lundi 1er février 2010 - par
1) Les haineux en question
Qui sont-ils ? Les fonctionnaires de la bien-pensance sont peu nombreux, certains disposent d’un nom, on les appelle alors éditorialistes, leur fonction est de donner un avis sur tout type de sujet et dans tout type de médias, journaux, télévision, radio. Les autres, moins connus, élèvent cependant tout autant la voix pour qu’on les écoutent.
Toujours sûr d’eux même, affiliés à quelques organismes de presse autorisés ils se font un plaisir de sermonner les invités qui ne parlent pas juste, et tous les jours de la semaine ils se relaient pour donner leur avis, toujours le même sur celui qui a mal parlé. Fidèles serviteurs du pouvoir, l’idée qu’on puisse se passer d’eux, qu’ils ne puissent plus nous dicter comment « penser juste », et nous manipuler leur est insupportable.
2) Des conditions de travail qui se dégradent
Car les conditions de travail sont de plus en plus dures pour le censeur-fonctionnaire, non seulement l’internaute les ignore quand il s’agit de s’informer mais l’impunité de leur parole se voit en outre dénoncée quotidiennement. Le terrorisme intellectuel va-t-il devoir s’autocensurer ?
Une concurrence déloyale qui persiste
1) « Ce soir ou jamais », l’émission dissidente
Une émission dissidente résiste encore – pour combien de temps ? – et met à mal de l’intérieur même du média, cette caste des chroniqueurs.
Ce soir ou jamais est une des rares émission où se cache encore un peu de contradiction libre et non faussée. Même si cela ne se vérifie pas toujours, c’est bien assez pour être condamnable pour les chroniqueurs en place : l’absence totale d’encadrement, le choix des intervenants (incluant quelques fois des dissidents notables du genre Alain Soral, Jean Bricmont, Michel Collon, Shlomo Sand, Slobodan Despot, Rony Brauman, Houria Bouteldja, Dieudonné, Marc-Edouard Nabe, Tarik Ramadan, Eric Laurent (vous l’avez beaucoup vu invité dans les médias pour son enquête fondamentale sur la face cachée des banques ? Héhé, inutile de vous demander pourquoi on préfère donner la priorité à la burqa au 20 heure…) le temps laissé pour aborder des sujets variés, parfois brûlants… Les conditions sont favorables à la naissance d’une discussion où des personnes risquent de ne pas être d’accord, certains avis risquant de différer de ce qu’on nous rabâche continuellement. Le danger est évident.
2) La réaction du système : créer l’illusion du débat
En réaction, le système essaye de produire sa propre contradiction, mais de par ses impératifs celle-ci ne peut être qu’illusoire. C’est alors de la fausse contradiction du type « L’objet du scandale » de Guillaume Durand, où l’on fait place aux éventuels dissidents pour mieux leur lancer une embuscade, le passage de Jean Marie Bigard et de Mathieu Kassovitz étant emblématique.
La répression des excès de la liberté d’expression :
Lorsque la loi (dont l’unique article s’énonce ainsi : « la liberté d’expression dans les limites de la pensée unique »), n’a pas été respectée, le délinquant mérite une sanction, le groupe adopte alors une attitude mafieuse, à base d’harcèlement, et d’aboiements bien nourris.
On fait bien comprendre à Frédéric Taddéï qu’il a dépassé la limite, celui-ci a beau essayer d’expliquer rationnellement sa position : que la liberté d’expression est une chose qui peut se défendre, que l’on peut émettre des doutes sur la version officielle de l’assassinat de Kennedy…c’est mal comprendre ce qu’on lui reproche, de mettre en péril un empire en déclin.
Au final cette persécution de Taddéï, comme de certains intellectuels dissidents précités (Dieudonné réduit à se produire dans un bus, Soral ratonné etc.) est vouée à l’échec, et c’est bien pour cela que l’Empire se braque. Tout comme le livre de Paul-Eric Blanrue « Sarkozy Israël et les juifs » a surmonté la censure par le vide dans laquelle on voulait le réduire, la caste des chroniqueurs va devoir se réformer ou disparaitre. Et soyez-en sûr, la culture ne s’en portera pas plus mal.
Ceux qui voudraient la tête de Taddéï
En septembre 2009,
Mathieu Kassovitz, invité dans l’émission de Frédéric Taddéï « Ce soir ou
jamais » émettais de sérieux doutes sur la version officielle des
attentats du 11 septembre.
Aujourd’hui encore,
Taddéï, invité de la chaine Paris Première doit s’expliquer sur son attitude ce
soir là, les critiques des chroniqueurs n’ayant en rien perdu de leur
véhémence.
Derrière cette chasse à l’homme lancée par quelques-uns se cache l’état d’esprit d’un monde médiatique en déclin. En refusant la pensée médiatique dominante, Frédéric Taddéï, un des derniers détenteurs d’espace de liberté au sein du paysage audiovisuel français, entre en confrontation directe avec la caste des petits chroniqueurs-censeurs du système.
Ces « nouveaux chiens de garde » auxquels Serge Halimi a consacré un livre sont aux abois, laissant apparaitre toute leur haine à l’idée qu’on puisse se passer d’eux pour laisser court à une contradiction libre et non faussée. Partout où l’Empire se voit contesté le processus de domination se fait plus violent, la dérive mafieuse des chroniqueurs-censeurs n’en est qu’une des multiples déclinaisons.
Petit décryptage de ce qui préoccupe tant les fonctionnaires de la bien-pensance :
La guerre des mondes : un empire médiatique assiégé par la liberté directe d’expression
Confronté à l’outil infiniment plus démocratique qu’est internet, l’existence même d’une caste de chroniqueurs et autres éditorialistes est de plus en plus contestée. En créant les conditions d’un espace où la contradiction pourrait émerger, au sein même des médias, Frédéric Taddéï s’expose à la haine d’une profession en péril.
Chroniqueur-censeur, une profession en péril
Ces « nouveaux chiens de garde » auxquels Serge Halimi a consacré un livre sont aux abois, laissant apparaitre toute leur haine à l’idée qu’on puisse se passer d’eux pour laisser court à une contradiction libre et non faussée. Partout où l’Empire se voit contesté le processus de domination se fait plus violent, la dérive mafieuse des chroniqueurs-censeurs n’en est qu’une des multiples déclinaisons.
Petit décryptage de ce qui préoccupe tant les fonctionnaires de la bien-pensance :
La guerre des mondes : un empire médiatique assiégé par la liberté directe d’expression
Confronté à l’outil infiniment plus démocratique qu’est internet, l’existence même d’une caste de chroniqueurs et autres éditorialistes est de plus en plus contestée. En créant les conditions d’un espace où la contradiction pourrait émerger, au sein même des médias, Frédéric Taddéï s’expose à la haine d’une profession en péril.
Chroniqueur-censeur, une profession en péril
1) Les haineux en question
Qui sont-ils ? Les fonctionnaires de la bien-pensance sont peu nombreux, certains disposent d’un nom, on les appelle alors éditorialistes, leur fonction est de donner un avis sur tout type de sujet et dans tout type de médias, journaux, télévision, radio. Les autres, moins connus, élèvent cependant tout autant la voix pour qu’on les écoutent.
Toujours sûr d’eux même, affiliés à quelques organismes de presse autorisés ils se font un plaisir de sermonner les invités qui ne parlent pas juste, et tous les jours de la semaine ils se relaient pour donner leur avis, toujours le même sur celui qui a mal parlé. Fidèles serviteurs du pouvoir, l’idée qu’on puisse se passer d’eux, qu’ils ne puissent plus nous dicter comment « penser juste », et nous manipuler leur est insupportable.
2) Des conditions de travail qui se dégradent
Car les conditions de travail sont de plus en plus dures pour le censeur-fonctionnaire, non seulement l’internaute les ignore quand il s’agit de s’informer mais l’impunité de leur parole se voit en outre dénoncée quotidiennement. Le terrorisme intellectuel va-t-il devoir s’autocensurer ?
Une concurrence déloyale qui persiste
1) « Ce soir ou jamais », l’émission dissidente
Une émission dissidente résiste encore – pour combien de temps ? – et met à mal de l’intérieur même du média, cette caste des chroniqueurs.
Ce soir ou jamais est une des rares émission où se cache encore un peu de contradiction libre et non faussée. Même si cela ne se vérifie pas toujours, c’est bien assez pour être condamnable pour les chroniqueurs en place : l’absence totale d’encadrement, le choix des intervenants (incluant quelques fois des dissidents notables du genre Alain Soral, Jean Bricmont, Michel Collon, Shlomo Sand, Slobodan Despot, Rony Brauman, Houria Bouteldja, Dieudonné, Marc-Edouard Nabe, Tarik Ramadan, Eric Laurent (vous l’avez beaucoup vu invité dans les médias pour son enquête fondamentale sur la face cachée des banques ? Héhé, inutile de vous demander pourquoi on préfère donner la priorité à la burqa au 20 heure…) le temps laissé pour aborder des sujets variés, parfois brûlants… Les conditions sont favorables à la naissance d’une discussion où des personnes risquent de ne pas être d’accord, certains avis risquant de différer de ce qu’on nous rabâche continuellement. Le danger est évident.
2) La réaction du système : créer l’illusion du débat
En réaction, le système essaye de produire sa propre contradiction, mais de par ses impératifs celle-ci ne peut être qu’illusoire. C’est alors de la fausse contradiction du type « L’objet du scandale » de Guillaume Durand, où l’on fait place aux éventuels dissidents pour mieux leur lancer une embuscade, le passage de Jean Marie Bigard et de Mathieu Kassovitz étant emblématique.
La répression des excès de la liberté d’expression :
Lorsque la loi (dont l’unique article s’énonce ainsi : « la liberté d’expression dans les limites de la pensée unique »), n’a pas été respectée, le délinquant mérite une sanction, le groupe adopte alors une attitude mafieuse, à base d’harcèlement, et d’aboiements bien nourris.
On fait bien comprendre à Frédéric Taddéï qu’il a dépassé la limite, celui-ci a beau essayer d’expliquer rationnellement sa position : que la liberté d’expression est une chose qui peut se défendre, que l’on peut émettre des doutes sur la version officielle de l’assassinat de Kennedy…c’est mal comprendre ce qu’on lui reproche, de mettre en péril un empire en déclin.
Au final cette persécution de Taddéï, comme de certains intellectuels dissidents précités (Dieudonné réduit à se produire dans un bus, Soral ratonné etc.) est vouée à l’échec, et c’est bien pour cela que l’Empire se braque. Tout comme le livre de Paul-Eric Blanrue « Sarkozy Israël et les juifs » a surmonté la censure par le vide dans laquelle on voulait le réduire, la caste des chroniqueurs va devoir se réformer ou disparaitre. Et soyez-en sûr, la culture ne s’en portera pas plus mal.