lundi 18 octobre 2021 - par Alain Alain

Comme avec Zemmour ou Marine, l’insécurité et l’immigration ça va être vite réglé ! Si on voyait pour le reste ? L’Europe…

Oyez, oyez, oyez ! Françaises, Français (de souche), dormez tranquilles ! Avec Zemmour ou Marine ou Bertrand ou Pécresse ou Wauquiez ou Ciotti ou même Barnier ou Valls, l’insécurité et l’immigration seront à jamais vaincues.
C’est sûr ! N’en parlons plus alors.
Intéressons-nous plutôt à tout le reste : impôts, dette, chômage, pouvoir d’achat, gilets jaunes, injustices, inégalités, pauvreté, Europe, mondialisation, crise climatique, catastrophe écologique, extinction de l’humanité…
Aujourd’hui, l’Europe…

Dans cette suite d’articles je vous propose de découvrir les analyses d’auteurs compétents oubliés par les grands médias, télévision, presse écrite et radio, appartenant quasi exclusivement à quelques milliardaires, ce qui explique cela.

Il est impossible d’être exhaustif sur l’Union Européenne. Donc j’ai choisi de présenter quelques aperçus de leurs observations et arguments.
Je citerai très succinctement deux auteurs :
Jean-Joseph Boillot, économiste globe-trotter parlant huit langues et ayant séjourné dans une centaine de pays, auteur de Utopies made in monde - Le sage et l'économiste  ;
Thomas Piketty, Directeur d'études à l'EHESS, professeur à l'École d'économie de Paris et codirecteur du Laboratoire sur les inégalités mondiales (World inequality lab, WIL), auteur d’Une brève histoire de l’égalité.
Et très longuement, François Boulo, avocat au barreau de Rouen, porte-parole des Gilets jaunes, auteur de Reprendre le pouvoir.
Je ne connais pas personnellement François Boulo ni son éditeur. Simplement j’ai récemment lu son livre et je partage son diagnostic qu’il présente avec une grande clarté. Autant vous en faire profiter.

Utopies made in monde - Le sage et l'économiste, Jean-Joseph Boillot.
L'Europe apparaît de plus en plus comme le ventre mou de la mondialisation en raison de divergences profondes d'intérêts dans les gains à l'échange international. Cela explique largement l'absence de réponse adéquate des autorités de Bruxelles et la remise en cause même du projet politique européen.

Une brève histoire de l’égalité, Thomas Piketty.
Échaudés par leurs difficultés économiques, les socialistes français décident ainsi de tout miser sur la construction européenne à partir de 1984-1985. Afin d'accélérer la mise en œuvre de la monnaie unique, ils accèdent aux demandes des chrétiens-démocrates allemands visant à une libéralisation complète des flux de capitaux, qui se matérialise dans une directive européenne de 1988 retranscrite dans le traité de Maastricht de 1992, et dont les termes seront ensuite repris par l'OCDE et le FMI et serviront de nouveau standard mondial. L'une des motivations des acteurs de l'époque était aussi d'abaisser le coût de l'emprunt public grâce à l'appel aux capitaux internationaux (privés).

Précision personnelle utile à ce qui suit.
En juillet 1944, lors de la conférence de Bretton Woods, Harry Dexter White, assistant au secrétaire au Trésor des États-Unis, impose le régime monétaire de l'étalon-or, outil de la domination du dollar américain : toutes les monnaies sont définies en fonction du dollar et seul le dollar est défini en or. Système qui sera unilatéralement abandonné par les américains suite à la crise du dollar de 1971.

Reprendre le pouvoir, François Boulo.
Depuis que les États-Unis et leur président Nixon ont décidé en 1971 de mettre fin à la convertibilité du dollar en or prévue jusqu'alors par les accords de Bretton Woods, les taux de change sont devenus flottants. L'effet produit par cette décision unilatérale des Américains a été dévastateur pour la stabilité de l'économie mondiale. Du jour au lendemain la valeur des monnaies qui étaient jusqu'alors stables car fondée sur une unité de référence (le dollar, lui-même basé sur l'étalon or) s'est retrouvée soumise à la loi de l'offre et de la demande, et à la spéculation des marchés financiers. Motivées par la recherche du profit, les attaques spéculatives des acteurs financiers pouvaient désormais déstabiliser l'économie d'un pays tout entier. En réaction, les pays européens ont créé des systèmes d'alliance pour atténuer la volatilité de leurs monnaies respectives. Ils adoptèrent le mécanisme du Serpent monétaire européen de 1972 à 1978, puis le Système monétaire européen de 1979 à 1993, qui s'avéreront l'un et l'autre incapables de stabiliser durablement le cours des monnaies des pays européens. C'est en réponse à ces échecs que l'euro a été créé. Si ce n'est que, en ayant pour objectif de régler un problème, l'euro en a créé un gigantesque.

L'économiste américain Milton Friedman, fondateur de l'école de Chicago, qui a très largement promu le néolibéralisme, avait par exemple anticipé que l'euro serait « une grande source de problèmes ». Il prédisait que « la possibilité la plus vraisemblable est qu'il y aura des chocs asymétriques frappant les différents pays. Cela signifiera que le seul mécanisme d'ajustement dont ils pourront se satisfaire sera budgétaire et fiscal, avec du chômage : pression sur les salaires, pressions sur les prix ».

Outre-Atlantique, l'échec de l'euro est un fait très largement admis. Paul Krugman, prix Nobel d'économie, a analysé les causes profondes de l'échec de l'euro dans son livre paru en 2012 : Sortez-nous de cette crise... maintenant ! Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, a publié en 2016 un ouvrage dont le titre est sans équivoque : L'Euro. Comment la monnaie unique menace l'avenir de l'Europe. Son analyse est sans concessions : l'euro est responsable des principaux maux dont souffre aujourd'hui la zone monétaire européenne et conduira, si rien ne change, les pays membres dans l'impasse. Au terme d’une interview qu'il accordait au Monde lors de la sortie du livre, il résumait son diagnostic ainsi : « Les malfaçons de la monnaie unique remontent à sa création. En 1992, les Européens ont imaginé qu'une union monétaire, où les pays ne seraient plus en mesure d'ajuster leurs économies par les taux de change et les taux d'intérêt, fonctionnerait néanmoins tant que les gouvernements maîtriseraient leurs finances publiques et que l'inflation serait sous contrôle. Ils ont donc instauré des règles budgétaires strictes et une banque centrale veillant sur les prix. »

Les États se sont engagés à ce que le déficit de leur budget annuel ne puisse excéder 3 % de leur PIB. En cas d'infraction à cette règle, la Commission européenne a le pouvoir d'infliger des sanctions pécuniaires à l'État « délinquant ». Article 126 du TFUE (traité sur le fonctionnement de l'Union européenne).

Note personnelle : l’invention des 3 %.
En 1981 deux fonctionnaires de la direction du budget au ministère des finances sont chargés d’établir « une règle pour plafonner les demandes que lui font les ministres », (lui, c’est Jacques Delors, ministre de l’économie). Ils ont d’abord pensé à limiter le déficit en fonction des recettes budgétaires. Puis ils ont changé pour un calcul en fonction du PIB. En 1982 le déficit prévu était de 100 milliards de francs et cela représentait environ 3 % du PIB. Au doigt mouillé, les déficits ce ne sera pas plus de 3 %. C’est cette règle qui sera appliquée ensuite à tous les états !
Source : Le choix du chômage de Benoît Collombat et Damien Cuvillier.

Reprendre le pouvoir, François Boulo.
Une telle règle est une aberration économique au moins pour deux raisons. Premièrement, cette norme présentée comme une garantie de saine gestion budgétaire autorise les États à fixer des budgets déficitaires...
Cette norme autorise donc les États membres à augmenter chaque année le montant total de leur dette publique !

Une étude du Centre de politique européenne (CEP) de Fribourg publiée en 2019 a établi que la France et l'Italie étaient les deux grands perdants de la mise en place de la monnaie unique. Selon cette étude, chaque Français aurait perdu environ 56 000 euros sur la période 1999-2017 et chaque Italien 73 600 euros. À l'inverse, les grands gagnants seraient l'Allemagne (+23 100 euros) et les Pays-Bas (+21 000 euros).

Comment est dirigée l’Europe ?

Une brève histoire de l’égalité, Thomas Piketty.


Depuis 1979, le Parlement européen est élu directement au suffrage universel, mais la réalité du pouvoir continue d'être exercée par le Conseil des chefs d'État ou les Conseils des ministres, qui se réunissent à huis clos et avec un seul représentant par pays, chacun disposant d'un droit de veto sur les questions fiscales et budgétaires, si bien que la supposée démocratie parlementaire transnationale tourne à vide. Si par miracle l'unanimité permet de prendre une décision, comme le plan de relance adopté lors de la crise pandémique de 2020, avec un emprunt commun destiné à venir en aide aux pays les plus touchés, il faut ensuite qu'il soit approuvé par les parlements nationaux, qui sont seuls compétents dans le cadre légal actuel pour engager les contribuables nationaux, ce qui rend le processus très lourd et peu réactif.

Reprendre le pouvoir, François Boulo.
Chaque année la Commission européenne adresse ses recommandations à chacun des États membres quant aux réformes à entreprendre au moyen des grandes orientations de politique économique (GOPE).
Pour la France :
GOPE 2016 pour la période 2016 - 2017, extraits :
« - réduction du déficit et de la dette ;

- gains d'efficacité dans tous les sous-secteurs des administrations publiques ;

- réductions du coût du travail ; évolutions du salaire minimum ;

- réformer le droit du travail ; entreprendre une réforme du système d'assurance chômage afin d'en rétablir la soutenabilité budgétaire et d'encourager davantage le retour au travail ;

- réduire les impôts de production et le taux nominal de l'impôt sur les sociétés, tout en élargissant la base d'imposition sur la consommation, notamment en ce qui concerne la TVA ;

- supprimer les impôts dont le rendement est faible (ISF) et adopter la réforme concernant la retenue à la source de l'impôt sur le revenu des personnes physiques d'ici la fin de l'année 2016. »

Note personnelle.
À deux mois de l'élection présidentielle de 2017, celui qu'on présentait comme le champion de la finance, Emmanuel Macron, n'avait toujours pas de programme économique. Pour proposer quelque chose, il a recopié les recommandations de la commission européenne de 2016, lesquelles ne prévoyaient pas encore une réforme des retraites. Voilà pourquoi la réforme des retraites ne se trouvait pas dans le programme d'Emmanuel Macron, le sauveur de la France.
Elle est apparue plus tard.

GOPE 2019 pour la période 2019 - 2020, extrait :
« Réformer le système de retraite pour uniformiser progressivement les règles des différents régimes de retraite, en vue de renforcer l'équité et la soutenabilité de ces régimes. (…) Selon une étude récente, l’alignement de différents régimes de retraite des secteurs public et privé réduirait de plus de 5 milliards d’Euros les dépenses publiques à l’horizon 2022. »
Coucou, la voilà !

Note personnelle.
Emmanuel Macron n’avait pas d’idée précise sur quelle réforme faire. Alors il a repris l’idée de la CFDT de la retraite à points.

La commission ne se contente pas d’émettre des "GOPE ".

Utopies made in monde - Le sage et l'économiste, Jean-Joseph Boillot.
On pense par exemple à ce fonds américain Blackrock qui gère près de 8 000 milliards d'actifs de par le monde, soit la moitié du revenu national américain ou le double de celui de l’Allemagne, et qui s'est vu attribuer début 2020 un contrat de conseil par la Commission européenne pour définir la législation à venir sur les normes sociales et environnementales des entreprises de l'énergie, secteur où il est lui-même actionnaire des plus grandes entreprises européennes.
Alors là on dit trop fort ! (Commentaire personnel)

Reprendre le pouvoir, François Boulo.
Les dirigeants politiques agissent ainsi comme les VRP des politiques décidées par la Commission européenne. Celles-ci consistent essentiellement à faire pression à la baisse sur les salaires et à détruire notre système de protection sociale pour améliorer la compétitivité de l'économie française.

Récapitulons : le Conseil des chefs d'État, les Conseils des ministres, la commission et la banque centrale européenne, la BCE. Voilà qui décide. En revanche, le Parlement européen élu directement au suffrage universel ne décide de rien.

Reprendre le pouvoir, François Boulo.


La BCE procède exactement de la même manière que les banques commerciales : elle crée de la monnaie. D'une certaine manière, la BCE fait tourner la planche à billets. Or, les bénéficiaires ne sont pas les États mais les établissements financiers qui peuvent continuer à spéculer massivement en toute quiétude puisque, quoi qu'il arrive, ils ont l'assurance d'être sauvés par la puissance publique. En pratique, ces injections massives de liquidité sur les marchés financiers ne se retrouvent pas dans l'économie réelle mais ont surtout pour effet d'alimenter des bulles spéculatives, dans la sphère financière mais aussi sur le marché de l'immobilier.

Pourquoi l’union telle qu’elle est, ça ne marche pas et avec quelles conséquences ?

Reprendre le pouvoir, François Boulo.
En l'état des règles européennes actuelles, la France est incapable d'élaborer un quelconque plan de ré industrialisation car elle ne dispose pas des leviers de souveraineté nécessaires, au premier rang desquels la possibilité d'édicter des barrières commerciales. Les belles déclarations d'Emmanuel Macron en pleine crise du coronavirus annonçant vouloir restaurer « l'indépendance » de la France et reconstruire une souveraineté technologique, numérique, industrielle et agricole ne sont donc que de la poudre aux yeux.
L’Union Européenne institue une zone de libre-échange avec le marché unique européen sans chercher à harmoniser les législations fiscales et sociales, sans faire converger les niveaux de salaires entre les États membres. Les grandes entreprises sont aux anges. Elles peuvent librement « faire leur marché » : installer leur siège social en Irlande ou aux Pays-Bas pour bénéficier d'une fiscalité avantageuse et délocaliser leurs usines en Pologne pour baisser leurs coûts de production en profitant de salaires bas.
À titre de comparaison, le salaire minimum en France est fixé à 1 539 € brut par mois, alors qu'il se situe à 580 € brut en Pologne.
Chaque pays membre de l'UE se retrouve donc placé en situation de concurrence directe avec les autres. Or, les différences de coûts de production entre les pays européens incitent les entreprises à délocaliser pour augmenter toujours plus leurs marges et leurs bénéfices. C'est ce que l'on appelle le « dumping social ».
Une étude de I'Insee a évalué que, entre 2009 et 2011, 60 % des délocalisations des entreprises françaises se sont faites au sein même de l'Union européenne.
Loin d'instaurer une concurrence « libre et non faussée », le marché unique européen a depuis l'intégration des pays de l'Europe de l'Est institué une concurrence déloyale, car les pays « historiques » ne luttent pas à armes égales.
Le projet n’est pas d'élever le niveau des systèmes de sécurité sociale des autres États membres sur le modèle français, qui est l'un des plus protecteurs au monde mais au contraire de détricoter celui-ci pour l'aligner sur celui des voisins européens. La même logique est appliquée pour les salaires.

Or, les Français n'ont jamais voulu faire l'Europe pour perdre des droits, mais ils ont toujours voulu au contraire que celle-ci Ies préserve face à la concurrence mondiale.
Ne disposant plus d'aucune souveraineté économique, la France n'est plus un pays mais une région administrée par les dirigeants français sous gouvernance européenne.
Il est interdit à un pays membre de soutenir tel ou tel secteur d'activités, même si celui-ci se retrouve en difficulté. L'Union européenne préfère voir mourir une entreprise même d'importance stratégique pour un pays que de voir ce dernier intervenir pour la sauver, car cela fausserait la concurrence ...
Dans le même esprit, il est interdit pour un État membre de réserver ses marchés publics à ses entreprises nationales afin de permettre à toutes celles évoluant au sein du marché unique de postuler aux appels d'offres.

Conclusion personnelle.

L’article 48 du TFUE subordonne toute modification des traités européens à l'unanimité des États membres.
Donc, rien ne changera.
Alors, sortir de l’Europe ?
Mais la France n’est pas en mesure de s’imposer seule dans la mondialisation. Confirmation avec l’exemple du Royaume-Uni après le brexit.
La France sans l’Europe déclinera inexorablement. Mais l’Europe sans la France, ce n’est pas viable.
Voilà un argument pour refonder l’union sur de meilleures bases et s’il le faut avec quelques pays solidaires seulement. (Le fameux plan B)
Cela a été proposé par plusieurs mouvements politiques et des économistes de renom dont Thomas Piketty qui a élaboré des suggestions réalisables et solides. (Voir son livre, Capital et idéologie, paru en 2019)

Françaises, Français de toute origine sachez reconnaitre les vrais enjeux pour notre avenir avant de choisir votre candidat. Pour vous y aider, vous pouvez lire ces livres utilisés pour cette chronique :
Reprendre le pouvoir, François Boulo, avocat au barreau de Rouen, porte-parole des Gilets jaunes ;
Une brève histoire de l’égalité, Thomas Piketty.
Utopies made in monde - Le sage et l'économiste, Jean-Joseph Boillot.

En complément, cette chronique sur Agoravox :
Comme avec Zemmour ou Marine, l’insécurité et l’immigration ça va être vite réglé ! Si on voyait pour le reste ? Les impôts…

D’autres chroniques, des réflexions et une sélection de livres éclairants sur :
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31 réactions


  • Clark Kent Docteur Faustroll 18 octobre 2021 10:07

    L’idéologie sanitaire est tellement répandue qu’on finit par confondre vie sociale et biologie. La société n’est pas un organisme régi par des lois « naturelles », mais par des règles imposées d’origine humaines. 

    Ce n’est pas une illusion trop grave de penser qu’en bonne médecine, il suffit de supprimer le mal pour que la « santé » revienne (encore faut-il ne pas confondre symptômes et causes), mais en politique, il serait trop simple de croire qu’il suffit de supprimer une cause supposée de dysfonctionnement (immigration, UE) pour que tout rentre dans l’« ordre ».

    C’était mieux « avant » ?

    Vraiment ? 

    L’idéal socio-politique, c’était les trente glorieuses ?


    • tonimarus45 18 octobre 2021 11:33

      @Docteur Faustroll la premiere proccupation des français dit chez bfmtv pas vraiement «  »gauchiste" c’est le pouvoir d’achat ;l’immigration vient seulement en quatrieme position ???????????????


    • mmbbb 18 octobre 2021 11:59

      @Docteur Faustroll on a laisse son petit fèces !


    • Clark Kent Docteur Faustroll 18 octobre 2021 12:03

      @mmbbb

      C’est assez évanescent, vous savez, ça ne laisse pas de traces comme les étrons faisandés.


  • Gégène Gégène 18 octobre 2021 10:34

    « Mais la France n’est pas en mesure de s’imposer seule dans la mondialisation. Confirmation avec l’exemple du Royaume-Uni

    après le brexit. »


    Certains semblent très pressés de condamner le brexit avant de lui laisser le moindre délai . . .


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 18 octobre 2021 10:57

    Heureusement, Le Grand Roi a autre chose dans sa besace :

    Voir le psaume 2, le psaume 72, le psaume 21, le psaume 18 :33-51, le psaume 101 et dans bien d’autres passages.


  • ZenZoe ZenZoe 18 octobre 2021 11:23

    L’Europe finira par se désintégrer comme d’habitude, mais la lutte des technocrates et des lobbies sera longue et acharnée, c’est tout ce qu’on peut avancer sans risque de trop se tromper.


  • zygzornifle zygzornifle 18 octobre 2021 11:43
    l’insécurité et l’immigration ça va être vite réglé ! 

    C’est le plus gros problème a régler, le plus compliqué car il faudrait lutter bec et ongles contre la gauche et tous les soutiens a l’immigration et il y en a, quand a l’Europe personne n’osera y toucher donc elle est bien tranquille a s’engraisser sur le dos des citoyens ....


  • McGurk McGurk 18 octobre 2021 11:44

  • microf 18 octobre 2021 11:52

    Pauvre Europe.

    Il faut prier pour l´Europe, car á Dieu, rien d´impossible.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 18 octobre 2021 12:04

      @microf
      La prophétie de Saint Rémi en 496 à la fin de la cérémonie du baptême de Clovis nous apprend qu’il sera un descendant des Rois de France :
      « Vers la fin des temps, un descendant des Rois de France règnera sur tout l’antique empire romain. Il sera le plus grand des rois de France et le dernier de sa race. »
      Dieu nous enverra le Grand Roi prévu et annoncé par Saint Rémi au baptême de Clovis et annoncé par le Psaume 2, le Psaume 72 (71 dans vulgate), Esaïe 45 et 49 etc…


    • jymb 18 octobre 2021 13:10

      @Daniel PIGNARD
      Le mythe du Grand Monarque ....


    • zygzornifle zygzornifle 18 octobre 2021 13:53

      @microf

       Il faudrait vacciner l’Europe car elle est malade, ensuite elle aura son pass ...


    • microf 18 octobre 2021 15:57

      @Daniel PIGNARD

      Merci, c´est pourquoi j´ai écrit qu´il faut prier.
      Prions afin que cette prophéthie se réalise, car á Dieu, rien d´impossible.

      Aujourd´hui oú nous célébrons Saint LUC un grand Évangéliste des Missions, je vais intensifier ma prière, et, á la Sainte Messe oú j´irai ce soir je demanderai dans ma prière, son intercession á cette cause.

      En union de prière.


    • microf 18 octobre 2021 16:00

      @zygzornifle

      Entièrement d´accord avec vous.
      Mais il faut vacciner l´Europe avec la prière, car le meilleur vaccin c´est la PRIÈRE.

      En union de prière.


    • zygzornifle zygzornifle 19 octobre 2021 09:23

      @jymb

       La grand monarque va affronter l’Antéchrist Macron et toute ses légions de traders, de banquiers et de Drahi ....


  • McGurk McGurk 18 octobre 2021 13:36

    Mais la France n’est pas en mesure de s’imposer seule dans la mondialisation. Confirmation avec l’exemple du Royaume-Uni après le brexit.

    Au-delà de l’article, qui est un tissu de citations et donc torchon, les conclusions de l’auteur sont particulièrement mauvaises.

    La France a, théoriquement, tous les outils pour défendre ses intérêts dans un monde de plus en plus agressif.

    La faute en revient à la classe politique si notre pays est aussi affaibli. Ce ne sont que des couilles molles, des lâches et des corrompus.

    Ceux-ci ont détruit un à un tous les rouages qui permettaient le fonctionnement de l’Etat et des institutions, saboté l’ascenseur social et l’intégration (par le travail et l’immigration) sur l’autel du libéralisme à tous les étages.

    Avec un gouvernement légitime, composé de patriotes avec une vision d’avenir (pas les folies de Macron et compagnie), nous pourrions largement renflouer le navire et redevenir indépendants (pays ET citoyens).

    Prendre Piketty comme exemple pour parler d’économie, c’est de la foutaise. Ce monsieur n’invente rien, il fait du marxisme 2.0 en reprenant des notions antédiluviennes. On ne réinvente pas son avenir avec des formules qui ne fonctionnent pas.

    Le R-U va bien mieux que lorsqu’il payait pour se voir dicter sa propre politique, ses propres lois et à fortiori son avenir. Ils ont mis des années à renverser la tendance avec un parlement antidémocratique.

    La France sans l’Europe déclinera inexorablement. Mais l’Europe sans la France, ce n’est pas viable.

    Si vous parlez du continent, aucun pays ne peut vivre en autarcie. Mais si vous évoquiez l’UE, j’espère que cette dernière crèvera le plus vite possible.

    Cette dictature politico-économique dictée par le pouvoir allemand et les actionnaires mondiaux n’est plus acceptable. C’est bien la cause première de l’immense majorité des problèmes de société que nous rencontrons.

    Voilà un argument pour refonder l’union sur de meilleures bases et s’il le faut avec quelques pays solidaires seulement.

    Ce n’est pas un argument, c’est de la rhétorique.

    C’est d’ailleurs le seul pilier, celui de la menace, que les « europhiles » utilisent car le reste ne vaut rien.

    Je n’accepte pas, pour ma part, qu’une bande d’étrangers puisse décider à ma place de ce que je suis et de mes droits. J’espère que vous vous en rendrez compte un jour, avant qu’il ne soit trop tard.

    Françaises, Français de toute origine sachez reconnaitre les vrais enjeux pour notre avenir avant de choisir votre candidat.

    Je ne crois plus en le système du vote.

    Choisir entre un pourri ou un corrompu n’a jamais fait partie du contrat originel de la démocratie. Nous devons, nous citoyens, pouvoir remettre en question les bases de cette monarchie républicaine afin d’instaurer une vraie démocratie.

    Tant qu’il n’en sera pas ainsi, je refuserai systématiquement d’aller voter. Nous n’avons toujours été que des sujets, non des citoyens libres. Aujourd’hui, nous sommes devenus des esclaves d’une caste folle et qui se cassera bientôt la gueule.


  • Vercassivellaunos Vercassivellaunos 18 octobre 2021 14:20

    Voici mon expertise et ma vision des choses concernant le paysage politique français. Les français aiment le changement, mais n’aiment pas le changement brutale que proposent les partis fascistes (zemmour lepen asselineau philippot..) ou communistes (Melanchon Jadot les rouges les verts ect..) Ils aiment le changement à la sauce de M.Macron ou M.Barnier ou M. E Philippe. Car les partis que les français avaient rejetés avec leur leaders en 2017 ce qui étaient pour une fois une ébauche de changement n’a servi à rien.

    C’est une analyse sans partis pris que je fais et je la fait de manière très objective.

    Macron sera réélu haut la main ! M.Barnier est le seul qui peut renverser la table et être élu à la place de Macron si il prend la tête des LR ! M.E Philippe ne se présentera pas en 2022 mais en 2027 ! Du coup pour 2022 c’est soit M.Barnier ou M.Macron.

    Zemmour Melanchon Jadot et Le Pen n’ont aucune chance.

    Pourtant la plupart des français parlent comme eux. Mais lorsqu’il faudra assumer leurs opinions dans les urnes, il n’y aura plus personne !

    Dans tous les cas de figure M. Macron sera réélu c’est une certitude, peu de maturité politique dans les posts ,le bilan calamiteux des régionales et la très faible participation ne préjuge évidemment en rien les résultats d’une présidentielle,l’extrême médiocrité des opposants à Macron est sa force,la Covid a empêché les reformes indispensables, mais a été bien gérée contrairement à ce que reprend l’antienne du cœur des pleureuses de l’opposition, 49.424.118 Français vaccinés 75.75 %, peloton de tête des pays industrialisés, les Français dans leur for intérieur savent que les autres auraient fait mille fois pire . Oui mais le nombre de morts pour un million ? On en est à 1700, il faut comparer ce qui est comparable, le seul pays parmi nos voisins qui fait mieux que nous c’est l’Allemagne ,les pays nordiques ? Éléments favorables, faible nombre d’habitants au kilomètre carré, frontières faciles à surveiller, peu de flux de voyageurs ,
    Oui, mais l’affaire des sous-marins australiens ? Une élection présidentielle ne se joue jamais sur la politique étrangère. Grosse erreur d’additionner les pourcentages, en théorie la droite est majoritaire, mais en réalité, c’est un faux semblant, le socle de Macron qui fait 26 % ? Oui, mais les 40 % eux sont dispersés en 15,15,10 ou 13,16,11 peu importe la combinaison, donc Macron sera largement en tête au premier tour. Au second tour, ce sera un carnage , car par exemple la participation anti-zemmour qui est détesté par 75 % sera importante, femmes, homo, musulmans, écolos. Je ne fait pas d’analyse pseudo-politicienne, je suis dans le réel, le concret, nous sommes la dans une vrai analyse d’expert en politique ou tous les champs ont été étudié soigneusement ce qui permet donc d’en arriver à une conclusion certaine et objective de la situation politique française.


    • Vercassivellaunos Vercassivellaunos 18 octobre 2021 14:32

      @Vercassivellaunos
      Les Français sont majoritairement de centre droit. Entre LR et M. Macron il n’y a quasiment pas de différence ou presque. Mais LR est en train de perdre sont centre. Sans M.Barnier les LR sont cuit. Donc M.Macron sera réélu haut la main !


  • pierrot pierrot 18 octobre 2021 16:36

    Il est peu pertinent de tirer des enseignements sur la base de sondages plus de 6 mois avant la présidentielle.

    Certains candidats déclarés se retireront et d’autres apparaitront.

    Par exemple, il me semblerait justifié de renvoyer Zemmour dans son pays d’origine : l’Algérie où il devrait être accueilli avec enthousiasme par les musulmans.


  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 18 octobre 2021 17:15
    « avec Zemmour ou Marine, l’insécurité et l’immigration ça va être vite réglé ! »

    Là, j’en suis sûr. C’est comme dans le temps de Sarko qui parlait de racailles.

    Aujourd’hui, cela pourrait être bien pire avec ceux qui commence avec des idées démocratiques, qui virent d’abord à la démocrature pour parachever sous forme de dictateurs.

    C’est vrai, il y a des gens dans la population qui aiment toujours être mené par le bout du nez vers les abattoirs..


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 18 octobre 2021 17:38

    @ l’auteur

    Pourquoi évoquer des micro problèmes comme la sécurité et l’immigration  ? Et en ajoutant bêtement qu’ils vont être vite réglés ?

    Puisque, comme tout le monde le sait, ils ont été vite réglés et que, après le massacre de Charlie Hebdo, il n’y en a jamais eu aucun autre.

    Nos gouvernants, les politiciens, les journalistes et les autres intellectuels qui les soutiennent ont parfaitement compris qu’il ne fallait rien faire d’autre que nier ces problèmes, et plus encore leurs causes évidentes.

    Il a été très largement prouvé, en notre beau pays et en notre belle époque, que LE NÉGATIONNISME RÈGLE, ET TRÈS VITE, TOUS LES PROBLÈMES.


  • roby roby 18 octobre 2021 18:17

    Que ceux qui sont pour l’immigration à tout va je les exhortes a aller vivre dans le 9-3 j’en viens et pour rien au monde je n’y retournerais , évidemment quand on loge dans les beaux quartiers on à plutôt l’esprit bobologue mais l’immigration gagne petit à petit tout le pays quand les mougeons vont se réveiller il sera trop tard pour le face a face qu’avait prévu l’ex premier sinistre pleurnichard qui a regagné Lyon vos enfants et petites enfants n’auront plus que leurs yeux pour pleurer.


    • Octave Lebel Octave Lebel 19 octobre 2021 11:42

      @roby

      Je vous en prie, ne laissez pas instrumentaliser votre peur et colère légitimes et prenez le temps d’y réfléchir.

      Vous risquez de vous réveiller après le second tour avec une bonne ou un bon serviteur de nos amis du CAC 40 qui vous donnera très vite par-dessus le marché des leçons de sobriété salariale tellement nous sommes tous dépensiers, gaspilleurs et pollueurs. Très vite vous allez vous rendre compte que tous ces débats sur l’immigration cela ne dérange aucunement cette famille politique dans laquelle l’extrême droite et les droites se complètent en réalité puisque cela permet de piper les dés élections après élections et qu’au fond un pays divisé, des citoyens divisés dont on arrive à concentrer l’essentiel de l’attention sur les difficultés liées à l’immigration sans en expliquer, les causes, les mécanismes et les solutions qui devraient être transpartisanes et qui pour l’essentiel avaient déjà été analysées et formulées en 2005. C’est l’idéal pour imposer la tutelle de l’UE et au-delà, protéger ce type d’élites de nos aspirations démocratiques et donner du grain à moudre aux politiques en charge de la gestion au fil de l’eau et nous divertir des problèmes de fond pour lesquels ils ont des solutions qu’ils nous feront découvrir ensuite petit à petit pour mieux faire passer leurs remèdes.

      Avis du Conseil National des Villes sur "les émeutes urbaines de novembre 2005" (novembre 2006).

      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/des-occasions-manquees-qui-nous-227900

      Ce que je viens de dire, c’est à la lettre ce qu’ont déjà fait Sarkozy et ses amis à partir d’un scénario un peu différent sur la forme mais tiré du même tonneau pour le fond.

      Vous avez raison, le 93, c’est tout ce qu’il ne fallait pas faire, c’est le département le plus pauvre de la métropole française avec le plus fort taux d’immigrés en difficulté. La plupart de ceux qui viennent maintenant solliciter nos suffrages ont approuvé les politiques qui nous ont menés à ces situations.

      Et il fallait bien un talentueux prestidigitateur , à qui nos amis du CAC 40 ont donné le meilleur entraînement et les meilleures conditions de travail, pour nous proposer une nouvelle fois de nous avancer à nouveau dans le piège tendu. Que de temps perdu et d’hypocrisie. Nous valons tous mieux que cela.

      Il y des stratèges discrets qui sourient actuellement de nous observer marchant à leur pas.Faisons leur perdre leur sourire.

       

       


  • Octave Lebel Octave Lebel 18 octobre 2021 19:59

    Merci pour cet article à la fois simple et très éclairant. Qui donne à chacun matière à réflexion et permet de prendre du recul et d’avoir une vue d’ensemble.

    Cela repose de la pensée en slogan et des affirmations de tambour major. Ce genre d’article est trop rare malheureusement. Très utile aussi dans cette période où dans une authentique démocratie, l’attention et l’énergie des citoyens seraient mobilisées sur les sujets et problèmes de fond qui structurent nos sociétés afin d’en clarifier les enjeux et de décider des politiques publiques de manière éclairée.

    Cela viendra si nous le voulons vraiment. Ou plutôt comme beaucoup d’entre nous le veulent et que beaucoup de temps a déjà été perdu, nous serons de plus en plus nombreux et cela viendra.

     


  • Octave Lebel Octave Lebel 19 octobre 2021 10:17

    Ah oui, j’allais oublier, nous sommes un certain nombre à attendre avec intérêt la suite de vote travail.


  • mimi45140 19 octobre 2021 11:59

    Novice dans le domaine de la monnaie mais néanmoins intéressé par celle ci , je me suis posé la question de sa valorisation par pays et le pourquoi de l évolution d’une monnaie par rapport à une autre,ayant plus de 60 ans je me rappelle les informations des années 1985/1990/1995 ou le deutschmark était en constante évolution par rapport au franc.

    Après recherche sur le net j’ai sourit , moi qui pensait avoir une information mondiale, je me suis retrouvé avec une thèse faite au CNRS d’Orléans,à moins de 10 kilomètres de mon logement ,très étonné aussi de voir que mes demandes d’informations sur l’évolution d’une monnaie m’avait amené à la question de l’Euro comme monnaie des peuples européen et de par ce fait comprendre en filigrane que l’ ECU aurait surement été plus favorable à l’ensemble des pays européens mais moins favorable à l Allemagne,dans un premier temps, mais aujourd’hui si l’on est pas favorable à l Euro on fait parti des débiles extrémistes sans aucune autre forme d’explication, je pense que malheureusement la réalité ressort toujours les fondements de l’Euro vont se lézarder petit à petit et ceux qui le vante disparaitre de la scène et le phénomène Euro disparaitra ,comme l’épisode des monnaies latine au début du 20 ème siècle .


  • https://www.zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/24386

    En février, Pfizer a été accusé d’« intimider » les gouvernements dans les négociations sur le vaccin COVID dans un article révolutionnaire du Bureau of Investigative Journalism................


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