dimanche 20 novembre 2016 - par CHALOT

Combattre la pauvreté en agissant ensemble

Les associations et les institutions sont complémentaires et ne doivent pas se substituer les unes aux autres.

Le colloque qui s'est tenu à Vaux le Pénil le 18 novembre a permis de faire le point sur la situation de la pauvreté et d'avancer dans l'élargissement du réseau local de solidarité.

Plus de 100 personnes pour combattre la pauvreté

Ce colloque organisé par « Familles laïques » de Vaux-le-Pénil a réuni des bénévoles et des professionnels

Nathalie Beaulnes-Sereni, vice-présidente du Conseil Départemental a fait état de la situation de la pauvreté sur l’agglomération de Melun Val de Seine :

« Plus de 17% de sa population vit sous le seuil de pauvreté, ce qui la place au-dessus des moyennes nationales » 

Ce diagnostic a été ensuite affiné par Christian Delecourt, sociologue.

Le Secours Populaire français aide 2652 personnes sur cette même agglomération, soit 1250 enfants dont 304 bébés…Ce nombre ne cesse d’augmenter.

Le président de la Croix Rouge a insisté sur la question des sans abri et des problèmes d’hébergement.

Il y a tant à faire.

Après le regard de la Ligue d’improvisation où l’humour et la réalité rivalisaient pour le plaisir et la réflexion de tous, le débat a porté sur le : « Que faire ? »

Les associations de solidarité, présentes à ce colloque ont fait part de l’action menée ensemble.

Aujourd’hui quand une association reçoit une famille en grande difficulté, elle instruit le dossier et demande, si nécessaire une aide à une autre association….

Ce partenariat actif existe entre les associations familiales laïques, l’association familiale protestante, le Secours populaire, le Secours catholique, le Sentier et la Ligue des Droits de l’Homme… Cette collaboration va demain s’élargir à d’autres.

Pierre Herrero, le maire de la commune a émis quatre propositions dont celle qui consiste à casser la ghettoïsation de certains collèges de l’agglomération.

Le vivre ensemble consiste aussi à se retrouver sur les bancs de la même école.

Jean-Marie Bonnemayre, président du CNAFAL a montré pourquoi il fallait, le plus vite possible instaurer un revenu social garanti.

Il faudra un jour très prochain qu’une évaluation officielle sérieuse soit effectuée sur le coût financier exorbitant des expulsions locatives :

  • Le relogement en hôtel pendant des familles,
  • L’accompagnement social….
  • Le placement d’enfants.

Dans le cas du placement des enfants, c’est un coût financier pour la collectivité publique mais un coût humain et social considérable.

Nos bénévoles se rappellent de cette famille de cinq personnes dont trois enfants et de la souffrance des parents et des enfants après la décision prise par la justice de placer les enfants.

Au cours de ce colloque conçu comme un temps d’échanges libres et de propositions, des bénévoles ont témoigné.

L’un d’entre eux a évoqué ces familles qui font la queue très longtemps à la CAF avant d’être reçus pour être invités à revenir car une pièce manque.

Qui est responsable ? Surtout pas les personnels qui surchargés de travail avec un élargissement de leurs missions en arrivent pour certains d’entre eux à connaître la souffrance au travail.

On ne peut pas continuer à demander d’en faire plus avec moins de moyens.

J’ai conclu cette soirée en insistant sur la nécessité d’une rencontre entre les bénévoles et les institutions pour que la complémentarité se renforce.

Des familles en situation de détresse qui font appel à nous, ont besoin, non de faire la queue devant telle institution ou de multiplier les coups de téléphone mais de pouvoir obtenir dans les meilleurs délais une rencontre physique des droits.

Jean-François Chalot



4 réactions


  • jocelyne 20 novembre 2016 20:23

    tu fais iech , grave


  • karim 21 novembre 2016 12:59

    Une autre façon de lutter contre la pauvreté :«  Le devoir sur la richesse », dans :


  • alain_àààé 21 novembre 2016 13:44

    CHALOT toi qui fait parti d association tu nous explique que les gens arrivent a la C A F mais les employés surchargé de travail renvoye ces gens parce qu il manque un document mais sur des sujets que tu as déja traité tu nous faisait remarqué que vous apportiez votre aide alors camarade pourquoi alors que vous vous occupez leur venir en aide pourquoi vous ne vérifié pas leur dossier c est un syndicaliste C G T qui comme toi s occupe des gens pauvres mais ont éssaye au moins que leur dossier soit complet ?


  • aimable 21 novembre 2016 14:08

    le riche ne partage pas sa richesse avec les autre riches , les pauvres mettent en commun leurs misères plus facilement vu qu’ils n’ont presque rien a partager


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