jeudi 14 février 2008 - par Asp Explorer

Comment je suis devenu pêcheur à la ligne

Lettre adressée au président de l’Assemblée nationale.

Monsieur le président de l’Assemblée nationale,

Durant mes études secondaires passées sur les bancs de l’Education nationale, j’eus la chance de suivre des cours d’éducation civique. On nous y a enseigné toutes sortes de choses que j’ai trouvées sur le coup très justes et très belles. On nous y a parlé de République, de lois, de souveraineté, de légitimité, de séparation des pouvoirs et de Constitution. Curieux de ces matières, ainsi que d’histoire et de philosophie, je devins rapidement un ardent partisan de la démocratie en général, et de la République en particulier, ce que je me flatte d’être toujours.

Quelques années plus tard, accédant à l’âge d’homme, je fus appelé aux urnes et, avec une fierté bien légitime, accomplis consciencieusement mon devoir civique. Depuis cette date qui commence à être reculée, c’est à chaque scrutin que, après m’être enquis des principaux débats d’actualité et de la position qu’y défend chaque formation politique, je suis allé voter. Je n’ai, je vous prie de le croire, jamais dérogé à cette civique habitude. J’ajouterai à ceci que je me suis acquitté de mon service national sous les drapeaux, que mon casier judiciaire est exempt de toute condamnation pénale et que je suis donc, sinon un citoyen modèle, en tout cas quelqu’un qui a sa conscience pour lui.

Voici un peu moins de trois ans arriva dans ma boîte aux lettres le texte du Traité constitutionnel européen. Etant a priori favorable à l’idée, et à la lumière des vieilles leçons d’instruction civique que m’avaient prodiguées mes maîtres, je me mis en devoir de le lire et tentais de m’en faire un avis pertinent, bien que la matière fut aride. Cet avis, je me le fis vite, et confrontant cette opinion à celle de personnes plus éclairées que moi-même, elle devint bientôt une conviction. Pour des raisons que je ne souhaite pas discuter plus avant, je vins à la conclusion que le texte que l’on me proposait n’aurait pas mon suffrage, et votais "non". A l’issue du scrutin, je constatais avec satisfaction que mes concitoyens avaient dans leur majorité exprimé le même avis.

Sur proposition du président de la République, qui a pour l’occasion fait preuve d’une conception imaginative du mandat qui est le sien, l’Assemblée dont vous avez la présidence, Monsieur, vient de ratifier ce même texte, à peine remanié.

Il existe sans doute d’excellentes raisons politiques, techniques, juridiques, diplomatiques, au fait que la représentation nationale quasi unanime approuve ce que la nation a rejeté. Ces raisons, je ne souhaite pas les connaître. Il est aisé, en effet, de justifier n’importe quoi avec de belles phrases, des circonlocutions savantes et en invoquant la complexité du monde moderne. Il est aisé de justifier n’importe quoi, et c’est bien pour cela qu’il existe des principes que, jusqu’à présent, j’estimais solidement posés et en aucun cas remis en cause par des hommes de bien. J’avais tort. Rien n’est jamais acquis, pas même ce que l’on vous a appris comme allant de soi.

Oui, j’ai eu tort. J’ai eu tort de faire confiance aveuglément à des hommes et des femmes auxquels je prêtais un peu de rectitude morale. J’ai eu tort de ne pas m’investir plus dans la vie politique. J’ai eu tort de ne pas militer dans un parti. J’ai eu tort de ne pas briguer personnellement de charge et de me contenter de voter. Je n’aurais peut-être rien changé à la marche des choses, mais au moins ne serais-je pas assailli par ce sentiment d’abattement qui est le mien.

J’ai eu tort surtout de croire que tous les votes comptaient, que le peuple était souverain et que son avis était pris en compte. Ce n’est de toute évidence pas le cas, je me suis mépris sur ce point. Il semble que dans une conception nouvelle de la démocratie, le vote des électeurs ne serve qu’à apporter une légitimité à un pouvoir inamovible tenu entre les mains de personnes largement interchangeables et, dans l’ensemble, plutôt d’accord sur tout. Cette conception de la démocratie, je ne la partage pas, et je ne souhaite pas y participer. C’est pourquoi j’ai le regret de vous retourner ma carte électorale dûment déchirée. Dorénavant, et jusqu’à ce que les choses changent, j’emploierai plus utilement mes dimanches électoraux au gymnase ou au cinéma.

Je vous prie de croire, Monsieur le président de l’Assemblée nationale, à l’expression de ma respectueuse considération.



29 réactions


  • meyves 14 février 2008 12:33

    Bravo ! Votre pensée reflète la mienne.


  • Hermes esperantulo 14 février 2008 12:46

    Pour répondre à cette prose,

    Inutile de déchirer sa carte d’electeur, car une pièce d’identité suffit dans un certains nombre de villes.

    Alors est ce qu’il est dommage de le traitée soit passé par le parlement, oui et non, oui car ce que le peuple à fait il doit le defaire, mais non aussi car 53% des francais ont votés à la presidentielle ainsi qu’aux legislatives pour des personnes voulant la ratification parlementaire

    Donc devons nous nous dire que le peuple à changer d’avis, non !!! selon les sondages ils auraient voulu le referudum, mais cela est-il important pour eux. Ca personne ne le sait aucun sondage là dessus, et aucune manif ou grêve, ni baisse de la popularité du president ou de son premier ministre par le seul fait du traité ex européen. Donc on peut supposer que cela arrange tout de même pas mal de monde car lire un traité bis aussi indijecte pour un parlemantaire alors pensons au peuple qui lui se noyerait une fois de plus dans le vocabulaire technique.

    Mais noublions pas que la France n’est pas leseul et unique mal du traité par son non, les angais n’en voulaient pas trop de l’ex traité et le fait d’enlever le coté identité européenne, le libre marché et autres, permet d’avoir un traité plus applicable que l’ancien sans désunir completement l’europe. Par contre il est vrai que le systme deviens bancale car à la moindre erreur de parcourts le peuple le fera savoir par les urnes, nationales ou européennes.

    Donc on peut dire tout ce que l’on veut mais la majorité du peuple l’a accepté par deux votes successifs, maintenant à l’europe d’assurer le coup car le retour de baton sera violant


    • Asp Explorer Asp Explorer 14 février 2008 21:52

      Alors est ce qu’il est dommage de le traitée soit passé par le parlement, oui et non, oui car ce que le peuple à fait il doit le defaire, mais non aussi car 53% des francais ont votés à la presidentielle ainsi qu’aux legislatives pour des personnes voulant la ratification parlementaire.

      En 1933, monsieur Hitler est devenu Chancelier à la suite d’un vote parfaitement légal. Il avait, bien avant ça, manifesté publiquement à de nombreuses reprises son intention d’anéantir tous les juifs d’Europe, ce à quoi il s’est par la suite activement employé.

      Etait-ce pour autant moralement acceptable ? A chacun de s’en faire juge, pour ma part, j’estime que non.

      De la même manière, et bien que l’affaire soit d’une portée - a priori - nettement inférieure, le fait que l’on bafoue de façon aussi éhontée et manifeste le vote du peuple sans que celui-ci ne sorte dans la rue pour planter quelques têtes au bout de piques me sidère. Je n’avais tout simplement pas réalisé qu’on en était arrivé là. Ça m’attriste, ça me consterne, ça me choque profondément. Bien sûr, du point de vue purement constitutionnel, le procédé est légal. De même manière, aucun article de la constitution n’interdit formellement au Président de la République d’enlever de jeunes vierges pour les sacrifier à Bel-Shamaroth les soirs de pleine lune afin de s’attirer les bonnes grâces du démon. Ce n’est pas un cas de figure prévu par la Constitution, parce que la chose est tellement inconcevable que le législateur, dans sa grande naïveté, n’a jamais daigné considérer la chose. C’est parce qu’en dehors de la Loi et de la Constitution, gravées dans le marbre du Journal Officiel, il y a l’usage républicain, la décence, la moralité, des valeurs que je croyais communes à tous les républicains, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche. Toutes choses que Nicolas Sarkozy a ignorées sans vergogne.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 15 février 2008 04:05

      En 2002, 82 % ont voté à droite.

      Aujourd’hui, le fn est mourant, les socialistes se sont eux même tiré une balle dans le pied et pris l’autre dans le tapis rouge, les communistes n’existent plus, le modem et l’extrème gauche, sont en première en bas d’une longue côte, Ils comptent sur vous les raleurs, pour les pousser jusqu’en haut 

      Notre président peut en conclure qu’il est soutenu par 82% des français...et, vu l’Etat policier, que dénonçaient d’ailleurs très tôt, les soixante huitards, plus personne n’ose descendre dans la rue. .

      mais, depuis trente ans, les français redressent la barre à chaque échéance électorale, La division, entre la tête de l’Etat et les citoyens pourrait s’appeler : La Fracture .

      Mais, nos véritables modèles d’opinions sont les stars de l’écran plat. Les bouffons du Roi. ce sont eux qui règnent, et l’autre marionnette qui glapit...tout lui échappe. 


  • Hermes esperantulo 14 février 2008 12:56

    Du fait de cette ambibalance des votes, qui en est fautif, certainement pas notre president ni ses parlementaire car sela étaité proposé dans les programmes, par contr eune reflexion là dessus pouvait e^tre la bien venue. Par contre le peuple est en partie fautif car c’est lui qui créer l’ambivalance, mais entre choisir entre Royal et Sarko au second tour le peule à preferer accepter un certain compromis. Mais qui par contre est vraiment fautif d’une part les députés de gauche entre le programme predidentiel de referundum puis le changment de direction en faveur de la voie parlmentaire car pour être admis le traité doit recevoir 2/5 de voies, donc ne blamons pas la droite mais plutot la gauche unijambiste.


  • Hermes esperantulo 14 février 2008 13:00

    Petite pointe d’humour ce traité est une vraie rupture, contre le peuple, par le peuple, pour le peuple, dans le peuple, avec le peuple,ect


  • tchoo 14 février 2008 13:43

    Cela démontre toute la pauvreté de la politique.

    Nos "représentant" incapables d’entendre, de comprendre pour quoi il y a eu refus (dont un certain nombre avait voté oui à Mastrich), ont bafoués les lois démocratiques.

    L’élection du Président de la République n’est pas un chèque en blanc pour tout ce qu’il pourrait entreprendre pendant cinq ans.


  • Zalka Zalka 14 février 2008 13:45

    "Donc on peut dire tout ce que l’on veut mais la majorité du peuple l’a accepté par deux votes successifs, maintenant à l’europe d’assurer le coup car le retour de baton sera violant "

    Cela aurait été vrai, si les deux votes dont vous parlez, avaient porté uniquement sur le traité en question, ce qui est faux. Il aurait été correct de proposer quelque chose de différent au parlement ou alors de repasser par un référundum.

    Ce passage du traité aura des conséquences funestes pour notre système démocratique et pour l’europe. Ni l’un ni l’autre ne sortent grandi de cette affaire. Et les véritables responsables, ce sont les hommes politiques de tout bord, qui par arrogance, font mine de proposer quelque chose alors qu’ils ne souhaitent que l’imposer, et ne réfléchissent même pas à une solution de secours. Ces "élites" qui parlent diabolisent leurs contradicteurs, plutôt que d’essayer de les convaincre (je suis convaincu qu’il en aurait fallu bien peu pour faire passer le oui).

    Pour le coup, un grand nombre de partisans du non doivent se sentir comme Asp. Moi même, lorsque j’ai obtenu ma première carte d’électeur, j’étais limite un intégriste civique : "Comment ? N’as tu pas honte de ne pas voter ?". J’étais franchement pro-européen également.

    Maintenant, je ne vais plus voter que pour le moindre mal. Et encore, c’est à reculons que je le fais. Probable que je finirais dans le camp des abstentionnistes.


    • seespan 14 février 2008 14:21

      Ces « élites » qui parlent diabolisent leurs contradicteurs, plutôt que d’essayer de les convaincre (je suis convaincu qu’il en aurait fallu bien peu pour faire passer le oui)

      Les meilleurs raisons que j’ai entendus pour le vote du non en france ( avis de politologue anglais et americains )

      - Les français voulaient le depart de chirac, et donc qu’il suive la veille tradition gaullienne de retrait du pouvoir en cas de perte d’un referundum. Fort sentiment de vol pour sa réellection.

      - L’extension de l’europe à 25 sans demandé leur avis a la population.

      - L’integration de la turquie a l’europe ( tres forte opposition, la population n’en veut pas, le pay etant musulman. Les raisons officielles avancée pour cette opposition ne peuvent évidamment pas reconnaitre ce faites et son donc assez nébuleuses. Voir l’argument fulgurant d’honnété de Sarkozy : La turquie ne doit pas intergré l’europe car elle n’en fait pas géographiquement partie, magnifique analyse géopolitique si il en est ou peut etre beaux clin d’oeil sur l’extreme droite.

      Le vote du non aura au moins eu un merite, rallonger la duré de vie de Tony Blair au pouvoir. Un vote positif l’aurait obligé a organisé un referundum ( position de la population principalement euroseptique ), qui aurait etait probablement perdut et lui aurait couté sa place.

      Pour les débat que j’ai vue en france sur le sujet du premier referundum, ils parlaient de tout mais rarement de ces points.


    • Hermes esperantulo 14 février 2008 14:41

      et j’ai tenté de preciser dans un autre message qu’un compromis avait été fait entre le programme de sarko et celui de royal, c’est à dire un programme dans l’ensemble qui semblait tenir la route, contre une petite perte celle du referudum, dans une démocration on ne peut pas tout avoir, le choix à été donné au premier tour, restait qu’au deuxième le compromis, c’est le jeu de la démocratie bipolaire en france, donc oui 53% ont votés, ils n’ont pas fait de manif, ni fait baisser les sondage rien que par le traité donc du adjuger-vendu, on peu retourner le probleme de toutes les manières, nous étions au courant avant la presidentielle, après c’était à nous de montrer ce que nous voulions, c’est tout


    • Zalka Zalka 14 février 2008 15:15

      Vous amalgamez plusieurs choses Seespan.

      En ce qui concerne la turquie, c’est une motivation pour la droite souverainiste et l’extrème droite, pas pour le non de gauche. Quant à Chirac, on lui en met trop sur le dos. Je ne crois absolument pas à cette raison. Le quinquennat est bien passé (avec 25% de participation). Si les gens avaient cru à un plébiscite, peut être aurait il voté plus massivement non à ce réferundum, non ?

      Je pense surtout que l’Europe telle qu’elle a été construite a perdu tout lien concret avec la population (du moins en comparaison avec la place qu’elle prend dans les décisions) et donc les gens n’ont pas accepté qu’on leur fourgue en plus des institutions, des conneries technocratiques à approuver.

      Sans les passages technocratiques, juste avec les institutions, le traité auraient eu plus de chance de passer.


    • Hermes esperantulo 14 février 2008 15:27

      Zalka je suis assez d’accord avec toi que la relation des eurocrate et du peuple européen est très distante, , mais il est vrai aussi que le referundum sous chirac avait soulevé pas mal de questions en dehors du traité lui même, et quil existait je croit une part de non suite aux problemes politiques francais, mais maintenant va savoir les souvenirs sa s’éfface si vite.

       


    • seespan 14 février 2008 16:22

      « Vous amalgamez plusieurs choses Seespan. »

      Désolé deformation professionnelle smiley .

      Plus serieusement je n’exprimais pas mon oppinion personnelle, mais celle de spécialistes sur le sujet. Les débats français etaient trop enflammés a mon gout et manqués singulierement de clarté. La politique européenne n’est pas vraiment ma tasse de thé, aussi j’ai peut etre manqué de clarté.

      Concernant la Turquie si il s’agit effectivement d’un cheval de battaille pour l’extreme droite, la gauche n’y est pas insensible, les argument sont juste un peut alambiqués la vrais raison ne pouvant etre ammenée frontallement.

      Aussi bien a droite qu’a gauche il y a une tres forte consonnance xenophobe a l’opposition de l’entré de la turquie dans l’europe. Cela est assez evident et l’information est donné telle qu’elle dans les medias americains ( qui entre parenthese voient d’un mauvais oeil son entré dans l’europe et la perte géopolitique que ça entraine pour les US ).

      Pour Chirac sa réellection à était un couac electoral, si il avait eu de la descence il aurait organisé une nouvelle election ou au minimum fait un gouvernement d’ouverture. Au lieux de ça il a gouverné commme si il avait obtenus 80% des suffrages. A un moment ou a un autre il devait s’attendre au retour de baton.

      Pour l’europe ce qui interressent principallement les technocrates est le volet economique (le premier a avoir etait mis en place, l’europe economique est une réalité depuis belle lurette ) et legislatif ( majortité des lois appliqué dans un pay decidé au niveau européen ). Le traité avait pour but de creer une unité plus psychologique, fondammentallement il avait un role symbolique. Il y a eu plus de consequence par son refut qu’il n’y en aurait eu si il avait etait adopté.


  • Black Ader 14 février 2008 14:08

    "J’ai eu tort surtout de croire que tous les votes comptaient, que le peuple était souverain"

     

    Le peuple n’est PAS et n’a JAMAIS été souverain en France, il faut arreter avec cette idée (propager par qui ? Pour quoi ??).

     

    Sinon, je ne vois pas ou est le probléme, car le sarkozy nous avez prévenu, au risque de perdre des voix, ce qui prouve qu’il à lui la carrure d’un vrai homme d’Etat.

     

    "L’élection du Président de la République n’est pas un chèque en blanc pour tout ce qu’il pourrait entreprendre pendant cinq ans."

    Si, justement. La Démocratie, ce n’est pas l’anarchie.

     

     


    • Asp Explorer Asp Explorer 14 février 2008 20:30

      Article 3 :

      La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

       

      (Constitution de la V" République)


    • Asp Explorer Asp Explorer 14 février 2008 20:40

      Pour la petite histoire, et bien que ceci n’ai dans le fond aucune importance, je précise que je l’ai vraiment fait. J’avais joint à l’article une photo prouvant mes dires, qui n’apparaît malheureusement pas. La voici :

      pics.livejournal.com/aspexplorer/pic/000p935b


    • Hermes esperantulo 14 février 2008 23:50

      donc l’article 3 indique bien que c’est le peuple qui à choisi son représentant qui est president de la republique qui lui choisi ou pas le referundum, donc c’est bien le peuple qui décide au départ donc pas de flouage.

      Je peu comprendre la réaction d’ici, c’est une deception, mais c’est la voie de la majorité du peuple qui à choisie le vote parlmentaire cela a été clairement dit, un moyen de dire son opposition c’est la manif, y en a t’il eut non donc ca arrange tout le monde, la grêve de la sncf était par exemple pour se proteger, comme les taxis, et les resultats sont tombées, pour le vote on peut faire un vote sanction de son parlemntaire aux prochaines municipales ou durant les elections européennes, donc il y a plein de resources encore envisagable.

      Cet argumentaire je peux le repeter des dizaines de foie m^me asp est obligé de l’admetre comme zalka, car il n’y a pas de triche

      un autre exemple les pecheurs ont eux en parti ce qu’ils voulaient par la manif, alors allez manifester faut bien que quelqu’un commence, je ne suis m^me sur que vous vous etes rendu compte que même la gauche de la gauche n’a pas dit un mot pour une greve ou manif, rien du tout un mutisme total

       

      tout simplment parce qu’il a des choses qui semble plus urgentes pour le peuple qu’un referundum de traité, mais le jour ou il y aura un plantage le peuple irat au front, c’est comme ca tant que le traité n’a pas d’incidence facheuse pour monsieur tout le monde, tout le monde s’en fou


    • Asp Explorer Asp Explorer 15 février 2008 07:37

      La majorité du peuple a choisi de rejeter le TCE. Puis, la majorité du peuple a voté Sarkozy pour être Président de la République. C’est une chose bien différente. Le non-référendum n’était qu’un élément mineur et discret du candidat Sarkozy, dont la plupart des Français n’ont tout simplement pas entendu parler.

      Rappelons en outre que NS n’a PAS appliqué son programme sur ce point ! Au cours de sa campagne, il avait annoncé qu’il négocierait un "mini-traité" avec les partenaires européens, reprenant uniquement les éléments du TCE ne prêtant pas à polémique. Au lieu de celà, il a repris le TCE tel qu’en lui-même et l’a fait voter par une assemblée de godillots. Ça n’a rien à voir, et je pense que beaucoup d’électeurs tranditionnels de l’UMP, attachés au gaullisme et à la défense de la souveraineté nationale, sont extrêmement choqués de voir qu’on fait ça en leur nom.

      Enfin, dois-je vraiment rappeler la validité d’un scrutin qui, sur le sujet de l’Europe, mettait en "concurrence" trois candidats éligibles qui étaient tous d’accord ? Où était la liberté de choix entre Bayrou, Royal et Sarkozy, toous trois ouiouistes impénitents ?


    • Hermes esperantulo 15 février 2008 10:48

      il a parler du referundum des dizianes de fois dans ses meeting, journaux, et TV autant de fois que les autres candidats, deuxieme piont il est passé durant la campagne de mini à simplifier et dernieer point oui il a enlever ce qui qui gênait c’est à dire la concurence libre et non faussée (le plombiere polonais pour faire cours), oui et oui moi même je le dit que le traité n’était pas le seul piont mais le principe de la démocratie à majorité parlmentaire ou bipolaire pour certains fait que l’on ne peut pas tout avoir, une majorité de francais à choisi ce qui lui semblait le plus important


    • Hermes esperantulo 15 février 2008 14:24

      j’avais vue la fin oui les trois candidats eétait des ouiistes, mais la facon de lefaire passer était bien différente, la royal c’est on recommence tout le traité et on fait un referundum, bayrou on fait un referudum sur la partie 1 et 2 en rendant plus lisible pour tout le monde et la troisième partie on en discute, pour sarkozy s’était par voie parlmentira en enlevant la concurence non faussé pour les francis et les symboles européens pourles anglais, ce sont trois démarches différentes, il y a eut trois propositions, mais du fait d’un certains nombre d efacteurs suplémentaire le peuple à fait des compromis, il a choisi le sarko pour pas mal d’autres choses plus importantes. Bon maintenant SARKO ommence les plantages dans certains domaines donc forcement le traité peu avoir du mal à passer car des doutes commences sur sa capacité à être président des francais. Et noublions pas que les militants du ps ont votés une ouiiste. Donc pas mal de questions peuvent se poser par rapport au vote du referundum, on a voter pour quoi exactement, c’est clair que l’xexplication est très complecxe la dessus


  • Papybom Papybom 14 février 2008 15:53

     

    Monsieur le président de l’Assemblée nationale,
     
    Fils d’ouvrier, mon père est décédé dans un accident de travail pour mes 11ans. A 14 ans, je suis descendu au fond pour, à mon tour, produire du charbon. J’ai quitté cet enfer à 18 ans pour m’engager.
     
    Fidèle à non contrat, je n’ai jamais exprimé mes opinions politiques. En quittant cette institution, j’ai repris un poste de commercial régional, vacant depuis deux ans. Maintenant, je suis retraité. J’ai loisir de vous étudier, vous et vos condisciples.
    Je n’ai pas l’instruction pour prétendre à une investiture, mais je suis fier d’être une voie sur les 44 472 363 inscrits. Je garderais donc ce petit pouvoir, pour me faire entendre. J’encourage mes semblables à garder confiance, même si ce simple mot n’est qu’une utopie !
    L’acteur des dents de la mer est mort dernièrement, mais il reste de nombreux requins.
     

  • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 14 février 2008 20:19

     Merci à l’auteur pour ce texte pertinent et bien tourné.

     À quoi peut-on s’attendre de la part des citoyens ? Quelles actions sont possibles pour établir la démocratie ou quelles pourraient être en général les réactions d’insatisfaction contre l’actuel ordre politique qui est antidémocratique ?

     Quelques idées sont exposées dans l’article « La France et l’Union européenne face aux citoyens : comment obtenir la démocratie ? ».

    Parler de démocratie deviendra de plus en plus absurde si nous nous obstinons à l’identifier à des institutions qui ont pour noms partis, parlements, gouvernements, sans procéder à un examen de l’usage que ces derniers font du vote leur ayant permis d’accéder au pouvoir.

     

    Mon souhait serait que les cours, dans toutes les classes de l’enseignement obligatoire, commencent par la lecture de la définition de la démocratie, définition qui est sans doute connue de presque tous les participants à AgoraVox. Cette définition fait partie de l’héritage culturel des Européens autochtones.

     

    Définition de la démocratie donnée par Aristote (dans Politique) :

     « Le principe de base de la constitution démocratique c’est la liberté (c’est, en effet, ce qu’on a coutume de dire parce que c’est seulement dans une telle constitution que les citoyens ont la liberté en partage ; c’est à cela, en effet, que tend, dit-on, toute démocratie). Et l’une des formes de la liberté, c’est d’être tour à tour gouverné et gouvernant. En effet, le juste selon la conception démocratique, c’est que chacun ait une part égale numériquement et non selon son mérite, et avec une telle conception du juste il est nécessaire que la masse soit souveraine, et ce qui semble bon à la majorité sera quelque chose d’indépassable [...] De sorte que dans les démocraties, il se trouve que les gens modestes ont la souveraineté sur les gens aisés ; ils sont en effet plus nombreux, et c’est l’opinion de la majorité qui est souveraine. [...] »

     

    Voici donc ce que disait cet Athénien il y a plus de 2000 ans, bien avant la Révolution française, qui quoi qu’en en dise n’a pas mis en place la démocratie véritable.

     

    Autrement dit, en termes modernes, la démocratie véritable est assurée par deux conditions indissociables :

     

    • -La liberté d’opinion doit être garantie : cela signifie que les citoyens sont libres d’exprimer et de propager toutes les opinions quelles qu’elles soient.
    • -Chaque décision politique, donc chaque loi, doit être conforme aux désirs de la majorité des citoyens qui désirent prendre part à la décision. En cas de doute sur n’importe quelle décision prise par les politiques les citoyens ont donc le droit de convoquer le référendum pour vérifier si leur volonté est respectée par les politiques.

     

    Il est certain qu’aucune des deux conditions n’est respectée en France.

     


  • Yannick Harrel Yannick Harrel 14 février 2008 22:04

    Bonsoir,

    Pour moi ce sont à la fois les autorités Françaises et Européennes qui sont responsables de ce déni de démocratie. L’Union Européenne vient de faire une énorme bourde, en connaissance de cause comme circonstance aggravante : l’Européisme béat ne pourra désormais plus longtemps masquer la réalité d’une architecture échappant au contrôle des peuples. La France, elle, vient de creuser de manière irrémédiable le fossé entre ses élites politiques et le peuple, ouvrant grande la boîte de pandore du populisme. A ce jeu, ceux qui pensent avoir gagné ont en fait énormément perdu.

    La démocratie représentative est devenue quasiment incontrôlable et s’arroge un pouvoir qu’elle n’a pas car pour moi vox populi vox dei  : le peuple doit pouvoir se prononcer sur les orientations majeures de son destin.

    Cordialement


  • anny paule 14 février 2008 22:13

    Pour apporter un peu d’eau à ce moulin, je précise que j’avais écrit une "lettre ouverte" à Monsieur François Hollande en lui rappelant que la volonté populaire avait, à 54%, rejeté le TCE que son parti allait adopter ... ou du moins, les représentants élus de son parti, s’ils suivaient la ligne des dirigeants. (Hollande parce que le vote du PS pouvait imposer un référendum, parce que l’opposition socialiste pouvait faire pencher la balance dans ce sens là).

    Je lui expliquais que les arguments qu’il tenait (de même que certains de ses proches, type Lang ou Moscovicci...) étaient totalement biaisés et allaient à l’encontre de l’idée même de démocratie : "gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple" si l’on en croit le Petit Robert ! Je lui expliquais qu’il allait dans le sens d’un certain petit président qui n’avait pas besoin d’aide pour faire la roue ! Je lui expliquais, beaucoup plus "sagement" que je ne le fais là, les risques que nous encourions tous, s’ils acceptaient la modification de notre Constitution "gommant" au peuple (que nous constituons tous") le droit de s’exprimer à nouveau sur ce traité (semblable à 98% au précédent selon VGE, lui-même)... que cette Europe édifiée sans l’assentiment des peuples qui la constituent serait un échec dangereux....

    J’ai obtenu une réponse, tout autre... qui reprenait et justifiait sa position (et par là même, celle de l’essentiel de son parti) et refusait toute forme de controverse... Dommage ! Nous n’avons plus aucun soutien ! 54% des français pensent une chose, et une pincée sensée les représenter exprime le contraire ! C’est beau, la démocratie représentative !

    Je comprends le désespoir de l’auteur de cet article... Je le partage... Cependant, même si nos votes ne servent pas notre cause commune... peut-on ne rien faire, doit-on aller à "la pêche à la ligne" ? La question reste entière... mais le moment est grave ! 


  • Lisa SION 2 Lisa SION 15 février 2008 03:12

     

    Monsieur le Président, je vous fais une lettre,

    que vous lirez sûrement, un jour sur Internet.


     

    Je n’ai pas voté pour vous, mais ne suis pas d’opposition,

    la femme qui m’avait séduit, malgré son air suffisant,

    je lui trouvais ce grand talent, que je vous reconnais aussi,

    d’avoir bien su passer devant, tous les vieux renards-éléphants.


     

    Je vous apprécie d’autant, que vous ayez ouvert en grand,

    sitôt l’unique pouvoir acquis, la porte à nombre de perdants.

    Mais, à peine avez vous pris, de notre autobus le volant,

    que vous voilà déjà parti, conquérir l’Europe...c’est navrant.


     

    Votre ami l’Américain fait du pain mou, fade et blanc,

    votre équivalente allemande, elle, le fait noir et nourrissant.

    Pour faire une constitution, qui puisse séduire vingt pays

    L’utile serait de mélanger...l’idéal est le pain français.


     

    La dernière fois qu’un Président a tenté cet exercice,

    c’était totalement indigeste, et les français ont craché dedans.

    Il y a plus de deux cents ans, Charles de Montesquieu, le grand,

    a médité « l’esprit des lois », texte toujours aussi vivant.


     

    Sa constitution s’établit, sur une sorte de pyramide,

    dont il faut rajouter des pieds, alors qu’il faut tête garder.

    Avez vous même vraiment compris, Ô combien il serait normal,

    qu’au bout du compte chaque pays, puisse devenir un jour...égal.


     

    Mais pour ce faire, point n’est besoin, de copier sur le plus grand,

    le plus riche ou le plus peuplé, égal pour tous veut dire médian.

    Vous qui avez mis en question, l’idée d’entité nationale,

    savez-vous que le monde entier, envie notre histoire peu banale.


     

    Nos lois sont simples à comprendre, écrites en gros sur nos mairies,

    ceux qui les appliquent aujourd’hui, sont garantis de bien s’entendre.

    Mais toutes tiennent en équilibre, assises sur la principale,

    avant d’être fraternel et libre, il faut penser qu’on est égal.


     

    Nous ne sommes pas égaux dans le temps, mais celui-ci va de l’avant,

    les pays qui sont en retard, nous rattrappent immanquablement,

    pour qu’ils s’accrochent à notre train, n’hésitez pas à ralentir,

    pour qu’ils goûtent à notre pain, eux qui prennent goût à nos plaisirs.


     


  • Christoff_M Christoff_M 15 février 2008 08:49

    quand la République se fout de son peuple, la clère gronde l’émeute n’est pas loin....

    notre classe politique serre les fesses mais elle aurait besoin de quelques tetes tranchées, comme au bon vieux temps des révolutions, pour toucher terre et reprendre contact avec la réalité et les problèmes qui sont si loin de nos élus ou dirigeants de la caste des privilégiés, privilèges de moins en moins suportés par la base tant ils sont disproportionnés et indécents dans la France de 2008 !!


  • Asp Explorer Asp Explorer 24 mars 2008 09:35

    test testtest

    <b><i>ceci est un test</i>
    Un test est un test si un test est un test.</b>


    • Asp Explorer Asp Explorer 24 mars 2008 09:38

      Il faut rappeler ici qu’Henri Masson, l’auteur et presque unique commentateur de cet article, est un drôle de coco. Voici quelques temps, dans les commentaires suivant l’article de son affidé esperantulo intitulé Pourquoi est-il important d’apprendre les langues ?, nous avons découvert un nouvel intervenant, le dénommé "vendredi", qui posta toutes sortes de billevesées, d’attaques personnelles et d’insultes à l’encontre de ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui. Il nous expliqua toutefois, entre deux borborygmes, quel fut son cheminement sur le sentier pavé de roses de l’espéranto :


      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 16H55

      Surtout que c’est grâce à Asp Explorer que j’ai découvert l’espéranto puis Henri Masson, et qu’au début j’étais plutôt du côté d’Asp Explorer.


      Emouvant n’est-ce pas ? Lymb lui demande de quoi il retourne, et vendredi nous explique que :


      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 17H17

      La différence, c’est que les commentaires de vendredi sont largement documentés et donnent beaucoup de références vérifiables. Quant à ceux de lymb, en dehors de xibalda, ça ne va pas loin, surtout que c’est une collection de tous les préjugés habituels.



      Tiens, vendredi pense que les posts de vendredi sont bien documentés. Il parle de lui à la troisième personne ? Et visiblement il a l’air assez satisfait de ladite personne. Continuons... Lymb poursuit la discussion et... c’est Masson qui répond !


      par Henri Masson (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 19H31

      Ah bon ?
      Et sur la prétendue précision de l’anglais ?
      Ces commentaires manquent de références et de liens ?
      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 06H57
      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 12H16
      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 10H47
      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 14H37
      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 14H14
      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 16H20
      Les autres apportent la réponse qu’il est digne de donner à des âneries.




      Quelques posts plus loin, vendredi félicite Henri Masson tout en m’accusant (sans preuve) d’agir sur le forum sous plusieurs identités, "les clones d’Asp" :


      par vendredi (IP:xxx.x95.84.161) le 20 novembre 2007 à 20H23
      Merci à Henri Masson d’avoir pris la peine de relever mes commentaires.
      Quand on n’a que xibalda comme unique source de documentation, comme lymb, ça montre une certaine disposition à ne chercher que ce qui est négatif. Nul ne prétend que l’espéranto est la langue parfaite dans le rôle de langue internationale.
      Accuser l’accusatif de tous les maux est l’attitude habituelle de ceux qui défendent des tentatives avortées de langues internationales. Son utilité est largement démontrée surhttp://claudepiron.free.fr/art...
      Pour ne pas être pris pour un clône d’Asp Explorer, le mieux serait de ne pas se comporter comme lui...




      Plus loin, Zalka évente la supercherie : vendredi et Masson partagent la même adresse IP, c’est une seule et même personne ! Il suffisait d’ailleurs de comparer les styles des deux intervenants pour s’en convaincre. La discussion en restera là, Masson, pris comme un gamin avec le doigt dans le pot de confiture, se fera discret quelques temps. Plus loin, il tentera maladroitement de faire croire que c’était "une plaisanterie". Non, monsieur Masson, ce n’est pas une plaisanterie, c’est une tromperie. Accuser autrui sans preuve est grave, en particulier quand on est soi-même coupable de ce qu’on reproche aux autres. Utiliser de tels procédés pour faire la promotion de ses idées montre bien à quel point elles ne sont pas défendables par des arguments rationnels. Cela montre bien, aussi, ce qu’il en est de la rigueur morale qui vous anime. C’est laid, monsieur Masson, c’est petit et c’est médiocre.


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