mercredi 3 décembre 2014 - par Le Cri des Peuples

De Karbala à l’Etat Islamique : pourquoi vous n’avez jamais entendu parler du plus grand pèlerinage au monde

Ce n’est ni le Hajj musulman [pèlerinage à La Mecque], ni la Kumbh Mela hindoue. Désigné comme le « Arbaeen » [le quarantième jour], c’est le plus grand rassemblement au monde et vous n’en avez probablement jamais entendu parler ! Non seulement cette congrégation dépasse-t-elle le nombre de visiteurs à la Mecque (par un facteur de cinq, en fait), mais elle est encore plus importante que la Kumbh Mela, puisque cette dernière n’est commémorée que tous les trois ans. En bref, Arbaeen éclipse tous les autres rallyes de la planète, atteignant les vingt millions de participants l’an dernier. Cela représente une proportion impressionnante de 60% de toute la population d’Irak, et leur nombre est en augmentation année après année.

 

Procession des pèlerins en direction de Karbala

 

Surtout, Arbaeen est unique parce qu’il se déroule contre un arrière-fond de scènes géopolitiques chaotiques et dangereuses. Daech – alias « État islamique » – considère les chiites comme des ennemis mortels, si bien que rien n’exaspère le groupe terroriste plus que la vue des pèlerins chiites rassemblés pour leur plus grande démonstration de foi.

Il y a une autre particularité de Arbaeen. Bien que ce soit un exercice spirituel typiquement chiite, des sunnites, et même des chrétiens, des Yézidis, des Zoroastriens et des Sabéens prennent part à la fois au pèlerinage et au service des dévots. Cela est remarquable compte tenu de la nature exclusive des rituels religieux, et cela ne peut signifier qu’une chose : les peuples, indépendamment de leur couleur ou de leur croyance, considèrent Hussein comme un symbole universel de la liberté et de la compassion, sans frontières et méta-religieux.

La raison pour laquelle vous n’en ayez jamais entendu parler est probablement liée au fait que la presse s’intéresse plus aux tabloïds négatifs, sanglants et sensationnalistes qu’aux récits positifs et inspirants, surtout lorsqu’il s’agit de l’Islam. Si quelques centaines de manifestants opposés à l’immigration défilent dans les rues de Londres (ou de Paris), ils feront les gros titres. Un même niveau de temps d’antenne est accordé à une marche en faveur de la démocratie à Hong Kong ou à un rassemblement anti-Poutine en Russie. Mais un rassemblement de vingt millions de personnes, s’élevant en défi manifeste contre la terreur et l’injustice, ne parvient pas même à apparaître sur le bandeau défilant au bas des chaînes d’informations télévisées ! Un embargo médiatique non officiel est imposé sur cet événement gigantesque, bien que cette histoire possède tous les éléments critiques d’un reportage à succès : les chiffres effarants, la signification politique, le message révolutionnaire, le contexte tendu, ainsi que l’originalité. Mais quand une telle histoire parvient à franchir la hache éditoriale des grands médias, elle crée une onde de choc et touche toutes les catégories de populations.

Parmi les innombrables personnes inspirées par cet événement, il y a un jeune homme australien que j’ai rencontré il y a plusieurs années, et qui s’était converti à l’Islam. Évidemment, personne ne prend à la légère une telle décision qui change notre vie, et en réponse à ma demande, il m’a informé que tout avait commencé en 2003. Un soir, alors qu’il regardait les informations, son attention a été attirée par des scènes de millions de personnes affluant vers une ville sainte appelée Karbala, et entonnant le nom d’un homme dont il n’avait jamais entendu parler : « Hussein ». Pour la première fois depuis des décennies, dans un événement télévisé à l’échelle mondiale, le monde a pu avoir un aperçu de la ferveur religieuse auparavant interdite en Irak.

Une fois le régime baas sunnite renversé, les téléspectateurs occidentaux étaient impatients de voir comment les Irakiens allaient répondre à une nouvelle ère libérée de la persécution dictatoriale. La « République de la peur » s’était écroulée et le génie s’était échappé de la bouteille de façon irréversible. Ce jeune homme se souvient de s’être alors demandé : « Où se trouve Karbala, et pourquoi tout le monde va dans cette direction ? Qui est donc ce Hussein qui pousse ainsi les gens à défier tous les obstacles et les probabilités [d’attentat] et à sortir pour pleurer sa mort quatorze siècles après qu’elle soit survenue ? »

Ce qu’il vit dans ce reportage de 60 secondes lui parut tout particulièrement émouvant car les images étaient telles qu’il n’en avait jamais vues. Un sentiment fervent de communauté transformait les pèlerins humains en limaille de fer, s’essaimant en une masse de plus en plus compacte à mesure qu’ils se rapprochaient de ce qui pourrait être décrit comme le champ magnétique irrésistible de Hussein. « Si vous voulez voir une religion vivante, qui respire, pleine de ferveur et de vitalité, venez à Karbala » conclut-il.

Comment un homme qui a été tué il y a 1334 ans pourrait-il être si vivant et avoir une présence si palpable aujourd’hui, au point de pousser des millions de personnes à soutenir sa cause, et à considérer son sort comme le leur ? Les gens sont peu susceptibles de se laisser entraîner dans un différend (surtout s’il a eu lieu dans des temps anciens), à moins d’avoir un intérêt personnel dans l’affaire. Mais d’un autre côté, si vous avez le sentiment qu’une personne s’est engagée dans un combat pour votre droit à la liberté, votre droit à être traité avec justice et votre droit à une vie digne, vous pourrez considérer que vous avez un intérêt direct dans sa cause, et ressentir de l’empathie avec elle au point où la conversion à ses croyances ne serait pas une possibilité très lointaine.

 

Procession des pèlerins devant le mausolée de l'Imam Hussein à Karbala

 

 

La tragédie ultime

Hussein, le petit-fils du prophète Mohamed, est vénéré par les musulmans comme le « Prince des Martyrs ». Il a été tué à Karbala en un jour qui a été désigné comme ‘Achoura – le dixième jour du mois islamique de Muharram – car il refusait de prêter serment d’allégeance au calife corrompu et tyrannique, Yazid.

Avec sa famille et ses compagnons [72 personnes], il fut encerclé dans le désert par une armée de 30 000 hommes, assiégé jusqu’à ce qu’il manque cruellement de nourriture et d’eau, puis décapité de la manière la plus macabre, un récit épique et captivant rapporté sur les chaires chaque année depuis le jour où il a été tué. Leurs corps ont été mutilés. Dans les mots de l’historien anglais Edward Gibbon, « [Même] dans une époque et un climat lointains, la scène tragique de la mort de Hussein réveillera la sympathie du lecteur le plus froid. »

Les musulmans chiites ont depuis ce jour pleuré la mort de Hussein, en particulier durant le jour de ‘Achoura, puis, 40 jours plus tard, durant le Arbaeen. Quarante jours est la durée habituelle du deuil dans beaucoup de traditions musulmanes. Cette année, Arbaeen tombe le vendredi 12 Décembre [2014].

 

Ce magnifique tableau est une fresque des derniers instants de la tragédie de Karbala, après la mort et la décapitation des derniers combattants. On y voit le deuil des rescapées de la famille de Hussein face au massacre de leurs proches (dont un enfant et un nouveau-né, et l'Imam Hussein lui-même, atrocement mutilé). Seuls les femmes et les enfants ont été épargnés et mis en captivité, puis soumis à une marche forcée vers Damas, où Zaynab, la sœur de Hussein, ainsi que le fils de Hussein, l’Imam Ali « Zayn al Abidine » (« la parure des dévots », le 4e Imam du chi’isme, qui était alors gravement malade), prononceront des discours fameux face au tyran Yazid. Pour rappel, l'intervention du Hezbollah en Syrie avait initialement été cantonnée à la protection du mausolée de Zaynab à Damas, que les terroristes de l'Etat Islamique menaçaient de détruire, ce qui aurait pu entraîner une guerre sectaire sunnites-chiites.

 

 

Longue marche

J’ai voyagé à Karbala, mon propre foyer ancestral, afin de pouvoir découvrir par moi-même pourquoi cette ville est si enivrante. Ce que j’ai vu m’a prouvé que même l’angle le plus large de l’objectif de la meilleure caméra reste trop étroit pour capturer l’esprit de ce rassemblement tumultueux, mais paisible.

Une avalanche d’hommes, de femmes et d’enfants, mais plus visiblement de femmes voilées de noir, remplit l’œil d’un bout de l’horizon à l’autre. Les foules étaient tellement énormes qu’elles causaient un encombrement sur des centaines de kilomètres.

 

Vidéo de la procession :

 

Les 500 kilomètres de distance entre la ville portuaire méridionale de Bassora et Karbala constituent déjà un long voyage en voiture, mais c’est un périple incroyablement difficile à pied. Il faut deux semaines complètes aux pèlerins pour réaliser ce parcours. Des gens de tous les groupes d’âge crapahutent sous le soleil brûlant pendant la journée, et dans un froid glacial durant la nuit. Ils voyagent à travers un terrain accidenté, sur des routes inégales, à travers des bastions terroristes et des marais dangereux, et sans même l’équipement de voyage ou les commodités les plus élémentaires, les pèlerins emportant peu de choses à part leur amour ardent pour « le Maître » Hussein. Drapeaux et bannières leur rappellent, à eux et au monde entier, l’objet de leur voyage :

O mon âme, tu es sans valeur après Hussein.

Ma vie et ma mort sont une seule et même chose,
S’ils me prennent pour un fou, peu importe !

Ce message reprend des vers récités par Abbas, le demi-frère de Hussein et son fidèle lieutenant – également tué durant la bataille de Karbala en l’an 680 de notre ère –, alors qu’il essayait d’aller chercher de l’eau pour ses neveux et nièces qui souffraient terriblement de la soif. Les conditions de sécurité actuelles étant dans l’état catastrophique qui fait de l’Irak le premier titre des informations dans le monde, personne ne doute que cette affirmation est authentique dans toutes les significations.

 

Un « mawkeb » sur le chemin de la procession (ici, servant du thé aux pèlerins)

 

Déjeuner gratuit… et même dîner et petit déjeuner !

Une des parties du pèlerinage qui laissera chaque visiteur perplexe est le spectacle de milliers de tentes avec des cuisines de fortune mises en place par les villageois qui avoisinent le parcours des pèlerins. Les tentes (appelées « mawkeb ») sont des lieux où les pèlerins reçoivent pratiquement tout ce dont ils ont besoin. Repas chauds, espaces pour se reposer, appels internationaux gratuits pour rassurer des parents anxieux, couches pour bébés, etc., pratiquement tous les équipements dont peuvent avoir besoin les pèlerins sont fournis gratuitement. De fait, les pèlerins n’ont pas besoin de transporter quoi que ce soit sur ce parcours de 500 kilomètres, sauf les vêtements qu’ils portent.

Plus intrigante est la façon dont les pèlerins sont invités à manger et à boire. Les personnes qui organisent les « mawkeb » interceptent les pèlerins sur leur chemin et les prient instamment d’accepter leurs offres, qui incluent souvent une suite complète de services dignes de rois : on vous propose d’abord un massage des pieds, puis on vous offre un délicieux repas chaud, et vous êtes invités à vous reposer tandis que vos vêtements sont lavés et repassés, puis vous sont restitués après votre sieste. Tout cela gratuitement, bien entendu.

A titre de comparaison, considérez ceci : à la suite du tremblement de terre en Haïti, et avec la sympathie et le soutien du monde entier, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies a annoncé la livraison d’un demi-million de repas au plus haut degré de ses efforts de secours. L’armée des Etats-Unis a lancé l’opération Réponse unifiée, réunissant les ressources massives de divers organismes fédéraux et annonçant que dans les cinq mois suivants la catastrophe humanitaire, 4,9 millions de repas avaient été livrés aux Haïtiens. Maintenant, comparez cela avec plus de 50 millions de repas par jour pendant Arbaeen, ce qui équivaut à environ 700 millions de repas pour la durée du pèlerinage, le tout financé non pas par l’Organisation des Nations Unies ou des organisations caritatives internationales, mais par des travailleurs et des agriculteurs pauvres qui se serrent la ceinture pour pouvoir nourrir les pèlerins et peuvent économiser durant toute l’année afin que les besoins des visiteurs soient satisfaits. Tout, y compris la sécurité, est assuré principalement par des volontaires, dont les combattants ont un œil sur Daech et un autre sur la protection du parcours des pèlerins. « Pour savoir ce que l’Islam enseigne, dit un organisateur de mawkeb, ne regardez pas les actions de quelques centaines de terroristes barbares, mais les sacrifices altruistes dont font preuve des millions de pèlerins pour Arbaeen. »

De fait, Arbaeen devrait être répertorié dans le Livre Guinness des records dans plusieurs catégories : le plus grand rassemblement annuel, la plus longue table à manger en continu, le plus grand nombre de personnes nourries gratuitement, le plus grand groupe de bénévoles participant à un seul événement, le tout sous la menace imminente des attentats-suicides.

 

Un « mawkeb » sur le chemin de la procession (ici, servant de la nourriture aux pèlerins)

 

Dévotion inégalée

Le seul fait de contempler ces multitudes est à couper le souffle. Ce qui rend cette scène plus spectaculaire encore est que tandis que les conditions de sécurité se détériorent, de plus en plus de personnes sont prêtes à défier les menaces terroristes et à participer à cette marche en guise de protestation. Ainsi, le pèlerinage n’est pas un simple exercice religieux, mais une affirmation courageuse de résistance. Des vidéos mises en ligne montrent des kamikazes se faire exploser au milieu des pèlerins, avec pour seule conséquence des foules qui se font toujours plus nombreuses, et chantent à l’unisson :

S’ils nous coupent les jambes et les mains,
Nous ramperons jusques aux terres saintes !

 

Les horribles attentats à la bombe qui se produisent toute l’année, en ciblant principalement des pèlerins chiites et en prenant d’innombrables vies, illustrent les dangers auxquels sont confrontés les chiites vivant en Irak, et l’insécurité qui continue de gangréner le pays. Pourtant, la menace imminente de mort ne semble pas dissuader les gens – jeunes et vieux, Irakiens et étrangers – d’entreprendre le voyage dangereux vers la ville sainte.

Il n’est pas facile pour un étranger de comprendre ce qui inspire les pèlerins. On voit des femmes transportant des enfants dans leurs bras, des vieillards en fauteuil roulant, des gens sur des béquilles, et des personnes âgées aveugles tenant des bâtons de marche. J’ai rencontré un père qui avait parcouru tout le chemin depuis Bassora avec son garçon handicapé. Cet enfant de 12 ans avait une paralysie cérébrale et ne pouvait pas marcher sans aide. Ainsi, durant une partie de la marche, le père avait placé les pieds du garçon sur les siens et marchait avec lui en le tenant par les aisselles. C’est le genre d’histoire à partir desquelles des films oscarisés sont réalisés, mais il semble qu’Hollywood soit plus intéressé par les héros de comics que par ceux de la vie réelle dont les super-pouvoirs sont le courage et le dévouement.

 

Un fidèle handicapé sur le chemin du pèlerinage

 

 

Le Dôme d’or de Hussein

Les visiteurs du sanctuaire de Hussein et de son frère Abbas ne sont pas motivées par la seule émotion. Ils pleurent au souvenir de sa mort atroce, et, ce faisant, réaffirment leur engagement en faveur de ses idéaux.

La première chose que les pèlerins font après avoir atteint son sanctuaire est de réciter la Ziyara, un texte sacré qui rappelle le statut de Hussein. Ils commencent cette récitation en appelant Hussein l’ « héritier » d’Adam, de Noé, d’Abraham, de Moïse et de Jésus. Il y a quelque chose de profond dans cette proclamation. Elle montre que le message de Hussein, un message de vérité, de justice et d’amour pour l’opprimé, est considéré comme une extension inséparable de tous les prophètes divinement nommés.

Les gens ne vont pas à Karbala pour s’émerveiller devant le paysage de la ville – luxuriant de palmiers-dattiers –, pour admirer la beauté architecturale du mausolée, pour faire des achats, se divertir, ou visiter des sites historiques anciens. Ils y vont pour pleurer. Pour faire leur deuil et ressentir l’aura angélique de Hussein. Ils entrent dans le sanctuaire sacré en pleurant et en se lamentant sur le plus grand acte de sacrifice de l’histoire.

 

Fidèles autour du tombeau de l'Imam Hussein, à l'intérieur du mausolée

 

C’est comme si chaque individu avait établi une relation personnelle avec cet homme qu’il n’a jamais vu. Ils lui parlent et l’appellent par son nom ; ils saisissent les cloisons de son tombeau ; ils embrassent le sol conduisant au sanctuaire ; ils touchent ses murs et ses portes de la même manière qu’on touche le visage d’un ami perdu depuis longtemps. C’est une vision pittoresque aux proportions épiques. Ce qui motive ces gens est quelque chose qui nécessite une compréhension de la nature et du statut de l’Imam Hussein et de la relation spirituelle que ceux qui ont appris à le connaître ont développée avec sa légende vivante.

Si le monde comprenait Hussein, son message et son sacrifice, il commencerait à comprendre les racines anciennes de Daech [l’Etat Islamique] et son credo de mort et de destruction. C’est il y a des siècles, à Karbala, que l’humanité a assisté à la genèse de monstruosités insensées, incarnées dans les assassins de Hussein. Ce fut le combat des ténèbres les plus obscures contre la lumière brillante et absolue, de l’exhibition de vice contre l’archétype de vertu, ce qui explique la puissance du spectre de Hussein aujourd’hui. Sa présence est primordialement tissée dans toutes les facettes de la vie des pèlerins. Sa légende encourage, inspire, et se fait le champion du changement pour un monde meilleur, et aucun black-out médiatique ne pourra éteindre sa lumière.

« Qui est donc ce Hussein ? » Pour des centaines de millions de ses partisans, une question si profonde, qui peut inciter les gens à renoncer à leur religion pour une autre, ne peut recevoir de réponse qu’après un pèlerinage à pied au sanctuaire de Hussein.

 

Le « Dôme d'or », mausolée de l'Imam Hussein

 

 

Pour approfondir :  

Une « latmiya », commémoration type du martyre de Hussein chez les chi'ites (persan)



32 réactions


  • Diogène diogène 3 décembre 2014 17:56

    C’est sûr qu’avec 200 000 pélerins par an (étalés, en plus !), Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle peut toujours s’aligner !


    • Le Cri des Peuples Sayed 7asan 4 décembre 2014 08:03

       Je vous retourne l’épithète... et m’engage à votre suite, et avec un peu plus de sérieux que vous, dans le terrain historico-politico-scientifico-religieux que vous balayez avec tant d’impudence, et une ignorance abyssale, pour révéler vos inepties et outrages pour ce qu’ils sont.

       

      A quels ancêtres vous adressiez-vous ? Ceux de l’auteur ? Du traducteur ? Des Irakiens ? Des chi’ites en général ? Je réponds anyway :


      1 / que les habitants de Koufa qui se sont prétendus être les « chi’ites » (partisans) de Hussein l’aient appelé, lui aient juré allégeance et l’aient ensuite abandonné, puis combattu à cause de la terreur qu’ils avaient d’Ibn Ziyad, et qu’ils comptent parmi les protagonistes les plus condamnables de cette tragédie, c’est un fait que personne ne conteste ; mais que le principal coupable en soit le commanditaire, à savoir le calife usurpateur Yazid b. Mu’awiya qui, en s’installant illégitimement sur le trône, a rompu l’accord conclu entre son père et al-Hasan (selon lequel le califat reviendrait à Hussein à la mort de Mu’awiya), et a exigé de ses gouverneurs, de Médine à Koufa, qu’ils obtiennent l’allégeance ou la tête de Hussein, c’est un fait encore plus évident :

       

      Dès la mort de Mu’awiya, Yazid adressa ce message à Walid b. ‘Utbah b. Abi Sufyan, gouverneur de Médine : “Seize Husayn, Abdallah b. Umar, and Abdallah b. al Zubayr to give the oath of allegiance. Act so fiercely that they have no chance to do anything before giving the oath of allegiance.” (http://www.alsunnahfoundation.org/Academy/Tragedy_of_Karbala_as_Reported_by _Al_Tabari.pdf)

       

      Avant même qu’il ne sorte de Médine, Hussein a été soumis à une telle menace de la part d’Al-Walid b. ’Utbah et Marwan b. al-Hakam, après cet ordre direct de Yazid, et il a dû fuir pour sa vie :

       

      By God, interrupted Marwan, if al-Husayn leaves you now without giving the pledge of allegiance, you will never have the same power over him untill there is a great number of slain men between you and him. Imprison the man and don’t let him leave you until he has paid homage (to Yazid), or you have executed him.

       

      Ainsi, à Médine, à La Mecque (où un détachement essaya également d’arrêter Hussein), ou dans n’importe quel endroit de la péninsule arabique, il n’avait le choix qu’entre l’humiliation de la soumission à un tyran illégitime qui bafouait les valeurs de l’Islam et le renoncement à ses droits, ou l’épée (la mort), et ce n’est donc pas son départ pour Koufa qui est la cause de sa mort. Il dit lui-même qu’il n’avait pas le choix, et que partout où il irait, il serait soumis à cette alternative :

      Why are you going to Kufa [o Hussein] ? You won’t come to anything there except the points of spears and the edges of swords.

       

      Wise decisions are not hidden from me [answered Hussein]. Yet the commands of God, the Exalted, cannot be resisted. By God, (my enemies) will not leave me till they have torn the very heart from the depths of my guts.

       

      Hussein n’avait donc le choix qu’entre l’humiliation de la soumission (inconcevable), une fuite perpétuelle qui se clorait, tôt ou tard, par un assassinat, et qui aurait constitué un désaveu de sa part, car il n’aurait pas réclamé le pouvoir qui lui appartenait (inconcevable), ou une mort significative, les armes à la main, en réclamant son droit, ce qui aurait une influence dans le cœur des musulmans, leur montrerait la corruption des Omeyyades et revivifierait l’Islam authentique. Les Omeyyades furent effectivement renversés par la suite et les Abbassides ont a leur tour usurpé le nom de Hussein et persécuté ses descendants, mais c’est une autre question.


      Le meurtrier est bien Yazid, via ses gouverneurs et l’armée « musulmane » de l’époque. Il n’y a que les wahhabites pour le nier et en accuser les chi’ites.

       

      2 / « Nous » n’y sommes donc pour rien dans cette tragédie, dites-vous. Votre Seigneurie est trop bonne... Mais elle regrette déjà sa munificence quelques mots plus loin en « nous » appelant les « assassins » de Hussein !


      « Nous » sommes coupables de « diviniser » Hussein. En quelle manière ? En lui rendant hommage et en lui témoignant de l’amour ? Ne savez-vous pas que c’est une obligation pour tout musulman que de témoigner de l’amour au Prophète et à sa proche-famille, ’Ali, sa fille Fatima et ses deux petits-fils Hasan et Hussein, d’après le consensus des musulmans sunnites et chi’ites ?


      Ensuite, qui a dit que le « pèlerinage » à Karbala remettait en question, de quelque manière que ce soit, le Hajj à La Mecque ? Ne savez-vous pas que pour l’écrasante majorité des musulmans, la visite des tombes, surtout celles des Prophètes, des martyrs et des pieux (mais même celle de quiconque) et un acte saint, louable, pour lequel il y a une grande récompense ? Il y a certes une exception : les wahhabites, qui, à la suite de leur Cheikh Ibn Taymiyya, ont considéré cela comme innovation et polythéisme, alors que cela était pratiqué depuis des siècles par les musulmans. De fait, Ibn Taymiyya a fondé une nouvelle école de l’Islam, hérétique, mais comme il ne pouvait l’affirmer ouvertement, il s’est prétendu Hanbalite. Remarquable impudence (et même imposture), étant donné qu’Ahmad Ibn Hanbal lui-même vantait les mérites de la visite des tombes… Il y a bien d’autres endroits que La Mecque où on peut se rendre et se rapprocher ainsi de Dieu et gagner Sa faveur (visiter un proche, un malade, et même se rendre à son travail s’il est licite, etc.)...


      3 / Sur le nombre des soldats face à Hussein, les sources, sunnites comme chi’ites, divergent. D’après les estimations les plus basses, Al-Hurr avait déjà 1 000 cavaliers, puis 4 000 soldats vinrent de Koufa avec ‘Umar b. Sa’d à leur tête, ce qui porte le nombre minimal à 5 000 et non 4 000. D’autres sources vont jusqu’à plus de 40 000 soldats. Tabari même parle d’au moins 18 000 hommes à Koufa prêtant allégeance à Muslim, donc il y avait largement autant d’hommes capables de porter les armes dans cette ville même, sans que des renforts arrivent d’ailleurs. Mais comme vous le reconnaissez vous-même, face à 72 combattants, même le chiffre minimal est bien assez effarant.


      4 / Enfin, sur votre fondement… pardon, je veux dire sur le nombre de pèlerins annuel, même remarque qu’en 3 pour commencer : avez-vous une source ? Une source sérieuse, autre que vos ratiocinations farfelues et insensées…


      Je ne m’arrête pas sur votre aberration sur le calcul de l’eau nécessaire : à vous croire, il n’y a pas assez d’eau sur la terre pour permettre à 20 millions de personnes de subvenir à leurs besoins. Si vous avez un scoop sur le chiffre réel de la population mondiale, partagez-le, la communauté Agoravox vous sera reconnaissante...


      Sans même les regarder en détail, qui a dit que 20 millions de pèlerins arpentaient ensemble une même route ? C’est complètement absurde. Ils proviennent de toutes les villes d’Irak, et de tous les coins du monde (ceux qui viennent de l’étranger vont généralement d’abord à Najaf, et se rendent ensuite à Karbala par divers moyens). Vingt millions est le nombre de pèlerins qui participent au total à cette commémoration du Arbaeen à Karbala. Pour cette année 2014, on retrouve ce chiffre de 20 millions sur Wikipedia (http://en.wikipedia.org/wiki/Karbala), The Independent (http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/one-of-the-worlds-biggest-and-most-dangerous-pilgrimages-is-underway-9882702.html), Al-Akhbar (http://english.al-akhbar.com/node/22299), et il est déjà question de plus de 15 millions pour les années précédentes sur France 24 (http://www.france24.com/en/20130103-shiites-iraq-karbala-arbaeen-muslim-rituals/), Al Arabiya – comprendra qui comprendra (http://english.alarabiya.net/articles/2012/01/14/188201.html), etc. 

       

      Conclusion : On a peut-être un nouveau record pour le Guinness Book : la plus grande concentration d’absurdités dans un même post, assénées avec la plus grande suffisance, etc.


    • Passante Passante 4 décembre 2014 08:49

       smiley smiley smiley


    • popov 4 décembre 2014 11:23

      @Passante

        exactement !

      Moi, j’aime tellement l’islam que je suis comblé en sachant qu’il y en a deux.


    • popov 4 décembre 2014 13:09

      @Constant Danslayreur

      Oh vous savez, les mahométans, qu’ils soient chiites ou sunnites, mentent tout le temps. Ne faites pas comme si vous ne le saviez pas.

      Vous, avec votre propagande à grands coups de Maurice Bucaille sur votre site, ce n’est pas triste non plus.


    • popov 4 décembre 2014 13:24

      @l’auteur

      L’article de wikipedia que vous citez signale tout de même que tous ces chiffres n’ont pas été vérifiés.


    • popov 4 décembre 2014 14:05

      @l’auteur

      Je ne m’arrête pas sur votre aberration sur le calcul de l’eau nécessaire : à vous croire, il n’y a pas assez d’eau sur la terre pour permettre à 20 millions de personnes de subvenir à leurs besoins.

      Vous êtes vraiment un génie en logistique, vous.

      Ce n’est pas parce qu’il y a assez d’eau sur la terre pour subvenir aux besoins de 20 millions d’abrutis, qu’il y en a forcément assez à Karbala. Il faudrait 80 mille tonnes d’eau par jour !
      Les camions citernes à grande capacité peuvent transporter entre 5 et 15 tonnes d’eau. Il faudrait donc un convoi journalier de plus de 5000 de tels camions pour acheminer l’eau.
      A moins bien sûr que la distribution d’eau de la ville ait été conçue pour faire face à une telle demande quelques jours par an ou qu’allah transforme le sable en eau.


    • popov 4 décembre 2014 15:32

      @Constant Danslayreur

      La méthode de Maurice Bucaille : Faire de long résumés de fait établis scientifiquement que personne ne met en question, puis de les connecter à un mot ou un court passage du coran qui « semble », qui « pourrait bien » suggérer que...
      La connexion est toujours extrêmement ténue. Sa méthode relève de la pure propagande : mettre le lecteur sur sa longueur d’onde en présentant abondamment des faits établis, puis profiter de la confiance du lecteur pour lui glisser furtivement que cela se trouvait déjà dans le coran. Il ne cherche pas à convaincre le lecteur éduqué, il essaye de persuader l’abruti.

      Sa comparaison entre la bible et le coran est particulièrement malhonnête parce que tout le monde sait que la bible a été écrite par des hommes qui ne possédaient que les connaissances scientifiques de leur temps. A part quelques prêcheurs américains cinglés, il y a longtemps que les théologiens chrétiens ne cherchent plus de vérités scientifiques dans la bible parce que ce n’est pas ce qu’il faut y chercher.
      Le problème du coran, c’est qu’il aurait été dicté directement par l’idole et qu’il ne peut donc contenir aucune erreur scientifique. Les islamiques se sentent donc dans l’obligation de démonter que c’est bien le cas. Comme ils ne peuvent pas le faire, ils font appel à un « grand savant blanc », en fait le toubib personnel du roi Faisal, pour écrire un bouquin qui va dans ce sens. Et les mahométans le lisent comme vous la bouche ouverte.

      Ben désolé, le coran contient des erreurs scientifiques.

      18, 86
      Et quand il eut atteint le Couchant, il trouva que le soleil se couchait dans une source boueuse, et, auprès d’elle il trouva une peuplade [impie]. Nous dîmes : ‹Ô Zul-Qarnayn ! ou tu les châties, ou tu uses de bienveillance à leur égard›.

      D’après l’omniscient, le soleil se couche dans une mare boueuse.

      23, 12-14
      Nous avons certes créé l’homme d’un extrait d’argile,
      puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide.
      Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence ; et de l’adhérence Nous avons créé un embryon ; puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l’avons transformé en une tout autre création. Gloire à Allah le Meilleur des créateurs !

      D’après l’omniscient :
      - L’argile intervient dans la conception
      - L’embryon se développe à partir d’un caillot de sperme. L’ovule ? connais pas.
      - Les os de l’embryon apparaissent avant les muscles
      - Et pour terminer allah est le meilleur des créateurs (il y en a donc eu d’autres moins bons ?)
      - qui est ce « Nous » ? Les divers personnages (Mahomet, Allah, Gabriel) qui s’entrechoquent dans le crane surchauffé du chauffeur de chameaux) ?

      Cela ne vous dérange pas que Maurice Bucaille ait été payé par Faisal pour écrire ce livre ?


    • popov 4 décembre 2014 15:43

       @Constant Danslayreur

      Les seules choses criantes de vérité sur votre site, ce sont les extraits d’album d’Achille Talon.

      Tout le reste est de la propagande cynique à laquelle je doute que vous puissiez croire, mais que vous souhaitez que le petit peuple croie.


    • popov 4 décembre 2014 16:50

      @Constant Danslayreur

      Qu’est-ce qu’il faut fumer pour faire dire tout cela à un si petit bout de texte ?


    • Passante Passante 4 décembre 2014 23:13

      ok c’est en bible aussi : libération du ravage de gog et magog précède jeru réinstaurée,

      mais par-delà gog google, ou 666-GooGle,
      le verbe ajjaj derrière gog, le jouj, 
      et le azaz’el nom du démon chargé du bouc émissaire de l’exode,
      il y a un feu, voire surtout un feu glacial...
      fond de l’enfer de dante ;
      cette paroi n’est donc pas dans l’histoire,
      et l’affaire des lieux où les langues connues disparaissent 
      a de claires allures de géographie de la psyhé 
      (« la psyché est étendue, elle n’en sait rien » disait freud, mais le coran semble y jouer).

      comme dans le cas de lecture du nahj par exemple, 
      je ne crois pas qu’une quelconque velléité de lecture historique du coran et de zoulqarnaïn 
      puisse atteindre à quelque chose d’aujourd’hui, en présence.

      il a deux qarn, c’est la double abondance et la résurrection, 
      il ne vient pas n’importe où, il marie des fleuves, il est architecte historien vagabond prophète, 
      le qarn comme puissance et royauté aussi, il tient de deux empires ? deux siècles ?
      ce duel propre à son nom en fait déjà l’opposé logique du dajjâl à l’oeil unique, 
      il dualise zoulkarnaïn il est la dualisation même, et la séparation qui va avec, 
      gog jouj par contre joue des rapprochements, il frotte, il hurle, 
      pour voir l’effet de gog ?
      regarde l’oreille de van gogh,



  • Le p’tit Charles 4 décembre 2014 07:44

    Wikipedia parle de 20 millions de « pelle-rein »...Du fanatisme à l’état pur... !


  • volpa volpa 4 décembre 2014 08:32

    Il faut arrêter de croire à ces conneries.


    • popov 4 décembre 2014 13:40

      @igorencore

      Quelques fois quand la pierre noire est trop grosse on bâtit autour.

      Ah oui, la kaaba n’a pas été construite par Adam en l’honneur d’allah et réparée par Abraham.

      Il s’agit en fait d’un sanctuaire à Allat, une déesse pré-islamique de la fertilité. La pierre noire en question représente la tête d’un bébé qui sort du vagin.

      Les mahométans qui accusent tout le mode d’idolâtrie vont en fait lécher la foufoune d’Allat lors de leur pèlerinage à la Mecque. Et cela fait 14 siècles que se cirque se reproduit chaque année.

      Ils auraient l’air moins ridicules s’ils mettaient un drap noir sur leur frigo et faisaient le hadj dans leur cuisine.


    • VICTOR Ayoli VICTOR 9 avril 2015 18:34

      @popov
      Savoureux !


  • colere48 colere48 4 décembre 2014 11:03

    Inch’Allah....
    Compte tenu de toutes ces passions, espérons que le 12 décembre ce passe bien !


  • popov 4 décembre 2014 11:39

    Comme ils sont beaux les califats d’antans et d’aujourd’hui.

    Elle n’en a pas marre allah de tous ces fanatiques ?

    Enfin, pour en avoir marre il faudrait d’abord qu’elle parvienne à exister, la pauvre vielle chose.


  • popov 4 décembre 2014 11:49

    20 millions de pèlerins, ça doit laisser une formidable trainée de merde dans le désert !


  • popov 4 décembre 2014 12:32

    Ce que pensent les chiites des sunnites
    http://www.youtube.com/watch?v=Nb-OSh5Hnvw
    http://www.youtube.com/watch?v=LFHPKAPDOck

    Ce que pensent les sunnites des hérétiques, c’est-à-dire de tous les moins cons qu’eux
    https://www.youtube.com/watch?v=3t6zy0eEfFs

    Autres images du joli monde mahomerdeux
    https://www.youtube.com/watch?v=lcP_nt4p9SI
    http://www.youtube.com/watch?v=NCQ3jNKi6LQ


    • popov 4 décembre 2014 14:32

      @Constant Danslayreur

      Et voilà, à court d’arguments, vous venez encore insinuer que je suis payé pour commenter.

      Je pourrais faire les mêmes accusations à votre égard, mais je le fais pas parce que je n’ai aucun moyen de le prouver.

      Au fait, constant, quand donc aurez-vous le courage de déclarer officiellement que la loi d’inspiration islamique qui condamne les apostats à mort ou à d’autres sévices — et qui est en vigueur dans la plupart des pays coraniqués— est une saloperie ?


    • popov 4 décembre 2014 16:03

      @Constant Danslayreur

      Alors, la condamnation à mort des apostats est-elle oui ou non une prescription coranique ?
       
      Si oui, je comprends que vous ayez peur de l’avouer publiquement.
       
      Si non, pourquoi, en bon musulman que vous êtes, hésitez-vous à condamner cette loi en application dans plusieurs pays, pas pour me faire plaisir, mais pour rendre justice au coran ?


    • popov 4 décembre 2014 16:34

      @Constant Danslayreur

      D’accord, vous n’êtes pas payé par une quelconque mafia moustoufe pour prendre la défense de l’indéfendable islam sur ce site. Vous le faites pour aller au paradis des Bédouins.

      Moi je le fais pour aller au paradis des athées, mécréants, polythéistes, idolâtres et chiens d’infidèles, et aussi un peu parce que cela m’amuse de démonter la propagande moustoufe.

      Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. Sur ce site, on n’est que les opinions que l’on défend. Tout ce qu’on peut dire sur soi-même n’est que du vent.

      Maintenant, si vous voulez en savoir plus sur ma modeste personne, je vous conseille de relire le coran. Le coran étant la somme de toutes les connaissances pour un lecteur avisé tel que vous, vous y trouverez certainement toutes mes coordonnées.


  • Hervé Hum Hervé Hum 4 décembre 2014 13:30

    Franchement, votre façon de parler de l’imam Hussein fait plus penser à de la vénération et va bien, au delà du respect et de l’hommage.

    Il me semble qu’un bon musulman devrait surtout pleurer non pas Hussein, mais le schisme qui à découlé de sa mort. Surtout que si je me réfère à mes maigres connaissances sur la religion, en tuant Hussein petit fils du prophète, c’est un des commandements les plus sacré du Coran qui a été bafoué, celui qui interdit à un croyant d’attenter à la vie d’un autre croyant. Bref, l’acte du calife Yasir a été de dire que ce n’est pas les commandements du Coran qu’un musulman doit suivre, mais la volonté de celui qui l’incarne. De fait, l’unité était rompu et la religion seulement vue par les princes comme le meilleur moyen pour unifier les croyants autour de leur propre ambition, sans que les croyants authentique puisse s’y opposer. Montrant ainsi la faiblesse de la foi face à celle de la peur. La faiblesse de la spiritualité face à la matérialité. La primauté de la pensée humaine sur Dieu.

    Conclusion, la religion musulmane n’est en rien différente de la religion chrétienne ou autres. Elle a donc échoué comme les autres et ne peut se prétendre universelle.... Comme les autres !


  • benalgue 4 décembre 2014 14:00

    bonjour,

    merci à l’auteur de me faire découvrir ce pèlerinage gigantesque....je ne comprends pas les commentaires haineux qu’il suscite.....


    • Le Cri des Peuples Sayed 7asan 4 décembre 2014 23:18

      Bonjour,

      Merci à vous.

      Quant au torrent de boue déversé par des parasites notoires, ce n’est qu’une vaine tentative d’obscurantistes complexés visant à noyer sous une clameur ordurière tout ce qu’ils enragent de ne pouvoir censurer. Aucun argument, aucun contenu, aucune instruction, aucune éducation, rien que de la haine comme vous le dites si bien. Il faut s’efforcer de les ignorer.

      M. de Talleyrand, en vieillissant, avait tourné à la tête de mort : ses yeux étaient ternes, de sorte qu’on avait peine à y lire, ce qui le servait bien ; comme il avait reçu beaucoup de mépris, il s’en était imprégné, et il l’avait placé dans les deux coins pendants de sa bouche. Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe.

      J’ai dû regarder enfin comme incurable ce naturel vipérin, pétri de fiel, de poison et de bile, et qui a besoin de mordre pour sa propre santé. AMIEL, Journal intime


  • popov 4 décembre 2014 14:41

    @l’auteur

    Une question :

    Est-ce que le « prophète » a laissé des règles claires et précises quant à sa succession à la tête de sa meute de Bédouins ou bien il s’en foutait ?


  • colere48 colere48 4 décembre 2014 15:04

    @ popov
    Est-ce que le « prophète » a laissé des règles claires et précises quant à sa succession à la tête de sa meute de Bédouins ou bien il s’en foutait ?

    Ben non .... puisque c’est Mektoub ou Dieu y pourvoira !!
    donc il s’en battait les bourses smiley smiley smiley


  • alinea alinea 4 décembre 2014 23:28

    C’est effrayant !!!...cette foule !!


    • popov 5 décembre 2014 09:36

      @Alinea

      Bonjour

      C’est effrayant !!!...cette foule !!

      Mais c’est bien le but de cette manifestation hystérique, effrayer les non chiites.

      Si vous n’avez ps vu mes deux video de 12:19, en voici une autre :
      https://www.youtube.com/watch?v=TuEd83SMlpU

      Les avis sur cette cérémonie sont partagés : l’auteur trouve cela sublime et accuse les autres d’être des haineux ; et les autres, ben ils pensent que cette cérémonie représente le summum de la stupidité religieuse.


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