mardi 4 juin 2019 - par P.-A. Teslier

Croire en Dieu est-ce inné ou acquis ?

Il y a une vingtaine de siècles, à l'époque gréco-romaine, croire en Dieu était-il inné ou acquis ?

Socrate, dans le récit qu'a fait Platon de son procès (*), dit que les Athéniens et lui-même croient en Zeus. À son époque, il semblait courant, en lisant Platon, de parler au nom du Dieu Zeus, comme aujourd'hui, en Occident, on dit souvent, sans même s'en apercevoir : "Au nom de Dieu..." ou "Dieu soit loué… !" ou "Si Dieu le veut…" etc. Les exemples ne manquent pas, par centaines dans la vie courante et même dans les médias.

Si croire au surnaturel, divin ou pas, pouvait sembler inné, croire dans un Dieu, n'importe lequel ne l'est pas… semble-t-il ! Cela n'est d'ailleurs pas logique, car si Dieu est Dieu, il aurait dû rendre sa croyance consubstantielle à l'être humain, dès sa conception. C'est-à-dire : innée, in-utéro !

Malheureusement pour les croyant(e)s, aucune personne ne nait en ayant, en elle, la croyance en Jésus, Allah, Yahvé, Brahma, Odin, Shiva, Manitou… ! À l'époque gréco-romaine, c'était pareil. Personne ne naissait en croyant immédiatement à Zeus, Athéna, Jupiter, Mercure, Vénus, Saturne, Neptune… ! Même pas Homère, ni Thalès, ni Socrate, ni Platon, ni Aristote, ni Pythagore, ni Périclès… ni aucun autre génie de cette époque.

Croire dans un Dieu quelconque est donc bien une construction de l'esprit, créée ex nihilo par l'Homme, non par un Dieu.

C'est généralement un acquis familial ! Dans chaque famille, on se passe son Dieu d'une génération à une autre, comme une vieille relique sacrée. Et, grâce à la civilisation sur laquelle s'appuie le pays, on croit alors dans le Dieu commun, collectif, un véritable "bien" public. Tout est alors encore plus simple. On est comme tout le monde ! Cela est extrêmement rassurant dans la vie de tous les jours d'être comme tout le monde, par mimétisme : comme sa voisine, son voisin, sa cousine, son copain de classe, etc.

Ainsi, on croit en Allah dans un milieu musulman. On croit en Jésus dans un milieu chrétien. On croit en Brahma dans un milieu hindou. On croit aussi dans le Dieu qui habite le volcan, dans un milieu indigène d'Hawaï. Etc. !

C'est exactement comme croire au Père Noël. C'est un acquis. Une croyance voulue par le milieu familial... pour être, là aussi, comme les autres, par mimétisme. Des centaines de millions d'individus croient au Père Noël. Des centaines de millions d'individus croient en Jésus, Allah, Yahvé, Brahma, Odin, Shiva, Manitou, etc.

Mais, le Père Noël ou un Dieu quelconque, est-ce pareil ?

Croire dans le premier n'est pas et n'a jamais été mortifère ! Jamais une personne croyant au Père Noël n'a désiré tuer celle ou celui qui ne croit pas comme elle… au Père Noël !

En religion, du moins pour celles dominantes, contemporaines et occidentales, c'est souvent le contraire. Remarquons que ce phénomène est récent. À l'époque gréco-romaine, du temps de Zeus, de Jupiter et des autres, ce n'était pas le cas !

C'est essentiellement sous l'empire de l'église chrétienne, dès le milieu du 4ème siècle du calendrier julien, que la haine de l'autre, c'est-à-dire de la personne qui ne croit pas en Jésus, sévit et va être pérennisée par un corps enseignant rompu à la dialectique la plus malhonnête.

Cette haine acquise et non innée, l'a été immédiatement pour les juifs, responsables selon l'église chrétienne de la mort du roi des juifs : Jésus (INRI). Cela continue aujourd'hui, essentiellement en Occident.

Elle l'a été pour les musulmans lors des croisades, durant 3 siècles.

Elle l'a été pour les chrétiens entre eux, durant les fameuses guerres de religion. Ils croyaient au même Dieu, Jésus, mais pas exactement pareil, quant à l'interprétation de ses paroles supposées.

Elle l'a été durant toute l'Inquisition pour les "mauvais" croyants en Jésus. Ceux qui mettaient en doute la création du Monde en 6 jours ou que les premiers hommes n'étaient pas forgerons ou bâtisseurs de ville ou que le Soleil ne s'était pas arrêté lors de la bataille de Gabaon (J. 10-13)… Pour ces esprits critiques et intelligents, c'était prendre le risque d'être directement conduit sur le bûcher, accompagné d'une croix à l'effigie de Jésus.

Elle l'a été pour les indigènes des Amériques qui n'étaient pas supposés être des humains, des fils de Dieu. Les Incas, les Aztèques, les Mayas et autres Peaux Rouges, tous passés par le fil de l'épée du Seigneur ou morts des maladies apportées par les vrais et purs chrétiens européens.

Elle l'a aussi été aussi pour tous les bipèdes africains, à la couleur de peau différente de celles des enfants du Jésus blanc. Ils allaient, ces Noirs, être considérés comme des outils durant plusieurs siècles dominés par les chrétiens. C'était tellement vrai que l'un des représentants de Jésus sur la Terre, Louis XIV, édicta le célèbre Code noir, en 1685.

Elle l'a aussi été durant la 2ème Guerre mondiale. La haine non pas innée, mais acquise pour son prochain, s'est transformée en génocide. La haine du juif par une Allemagne alors à 93 % chrétienne. Il est vrai qu'à cette époque tous les pays européens étaient chrétiens à plus de 90% !

Elle l'a aussi été pour le génocide des musulmans de Srebrenica, en 1995. Massacre commis par les chrétiens de Serbie contre leurs "frères" musulmans, ceux qui considèrent Jésus comme un simple prophète.

Elle l'est encore actuellement en Irlande du Nord entre chrétiens catholiques et chrétiens protestants.

Alors, on va me dire que les musulmans ont fait de même et qu'ils continuent aujourd'hui, via leur terrorisme archaïque. Oui, peut-être, mais combien de morts à leur actif ? Quelques dizaines ou centaines de milliers… en 1 000 ans ? Combien de morts attribuables aux chrétiens depuis 1 000 ans ? Des dizaines de millions : aux Amériques "primitives", durant la traite de Noirs, durant le nazisme, etc. L'ordre de grandeur n'est pas comparable. Un facteur 1 000 les sépare !

Et cela va encore continuer ! Je ne sais pas où, ni quand, mais il n'y a aucune raison pour que la croyance acquise en Jésus, en Allah ou dans un autre Dieu haineux s'arrête.

Pour conclure, ni la croyance ni la foi dans un Dieu de l'époque actuelle ne sont innées ! Cette haine est acquise au fil des années, au contact des autres et des églises.

La faute à qui ? Qui leur a appris à haïr leur prochain ?

Très sûrement les écrits tendancieux, honteux et mortifères (la Bible et le Coran) attribués aux deux grands dieux de notre époque : Jésus et Allah, mais aussi et surtout à leurs églises prosélytes qui les relaient continument, à un tel point que ces livres sont les plus vendus en Occident.

 

(*) p. 66, 17-b, dans Apologie de Socrate, Œuvre complète de Platon, édition Flammarion, Paris, 2011.

 

Crédit photo : photos de dieux : Jésus (lien), Zeus (lien). Jupiter a la même photo que Zeus.



72 réactions


  • tashrin 4 juin 2019 14:21

    La faute à qui ? Qui leur a appris à haïr leur prochain ?

    Je sais pas si c’est un précepte « enseigné », c’est surtout que c’est intrinsèque au concept de monotheisme... S’il n’ya qu’un seul dieu (le mien évidemment), alors les autres sont des fakes. Et si mon voisin revendique qu’il n’ya qu’un dieu, mais un autre que le mien, soit il ment, soit a tort, soit ca fout parterre tout mon systeme de pensée. Donc on va lui apprendre à penser comme il faut !


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 4 juin 2019 14:23

    Si vous parlez à dieu, c’est que vous êtes croyant. S’il vous répond, il faut consulter.


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 4 juin 2019 14:43

    Dans l’ » Origine de l’Homme » (1871), Darwin voyait dans la religion et les « qualités morales » des caractéristiques sociales humaines dues à l’évolution. Le rapprochement de la « croyance en Dieu  » et de la religion avec les thèmes des superstitions et du fétichisme montre quel degré de vérité il leur accordait. Dans ce livre, il écarte un argument en faveur du caractère inné de la religion :

     « La croyance en Dieu a été souvent présentée comme non seulement la plus grande, mais la plus fondamentale de toutes les différences entre l’homme et les animaux inférieurs. Il est pourtant impossible, comme nous l’avons vu, de continuer à prétendre que cette croyance serait innée ou instinctive chez l’homme. Il est vrai cependant qu’une croyance en des forces spirituelles qui agiraient sur tout semble être universelle ; et elle semble le résultat d’un progrès considérable dans la raison humaine et d’un progrès incessant dans sa capacité d’imaginer, de s’interroger et de s’émerveiller. Je suis conscient que supposer qu’il existe une croyance instinctive en Dieu a servi à bien des gens comme un argument en faveur de son existence. Mais c’est un argument irréfléchi, puisqu’il nous obligerait à croire à l’existence d’un grand nombre d’esprits cruels, malfaisants et qui ne seraient qu’un peu plus puissants que l’homme ; en effet, la croyance en eux est bien plus générale qu’en une divinité bienveillante. L’idée d’un Créateur universel et bienveillant ne semble pas avoir surgi dans l’esprit d’homme, jusqu’à ce qu’il y eût été élevé par une longue tradition de culture. »


  • Étirév 4 juin 2019 15:15

    Ni inné, ni acquis.

    Les hommes qui ont écrit l’histoire des religions ont toujours fait remonter les connaissances primitives à une puissance surhumaine, c’est-à-dire au-dessus de leur nature masculine.

    Cette puissance révélatrice que les théologiens, plus tard, attribueront à la parole d’un Dieu mystérieux, c’est l’Esprit féminin incarné dans les Grandes Déesses qui ont érigé le monument grandiose de la pensée divine qu’on appelle la science primitive.

    Par la Déesse, la Vérité brilla et se répandit sur la terre ; longtemps vivante, longtemps féconde, elle déposa dans le cœur et dans l’esprit des générations successives les connaissances qui furent l’origine de toutes les grandeurs de l’humanité.

    La pensée primitive de la Grande Déesse atteignit une splendeur incomparable ; elle sonda les mystères de l’Univers, de la vie, des évolutions, et celui, si important, des sexes.

    Ce qui prouve la féminité des antiques révélations, c’est que la science des premiers temps n’est pas analytique comme celle des savants modernes, elle est synthétique comme celle qui émane de l’Esprit féminin ; elle établit des lois, donne des idées générales trouvées par l’intuition (qui est la faculté divine) et les formule avec la précision et l’audace de la certitude.

    La Femme possède un au-delà cérébral qui lui permet de trouver et de comprendre les causes cachées qui régissent la Nature. L’homme ne peut trouver par lui-même ces causes, son champ cérébral ne s’étend pas jusque-là, il voit des faits isolés, ne les enchaîne pas en longues théories, seule façon de prouver. Il ne classe pas les faits, mais généralise sans ordre.

    C’est parce qu’il sait qu’il n’a pas cette faculté créatrice des idées abstraites qu’il s’appuie sur la Révélation, cette voix du dehors qui lui dit ce qu’il faut croire.

    Les procédés de l’Esprit féminin sont si différents de ceux de l’esprit masculin que les hommes n’ont pu expliquer la science primitive qu’en y introduisant le surnaturel.

    Livres de femmes


    • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 4 juin 2019 15:26

      @Étirév

      Un Dieu est quelqu’un que l’on adore, à qui on érige des autels et des temples pour le vénérer, comme ceux qui adorent l’argent bâtissent des banques.

      De nos jours, dieu est remplacé par des dictateurs, des stars du cinéma et du rock’n’sport auxquels on voue un culte absolu, et on peut choisir entre un Dieu mâle ou femelle, il y en a pour tous les goûts, ne vous inquiétez pas.


  • zzz999 4 juin 2019 15:53

    "Cela n’est d’ailleurs pas logique, car si Dieu est Dieu, il aurait dû rendre sa croyance consubstantielle à l’être humain, dès sa conception. C’est-à-dire : innée, in-utéro !

    "

    Tout simplement parce que DIeu ne veut pas de robots préprogrammés mais veut que l’homme recherche Dieu consciemment et de tout son coeur et son esprit.

    Pour le reste de l’article, ne confondez pas les enseignements de Dieu avec les altérations perverses des religions officielles qui se réclament d’eux, sinon comment expliquez vous que chez les témoins de Jéhovah qui connaissent particulièrement bien la Bible il y ait si peu de violence et encore pire de crimes ?


  • zzz999 4 juin 2019 15:59

    "Croire dans un Dieu quelconque est donc bien une construction de l’esprit, créée ex nihilo par l’Homme, non par un Dieu.

    "

    L’auteur m’expliquera donc avec profit par quel heureux hasard la première molécule d’ADN (qualifiée par des biologistes de véritable ordinateur biologique) est venue au monde sachant que la probabilité qu’elle vienne au monde par hasard serait encore des millions de fois inférieure à par laquelle l’explosion d’une imprimerie verrait les lettres de la machine retomber par terre dans l’ordre de l’alphabet.

    Croire au hasard dans un tel cas est encore gigantesquement plus stupide que de croire en une entité créatrice intelligente appelée Dieu qui elle n’est pas obligée de respecter le principe de causalité qui nous est si cher et dont nous sommes incapables de nous passer pour expliquer quelque phénomène ou concept qui s’étend dans le temps.


    • Désintox Désintox 4 juin 2019 22:23

      @zzz999

      « Croire au hasard dans un tel cas est encore gigantesquement plus stupide que de croire en une entité créatrice intelligente »

      Et qui a créé cette entité créatrice ? Un super-dieu ?

      Alors, qui a créé le super-dieu ?

      etc


    • zzz999 5 juin 2019 14:11

      @Désintox

      Vous n’avez pas lu jusqu’au bout mon texte : Qui vous dit que Dieu s’inscrit dans le principe de Causalité ? on fait le raccourci de penser que le principe de causalité est partout valable, mais est-ce le cas ? en particulier dans des structures spatio-temporelles circulaires ou les effets sont leurs propres causes !


    • zzz999 5 juin 2019 14:13

      @Désintox

      sur ce vous ne répondez pas à la première partie : d’où vient l’ADN ?


  • Alexis 4 juin 2019 16:05

    Il est évident que l’auteur croit au Dieu très mal nommé : Jupiter-Macron...


  • pierrot pierrot 4 juin 2019 16:50

    L’homme a inventé le concept de « dieu » pour répondre à ses interrogations (séismes, mort, sécheresse, maladie...) donc il est naturel que la personnalité de dieu (et de ses apôtres et fidèles) soit le reflet de la mentalité de leur temps.

    D’où ces récits cruelles de meurtres, de haine, de massacres des autres peuples et autres religions dans la Bible, le Coran et bien d’autres livres se prétendant « sains ».

    Puis le clergé a rapidement compris que la religion pouvait être un bon moyen de domination de leurs semblables et de leur richesses.

    Mais heureusement les progrès de la connaissance permettre l’émergence d’une majorité d’athée dans les pays évolués et renvoyant les mythes de Jésus, Abraham, Moise aux sornettes infantiles.


  • eddofr eddofr 4 juin 2019 16:57

    Le besoin de croire est inné (si ce n’est en Dieu, c’est en un Chef, en une Cause, ou en sa propre incommensurable supériorité quand on s’appelle BHL).

    La forme dont on va emplir ce vide (le besoin de croire) est acquise ou construite selon les circonstances et selon le moment de sa vie où l’on prends conscience de ce vide immense et insupportable.

    La forme que nous donnons à notre besoin de croire résulte principalement de notre degré de conformisme et de notre degré de défiance envers nous-même.

    (celui qui aurait 100% confiance en lui-même n’aurait pas besoin de croire en quoi que ce soit d’autre que lui-même).


  • Gollum Gollum 4 juin 2019 17:33

    Le besoin de transcendance est inhérent à l’homme. Voir Eliade, CG Jung..

    Qu’après, cela parte en couille en religion constituée plus ou moins sectaire est un autre problème... qui n’a quasi rien à voir.

    Notre civilisation est la seule qui se passe de transcendance. C’est une nouveauté dans l’histoire.

    Je ne suis pas sûr que cela soit le summum du civilisé et milite pour un retour du sacré, car seul le sacré donne du sens. Vivre perpétuellement dans l’horizontal comme le veut le monde moderne engendre culte du fric, médiocrité, laideur, bassesse, rationalisme, l’homme déifié...


    • Xenozoid 4 juin 2019 17:36

      @Gollum

      la transcendance, maintenant je te comprends gollum


    • Xenozoid 4 juin 2019 17:38

      @Xenozoid

      surtout le « besoin »


    • Xenozoid 4 juin 2019 19:33

      @gollum

      et quel est ce besoin de transcendance,dont tu parle et que tu cherche,sans connaitre ?


    • Gollum Gollum 5 juin 2019 09:34

      @Xenozoid

      Mais tout le monde le connait, toi aussi, il s’agit du besoin d’illimité de l’homme, constatant ses limites et qui aspire à ne plus en avoir..

      Ce besoin prend diverses formes : religieuses, philosophiques, contemplatives, et à notre époque moderne technique, dans la conquête spatiale, le transhumanisme surtout qui aspire à faire de l’homme un dieu fabriqué par lui-même..

      Sauf que la méthode moderne, vu l’infinité de l’Univers, on peut légitimement se demander s’il ne s’agit pas là d’une quête vaine qui n’aboutira jamais.

      L’homme vit dans la dualité (moi et le reste autour de moi) et aspire à l’Unité, cela se trouve partout chez les grecs, Platon et affiliés, chez les Taoistes, les Bouddhistes, la philosophie de la non-dualité indienne...
      Dans la dualité il y a souffrance et dans l’Unité il n’y a plus de souffrance.
      Pas difficile à comprendre. Et si la vie unitive n’est pas possible, l’homme est condamné à vivre perpétuellement dans la souffrance quelque soit son degré de confort, de savoir, de conquête, etc...


    • Xenozoid 5 juin 2019 14:13

      @Gollum

      moi je parle du trou dans le ventre,c’est plus poetique


    • Xenozoid 5 juin 2019 16:00

      @arthes

      A moins que poétiquement tu puisses en dire autre chose de ce nombril ? Et que l’idée est ailleurs, un peu plus élevée que ce que je viens d’en dire ?.

      dans le chemin de la vie celui qui chante,sera comblé

      ceux qui le suivent ,surprendront le vent sur les pierres, le serpent qui furtive,le grenouille qui a l’eau.

      seul l’ idiots sera perdu,

      il n’écoute pas ,ils entend
      il ne regarde pas ,il voit
      il ne goûte pas ,il mange
      il ne pense pas,il sait
      enfin il ne vit pas, il meurt

    • Xenozoid 5 juin 2019 18:52

      @Gollum

      la transcendence est une idée de luxe qui n’est valable que face a la mort


  • Samson Samson 4 juin 2019 17:41

    « Cela n’est d’ailleurs pas logique, car si Dieu est Dieu, il aurait dû rendre sa croyance consubstantielle à l’être humain, dès sa conception. C’est-à-dire : innée, in-utéro ! »

    Rationnel, en aucun cas, mais absolument logique ! Vous négligez le fait - pour qui y ajoute foi - qu’il nous dote du libre arbitre, cette minuscule cerise placée au sommet de la montagne de nos innombrables déterminations (cosmiques, génétiques, génériques, historiques, médicales, environnementales, sociales, culturelles, ...)

    Quant à vos diatribes contre la croyance et le fait religieux, peut-être se justifient-elles par les cruels traumatismes liés à votre propre éducation, votre propre milieu et votre propre histoire mais, à bien les lire, ne suent-elles cette haine même que vous prétendez dénoncer ???

    L’instrumentalisation par les institutions religieuses de la crédulité a certes mené aux pires bûchers et aux plus sombres des obscurantismes, mais si le fanatisme était l’apanage exclusif des religions, les choses seraient nettement plus simples !!!
    Car si, tout comme la laïcité, la croyance relève de fait sociologiquement pour grande part du milieu, de la transmission culturelle, des institutions et chapelles ambiantes, elle ne s’y résume pas pour autant !
    Et pour qui est touché par la lumineuse évidence que confère la « grâce » - cette illumination intérieure qui ne relève en rien de la rationalité mais forge l’intime conviction - la tradition religieuse, son mythe, ses cultes et rituels offrent le cadre et les précieux repères dans sa quête de l’indicible.
    Comme en attestent toutes les grandes figures mystiques dont s’émaille la tradition religieuse, l’expérience intime de la foi n’ouvre - au contraire de la haine que vous dénoncez - qu’à l’« Amour », et par là à l’ouverture à l’autre dans tout le respect dû à sa profonde et inaliénable altérité !
    C’est en tous les cas ce que j’en comprends !

    « L’Amor che move il sole et l’altre stelle »

    « L’Amour qui meut le soleil et les autres étoiles »

    ’(Dernier vers de « La Divine Comédie » de Dante Alighieri)

    En vous présentant mes respectueuses salutations ! smiley


  • Sozenz 4 juin 2019 17:44

    faites des recoupements scientifiques, ésotériques , et spirituels .

    mettez tout cela sur la balance et vous verrez si ça ne colle pas au moins le doute de ne pas croire .

    on peut comprendre ceux qui ont des doutes , mais celui qui renie d un bloc tout, est ce vraiment quelque chose d honnête intellectuellement ?


  • Sozenz 4 juin 2019 17:53

    donc quand vous avez un symbolisme commun a tous dès le plus jeune age .

    est ceinné ou acquis ?

    surtout quand il n y a pas de culture ésoterique au sein d une maisonnée .

    quand je parle de symbolisme je parle surtout de celui que l on retrouve par exemple dans les rêves ;

    affaire à suivre .


  • Ecométa Ecométa 4 juin 2019 18:44

    Il n’y a ni Dieu, ni diable d’ailleurs, il n’y a que le bon ou le mauvais génie du genre humain ; c’est hélas trop souvent ce dernier qui est à l’œuvre !

    « Dieu » comme « diable » sont de faux prétextes, de faux semblants, une façon pour certains humains de fuir leur responsabilité, de s’exonérer de leur échec ; ou pour soumettre et dominer les autres !

    C ’est une évidence l’humain à besoin de croire en quelque chose qui lui serait « supérieur » ! 

    Il serait bien inspirer de croire en lui, en lui-même, en sa nature imparfaite qu’il lui convient de perfectionner en sachant que la perfection n’existe pas, qu’elle est, ce qu’elle est, avec ses qualités et ses défauts ! Ouverte, tellement ouverte, à la fois sur le bien et sur le mal, sur le bien à raison et sur le mal à déraison ! L’affaire pour l’humain étant de cultiver, intelligence collective aidant, ce qu’il y a de meilleur chez lui et non ce qu’il y a de pire ! 

    La nature humaine est fantastique : tous semblables et en même temps tous différents !

    L’être humain est « paradoxal » !

    Il est comme un Janus avec d’un côté la nécessaire « liberté » et de l’autre des « contraintes » vitales et sociétale« indépassables ; et les contraintes, leur nécessaire satisfaction, font avancer les choses autant que la liberté ! Sauf à ne pas lui donner pour des raisons de dogmatisme totalement crétin ( d’un libéralisme exclusivement systémique ploutocratique qui satisfait surtout ses »tenants« ) la possibilité économique de satisfaire ses contraintes !

    La religion est hypocrisie, toutes les religions sont hypocrites : il n’y a pas de « peuple élu », il n’y a pas de « salut dans l‘au-delà » : Il ne peut pas y avoir de vérité dans la religion ! L’humain n’a pas été créé par Dieu… et pas plus que la « Nature » ; l’humain, bien que certains n’arrivent toujours pas à l’admettre, vient de l’animalité, nous sommes le résultat d’une évolution naturelle lente, hasardeuse et pourtant inéluctable !

    S’il y a une religion à développer, une croyance, c’est celle d’ »HUMANITÉ" !

    À la grâce de l’Humanité : à la grâce du principe d’Humanité !


    • Xenozoid 4 juin 2019 18:49

      @Ecométa

      il n’y a ni dieux ni maitre...tout est dans la tête


    • Pascal L 5 juin 2019 09:53

      @Ecométa
      Lorsque l’humanité a commencé à penser qu’il y avait quelque chose au-dessus d’elle, elle a commencé à créer des lois pour essayer de plaire à cette « chose ». Ces lois ont mis une limite à la loi du plus fort, l’homme a commencé à pouvoir vivre dans des groupes plus grands que la famille ou le clan et a pu se développer. Supprimez cette « chose » et il n’y a plus de limites ni de morale. l’humanité ne peut être une religion car elle ne contraint pas son comportement. Chacun peut ainsi exploiter son voisin si ça lui chante. L’individualisme règne en maître et c’est ce que nous pouvons observer aujourd’hui dans notre société. Ne venons pas nous plaindre des conséquences de ce que nous chérissons.

      Le Dieu des Chrétiens propose un tout autre programme. Il dit à ceux qui veulent l’entendre qu’il est amour et que nous devons l’imiter pour recevoir un salut en son sein. De fait, l’amour nous donne une pleine liberté ; les lois ne sont plus nécessaire, car par amour, nous ferons toujours plus que sous la contrainte d’une loi ou d’une morale. 
      Tous le monde peut recevoir cette révélation de manière personnelle par une rencontre avec Jésus, mais peu le recherchent. L’humanité, dans sa grande majorité rejette cet amour pour conserver les avantages qu’il a acquis. De ce fait, l’amour de Dieu n’est accessible qu’à une petite partie de l’humanité qui doit donc encore se soumettre à des lois pour fonctionner. Ce système législatif est forcément imparfait car il est tiraillé entre les intérêts des uns et des autres et le plus fort est toujours celui qui peut faire le plus. Le système législatif occidental est sans doute le moins pire, car il a intégré des principes chrétiens dans sa constitution. L’oublier c’est permettre au plus fort de créer des lois à son bénéfice.

      « « Dieu » comme « diable » sont de faux prétextes, de faux semblants »
      Pour ceux qui ne veulent ni l’un, ni l’autre. Si Dieu nous fait libre, il ne peut nous exonérer de notre responsabilité.

      « l’humain à besoin de croire en quelque chose »
      C’est une évidence. L’humain est la seule espèce sur notre planète à croire à un ou des Dieux. Il a aussi la capacité de communiquer avec Dieu ou avec des esprits. Si Dieu a créé l’univers, n’est-ce pas là un signe de la fin de l’évolution ? Le hasard ne permet pas d’expliquer les sauts de complexité croissante de l’évolution. Du chaos, le hasard ne peut créer que plus de chaos, or nous observons des sauts avec l’apparition de fonctions nouvelles toujours plus complexes. Si Dieu est amour, il a fait une humanité qui pourrait l’aimer en retour. Que peut-il encore créer ensuite ? C’est un défi à notre compréhension.


    • Ecométa Ecométa 5 juin 2019 14:32

      @Pascal L
      La première adoration concernait le soleil et la lune, des « éléments » de la nature. Plus tard les Dieux correspondaient à des problèmes qui préoccupaient l’humain, et ils étaient censés aider l’humain ! Il s’agissait de choses assez pratique et somme toute assez logique. C’étaient des Dieux « païens », pas des créateurs de l’Univers, ni même de l’humain ! Ils étaient maître des « éléments », les commandaient, et ils avaient d’ailleurs des têtes animales.

      Ensuite il y a eu le « monothéisme » et un Dieu créateur de tout…et là il y a un sérieux problème à croire en une telle chose sinon par pur dogmatisme : pure croyance !

      Par ailleurs c’est l’humanité qui a inventé la morale et non la religion qui elle a inventé le péché, et fait de l’humain de pauvres pécheurs devant l’ « Éternel » et devant se confesser et ensuite pouvant recommencer à l’encan de pécher : quelle hypocrisie des croyants catholiques ! J’en connais, souvent de très « guindés » et ils me font honte ! Avoir la capacité de faire la charité ; c’est pour cela qu’ils aiment autant l’argent… pour pouvoir faire la « charité » faire ruisseler !

      L’humanité est un état « métaphysique », au-delà de la physique pure et le résultat d’une évolution lente et inévitable. Il n’est pas question de faire de l’humanité une religion mais simplement de croire en l’humain, à sa capacité de s’amender, ceci, sans faux semblants, sans faux prétextes… sans cette hypocrisie de la religion catholique : pour l’humain et l’humanité !

      L’humanité, et le principe d’humanité, est un concept relativement récent, et pour l’organiser cette humanité, des sociétés humaines, il y a eu la métaphysique, cette première philosophie, qui a sorti l’humain de la pure croyance religieuse. Il y a eu l’ontologie, la déontologie, l’éthique, l’altruisme ; des concepts hautement humains qu’il convient de mettre en avant ! Pas besoin de Dieu pour respecter son prochain le « principe d’humanité » convient !

      « Si Dieu a créé l’univers, n’est-ce pas là un signe de la fin de l’évolution ? »

      Décidément, vous n’y arriverez pas … mais c’est un fait évolutif nous venons de l’animalité ; c’est vrai que c’est dégradant, humiliant pour la fierté d’un chrétien… mais c’est comme ça et ce n’est pas en restant dans des bondieuseries que vous ferez avancer favorablement l’aventure humaine !


  • Marius Morin Marius Morin 4 juin 2019 19:39

    Il y a bien des raccourcis dans cet article concernant les chrétiens.

    1. Une grande quantité des chrétiens des trois premiers siècles sont morts martyrs. Expliquez-moi. 
    2. Selon les statistiques de 2007, 84% de la population mondiale se déclare croyante. Les athées représentent environ 15%.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                

    • Xenozoid 4 juin 2019 19:44

      @Marius Morin

      merde a dieu et ce qu’on nous pond,je vis dans le pays des morts


    • Sozenz 4 juin 2019 20:28

      @Xenozoid
      poste precedent . il n y a ni dieu ni diable .
       et dans celui ci merde à dieu ..
       Ah vous « parlez » a ce qui pour vous n existe pas ?

      j adore la cohérence des personnes ^^
      apres comme je le disais au dessus : quand il y a une certaine malhonneteté intellectuelle , il y a forcement des incoherences ^^

      ( prenez ce commentaire comme une taquinerie . en fait je m en tape de ce que peuvent penser les gens c est leur problème !


  • Pascal L 4 juin 2019 23:38

    Et votre haine des Chrétiens et de Dieu, d’où vient-elle si vous ne croyez pas en un Dieu ?

    Les deux moustachus du XXème siècle qui ne croyaient pas en Dieu ont causés plus de morts que tous ceux qui croyaient en Dieu. D’où leur vient donc cette envie de tuer ? Dieu venait-il pendant la nuit leur dicter cette haine ? Mais alors Dieu existe bien et l’homme n’est pas coupable de ses crimes ! Ou alors Dieu n’existe pas et tous les crimes sont le fait de l’homme seul. Mais peut-être que Dieu existe et tous les crimes restent le fait de l’homme seul. Comment distinguer un crime fait par Dieu d’un crime fait par l’homme ? Et si nous ne distinguons pas, comment pouvoir accuser Dieu qui ne répond pas à vos questions ? La Bible et les autres livres sacrés, ont-ils été écrits par Dieu ou par des hommes ? N’est-ce pas la facilité d’accuser Dieu de nos propres crimes ? Ne fait-on pas fausse route en accusant un Dieu qui nous demande d’aimer même nos ennemis d’encourager le crime ? Ne faites-vous pas fausse route en jugeant sans procès un Dieu qui a introduit le droit à la défense et à un procès équitable dans les tribunaux ? Où sont vos témoins qu’on les confronte à la vérité ?


    • P.-A. Teslier P.-A. Teslier 5 juin 2019 09:48

      @Pascal L

      Combien de millions de morts à cause du Déluge génocidaire ?

      Combien de millions de morts à cause des chrétiens découvreurs génocidaire des Amériques ?

      Combien de millions de morts dans l’Europe chrétienne : russe (Satline), allemande (Hitler), etc ?

      Combien de morts durant les guerres de religion, les croisades, l’Inquisition... ?

      Jamais autant de morts sur la Terre depuis 2 000 ans  ! Càd depuis la naissance de Jésus !!

      Bravo à votre Christ. Un vrai Dieu d’Amour !

      Bonne journée.


    • Pascal L 5 juin 2019 10:37

      @P.-A. Teslier
      Bravo pour votre pratique avancée de l’amalgame. 
      « Combien de millions de morts à cause du Déluge génocidaire ? »
      Pour les catastrophes naturelles comme le déluge, il faudrait peut-être penser que la nature n’est pas parfaite et que Dieu n’intervient pas sur tous les événements de notre planète. Si c’était le cas, vous ne disposeriez d’aucune liberté et vous seriez la marionnette d’un démiurge. Croyez encore à votre liberté. Le fait que l’événement est écrit dans la Bible ne prouve pas grand chose. Les mythes sont des supports au récit sur Dieu mais la réalité de l’événement nous échappe et cela n’a pas d’importance. La nature nous montre qu’aucun déluge ne s’est produit selon le récit de la Bible mais un cataclysme naturel a très bien pu alimenter le mythe.
      Si vous ne croyez pas en Dieu, faites au moins semblant de ne pas croire aux récit mythiques de la Bible !

      « Combien de millions de morts à cause des chrétiens découvreurs génocidaire des Amériques ? »
      Est-ce Dieu qui a créé la cupidité de l’humanité ? Est-ce lui qui a écrit que nous devions détruire des populations entières pour nous développer ? Citez donc vos sources.

      « Combien de millions de morts dans l’Europe chrétienne : russe (Satline), allemande (Hitler), etc ? »
      Les deux moustachus haïssaient les Chrétiens et ne se sont pas gênés pour les envoyés en camp au premier signe d’insoumission. Le Nazisme et le stalinisme sont des religions post-chrétiennes dans la mesure où elles ont récupéré l’idée de salut en la transformant complètement. Le salut devient terrestre car ces hommes ne règnent que sur la terre. Pas question non plus que le maître meure pour sauver ceux qui croient en lui. Le sacrifice est au contraire pour les ennemis désignés pour permettre aux membres d’avoir accès à ce salut. Quels sont les messages des Evangiles que ces hommes ont suivis ?

      « Combien de morts durant les guerres de religion, les croisades, l’Inquisition... ? »
      Vous devriez suivre des études en histoires pour ne plus colporter de telles légendes. Aucun historien sérieux n’affirme que ces violences proviennent de la religion. Pour chacun de vos exemples, c’est l’appétit pour le pouvoir qui est en cause. Même les croisades sont au départ des guerres de libération face à une tyrannie qui massacre les populations locales. Encore une fois c’est le goût du pouvoir qui pervertira tout et c’est le refus de Dieu qui en est la cause.
      Si vous acceptez l’amour de Dieu qui a été annoncé par Jésus, vous ne pouvez soutenir aucune action violente. Tout ce qui n’est pas amour ne peut venir de Dieu. C’est donc en vous que vous devez chercher votre propre violence contre les Chrétiens.
      « Jamais autant de morts sur la Terre depuis 2 000 ans » Donnez vos chiffres en proportion de la population chrétienne/non chrétienne qu’on y regarde de plus près.

      « Bravo à votre Christ »
      Il n’est pas le créateur du mal et lui au moins n’a jamais contesté votre droit à être violent. Il dit simplement que le salut qu’il offre à l’humanité n’est pas pour vous tant que vous développerez cette violence. Vous ne connaissez pas le chemin du salut et il vous faudra passer par lui si vous tenez à l’obtenir, mais cela reste votre choix personnel. Vous ne pouvez combattre le mal seul, surtout en lui donnant autant de place. Le mal ne peut se combattre qu’en faisant du bien partout autour de vous. Mais tant que vous accepterez qu’il soit en vous, vous ne pouvez pas avancer.


    • P.-A. Teslier P.-A. Teslier 5 juin 2019 10:53

      @Pascal L

      le Déluge (9 km de haut) a été déclenché par votre Dieu : Jésus. Il a voulu punir l’Humanité ! Des millions de morts.... sauf les 8 du clan de Noè. Il vous faut relire votre bible.


    • Gollum Gollum 5 juin 2019 12:23

      @Pascal L

      Pour les catastrophes naturelles comme le déluge, il faudrait peut-être penser que la nature n’est pas parfaite et que Dieu n’intervient pas sur tous les événements de notre planète. Si c’était le cas, vous ne disposeriez d’aucune liberté et vous seriez la marionnette d’un démiurge. Croyez encore à votre liberté. Le fait que l’événement est écrit dans la Bible ne prouve pas grand chose.


      Je vous renvoie à mon commentaire ici qui est une citation d’une encyclique de Léon XIII, réapprouvée par Pie XII, et qui date de 1893..

      Je suis désolé de vous apprendre que vous êtes hérétique. smiley


    • mursili mursili 5 juin 2019 13:20

      @P.-A. Teslier

      Votre antichristianisme vous aveugle. Ignorez-vous que Jésus était juif ?


    • P.-A. Teslier P.-A. Teslier 5 juin 2019 13:33

      @mursili

       ???? INRI : lisez donc mon article !!!


    • mursili mursili 5 juin 2019 23:59

      @P.-A. Teslier

      OK, mais avez-vous lu les passages violents de la Thora ? Ou bien pensez-vous que c’est Jésus qui les a écrits ?


    • P.-A. Teslier P.-A. Teslier 6 juin 2019 07:18

      @mursili

      Je ne pense rien ! Je lis juste que : la Thora c’est une partie de la Bible hébraïque. Bible que les chrétien(ne)s ont volée et rebaptisée Ancien testament (AT). AT dans lequel il y a Abraham. Jésus dit dans Jean 8-58 : « ... avant Abraham, je suis » ! Par ailleurs dans le concept de Trinité Jésus et Dieu le Père, c’est la meme personne. Ce sont eux qui ont révélé la Bible (toute la Bible dont l’AT) à Moïse. Donc... Jésus est le monstre qui a dicté, aussi, l’Ancien Testament. Ce sont les chrétien(ne)s qui affirment cela... que Dieu le père (Yavhé) et Jésus sont une seule et meme personne... selon le concept de Trinité. Je n’invente rien.
      Bonne journée !


  • Francis, agnotologue JL 5 juin 2019 08:26

    Personne jamais ne contestes dieu ; conteste-t-on la nature ? En revanche, ce que les adorateurs de ces concepts se croient autorisés à faire au nom de leur propre conception, est condamnable.

     

    La laïcité admet les dogmes mais pas leurs irruptions intempestives dans la cité, c’est pourquoi les fous de dieu s’en sont faits les ennemis jurés.

     

    Les intégristes sont les agents de voyage vers un au-delà qu’ils prétendent connaître aussi surement que s’ils l’avaient visité ; et pour faire marcher leur commerce, font de notre vie sur terre un enfer. Des maffieux, en somme.

     

    Il appartient aux croyants honnêtes de ne pas se faire les idiots utiles de ces criminels : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent et laissent faire » [Albert EINSTEIN].


  • Ecométa Ecométa 5 juin 2019 08:30

    Croyez dans l’Humanité... faisons là progresser, c’est ce que nous avons de mieux à faire nous les humains livré à nous-mêmes dans ce paradis terrestre ! Regardez les photos de cette terre elle est un paradis de nature dans cet immense univers !

    Evitons d’en faire un enfer !


  • lala rhetorique lala rhetorique 5 juin 2019 08:44

    Celui qui affiche sa croyance est souvent quelqu’un ayant besoin de n’avoir pas de responsabilité : c’est dieu qui l’a voulu... donc pas moi. Si je tue, c’est pas moi, c’est Dieu qui l’a voulu. Cela permet aussi aux dirigeants d’exercer un pouvoir souvent totalitaire, d’imposer tout ce qu’ils veulent, puisque c’est Dieu qui l’a voulu. Croire en un Dieu est une forme de soumission, l’Islam en est le parfait reflet ! Dire que c’est inné ? non je ne pense pas, disons que cela dépend énormément de l’éducation reçue. Ceux qui croient ont eu cette croyance imposée par leurs parents ou environnement familial et social. Perso, mes parents avaient décidé de ne pas nous baptiser et de nous laisser choisir quand nous serions « grandes ». Donc, à la place de Dieu l’a voulu, notre logique s’est installée sur des faits réels et concrets, et il n’était plus question que nous choisissions de laisser un Dieu décider à notre place et nous dire ce qu’il fallait ou ne fallait pas faire !


  • Christian 5 juin 2019 09:04

    Je n’ai pas tout lu mais une chose est certaine, c’est que les athées ont un rôle a jouer. Ce rôle est précisément de faire en sorte que n’apparaisse jamais la moindre preuve scientifique et donc humaine de l’existence de Dieu. C’est beaucoup plus facile à comprendre que cela n’apparaît. Toute l’existence de l’Homme serait totalement différente, s’il savait, s’il était en contact permanent avec Dieu comme il l’est avec telle ou telle personnalité...scientifique, président, dictateur.

    L’idée que l’Homme n’a pas à se référer à une quelconque divinité, principe des athées, rend ainsi l’Homme libre et c’est précisément ce que Dieu veut. L’homme est libre de faire son choix, d’obéir ou non à sa conscience, à ce qu’il pressent.

    Par contre où l’athéisme dérive, c’est lorsque, constatant le mal répandu par les hommes, en accuse...Dieu. On comprend bien l’idée que les athées s’adressent aux croyants : pourquoi votre Dieu n’intervient-il pas, lui qui est fort ? Mais non, c’est le choix des Hommes, libre à eux de faire le mal...ou le bien.

    Il y a en tout cas des fois où je comprend fort bien l’athéisme, regardez et lisez..

    http://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2019/06/03/mon-mariage-m-a-fait-l-effet-d-une-gifle-299117.html


  • Alexis 5 juin 2019 11:29

    Cet article contient tellement d’erreurs historiques et d’approximations que je n’ai pas fini de le lire. Pour un auteur se prétendant scientifique, ça la fout mal.
    La haine de l’autre commence avec les Hébreux, puis les Juifs qui ne blairent pas Jésus. Tout cela est argumenté par de nombreux auteurs juifs.
    Lisez donc Reckless Rites - Purim and the Legacy of Jewish Violence d’Elliott Horowitz.
    Voici un extrait de Jesus in the Talmud, p. 113, de Peter SCHÄFER.
    « Les textes qui se réfèrent le plus graphiquement et crûment à la vie et au destin de Jésus sont conservés seulement dans le Bavli [Talmud de Babylone]. Ils contiennent des passages sur :
    – Jésus, le bâtard, fils de pute,
    – celui qui importa la sorcellerie d’Égypte,
    – Jésus, le mauvais fils/disciple, coupable de promiscuité sexuelle ;
    – le disciple frivole qui pratique la magie et devient idolâtre
    – la description graphique et détaillée de l’exécution de Jésus et sa punition en enfer. »

    On trouve dans la Torah de nouveaux signes d’amour :
    – lapidation pour apostasie [DEU 13:6-11],
    – lapidation pour idolâtrie [DEU 17:2-5],
    – lapidation pour blasphème [LÉV 24:16],
    – lapidation pour violaton du sabbat [NOM 15:32-36].

    Il existe des volumes entiers écrits par de « bons » auteurs sur ce sujet.
    Un dernier, plus récent :
    « Une brillante équipe de Juifs profane Noël dans le film Bad Santa »
    All-Star Team of Jews Defiles Christmas in Billy Bob Thornton’s ‘Bad Santa’

    http://tabletmag.com/jewish-arts-and-culture/156296/bad-santa
    « The word “fuck” and its variations are used 159 times in the movie. The term “shit” appears 73 times amid a total of approx. 300 profanities.
    Joel Coen, Ethan Coen and Terry Zwigoff revised the screenplay.

    http://www.imdb.com/title/tt0307987/trivia?ref_=tt_trv_trv
    La version non expurgée du film (vendue en CD) bat le record du plus grand nombre de jurons dans un film de Noël avec 170 fois le mot “fuck”, 74 fois “merde”, 31 fois “cul”, 10 fois “salope”, etc.
    http://www.imdb.com/title/tt0307987/trivia
    L’article dévoile que les frères Coen – invités du dernier festival de Cannes – ont eux-mêmes remplacé la réplique “Thank God” (“Dieu merci”) par “Thank fucked Christ”.

    Pour du sanguinaire, vous avez aussi Jerusalem 614, disparu des écrans radars.

    Les autres monothéismes ont fait aussi bien, mais il est bon de commencer par le début, monsieur le »scientifique marcheur".


  • Brice Bartneski Brice Bartneski 5 juin 2019 13:30

    Bonjour, je suis entièrement d’accord avec toi. Les religions sont un poison pour les croyants mais il en manque trois dans ton article dont le judaïsme que tu victimises, le satanisme que tu occultes et l’athéisme que tu ostracises. 


    • JC_Lavau JC_Lavau 5 juin 2019 13:36

      @Brice Bartneski. Il n’est nul besoin de croire à une théorie concurrente pour démonter un escroc et son escroquerie.


  • karim 5 juin 2019 13:39

    30. Dirige tout ton être vers la religion exclusivement [pour Allah], telle est la nature qu’Allah a originellement donnée aux hommes - pas de changement à la création d’Allah -. Voilà la religion de droiture ; mais la plupart des gens ne savent pas. (Coran : Les Romains)


  • Hervé Hum Hervé Hum 5 juin 2019 13:58

    Quel intérêt d’écrire et publier un article qui ne fait que répéter les mêmes poncifs simplistes, voir carrément idiots ?


  • Loatse Loatse 5 juin 2019 15:09

    Si croire en Dieu, présenté comme un supérieur hierarchique exercant un chantage permanent sur de pauvres créatures réduites à l’impuissance et apeurées, cruel, ca c’est de l’ordre de l’acquis..

    maintenant, peut être les tous petits pressentent autre chose sans pouvoir ni savoir l’exprimer, ce que les adultes intuitifs perçoivent même de manière fugace  : cette sensation que tout ce qui est observable est relié en permanence, ne forme qu’un tout, ce tout que l’on pourrait nommer Dieu...

    si croire en dieu c’est éprouver cette sensation alors oui, cela peut être de l’ordre de l’inné... 

    https://www.youtube.com/watch?v=nkk4g5kCchw


  • Christian 5 juin 2019 19:08

    L’athée a beau jeu de démontrer l’absence de preuve de l’existence de Dieu pour en déduire de sa non existence. Mais l’athée,se rend-il compte ainsi, que ce qu’il veut démontrer c’est que l’homme et en particulier ceux qu’ils vénèrent soit les docteurs et les scientifiques, auxquels ils font souvent parties, sont eux les êtres supérieurs auprès de qui le peuple doit se prosterner et se soumettre ? L’athée ignore ou veut ignorer que la complexité non seulement de la Vie mais aussi de la matière, dépasse largement l’intelligence humaine et ainsi refuse de croire à une intelligence supérieure, ce qui est manifestement un signe de faible, très faible intelligence. Pas seulement la complexité mais l’origine de la complexité.

    Et il n’y a pas que cela. L’athée veut absolument démontrer que les religions sont causes de tous les maux. Cause de maux, cela est incontestable et le croyant qui le conteste fait preuve de mauvaise foi. Mais de tous les maux, excusez, on ne le répète jamais assez, le 20è siècle a été le siècle des pires horreurs commises par l’homme et cela fut fait par deux idéologies profondément et résolument anti judéo-chrétiennes, inutile de les citer, vous les connaissez. Donc un peu de modestie de la part des athées ne ferait pas de mal.

    Cela dit, l’athée est parfaitement respectable, pas meilleur, ni pire qu’un croyant.


    • JC_Lavau JC_Lavau 6 juin 2019 11:17

      @Christian. Il n’est nul besoin de croire à une théorie concurrente pour démonter un escroc et son escroquerie.

      Prouver que les vendeurs de dieux mentent, et escroquent nos enfances, cela se suffit. Or aucun dieu n’a jamais existé sans des vendeurs, voire des bûchers et autres trucs pour sacrifices humains. De même IBM n’est puissant que par ses vendeurs.

      Que tu mentes et entourloupes, c’est ton choix ; il ne te rend pas respectable, mais méprisable.


  • Ilan Tavor aka Massada 6 juin 2019 07:40

    Le judaïsme, comme les autres religions principales, est fait d’un ensemble de croyances mais on n’est pourtant pas tenu d’y croire pour être juif.
    Dans le judaïsme les actes sont aussi importants sinon plus que les croyances.

     

    Le judaïsme se concentre sur les relations : la relation entre Dieu et le genre humain sans trop se préoccuper de la nature de Dieu.
     

    Les écritures spécifient ce que sont les obligations réciproques que créent ces relations, bien que divers courants au sein du judaïsme aient des opinions divergentes quant à la nature de ces obligations.

     

    Certains disent que ce sont des lois de Dieu, absolues et immuables - les orthodoxes- ; d’autres disent que ces lois divines peuvent changer et évoluer au cours du temps - Conservative ou Masorti - ; d’autres encore disent que ce sont des directives que l’on peut choisir de suivre ou non -Libéral, Reconstructioniste-.


  • Decouz 6 juin 2019 11:15

    Acquis et inné sans doute ce sont des oppositions plus ou moins polémiques (ou mieux pédagogiques).

    On pourrait remonter indéfiniment dans l’histoire de l’homme et se demander à partir de quel moment il a « acquis » quelque chose qui n’était pas en lui etc

    Platon parle de réminiscence, on se souvient on n’invente pas, dans un ordre d’idée analogue Abd el Azîz Dabbâgh, soufi marocain, dit que les enfants en bas âge comprennent, et parlent dans une certaine mesure, la langue des anges et des esprits, puis qu’ils l’oublient une fois adulte.

    Après si l’on est croyant, il y a sans doute à la fois une construction humaine, et une part divine, c’est le caractère même du symbolisme sacré d’avoir les deux natures, y compris si l’on peut dire dans la nature elle-même qui peut être lue comme un livre, une face brute et insignifiante et une face parlant de Dieu.

    Il me semble que dans les trois monothéismes on trouve plus ou moins la distinction parole directe et parole indirecte, plus ou moins inspirée, plus ou moins humaine.


  • Decouz 6 juin 2019 11:44

    Dans le shivaïsme (mais aussi dans tous les autres voies de réalisation) Dieu n’est pas à chercher à l’extérieur, mais il est à l’intérieur, « Je suis Shiva », tant que l’on a pas trouvé son propre « seigneur », on ne fait que suivre des paroles sans les vivre réellement, mais ces prescriptions ont une valeur pédagogique, il se peut bien qu’un individu particulièrement doué escalade seul et sans apprentissage des parois dangereuses, il peut aussi tomber, il est donc conseillé de suivre une voie déjà balisée, et d’obéir à des prescriptions extérieures dont le sens n’est pas toujours évident au début.

     


  • Taverne Taverne 6 juin 2019 12:15

    La réponse est dans la question. Qui dit « croire » dit « conscience ». Et donc, reformulation comme suit : « la conscience et-elle innée ou acquise ? » Elle est les deux, monseigneur !

    La suite de l’article ne me convient pas : faire du but initial de la religion un simple instrument de haine et de destruction heurte ma conscience (innée et acquise) d’athée.


    • Hervé Hum Hervé Hum 7 juin 2019 22:04

      @arthes

      partant de la conscience, être athée est acquis et la foi est innée !

      Or, comme vous le remarquez, la conscience est innée et développé avec l’acquis.

      Toutefois, la conscience naît de l’acquis...


  • Francis, agnotologue JL 6 juin 2019 12:31

     ’’Croire en Dieu est-ce inné ou acquis ? ’’

     

    Douter de l’existence de dieu, est-ce inné ou acquis ?


    • Francis, agnotologue JL 6 juin 2019 12:35

      @JL
       
      Nait-on superstitieux, ou le devient-on ?
       
       
      La superstition est une forme de connaissance, une croyance. La connaissance, donc la croyance n’est évidemment pas innée.


    • Taverne Taverne 6 juin 2019 15:48

      @JL

      Douter au sens délibéré du terme est de l’ordre de la pensée et donc de l’acquis (la raison) si l’on en croit Descartes mais aussi les sceptiques.

      Mais douter et croire, au sens primitif, sont reliés au physiologique (donc innés). A l’état naturel, la confiance que peut avoir l’être vivant est relative. Il est tantôt audacieux tantôt prudent voire méfiant, peureux, selon qu’il croit ou qu’il ne croit pas.


    • Francis, agnotologue JL 6 juin 2019 19:42

      @Taverne
      @Arthès,
       
       bof ! La génétique néolibérale n’hésite pas à soutenir que s’il n’existe pas un gène de la croyance en dieu, alors il y a un module spécialement affecté à cette croyance !
       
       « la psychologie évolutionniste est une branche de la psychologie culturelle qui pense l’être humain à partir de la théorie de l’évolution biologique darwinienne, supposant donc que le cerveau, tout comme le corps, est le produit d’une évolution. Elle a pour objectif de démontrer que l’être humain raisonne en fonction de « modules mentaux » innés, et qu’il existe une seule nature humaine universelle formattant les diverses cultures du monde »
       
       Libre à vous d’y croire, mais je vous suggère de lire la génétique néolibérale néo-libérale, une étude de Susan McKinnon professeur au département d’anthropologie de l’Université de Virginie.


    • Francis, agnotologue JL 7 juin 2019 11:45

      @arthes
       
       Susan (prénom féminin, professeure) McKinnon est une femme, et si vous aviez cherché un peu (cf. mon lien) avant de réagir, vous auriez compris de quoi ça parle ici :
       
      « La psychologie évolutionniste (ou évopsy) se veut être la science autoritaire de la « nature humaine ». Ses défenseurs (qui commencent à sévir en France depuis quelques années) ont réussi à construire une tour d’ivoire tout en gagnant une large audience et une influence notable sur les discours publics. Mais quelle réponse propose réellement la psychologie évolutionniste en ce qui concerne le langage, la sexualité ou les relations sociales ? « Aucune…  » répond Susan McKinnon. »
       
      Présentation de l’ouvrage par l’éditeur : « À l’heure où les idées politiques sur les « valeurs familiales » divisent l’opinion, les psychologues évolutionnistes affirment être les seuls à pouvoir donner une juste interprétation à ces valeurs. A une époque où les idées sur le sexe et le genre connaissent une évolution sans précédent et sont profondément contestées, les psychologues évolutionnistes racontent comment la différence entre les genres sexuels s’est fixée une fois pour toutes dans l’histoire de l’évolution humaine et génétique. Alors que les principes en vertu desquels les êtres humains souhaitent organiser la société nous sont devenus accessibles, la psychologie évolutionniste réduit les relations humaines à un réflexe d’auto-maximisation des gènes régi par la sélection naturelle. A l’heure où l’économie néolibérale anglo-saxonne assoit son empire, tout en étant profondément critiquée, les psychologues évolutionnistes nous servent une théorie de l’évolution offrant une explication naturelle aux valeurs néolibérales (notamment en ce qui concerne le clonage). Bref, au moment où l’urgence de comprendre toutes les nuances de la complexité et de la variété de la vie sociale se fait profondément ressentir, la psychologie évolutionniste témoigne, par les mythes et les fables morales qu’elle propage, d’une approche extrêmement réductrice. Comme le démontre brillamment Susan McKinnon, ce récit détruit non seulement toutes les preuves qui témoignent de la créativité humaine et de la diversité culturelle dans le monde, nais il restreint considérablement notre champ d’investigation.  »


  • UnLorrain 6 juin 2019 12:38

    Dieu n’en demande pas tant.

    Allons mesurer notre croyance,ou pas,a cet exégèse de lieux communs de Bloy. Peut-être sera-ce « exorable » < ce mot inconnu est de Léon, ailleurs ou dedans je ne sais plus,mais ça prévient qu’il faudra être forgé en tungstène pour lui répliquer qui dit vrai,sans intérêts.


  • Hervé Hum Hervé Hum 6 juin 2019 17:37

    Croire dans un Dieu quelconque est donc bien une construction de l’esprit, créée ex nihilo par l’Homme, non par un Dieu.


    Cela, vous ne pouvez pas le démontrer comme vous le faites, car vous ne pouvez pas affirmer des intentions d’un être par définition évoluant dans une dimension de conscience d’être supérieure..

    Du moins, tant que celui-ci ne se manifeste pas à la face de toute la population humaine. Parce que, jusqu’à présent, il utilise l’humain comme moyen de communication, c’est à dire, où tout repose sur la foi en celui qui affirme avoir un message à transmettre de sa part.

    C’est le principe agnostique.

    Le seul moyen de prouver ou non que Dieu existe en tant qu’être pensant sa création, comme le fait l’humain, c’est la logique causale.

    Par contre, ce qui peut être affirmé sans ambiguïté, c’est le fait que toutes les religions on fait l’objet de tentatives de récupérations de la part de ceux qui ont vu là le moyen d’exploiter leur prochain à leur profit (la prédation humaine). La majorité ayant réussies d’ailleurs, comme l’atteste toutes les principales religions monothéistes, toutes au service d’un même idéal d’exploitation de la vie d’autrui à son profit et la justifiant par la bible.

    Cela ne prouve pas d’ailleurs, que les « messagers » étaient tous des imposteurs, mais que ceux qui les ont suivies l’étaient suffisamment pour faire l’inverse des préceptes écrits et arriver à faire croire suivre ces mêmes préceptes, surtout par l’usage de la violence !

    Perso, je m’en réfère à cette phrase lu dans plume d’ange de Nougaro disant « la foi est plus belle que Dieu ». 

    Et cette autre, apprise il y a peu, « la foi mène au paradis de son choix ». Evidemment, ce qui est le paradis pour l’un, peut être l’enfer pour l’autre !




  • JPCiron JPCiron 9 juin 2019 12:18

    si Dieu est Dieu, il aurait dû rendre sa croyance consubstantielle à l’être humain, dès sa conception. C’est-à-dire : innée, in-utéro !>

    Se poser la question et y apporter cette affirmation peut sembler naturelle à l’intérieur de la famille des monothéismes Judéo-Chrétiens (dont fait partie l’Islam).

    Mais la croyance peut être naturellement considérée comme un choix que Dieu laisse à l’homme.

    Le Zoroastrisme originel est un monothéisme dans lequel Dieu n’intervient pas sur Terre. Et chaque humain est doté du libre arbitre absolu. Croire ou ne pas croire n’est pas un problème pour l’individu, tant qu’il fait ce qu’il pense être le bien. (c’est post-mortem qu’intervient le ’’juste salaire’’ : paradis, enfer, etc etc)

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