samedi 22 mars - par politzer

Capitalisme et patriarcat : la vraie guerre derrière le voile

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Sur CNews, ( ce soir 21-03-21H) Philippe de Villiers et ses acolytes braillent sur une guerre des Frères musulmans, une charia qui viendrait tout engloutir. Ils n’ont pas tort sur le danger, mais ils ne comprennent rien. Ce n’est pas une simple menace religieuse : c’est une guerre civilisationnelle, masquée, où les islamistes agitent la religion comme étendard noble pour cacher leur vrai projet — un patriarcat qui asservit. Pour saisir leur attrait auprès des masses musulmanes pauvres, il faut écouter leur souffrance : le père déraciné, transplanté dans un monde étranger, dépossédé de son pouvoir familial, humilié par un État répressif, écrasé par des jobs ingrats. Ces hommes, angoissés, surveillent leurs filles à l’école, guettant les mariages arrangés, parce que leur virilité s’effrite sous leurs yeux.
 
Le capitalisme, terreau de la révolte islamiste

Le capitalisme moderne fertilise ce terrain. En Europe, ces hommes triment — livreurs, ouvriers, éboueurs —, sous-payés, pendant que l’inflation explose (+8 % en France, 2024, INSEE). Dans leurs pays, la mondialisation ravage tout : en Égypte, fief des Frères musulmans, 30 % des jeunes chôment, la dette publique atteint 90 % du PIB (2023). Dépossédés, humiliés, ils deviennent des proies. Les islamistes transforment cette misère en arme, redonnant aux hommes un pouvoir sur femmes et enfants sous le masque de la foi — une dignité que l’Occident leur vole, sanctifiée par un Coran brandi comme bouclier.
 
Iran et Afghanistan : la religion comme façade, le patriarcat comme but

En Iran, 1979 n’était pas qu’un rejet du Shah et de ses inégalités (10 % détenaient 40 % des richesses) ; c’était une croisade drapée de religion contre une modernité honnie, imposant un patriarcat féroce sous couvert de révolution divine, exportée malgré les sanctions (PIB -6 %, 2023). En Afghanistan, les talibans, revenus en 2021 sur un pays en ruines (43 % sous la pauvreté, Banque mondiale 2024), prêchent la charia pour mieux restaurer un ordre où l’homme règne en maître. La religion n’est pas l’objectif : c’est la façade noble qui rend l’esclavage patriarcal acceptable, une arme pour rallier les masses et défier l’Occident.
 
Une guerre civilisationnelle sous le voile et la barbe

Sous le voile, sous la barbe, ce n’est pas qu’une révolte matérielle. C’est une guerre culturelle, portée par les RSI — famille, religion, traditions —, comme les nommait Lénine. Marx, après Fourier, jugeait une civilisation à la liberté des femmes. Les islamistes le savent : ils brandissent la religion, pas le patriarcat brut — trop laid, trop esclavagiste —, pour mener leur assaut contre une civilisation qui, malgré ses hypocrisies capitalistes, a fissuré leur domination. Le voile n’est pas piété, c’est un défi ; la barbe, un uniforme. En Europe, ils recrutent dans la précarité pour imposer cet ordre masqué, là où CNews ne voit que fanatiques. Et les femmes, « prolétaires de l’homme » (Marx), luttent doublement : contre le capitalisme qui les broie, contre ces mâles qui, dépossédés dehors, les enchaînent dedans sous un dieu invoqué.
En Iran, elles brûlent leur voile ;
en Afghanistan, elles bravent les talibans.
Le féminisme marxiste les unissait aux hommes contre ces tyrannies ; aujourd’hui, on les oppose, au profit du système.
 
Refuser leur guerre, briser nos chaînes
Les élites adorent ce chaos : elles crient à l’islamisme pour esquiver leur rôle, tandis que les islamistes avancent, la religion en étendard, le patriarcat en vrai dessein. L’immigration amplifie ce choc sans rien résoudre. La lutte est double : exploités contre puissants, femmes contre geôliers, dans une guerre civilisationnelle que les islamistes mènent sous un masque sacré. Voir au-delà du voile et de la barbe, c’est refuser leur croisade et nos divisions pour abattre, ensemble, capitalisme et patriarcat.


23 réactions


  • sylvain sylvain 22 mars 11:24

    ce qui parait un peu dissonant dans l’analyse, c’est que ceux qui se reclament du combat contre les musulmans se reclament en general aussi du patriarcat


  • Octave Lebel Octave Lebel 22 mars 11:31

    La propagande d’extrême-droite, façon groupuscule agité, qui pratique la comédie d’un marxisme déjanté. C’est pas nouveau, mais bon. Chut faisons semblant d’y croire puisque nous sommes tous censés être idiots.

    Sinon, il n’y a pas de raison que JLM prenne toute la lumière pour nous faire oublier celle qui éclaire l’insistance de l’oligarchie, forte des outils de fabrication de l’opinion publique dont elle s’est emparés et qui travaille à préparer du mieux qu’elle peut sa roue de secours comme on peut le voir ailleurs aussi

     smiley

     


  • Octave Lebel Octave Lebel 22 mars 11:31

    Soyons conséquents et, dans un premier temps ,  rendons donc justice à l’extrême-droite en étant respectueux de sa nature profonde et du rôle historique qu’elle  a toujours tenu en rappelant le pacte plus ou moins discret qui unit les oligarchies aux abois avec ces aventuriers de la politique quand leurs concitoyens se réveillent dans un premier temps smiley 

     « Travailler méthodiquement à substituer la lutte contre l’étranger et la lutte contre la fraude sociale qui est une goutte d’eau en comparaison de la fraude fiscale des nantis, à la lutte contre l’exploitation et les injustices en poussant les exploités à se disputer entre eux pour pouvoir les exploiter dans les meilleures conditions. Travailler à inverser les règles républicaines en substituant la division au rassemblement des citoyens par des droits et devoirs communs. En instrumentalisant la langue, la couleur de peau, la religion, notre histoire et celle du monde, pour en faire des prétextes à la division, avec la haine pour donner du goût à la mixture. Imparable si on y met le doigt. Une extrême-droite qui en temps de crise contamine la droite qui ne demande pas mieux. Un déjà vieux parti, déjà abîmé dans les malversations de l’argent public, les combines électorales et le mensonge politique. Soutenue médiatiquement par les oligarques qui sont toujours historiquement les mécènes indispensables et déterminants de ces affaires. Qui entretiennent chez nous et ailleurs aussi, avec leurs algorithmes dans les réseaux sociaux, leurs chaînes d’info et instituts de sondages, sa surexposition sur la scène médiatique avec l’aide de pauvres journalistes devenus des mercenaires. Les mêmes qui délocalisent leurs productions et services, tout en bénéficiant de subventions sans contrepartie, pour des salaires moindres, des conditions de travail moins coûteuses et ici, moins d’emploi, moins de pouvoir d’achat et moins de cotisations pour le budget de l’état, moins de rentrées d’impôts aussi et donc moins de moyens pour les besoins du plus grand nombre et nos services publics. Saluons ce culot. Voilà des gens qui n’ont pas peur des contradictions tellement ils nous méprisent nous leurs électeurs en se réjouissant de notre bêtise. Serons-nous, par notre faute, leurs couillons préférés ? »

     


  • Octave Lebel Octave Lebel 22 mars 11:52

    Sinon, il y a longtemps qu’ils l’auraient fait.

    Dans un second temps, rappelons le fonctionnement de la machine à produire de la caricature et de la désinformation dont l’enseignement important est de nous révéler qui en a besoin pour ne pas avoir à s’expliquer clairement sur ce qu’il propose et comment il compte s’y prendre réellement. Comme d’avoir à commencer par s’expliquer sur le fait qu’un milliardaire de la mondialisation ayant cherché du travail pour pas cher en Afrique pour en supprimer ici soit le meilleur agent de la propagande de la maison mère. Et, point important aussi, qui voit de l’utilité à l’accompagner dans cette manœuvre.

    Inutile de dire que cela ne fonctionne pas ou de moins en moins parce que nous ne serions pas les neuneus espérés ou de croire que cela va s’arrêter. Cela va continuer parce que ces gens continuent de croire qu’ils sont plus malins que nous et surtout parce qu’ils n’ont rien d’autre à proposer  qui résiste à la contradiction avec la réalité des votes de leurs élus ou qui soit soutenable par des faits ou des arguments rationnels. Sinon, il y a longtemps qu’ils l’auraient fait.

    Mécanisme simple. Comment sait-on que nous avons affaire à une mécanique ? C’est que cela tourne toujours de la même façon. Tout part au moment choisi des groupuscules d’extrême-droite qui font monter le buzz dans les réseaux sociaux. Buzz relayé par CNEWS et ses experts venus touchés leurs primes qui développent des contenus repris ensuite sans recul, mais avec une certaine gourmandise à vrai dire, par un service public au service du pouvoir qui est lui-même au service de l’oligarchie qui elle détient le reste des médias qui ne se privent pas d’en rajouter.Cela ne marche pas à tous les coups mais nous pouvons faire confiance à ces artistes, toujours nous reservir les mpmes plats parce qu’ils n’ont rien d’autre. Le menu du jour ? Pas difficile à deviner surtout quand on connaît la source. L’antisémitisme (il fallait oser mais ...comme dit la formule), le wokisme, l’immigration, les faits divers, le burkini et le voile, le football, le scrabble aussi, la broderie bien sûr, le macramé, les recettes de crêpe et bien d’autres choses du moment que l’on peut faire croire à un lien négatif avec l’immigration ou l’islam. La question, c’est quelle sera la prochaine saloperie mais nous connaissons déjà la carte ? Si tout cela vous intéresse, vous savez quoi faire, l’extrême-droite vous veut du bien et a désespérément besoin des voix de gens comme vous, en vous réservant bien sûr quelques surprises post-électorales smiley 


  • Octave Lebel Octave Lebel 22 mars 11:59

    À l’intention de ceux qui disent que l’extrême-droite serait victime d’un acharnement médiatique injuste.

     

     Non, ce n’est pas vrai que l’extrême-droite bénéficie de la bienveillance des médias. (Maxime Friot, vendredi 14 février 2025)

    https://www.acrimed.org/Les-Prix-du-Trombinoscope-ou-la-consecration-de-l

    «  Chaque année, l’Assemblée nationale accueille la remise des Prix du Trombinoscope, au cours de laquelle un jury, composé de journalistes, récompense des politiques (« ministre de l’année », « député de l’année », etc.).Ce 12 février, c’est donc la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui ouvre la soirée… et dresse les louanges des journalistes politiques : « Nous avons besoin de votre expertise pour décortiquer, décrypter, mettre en perspective. Besoin de votre plume pour déjouer les infox qui pullulent sur les réseaux sociaux. Besoin de vos analyses pour voir plus haut et plus loin. » Puis de passer le relais aux « vedettes de la presse politique française » – ce sont ses mots. Les « vedettes » en question, outre le président du jury Christophe Barbier, sont Albert Ripamonti (Public Sénat), Emmanuel Kessler (LCP), Sonia Mabrouk (Europe 1), Nathalie Mauret (Groupe Ebra), Yves Thréard (Le Figaro) et Ludovic Vigogne (La Tribune). Un casting qui permet de voir « plus haut et plus loin », assurément. [1] »

    « Quant à la nomination comme « député de l’année » de Jean-Philippe Tanguy (RN), dix ans après que le maire FN d’Hénin-Beaumont Steeve Briois a été désigné « élu local de l’année », elle est un symptôme supplémentaire de la vaste promotion médiatique de l’extrême droite, à laquelle s’adonnent les professionnels les plus influents au sein du champ journalistique. Au nom du jury, François-Xavier d’Aillières, l’éditeur du Trombinoscope, célèbre ainsi son « style, sans fioritures, direct, offensif, tranchant. Dans l’hémicycle, vos interventions claquent ; sur les plateaux, vos formules fusent ; sur les réseaux, vos prises de position font réagir. […] Ce soir, monsieur le député, c’est votre place dans l’année politique au Parlement qui est mise en lumière. » L’intéressé ne s’y trompe pas, qui conclut son discours par une adresse à Marine Le Pen : « Ce soir, sous les dorures de la République, je tiens à lui dire qu’elle n’est pas seulement sur la photo, elle sera bientôt au pouvoir. »

    Et le gratin applaudit.

     

     

     


  • Louis 22 mars 14:25

    à l’auteur :vous commencez à sombrer dans la folie. Prenez des vacances et détendez vous


  • njama njama 22 mars 16:59

    Le voile sur la tête des femmes était une coutume israélite*, qui elle-même provenait peut-être d’une coutume plus archaïque, persane ou égyptienne par les Hébreux... (?), perpétuée ensuite par un christianisme toujours arcbouté sur sa misogynie depuis 2000 ans, puis dans l’islam avec la conversion de Juifs et de chrétiens qui ont importé en partie quelques-unes de leurs coutumes religieuses...

    Quoi de plus patriarcal qu’un monde tribal qui faisait de la femme une génitrice, sa servante, voire une esclave...

    Le capitalisme c’est autre chose, c’est l’appropriation des moyens de production dont la force de travail au profit d’une petite caste, pas la guerre des sexes.

    * Les délires misogynes de Paul de Tarse, dit saint Paul :

    Corinthiens 1, chapitre 11
    11.1 Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ.
    11:2 Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données.
    11:3 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ.
    11:4 Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef.
    11:5 Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef : c’est comme si elle était rasée.
    11:6 Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile.
    11:7 L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme.
    11:8 En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ;
    11:9 et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme.
    11:10 C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend.
    11:11 Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme.
    11:12 Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu.
    11:13 Jugez-en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ?
    11:14 La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux,
    11:15 mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ?...


    • colibri 23 mars 08:19

      @njama

      les textes de St Paul concernaient les femmes de l’époque qui étaient d’un niveau différent de celui d’aujourd’hui , et ne sont pas adaptés à notre époque , il fait voir au delà , on ne peut pas juger de ce qui faisait l’épanouissement et le bonheur des gens il y a 2000 ans , avec une mentalité moderne ...
       il faut le voir comme du symbolisme , pour mettre en évidence la différence des sexes , c’est ce qu’il faut retenir du NT :la dignité équivalente des femmes et des hommes , leur complémentarité et le fait qu’il aient besoin l’un de l’autre pour progresser ..


    • njama njama 23 mars 09:45

      @colibri
      L’Église catholique s’est enfoncée dans la misogynie, laissant à la femme une place subalterne, ne lui reconnaissant pas son altérité ontologique pourtant explicite dans la Genèse puis ensuite entérinée avec le célibat des prêtres par décret pontifical en 1074 lequel faisait suite à la Querelle des Investitures (des évêques et curés) dans le fil de la réforme grégorienne. Une histoire d’argent... célibat des clercs que le catholicisme dans sa structure est seul à pratiquer au monde en dehors de quelques rares monachismes.
      Si l’Église ne gardait pas ce regard condescendant sur la femme dans le fil de la pensée israélite paulinienne elle aurait déjà abrogé ce décret...
      Une Église régulièrement secouée par des scandales d’abus sexuels homos, hétéros, pédos... une Église qui ne sait pas faire son aggiornamanto pour se défaire de vieilles lunes israélites.
      Un monde homo (église, armée) ne peut être qu’éloigné de la Nature humaine...
      Autre solution, supprimer la prêtrise, la hiérarchie ecclésiale, que rien ne justifie dans les Évangiles,... en aura-t-elle le courage...

      La misogynie n’est pas propre qu’à la religion, par atavismes elle a traversé au fil des siècles par effets de miroir mental peu ou prou

      la société suivant les latitudes, longitudes... c’est manifestement malhonnête de vouloir faire de l’islam un bouc émissaire de la misogynie, quand dans l’Histoire le Coran a été le premier texte à reconnaître des droits (au sens juridique) à la femme (divorce, héritage).


    • njama njama 23 mars 09:52

      @colibri

      Adeline Gargam, Bertrand Lançon : Histoire de la misogynie. De l’Antiquité à nos jours (Les éditions arkhê) / Revue Esprit
      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-essai-et-la-revue-du-jour-14-15/histoire-de-la-misogynie-revue-esprit-4362265

      Elle existe dans notre société moderne laïque sous d’autres formes réinventées :

      La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne
      Marc Girard, consultant et expert près la Cour d’appel de Versailles (Médicament et recherche biomédicale)

      Considérons cent femmes tirées au sort. Toutes auront été confrontées à une forme ou une autre d’une médicalisation spécifiquement liée à leur sexe : vaccins (rubéole...), hormones pour un oui ou un non, traitement de la ménopause, dispositifs contraceptifs, aide à la procréation, cicatrices d’épisiotomie ou de césarienne, hystérectomie, mammographie, etc. Quoi d’équivalent chez l’homme ? Passant la médicalisation du corps féminin au crible de la médecine fondée sur les preuves (en se concentrant sur l obstétrique, la contraception et la mammographie), Marc Girard montre que cette débauche d’activisme est aussi inutile que nuisible. Puis, il s’interroge en freudien sur l’inconscient de l’obsession médicale pour les présumées fragilités du féminin. Des travaux d’historiens lui permettent de repérer une continuité millénaire de répulsion médicale à l’endroit des femmes, dont les effets vont brutalement s’aggraver à la fin du XVIe siècle, quand la médecine va croiser une autre tradition férocement misogyne : celle du catholicisme. Du même coup, c’est un présupposé majeur de tous les féminismes qui risque de s’effondrer : en basant leur « émancipation » sur une médicalisation (la pilule, notamment) qui s’est constituée dans l’horreur de leur corps, les femmes ne se sont-elles pas contentées de changer d’oppresseur ?...

      https://www.amazon.fr/brutalisation-corps-f%C3%A9minin-m%C3%A9decine-moderne/dp/295437781X


    • colibri 23 mars 10:10

      @njama

      ne pas confondre effectivement les textes et leur interprétation par les hommes , 
      l’Eglise catholique a déviée comme a dévié l’Islam (alors qu’au Moyen âge le divorce et les droits juridiques des femmes étaient reconnus, ce n’est qu’à partir de l’époque dite de Lumières que les droits des femmes ont chutés ) 

      Et ne nous y trompons pas , ce n’est pas l’Islam qui est mise en cause concernant la femme (ou du moins ne devrait pas l’être , si elle l’est , c’est pour ne pas être accusé de racisme anti étrangers d’origine musulmane ) mais la communauté musulmane qui est dans l’erreur de suive une religion qui a dégénérée , et qui n’a pas été  capable de s’intégrer et suivre les moeurs occidentales de leur pays d’accueil qui leur a pourtant offert une vie meilleure que chez eux, 
      ,cette non intégration ne concerne  pas seulement le rapport aux femmes , mais aussi les incivilités , le racisme anti blanc ,alors qu’ils devraient en toute justice avec du respect et de la reconnaissance vis à vis du pays d’accueil ..la communauté musulmane est plutot dans un esprit de conquête , pour s’étaler et prendre la place des autres ..


    • colibri 23 mars 10:25

      @colibri
      quant au célibat des prêtres :

      il provient d’une prédisposition spirituelle de certains au célibat ,
      le célibat pouvant être une voie d’accès au divin ,
      comme on le voit avec les témoignages de saints , des moines , des soeurs , il a donc son utilité , de nombreuses religieuses ont témoignées de leur rapport spécial avec Jésus , qui est un mariage divin , et c’est la même chose pour les prêtres , le problème est celui qui choisissent la prêtrise pour ne mauvaise raison , sans en avoir les capacités ..
      .si on n’est pas capable de suivre les règles d’une institution , il ne faut pas y entrer , mais ce n’est pas à l’institution de changer .

      et ce n’est pas parce que l’Eglise catholique s’est trompée au fil des années qu’il faut jeter avec , la Tradition catholique , c’est à dire le sens des Textes , 

      la pédo criminalité dans l’église catholique ne provient pas de l’enseignement catholique originel, mais du péché des hommes , et ne met pas en cause sa légitimité (comme les déviations des musulmans ne remettent pas en cause la vérité de Islam dans son essence ) .


    • colibri 23 mars 11:02

      @njama

      « la brutalisation du corps des femmes dans la médecine moderne »

      elle provient justement de la laicité qui est devenue un athéisme , matérialisme ou le corps est considéré comme un objet sans âme ,le catholicisme n’est pas misogyne , mais il y a tout un tas d’écrivains qui ont tenté de montrer le contraire , pour descendre le catholicisme , alors qu’encore une fois la vérité catholique n’est en cause mais seulement son interprétation,
      vous n’avez qu’à lire les livres de médecine d’Hildegarde de Bingen pour vous en convaincre , 
      alors bien sur il y a eu de ci au cours de l’histoire delà des médecins peu scrupuleux , et mécanistes , mais après le Moyen Age , quand la religion catholique est devenue moins prégnante , mise en cause par les rationalistes , comme à l’époque de Voltaire ..

      Alors que les religions considèrent l’être humain comme avant tout un être spirituel , doté d’un esprit, d’une âme et d’un corps , et la médecine dans les sociétés très religieuses comme au Moyen Age, en tenait compte , et soignait l’âme avant tout avec les" simples , le corps était respecté et non brutalisé.

       C’est petit à petit avec la perte de la notion du divin et de l’homme comme une âme incarnée dans un corps , que la science médicale a commencer à considérer le corps humain comme un bout de viande , sans unité avec son âme .
      d’ou le fait que chaque spécialité médicale actuelle considère seulement son bout de corps , son domaine , sans tenir compte du reste.

      C’est la perte de conscience que le corps féminin est avant tout animé d’une âme ,et du cycle de cette âme , donc du sens religieux , qui est la cause des brutalités de la médecine moderne envers les corps féminins mais aussi des corps tout court.


    • Eric F Eric F 23 mars 19:12

      @njama
      De très nombreuses civilisations de diverses régions du monde instauraient le port du voile par les femmes. Au Moyen Orient, déjà au temps des Assyriens.
      Cela a été repris dans le judaïsme et le paléo-christianisme, religions qui ne l’ont par la suite maintenu que dans le cadre du culte.


  • SilentArrow 23 mars 00:17

    En Occident, les limaces LGBTQQQ et woke ne dénoncent jamais le patriarcat islamique.


  • Eric F Eric F 23 mars 19:19

    Le patriarcat est à l’origine du voile, celui-ci a pris un sens religieux, mais il est devenu dans notre société davantage encore une bannière d’identité civilisationnelle. Que ce soit de manière spontanée ou imposée par l’entourage.


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