jeudi 16 avril 2020 - par Robert Bibeau

Covid-19 - Crise sanitaire ou crise économique planétaire ?

 Je vous comprends d'être interloqués par les décrets des gouvernements (de gauche comme de droite) face à la crise du Covid-19. Cette crise sanitaire que les fonctionnaires d’État attisent, amplifient, dramatisent, prolongent et mondialisent. Depuis des mois, les populations sont soumises à un déluge médiatique rythmé quotidiennement par le décompte macabre des morts et des contaminés, ce qui répand la panique parmi la populace prostrée...

 

Un paradoxe sans précédent historique

 Je vous comprends d'être interloqués par les décrets des gouvernements (de gauche comme de droite) face à la crise du Covid-19. Cette crise sanitaire que les fonctionnaires d’État attisent, amplifient, dramatisent, prolongent et mondialisent. Depuis des mois, les populations sont soumises à un déluge médiatique rythmé quotidiennement par le décompte macabre des morts et des contaminés, ce qui répand la panique parmi une populace prostrée, consentante à subir docilement des mesures terroristes de contrôle policier comme l’assignation à résidence, la filature électronique, la délation du voisinage et la répression de masse, parfois même réclamées par des péquenots tétanisés (1) https://les7duquebec.net/archives/253823

 Cependant, ne nous laissons pas contaminer par ces trivialités et tentons de comprendre comment et pourquoi des milliards d’individus sont ainsi terrorisés, résignés, assignés à résidence, surveillés, espionnés et réprimés. Nous allons tenter de lever le voile sur le plus grand paradoxe qui accompagne cette énième pandémie mondiale que les médias à la solde et les larbins politiciens nous présentent comme sans précédent (sic). Ce qui est sans précédent ce n’est pas la pandémie, c’est l’alignement de la majorité des gouvernements d’Occident derrière la tactique du confinement initiée par le gouvernement chinois le 23 janvier dernier (2).

 Ce paradoxe va comme suit  : l’économie mondiale battait de l’aile avant même que le premier virus-Covid-19 fasse son apparition en Chine centrale, puis se disperse dans quelques pays d’Asie et d’Occident. Aussitôt, nombre de gouvernants (parfois, sans même un cas avéré parmi leur population) ont imposé le confinement général, cassant définitivement les reins de l’économie mondialisée, anémiant les profits, projetant des milliards d’individus dans la précarité et l’indigence sous prétexte de sauver leur vie après des années de coupures dans les programmes de santé (!) Face à cette incongruité, pas un milliardaire, pas un homme d’affaires, pas un banquier n’a protesté contre cette paralysie de l’économie et des profits (?) Aurions-nous migré du capitalisme libertaire au capitalisme totalitaire à la faveur de cette pandémie ? Ce paradoxe dissimule une réalité beaucoup plus complexe et sournoise comme nous allons le voir.

 

La pandémie du Covid-19 est-elle sans précédent ?

   Depuis le Moyen-âge, la Renaissance européenne et l’Époque contemporaine, le monde est fréquemment frappé d’endémies et d’épidémies. On est en droit de penser qu’il devrait subsister dans la mémoire collective quelques connaissances acquises dans le domaine des pandémies (3). Eh bien non, comme vous pouvez le constater dans l’actualité les politiciens se sont entourés de médecins qui ne connaissent rien aux lois qui régissent les sociétés capitalisées et aux mécanismes de gestion sociale des pandémies. Les rênes de la gouvernance sont passées sans discussion des mains des politiciens aux mains des médecins et des épidémiologistes, dans l’indifférence apparente des ploutocrates ! (4)

 Peut-on reprocher à un médecin de voir le monde et la société comme un hôpital, une urgence, un CLSC ou un EHPAD ? Assurément non ! Ces gens pensent qu’un système économique, sociologique, politique, idéologique, médiatique, national et mondial très complexe existe et fonctionne pour assurer la plus grande longévité à la population au moyen de l’amélioration constante de sa santé. Pour y parvenir, aucun sacrifice n’est trop cher payé – y compris de confiner l’économie, les revenus des salariés et les profits du capital pour plus d’une année, si besoin. Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, qui a choisi de jouer sa réélection sur la panique du coronavirus, pronostique 18 mois de confinement et de paralysie de l’économie canadienne. En dépit du fait que, selon les spécialistes, le confinement ne contribue pas à la réduction de la mortalité, mais seulement à son étalement dans la durée. Quoi qu’il en soit, malgré la mise au chômage de 6 millions de travailleurs canadiens, malgré la destruction de l’économie canadienne, la pandémie poursuivra ses ravages (5). Mais que font les ploutocrates canadiens pendant que Justin ruine l’économie canadienne ? Seraient-ils secrètement complaisamment consentants ?

 

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Quelques leçons apprises des pandémies antérieures

 L’histoire nous apprend pourtant que face à un nouveau virus - ou à la mutation d'une souche virale connue - aucune parade n’est possible. En l'absence d'un vaccin, dépendant de la virulence et de la vitesse de propagation de l'intrus, le virus frappera partout où son hôte (l'Homme en l’occurrence) se propage (6). Si les conditions climatiques lui sont temporairement défavorables le virus mutant fera comme les anciens virus (peste, choléra, Ebola, variole, grippe espagnole, Sida, etc.) il entrera en latence jusqu'à ce que les conditions environnementales lui redeviennent favorables puis il reprendra sa mission biologique fondamentale : se reproduire.

 Face à cette menace naturelle aussi vieille que le monde vivant, le biotope humain a érigé deux murs de "containment". Devant cet ennemi invisible et naturel, mais de moins en moins naturel depuis que des laboratoires militaires manipulent et trafiquent cette arme de combat d’un nouveau genre (7), deux possibilités : A) l'immunisation naturelle, car instinctivement le corps humain, agressé par un corps étranger, se défend en développant des anticorps dont on fera éventuellement des vaccins ; B) les vaccins, fabriqués à partir des antivirus humains que de grandes multinationales pharmaceutiques commercialisent à grand profit. Voilà un secteur industriel dont on peut aisément identifier le bénéfice attendu d’une pandémie et d’un confinement de longue durée. Mais qu’en est-il du reste de l’industrie mondialisée ?

 Les épidémiologistes estiment qu’il faut, pour une population donnée, atteindre le seuil de 60% de prévalence pour que la contagion soit stoppée naturellement. Plus vite une population infectée atteint ce seuil, plus vite elle aura vaincu le Covid-19. La seule variable sur laquelle une société, gouvernée par des médecins, peut exercer une action partielle, est la vitesse de contagion – c’est-à-dire le temps de propagation de l’épidémie dans l’ensemble d’une population. En cloîtrant hermétiquement tous les gens (7,7 milliards d’individus) on pourrait, le temps de leur enfermement, stopper complètement la pandémie… jusqu’à ce que tous ces gens se révoltent, s’entretuent, s’échappent, ou qu’ils meurent de faim, y compris ceux qui ne sont pas contaminés.

Le confinement, cette tactique moyenâgeuse comme la qualifie le docteur Raoult, offre la possibilité de ralentir – d'étaler dans le temps – la propagation du coronavirus et les mortalités qui l’accompagnent (8). Le confinement ne sauve pas les vies, il ne résout rien d'un point de vue médical, sanitaire, ou social, si ce n'est de prolonger les méfaits du virus et les coûts économiques et sociaux de son éradication. Si le confinement – en supposant qu’il soit efficace – ralentit la progression du virus, ce dernier accomplira sa mission dans la durée. Ainsi, le coronavirus, qui est à la source des grippes « classiques », connaît des résurgences saisonnières depuis des années et les sociétés s’en accommodent. Pourquoi cette psychose névrotique autour du Covid-19  ? Évidemment, le traitement médiatique de la pandémie alimente la psychose populiste (9), mais les « gens de biens, les gens de savoir et de pouvoir » (sic), les politiciens, les experts, les économistes, les milliardaires, les banquiers et les PDG, sont-ils eux aussi entraînés dans ce tourbillon médiatique psychotique ? Au point de regarder l’économie et la société s’effondrer sans broncher ? Car il ne faut pas se le cacher : l’enjeu de la guerre de classe engagée autour du confinement est bien la pérennité de la société capitaliste mondialisée. Les dirigeants chinois et russes l’ont compris. Qu’en est-il des ploutocrates occidentaux ? (10)

 Les bureaucrates étatiques auraient-ils perdu la tête, au point de préparer les conditions de l’insurrection populaire ? Non évidemment, on ne verra jamais le serpent se mordre la queue. C’est exactement le contraire. Tous ces larbins préparent consciemment ou inconsciemment l’écrasement de l’insurrection populaire dont les conditions objectives et subjectives s’accumulent comme l’a démontré le Mouvement des Gilets jaunes (11). La réponse à une énigme sociologique et/ou politique n’est jamais médicale ou sanitaire, elle est toujours économique.

Mais alors, pourquoi cette panique hystérique, consciemment entretenue, à propos de la distanciation sociale (sic) et du confinement, accélérant l’effondrement de l’économie et des profits ? Ces mesures terroristes de contrôle populiste, mises en application par les gouvernements, ne pourront jamais stopper la pandémie, mais elles détruisent l’économie et les profits – 16 millions de travailleurs en chômage aux USA, plus de 6 millions au Canada, entre 8 et 11 millions en France ; effondrement du prix du pétrole ; krachs boursiers répétés ; explosion de l’endettement public et privé (1,8 million de milliard USD ), diminution de 6% à 12% du PIB français, de 15% en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni ; famines meurtrières qui se préparent en Afrique et en Orient (83 millions d’individus menacés) ; et combien d’autres calamités qui entraîneront des millions de morts directs et collatérales sous le prétexte de « sauver des vies » et qui de fait, détruiront les profits ? Tout ceci dans un étourdissant silence des milliardaires et des hommes d’affaires ?!... Il y a anguille sous roche (12).

 

La tactique du confinement

Avant de répondre à la précédente question, d’ordre économique et politique, examinons plus avant la tactique du confinement qui a transformé un problème apparemment sanitaire en la pire crise économique de l’histoire du capitalisme. Nous ne croyons pas un instant que les polichinelles politiques le comprennent, mais nous sommes convaincus que la majorité des ploutocrates le savent, dont le Président de la puissante Amérique en déclin dont la fortune personnelle vient de fondre d’un milliard USD en quelques jours (13). À moins évidemment que la pire crise économique de l’histoire du capitalisme ne soit déjà fortement engagée au moment de la calamité du coronavirus qui en est devenu un catalyseur ?!...

Quoi qu’il en soit, comme le prédit un scientifique russe, le présent confinement nous assure qu'à l'automne prochain, dans l’hémisphère nord du moins, de nouvelles vagues du Covid-19 frapperont les pays où le vaccin ne sera pas encore disponible et où l'immunisation naturelle (des millions de porteurs asymptomatiques et ayant développé l’immunité) ne sera pas complétée.

 

Deux tactiques ont été développées par les États :

A) en attendant le vaccin, la Corée, le Japon, la Russie et la Suède notamment, laisse le virus faire son œuvre, se propager, permettant aux Suédois vigoureux de développer naturellement l'antivirus - l'anticorps – permettant de bloquer la propagation du virus l’automne prochain. C’est ainsi qu’opère la solidarité sociale. Évidemment, la Suède prend des précautions afin de protéger les personnes âgées (70 ans et plus) souffrant d’obésité, de diabète, de maladies respiratoires ou de cancer (soit 95 % des mortalités occasionnées par le Covid-19). La Suède comme les Pays-Bas, la Corée, le Japon, la Chine, la Russie évite ainsi de paralyser leur économie, ce remède pire que la maladie, comme le dit Donald Trump.

B) La deuxième tactique, adoptée par un grand nombre de pays occidentaux, consiste à imposer militairement le confinement sous prétexte de gagner du temps - de ralentir la pandémie - sans jamais la stopper - de manière à ne pas engorger les systèmes de santé que les gouvernements bourgeois ont démantelés depuis des années. Bref, le confinement donne du temps aux gouvernements, en contrepartie l'épidémie s'étend dans la durée - le temps que l'hôte développe des anticorps à partir duquel les laboratoires des multinationales pharmaceutiques développeront un vaccin à commercialiser. Et le cycle des pandémies reprendra sous le mode de production capitaliste anarchique (14).

 

Par contre, la tactique du confinement-ralentissement présente un inconvénient majeur : elle paralyse l'économie capitaliste qui était déjà en crise endémique. Selon les économistes ce serait en termes de coût-bénéfice la tactique la moins performante (15). Pour le moment les bourses du monde entier encaissent les milliers de milliards de dollars de crédit de Monopoly qu’impriment et distribuent gratuitement les banques centrales. Mais qu'en sera-t-il quand les créanciers, les propriétaires, les prêteurs hypothécaires, les concessionnaires, les marchands de meubles et d’autres biens de consommation viendront réclamer leur « livre de chair » à l'ouvrier jeté sur le pavé ? (16) Nous y reviendrons.

 

Le voile est levé

De vieux vautours sur le retour rodent autour de la dépouille du capital implosé. Opportunistes et machiavéliques, ils font flèche de tout bois, alors que bien des gens spéculent, supputent et discutent à propos de cette abominable pandémie. Mais cette attitude vise à dissimuler leur désarroi, sur lequel s’appuient les comploteurs qui alimentent ces traumatisés. Il est intéressant de relire Henry Kissinger, l’un des derniers grands penseurs de la géopolitique complotiste. Récemment Henry écrivait ceci dans le Washington Post :

« La cohésion et la prospérité des nations reposent sur la conviction que leurs institutions peuvent prévoir les catastrophes, endiguer leurs effets et restaurer la stabilité. Lorsque la pandémie de Covid-19 sera passée, les institutions de nombreux pays donneront l’impression d’avoir échoué. (…) après le coronavirus, le monde ne sera jamais plus comme avant (la phrase favorite des complotistes. NDÉ). Le coronavirus a frappé dans des proportions et avec une brutalité inédites (un mensonge que l’opportuniste exploite pour préparer l’opinion à accepter les solutions radicales qui viendront. NDÉ). Sa progression est exponentielle : aux États-Unis, le nombre de cas double tous les cinq jours. À l’heure où je rédige ces lignes, il n’existe pas de remède. Les équipements médicaux sont en quantité insuffisante pour faire face aux vagues de plus en plus importantes de malades (les États-Unis sont depuis toujours un pays du tiers-monde en termes de soins médicaux de masse. Cuba, un pays pauvre qu’ils martyrisent est dix fois mieux pourvu. NDÉ). (…)

Les tests ne permettent pas d’identifier l’étendue de l’infection, et encore moins d’inverser sa diffusion. La mise au point d’un vaccin pourrait prendre douze à dix-huit mois. L’administration américaine a fait ce qu’il fallait pour éviter une catastrophe immédiate (un autre mensonge. NDÉ). Le test ultime sera de savoir si la propagation du virus peut être arrêtée, puis inversée d’une manière et dans des proportions qui préservent la confiance du public dans la capacité des Américains à se gouverner. L’effort déployé face à la crise, quelles que soient son ampleur et sa nécessité, ne doit pas empêcher le lancement urgent d’une initiative parallèle pour assurer la transition vers le nouvel ordre mondial de l’après-coronavirus (Kissinger synthétise ici l’enjeu de la guerre de classe, c’est-à-dire, maintenir l’ordre capitaliste mondialisé en faisant croire à un ordre nouveau réformé et refondé. NDÉ) » (17).

 

Voilà un grand penseur du capitalisme moderne. En un paragraphe il :
1) indique l’enjeu de la méga crise économique en cours – la plus grave qu’ait affronté le capital moderne ;
2) décrit la façon de faire usage du bouclier viral afin de s’en servir comme leurre pour distraire les désœuvrés ;
3) explique que la confiance du public dans l’appareil d’État bureaucratique sclérosé est la pierre de touche du maintien de l’ordre capitaliste ancien et nouveau, peu importe que la couleuvre soit blanche ou qu’elle soit noire pourvu que le péquenot s’en régale. Il est par ailleurs évident que l’impéritie du vieux capitalisme moribond appelle à sa refondation jusqu’à la « démondialisation », si la petite bourgeoisie, de gauche comme de droite, apprécie cette fumisterie.

Et Henry poursuit : « Ensuite, il convient de panser les blessures de l’économie mondiale. Les dirigeants du monde entier ont tiré des leçons importantes de la crise financière de 2008. (Un grossier mensonge, mais à leur décharge il convient de dire que le grand capital ne pouvait faire autrement que de répéter ses erreurs, car ainsi va le mode de production capitaliste en décrépitude. NDÉ) ». 

« La crise économique actuelle est cependant plus complexe : la contraction résultant de la pandémie de coronavirus (la contraction déjà en cours s’accroissant du fait du confinement devrait-il écrire. NDÉ) est, dans sa rapidité et sa portée planétaire, sans précédent dans l’Histoire. Et les mesures indispensables de protection de la santé publique, comme la distanciation sociale et la fermeture des écoles et des entreprises, contribuent aux difficultés économiques. Il faudra aussi mettre en œuvre des programmes pour atténuer les effets du chaos imminent sur les populations les plus vulnérables de la planète (ici, Kissinger souligne que l’État fétiche des riches devra acheter la complicité des pauvres et des malfrats s’il souhaite les utiliser pour combattre le prolétariat révolté. NDÉ) » (18).

 

Il y a des années, alors que la dette publique était moindre, et l’argent encore disponible, ce géopoliticien sur le retour ne préconisait-il pas de couper dans les services de santé, l’éducation et dans les services publics en général, afin d’accroître les dépenses militaires ?!... Propositions qui ont provoqué tant de soulèvements populaires. Aujourd’hui, qu’il s’agit de couper massivement dans les transferts gouvernementaux à la population, de dévaluer les monnaies, d’exproprier les fonds de pension et l’épargne des prolétaires, d’imposer la famine à des milliards d’individus, de laminer les services publics, de fermer des milliers d’usines, il convient, argumente ce renard, de préparer les conditions de la répression par quelques bonbons fiscaux qui ne pourront pas durer.

Complétons l’oraison funèbre de ce nouveau Machiavel. « Enfin, les principes de l’ordre libéral international doivent être préservés. Le mythe fondateur de l’État moderne est une ville fortifiée protégée par des dirigeants puissants, parfois despotiques, parfois bienveillants, mais disposant toujours d’une force suffisante pour prémunir leur peuple contre un ennemi extérieur ou intérieur. » Prémunissant le peuple – ennemi intérieur – contre lui-même s’il succombait à la tentation de l’insurrection, voilà ce qu’il faut lire entre les lignes de ce texte prémonitoire.

 

Dans les situations inédites, les polichinelles politiques élaborent des tactiques innovantes afin de parer aux critiques qu’ils anticipent de la part du public. Thierry Meyssan explique les motifs et les manières de faire des larbins politiciens pour se protéger de leurs électeurs. Il écrit : « Les dirigeants politiques prennent des décisions qu’ils savent inutiles, juste pour montrer à leurs concitoyens qu’ils ont faits tout ce qui était en leur pouvoir… pour garder le pouvoir » (19). En confinant, en dramatisant, en terrorisant, en recommandant le port du masque et l’accoutrement de soi-disant « protection » pour se prémunir d’un virus microscopique les autorités médicales et les dirigeants politiques du monde entier proposent une parade à un problème qu’ils ne maîtrisent pas, sachant bien qu’en situation de crise l’essentiel est d’agirpas de prévenir et encore moins de guérir. De même, quand les administrateurs de l’État bourgeois imposent le confinement à des centaines de millions de travailleurs et la paralysie de l’économie et des profits, qu’ils tentent de compenser en distribuant des milliers de milliards de dollars d’argent inexistant, espérant sauver leur peau de polichinelles électoraux (20).

 

Quitte ou double

 La question est de savoir pourquoi les patrons de ces larbins politiciens, les milliardaires et les banquiers, conscients de la futilité de ces mesures, y compris de cet épandage de monnaie de singe, laissent-ils le bateau de l’économie voguer vers le naufrage ? En vérité, les ploutocrates ont décidé de jouer leur va-tout et ils se sont prononcés quand ils ont laissé aller leurs polichinelles politiques s’esbroufer avec les derniers deniers des États surendettés. Les ploutocrates savent bien qu’avec ou sans confinement le rafiot du capitalisme agonisant prend l’eau de toute part et qu’il est venu le temps de brasser les cartes et de provoquer un grand remue-ménage dans l’écurie du capital mondial. Sachez que l’opération est lancée et que trois camps opposés du grand capital mondial s’affrontent et qu’à la fin de l’opération il n’en restera plus qu’un face au camp du prolétariat.

 

Le camp prolétarien

L’ordre libertaire capitaliste international ne doit pas être préservé, non plus que son pendant, l’ordre totalitaire capitaliste international, ils doivent être décapités. Il en va de la survie de l’humanité. La menace ne vient pas d’un banal virus, mais du mode de production capitaliste décadent, dans l’une ou l’autre de ses versions, de gauche ou de droite.

Nous, prolétaires révolutionnaires, sommes très clairs sur nos intentions. Nous ne souhaitons pas gouverner l’État bourgeois, et nous laissons le capital se débrouiller avec ses complications. Nous appuyons toutes mesures ou programmes qui réduisent, même temporairement, les inconvénients de cette pandémie pour la classe ouvrière. Cependant, nous disons au prolétariat de chaque pays : ne soyez pas dupes, confinement ou pas, aumônes ou pas, à travers cette gigantesque crise économique systémique, et ses menaces de guerre, le camp vainqueur du grand capital international vous refilera la facture de l’opération « réforme du système économique capitaliste ». C’est à ce moment précis que nous aurons l’opportunité de nous saisir du pouvoir économique et politique : « Voici la rose… dansez camarades ! »

 

 

NOTES

 

  1. Boris Le Lay. Coronavirus : la pandémie des banquiers tétanisés ! (4.04.2020)

 https://les7duquebec.net/archives/253823

  1. https://www.tvanouvelles.ca/2020/04/12/la-chine-la-ou-tout-a-commence-se-releve-et-se-defend-davoir-menti-1
  2. https://www.vocabulaire-medical.fr/encyclopedie/141-endemie-epidemie-epidemiologie-pandemie
  3. Robert Bibeau La crise économique du capitalisme s’approfondit (12.02.2020) https://les7duquebec.net/archives/251206
  4. https://www.journaldemontreal.com/2020/04/10/en-direct-justin-trudeau-fait-le-point-sur-la-pandemie-de-coronavirus
  5. Céline Deluzarche. Les grandes pandémies qui ont marqué l’histoire (10.04,2020) https://les7duquebec.net/archives/254033
  6. Pas si nouveau qu’on le prétend puisque lors de la colonisation du Canada par les barbares européens, les militaires français et anglais distribuaient allègrement des couvertures souillées du virus de la variole ou de la rougeole aux premières nations indigènes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Variole
  7. Covid-19. Entretien avec Didier Raoult. (29.03.2020) https://les7duquebec.net/archives/253577
  8. Khider Mesloub. Le traitement médiatique du COVID-19 contribue à la psychose collective (6.04.2020) https://les7duquebec.net/archives/253816
  9. NuevoCurso Coronavirus et lutte de classe (2020) https://les7duquebec.net/archives/253505
  10. Robert Bibeau. Khider Mesloub (2019) Autopsie du Mouvement des Gilets jaunes. L’Harmattan. Paris. 190 pages. https://les7duquebec.net/archives/253109 
  11. Marc Rousset. Le système est condamné mais n’explosera pas dans l’immédiat. (7.04.2020) https://les7duquebec.net/archives/253929
  12. Robert Bibeau. La crise économique systémique après la crise sanitaire au coronavirus. (8.04.2020) https://les7duquebec.net/archives/253920 
  13. Il aura fallu six mois, de novembre 2019 à avril 2020 pour que le virus du Covid-19 infecte 1 500 000 individus (cas avérés, dont 1 million de positifs dans 7 pays sur 200), et pour que le virus tuent 100 000 personnes (dont 75 000 mortalités dans 7 pays sur 200) selon les statistiques compilées par l’OMS. https://fr.statista.com/statistiques/1091585/morts-infections-coronavirus-monde/

La population mondiale : au 1er janvier 2020. La planète héberge environ 7,7 milliards d'habitants. Le taux de croissance annuel (+,1,1%) reste élevé au regard de l'Histoire et conduit à une augmentation de 80 millions de personnes chaque année (soit près de 220 000 personnes chaque jour). De fait, la population humaine mondiale augmente de 246 000 habitants par jour, résultat égal à la différence entre les 403 000 naissances et les 157 000 décès estimés par jour sur Terre, ce qui représente une hausse de 80 à 90 millions de personnes par an https://fr.wikipedia.org/wiki/Population_mondiale

https://fr.statista.com/statistiques/1101324/morts-coronavirus-monde/

  1. Vincent Vershorre Rapport coût-bénéfice catastrophique du confinement (2020) https://les7duquebec.net/archives/253707
  2. https://les7duquebec.net/archives/254010
  3. Henry Kissinger https://www.voltairenet.org/article209654.html
  4. Henry Kissinger https://www.voltairenet.org/article209654.html
  5. Thierry Meyssan. 11.04.2020 https://les7duquebec.net/archives/254044

https://les7duquebec.net/archives/254033



21 réactions


  • nemo3637 nemo3637 16 avril 2020 23:33

    « Il y a anguille sous roche » et le complotisme a de belles heures devant lui avec les divagations du docteur Bib.


    • Sparker Sparker 17 avril 2020 09:32

      @nemo3637

      Heureux les candides et les naïfs car ils n’y verront que dalle...


    • nemo3637 nemo3637 21 avril 2020 10:58

      @Sparker
      Approfondir par une pensée rationnelle dépasse beaucoup de gens qui se complaisent dans des hypothèses (les fameuses « coincidences » !...) et les croyances manichéennes. Le complotisme est la raison de vivre de Bib.


  • tobor tobor 16 avril 2020 23:33

    On se retrouve dans un scénario « mondial » de confinement/surveillance, en guerre contre un ennemi invisible avec des gouvernements de niais qui jouent les redresseurs de torts aux bras cassés et une dissidence interdite de réunion, déterritorialisée, traitée de complotiste et de dangereux inconscients possiblement infectiogènes ! 

    Les personnes qui se contentent de suivre les recommandations en craignant unilatéralement l’attaque sournoise d’un monstre tueur microscopique et chinois ont choisies leur camps. Ni gilets jaunes, ni résistants, des formatages réussis et puçables pour la dystopie huxleyo/orwélienne... La majorité !?


  • Sparker Sparker 17 avril 2020 09:40

    Merci pour ce point de vue, entendable, qui met le doigt sur une incongruité.

    Ce monde du capital qui laisse, en apparence, s’éteindre la prunelle de leurs yeux, étonnant quand on sait, par exemple, que Madeleine Albright pouvait dire que la mort de cinq cent milles enfants en Irak était un dommage collatéral acceptable pour faire respecter l’ordre du monde.

    https://arretsurinfo.ch/madeleine-albright-assume-la-mort-de-500-000-enfants-irakiens/


  • berry 17 avril 2020 09:46

    L’hypothèse d’une fuite d’un laboratoire est évoquée par le professeur Montagnier, le découvreur du VIH.

    Selon lui, le Covid 19 possède des séquences du virus du sida.

    Il s’agirait donc d’une création artificielle d’un laboratoire, pour obtenir une arme bactériologique, ou plus certainement pour préparer un vaccin contre le sida.

    https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/32184-EXCLUSIF-Pour-Pr-Montagnier-SARS-CoV-2-serait-virus-manipule-Chinois-l-ADN-de-VIH-podcast

    L’apparition du virus à Wuhan, à quelques kilomètres du seul laboratoire P4 en Chine, ne serait donc pas une pure coïncidence. On s’en doutait un peu, c’est une question de probabilités.

    https://www.lefigaro.fr/politique/coronavirus-marine-le-pen-trouve-legitime-de-se-demander-si-le-virus-ne-s-est-pas-echappe-d-un-laboratoire-20200330


  • caillou14 rita 17 avril 2020 10:13

    Ma cabane au Canada

    Toute pourrie au fond des bois !


  • troletbuse troletbuse 17 avril 2020 10:50

    Je m’aperçois que les lèche-boules à Micron tombe tous dans le complotisme si cher à nos guignols de gouvernants.

    A partir de maintenant, Il y aura donc 2 sortes de complotisme comme les chasseurs de galinette :

    Le bon complotisme dit pas nos guignols

    Le mauvais complotisme dit par les opposants.


    • troletbuse troletbuse 17 avril 2020 10:52

      @troletbuse
      ce dernier sera impitoyablement dénoncé par nos merdias comme le Décodex, l’Immonde ; France Sphincter, France Tout Faux, 20 minutes, BFMerde, etc..


  • alinea alinea 17 avril 2020 12:41

    Que dîtes-vous d’un dégazage d’une société capitaliste en surproduction ?


  • egos 17 avril 2020 14:17

    Cet article apporte autant de questionnements qu’il livre d’interprétations.

    Est il productif de vouloir avancer des conclusions faisant appel à une vision encyclopédique des évènements et contextes, proposer un interprétation aussi synthétique alors que la nature de la réalité et celle de l’imagination des humains en compétition ne connait aucune limite conceptuelle ?

    Ne serait pas là la principale faille de l’analyse théoricien, absolue, universaliste, un brin réductrice ?

    Sras Cov-19 n’a pour l’heure dévoilé tous ses secrets,

    son origine interroge,

    le front uni occidental se mobilise autour d’une possible fuite émanant du laboratoire de Wuhan conçu avec la participation de l’état français et une entreprise nationale.

    cf prototype vaccin mh5n1 dont les budgets de recherche auraient été abondés par les puissances occidentales https://www.cnews.fr/france/2020-04-17/le-coronavirus-est-un-virus-sorti-dun-laboratoire-chinois-avec-de-ladn-de-vih )

    Sur ce sujet, Trump, Johnson, Macron sur une même ligne reprise en chœur par une majorité de mms n’improvisent certainement pas et avancent en terrain delà défriché, déchiiché.

    Qqs remarques en guise de conclusion provisoire :

    - le concept d’immunité de groupe, s’il est pertinent pourquoi de pas l’étendre à l’ensemble des pathologies contagieuses ( tuberculose, diphtérie, rougeole etc.)

     -doit on laisser à Sras Cov-19 seul le choix du tri de ceux qui survivront ou non (sachant que E Macron, Ed et Veran on déja tranché celui du 3 ème âge et > ainsi que celui des résidents en Ehpad, au même titre qu’il opérera la sélection entre états/économies/nations/cultures décadentes et ascendantes (basculement de rapport de puissance Occident/ Asie, repli européen sous tutelle US accentuée)

    Qqs nations graviront les marches, trois ou cinq, du podium, disciplines techno-scientifique, influence culturelle, pouvoir économique et financier, domination diplomatique et militaire.

    Le capitalisme à l’échelle d’un globe de nouveau multipolaire (plus probablement bi) y reconnaitra les siens,

    lui qui se nourrit de tout et de chacun,

    du stade de conception, de l’état d’embryon à celui de cadavre.

    Cousin quebecquois,

    stp accommodez nous de votre avis sur l’avenir prévisible de notre siège permanent au CS de l’ONU, de la Centrafique coloniale, de nos confettis d’Empire, de notre arsenal nucléaire, 

    sujets tangibles, immédiats ..

    à notre portée.


    • troletbuse troletbuse 17 avril 2020 15:06

      @egos
      Quand Trump a soupçonné la Chine, le freluquet a senti que ca commençait à puer pour lui. C’est alors seulement qu’il a repris, mais après. Il ne faut pas être dupe
      Trump a déjà coupé les vivres à l’OMS.
      https://www.sciencesetavenir.fr/politique/budget-de-l-oms-les-consequences-du-retrait-des-etats-unis_143558
      Tous les merdias lui tombent dessus. Comme d’habitude,me dira-t-on.
      Notre danseuse doit bien être emmerdée par la décision de Trump.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 17 avril 2020 19:06

      @egos

      Le rôle la mission du militant révolutionnaire est justement de prémunir le plus grand nombre contre les leurres les miroirs aux alouettes les trols qui tentent de faire dévier le débat et la compréhension.

      UN exemple immédiat. Quel est l’intérêt de débattre de l’origine asiatique ou occidentale du covid-19 ? Quelqu’en soit l’origine le CONFINEMENT SE POURSUIT avec tous ses ravages pire que la maladie.

      La question en jeu n’est pas le virus ses caractéristiques la question en jeu est le mode de production capitaliste qui 1) produit ce genre de virus criminel 2) détruit par avance les moyens médicaux d’y faire face 3) confine tout le monde réduisant toute résilience sociale-collective 4) se répand des masses d’argent et 5) prépare son effondrement économique 6) profite de l’occasion-opportunité pour préparer les moyens de répression de masse qui seront nécessaire quand la masse aura compris que le problème n’est pas sanitaire mais l’économie capitaliste dans ses fondements 

      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.net


  • Zolko Zolko 17 avril 2020 15:05

    @ l’auteur : merci, enfin un article qui ne donne pas dans la surenchère de la panique. J’ai éventuellement d’autres suppositions sur la raison de la panique engendrée :

    1. pour créer le Nouvel Ordre Mondial, oui, c’est clair
    2. mais surtout, pour pouvoir déclencher l’argent-hélicoptère, pour monétiser la montagne de dettes que le capitalisme mondial a emmagasiné en 1/2 siècle, et qu’ils savent instable pouvant imploser à tout moment. Et pour ce faire, ils vont s’allier aux gôchistes de tout poil et introduire le revenu universel, et aussi aux écologistes qui leur donneront des nouvelles munitions pour imposer d’autres « confinements » (réchauffement climatique par exemple)

    Ca va durer quelques années, puis la population se rebellera, ce qui sera étouffé dans un bain de sang, avant qu’on ne pende les ploutocrates en haut des lampadaires, ce qui mettra fin à la III-ième guerre mondiale et ouvrira la porte à une nouvelle ère de paix à l’humanité. Mais avec plusieurs milliards d’humains en moins.

     

    L’Histoire est déjà écrite, l’acte II vient d’être lancé (l’acte I était en 2008, et avait 2 scènes : le traité de Lisbonne en février et l’effondrement financier en septembre)


  • montag 17 avril 2020 23:26

    Si je vous suis, le confinement serait une façon de détruire en partie l’économie (mondiale dans ce capitalisme planétaire) ainsi qu’un certain barbu allemand en a théorisé la nécessité cyclique ? Ma foi, si c’est ça, mon petit confinement à la maison me plaît mieux que la boue de Verdun ou le métro de Londres pendant le Blitz. Ma parole, vous me feriez croire au progrès !!!


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 18 avril 2020 17:14

      @montag

      Vous y êtes presque.

      1. La première mauvaise habitude dont il faut se débarrasser est de toujours penser que de mauvaises gens cherchent à détruire le monde par méchanceté mégalomanie cruauté pour le profit (!)
      2. le mode de production leur assigne chacun leur position sociale peu importe leur nom et à cette position est attachée une fonction.
      3. l’objet du confinement n’est pas au départ de détruire une partie de l’économie = mais mécaniquement le confinement massif aura cet effet pervers et systémique.
      4. La fonction des ploutocrates dans cette affaire est de conserver leur capital et même SI POSSIBLE À LA FAVEUR DE LA CRISE engendrée de le grossir et de relancer la machine de capitalisation après son effondrement.
      5. C’est la fonction de Henry Kissenger et ses semblables de modéliser et de l’expliquer aux ploutocrates afin de leur rappeler quelle est leur mission
      6. NE vous réjouissez pas trop vite. PHASE un vous serez enfermez et oui vous avez raison de vous réjouir par comparaison aux barbus de la Première mais il y a une phase deux qui s’en vient (je l’esquisse à peine dans mon papier) OUST dehors et au boulot si tu as de la chance petit salaire plus de pouvoir d’achat tes épargnes expropriées ton loyer quadruplé tu seras écolo malgré toi plus d’auto et dans le métro surchargé et sous une possible pandémie une vraie celle-là lancée par la puissance déclinante désespérée  face à la puissance montante et j’en oublie 
      7. Nous ne sommes qu’au premier acte de cette tragédie 

      Robert Bibeau 


    • Zolko Zolko 18 avril 2020 21:21

      @Robert Bibeau

      l’objet du confinement n’est pas au départ de détruire une partie de l’économie

       
      si, je pense que c’est exactement l’objectif. Les ploutocrates, commes vous dites, savent aussi bien que vous et moi que leur système (celui de Bretton-Woods) est fini, et ils ont besoin de :
       
      1. le faire s’effondrer, mais sous leur contrôle, avant qu’il ne s’écroule en échappant à leur contrôle (comme ça a failli être le cas en 2008)
      2. en reconstruire un nouveau, à leur avantage, et pour cela une population paniquée et aux abois, qui aura besoin des largesses de l’état, ne verra pas les grosses ficelles
      3. mais pour pouvoir en reconstruire un nouveau, il faut effacer les traces de l’ancien, et pour cela la monnaie hélicoptère permettra d’annuler la montagne de dette (par hyperinflation).
       
      Et pour cela, ils ont besoin que le système s’effondre. Une guerre aurait fait l’affaire aussi, vous avez raison.

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 avril 2020 15:45

      @Zolko

      Pour le point 1 de tes remarques = je suis d’accord. SAUF que je ne crois pas que les ploutocrates aient voulu et planifié le covid-19 qui leur a explosé au visage = MAIS qu’ils ont su récupéré et intégré à leur plan tactique d’où l’hystérie pandémie-confinement... qui mènera à l’effondrement économique = que ces gens savent inévitable avec ou sans pandémie 

      Pour le point 2 = PAS D’accord. Des capitalistes ne peuvent imaginer et créer un nouveau mode de production. Sous des changements cosmétiques ils feront revivre le bon vieux capitalisme moribond.

      3) L’argent hélicoptère vise à faire s’effondrer leurs concurrents et écraser la résistance populaire qui tombera dans la misère 

      4) Il se peut que tout cela mène à la guerre dont ils ont peur car la bombe ne fait plus de discrimination de classe mais ils y seront entrainés 

      Merci pour votre post

      Robert Bibeau 


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