jeudi 11 février 2010 - par Philippe Vassé

Crise de l’euro : panique, contradictions et divisions

Même si les médias français font preuve d’un remarquable silence conjugué sur le sujet, la réalité de la crise de l’euro, expression de la crise mondiale, continue à se frayer son chemin dans les faits.

Derrière ce silence inquiétant pour un pays vu comme un élément central de la zone euro, ce qui apparaît est la panique des politiques et les divisions criantes quant aux mesures à prendre.

Aberration supplémentaire : ce qui fait figure d’économistes français, déconsidérés et ridiculisés dans le monde entier, se concentre sur les problèmes de la Grèce, feignant de ne pas voir que, maintenant, la crise a largement débordé le petit cadre de la Grèce et s’attaque à l’ensemble de la zone.

La tragédie n’est pas grecque. Elle est celle de toute la zone euro et derrière elle, de toute l’Union européenne qui en est touchée de plein fouet.

Panique, divisions et contradictions

C’est une évidence majeure que de dire que la panique -pour user d’un terme modéré- a gagné les sphères les plus élevées de l’Union européenne et de la BCE.

L’annonce récente par la BEI (Banque Européenne d’Investissements) indiquant que son rôle est de financer des projets et non de couvrir des déficits publics des Etats est un signe qui ne trompe pas.

Les déclarations solennelles et les articles de presse rassurants ne font plus effet sur personne de réfléchi. Ce qui aujourd’hui est regardé par beaucoup comme une solution possible n’est que le report dans le temps d’une crise aggravé et démultiplié.

Au plus haut niveau de la zone euro et maintenant de l’Union européenne, les affrontements et contradictions sont manifestes. Cette situation est d’autant plus criante que personne n’est en mesure de définir avec clarté et un minimum de certitude une stratégie de sortie de crise apportant une solution durable. Ceci a un motif sérieux : il n’en existe pas !

Les pressions les plus fortes s’exercent pour que, rompant avec les Traités signés et acceptés, une intervention massive soit engagée afin de soutenir les Etats à l’évidence en grande difficulté.

Outre la question de la possibilité technique et juridique, dans le cadre des Traités actuels, de pouvoir s’engager dans cette voie que certains appellent «  la voie fédérale », le problème essentiel est et demeure : cela suffira-t-il à endiguer la crise ou cela va-t-il, au contraire, l’aggraver en l’étendant encore plus largement ?

La zone euro et ses impasses

Il importe ici d’être clair et concret : bien évidemment, les dirigeants de l’UE et de la zone euro sont obligés de dire à leurs opinions publiques qu’ils agissent et vont agir.

La difficulté ici réside dans l’action elle-même et sa nature. Modifier les règles originelles qui ont conduit à la création de l’euro, c’est ouvrir les portes à d’autres problèmes que les concepteurs de l’euro et de la zone euro ont voulu éviter.

En d’autre termes, transformer la zone euro telle qu’elle est à ce jour en « union monétaire fédérée », c’est faire clairement faire porter sur toutes les économies et les budgets des Etats de cette zone les difficultés actuelles, mais aussi celles qui surviendront vite dans un tel cadre modifié.

En un mot, cela revient à propager la crise actuelle de quelques-uns pour le moment...aux 16 pays de la zone euro pour toujours !

Certes, ne rien faire reviendrait à attendre que la crise détruise et disloque la zone euro et achève l’euro.

Mais, agir de manière « fédérale » tend au même résultat à terme. Seuls les délais peuvent être reculés au prix de crises plus fortes et plus dramatiques, car remettre les déficits des budgets des 16 Etats de la zone euro dans la limite des 3% du PIB et ramener leurs dettes publiques en dessous de 60% est socialement explosif, pour chaque Etat, donc concrètement impossible à court terme !

En effet, un autre aspect des évènements nourrit les contradictions les plus violentes au sommet des structures européennes : la crainte- fondée- de véritables crises sociales à caractère insurrectionnel, comme cela se dessine en Grèce avec les récentes émeutes paysannes contre la fin des subventions au monde rural de ce pays.

Une « thérapie de choc  », comme aiment à les appeler les économistes les plus cyniques, serait à la fois très probablement insuffisante afin de redresser durablement les déficits publics abyssaux (pour autant que ceux-ci soient sincères) et abaisser les dettes publiques, mais constitueraient des menaces terribles pour la stabilité sociale et politique même des Etats de la zone.

Gestion de crise à vue et explosions sociales en perspective

Le panorama qui s’offre aux yeux est donc celui d’une crise à étages multiples de la zone euro que la crise actuelle nourrit et développe rapidement.

Toute décision de type «  fédéraliste » qui serait prise dans les jours qui viennent, quelle qu’elle soit, aurait des effets dangereux pour les 16 Etats de la zone euro, tandis qu’elle engendrerait des explosions sociales qui, pourraient, par leur intensité et/ou leur violence, annuler les effets des mesures prises, tout en étendant le rejet populaire massif de l’euro et des politiques économiques qui lui sont intrinsèquement liées.

Trois choses sont déjà acquises au niveau de la zone euro :

1- Le mythe de l’euro protecteur et salvateur, est détruit dans l’opinion publique. Plus encore, son rejet comme monnaie apporteuse de malheurs croissants pourrait s’accentuer fortement dans l’opinion publique des 16 Etats concernés -notamment en Allemagne- si une orientation « fédéraliste » sur le plan financier était mise en œuvre, transformant contre son gré ce pays en « banquier de la zone euro  ».

2- La zone euro et l’Union européenne telles que bâties jusqu’à ce jour sont condamnées : il est possible de retarder encore quelques mois, voire même un an la sentence, mais elle est déjà inscrite dans les faits inévitables qui découlent des processus actuels en cours sous nos yeux.

3- Cette crise de l’euro est bien l’expression particulière de la crise mondiale qui continue son cours : de ce point de vue aussi, toute décision interne à la zone euro aura des conséquences lourdes sur la marche générale de la crise internationale, avec effet boomerang prévisible.



163 réactions


  • citoyen 11 février 2010 15:49

    @ l’auteur : article tout à fait pertinent et que les commentaires éclairent . Je l’ai relu quatre fois et c’est bien clair : il n’ y a pas de solution satisfaisante dans le cadre actuel . L’attente « en espérant que cela se passe » n’en est pas une , les expédients ne permettraient que de gagne rdu temps ( de moins en moins pour un prix de plus en plus élevé ) , et le traitement de fond des problêmes n’est pas possible sans : 1) soit sortir du trés rigide cadre euro-institutionnel actuel , que l’on nous présente comme intangible 2) soit que cela ne « saigne » vraiment ( à ce jour , sur ce plan , ce n’est rien encore). 

     L’euro n’aurait pas du être créé , tout simplement , et aucune sortie « propre » n’ a été prévue.


  • epapel epapel 11 février 2010 16:19

    Attribuer à deux fonds spéculatifs les difficultés de la Grèce et le perturbations de l’euro, c’est quand même très simpliste et surtout ça revient à inverser les causes et les conséquence.

    Et quant à comparer le taux change entre l’euro et le dollar pour statuer que tout va bien, c’est équivalent à comparer la vitalité d’un tuberculeux avec celui d’un cancéreux et donc ça ne prouve rien sinon à dire qu’à un instant T la maladie a plus progressé chez l’un que chez l’autre, ce qui ne rend pas l’autre bien portant pour autant.

    Les hedges funds jouent le même rôle que les prédateurs vis à vis des bêtes malades ou accidentées, ils ne s’attaquent qu’aux plus faibles et ne font que précipiter l’inéluctable. Cette attaque spéculative n’est que la sanction de l’irresponsabilité des politiques qui ont laissé la situation empirer, car c’était prévisible depuis la crise de 2008 mais rien n’a été fait autant pour réguler la finance que pour redresser les économies à bout de soufle.

    Car la Grèce est bien un pays économiquement en perdition depuis des années, son état ayant été aggravé par le coût des JO en 2004 et le coup de grâce donné par la crise de 2008, ça fait quand même un an et demi que les problèmes grecs font les manchettes des médias. Franchement qu’elle est le devenir d’un pays qui depuis des décennies consomme plus qu’il ne produit ?

    Ensuite, l’Espagne a fondé sa croissance économique en grande partie sur son secteur immobilier qui s’est transformé en une bulle qui a explosé avec la crise de 2008, mais ça aurait du arriver tôt ou tard, et ça fait déjà plus d’an qu’on nous montre des programmes de milliers de logements arrêtés faute d’acheteurs. Quel est le devenir de l’Espagne avec sa principale activité économique plombée sans espoir de reprise puisque l’offre est désormais structurellement supérieure à la demande pour des décennies ?

    Portugal et Irlande, même combat pour d’autres activités et comportements.

    Le point commun entre ces pays, c’est qu’ils ont bâti leur prospérité sur les fonds structurels européens puis ont bénéficié par la suite grâce à l’euro d’emprunts à bas taux qui leur ont permis de développer hors de toute mesure et de tout contrôle chacun sa propre bulle.

    Cette crise de l’Euro, car c’en est bien une, n’est que la suite logique et naturelle de la crise latente des « PIGS » qui se révèle au grand jour après un an et demi de pourrissement. Et nous ne sommes pas près d’en sortir, car il faudra des années pour que le PIGS assainissent leur économie puis réduisent leur endettement. Et ça ne va pas être facile car pour qu’ils s’en sortent il faudra bien que les autres mettent à la poche, les allemands en tête.

    C’est ça ou l’éclatement de la zone euro qui serait le premier acte de l’éclatement de l’UE. Même les allemands n’iraient pas volontairement jusque là, et si ça par malheur ça arrive quand même alors c’est qu’on ne pouvait plus rien faire, mais après bonjour le désastre. Parce qu’on ne peux pas dire que la France, la Pologne, Grande Bretagne et les autres à part l’Allemagne (dont les excédents sont les déficits des autres) vont bien. L’UE à l’heure actuelle n’est plus qu’un club de bras cassés.

    Le postulat fondamental de l’Euro, c’était qu’il entraînerait naturellement la convergence des politiques des participants au lieu de quoi nous avons assisté à leur divergence chacun voulant mettre en valeur l’avantage qui lui est propre. En quelque sorte l’idée stupide d’une d’autorégulation politique déclinée du dogme de l’autorégulation des marchés faux lui aussi.

    Donc pour reprendre le thème initial de l’article, soit on va vers l’Europe fédérale ou quelque chose d’approchant c’est à dire une régulation collective par le politique soit l’Europe implose et nous avec malheureusement. Ceux qui nous ont faire croire qu’on pouvait faire une union monétaire en s’exonérant de l’union politique se sont fourvoyé et nous ont envoyé droit dans le mur, de fait dans l’histoire de l’humanité quand ça c’est produit ça n’a jamais duré bien longtemps. A eux de prendre les mesures qui s’imposent maintenant.


    • logan 11 février 2010 17:02

      ou alors on renverse le pouvoir en France et on propose une réelle alternative au système monétaire actuel en europe, cette solution est quand même pour nous français, celle que nous devons rechercher, plutôt que d’attendre patiemment que tout s’effondre

      parce que quand tout s’effondre, ce que vous ne voyez pas derriere votre écran, c’est que dans la réalité ca veut dire plein de monde à la rue, au chomage, dans la pauvreté, ca veut dire des violences, voir des guerres civiles avec leurs lots de massacres et compagnie, rappellez vous que la crise de 1929 a résulté par du fascisme en Europe

      en France, la crise avait ammené l’émergence du front populaire, c’est plutôt dans ce sens là qu’il faut aller


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 11 février 2010 19:06

      Epapel,

      J’ai lu avec un grand intérêt votre commentaire qui met en valeur les processus lourds en oeuvre depuis plusieurs années, donc met à nu les tendances fortes.

      Avantage de votre texte, il réduit à leur place réelle les « arguments » mis en avant de bonne foi par certains commentateurs sur la crise en cours, notamment sur des volontés « mauvaises », comme si la sphère financière obéissait à d’autres lois que celles de ses profits immédiats (objectif de prédation de l’économie réelle). Il rappelle les faits et les met en perspective.

      Autre qualité du texte : il rappelle des faits connus (bulle immobilière espagnole), fonds structurels de l’UE massivement investis en Italie, en Grèce et au Portugal, et les sources de la crise de la zone euro qui ne sont pas seulement grecques et liées aux dettes publiques des PIIGS.

      Certes, les analyses tendancielles divergent sur l’issue de la crise actuelle, mais les facteurs essentiels y sont bien remis en perspective.

      A l’évidence, l’union politique, au vu de ce que la zone euro a déjà connu, ne paraît pas non plus la panacée aux problèmes évoqués.

      Bien cordialement,


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 11 février 2010 19:17

      Logan,

      Vous avez souvent raison sur de nombreux points, mais vos nombreux commentaires, parfois confus, sont difficiles à suivre de ce fait.

      Dans l’un, vous évoquez les problèmes mondiaux, dans un autre, les difficultés de la zone euro (qui n’est pas ni toute l’UE, ni d’ailleurs toute l4Europe), puis ensuite vous réduisez votre champ de vision à la seule France et évoquez les banques, sans bien d’ailleurs comprendre leur fonctionnement au niveau international.

      Il s’ensuit qu’il est particulièrement compliqué de vous répondre.

      Ceci étant dit, vous avez émis des réflexions pertinentes, et d’autres qui peuvent paraître l’être moins.

      Ce qui me paraît intéressant est votre volonté nette d’essayer de comprendre les faits en cours. Ce qui peut sembler dommage est que vous restez dans un cadre donné, que de plus vous affirmez condamner pour les méfaits que vous citez.

      Un peu de cohésion et de continuité seraient utiles selon le diction populaire « un peu moins, de virulence, mais une meilleure efficience ».

      Vous énoncez souvent des choses justes, mais semblez vous arrêter devant les conséquences ultimes, évidentes pourtant, de vos propres raisonnements.

      Ceci étant, une chose est certaine : la France seule ne peut résoudre ses problèmes sans les autres peuples, d’où il s’ensuit que toute thèse d’un pays isolé n’est pas valide afin de sortir véritablement d’une crise, celle-là ou une autre.

      Bien cordialement,


    • logan 11 février 2010 20:12

      d’abord évacuons le mythe de la mondialisation

      la mondialisation n’est rien d’autre qu’une certaine législation qui s’accorde entre les différents pays, cette législation définit des espaces de liberté par exemple pour les agents éconiques ainsi que certaines structures etc ... la mondialisation n’est pas un phénomène qui tombe du ciel, ou une évolution naturelle comme certains libéraux veulent le faire croire, mais bien une construction politique
      la portée de cette législation est en ce qui nous concerne principalement nationale

      et absolument tout ce qui définit le cadre de cette mondialisation, au niveau français, est bien inscrit dans nos lois nationales
      la seule exception vient de notre spécificité européenne, et des transferts de notre souveraineté accordés à l’union européenne

      donc c’est totalement faux de dire que la mondialisation nous empécherait de faire quoi que ce soit, on est quoi qu’il arrive maîtres de notre destin
      donc faut différencier deux choses, croire par exemple que je ne sais quel pouvoir serait détenu par tel intérêt privé est faux, c’est une illusion, la réalité c’est que notre gouvernement ou nos législateurs ont définit des règles qui accordent à cet intérêt privé un certain pouvoir
      cette différence est importante, car dans un cas il n’est pas possible de récupérer ce pouvoir, dans l’autre cas, récupérer ce pouvoir est simple, il suffit de modifier ces règles

      pour les banques c’est exactement ce qui se passe
      c’est une illusion de croire que le pouvoir nous aurait définitivement échappé et qu’il serait détenu à un niveau international innaccessible
      en réalité tout ce qui concerne les banques, leurs statuts, leurs droits, leurs devoirs, tout est définit au niveau national et européen
      et absolument rien ne nous empêche de modifier intégralement leur statut et leur fonctionnement, leur organisation, leurs droits, leurs devoirs, leurs libertés etc ... etc ... etc ...

      donc imaginons que je sois député, il me suffirait de proposer une simple série de projets de loi pour modifier totalement le système bancaire, si nous étions majoritaires, personne dans le monde ne pourrait nous en empécher, c’est le principe de la souveraineté

      donc si cela ne se fait pas, c’est uniquement parce que les gens qui sont au pouvoir ne le veulent pas, il ne faut pas aller imaginer je ne sais quelle impossibilité au niveau mondiale,


    • Terran 13 février 2010 22:44

      Argumentaire parfait Logan !

      Tu as cloué l’auteur.

      Génial smiley
      Tu es brillant et tenace.
      Deux grandes qualités qui se complètent harmonieusement.

      Enjoy !


  • faxtronic faxtronic 11 février 2010 16:29

    A mon avis, la premier chose a faire est d executer les dirigeants des societes financieres qui ont attaques de cette maniere l europe. Il est temps que la violence d etat remplace la violence de quelques prives.


    • Triodus Triodus 11 février 2010 16:49

      "Il est temps que la violence d etat remplace la violence de quelques prives."

      Très juste. Encore faudra-t-il changer d’état avant ! 

      Dis, Louisette, c’est comment qu’on Fresne ?


  • faxtronic faxtronic 11 février 2010 16:33

    Et la deuxieme chose a faire est d envoyer une ou deux bombes nucleaires sur les US, c est une declaration de guerre leur attaque financiere


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 11 février 2010 17:34

    Le problème est surtout celui-là : Après la Grèce, le Portugal et Machin, ce sera un autre lot de pays de la coalition qui s’accrochera désespérement à la locomotive franco-allemande !
    Alors je vous répète qu’on ne peut pas créer un Empire en additionnant des pays aussi différents sur une carte de Géographie. Le projet « Europe » est le plus ridicule qui soit, seul point positif cet amalgame n’a pas été imposé par une guerre comme l’Europe en a connu...Bien que son équilibre actuel ne tient qu’à l’exploitation illégale des richesses d’autres continents.

    Je suis certain que bon nombre de pays, surtout ceux enlevés au « bloc de l’Est » déserteront bientôt la basse cour de Bruxelles pour retrouver leur identité et leur existence propre.

    Et même que les Français et les Allemands comprendront qu’ils ne pourront pas indéfiniment « aider les moins performants » pour les amener au rythme infernal de toutes les surproductions, d’ailleurs l’uniformisation et les « égalités » suspectes en tous genres qui applanissent les valeurs ne sont pas une idéologie à suivre.

    Mohammed MADJOUR.


  • ddacoudre ddacoudre 11 février 2010 18:00

    bonjour philiipe
    j’ai aimé ton article, moins que tu dises qu’il n’y a pas de solution, mais ce n’est pas grave.

    a part les sots qui pouvait songer qu’en sauvant les banques et leur pouvoir, nous allions solutionner quelques crise que ce soit.
    depuis 1973 j’entends dire que nous sommes en crise, alors ou la vie est une crise permanente, ou nous n’avons que de mauvaises appréciations et qu’il convient donc de changer les paramètres qui nous servent de références pour cela.

    la réalité est que 3% de français nourrissent la population, 25% produisent les biens, 73% vivent de services, et nous n’avons pas besoin du travail de 10% d’entre eux.

    pourtant tous veulent plus de biens, plus de services,plus de tout, et nous ne trouvons pas le moyen de trouver du travail pour ces 10% qui s’ils construisaient une maison pour chacun d’entre nous auraient du travail pour vivre à l’âge de Mathusalem.
    alors où il y a un problème.

    si nos modèles financiers nous les fabriques, alors il faut en changer, et cela c’est le pouvoir politique qui le permet, et s’il ne peut le comprendre seul, il faut l’aider en allant dans la rue. sauf c’est que peut-être c’est ce courage là qui manque.

    je ne comprend pas que cela ne vous apparaisse pas incongru qu’avec la pauvreté qui existe nous puissions trouver qu’il y a trop de monnaie disponible.j’oubliais, on ne prête qu’aux riches.il faut viré les marchands du pouvoir, cette crise sera peut-être ’occasion manqué de celle du système banquère.

    comme tu le vois il y a toujours une solution.

    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=69498

    cordialement.


    • citoyen 12 février 2010 10:23

      si c’était du boulot dans le batiment qui leur convenait , aux 10 pour cent , alors, évidemment...


    • ddacoudre ddacoudre 14 février 2010 11:03

      bonjour citoyen

      ignorerais tu que le choix du travail n’est qu’une illusion, c’est seulement l’orientation des individus vers les besoins de l’organisation socioéconomique, mais l’on peut toujours rêver.

      cordialement.


    • citoyen 15 février 2010 12:01

      ddacoudre , nous sommes d’accord sur ce point


  • ZEN ZEN 11 février 2010 19:11

    Jouer sur la faillite d’un pays, le maillon le plus faible, comment apppeler ça ?
    Je ne trouve pas de mots...

    « ... Les inquiétudes des investisseurs, liées aux déficits record de certains pays de la zone euro – la Grèce, mais aussi l’Espagne et le Portugal –, entraînent de fortes secousses sur les marchés européens. Mais les autorités politiques et les régulateurs observent aussi d’importants mouvements spéculatifs, à même de faire vaciller la zone euro.
    L’Espagne a dénoncé, lundi 8 février, des  »manœuvres troubles«  émanant de  »ceux qui sont à l’origine de cette crise, les spéculateurs financiers internationaux« .

    ______ »DEPUIS LES ANNÉES 1990, RIEN N’A VRAIMENT CHANGÉ« _
    Cet avis est partagé par un certain nombre d’experts, qui accusent les fonds spéculatifs – les hedges funds – de profiter de l’effet d’aubaine offert par la crise de la dette grecque pour s’enrichir. Au risque d’aggraver la situation.___ »C’est auto-réalisateur : les spéculateurs parient sur la perte de l’autre et le pari même provoque la perte« , analyse l’économiste Paul Jorion. »On a le sentiment que depuis les années 1990, rien n’a vraiment changé« , renchérit l’économiste Daniel Cohen.En 1992, le milliardaire américano-hongrois George Soros avait mené une intense spéculation sur le marché des changes. Ce patron de hedge fund était parvenu à faire sortir la livre sterling du système monétaire européen. Il avait empoché un peu plus de 1 milliard de dollars, devenant  »l’homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre« .

    Cette fois-ci, les spéculateurs misent sur l’éviction de la Grèce de la zone euro et attaquent la monnaie. Selon le Financial Times du mardi 9 février, les traders ont accumulé plus de 40 000 contrats (7,6 milliards de dollars) pariant sur la chute de l’euro.

    Mais leur arme privilégiée reste le marché opaque des CDS, pour »credit default swap« , ces contrats d’assurance censés prémunir l’acheteur d’un emprunt d’Etat (ou d’une entreprise) contre le risque de non-remboursement. Plus le risque de défaut est élevé, plus l’assurance coûte cher.___
    Certains hedge funds tentent de gagner beaucoup d’argent en pariant sur une explosion du prix des CDS grecs. Autrement dit, ils jouent sur la faillite de la Grèce. ... » (Le Monde)


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 11 février 2010 20:44

      Zen,

      Et s’il n’y avait que la Grèce....Après le sommet de ce jour à Bruxelles qui, pour synthétiser avec ironie, « somme les marchés de devenir gentils et les spéculateurs de ne plus spéculer », la porte est ouverte en grand pour tous les PIIGS, avant les autres.

      Chose admirable : un sommet se conclut par aucune décision, seulement un message ferme qui se résume à cette vérité simple : nous coulerons, mais lentement.

      Ceci dit, la Grèce se prépare à exploser socialement, tandis que le chômage monte en Espagne de manière vertigineuse.

      Qui a donc créé ce système monétaire fait pour la spéculation massive, laquelle fut totalement déréglementée ?

      La question des responsabilités initiales ne devrait pas être prise à l’envers.

      Bien amicalement,


  • Tzecoatl Tzecoatl 11 février 2010 19:36

    Que les spéculateurs jouent à la baisse l’euro contre les statuts psycho-rigides de l’euro, c’est un bien pour l’économie réelle de la zone euro, qui a tant de mal à exporter face aux produits libellés yuan ou dollars. C’est du moins préférable à la déflation (baisse des prix généralisé du fait d’une monnaie sur-évaluée relativement).

    L’asymétrie des politiques monétaires Chine-Europe-USA est l’un des facteurs majeurs de toute cette crise (depuis 2007 s’entend) : que Trichet sauve le navire euro, et c’est l’économie européenne qu’il sacrifie telle Sainte-Bandine.

    Quand à la Grèce, elle est la première victime de la monnaie de surendettement qu’est l’euro. Dans l’incapacité de dévaluer, il lui reste la déflation.


    • ddacoudre ddacoudre 12 février 2010 09:05

      bonjour Tzecoatl

      je ne rentre que trés rarement dans les explication technique car ce n’est pas en elles que se trouve une quelconque solution même si ce sont certain modèle technique qu’il faut faire évoluer tel le plan comptable, mais comme il ne sont que le miroir de nos relations, il faut commencer par elles.

      mais le problème que tu poses est essentielle, il dépasse même le seul aspect technique qui en découle, c’est toute une vue, de l’ensemble des relation économiques mondiales.

      avons nous les moyens de dépendre de l’approvisionnement extérieur en ce qui concerne les matiéres premières essentielles, alors l’euro fort permet de faire face, sont utilité se fera jour dans la chéreté du pétrole, et d’autres produits, le commerce de biens secondaire qu’ils soit produit a moindre cout par d’autre pays et nous les connaissont et moins problématique, sauf comme tu le soulignes sur le marché interieur avec son cortège de fermeture et licenciement.

      la solution n’est pas évidente, il y a des choix politique a faire, ou l’on laisse faire le processus de mondialisation, source de profit pour les financiers et alors il faut leur soutirer les moyens d’une solidarité des exclus, ou il faut revenir a une forme de contrôle des productions pour se maintenir une protection sociale prospère. c’est a pas compté vers se choix que nous allons, mais certain voudrait que ce soit ceux qui en tire profit qui le fasse par acquit de conscience pour ainsi dire, la laisse rêveur.

      cordialement.

      cordialement.


  • Terran 11 février 2010 20:33

    http://www.agoravox.tv/actualites/europe/article/daniel-cohn-bendit-ta-gueule-25208

    En même temps les gars, vos vous plaignez, mais regardez l’héritage de 68...

    Super l’europe !!
    Avec des verts cannibales et malthusiens, et en plus pas poli.

    A comparer avec Nigel Farage, il existe une certaine différence de calibre !

    Mais non, les souris vertes nous mettent des vrais connards en place...Et vulgaire eu parlement Européen, il fallait oser !
    la france me dégoute, la majorité des citoyens qui votent, comprennent pas ce qu’ils font.
    La majorité est abrutie par la télé.
    J’ai honte d’habiter ici, honte honte honte !!!!


    C’est désolant, déséspérant !!!
    Vous allez vous reveiller un jour ?
    Y’a des calibres comme Farage en France. Y’a Cheminade, s&p
    Y’a Larouche aux USA
    Ce mouvement de solidarité et de progrès éxiste aussi en Allemagne.

    Et en france, ils sont prêt à aller sucer dcb...
    Vlà le visage de ce pays !
    Une majorité de lâches !
    Ils attendent !


  • bonnes idees 11 février 2010 21:07

    L’ Amérique se consume dans sa passion hégémonique. Ses intérêts passant avant ceux des autres peuples, morale et justice peuvent aller en enfer. Jusqu’à ce que l’Amérique se précipite elle-même dans l’abîme, s’aliénant le reste du monde, isolée et mondialement méprisée. "

     


    • Terran 11 février 2010 21:14

      L’amérique !!!

      Mais quel con celui là, il mélange pire que tout !

      C’est Londre qu tire les ficelles. La city.
      T’en tiens une couche l’escrolos du panneau solaire...

      Tiens au fait, ça produit comment un panneau couvert de neige ?

       smiley smiley
      C’est dense ce qui sort au bout du fil ?

      ahahahaha

      L’escrologie !!! le dcb qui dit « ta gueule » au parlement !!!
      Quelle classe !


    • bonnes idees 11 février 2010 22:00

      Tout est liés..

      En attendant arrête ta frime avec tes centrales et va resserer les boulons du « papy parc » avant qu’une centrale pète dans la gueule à ton fils. Oeil pour oeil dent pour dent !

      Après plus d Europe c’est certain ! 

      Arava « fleuron de la France », le n° un au monde qui n’arrive même pas à satisfaire la demande Française l’hiver. Pas de quoi frimer !

      Mais ce n’est pas le sujet de l’article. Zen


    • rastapopulo rastapopulo 12 février 2010 04:05

      Les USA, avec les pères fondateurs, avait une constitution anti-empire.

      Avec Lincoln, la voix du partage de technologie était ouverte, en envoyant par exemple des locomotives en Chine.

      Ce à quoi répondirent les financiers britanniques en coulant les navires et en armant la finance de Rockfeller pour que le monde ne connaisse plus de partage de progrès technologiques.


    • bonnes idees 12 février 2010 16:00

      Bon et bien fallait le dire.


  • Terran 11 février 2010 21:28

    27 Janvier 2010, Livermoore, les scientifiques du NIF (National Ignition Center) n’ont jamais été aussi proche de la fusion contrôlée. Une nouvelle limite vient d’être franchie.
    Pendant 30 milliardièmes de seconde, le laser a, à deux reprises, dépassé le mégajoule.
    La fusion deuterium-tritium n’a jamais été aussi proche. Un bon 30 fois plus puissant que les expériences passées. Une énergie délivrée équivalente à 500 fois celle que consomme les états-unis à tout moment.
    Quelles sont les réelles perspectives, allons nous restez dans l’obscurantisme ? 

     
    Cette expérience est un bond majeur pour l’homme. La fusion contrôlée nous apportera l’énergie en abondance, propre et illimitée. Le concept d’énergie pour tous à court terme.
    A la vitesse ou va la science, il faudra moins de 50 ans pour obtenir le fruit de ces efforts de recherche.
    A l’heure ou l’Europe reste immergée dans un système monétariste, la city et wall street ayant paralysé l’occident, le choix de société matraqué par les médias de masse et les puissances financières semble prendre le chemin du renouvelable.
    C’est un formidable retour vers le passé, le renouvelable ayant une densité de flux énergétique minable, le choix proposé ne peut que nous amener à régresser.
     
    La vie sur Terre.
    La Russie, La Chine, L’inde, La Corée du Sud, le Japon, l’Iran, et beaucoup d’autres mettent un maximum de moyen pour développer le nucléaire civil.
    Certains aux USA comme Lyndon Larouche pointe du doigt l’arnaque verte des dirigeants qui ne sont rien d’autres que des marionnettes de gens qui ne souhaitent visiblement qu’une chose.
    Que l’homme cesse de croître et d’évoluer. Nous obligeant à un rationnement d’énergie en vue de vivre à l’age des cavernes.
    Sommes nous donc des proies sur une planète sauvage ? Ou alors des hommes qui ne visent et aspirent qu’a élever la dignité humaine ? Qui sont les Européens, que sommes nous au juste ? Des monstres sans coeur indifférents au sort de l’humanité ? Que néni je ne peux me résoudre à cela.
    La technologie n’a jamais été aussi avancée, nous sommes capables de modeler la matière à volonté, par action mécanique ou chimique. Nous pouvons nettoyer la Terre de sa pollution réelle.
    Améliorer nos modes de productions, nous soulager du travail, améliorer le confort collectif, porter tout ces grands projets nécessite de l’énergie. Cela nécessite que nous montions en densité de puissance et non en quantité.
    La mort verte est un étouffement lent, pour la France, au fur et à mesure que nous avançons dans le temps, nos centrales se dégradent, nous n’avons plus d’ambitions énergétiques, sinon un rationnement au travers le renouvelable. Toute installation de production et de collecte d’énergie renouvelable ne peut que se heurter à la réalité. En effet chaque collecteur va directement occuper de l’espace et du volume sur le planète et donc empiéter sur les autres formes de vies y compris nous. La densité de flux énergétique du renouvelable étant minable on comprend vite qu’il faut multiplier les installations et donc occuper plus d’espace, encore et encore. Car nous consommons plus d’énergie et nous voulons la consommer proprement. Nous nous dirigeons vers la mort verte et nous allons entrainer d’autres espèces avec nous, d’autres formes de vies.
    Alors que si nous prenons de la hauteur, nous voyons clairement que la fusion contrôlée nous offre une vue à long terme en densifiant les flux énergétiques.
     
    La conquête de l’espace, Lune étape intermédiaire avant Mars.
    La fusion offre des perspectives d’avenir et c’est la mère qui nous arrachera de notre berceau.
    Nous ne sommes pas une forme de vie qui restera les pieds sur Terre.
    Notre job n’est pas de vivre mollement, nous évoluons, malgré nous, l’humanité est poussée à toujours aller plus loin, plus vite, plus fort.
    La Lune possède une quantité énorme d’hélium3, qui est un carburant très dense pour la fusion.
    La densité de puissance est telle qu’elle porte Mars à trois jours Terrestres de la Lune.
    Nous pourrions donc industrialiser la Lune, la reléguant à étape intermédiaire avant Mars.
    Il serait dès lors plus facile de préparer une mission vers Mars, la gravité de la Lune étant faible, c’est une opportunité cela facilite les allez-retour Lune Mars. Et là nulle question de parler écologie, la Lune étant dépourvue de vie, nous aurions un début de commencement de l’homme qui sème la vie dans l’espace. Un début de commencement de projet qui porte l’humanité.
    Un début de commencement ou l’intérêt collectif passe naturellement avant les individualismes.
    Un sens à ce gros mot qu’est l’humanité. Mais que diable pourquoi parler de décroissance dans ces conditions ? pourquoi vouloir réduire la population et ainsi réduire les probabilités de faire naître des esprits brillants ? pourquoi vouloir faire de l’espèce humaine un parasite ; alors qu’elle est, et nous le savons tous, la seule et l’unique capable de sauver la vie et de la préserver.
    La géopolitique actuelle en Europe essai donc de nous faire croire que nous sommes des parasites, que nous pauvre cerf ne méritons pas la fusion, que des moulins à vent et des bols solaires nous suffiront. Qui peut donc être assez fou pour vouloir s’autodétruire, nous atteignons là les limites de l’absurdité. Osons porter l’espoir d’une croissance de l’espèce humaine à l’infini, osons nous projeter dans le futur, songer que l ’homme peut semer la vie dans l’univers.
    Nous sommes instinctivement et naturellement capable de nous adapter à une multitudes d’environnements, y compris les plus austères.
    Sans nageoires et sans ouïes, nous pouvons vivre sous l’eau et y évoluer rapidement.
    Il en va de même sur l’eau. Dans l’air, malgré que nous soyons dépourvu d’ailes, nous évoluons.
    Dans l’espace, aucune espèce n’y est allée, sauf nous. Alors la question se pose.
    Pourquoi somme nous sur Terre ?
     
    Le système monétariste Européen, inventé par la cupidité de quelques-uns, adopté au travers le mensonge et l’arnaque, l’escroquerie à grande échelle, aura eu raison des peuples souverains Européens. Il suffit de voir la city et wall strett nommer nos concitoyens des cochons.
    Des PIGS, Portugal, Italie, Grèce, Spain. Nous en sommes là, et nous, France qui a su résister grâce au général De Gaule, sombrons depuis que VGE a mis un terme à notre création monétaire aux alentours de 1974. Cela a sonné le glas de notre liberté. Depuis, la France ne prends plus une seule décision qui va dans le sens du collectif, les projets d’avenir sont inexistants, aucun projection à long terme. Notre économie est ruinée. Et notre industrie de production remplacée par une industrie de service. Nous étouffons, et chaque fois que nous plantons une éolienne ou des bols solaires, nous nous rapprochons un peu plus des pires moments de notre histoire.
    La France baigne dans l’obscurantisme. Les mêmes puissances qui se sont lancées plein pot dans le nucléaire, sont les mêmes qui ont mis sur pieds les projets de conquête de l’espace.
    Ce n’est pas sans raisons qu’ils ont dit non à Copenhague. Le sud a dit non.
    Le sud a repris son droit à se développer.
    Eurasie 1 Europe 0.
     smiley


    • Lucien Denfer Lucien Denfer 11 février 2010 23:54

      Ca fait toujours plaisir de se rendre compte qu’il n’y a pas que des esprits défaitistes...


    • Terran 12 février 2010 00:48

      Comme tu vois Lucien, je suis liberal et je partage les mêmes valeurs que toi

       smiley

      Ce que tu viens de lire c’étais un article qui m’a été refusé par la modération d’agoravox.
      Donc, il faudrait faire quelque chose tu crois pas ?





    • rastapopulo rastapopulo 12 février 2010 04:12

      Je ne vois que la censure de Larouche pour expliquer ce refut.

      Quoique la prose est aussi frontale et elle demande un certain décantage d’un non avertie (monnaie courante actuellement).

      Les 2 sont plausibles : les modérateurs ont motivés la décision avec quoi ? 

       


    • rastapopulo rastapopulo 12 février 2010 04:58

      Et pourquoi je tombe toujours sur l’article « l’urgence écologique éclipsée par l’économie » quand j’appuie sur poste ?

      Paranoia à tous les étages


    • Terran 12 février 2010 09:34

      Avec : manque de documentation...

       smiley smiley

      Viva la censure in Avox !
      Vive les vert de terre !

       smiley smiley


  • BA 11 février 2010 22:36

    La Grèce est au bord du défaut de paiement.

    La Grèce a presque 300 milliards d’euros de dettes.

    La Grèce se tourne vers ses 26 amis.

    Et la Grèce obtient finalement ... un soutien moral ! ! !

    Lisez cet article :

    Les Vingt-Sept apportent leur soutien moral à la Grèce.

    Les marchés financiers espéraient un plan de sauvetage assorti de mesures concrètes, ils devront se contenter d’un message de confiance politique.

    Les Vingt-Sept réunis jeudi en sommet à Bruxelles sur la question de la crise budgétaire grecque n’ont fait qu’apporter leur « plein soutien aux efforts du gouvernement grec et à son engagement à prendre toutes les mesures nécessaires » pour réduire de quatre points son déficit cette année.

    Dans leur déclaration finale, les dirigeants de l’Union européenne précisent que tout sera fait pour s’assurer que les « objectifs ambitieux » de la Grèce, inscrits dans le programme de stabilité pour 2010 et les années suivantes, seront respectés.

    Les 16 Etats membres de la zone euro « prendront, si nécessaire, des mesures résolues et coordonnées pour assurer la stabilité dans l’ensemble de la zone », concluent-ils, en faisant observer que « le gouvernement grec n’a demandé aucun soutien financier ».

    Reste qu’en l’absence de garanties financières, la déception prévalait jeudi sur les marchés, les investisseurs ne voyant rien dans cette déclaration de solidarité de l’UE qui puisse les rassurer sur la capacité de la Grèce à faire face à ses prochaines échéances, d’autant qu’Athènes devra emprunter cette année 54 milliards d’euros pour couvrir son déficit budgétaire.

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=23bb2ee1688f440804b90128cc8c7efa


    • Antoine Diederick 11 février 2010 23:38

      fô pas donner un seul Louis d’or, il vont le dépenser....sans résultats....ils doivent faire des changements structurels, puis notre tour viendra aussi, pour les changements structurels , et si jamais par un hasard hasardeux, une politique économique européenne intégrée voit le jour et surtout soit appliquée — la semaine de 4 jeudis — alors peut-être cela fonctionnera mieux...peut-être...

      je reste un grand sceptique, petit, j’ai très vite deviné que Saint Nicolas, c’était les parents....


    • rastapopulo rastapopulo 12 février 2010 04:21

      Rappeler que la Grèce doit arrêtter les magouilles (comme tout les pays sur les chiffres du chomâge soit dit en passant) pourquoi pas ?

      Mais alors ce délire de la mystique mondialiste... genre à une échelle national avec contrôle démocratique c’est pas possible donc au niveau supranational ça devrait être possible ????

      Monsieur, vous êtes pour la dictature du mondialisme anglosaxon (encore un nonsens).


  • bonnes idees 11 février 2010 22:41

    Qui faut être con pour sortir des conneries pareilles.

    10 milliards de personnes sur terre c’est un tsunami alimentaire pour 2050. Fusion ou pas fusion.

    La vérité est parfois cruelle.


    • Lucien Denfer Lucien Denfer 12 février 2010 00:10

      Des personnes on surement déclamé le même raisonnement quand il n’y avait que 500 millions de personnes sur terre, puis 1 milliard, puis 2, jusqu’à maintenant. Il est certain qu’il fallait un territoire énorme pour assurer la survie d’une petite tribu de chasseurs-cueilleurs ne disposant que d’outils rudimentaires, mais les choses ont bien évoluées depuis.

      C’est égoïste et malsain de penser que les générations futures ne feront pas mieux que nous.

      Les humains ont connus des famines terribles qui n’ont rien à voir avec la densité d’habitants des territoires mais plutôt avec l’indigence, des conditions de vies misérables et des guerres continuelles...


    • Terran 12 février 2010 00:59

      Oui Lucien, et ces guerres éternelles sont provoquées par l’epir fionancier britanique, cet organe est séculaire. Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’empire de la reine rosbiff est né, il est vieux, et sa spécialité est d’infiltrer les gouvernement et de corrompre les politiques.
      A des fins de créer les conditions de la guerre, et d’augmenter rapidement les profits avec le traffic d’armes, et auss de drogues !

      Les empires financiers sappent l’économie, et si nous dépassons notre capacité créative pour améliorer l’existant dans une premier temps afin de remettre le monde sur pieds.

      C’est vraiment pas dur, une idée au hazard, rendre les moyens de transport dignes de la fiabilité des technologies militaires.
      Se réapproprier ce que la nation à mis au monde, ce que le monde a mis au monde, c’est à dire, l’intelligence t la créativité, c’est de là que la richesse se créer.

      Repousser les limites, sans cesse, c’est notre job !


    • rastapopulo rastapopulo 12 février 2010 04:41


      Bonne idées dit que l’homme est un animal qui doit être mener à la baguette parce que c’est la conviction du moment (qui est en droite ligne avec une politique d’empire qui donne un rôle restrictif à ses dépendances cfr. l’empire britannique reconvertit en financier )

      Dire ça, c’est nier le progrès scientifique qui existera TOUJOURS.

      C’est aussi créer son propre malheur de ne pas se battre pour son indépendance (énergétique entre autres) sous prétexte d’un hypothétique problème si jamais peut être que...

      Et surtout le malthusianisme a une ORIGINE et une HISTOIRE. Tout comme celle de Keynes, ce sont des idéologies impériales britanniques POUR protéger la domintation impériale britannique.

      Penser avec une idée du 19° siècle qui s’est avérée fausse plusieurs fois (au point que les anglosaxons ont dû provoquer les guerres mondiales pour empècher l’indépendance du continent) me semble pas une bonne idées, du tout.


    • bonnes idees 12 février 2010 10:07

      Ah, c’est la meilleur celle là « je considère l’homme comme un animal ». Il est pire car l’animal ne détruit pas son environnement lui !

      L’humanité est capable d’accomplir des progrès formidables mais l’homme est cupide, vaniteux, cruel et jaloux. C’est dans sa nature et vous n’y changerez rien.

      Socièté 2050 : 10 milliards de terriens avec nos 15 ampères à la maison, le frigidaire plein à craquer, les enfants à la Fac et les 2 voitures bien garées dans le garage face à la moto. Les plaines verdoyantes, le maïs à maturité (Monsanto quand tu nous tiens). Les guerres oubliées, l’atmosphère purifiée, les déchêts retraités et les océans néttoyés.

      Dites moi, pour l’instant, c’est le projet hein !

      A ce jour peut être la fin d’un système inégalitaire pour être immédiatement remplaçé par un autre système.

      Meilleur ou pire ? En avant les analystes, vous faîtes cela mieux que moi.


    • rastapopulo rastapopulo 12 février 2010 21:18

      J’avais donc raison au moins sur ce point.

      Je m’en doutais puisque la haine de l’homme et non des responsables du manque de moyen (qui sera criant avec le non-sens à grande échelle de la majorité des énergies renouvelable, pas toutes d’accord, vive le chauffe-eau solaire sauf en hiver houps) m’a aussi été inculqué à moi.

      Quand aux possibles, une fois démocratisé l’énergie, les peuples souverains décideront chacun avec leur contrôle démocratique.

      J’espère que ce sera pour le bannissement des emballages plastiques et des produits sans pièces de rechange.

      Quand aux 2 voitures elles seront à l’hydrogène, je ne vois pas le problème, tu n’aime pas la chaleur, la flexibilité, et la sécurité des 4 roues ????? (par contre j’espère qu’elle seront plus légères que maintenant, quelle perte d’énergie !)


    • bonnes idees 13 février 2010 09:51

      Rien à voir avec ce qu’il se passe de nos jours puisque nous n’avons jamais connu une explosion démographique si importante. c’est évident !


    • Terran 13 février 2010 22:59

      L’humain lorsqu’il accède a un niveau de confort minimum et satisfaisant, quand il a des passions, quand il s’occupe, quand il créer, et tout ça quoi, tout montre que sa démographie se stabilise, et naturellement, le remplaçement est équilibré.

      Je ne vois vraiment pas en quoi faire briller l’Afrique et l’Asie est un danger.
      La population Française s’est remplacée après guerre, et aujourd’hui, c’est assez stable.
      De combien est le taux de renouvelement ?
      La génération baby boom va s’effondre, pense bien à ça.
      Et si des zones, justement comme l’afrique sont dépeuplées, c’est parce qu’elles sont, 1 pillées par l’empire britanique, et 2 parce que les gens émigrent pour aller chercher du progrès ailleurs !
      C’est simple...


    • bonnes idees 14 février 2010 11:27

      Et si des zones, justement comme l’afrique sont dépeuplées, c’est parce qu’elles sont, 1 pillées par l’empire britanique, et 2 parce que les gens émigrent pour aller chercher du progrès ailleurs !
      C’est simple...

      La plus grande « transumance » de tout les temps. Voilà ce qui nous attend. Avant d’aller chercher le progrès beaucoup voudraient trouver simplement de quoi manger et de quoi boire. Les pillages se multiplient et les vautours tournent dans le ciel.

      La planète s’enlise, s’ensable et se désertifie. A l’échelle planètaire ce sont 12 millions d’hectares qui disparaissent channe année soit l’équivalent de la moitié de la surface agricole de la France. C’est pas rien !

      Quant à la Chine, elle perd 400 000 hectares de terres par an. Mais c’est bien connu les Chinois ne mangent pas.

      Où sera le prochain grenier du monde ? Pas si simple que cela.


    • rastapopulo rastapopulo 15 février 2010 18:11

      Le partage de technologie comme institué par Lincoln (mais combattu par l’empire britannique déjà à cette époque) semble LA solution pour rendre inutile les migrations de masse économique.


  • Antoine Diederick 11 février 2010 23:28

    Effet Bela Balassa et théorie d’intégration régionale et gouvernement économique....

    je me doutais bien que ce serait le formule et la solution préconisée ICI lien.

    ils vont tenter le gouvernement économique intégré.....

    rem : L’effet Bela Balassa est peut être une des explication du chômage permanent dans les économies développées et riches.


  • BA 12 février 2010 08:44

    La Grèce va s’inviter dans l’existence quotidienne des usagers de la Banque Postale.

    La Banque Postale n’a plus d’argent pour maintenir ses bureaux dans les petits villages français.

    La Banque Postale ferme ses bureaux dans les campagnes.

    La Banque Postale ferme ses bureaux dans les banlieues difficiles.

    La Banque Postale embauche de moins en moins de facteurs, de moins en moins de guichetiers, etc.

    La Banque Postale ne peut plus fournir aux Français un service public pour tous, sur tout le territoire, …

    … et nos dirigeants politiques vont obliger la Banque Postale à acheter des milliards d’euros d’obligations grecques ?

    Ah bon ?

    La Banque Postale n’est plus un service public ? La Banque Postale ne doit plus remplir une mission de service public ?

    Maintenant, c’est ça, la nouvelle mission de la Banque Postale ?

    Acheter des obligations grecques ?

    C’est-à-dire acheter des obligations pourries.

    Cette information est un scandale :

    « Des achats d’obligations grecques par des banques publiques de la zone euro sont l’une des options à l’étude dans le plan d’aide de l’Union européenne à la Grèce, a déclaré jeudi une source de l’UE au fait des discussions. »

     

     

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE61A22W20100211


  • Antoine Diederick 12 février 2010 12:13

    dernière contribution pour moi ici , l’avis de P. Artus


  • globulos nilasse 12 février 2010 12:21

    article écrit par un euro sceptique pathologique qui n’étaye en rien son propos. il ne suffit pas de balancer ses certitudes pour que ce soit la réalité. on lit en filigrane,non a l’europe,non a l’euro. quelle tristesse.


    • Antoine Diederick 12 février 2010 12:29

      je viens de voir votre post, au moment de quitter le site Avox....

      scepticisme peut-être, mais il faut bien voir que l’Europe qui se construit n’a pas encore vraiment été sous le feu, comme un navire tout neuf, non encore engagé au combat, il est bon d’essayer de voir si son ingénierie est au point. Ce test se faisant, non pas en cale sèche, mais en haute mer.

      et là , il est possible de voir le cafouillage et les rustines....


  • bonnes idees 12 février 2010 15:47

    Des chercheurs qui cherchent on en trouve mais des chercheurs qui trouvent on en cherche.

    Heureusement il y a le « Pâle Emploi ».


  • bonnes idees 12 février 2010 17:39

    Canicule 76. A Nice, le casse le plus audacieux du siècle ébranle la france entière. Prochainement sur vos écrans, Frais juillet 2010, le 2ème casse du siècle « les dégouts du paradis » en relief. Lunettes payantes à la caisse pour tous.  smiley


  • Philippe Vassé Philippe Vassé 12 février 2010 17:55

    Bonsoir,

    Ne pouvant répondre à tous les messages accumulées, je mets en ligne ici quelques liens pour que les « plus que sceptiques » sur les faits et les « irréalistes potentiels », du moins ceux qui veulent ouvrir les yeux, puissent au moins vérifier que l’article était bien fondée dans les faits publics, dans ses analyses et dans ses projections des processus en cours.

    Des dizaines de liens en toutes langues pourraient être mis ici, mais l’essentiel est que les lecteurs de bon sens, dotés de raison et sachant et voulant comprendre, puissent trouver des repères précis.

    Pour ceux qui se refusent à regarder les faits en face, rien ne peut être fait ici.

    Mentionnons l’état réel des pays comme la France et l’Allemagne en récession ou entrant en récession, ce qui permet de mieux comprendre l’arrière-plan de l’échec du sommet européen.

    Pour ceux qui s’interrogeaient sur les politiques bancaires et monétaires en Asie, deux liens sont aussi apportés pour leur information.

    Bien cordialement,

    http://www.latribune.fr/entreprises/banques-finance/banque/20100126trib000466889/les-banques-chinoises-coupent-le-robinet-du-credit.html

    http://www.lesechos.fr/info/inter/reuters_00230117-la-chine-tente-encore-de-freiner-une-surchauffe-de-son-economie.htm

    http://www.leparisien.fr/economie/crise-la-pire-recession-en-france-depuis-1945-12-02-2010-813548.php

    http://www.lematin.ch/flash-info/monde/presidence-bce-allemagne-soutien-france-presse


  • globulos nilasse 13 février 2010 10:41

    pour l’auteur de cet article,ouvrir les yeux,c’est partager son analyse. curieuse façon de voir les choses. c’est malheureux qu’il ne nous explique pas ce qui se serait produit si nous étions toujours avec le franc. d’un coté,je le comprend,car cela ferait s’effondrer son idéologie.


  • BA 14 février 2010 00:37

    Pour tenter de calmer les inquiétudes, les dirigeants de l’Union européenne et de la zone euro, réunis jeudi en sommet extraordinaire, ont promis de prendre les mesures nécessaires pour garantir la stabilité de la zone euro et affiché un soutien politique sans ambigüité à Athènes.

    Les marchés ont cependant été déçus par le flou des engagements qui ne contiennent aucune précision quant aux modalités de l’aide.

    La prime que les investisseurs demandent pour détenir des obligations grecques à dix ans plutôt que des emprunts allemands a ainsi grimpé à 302 points de base, contre 275 points de base jeudi soir.

    Outre l’absence de consensus entre les Etats membres sur la gestion du dossier grec, il semble que le flou des déclarations du sommet de Bruxelles s’explique également par des dissensions au sein des opinions publiques et de la classe politique de certains pays, et en premier lieu l’Allemagne.

    Berlin redoute qu’un sauvetage financier de la Grèce ne crée un précédent, qui l’engagerait en cas de difficultés d’un autre pays de la zone euro.

    Un sondage Emnid publié jeudi montre par ailleurs qu’une forte majorité d’Allemands (71 %) se disent opposés à une aide financière pour la Grèce.

    « Je n’attends rien de concret sur une aide financière de l’Ecofin de la semaine prochaine », a déclaré une source gouvernementale européenne sous le sceau de l’anonymat. Les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) se réunissent lundi soir à Bruxelles, avant d’être rejoints mardi matin par l’ensemble de leurs homologues des Vingt-Sept (Ecofin).

    Une réaction négative des marchés financiers pourrait être le catalyseur d’une intervention à tout moment, mais certains Etats membres rechignent à un sauvetage rapide de la Grèce car ils ont le sentiment d’avoir été « trompés » par Athènes pendant des années, à coup de statistiques faussées et de promesses non tenues, a-t-on dit de même source.

    Une autre source européenne a déclaré que les modalités pratiques d’un soutien financier à la Grèce pourraient faire l’objet de discussions lundi à l’Eurogroupe, mais aucun détail ne sera communiqué.

    « Il faut réfléchir à ne pas donner aux marchés une assurance tous azimuts. Il faut les maintenir dans l’incertitude. Il ne peut pas y avoir de clause automatique de mise en oeuvre des plans de soutien, sinon il n’y a plus d’aléa moral », a déclaré cette source.

    Compliquant la tâche du gouvernement grec, le produit intérieur brut s’est contracté plus vivement que prévu au quatrième trimestre 2009, affichant un recul de - 0,8 % par rapport aux trois mois précédents.

    Les chiffres des trois trimestres précédents ont par ailleurs été largement révisés à la baisse.

    Les gouvernements révisent fréquemment les chiffres du PIB mais le manque de fiabilité des statistiques grecques - dont certaines semblent avoir été délibérément faussées - a suscité l’irritation des investisseurs et des partenaires européens.

    Pour les économistes, les statistiques révisées impliquent que l’économie grecque devrait s’être contractée de - 2 % environ l’an passé, un problème pour un gouvernement qui tente de juguler le déficit budgétaire tout en sortant le pays de la crise.


    http://www.lexpress.fr/actualites/2/la-recession-s-aggrave-en-grece-le-flou-europeen-demeure_848753.html


    • Philippe Vassé Philippe Vassé 14 février 2010 11:19

      BA,

      Il semble donc que les faits publics confirment le titre et le fond de l’article, et ce dans la presse mondiale qui a bien compris qu’au sommet, les divisions et les antagonismes sont de plus en plus puissants.

      Ce qui était inscrit dans les faits et les processus analysés se réalise.

      La crise ne fait que commencer et nul ne peut l’enrayer, surtout avec des mots.

      Bien cordialement,


  • Antoine Diederick 14 février 2010 11:26

    Chez Couvrat, son avis sur Maastricht.


  • BA 14 février 2010 21:45

    D’après l’enquête Emnid, dont Bild am Sonntag a fait état, 53 % des Allemands interrogés estiment que l’Union européenne devrait, si nécessaire, exclure la Grèce de la zone euro.

    Angela Merkel, la chancelière allemande, a opté pour une position prudente, disant d’une part que la Grèce ne serait pas laissée à son sort mais d’autre part qu’Athènes devait tâcher de régler ses problèmes seul.

    D’après le sondage publié par Bild, 67 % des Allemands interrogés ne veulent pas que l’Allemagne ou d’autres Etats européens accordent des milliards d’euros à la Grèce.

    Certains représentants de la coalition au pouvoir en Allemagne ont également exprimé leur réticence à venir en aide à Athènes.

    « Si nous commençons maintenant, où allons-nous nous arrêter ? Comment expliquer aux Allemands au chômage que leurs indemnités ne seront pas augmentées d’un centime mais que les Grecs peuvent partir à la retraite à 63 ans ? », s’interroge dans le journal Welt am Sonntag Michael Fuchs, un des chefs de file au Parlement de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) d’Angela Merkel.

    Au cours de son premier mandat, cette dernière a relevé l’âge de la retraite de 65 à 67 ans afin de contenir les déficits publics dans les limites fixées par l’Union européenne.

    Un membre du partenaire de coalition de la CDU, les libéraux du FDP, s’est montré encore plus hostile à toute aide à la Grèce.

    « La résolution de ce problème ne passe pas par une aide à la Grèce. Il s’agit surtout de préserver les contribuables allemands des éventuelles conséquences des difficultés d’Athènes », déclare Otto Fricke, expert budgétaire du FDP, également au Welt am Sonntag.

    http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-02-14/une-majorite-d-allemands-prete-a-exclure-athenes-de-la-zone-euro/916/0/424059

     

    Pronostics :

    - l’Allemagne ne versera pas un seul euro pour sauver la Grèce ;

    - la zone euro va éclater en 2010.


  • Antoine Diederick 14 février 2010 22:31

    Et cerise sur le gâteau, c’est ici ds ce « digest »


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