suis actuellement entrain de perdre deux êtres chers de par l’acharnement thérapeutique, chimique et opératif... Je suis écoeuré de cette médecine qui n’accepte pas, les médecines dîtes alternatives qui offrent au minimum un effet placébo positif et souvent de bonnes rémissions voire de guérison...

    Dans ses bons mots, Einstein savait qualifier ces pseudos géniteurs de médecine qui font croire que l’on vit plus longtemps... La bêtise humaine a son fil conducteur appelé EGO...


  • Internaute de passage (---.---.180.55) 18 décembre 2006 16:31

    Voici un lien

    http://www.cancure.org/directory_mexican_clinics.htm

    Il répertorie des adresses de cliniques pratiquant une médecine alternative contre le cancer.

    J’ai dans mon entourage une personne qui est allée se faire soigner un cancer de la prostate (stade avancé) dans une clinique au Mexique. Traitement d’un mois : filtrage des métaux lourds contenus dans le sang, injection de sels minéraux et vitamines, régime alimentaire strict de type végétalien, entre autres.

    Résultat, son cancer est en phase de rémission. Ceci est véridique.

    C’est un témoignage parmi d’autres.

    A +


    • (---.---.215.93) 18 décembre 2006 16:47

      internaute de passage,

      j’aimerai plus d’infos sur le cas véridique. ou des adresses... merci d’avance


    • Messager Messager 19 décembre 2006 12:11

      A part des adresses au bout du monde, vous n’avez rien en France voire en Europe à proposer !

      Scusez mais des liens comme ça pour un tel sujet, je trouve que c’est parler pour ne rien dire et même de laisser espérer l’espace d’un instant, assez déplaisant !


  • Michael (---.---.112.102) 18 décembre 2006 16:57

    Excellent article criant de vérités cachées mais surtout inhumaines pour la victime assurée et les pauvres familiers paumés en ce monde de la santé, qui en fait est le monstre froid capitaliste qui dévore l’humanité en son entier, OMS et tout le reste lié par une soif inextinguible de toujours plus de bénéfices, sur le dos de la plèbe faite humanité même.

    Nous vivons en un monde d’ignominie inflationniste, elle seule se portant bien.

    Comme le Français craint de quitter sa chère SS, il ne craint pas moins, puisqu’il a peur de toutes inovations, de se lancer dans sa propre recherche d’un meilleur tout azimut ! et donc il en crève qui plus est de façon déshonorante de par sa soumission aux diktats étatistes.

    Bref, les solutions existent depuis longtemps déjà...mais elles sont occultées par la mafia de l’industrie de la pharmago, qui n’hésite pas de recourir aux pires exactions pour conserver son monopole de propagateur de mort assermentée.

    Aux moins peureux, voyez ce site...ce produit miracle et surtout l’histoire hallucinante de son illustre inventeur, qu’il sera un jour reconnu.

    Il en va de ce produit comme du Chlorure de magnésium, panacée véritable censurée par les politiques vendus (combien) aux lobbies pharmagos. Le reste n’est que...

    http://www.silicio.org/index.html

    Bonne santé retrouvée...et conservée.


  • Jaimz (---.---.101.8) 18 décembre 2006 16:57

    Votre témoignage est très personnel, on pourra discourrir de sa pertinence dans la forme, cependant je note votre remarque concernant l’Institut national du cancer (Inca), qui est encore une fausse agence gouvernementale, dont le seul but est d’engraisser avec les deniers de l’Etat, des petits protégés sélectionnés sur leurs affinités avec notre Menteur National Présidentiel. Cette remarque est justifiée, si des progrès étaient possibles dans le domaine du Cancer, ils viendraient d’abord du Privé et non pas de l’Etat... en effet les cancers (il y a différentes pathologies) touchent de nombreuses personnes et représentent un marché attractif pour les entreprises de pharmaceutique. Je le sais pour avoir travailler sur un projet d’étude du cancer du sein chez les laboratoires Pierre Fabre. L’étude a démontré la complexité de ce mal, l’influence du méthabolisme de l’individu et l’échec des méthodes « classiques » de traitement. Très peu de femme survivent si l’on ne dépiste pas à l’avance la tumeur pour tout simplement la retirer ! Je suis farouchement opposé à la chimio-thérapie et à cet acharnement thérapeutique où l’on utilise l’ignorance et la confiance des patients pour tester des horreurs, il n’y a pas d’autre mot. J’ai eu deux cas dans ma famille de parents atteints et traités. Leurs souffrances et la perte de leur personnalité sont les seuls avantages qu’ils y ont gagnés. Pas les deux pauvres années de traitements (et pas de vie) prolongées qui faisaient la fierté des docteurs, et nous la famille notre douleur. A quoi bon ?


    • (---.---.215.93) 18 décembre 2006 17:56

      jaimz, que vous dire...

      dans votre cas, je comprends que vous soyez touché et farouchement opposé à la chimio.

      mais on ne peut être contre quelques chose parce que cela n’a pas marché sur les deux personnes qui vous sont chères jaimz, même si je mesure toute votre souffrance. la chimiothéraphie a tout de même sauvé nombre de vies humaines. peut être pas des cancers au stade avancé mais en empêchant le développemnt des métastases dans certains cas. et si personne n’a opté pour l’acharnement thérapeutique dans le cas de deux membres de ma famille et de ma meilleure amie (leur souffrance a été démesurée) je l’ai été pour un autre être cher dont je parle plus haut et qu’un nouveau traitement allié à une médecine alternative très stricte a peut-être sauvé d’une mort certaine. aujourd’hui cette personne va bien et sa vie est tout à fait normale. nous ne savons pas de quoi demain sera fait mais nous profitons de chaque minute qui passe...

      voltaire même si je sais que c’est difficle, il ne faut pas faire de la génétique ou même du crabe une fatalité absolue. le vaccin commercialisé il y a peu contre le cancer de l’utérus sauvera certainememnt plus de femmes et c’est dans ce sens qu’il faut avancer coute que coute. celui de la prévention. et cela quel qu’en soit le prix. seule la prévention permettra les économies sur les soins liés aux pathologies actuelles, très lourdes, et évitera les trop nombreuses souffrances liées aux trop nombreux cas actuels. ce qui liberera des ressources pour la recherche.

      mais les grands groupes pharmaceutiques sont avant tout des groupes financiers... et ceci est une autre affaire... une affaire de requins dont michael parle en connaissance de cause


  • (---.---.215.93) 18 décembre 2006 16:58

    Cancer, de scandale en scandale par Messager (IP:xxx.x6.119.206) le 18 décembre 2006 à 14H56

    Je suis actuellement entrain de perdre deux êtres chers de par l’acharnement thérapeutique, chimique et opératif... Je suis écoeuré de cette médecine qui n’accepte pas, les médecines dîtes alternatives qui offrent au minimum un effet placébo positif et souvent de bonnes rémissions voire de guérison..."

    Messager, il faut aller soi même vers les médecines alternatives. en complément de la médecine légale qu’il ne faut surtout pas abondonner...

    Les cancérologues se confinent dans leur savoir, forcément restreint quand il s’agit du crabe. il faut donc se battre doublement pour imposer les médecines alternatives dont celle, entre autres, du docteur bolanski. quand on n’a plus d’autre choix et que la mort est au bout, il ne faut pas hésiter. accupuncture, médecine chinoise, régime végétarien très dur,refus des graisses animales quelles qu’elles soient et un cas gravissime est en train de se stabiliser. peut être pas pour longtemps mais c’est toujours ça de pris sur cette putain de maladie


  • Voltaire Voltaire 18 décembre 2006 17:02

    Qui n’a pas, dasn son entourage proche, de famille ou d’amis ayant un cancer. Et qui, à partir d’un certain âge, n’a d’ailleurs pas de cancer lui-même.

    A à peine 40 ans, j’ai échappé de peu à un cancer grâce à un examen de routine fait il y a quelques années, qui avait décelé un adénome qui n’aurait jamais dû se trouver là à mon âge. Et ma femme a sans doute sauvé la vie d’une collègue de travail en la forçant à consulter pour un grain de beauté qui devenait anormal.

    Les cancers (car on ne devrait sans doute pas parler du cancer), sont une conséquence directe de la vie. Parceque notre matériel génétique est conçu pour muter, il mute, et quand il mute au mauvais endroit, cela induit des proliférations anormales de nos cellules, qui peuvent donner un cancer.

    Bien sûr, il existe d’innombrables causes de cancer ; facteurs génétiques, environnementaux, modes de vie, produits chimiques, virus...

    Cette multitude de causes, et cette multitude de cancers, le fait qu’ils ne réagissent pas de façon similaire aux traitements, que nous ne supportions pas de façon égale ces traitements, rend la lutte difficile, bien plus que ce que nous pensions il y a 30 ans.

    Alors, même si, en moyenne, notre survie est plus grande qu’il y a 15-20 ans, nous mourrons toujours du cancer, et continuerons à en mourrir pendant très longtemps. N’oublions pas qu’avec l’âge, le risque d’erreur dans la division de nos cellules, comme celui de mutations néfastes, ne fait qu’augmenter. Plus nous vivons vieux, plus nos risques d’avoir un cancer sont important ( tous les hommes de plus de 80 ans ont un cancer de la prostate, simplement, il ne nous tue pas toujours...autre chose le fait avant).

    Si ce risque existe, si les traitements qui progressent ne sont jamais suffisants, ce que nous pouvons en revanche demander, exiger, c’est la transparence dans ces traitements, l’honnêteté des médecins sur les risques et les effets secondaires, et leur humanité, ce qui est heureusement le cas la plupart du temps maintenant.


  • (---.---.85.150) 18 décembre 2006 17:09

    Quelques pistes de réflexion sur l’augmentation du nombre des cancers...

    Attention aux racourcis tentateurs, du genre c’est à cause de la pollution, ou c’est à cause des saloperies de pesticides... Certes il y a pas mal de toxiques dans notre environnement, y compris les traitements phytosanitaires, certaines peintures, des résidus de combustion, etc, certes l’industrie chimique freine de 4 fers devant les directives REACH, mais...

    - nous avons gagné entre 1980 et 2000 presque 5 ans d’espérance de vie en moyenne
    - le nombre de centenaire à été mutiplié par 3 (de tête)

    Ne peut on pas imaginer que l’augmentation du nombre de cancers, qui reste à quantifier de façon fine, ne pourrait pas être dues :

    - à leur meilleure détection, plus rapide et précoce, donc statistiquement à une augmentation du nombre. Je m’explique, si il y a 30 ans, pour 100 cancers avérés on n’en détectait que 20, et que pour 100 aujourd’hui on en détecte 50, on aura l’impression que le nombre augmente alors que seule leur probabilité de détection a augmenté.

    - à un vieillissement de la population, mieux soignée et plus attentive à ses problème de santé. Au lieu de mourrir d’infection grippale, de pneumonie, on meurt aujourd’hui, en raison de l’accroissement de plus en plus en du cancer en raison de l’accroisement du risque en fonction de l’age...


  • alberto (---.---.25.193) 18 décembre 2006 17:11

    Cher Wilkinson : du calme !

    1 l’auteur de cet article nous livre un témoignage et nous fait part de ses sentiments sur l’image de la médecine telle qu’elle lui apparait

    2 il semble qu’il ne révèle pas que des stupidités quand il fait remarquer que les cancers des enfants sont de plus en plus nombreux...

    3 étant famillier de la navigation sur le net, vous interrogez votre moteur de recherche favori et tapez :« Beljansky » !

    4 vous êtes cependant tout à fait pardonnable de ne pas connaître ce chercheur (Beljansky) qu’« ON » a frappé d’interdit dans son domaine, dont « ON » a ruiné la famille, mais dont les copies de ses remèdes font la fortune de quelques laboratoire américains : affaire parfaitement occultée en France...

    5 Voir également le témoignage ci-dessus d’« Internaute de passage », qui pour ma part est tout à fait recevable, mais qui évidemment ne va pas dans la direction des recherches imposées par les ’Mandarins" hors desquelles il ne peut y avoir de salut !

    6 Oui, enfin, il y a des populations relativement épargnées par les cancers : notamment certaines iles grecques et japonaises, mais là encore, un peu plus de curiosité et de navigation vous inciteront à un peu plus de modération, voir de tolérance...

    Bien humblement : alberto.


  • Le Hérisson Le Hérisson 18 décembre 2006 17:42

    Les chiffres que j’indiquent n’ont rien de fantaisistes ; ils ont été repris par toute la presse, du Figaro au Monde et je les ai lus également dans le JDD il y a 10 jours. Ils viennent d’une étude de tout ce qu’il y a de plus officielle, financée par l’Institut national de veille sanitaire et ont été rendus publics. Le rapport de l’INVS est inquiétant quant à la corélation « environnement/cancers » et bat en brèche notamment quelques idées reçues : l’augmentation des cancers ne vient pas de l’allongement de la vie, car en fait, les cancers ont une fréquence plus élevée entre 55 et 65 ans qu’après 70/75 ans... La prévention, évidemment utile, est en partie impuissante car on ne s’explique pas, par exemple, l’augmentation du taux de cancer du poumon chez des nons fumeurs. Enfin, la croissance des cancers chez les enfants est en forte augmentation...En revanche, chez les enfants, on parvient plus facilement à les guérir, notamment les leucémies. Même en 1980, le cancer était dépisté, ne serait-ce que lors du décès du patient. On les dépiste seulement plus précocément aujourd’hui. Beljanski n’a rien d’un charlatan ou d’un « raélien » !!! Il était chercheur au CNRS, était reconnu par tous comme talentueux, jusqu’à ce que sa hiérarchie le combatte par tous les moyens. La médecine « officielle » n’a jamais voulu vérifier ses théories et l’efficacité des traitements. Enfin, il existe notamment des peuples des Andes, en Colombie par exemple, j’ai fait une recherche et rédigé un article là dessus, qui ont une proportion très faible de cancers tout en ayant une durée de vie comparable. Mais pour la plupart, ces peuples anciens sont menacés par les narco_traficants et leur territoire est en diminution constante. Mais c’est une autre histoire.


    • Voltaire Voltaire 18 décembre 2006 17:50

      @l’auteur

      Juste un commentaire sur la mortalité due au cancer en fonction de l’âge.

      Le déclenchement des cancers est effectivement lié à l’âge. Mais lorsqu’il se déclenche tard, il est en général moins aggressif, car les cellules se divisent moins vite dans la vieillesse. Cela explique pourquoi la mortalité par cancer est maximale vers 55-65 ans, et décroit ensuite, non pas que nous avons moins de cancer plus tard, mais simplement parceque nous mourrons d’autres choses avant que le cancer ne se développe trop.

      Bien entendu, tout cela est statistique, il y a toujours des cas particuliers...


  • Le Hérisson Le Hérisson 18 décembre 2006 18:28

    NB. Je ne dis pas que les traitements style « Beljanski » sont plus efficaces que la chimio ou autres thérapies officielles... Je dis seulement que la médecine devrait les expérimenter et prouver s’ils sont efficaces ou pas, surtout quand on a le « pedigree » de celui de Beljanski, c’est à dire celui d’un chercheur émérite de l’Institut Pasteur pour reprendre une expression. Enfin, la presse et l’étude ont moins noté l’augmentation du nombre de morts que l’augmentation du nombre de cas.


  • François Marie (---.---.73.200) 18 décembre 2006 18:31

    @Cris Wilkinson votre intervention pue.

    Elle pue le faux.

    Comme ces faux forums, j’en prend à témoins tous les internautes d’ici, si vous voyez ce que je veux dire. smiley


  • Messager Messager 18 décembre 2006 19:06

    Monsieur Voltaire,

    Le problème de la médecine c’est justement qu’elle est basé sur des statistiques ; les protocoles comme les essais thérapeutiques, de médicaments, comme d’être atteint de telle ou telle maladie, en sont je vous l’assure l’illustre preuve.

    Les études sont du domaine de l’empirisme et comme nous ne sommes pas égaux, devant la santé comme en d’autres matières. Pour preuve on a un code ADN absolument indivis, on s’étonne alors de ne pas guérir unilatéralement si j’ose dire !

    On fait en médecine comme en politique beaucoup d’effets d’annonces et ce depuis plus de soixante dix ans, date où est décédée ma grand-mère maternelle des suites d’un cancer de l’utérus... Ainsi toute la lignée féminine de la famille a été confrontée par la médecine statistique, et heureusement pas fiable...

    Actuellement on nous fait croire que l’on a trouvé un vaccin contre ce cancer mais il s’agit en fait d’un problème particulier qui est classé dans les cancers, un dérivé de l’herpes génital... Tant mieux si c’est une réalité objective et non suggestive comme la plupart des vaccins dont on revient de la nécessité d’opérance !

    Mon propos n’est pas de tirer sur les ambulances mais de remettre à juste appréciation les soi-disantes avancées en ce domaine...


  • bb (---.---.134.117) 18 décembre 2006 19:33

    Sans changer de sujet et en rapport avec les soins actuels et la médecine,on apprend que les antibiotiques c’est pas automatique. C’est un fait, mais ce n’est pas nous qui prescrivons et en même temps ce n’est pas tant leur prescription qui occasionnent les résistance des germes que les paysans qui en gavent leurs animaux et ce encore actuellement. Effectivement les antibiotiques perdent de leur effet par le fait que les dejections animales en pleine nature font qu’il y a sur les bacteries présentes dans les sols une accoutumance à ces mêmes antibios issus de ces même dejections. Pour en venir à l’essentiel : actuellement je suis atteint d’une pneumonie par le fait que les antibiotiques n’ont pas été prescrits assez tot et avec les dégats sur l’organisme que l’on peut penser. Alors une question peut se poser : Combien de gens qui n’ont pas ma constitution sont ils deja morts par une precription tardive et inopérante ,ou parce que le médecin a peur de les prescrire de peur d’aller à contre sens d’un courant du moment et qui je pense un jour sera jugé. Je le répète combien de morts y aura t il pour que ces slogans imbéciles faisant pression sur le milieu médical cessent. Je souhaite un jour qu’une étude soit faite sur ce sujet et je suis à peu près certain que depuis ce genre de pression pas mal de gens sont morts d’infections qui auraient pu être traitées.


  • bb (---.---.134.117) 18 décembre 2006 22:31

    Peut être ne connaissez vous pas, mais il y a un traitement très prometteur pour le cancer qui consiste en une electroporation des cellules malades en présence de bléomycine. Cette technique est deja ancienne mais tarde à percer dans nos pays et je ne sais pour quelle raison. Fonctionnement : La bléomycine est un agent anticancéreux majeur qui peine à rentrer dans les cellules malignes,mais en présence d’un courant electrique les cellules malades deviennent poreuses et la bléomycinse peut alors s’introduire et détruire les cellules malades. Il y a eu de nombreux essais de par le monde et cette technique empêche même l’acte chirurgical par le fait qu’elle arrive aussi à détruire la tumeur. Ces essais ont été faits sur des carcinomes de surfaces, et une réussite de plus de 90% a été constatée. Le seul problème de cette technique est la difficulté du corps humain à supporter les décharges electriques malgré que ces dernières soient brêves. Peut être un protocole plus « doux » permettra un jour de faire que ce moyen sera mis à disposition des patients qui souffrent et surtout peut être qu’on leur donnera ce choix de pouvoir essayer divers traitements qui existent mais qui « n’existent pas » car il est toujours difficile pour certains gens du métier de la médecine de changer des habitudes de soins. bb


  • chmol (---.---.107.3) 19 décembre 2006 05:54

    En effet, le viellissement des population est insuffisant pour expliquer cette explosion des cancer.

    En 20 ans, le risque d’attraper un cancer aurait augmenter de 35 % :-0 , et le nombre total de cancer de 63 % !

    Source :

    http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/magazine/ar ticle.php?id_article=2323&id_mag=2&lang=fr


  • Asp Explorer Asp Explorer 19 décembre 2006 07:34

    Si on meurt plus du cancer, c’est parce qu’on meurt moins d’autre chose. Les maladies infectieuses ont largement disparu du paysage, on nous interdit de nous exploser honnêtement dans des accidents de la route, même les maladies cardio-vasculaires sont en régression. Fatalement, vu qu’on n’a pas encore inventé l’elixir d’immortalité, les autres causes de décès augmentent.

    Autre cause d’augmentation des cancers : les progrès de la... lutte contre le cancer. Eh oui, imaginons un quidam qui a un cancer de la peau à 55 ans, qui en guérit, et qui meurt à 70 ans d’un cancer du foie. Il aura eu deux cancers, là où il y a 30 ans, il serait mort du premier. Au demeurant, contrairement à ce que j’ai pu lire avec surprise et consternation, les traitements ont fait des progrès considérables. On n’a pas trouvé le vaccin magique qui guérit tous les cancers, mais on arrive à en soigner pas mal là où, dans les années 70, on n’avait pas d’autre choix que mettre sa succession en ordre et attendre la mort.

    Alors que reste-t-il de cet article ? Que la mort c’est pas bien. Bravo, l’artiste, merci du renseignement.


    • bb (---.---.134.117) 19 décembre 2006 08:09

      Je ne pense pas que l’auteur au voulu dire la mort c’est pas bien,car dès que nous naissons nous vivons avec et puis la nature avait 2 choix 1) soit nous rendre immortels dès le départ mais sans qu’il y ait renouvellement pour ne pas créer surpopulation,mais dans ce ca quel ennui d’être toujours avec les mêmes et ne rien risquer !!!!!!. 2 ) ou alors la nature inventait la mort et un renouvellemnet permanent des populations. Elle a opté pour ce deuxième choix,et cette échéance qui malgré tout fait peur est en général accepté par tout le monde. Ce que l’auteur je pense trouve injuste et la plupart des gens aussi c’est la douleur et souffrances que cette maladie génère. bb


    • Alain1 (---.---.64.171) 19 décembre 2006 16:17

      Asp explorer a écrit>

      « Autre cause d’augmentation des cancers : les progrès de la... lutte contre le cancer. Eh oui, imaginons un quidam qui a un cancer de la peau à 55 ans, qui en guérit, et qui meurt à 70 ans d’un cancer du foie. Il aura eu deux cancers, là où il y a 30 ans, il serait mort du premier. Au demeurant, contrairement à ce que j’ai pu lire avec surprise et consternation, les traitements ont fait des progrès considérables. »

      Au passage, si une personne meurt d’un deuxième cancer après un premier, ça veut dire que les statistiques de mortalité sont complètement bidons. On fait croire que la mortalité a diminué. Mais en fait, elle n’a pas diminué du tout (ou juste un tout petit peu). Elle a simplement été étalée dans le temps. Elle a été retardée. Quelqu’un qui a un cancer de la peau à 55 ans et qui meurt d’un cancer du foie 10 ans plus tard est bien mort d’un cancer finalement. Il n’est pas mort d’autre chose. Donc, au final, on ne meurt pas moins de cancers, on meurt en plus longtemps. Très grosse nuance.

      Personnellement, je pense que ce sont les traitements qui tuent. Pas la tumeur en elle-même. D’ailleurs, est-ce que les gens qui meurent ont des énormes tumeurs qui compriment tellement tel ou tel organe qu’ils en meurent ? Je n’ai pas l’impression. Les tumeurs ne sont la plupart du temps pas énormes lors de la mort. Donc, il n’y a aucune raison que la tumeur soit à l’origine de la mort. Donc, c’est clairement le traitement qui tue.

      A mon avis, les traitements tuent en plusieurs fois. Parfois en une fois, mais souvent en plusieurs fois. La première fois, le traitement va tuer une partie des gens, une autre partie va être sévèrement esquintée, et une troisième être plus ou moins indemne. Lors du deuxième cancer, une bonne partie du deuxième groupe va mourir, et une partie du troisième aussi. La plupart des survivants seront bien esquintés. Et en général, s’il y a un troisième cancer, le troisième traitement va tuer tous les survivants. A moins d’un miracle, il n’y aura pas de 4ème fois.

      Lors de la première fois, les survivants sont contents. Et ils vont chanter les louanges de la médecine. La deuxième fois, les survivants se contenteront de penser que ce n’est pas de bol, et qu’ils ont eu de la chance de s’en sortir. Avec les effets secondaires des traitements, ils chanteront probablement déjà moins les louanges de la médecine. La troisième fois, certains commenceront à se poser des questions. Mais comme il n’y aura pas de 4ème fois, ce sera trop tard. Vicieux comme truc, hein ?


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 19 décembre 2006 09:19

    Bonjour,

    Non seulement Beljanski (dont je connais bien l’histoire, ayant même quelque tirés à part d’article signés de sa personne) mais aussi la machine de Prioré qui, si on mettait sur le coup une petite équipe traversale, pourrait être réévaluée avec ses effets sur certains cancers.


  • Le Hérisson (---.---.46.229) 19 décembre 2006 10:42

    Merci à « Schmoll » pour son lien direct sur l’étude de l’INVS. A « ASP », je pourrais répondre la phrase de Jacques Brel : « Vivre présente toujours le risque de mourir ». Evidemment... D’ailleurs, le Grand Jacques reste un cas assez exceptionnel (comme François Mitterrand) car opéré d’un cancer du poumon dans les années 70, il a survécu plus de huit ans. Aujourd’hui encore, la moyenne de survie de ce cancer ne dépasse pas deux ans.


    • (---.---.56.18) 20 décembre 2006 13:36

      super l’example de Brel ! Mais à quel stade a t’il été dépisté ? Sans réponse à cette question votre intervention sur sa durée de vie n’a aucun intérêt.


  • lyago2003 (---.---.171.124) 19 décembre 2006 11:44

    Bonjour, je voudrais commencer ce texte par un coup de gueule, en effet, comment certains internautes sous prétexte d’ouverture d’esprit critiquent ce très bel hommage à la mémoire en se permettant une masturbation intellectuelle. Il est vrai que le malheur des autres peut être contagieux !!!! que la peur de la mort nous fait adopter plutôt un comportement de « fuite » !!!!!!! Moi je salue la compassion de l’auteur de cet article et le félicite pour son courage, quand on n’est pas d’accord sur un tel sujet qui fait appel en ce que l’homme à de plus profond en lui, on passe son chemin ,il existe tellement d’autres sujets futiles ou l’on peut s’exprimer. Celà s’appelle de la pudeur. http://agoravox.fr/smileys/en_colere.png http://agoravox.fr/smileys/en_colere.png


  • Alain1 (---.---.64.171) 19 décembre 2006 15:41

    Comment se faire un max de blé avec une maladie qui n’est quasiment jamais létale (les tumeurs).

    1) Donner des médicaments tueurs et faire croire que c’est la maladie qui est la responsable. En général, au départ, ne pas tuer trop de gens. Tuer de préférence des catégories inactives : les vieux.

    2) Inventer une histoire bidon sur la maladie de base (on n’a qu’une simple tumeur. On va faire croire que cette tumeur va se propager partout et faire de la personne un espèce de gros blob avec plein de tumeurs partout, bref, que la personne a en fait un cancer), pour terroriser encore un peu plus les gens.

    3) Une fois que les gens ont bien intégré le truc, sont tous bien terrorisés, diminuer un peu la létalité des médicaments (doses moins fortes par exemple, ou médicaments légèrement moins tueurs) pour faire durer plus longtemps le traitement, tout en élargissant la base en incitant les gens à se faire dépister (tout en continuant à cibler les vieux en priorité quand même). Ce qui ne signifie d’ailleurs pas que la létalité finale diminue, puisque ce seront souvent les personnes qui auront eu un cancer une première fois, qui mourront d’un deuxième cancer une autre fois. Simplement, la létalité est plus étalée dans le temps.

    Résultat : Jackpot ! Des centaines de millions de personnes prennent des traitements tueurs coutant extrêmement chers. L’industrie pharmaceutique est gagnante et les médecins aussi. Même les patients meurent contents d’avoir été bien soignés par des gens compétents.


    • (---.---.56.18) 20 décembre 2006 14:09

      « Comment se faire un max de blé avec une maladie qui n’est quasiment jamais létale (les tumeurs). »

      Non mais Al1 d’où tu sors une connerie comme celle-là ??? smiley


  • sidéré (---.---.56.18) 20 décembre 2006 12:21

    jamais rien lu d’aussi navrant !

    Evidemment que la médecine ne soigne pas tous les cancers. Evidemment que parfois elle se trompe de diagnostic. Evidemment que souvent le traitement fait « un mal de chien ».

    Mais on n’a jamais aussi bien soigné les cancers, jamais aussi bien dépisté, jamais aussi bien pris en charge. La médecine et la science progresse. La douleur n’a jamais aussi bien été prise en compte.

    Votre article est une honte absolue.


  • le hérisson (---.---.121.162) 20 décembre 2006 13:07

    « Mais on n’a jamais aussi bien soigné les cancers, jamais aussi bien dépisté, jamais aussi bien pris en charge. La médecine et la science progresse. La douleur n’a jamais aussi bien été prise en compte. »

    Que faites vous du rapport de l’INVS ?

    Evidemment que la lutte contre le cancer progresse ! Encore heureux... Mais pourquoi progresse t’elle aussi lentement ??? Pourquoi laisse t’elle de côté des champs inexpérimentés ? Pourquoi fait-elle aussi peu de place à la psychologie et la globalité du malade ? Enfin, cher monsieur, si la lutte contre le cancer progresse, le nombre de cas progresse encore plus !!! Quant à la lutte contre la douleur, la France a été l’un des derniers pays occidentaux à s’y mettre vraiment, grâce à Kouchner, il faut bien le dire. Cela dit, j’ai moi-même été victime d’un accident plutôt douloureux (fracture du genou). Effectivement, une infirmière est venue me voir pour me demander d’établir le seuil de ma douleur sur une note de 1 à 10, j’avais dû dire 6 ou 7... Ensuite, je suis resté toute la nuit sans aucun soin pour diminuer la douleur, c’était à l’hôpital de Carhaix. Le matin, après une nuit sans sommeil, une autre infirmière est venue m’apporter des glaçons.... Le lendemain, j’ai demandé mon transfert vers un autre hôpital.


    • (---.---.56.18) 20 décembre 2006 14:02

      ok ! A partir de maintenant on va laisser les gens atteints d"un cancer mourrir à petit feu....Et on verra bien si, comme certains d’entre vous l’affirment, ces fameux cancers ne sont pas mortels et finalement n’occasionne pas beaucoup de souffrances.

      A vous lire on a bien l’impression que les cancers sont de pathologies bien bénignes et q’il faudrait les laisser tranquille. Très bien allez donc racontez ça à tous ceux et celles qui ont un cancer et qui en souffrent à en pleurer.

      Peut-être qu’il y a certaines thérapies efficaces qui sont laissées de côté et si cela est vrai je conviens volontiers qe c’est un scandale. Mais oser dire que ce sont les traitements qui tuent le malade est une injure pour les médecins et les scientifiques qui ont mis ces traitements au point. C’est bien facile de dire que des supposés traitements dont on sait peu de choses sont plus efficaces que des traitements qui ont sauvés de multiples vies depuis 20-30 ans. c’est peut-être vrai, mais ça ne remet pas en cause l’efficacité des traitements actuels. Et oui osons dire que parfois ça ne marche pas.

      Défendez Beljanski si vous voulez, mais inutile de racontez des sornettes sur la qualité de la médecine actuelle.

      Quant à votre exemple sur votre prise en charge de la douleur, excusez moi de vous dire qu’il est ici hors de propos et particulièrement ridicule.

      Je suis d’accord pour qu’on ouvre la porte à de nouvelles thérapies, mais ne cassons pas des années de recherche scientifique.

      C’est incroyable, les gens se plaignent tout le temps. Si des chercheurs n’avaient bossé comme des damnés pour trouver les traitements actuels vous seriez en train de pleurer parce qu’un de vos proches est mort sans soin.


    • (---.---.56.18) 20 décembre 2006 14:19

      Et puisque vous semblez appréciez les chiffres, citez donc ceux qui vont à l’encontre de vos dires.

      Dans ce même rapport de l’Invs il est dit : «  »Là encore, en tenant compte de l’accroissement démographique, les experts en épidémiologie constatent finalement que « le taux de mortalité (...) a reculé de 9 % durant cette même période ». (1980-2000)

      Un progrès que les auteurs de l’étude nuancent ainsi : « Ces résultats ne reflètent pas une modification radicale de la survie mais plutôt un changement dans la nature des cancers diagnostiqués ».

      Cette - relative - amélioration s’explique sans doute par le fait que les cancers sont aujourd’hui mieux soignés et dépistés plus rapidement, mais elle ne se constate pas sur tous les types de cancers. "


  • Le Hérisson Le Hérisson 20 décembre 2006 17:04

    A 20 56 18 : la violence de votre ton, surtout si vous êtes dans le milieu médical, ferait fuir plus d’un patient !!! je suis journaliste, quand il y a une erreur dans mon papier, j’assume ! Or, la médecine n’assume pas ses erreurs ni ses oeillères, nous en avons des exemples tous les jours. D’autre part, je ne soutiens pas Beljanski à tout prix. Je dis seulement que des travaux comme les siens méritent examen, au vu de son pédigree au CNRS. Enfin, j’ai constaté bel et bien des acharnements thérapeutiques chez mes proches qui n’auraient pas dû avoir lieu. Comme le dit le rapport, le gain de survie n’est pas vraiment concluant, et ce depuis vingt ans quand même... En revanche, il y a des cancers mieux soignés et j’en conviens : cancer du sein, de la thyroide, et je cite aussi l’exemple des leucémies dans mon article... Cela dit, les cancers de la thyroide sont en pleine explosion ! Chacun peut le constater. D’autre part, nombre de produits « douteux » ne sont pas considérés comme cancerogènes. Par exemple, le nombre de cas d’agriculteurs atteints d’un cancer à partir de 40 ans a fortement augmenté, y compris sans tabac ni alcool. Ce sont vraisemblablement les pesticides qui sont en cause. A quoi bon dépister mieux si les causes de cancer augmentent à ce point ??? Vous me faites penser aux chirurgiens qui soignaient Geneviève ou ma belle mère dans leurs tous derniers jours. Elles avaient des tumeurs qui sortaient de partout et ils voulaient encore opérer ! Alors qu’elle ne pouvait même plus parler... C’est de l’humanisme degré zéro.


    • Le Hérisson Le Hérisson 20 décembre 2006 17:07

      un dernier mot : « Si des chercheurs n’avaient bossé comme des damnés pour trouver les traitements actuels »... Des damnés qui sont tout heureux de se retrouver en colloques payés grassement par les labos ! Je ne veux pas jeter l’anathème sur une profession, mais vraiment, si la médecine, les médecins surtout, étaient moins affidés aux labos, la médecine s’en sortirait mieux !


    • Arnaud (---.---.133.43) 26 décembre 2006 19:35

      « Si des chercheurs n’avaient bossé comme des damnés pour trouver les traitements actuels »

      C’est peut-être plus compliqué. Ceux qui trouvent vraiment, à l’origine, les idées importantes et qui se sont faits ch... à chercher à partir de rien ne sont pas forcément ceux qui recevront ensuite l’argent et les honneurs pour exploiter ces mêmes idées, ni ceux qui pourront aller dans les grandes conférences présenter les résultats.

      Il arrive qu’on puisse entendre des hiérarques dire que le plus important n’est pas d’être un bon scientifique mais un bon meneur d’hommes. Que le « relationnel »ets plus important que la compétence professionnelle, etc... Avec ce type d’arguments, on trouvera toujours un « problème de personne » à celui qui aura vraiment inventé quelque chose, et on le mettre au placard pour installer à sa place un exécutant du lobby dominant.

      Si quelqu’un peut nous informer sur des enquêtes officielles destinées, en France ou ailleurs, à contrôler d’éventuels financements de partis politiques mettant à contribution des budgets à vocation scientifique, ce serait intéressant. Il a été question de ce genre de problèmes lors du scandale des résultats falsifiés sur les cellules souches humaines en Corée.


  • biboul (---.---.101.8) 27 décembre 2006 11:07

    Je suis assez d’accord avec cet article. Une référence pour appuyer vos propos :

    Ces maladies créées par l’homme : Comment la dégradation de l’environnement met en péril notre santé

    par Dominique Belpomme (Albin Michel)


  • (---.---.237.210) 24 janvier 2007 14:24

    Bel article néanmoins quelques précisions :
    - Le nombre de cancer augmente mais effectivement dans les 60 à 80 tous n’étaient classés comme cancer.
    - Les taux de survie aux cancers se sont considérablement améliorés. Il suffit d’aller dans d’autres pays comme la Chine, le cancer est synomime de mort...comme c’était le cas en France. L’explication vient notamment de la prévention qui permet de les détecter et les traiter bcp plus tôt. Néanmoins bcp de cancer restent détecter tardivement. La principale faiblesse a l’heure actuelle est effectivement sur la prévention des causes dans de nombreuses restent ignorés : pollution, exposition à matière toxique...


    • Alain1 (---.---.64.171) 26 janvier 2007 08:50

      Ouai, le taux de survie par cancer augmente. Mais, le problème, c’est que souvent, il y a récidive. Et c’est à ce moment-là que le patient risque de crever. Alors, c’est sur que les statistiques par cancer font bien dans le tableau. Mais la réalité du patient, c’est qu’il continue à avoir presque autant de chance de crever qu’avant. Seulement, il survie plus longtemps. Il faut deux ou trois cancers (en fait deux traitements, puisque c’est ça qui tue au moins 90 % du temps) avant de mourir là ou avant, il mourrait dès le premier. Alors, c’est sur que pour certains cancers, il y a eu amélioration, mais quand même certainement moins qu’on le dit.


  • Arbouse (---.---.178.71) 3 février 2007 20:07

    Cancer de l’ovaire en 85, stade III, 2 opérations et une des premières chimiotherapies avec toutes les conséquences... Cancer du Colon (indépendant de l’autre) en 1995, etc. etc. Je suis toujours là et je vis très bien et tout ceci grâce à des chirurgiens et médecins compétents, grâce aux médicaments - qui à l’époque étaient moins bien maitrisés - MERCI le corps Médical, MERCI l’îndustrie pharmaceutique - je suis contente et heureuse d’avoir pu servir de cobaye !


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