mardi 14 juin 2016 - par tiptop

Crise du travail : Un revenu de base pour tous ?

Anthony Atkinson est un économiste anglais pionnier de l'étude empirique des inégalités de revenu et de fortune. Ses travaux ont notamment beaucoup influencés Thomas Piketty dans son monumental Capital au XXI siècle. Son dernier ouvrage Inégalités est peut-être encore plus ardu car il s’adresse à la fois aux citoyens du monde que nous sommes tous, aux gouvernants et à ses collègues économistes. Ses propositions pour réduire les inégalités restent cependant audacieuses et battent en brèche l’idée que l’on ne peut rien faire à l’échelle d’un seul pays. Atkinson prescrit donc des politiques innovantes et ambitieuses dans cinq domaines : le changement technologique, la recherche du plein-emploi, la sécurité sociale, le partage du capital et la fiscalité progressive. L’immense intérêt de son livre est qu’il développe une argumentation autour de la réduction des inégalités, qui peut séduire l’ensemble des forces progressistes dans le monde quelque soit leur bord politique. Il y a donc un espoir de consensus autour de cette question malgré d’évidentes chausse-trappes. Son livre est très dense et je me propose d’examiner la treizième de ses propositions, une des plus audacieuses : le revenu de participation.

L’impéritie des politiques menées nous pousse aujourd’hui à trouver des solutions radicales contre « le pouvoir des 1% » pour reprendre le mantra d’Occupy Wall Street. Le revenu universel (ou Revenu de base, allocation universelle) a le vent en poupe et l’idée fait son chemin en traversant tous les étages de la société : de la base (Nuit debout) au sommet (cas de la Finlande et de l’Inde qui l’expérimentent déjà[1]).

L’idée est ancienne. « Sans revenu, point de citoyen » s’exclamait en 1792 le philosophe Thomas Paine du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale. La révolution française venait d’éclater, mais Thomas Paine lui, prévenait ses camarades révolutionnaires : la Démocratie ne peut réellement fonctionner que si les citoyens qui la composent sont économiquement libres et disponibles pour la faire vivre. Réprimé par la Terreur, Paine mourut quelques années plus tard, seul et pauvre aux Etats Unis où il s’exila. Mais l’idée qu’il avait impulsée, celle d’un revenu citoyen garanti, n’a pas arrêté de faire son chemin depuis. Bien au contraire, l’idée navigue entre les courants de pensée et traverse allégrement les frontières idéologiques et géopolitiques. Keynesiens, libéraux, ultralibéraux, écologistes, philosophes, psychanalystes, entrepreneurs ou artistes, l’idée ne manque pas de supporters de renom : Martin Luther-King, André Gorz, Erich Fromm, Gotz Werner en Allemagne ou encore les prix nobels d’économie Milton Friedman, James Tobin, ou Paul Samuelson…. Le spectre politique et idéologique on le voit est large. C’est tout le problème.

L’idée a du mal à mobiliser car elle se heurte à deux écueils : l’inconditionnalité de son attribution et les conceptions que nous nous faisons du « travail ».

Examinons le premier écueil. Parler de revenu « universel » ou « inconditionnel » est en soi une aporie car si l’on dit souvent que ce revenu est « sans condition », il faut bien qu’il y ait une condition pour en bénéficier. En poussant la logique jusqu’à l’absurde, tous les habitants de la terre pourraient prétendre en bénéficier au-delà des frontières sociales, nationales. Comme le souligne Atkinson, « Nous devons admettre que le revenu de base, qu’il soit mis en place par un pays ou par l’Union européenne, doit être accordé sous conditions. Quelqu’un ne peut pas débarquer à Roissy et réclamer à la France l’attribution d’un tel revenu ». Il faut bien se méfier de ce concept d’universalité dont la France s’est toujours faite l’avocate mais qui n’a jamais été en position de l’assumer. Sur la question de la citoyenneté par exemple, le suffrage universel est un abus de langage. On le sait, les esclaves, les pauvres, les sujets coloniaux, et les femmes en ont longtemps été exclus. Aujourd’hui encore la citoyenneté est soumise à condition. Comment peut-il en être autrement d’ailleurs ? Un revenu universel est donc une chimère. Tout dispositif réel devant disposer d’une condition d’éligibilité, il comporte donc un risque d’exclusion, que nous devons assumer.

Mais sur quelle conditionnalité devons-nous nous entendre pour mettre en place un revenu de base ?

La première réponse apportée en général est la citoyenneté. C’est la raison pour laquelle on parle d’un revenu citoyen. Mais pour Atkinson « la citoyenneté ne peut pas non plus être le critère. Il y a partout, dans le monde, des citoyens britanniques. On n’en connaît d’ailleurs pas le chiffre avec précision ». Nous pouvons en dire autant pour la France qui par son histoire impériale s’étend sur plusieurs continents (donc présente des disparités sociales immenses[2]) et compte un nombre non négligeable d’expatriés. D’un autre côté, sur un versant plus juridique, les membres de l’Union européenne ne peuvent limiter le paiement d’un revenu de base à leurs seuls concitoyens sans remettre en cause le principe de la libre circulation des personnes. En vertu des principes fondamentaux établis par l’article 45 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, ces personnes doivent « bénéficier du même traitement que les citoyens de ce pays en ce qui concerne l’accès à l’emploi, les conditions de travail et tout autre avantage social ou fiscal ». Ainsi, à moins de revenir à une Europe fractionnée en un ensemble de micro nations antagonistes repliées sur elles-mêmes – ce que souhaitent les partis souverainistes et d’extrêmes droites – cette conditionnalité reste utopique. Pour le dire autrement, un revenu citoyen est une forme déguisé de nationalisme car au fond les questions identitaires, dont on constate les effets délétères partout dans le monde, ne manqueront pas de s’immiscer dans le débat.

La deuxième réponse est d’adosser la conditionnalité au « travail » mais de façon élargie et donc au constat que la participation de chacun au bien être commun peut et doit être reconnue. Le revenu de base pourrait alors constituer une véritable reconnaissance d’autres formes de création de valeur que le capitalisme marchand ne reconnaît pas. Est-il possible d’humaniser le travail et d’en faire une activité pourvoyeuse de sens, d’utilité, de lien social et d’expression de soi ? Comme le souligne la sociologue Dominique Méda « le travail décent ou soutenable ne peut s’obtenir dans un monde obsédé par le profit ou même par les gains de productivité où chacun perd sa vie à la gagner[3] ». En quoi les mères qui élèvent leurs enfants, les retraités qui aident leurs petits-enfants, tout le milieu associatif et ses bénévoles, en quoi ne seraient-ils pas utiles à la société ? La réponse donnée est qu’ils le font bénévolement justement. A quoi bon les rétribuer dans ce cas ? Mais le problème se pose autrement si TOUS les revenues sont assujettis à l’impôt personnel (voir plus loin pour l’argumentaire). Même s’ils touchent par ailleurs des revenus marchands confortables, une politique fiscale juste rétablirait la balance et cela resterait une reconnaissance symbolique de la société à leur égard (Soulignons d’ailleurs qu’un revenu de base existe aujourd’hui : les allocations familiales). Il y a aussi une vraie réflexion à mener sur le rôle de la culture qui ne peut pas se ramener à une simple expression de soi. En quoi les cracheurs de feu et les surfeurs seraient utiles à la société et mériteraient un revenu de base ? Si la réponse est négative que penser des footballeurs et des traders qui touchent des sommes astronomiques uniquement parce qu’ils évoluent dans des marchés ultra-compétitifs ? La question du mérite et de l’utilité sociale est redoutable et extrêmement dangereuse à manipuler. Pour autant, donner un revenu de base suffisant pour vivre à ceux qui se contentent d’assouvir une passion indépendamment d’une utilité publique pose problème ; non pas seulement sur le principe même, mais parce que la plupart des gens peu qualifiés pourraient être tentés de fuir les travaux dits ingrats. Il y a quelque de profondément dérangeant à admettre : si la pauvreté et le chômage ont perduré dans nos sociétés c’est bien parce qu’elles ont une fonction sociale (la nécessité pour nous de se distinguer des moins bien lotis) et bien évidemment économique (le recours à une main d’œuvre à bas coût corvéable à merci). La seule solution est de relever le salaire minimum légal fixé qui permet de vivre (qui ne peut donc pas être calculé sur une simple base horaire !), ce que propose Atkinson (proposition 8). Les avantages en termes économiques ont été très souvent soulignés (Renforcement du marché intérieur, cotisations sociales des travailleurs…) à condition de moins taxer le travail pour les TPE et PME par mesure de compensation.

C’est pour cette raison qu’Atkinson préfère parler d’un "revenu participatif". D’autres parlent d’un revenu « contributif » ou de « solidarité ». Il se fonde sur une conception plus large de l’activité humaine et du travail qui ne peut plus être ramené au simple « emploi salarié » dont les formes traditionnelles sont en voie de disparition. L’Ubérisation de la société inquiète à juste titre en ce qu’elle représente une nouvelle forme de servage et d’atomisation de l’individu face à des intérêts privés. Dans le schéma Atkinsonien, qui au passage prône en parallèle une politique d’emploi public à tous ceux que en font la demande, ce revenu minimum de base s’adresserait à tous ceux qui concourent à l’effort commun, les salariés, les artisans, les artistes, les étudiants, les personnes en formation, les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires d’aides sociales. Cette prestation serait versée sur la base, non de la qualité de citoyen, mais de la « participation », d’où son nom de revenu de participation. Au passage, Atkinson reste très flou sur cette notion de participation, probablement pour les raisons évoquées plus haut. Le revenu de base serait du même montant pour tous les adultes, mais des suppléments pourraient être donnés en cas d’invalidité ou d’autres situations particulières. Il ne serait pas lié au statut du bénéficiaire sur le marché du travail et ne dépendrait pas des cotisations à la sécurité sociale (qui seraient abolies). La participation comprendrait ceux qui détiennent un portefeuille d’activités équivalant, disons, à une semaine de 35 heures. Il ne serait pas lié au revenu, mais point absolument crucial, tous les revenus seraient assujettis à l’impôt personnel sur le revenu, où les « abattements personnels » seraient abolis. La question fiscale est centrale : le revenu de base ne peut être qu’adossé à un impôt réellement progressif. C’est le sens de sa proposition 8 de « revenir » à une structure plus progressive des taux de l’impôt personnel sur le revenu, avec des taux marginaux, d’imposition qui augmentent par tranche de revenu imposable jusqu’à un taux de 65%, accompagnés d’un élargissement de la base fiscale[4]

La question du financement étant évidemment centrale, deux options s’offriraient à nous. Atkinson souhaite que le revenu de base complète les transferts sociaux existants au lieu de les remplacer. Si un retraité touche une pension publique, on lui verserait le montant le plus élevé. Mais son choix relève du contexte social et administratif anglais. A l’inverse, sous sa forme pure, le revenu remplacerait tous les transferts sociaux existants. Dans le contexte français où les aides sociales forment un vaste ensemble couteux, complexe et souvent peu cohérent[5], on peut se demander si cette réforme radicale ne présenterait pas l’intérêt d’offrir un vrai choc de simplification qui serait profitable cette fois non pas aux seules entreprises mais aussi aux bénéficiaires. En effet, il est amplement montré que les aides sociales ne vont pas à ceux qui en ont le plus besoin. Beaucoup de pauvres ignorent les mécanismes d’aides dont ils pourraient bénéficiaient, à rebours des discours culpabilisants sur l’assistanat qui font flores. Atkinson développe un argumentaire très convainquant contre les prestations sous condition de ressources qui produisent de nombreux effet pervers[6]. En effet, le revenu de participation (RP) correspond au fond à un trilemme à trois sommets car il ne peut éviter simultanément que deux de ces sommets sur trois. Le premier est que le RP doit rester vraiment inclusif (question de la conditionnalité). Le deuxième est que ses bénéficiaires doivent satisfaire une condition de participation authentique (question du travail). La troisième se compose des coûts économiques et humains associés à la gestion administrative (question financière). Je pense comme Atkinson que le troisième est moins préjudiciable qu’on ne le dit. D’un point de vue administratif, économique et éthique (réduction substantielle de la pauvreté), nous aurions tout à y gagner pour peu que sachions établir une politique fiscale cohérente et juste. 

D’autre part, lancer une initiative européenne pour un revenu de participation serait un geste politique audacieux qui marquerait les esprits. C’est une forme nouvelle de sécurité sociale. L’Union européenne n’aurait pas à imposer un modèle national existant. Elle ferait du neuf dans un contexte où celle-ci perd régulièrement de sa crédibilité auprès des opinions publiques. Ce serait aussi un moyen de se sentir (enfin !) fier d’être européen à l’heure où nous laissons mourir sans rien dire des milliers de migrants sur nos cotes. La France pourrait ainsi se targuer de réinventer la protection sociale. 

 

[1] Le Premier ministre finlandais, Juhä Sipilä, le défendait dans son programme de campagne : le revenu de base a été plébiscité lors des dernières élections législatives. Dans un pays fortement touché par le chômage, cette mesure a recueilli un large consensus au sein des partis politiques finlandais, des verts au centre – seuls les conservateurs s’y sont opposés. Un revenu de base va donc être testé dans certaines régions du pays particulièrement touchées par le chômage. Un revenu inconditionnel a ainsi été mis en place en Inde, dans des villages du district d’Indore. Les résultats ont démontré « une augmentation significative des dépenses dans la nourriture, les médicaments et l’éducation, une augmentation de l’épargne et une réduction de l’endettement, ainsi qu’une amélioration de l’habitat » in http://www.lejournalinternational.fr/Le-revenu-universel-en-Finlande-un-modele-a-suivre_a3514.html

[2] Beaucoup oublie que le pays qui a la plus longue frontière commune avec la France est le Brésil. ..

[3] Le travail : Une valeur en voie de disparition ?, édition 2010, Paris, Flammarion, 2010.

[4] Rappelons à tous ceux qui dénonceraient cette mesure comme utopique, que les taux marginaux d’imposition étaient plus important encore dans les années cinquante et soixante aux … Etats-Unis et en GB ! Voir Piketty Thomas, Le capital au XXie siècle, Paris, Seuil, 2013.

[5] Il serait abusif de dire que le système social français est peu efficace. La France a beaucoup mieux résisté à la crise financière de 2008 que les pays où l’Etat social a été largement détricoté.

[6] C’est le « Piège de la pauvreté » : situation où une personne a du mal à passer au-dessus du seuil de pauvreté en raison des déductions effectuées sur ses revenus du travail dès qu’ils se mettent à augmenter. Une hausse de sa rémunération brute ne se traduit que par une faible augmentation de son revenu net, pour deux raisons : elle accroît les montants à payer au titre de l’impôt sur le revenu et des cotisations sociales, et elle réduit les transferts soumis à des conditions de ressources.



19 réactions


  • Jo.Di Jo.Di 14 juin 2016 10:15

    Revenu universel, la mesure ultra-libérale (comme le dit Attac)
     
    - mépris de la valeur travail pour celle de la consommation
    - fin du smig, avantage pour le Capital (ce qu’a vu l’OMC)
    - fin de la recherche formation/plein emploi
    - apologie du consumérisme, fin de l’orientation de la production
    - appel à remplir les supermarché d’immigrés, encore plus que maintenant, au frais du collectif
    - alibi pour nanifier l’état
     
    mesure « charitable capitaliste » pour décérébrés. Friedman est pas con, il sait que c’est la cacahuète pour le bonobobo gôôôchiste ....
     
    « L’idéologie de la ‘compassion’ sert des intérêts de classe [...] C’est le principe qui est à la base de tout le capitalisme moderne : continuellement susciter de nouvelles demandes et de nouveaux mécontentements qui ne puissent être apaisés que par la consommation de marchandises. »

     
     ‘La culture du narcissisme’ Christopher Lasch
     

     


    • tiptop 14 juin 2016 16:39

      @Jo.Di
      Vous dites exactement le contraire de ce qui est écrit. Mais peut-être faites-vous semblant de ne pas savoir lire....


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 14 juin 2016 10:25

    « La question du financement étant évidemment centrale, deux options s’offriraient à nous ».

    Mais : rien de concret n’est dit sur le financement... Par la FISCALITÉ ?

    Au terme de 40 ans de chômage massif, il n’est plus temps de se concentrer sur la lutte contre le chômage mais de prendre en compte la réalité du déficit structurel d’emplois tout en imaginant le mieux pour sortir d’affaire les chômeurs, sans fermer la porte à un éventuel hypothétique retour au plein-emploi.

    Le Projet Socio-Économique ci-dessous bénéficie de
    l’accord intellectuel et du soutien moral de
    Jacques SAPIR,
    Économiste.

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    INTRODUCTION :

    Depuis la fin des Trente Glorieuses, vers 1975, soit depuis 39 ans, nous avons dû nous accommoder du chômage massif.
    Il serait peut-être enfin temps de remettre en question notre paradigme sur le « Plein-Emploi » qui est devenu une sorte d’Arlésienne...
    Sans doute faut-il adopter un nouveau paradigme en la matière qui éradiquerait définitivement le concept même de chômage.

    ¿ Et si la majorité des Français(es) adoptait un paradigme SOCIO-ÉCONOMIQUE réellement innovant et véritablement progressiste ?

    Cependant, au
    Revenu de Base financé par la Fiscalité, sans Refondation du Capitalisme
    on peut préférer le
    Dividende Universel financé par l’Épargne, avec Refondation du Capitalisme

    ​​Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    Lire le lien, SVP :

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel ​financées ​par l’Épargne.
    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/47/56/Refondation_du_Capitalisme_et_Dividende_Uni versel_Sincerite.pdf

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    RÉSUMÉ :

    Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

    Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

    Objectif Principal :
    Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
    Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
    Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

    Objectifs Spécifiques :
    I)
    Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
    Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
    II)
    Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
    II.1)
    À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
    II.2)
    a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
    b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans plus jamais être accusés d’exploiter qui que ce soit.
    II.3)
    Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel).

    ​On n’ose imaginer que l’Humanité serait si stupide pour se lancer dans cette dernière voie suicidaire ! ! !​

    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    L’addendum ci-dessous apporte la preuve, a contrario, de la pertinence du projet ci-dessus.

    ​Addendum :
    À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s’évitant la phase d’épargne incluse dans cette proposition puisque tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.

    Lire le lien, SVP :
    Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !
    http://www.sincerites.org/2014/08/pauvre-peuple-russe-spolie-en-1917-et-en-1991.html

     = = = = = = = =
    ​Post-scriptum :
    ​Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 - 2014

    http://www.sincerites.org/2015/02/fondation-capitaliste-virtuelle-bilan-2001-2014.html


    = = = = = = = =
    La chance de Cuba : son Économie d’État !
    http://www.sincerites.org/2015/05/la-chance-de-cuba-son-economie-d-etat.html


  • Gen0 (---.---.145.66) 14 juin 2016 10:34
    N’importe quoi Jo.Di :

    - mépris de la valeur travail pour celle de la consommation
    >> Faux : car le travail apportera un grand plus - et sera fait de sa propre volonté et pas de manière obligatoire, donc plus d’enthousiasme et plus de résultats 



    - fin de la recherche formation/plein emploi
    >> Il y a des gens qui ne se sentent pas exister s’ils ne travaillent pas ou qui n’ont pas de vie sociale s’il ne vont pas à leur travai, donc encore une fois, les gens iront d’eux même

    - apologie du consumérisme, fin de l’orientation de la production
    >> ah bon et avec quel argent ? le revenu de base, ne veut pas dire suffisament d’argent pour consommer toujours plus, d’autant que les gens seront plus enthousiaste et donc plus sociale, donc plus solidaire, donc, non ça n’est pas une apologie au consumérisme

    - appel à remplir les supermarché d’immigrés, encore plus que maintenant, au frais du collectif
    >> exact, il faudrait que seules les personnes nés en France, étant français depuis plus de 10 et ayant deux parents français doivent y avoir droit

    - alibi pour nanifier l’état
    >> pas forcément, parce que si au lieu de travailler on étudie, on peut au contraire faire évoluer l’état

    ---

    Je contredis mais je comprends de qui tu parles, et effectivement pour une certaine population cela ne représente qu’une opportunité de s’enfoncer dans l’inutilité sociale

  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 14 juin 2016 10:40

    Les Suisses ont tranché !

    Pour ce qui les concerne, c’est NON.

  • Daniel Roux Daniel Roux 14 juin 2016 10:43

    L’auteur est fondamentalement, un pro-UE. Sa vision de la nation est caricaturale et typique des européiste dogmatiques. Ce simplisme l’oblige à ignorer l’attachement des peuples à leur culture et à leur histoire.

    « micro nations antagonistes repliées sur elles-mêmes – ce que souhaitent les partis souverainistes et d’extrêmes droites »

    Pour étouffer un projet, donnez-lui une ampleur européenne. La Commission se chargera de l’enterrer.

    Sinon les obstacles répertoriés par l’auteur sont réels, de la définition de l’ayant-droit au financement. Il devient indispensable de définir les fondements de cette allocation de base, de se revenu minimum.

    Le but premier est de mettre fin à la vraie pauvreté de ceux qui ne peuvent satisfaire aux besoins de base, la nourriture, le logement, les soins de santé, les vêtements..

    Le but second, et non pas secondaire, est de mettre fin aux souffrances physiques et psychiques des populations pauvres. 

    Là est l’urgence absolue. Discuter du sexe des anges, c’est retarder la mise en place d’un revenu de base, sans contreparties iniques, puisqu’elle s’imposeraient à la population la plus fragile. Cette dernière est la principale victime de la mondialisation sauvage, imposée justement par l’UE avec la complicité active de tous les Présidents de la Républiques françaises depuis de Gaule.

    Il est temps de prendre des décisions pour notre nation.

    Accessoirement : Avez-vous remarqué que personne n’évoque « la communauté des pauvres » contrairement à d’autres (tout et n’importe quoi) qui savent s’organiser pour constituer des groupes de pression efficace et rentable.


    • tiptop 14 juin 2016 16:51

      @Daniel Roux
      "L’auteur est fondamentalement, un pro-UE. Sa vision de la nation est caricaturale et typique des européiste dogmatiques. Ce simplisme l’oblige à ignorer l’attachement des peuples à leur culture et à leur histoire."

      Rectification : je suis pro Europe certes mais anti UE (dans son fonctionnement actuel) et je suis profondément attaché à LA culture et L’histoire (enfin la vraie, celle des historiens qui publient, pas le roman national ....)

      Les soucis partagés des pauvres n’en font pas une communauté. Sinon il y a belle lurette qu’il se ferait entendre (Rappelez-vous la classe ouvrière était autrefois une réalité ....)


    • Daniel Roux Daniel Roux 14 juin 2016 17:44

      @tiptop

      Cette boutade sur le communautarisme galopant était destiné à protester contre ce phénomène pervers pour la cohésion de notre nation, pas à le promouvoir.


  • Nicolas_M bibou1324 14 juin 2016 11:36

    « Et on fait tourner les serviettes .... »


    Au bout d’un moment, ça lasse, ce genre d’article « Yaka faukon ». Redescendez sur la planète Terre SVP. Ni vous, ni le peuple français, ni même le peuple européen, n’a le moindre pouvoir de décision ni d’orientation de la vie politique. En partant de ce constat, votre article est stérile, sans intérêt, une rêverie sur laquelle vous n’avez pas d’emprise.

    • tiptop 14 juin 2016 16:44

      @bibou1324
      Eh bien prenez un prozac et laissez les puissants prendre les décisions à votre place. Une fois de plus, peu sur ce forum se donnent la peine de lire jusqu’au bout car sinon vous auriez relevé que le revenu de base a déjà été expérimenté dans le monde. 


  • binnemaya 14 juin 2016 15:24

    Le capitalisme c’est l’URSS avec Zuckerberg a la place de Staline.
    Pour en sortir il faut d’abord reprendre la création monétaire aux banksters et rétablir une stricte séparation entre banque de dépot et d’affaires.
    Ensuite la seule disruption possible c’est le salaire à vie avec la copropriété d’usage des moyens de production.
    Tous le reste n’est que qu’un plan com du capital pour mieux nous exploiter


  • olivier cabanel olivier cabanel 14 juin 2016 19:09

    @ l’auteur

    merci de cet article,
    je suis fervent partisan de cette mesure, 
    j’ai d’ailleurs publié plusieurs articles sur le sujet...

    • rossellogilles 9 juillet 2016 13:37

      @olivier cabanel
      J’ai suivi vos liens avec intérêt.
      Je pense qu’il y a maldonne sur un aspect fondamental du Revenu Universel : « comment le financer » ?
      En fait, chacun raisonne avec des données obsolètes : « l’argent », les billets, que nous avons en poche.
      .
      A l’échelon international, nous sommes entrés dans une ère post-monétaire : il n’est plus question de masse monétaire, mais « d’agrégats monétaires » ; il n’est plus question de monnaie fiduciaire, mais de monnaie « scripturale » ; la mécanique financière des agrégats n’a pas grand chose à voir avec nos traditions comptables et, pour parachever le paysage, la BCE a mis en place un système de « Quantitative Easing » en 2015.
      .
      Je me permets de vous proposer un lien vers une approche de cette situation qui n’est pas évidente à concevoir : en dehors de l’aspect un peu provocateur de la présentation de ce texte (compatible avec le site... si ce n’est nécessaire...), les informations y sont précises, vérifiées et vérifiables, et complétées de liens.
      « Mais où est passé notre fric ? » :
      https://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20160424023935AAp8MEW
      .
      Ce concept assimilé, il devient plus facile d’imaginer « un financement », voire de l’éliminer purement et simplement : si l’on se réfère au principe du QE, une ligne d’écriture n’est le résultat que d’une volonté et les milliards qui en résultent ne font qu’incrémenter un « agrégat » ou un autre, sans réelle conséquence.
      .
      Au demeurant, une étude perdure au sein de la BCE qui consisterait à transférer ces « lignes d’écritures » sur nos comptes bancaires individuels au lieu de les attribuer aux banques : bien sûr, ça ferait beaucoup plus de lignes d’écritures, ...mais vous commencez certainement à comprendre que le Revenu Universel ne pose aucun problème de financement... !
      .
      Le seul dilemme actuel est limité à son montant : veut-on continuer à maintenir les populations en état de servage ? ou bien les incite-t-on à aller cultiver leurs carottes parce que les robots font leur boulot ?
      .
      Sur cette question de détail, il est utile de comprendre qui si l’on parle tant de l’ère du « numérique », c’est bien parce qu’elle s’achève : dans les années 1980 le télétravail s’installait en France.
      Nous avons tous, et depuis longtemps, des robots ménagers à la maison et nous sommes déjà entrés dans l’ère des « robots à l’image de l’homme » ...qui peuvent donc se dispenser du travail humain !
       ...autant laisser l’homme se livrer à ce en quoi il est encore inégalable : penser, réfléchir, concevoir, créer.


  • devphil devphil 15 juin 2016 07:37

    La mise en place de ce type de revenu fût instauré en Angleterre sous le nom de loi du Speenhamland de 1795 à 1834


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Speenhamland

    http://www.laviedesidees.fr/De-la-charite-publique-a-la-mise.html


    https://galmaril.wordpress.com/2012/09/05/speenhamland-1795/

    http://archives.lesechos.fr/archives/cercle/2011/05/10/cercle_35031.htm

    http://www.pauljorion.com/blog/2014/08/24/aux-sources-du-revenu-dexistence-pour-tous-speenhamland-1795-par-michel-loetscher/

    Les résultats furent une généralisé de la pauvreté et la baisse drastique des salaires car les employeurs ne payaient presque plus les ouvriers.

    « Le système des allocations de Speenhamland revient en fait à utiliser des ressources publiques pour… subventionner les employeurs, prompts à embaucher les bénéficiaires d’un secours public auxquels ils pourraient verser un salaire bien inférieur au minimum vital – et à « faire baisser les salaires au-dessous du niveau de subsistance » comme l’analyse Karl Polanyi (1887-1964) : « Le système de Speenhamland était un fossé édifié pour la défense de l’organisation rurale traditionnelle, alors que la tourmente du changement balayait les campagnes, et faisait d’ailleurs de l’agriculture une industrie précaire » (1). Cette expérience de « salariat social » s’effondre à cause de son effet paradoxal : la généralisation de la pauvreté … …

    En 1834, le Parlement abolit le système de Speenhamland dont l’échec se solde par l’instauration d’un « marché du travail », l’apparition du « prolétariat » et celle d’une croyance jusqu’alors fort peu « naturelle » selon laquelle l’assurance d’un revenu dépend du « travail » salarié et de la possession d’un « emploi »…  »


    Philippe

  • babadjinew babadjinew 15 juin 2016 10:37

    Merci pour cet article même si son articulation sur trois pattes n’est pas forcément la plus judicieuse.


    Qu’un tel revenu soit articulé autour de la nationalité me semble dans l’état actuel des choses indispensable à moyen terme en attendant que ce revenu devienne réel dans chaque pays de gaia.

    Néanmoins il pourrait aussi être conditionné par l’obligation d’un service civil de disons deux année pour un national et 10 fois plus pour un non national. Un peu de cohésion social serait ainsi généré. En terme de règle de EU étant donné que l’UK a obtenu gain de cause pour le non versement d’aides sociales au non UK pas trop de blême pour exiger la même en hexagonie pour le RDB.

    Pour ceux qui craignent une explosion de l’oisiveté, je crois bien qu’ils n’ont pas compris grand chose à la nature humaine qui à un besoin viscérale d’utilités sociales, voir de reconnaissances sociales. Bref un tel revenu ne tuerait en aucun cas la Valeur travail.....

    Du coté des économies substantielles ce type de revenu serait plus que judicieux. Fin du flicage social, fin des formation parking non qualifiante, simplification des dem arches administratives, tous cela mis bout à bout coûte à l’heure actuelle de véritable fortune.

    De plus, cela permettrait la fin de l’assistanat des grosses multinational des CAC40 qui touchent plein pot des centaines de milliards chaque année en baise de charge sur bas salaires, en cice, et autres aides à l’emploi. De plus les employeurs seraient dans l’obligation de proposer des salaires digne, ou encore d’enfin ce moderniser donc d’investir si ils veulent continuer leur activités.

    Enfin nous pourrions comprendre les apports concret de la technologie qui ne serait plus symbole comme aujourd’hui d’exclusion et de déshumanisation mais simplement de progrès car bien des tâches ingrates peuvent des aujourd’hui être ubérisé, robotisé, informatisé....

    Pour conclure nul n’est devin, donc personne ne peut aujourd’hui prédire ce que l’être humain pourrait concevoir imaginer créer dans un contexte ou il n’aurait plus aucune inquiétude quand à sa survivance quotidienne. C’est bien ce dernier point qui térifie le capitalisme prédateur car ce type de revenu mettrait fin à l’esclavagisme rampant si cher au grand capital avec son mantra TINA

    Wake Up !!!!!!

     

        

  • cocoyoc 1974 (---.---.4.6) 15 juin 2016 16:43

    Que faites vous du système néolibéral ?
    a quoi sert un revenu universel ?
    Où est la reconnaissance de l’effort ?

    Sortir du système monétaire international (FMI) de 1971 est une priorité.

    Rétablir des protections pour sauvegarder les emplois industriels dans chaque pays
    et surtout équilibre des échanges commerciaux.


  • Legestr glaz Ar zen 16 juin 2016 21:34

    Voilà comment cela se passe en Suisse. Une initiative a recueilli le nombre de signatures suffisantes. Le projet a été présenté à la votation le 5 juin 2016. Une moitié seulement des électeurs et électrices s’est déplacée aux urnes (47% des inscrits). Parmi ceux et celles ci, 76% ont rejeté le Revenu de Base Inconditionnel. En Suisse la majorité décide toujours.

    Il y a des frustrés à l’issue du vote, certes, mais ils savent que la majorité du peuple était contre eux. On peut dire que le projet n’était pas encore mûr, que les conditions de sa réalisation n’étaient pas encore rassemblées (chômage à 3% par exemple, ce n’est pas le plein emploi mais presque).

    En France ,les gens s’invectivent autour de projets de société dont personne ne sait s’ils recueillent l’assentiment de la majorité. Seule sa propre idéologie est prise en considération. Dans une démocratie semi-directe, comme la Suisse, le résultat des urnes est clair et limpide. Les gens savent où se situe le point de clivage du sujet considéré.

    Qui serait partant pour une démocratie semi-directe en France ? Les Suisses votent 4 fois par année sur les sujets les plus divers et variés. Les projets sont portés par des associations, des groupes de réflexion, des associations citoyennes de circonstance, des syndicats, des partis politiques. Les débats ont véritablement lieu. Tout monde peut présenter ses arguments. La France est une pauvresse en comparaison de la Suisse. La France à une démocratie représentative qui est une honte absolue.

    http://initiative-revenudebase.ch/


    • tiptop 16 juin 2016 22:26

      @Ar zen
      C’est tout le paradoxe de la suisse. Un État neutre ou plutôt pleutre, parfaitement voyou à coup de grandes lessives d’argent sale et un vrai fonctionnement démocratique. ... en apparence. Car l’essentiel , le sabotage des fiscalités nationales est toujours caché et on amuse le peuple avec des consultations populaires ou plutôt populistes


    • Legestr glaz Ar zen 16 juin 2016 22:57

      @tiptop

      Vous vous trompez. Vous ne connaissez donc pas le fonctionnement d’une démocratie semi-directe. Je ne vous blâme pas, il n’y en a qu’une au monde et c’est la Suisse. Pas étonnant que vous ne connaissiez pas. Vous parlez par conséquent d’un sujet dont vous ignorez tout. Renseignez vous et revenez en discuter.

      Personne n’amuse le peuple avec des consultations populaires (ni populistes d’ailleurs). Ces sujets sont issus d’initiative populaires. Pour un Français c’est difficile à comprendre. L’initiative populaire, en Suisse, permet, si l’on recueille 100.000 signatures au niveau de la confédération (pour les cantons le nombre est minoré) de proposer à la votation tous les sujets. Ceux ci font l’objet de débats dans la population. Les sujets sont proposés par les citoyens, des associations, des syndicats, des groupes de réflexion, des partis politiques, des associations citoyennes montées pour la circonstance.

      Ce que vous dites est donc parfaitement faux. À votre corps défendant, j’entends.

      - La Suisse serait donc un État « pleutre ». Pourquoi dites vous cela ?

      - de grandes lessives d’argent sale. Vous voudriez comparer avec ce qui se passe en Irlande, aux Pays Bas, en Grande Bretagne ou au Luxembourg, pour ne parler que de l’UE ? Parce qu’il existe tous les autres paradis fiscaux et les USA avec des Etats comme le Delaware. Où est votre objectivité ?

      - Que voulez vous dire avec « le sabotage des fiscalités nationales est toujours caché » ? Vous pourriez développer que l’on puisse échanger ?

      Merci et à vous lire, en toute objectivité.


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