lundi 24 septembre 2012 - par Fabienm

Comment j’ai survécu à 12 jours de camping (même pas mal)

Petit préambule nécessaire : je ne connais rien au camping, je suis aussi spécialiste en montage de tente que Christine Boutin en patinage artistique. C'était donc une sorte d'expérience nouvelle pour moi, une plongée abyssale dans le style de vacances préféré de millions de Français (ce qui n’est pas rien, même si quantité est rarement gage de qualité (j’explose souvent au 4 coins de mon canapé d’angle, par exemple, avant d’avoir réussi à lire 10 lignes d’Amélie Nothbombe ou avant la barre fatidique des 10 minutes d’un film de Dany Boom)).

J’ai survécu donc, disais-je dans le titre, mais pas sans séquelles. J’ai dû m’adapter pour accepter d’aller me doucher dans des espaces partagés (avec quelques cloisons quand même) par des hordes de sauvages galvanisés à la Kro et burinés par le soleil (ou serait-ce la crasse ?), j’ai dû mettre mon goût pour le confort au fond de ma poche (le mouchoir sale par-dessus), j’ai dû m’infiltrer, faire comme si.

 Pour être tout à fait honnête, je sais pas si je suis bon acteur.

 

1) Camping ? Quesako ?

Je pourrais vous parler des heures du planter de sardine (compte tenu du sol Corse têtu comme un Corse (justement) et qui fait ressembler l’enfonçage de piquet au plantage d’une paille dans un cube de glace), du déplaçage de tente (environ 15 fois avant de découvrir que la position du soleil change et de décider de dormir à la belle étoile le 1er soir), du ventre vide (le pizzaiolo corse ne fait de pizzas que 2 jours sur 3, ce qui le place en seconde position des travailleurs, juste derrière Dieu qui, lui, se repose tous les 7 jours), de la crasse (et des cinq minutes de fraîcheur par jour (10 minutes si vous prenez une douche le matin et une le soir)), du bruit, de l'irrespect des autres vacanciers, de la léthargie qui gagne chaque jour du terrain, vous transformant en légume, de la réduction de vos ambitions de vacances (la perspective la plus folle devenant d’aller faire la vaisselle au bac à vaisselles (là où l'eau est chaude et l'italienne savonneuse)).

 Je pourrais aussi vous conter que le comble du chic devient assez vite de se torcher avec du vrai pq (13 autour d'une tente et assez vite le rouleau de papier devient un enjeu planétaire, son trafic aussi fructueux que celui de l'uranium enrichi).

Ceci dit, se promener avec un rouleau de PQ à la main et un air pincé à la mine reste l'un des moments les plus glamours dans la vie d'un homme parmi d'autres événements tels que la première communion ou le pipi dans un petit bocal devant 3000 personnes à l'armée (pour les vieux qui savent ce que c'est, et où l'on apprend sans rechigner à recevoir des ordres de gros connards à barrettes sans discuter, très utile plus tard dans l'entreprise), alors c’est vrai qu’on arrive à s’en passer.

 Je pourrais vous dire les choses improbables que les vacanciers amènent en camping : un grille pain, un lisseur a cheveux, une planche à repasser (vous avez bien lu), un canapé (euh... ils sont venus en bus ?), j’en passe et des plus larges.

 Mais non.

 La vérité est ailleurs (musique de circonstance).
La vérité, c’est que nos standards se modifient à la vitesse d’une aisselle qui se trempe sous le soleil Corse, et que, de petit bourge mal dégrossi, on se transforme vite en spécimen de la horde sus citée.

 

2) La vérité est ailleurs (et my t’ailleurs is not rich)

Au début, on arrive avec des images plein la tête (jouer de la guitare autour d’un feu de camp, partager des brochettes de bœuf avec une paire d’italiennes lesbiennes, etc.).

En fait, loin de l'image idyllique (enfin... je me comprends, partager les chiottes avec Franck Dubosc ne fait pas vraiment partie de la liste de mes envies, là tout de suite) que l’on s’en fait, associée à des valeurs humaines et de partage, le camping est le temple de l'individualisme : chacun cherche et défend son petit coin à l'ombre (personne n’a envie d’être réveillé à 7h du matin par les premières lueurs de l’aube brûlante), sa prise de courant (le confort c’est important, surtout quand le voisin n’a pas de frigo, car la bière est encore plus fraîche dans l’œil du voisin), son coin au calme (éviter la proximité avec la route, l’aire de jeux pour les enfants, la piscine, les sanitaires, le restaurant (les chants corses, ça va deux minutes), bon en gros faut éviter de camper).

Je me disais (par exemple) : je vais rencontrer des gens sympas, me faire des amis (malgré la colonie d’enfants qui m’entoure et qui repousse les touristes sympathiques aussi sûrement qu’un moustique fuit la citronnelle), trouver l’amour peut-être (euh… Jean-Fab’, t’es malade ?).

Soyons clairs : le camping est à l'amour ce que le ketchup est au homard, une sorte de couple improbable.
Si j'avais trouvé une poulette ici (et d’ailleurs, comment aurais-je pu l'identifier sous sa couche de crasse, elle femme fatale ? Mystère et boule de suif), je pense que je n'aurais même pas osé y mettre les doigts.

La survie (oui, j’ose utiliser ce mot) ne tient alors que par l’échappée (belle de préférence).

Lorsqu’un couple d’amis vous invite à venir prendre l’apéro chez eux, l’impression d’avoir gagné un confort à Koh Lanta est tenace. Il est clair que vous partez à la découverte des autochtones : mon Dieu, vous avez l'électricité !
Les regards jaloux de l'équipe des rouges quand vous revenez sur le campement sont autant de souvenirs qui vous permettent de tenir jusqu’à la prochaine élimination (par piqûre d’un moustique particulièrement vorace, une méchante colique, ou juste la mort naturelle par excès de crasse). Le prochain conseil sera difficile je le sens.

 

3) Ce qui ne te détruit pas (et patati et patata)

Que restera-t-il de tout cela ?

Des souvenirs de nuit étoilée car les moustiques avaient transformé ma tente en Vietnam (le Napalm en moins) après une pizza dégustée par terre (une sorte de paradis anchois et voie lactée), des souvenirs de torchage au kleenex, la visite de lieux d'une beauté quasi irréelle, sabordée par des hordes de bipèdes photographiant, suant et beuglant comme des truies à l'agonie (l'impression d'être dans un film de mort vivants où tout a l'air normal si ce n'est les ex-humains zombifiés et comme projetés d'un monde parallèle), le souvenir des yeux bleus marine de ma voisine italienne, des souvenirs de saucisson coupé au couteau suisse et de bière chaude pour cause de frigo qui marche quand il veut, le sourire de ma fille se réveillant sur un matelas dégonflé et en diagonale (les pieds au soleil, la tête dans le linge sale).

 C’est assez peu, et finalement déjà beaucoup.

Il y a 12 jours, en arrivant, j'ai rêvé d'un bain moussant (seul, rêve inhabituel), cette nuit j'ai rêvé qu'un couple d'Italiens me volait mon emplacement. Je crois qu'il est temps que je rentre.

 Cependant, et bizarrement, en y repensant, une sorte de nostalgie de l'inconfort partagé m’étreint. Car n’est-ce pas là l’essence même du camping : être sale et fatigué, mais ensemble ?

 J'écris cet article pendant que je suis encore lucide... Si vous voyez que je replonge et que j'en reparle l'an prochain, soyez gentil, faites-le moi relire.

 Je laisse quand même la conclusion à mes amis Corses (dont j’ai peu parlé finalement) : bon allez, une bonne sieste et après au lit !

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 Retrouvez tous les articles de Jean-Fabien sur : http://www.jean-fabien.fr



54 réactions


  • devphil30 devphil30 24 septembre 2012 13:01

    Cela fait de bons souvenirs mais le camping sur terrain balisé n’est pas la meilleure approche de cette pratique mieux vaut préférer le camping sauvage.


    Philippe 

    • Fabienm 24 septembre 2012 13:09

      histoire d’être encore plus sale ? smiley
      non, plus sérieusement, je suis d’accord, le terrain balisé c’était pas la meilleure idée de l’année ! smiley


  • kane85 kane85 24 septembre 2012 13:53

    Ha ! Fabienm ! Je crois que vous n’êtes pas fait pour vivre autrement que dans votre « home sweet home » entouré de tout votre confort... Sans oublier une salle de bain utilisable 4 ou 5 fois par jour pour être sûr d’être bien propre sur vous  smiley

    Un conseil : ne recommencez jamais !

    Il est dommage que votre expérience ratée soit une occasion de déverser tout un tas de méchanceté sur vos concitoyens...

    Pas fans de camping qu’on a toujours évité... Mais riches à millions de tout un tas d’autres choses qu’on ne trouve pas sur le pas de la porte bien sécurisée d’une de nos « belles » villes Françaises...

    Il faut de tout pour faire un monde !

    Vous aimez votre confort et il est bien mieux pour vous que vous ne le quittiez pas... Mais acceptez que d’autres puissent aimer autre chose... Sans être obligatoirement sales (puisqu’il semble que ce soit ce qui vous a le plus choqué !)  smiley

    Ha ! Petite anecdote au passage : Les Indiens (habitants de l’Inde bien sûr !) trouvent tous les européens sales... Même ceux qui vont dans les palace... Ils ont leurs critères ! comme quoi !  smiley

    Une voyageuse du monde.


    • Fabienm 24 septembre 2012 14:30

      hello, en fait c’était du 2nd degré vous l’avez bien compris.
      Le camping était une expérience unique et que je n’échangerais pour rien au monde car ma fille souriait tous les jours. Et ça, ça vaut tous les conforts du monde smiley


    • kane85 kane85 24 septembre 2012 15:13

      Le sourire de quelqu’un qu’on aime vaut toujours tous les conforts et bien plus encore !

      Donc bienvenue dans le monde du bonheur ! smiley


    • Fabienm 24 septembre 2012 15:15

      merci smiley
      (enfin, je ferais quand même pas du camping tous les ans, hein ?!)


    • Nums Nums 24 septembre 2012 15:32

      Les Indiens (habitants de l’Inde bien sûr !) trouvent tous les européens sales... Même ceux qui vont dans les palace...


      Je ne savais pas. Je n’ose même pas imaginer ce qu’ils aient pu penser en me voyant voyager avec mon sac à dos en mode routard.

    • Vipère Vipère 24 septembre 2012 15:39

      Nums


      Par temps de pluie, Vous avez dû prendre de sacrées saucées ! 

       et donc lavé à votre insu !

      Pour mémo, les nomades n’utilisent pas l’eau pour se laver, trop précieuse, mais du sable pour se laver ! 

    • Fabienm 24 septembre 2012 15:42

      du sable ?
      j’espère que c’est pas celui des plages où j’ai été, pleines de mégots et de déjections canines !


  • Jason Jason 24 septembre 2012 14:22

    Rappelez-vous : la saleté n’empêche pas de penser. Malgré tous ces inconvénients vous avez réussi à écrire un article bien tourné et amusant.

    Pensez-donc, il y a des gens qui vivent comme ça, de par le monde, toute l’année. Comment font-ils ?

    Essayez à nouveau, par exemple dans les Rocheuses canadiennes. Une toute autre ambiance (mais attention aux grizzlys et autres ours mal léchés).


    • Fabienm 24 septembre 2012 14:32

      @Jason : comme je le dis, nos critères se modifient à la vitesse de l’éclair (on s’adapte).
      Donc, je me suis malheureusement adapté à une vie de confort, je pense que je pourrais m’adapter à une vie d’inconfort !
      je note pour les grizzlis en tout cas, je me demandais où passer mes prochaines vacances smiley


    • foufouille foufouille 24 septembre 2012 14:53

      « Pensez-donc, il y a des gens qui vivent comme ça, de par le monde, toute l’année. Comment font-ils ? »
      si tu as pas le choix, tu t’habitues
      et si tu as jamais connu le confort, tu penses que c’est normal
      mais faut le faire un peu expres


    • Fabienm 24 septembre 2012 14:57

      je suis pas sûr de comprendre la phrase « mais faut le faire un peu exprès » ... ?


    • foufouille foufouille 24 septembre 2012 17:24

      si tu as le droit de vivre dans une tente ou un bidonville, c’est legal dans ce pays
      pas chez nous
      rien ne t’empches donc de faire une cabane en dur
      en general il fait chaud, tu en as pas trop besoin
      tu regardes pas arte ?
       


    • Fabienm 24 septembre 2012 17:31

      je regarde pas trop la télé j’avoue
      je m’en sers uniquement pour regarder les séries américaines que je pompe sur le net (ouh, la honte)
      sinon, pas mal l’idée de la cabane


    • foufouille foufouille 24 septembre 2012 18:51

      les reportages d’arte ou france 5 se telechargent aussi
      les docus en VOSTFR sont mieux, le journaliste peut moins faire de trucage


    • Abou Antoun Abou Antoun 24 septembre 2012 21:49

      mais attention aux grizzlys et autres ours mal léchés
      Juste une petite précaution, mettre la confiture, le miel, la bouffe à l’extérieur de la tente. S’il y a visite du grizzly il se sert et s’en va sans dire merci, bien entendu mais sans vous foutre une raclée. Maintenant si la bouffe est à l’intérieur, il le sent, l’animal pense que vous n’êtes pas partageur et que vous n’avez aucune morale. Là il va vous punir en bousillant le matériel, avec un peu de chance il n’y aura pas d’autre punition pour votre manque de savoir vivre.


    • Fabienm 24 septembre 2012 22:03

      aïe, quel genre de puniton ????


    • Abou Antoun Abou Antoun 24 septembre 2012 22:57

      Les ’rangers’ n’aiment pas trop parler de çà, mais si vous tombez sur un mâle en rut qu’a pas pu décrocher la belle ourse, ça risque fort de ressembler au ’gorille’ de Georges Brassens.


    • Fabienm 24 septembre 2012 23:02

      je ressemble pas trop à une belle ourse, mais bon, j’ai compris (aïe)


  • Vipère Vipère 24 septembre 2012 15:33

    A la rosée du petit matin, s’extraire de l’abri de toile, sans mouiller ses vêtements, tient de l’exploit ! sortir tout court est un défi, par temps de pluie !


    Quid de dormir, sous la tente, une véritable fournaise sous le soleil dont il faut attendre qu’il s’apaise !

    Quelques séances d’assouplissement son nécessaires avant le départ, sous peine d’attraper un torticolis et autres joyeusetés. 

    Sans parler des pommades, contre le soleil, les moustiques, les muscles endoloris ! bref, tout un arsenal préventif pour braver, la nature, pas si tendre !



  • Vipère Vipère 24 septembre 2012 15:53

    Camper à - 40 ° sous des vents glaciaux comme l’a fait Mike HORN, l’aventurier du Pôle Nord est autrement plus impressionnant !


    Et comme le dit Foufouille, il faut le faire exprès, soit par nécessité soit pour tester ses limites et son endurance !

  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 septembre 2012 17:31

    Bref ,en Corse, difficile de planter une sardine ,et de tenter une Sandrine .


  • COVADONGA722 COVADONGA722 24 septembre 2012 17:34

    @Aita


    Rocla sort de ce corps !  smiley


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 septembre 2012 17:41

      Salut Cova ,pour la Sandrine ,en Corse ,faut chanter :
      « Les nuits bleues » ,de Christophe,c’est de la dynamite .


  • Aurore 24 septembre 2012 18:42

    "Cela fait de bons souvenirs mais le camping sur terrain balisé n’est pas la meilleure approche de cette pratique mieux vaut préférer le camping sauvage.« 

    Je plussoie !
    Rien ne vaut le camping sauvage , camper dans la montagne, se geler toute la nuit, se piquer le c**, se faire ejecter par le paysanas du coin le lendemain matin, aller à la rencontre des vaches, moutons, lapins, chevreuils...il n’y a que ça de vrai !

     »je suis aussi spécialiste en montage de tente que Christine Boutin en patinage artistique"

    Si seulement elle pouvait avoir ne serait ce qu’une seule réflexion pertinente sur un seul sujet celle là....enfin bref c’est pas le sujet du post et si on commence a énumérer toutes les conneries qu’elle a pu sortir on a pas fini ^^


  • Abou Antoun Abou Antoun 24 septembre 2012 21:35

    le pipi dans un petit bocal devant 3000 personnes à l’armée
    Jacques Brel « Au suivant ! »


  • Abou Antoun Abou Antoun 24 septembre 2012 21:40

    En bref, une occasion de vérifier que l’enfer c’est les autres !


    • Fabienm 24 septembre 2012 22:00

      « l’enfer c’est les autres » : mouais, dommage que c’est ça qu’on retienne de tout ça, snif :’(

      plus sérieusement, pour le camping c’est pas faux


  • Radix Radix 24 septembre 2012 22:12

    Bonsoir

    Bon, premièrement le camping ne s’improvise pas... Surtout en zone hostile. La Corse étant peuplée l’été de touristes, d’autochtones grincheux et d’un sol réfractaire aux sardines, il convient de mieux cibler ses destinations et de faire l’inventaire de ses capacités de résistance à un certain inconfort.

    Au prix de ces « menues » concessions vous pourrez passer des vacances paradisiaques !

    Si vous ne craignez pas les douches froides et l’eau de baignade un peu au-dessus du point de congélation, j’ai une destination à vous proposer, vous montez au nord de Brest (je sais c’est vague, mais c’est volontaire) vous vous trouvez un petit camping municipal niché au bord d’un aber, vous plantez votre tente au plus près de la falaise, juste à coté du petit chemin qui descend à la minuscule plage en bas et assis devant votre canadienne en dînant devant le coucher de soleil, vous aurez le plaisir d’entendre une conversation qui résonne encore dans mes oreilles.

    Une voiture de touristes parisiens (j’inventes même pas) circulant dans le camping et cherchant visiblement un endroit où « crècher » s’arrête à proximité de mon havre de paix et j’entends madame dire à monsieur : « On ne va pas rester ici, il n’y a personne ! ».

    A mon grand soulagement, ils sont repartit !

    Radix


    • Fabienm 24 septembre 2012 23:01

      t’es sûr qu’ils étaient bien parisiens ? smiley
      (ceci dit, j’adore la Bretagne)


    • Grattounette 25 septembre 2012 12:18

       smiley Radix je vous plussoie des 2 mains. 

      J’adore aller jouer les robinsonnes dans le Léon (nord de Brest donc comme sus-nommé) ou le Trégor, où les petits campings municipaux sont pas chers et accueillants, les touristes très peu nombreux (et encore moins hors juillet-août) la mer vivifiante (mais magique) fait en effet fuir les chieurs smiley et ce cliché de la canadienne (enfin maintenant c’est des igloos non des canadiennes !) devant le coucher de soleil et la mer à mes pieds je connais bien quel bonheur !!! Moi j’aime l’itinérant, 1 ou 2 nuits par ci par là, balades sauvages et fêtes locales la tente ce n’est que pour dormir, écroulée de trop plein et le café matinal, réveillée par les mouettes et le ressac... 
      Il y a en effet plusieurs formes de camping, c’est comme tout il faut sortir des clichés et faire des choix avec intelligence, le bonheur peut être dans le pré et sous la tente !!! smiley

    • Radix Radix 25 septembre 2012 17:18

      Bonsoir Grattounette

      C’était bien une canadienne, c’était dans les années 70... En plein mois d’août !

      Bonsoir Fabienn

      C’était bien des parisiens... du moins leur véhicule immatriculé 75 !

      Radix


  • Caroline Courson Caroline Courson 24 septembre 2012 23:04

    Vous venez de me faire replonger dans l’horreur crasse (comme vous dites !) de mes vacances forcées enfantines...


    C’est pas gentil, je vais en re-faire des cauchemars entoilés - mais rarement étoilés !

  • njama njama 24 septembre 2012 23:27

    Plus de 20 ans de camping ... dont 3 fois en Corse, camping itinérant, génial, éclectique, que du bonheur !!! Après votre article, je n’ose même pas vous parlez de ces vacances.

    Choisissez mieux votre camping la prochaine fois, des campings il y a en a un peu dans tous les styles, dans toutes les catégories, du spartiate au style « Club Med » trois piscines au moins, de 1 à 5 étoiles, comme les hôtels. Évitez les « usines » ...
    Si vous êtes déçus, c’est simple, tirez vos sardines, allez planter votre tente un peu plus loin (je ne réserve jamais, pour les tentes - sauf endroits très prisés - il y a toujours de la place, pour peu que vous ne soyez pas trop exigeant (électricité et autres, genre accès direct à la plage).
    Il y a de très bons guides, celui de la FFCC, je vous le recommande, c’est mon livre de chevet, enfin presque ...
    Bonnes vacances pour la prochaine fois ... et si vous retournez en Corse, prévoyez d’autres sardines que celles en fer blanc, ça facilitera votre installation. On ne devient pas campeur du jour au lendemain ... on apprend sur le tas, on s’échange les combines, les bons coins ...


    • Fabienm 24 septembre 2012 23:48

      au-delà du confort, j’avoue que c’est l’ambiance qui m’a un peu surprise.
      Mais bon, je ne suis pas non plus forcément le bon candidat pour ce type de vacances !


  • la_gata la_gata 25 septembre 2012 10:21

    je n’ai jamais compris ce qui pousse a certains européens ( d’ Europe occidentale ) à aller dans des campings et de payer pour ... en Amérique du Sud aux endroits comme ça ( plusieurs abris de fortune entassés autour d’un point d’eau avec des fosses septiques et un branchement pour l’électricité ) on les appelle une « invasion » ou bidonville . 

    pour moi la notion de camping est plutôt une tente ( ou hamaques )dans un endroit isolé en pleine nature proche de préférence proche d’ une source d’eau . ou on va justement pendant quelques jours pour s’éloigner de l’agitation et la surpopulation de la ville .


    • Fabienm 25 septembre 2012 10:49

      oui, c’est une bonne question : qu’est-ce qui m’a poussé à faire ça ?
      mystère...


  • latortue latortue 25 septembre 2012 12:20

    a chacun ses valeurs ,tous mes meilleures souvenirs d’enfance viennent du camping ,mes premiers amours ,les rires la joie ,et je continue depuis a pratiquer ce genre de vacance non plus en tente mais en caravane et je peux vous dire que dans les campings que je fréquente les campeurs sont beaucoup plus propre que certain utilisateur de métro parisien il n’y a qu’a voir les odeurs quand on le prend .
    d’ailleurs au train ou vont les choses cette forme de vacance va devenir obligatoire vue notre pouvoir d’achat en baisse .
    je fréquente des campings a la montagne moyenne et haute qui sont d’une propreté exemplaire comme les campeurs ,et leur prix reste abordable ,cet été en haute Loire moins de 10 euros l’emplacement a deux avec la caravane électricité comprise ,nombre de mes voisins étaient prof ou cadre moyen ,randonneur de Compostelle et tous très sympa et je vous assure il ne dégageaient aucune odeur nauséabondes , certaine minette santaient même très bon ah ah ah .J’apprécie l’humour mais pas la bêtise et je reste polie .quand je vais au chiotte je prends ma trousse de toilette dans laquelle je met le PQ car je me lave les mains après donc personne ne me voit passer avec mon PQ sous le bras .
    la derniere fois que je suis allez a l’hotel une nuit une seule m’a couté avec petit déjeuné et repas du soir le prix d’une semaine de camping et dans un hôtel bas de gamme .euh comment disent il déjà dans leur monde ’’nous n’avons pas les mêmes valeurs ’’


    • Fabienm 25 septembre 2012 12:27

      là où j’étais, on peut pas dire que c’était bon marché smiley
      lieu choisi du fait de la proximité avec des amis locaux.

      sinon, j’imagine bien qu’il doit exister des campings propres. Quant au PQ, je vous rassure, je me lave bien les mains après smiley

      Enfin, pour les hôtels, je vous conseille les petites chambres d’hôte, beaucoup moins chères et surtout beaucoup plus sympathiques !!


    • latortue latortue 25 septembre 2012 13:46

      les chambres d’hôte les prix varient entre 35 et 100 euros la nuit en effet petite chambre d’hôte !!!! si tu comptes le petit déjeuné et le repas du soir on est loin de 10 euros jours .
      bref chacun voit midi a sa porte .


    • Fabienm 25 septembre 2012 13:52

      « chacun voit midi à sa porte » ????????????
      moi je m’en fous, je choisis pas mes vacances par rapport au prix, c’est toi qui en parles !!

      tu me parles du prix de ton hôtel, je te dis que pour un service équivalent, tu as les chambres d’hôtes beaucoup moins cher, voilà. après, franchement tu fais ce que tu veux smiley


    • latortue latortue 25 septembre 2012 14:08

      c’est sur comme tu le dis sur un autre article ’’la réflexion n’étant pas mon fort’’ la réflexion n’est pas ton fort le calcul non plus je vois

      je choisis pas mes vacances par rapport au prix, c’est toi qui en parles !!oui en effet tu as de la chance moi si ,pour un petit hôtel de bas de gamme moins cher que la chambre d’hôte environ 39 euros pour deux si tu comptes le prix des petits déj et de deux repas du soir on est pas loin des 75 euros .

      bon allez je te laisse le dernier mot mais comprends bien que ton article m’a choqué même si il est comme tu dis au II em degré

      http://www.levoyageur.net/article-depart-en-vacances-2012-289.html


    • Fabienm 25 septembre 2012 14:18

      choqué carrément !! (mon Dieu)

      je ne crois pas qu’on soit en total désaccord, la qualité des vacances est totalement indépendante de la quantité d’argent que tu y dépenses.

      bon, je suis pas sûr d’avoir bien compris ce qui t’a choqué, mais du moment que j’ai le dernier mot tout va bien smiley


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