mercredi 6 octobre 2021 - par CHALOT

Carton rouge pour le Conseil Départemental de Seine et Marne !

Meyriem a fui le 8 juin son bourreau de mari, elle a emmené, avec elle, ses enfants pour les protéger.

L'ASE, Aide Sociale à l'Enfance, sous tutelle du département » a tout fait pour que les enfants soient placés dans des familles d'accueil.

Quelle est la faute de Meyriem ?

D'être passée d'un hôtel à l'autre suivant les consignes du 115 !

En état de santé précaire, seule avec ses petites, elle a galéré pour les protéger.

L'ASE aurait pu aider, accompagner cette femme courage,,,,

Convoquée par le juge des enfants le 31 août, elle est sortie soulagée puisqu'elle devait rejoindre un foyer mère-enfants.

Dans l'attente d'une affectation, elle est restée avec ses enfants à Bagneaux chez une institutrice qui proposait un hébergement provisoire jusqu'au 30 septembre.

Le DAL 77 (Droit au Logement) et sa responsable, Smina de l'antenne Fontainebleau-Avon a accompagné cette famille en lui apportant des aides.

Qu'a fait l'ASE durant tout ce mois de septembre ?

Rien à part obtenir l'annulation de la demande de logement faite par Meyriem et appuyée par le Préfet qui a joué, lui, son rôle.

Inquiet pour la suite, le DAL a organisé une conférence de presse le 4 octobre à Fontainebleau.

A l'issue de cette rencontre, nous avons reçu des informations émanant de la DDTETS 77 ( Direction départementale de l'emploi, du travail et des solidarités ) nous annonçant que Madame serait convoquée par l'ASE et qu'enfin une solution de foyer mère-enfants allait être retrouvée.

Ce matin 5 octobre, Meyriem, accompagnée de Smina a été reçue par trois personnes de "la protection de l'enfance", elle en est sortie en larmes :

elle a eu droit à un interrogatoire en règle sur son enfance, sa vie de couple avant qu'on lui dise qu'elle aurait peut être un appartement dans le cadre de ce foyer.

Avec une pédagogie venant de la fin du siècle dernier, les responsables de l'ASE lui ont annoncé qu'ils pourront venir à n'importe quelle heure de la journée et qu'il lui faudra indiquer où elle se rend lors de chacune de ses sorties.

Il ne manquait plus que le bracelet électronique !

Quelle honte !

Plus tard dans la journée nous avons appris que cette famille allait être placée dans une semaine ou dix jours, après la tenue de quelques réunions.

Qui va payer les nuits d'hôtel entre ce mardi 5 octobre et leur rentrée dans l'appartement ?

Le Préfet s'est engagé et déjà une mise à exécution a lieu, le Conseil Départemental qui détient cette compétence devrait rembourser l'Etat (! ?)

Qui va se charger du transport des enfants et de la maman pour aller chaque jour à l'école à Bagneaux ?

L'ASE n'a rien prévu

D'ailleurs l'école, est-ce utile ? Ce n'est pas moi qui pose la question ;

Toute cette famille est convoquée par une psychologue, non un mercredi mais un vendredi après midi ! De qui se moque-t-on ?

Meyriem est inquiète, désespérée même, nous ne la laisserons pas tomber.

Monsieur le président du Département, vous avez annoncé que vous alliez faire bouger le département, bougez aussi l'ASE afin que la protection de l'enfant soit menée afin de maintenir un lien entre les parents et les enfants !

Jean-François Chalot

président du DAL 77

La photo représente les enfants dans le train. 9 fois sur 10 ce sont des bénévoles qui en voiture font le chemin Baigneaux Avon pour que les trois enfants scolarisés puissent aller à l'école. Un jour hier il n'y avait que le train : courageusement ils ont fait le trajet qui a duré exceptionnellement deux heures ( c'est un jour de grève)...Comme dit la grande ; quand aura-t-on notre chez nous !?



6 réactions


  • sirocco sirocco 6 octobre 2021 13:35

    On dirait que l’ASE française est en compétition avec son équivalent britannique de sombre réputation (des enquêtes et documentaires glaçants lui ont été consacrés) pour savoir qui affichera, dans ses décisions, le plus d’incompétence crasse et le plus d’inhumanité criminelle, ses principales victimes étant les enfants.

     

    Au tableau de ces institutions délétères, on peut épingler aussi les UDAF (Unions Départementales des Associations Familiales) en charge des personnes placées sous tutelle ou curatelle. En charge surtout de leur fric...

    Sans faire de bruit, dans leurs bureaux feutrés et dans ceux d’assistantes sociales sans scrupules, ceux et celles qui y travaillent se constituent de confortables magots sur le dos des personnes jugées inaptes à gérer leur budget, magots qu’ils récupéreront et se partageront au décès de ces personnes dans de nombreux cas.


  • ZenZoe ZenZoe 6 octobre 2021 17:10

    Il y aurait en effet beaucoup à dire sur l’ASE. Beaucoup de drames, (et même d’enfants tués par leurs parents) parce que l’ASE a déconné en cours de route, pris les mauvaises décisions, négligé des alertes, pas fait certaines vérifications de base, ou placé des mômes sans justification.

    Et le fait qu’ils soient débordés avec le problème des MNA n’arrange rien.


  • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 7 octobre 2021 03:30

    Que font les associations féministes ? Membre de l’une d’elles, je leur suggère de se réunir dans une large plateforme avec une pétition à transmettre au Ministère des affaires sociales, aux personnes chargées du droit des femmes, aux préfectures,, Marlène Schiappa, Assez de dégâts.


  • MagicBuster 7 octobre 2021 10:11

    Va falloir créer le DAM (droit Au Mari), puis le DAF (Droit A une Femme) ainsi les assistés (suédois) ne pourront plus se marier, avoir des enfants, créer des cassos ...

    On est sur la bonne voie ?


  • CHALOT CHALOT 7 octobre 2021 10:13

    Après un long combat raconté à la une du Parisien de ce jour, la jeune femme et ses quatre enfants vont enfin avoir ce soir un logement

    https://dal77.over-blog.com/2021/10/une-longue-marche-d-une-mere-et-de-ses-quatre-enfants.enfin-un-denouement-heureux.html


  • eddofr eddofr 7 octobre 2021 15:23

    Les administrations sensées protéger les enfants sont trop occupées à juger les parents pour pouvoir s’occuper du bien être des enfants.

    Mieux vaut ne jamais avoir à faire à elles.

    Un mère seule qui entre à l’hôpital mettra moins d’une heure pour obtenir une prise en charge de ses enfants par la protection à l’enfance.

    Elle mettra 6 mois minimum et plusieurs « enquêtes » et « interrogatoires » à les récupérer.


Réagir