samedi 21 mars 2020 - par Florian Mazé

Confinement total ou partiel : la racaille s’en sortira magnifiquement bien !

C’est parti ! À Montataire, dans l’Oise, les racailleux viennent de brûler le McDonald’s. Des voitures de police ont été caillassées. Les « jeunes de quart’chiers » sont encore plus nerveux qu’avant les mesures sanitaires. Les guets-apens, les agressions, les bagarres se multiplient. Même dans les coins tranquilles, les incivilités resurgissent ou se renforcent. La crise du coronavirus va durer un mois, deux mois, trois mois, ou davantage… Quelle société va émerger de cette catastrophe sanitaire ? Une société dévastée. Qui sera toutefois la même qu’avant. En pire.

Acte I : le confinement à deux vitesses

L’acte I, c’est ce que nous connaissons aujourd’hui. Un confinement de plus en plus strict aux allures de couvre-feu, avec fermetures de plages ou de montagnes à la clef. Des amendes exorbitantes qu’on flanque à de braves chauffeurs-livreurs qui ont oublié leur attestation dérogatoire, voire à la petite mamy qui n’a pas d’ordinateur ni d’imprimante. Des menaces de peines de prison. Un tissu économique dévasté avec, n’en doutons pas, le chômage de masse et les faillites en cascade.

En revanche, la loi ne s’applique pas aux populations qu’on appelle, pudiquement, « sensibles ». Un article de Boulevard Voltaire résume fort bien la situation. « Ici même, à Toulon où j’habite, j’ai pu constater que c’était business as usual, à savoir que les dealers étaient à leur poste habituel en centre-ville. Comme le dit un policier du syndicat Synergie, il est illusoire de penser que certains individus des quartiers sensibles se plient au civisme en l’état de la législation actuelle. » On ne saurait mieux dire. Je vous recommande la lecture du texte, en totalité.

Si l’on projette la tendance actuelle, on obtient ceci. Une classe moyenne exsangue, claquemurée chez elle dans un couvre-feu de plus en plus strict, à la chinoise, ou contrainte de travailler, dans des conditions de plus en plus effroyables. Et, de l’autre, côté, le parasitisme et la prédation à tous les étages, tout comme avant, mais en pire.

Acte II : l’immunité virologique à deux vitesses

Inutile de rêver, la racaille ne se pliera pas aux mesures de confinement, fussent-elles totalitaires. Le totalitarisme, c’est bon pour la classe moyenne et laborieuse. Il y aura donc beaucoup de malades parmi les populations dites « sensibles ». Toutefois – et c’est un paradoxe à relever – cela ne fera que renforcer la santé, déjà fort bonne, de cette catégorie de population. Pourquoi, me direz-vous ? C’est facile à expliquer.

1) Il s’agit fréquemment de gaillards jeunes et vigoureux, qui développeront des formes bénignes, et qui, du même coup, renforceront leur système immunitaire.

2) Ceux d’entre eux qui développeront des formes graves seront systématiquement priorisés aux urgences, comme c’est le cas en temps ordinaire. Ces gens – qui sont courtisés par les partis politiques, chouchoutés par les associations gauchistes, adulés par la magistrature, gavés de subventions au titre de la fameuse « politique de la vielle », et même protégés par l’aveuglement, la servitude volontaire et le syndrome de Stockholm de leurs propres victimes –, comment voulez-vous qu’ils ne soient pas prioritaires ? Si les soignants ont à choisir entre un brave chauffeur-livreur qui crache ses poumons et un caïd qui étouffe, c’est le caïd qui survivra. D’autant que ses petits copains menaceront de cramer l’hôpital ou de massacrer les hospitaliers au moindre manquement à la « règle » mafieuse.

Bref : au final, très peu de morts, et des populations robustes bien immunisées. Une sorte de darwinisme social inédit.

Acte III : la France « Orange mécanique »

Évidemment, tout prédateur sachant chasser ne saurait chasser sans gibier. Il viendra un moment où, clairement, les vivres, de première ou de seconde nécessité, viendront à manquer. Et la racaille, ça bouffe ; bien bouffer, bien dormir, bien bouger, c’est même recommandé pour la prise de masse en muscu. La racaille, il lui faut aussi du savon, du pécul, des fringues, et je ne sais quoi… Si les frigos se vident, si les supermarchés ferment les uns après les autres, il lui faudra bien attaquer les camions sur la route ou les particuliers confinés chez eux, pour leur piquer le peu de réserves qui restent. On assistera dès lors à des violences d’autant plus inouïes que la racaille est engraissée, depuis le plus jeune âge, à la culture de l’impunité totale.

Les quelques braves citoyens qui ont des armes à feu tireront dans le tas. Ils seront alors braqués, une seconde fois, par des commandos d’élite de flics ou de gendarmes, qui les conduiront en prison, où ces braves citoyens mourront rapidement, soit du coronavirus, soit massacrés par leurs compagnons de cellules. Dans un pays où la légitime défense n’existe plus que sur le papier, on peut s’attendre à une collusion totale (elle l’est déjà) entre magistrature et voyoucratie. S’il faut rouvrir des tribunaux, ils les rouvriront sans complexes. Quant aux braves citoyens désarmés, ils seront massacrés, directement, ce qui dispensera les « autorités » de venir les chercher.

Acte IV : des réformes « sociales » de travail forcé (pour les braves gens)

La crise du coronavirus cessera d’elle-même lorsque le virus aura tué tout ceux qu’il pouvait tuer. La classe moyenne et travailleuse sera dévastée pour les raisons, directes et indirectes, que je viens d’exposer. En revanche, la racaille se portera comme un charme. Elle réclamera son dû comme auparavant, c’est-à-dire une grosse part de la richesse collective, sans aucun travail constructif en contrepartie.

Comment faire alors dans un pays dévasté par une crise économique et sociale sans précédent ? Il faudra, un peu comme après la guerre, promouvoir une reconstruction. Mais qui va reconstruire ? La racaille ? Que nenni, mes braves. Ce sera toujours la classe moyenne. Mais il faudra travailler dur, très dur, pour nourrir l’oligarchie au pouvoir et la racaille des « territoires perdus de la République » (pas perdus pour tout le monde, d’ailleurs). Et ces gens ne se contentent pas de peu.

C’est alors que le pouvoir prendra des mesures sociales. Le SMIC à 500 euros, des impôts exorbitants, la retraite à 75 ans, les journées de travail à 17 heures… Le tout sous les rires et les quolibets des lascars et autres personnes « sensibles » qui continueront, comme avant, plus qu’avant même, à se foutre de notre gueule.




Réagir