mardi 31 janvier 2012 - par VICTOR LAZLO

De la fabrique du « mauvais Français » à l’atelier de la guerre civile

Il y a quelque temps la stéle à la mémoire d'une policiére, assassinée durant son service, devait être "déplacée" pour ne pas "stigmatiser" les habitants du quartier dans lequel elle avait trouvé la mort (1).

Plus récemment, au mois d'octobre 2011, une véritable campagne de presse fit des évenements du 21 octobre 1961 (une manifestation indépendantiste algérienne durement réprimée par la police) un des piliers de l'Histoire de France (2).

Actuellement une exposition au Quai Branly, animée par un footballeur, et initiée par un quadrille d'historiens amateurs (mais généreusement rétribués par une République peu regardante en la matiére), nous présente les "zoos humains" comme un comble de l'horreur colonial (3).

De fait chaque jour démontre une double volonté de la part des médias et des puissances politiques de stigmatiser systématiquement la population française et son histoire. Ou plus exactement des Français bien identifiés : ceux que les bons esprits qualifie de "Sous-chiens" (4).

Il suffit d'examiner la production cinématographique ou télévisuelle depuis plus de 50 ans : de façon systématique le "bon immigré" ou le "bon étranger" est systématiquement en butte au "mauvais français", qu'il s'appelle "Mon Beauf" ou "Dupont Lajoie".

Il suffit pareillement d'examiner la production littéraire. Rien que pour l'année 2011 des ouvrages comme "Le Bloc", "L'art français de la guerre", "Paris en temps de paix", et bien d'autres illustrent parfaitement cet ostracisme bien particulier à notre époque : la haine du Français repeint en "franchouillard moisi" ou plus simplement en "mauvais Francais".

Cette tendance lourde au racisme anti-français porté par les élites n'est pas sans conséquence.

Il suscite haines et violences entre populations, les émeutes ponctuelles ou et ce qui a été parfois qualifié de ratonnades anti-blancs (5) n'étant que la partie émergée de l'iceberg d'une guerre civile en gestation.

Comment agir pour trouver un "vivre ensemble" réel et pérenne ?

Sans doute faudrait t-il enfin sortir de la vision manichéene de l'Histoire qui nous est chaque jour présentée. Ainsi, par exemple, parler du 17 octobre 1961 demanderait des développements sur les motifs de la guerre d'Algérie en 1830 , et sur le génocide des 200000 musulmans Français orchestrés par l'Etat Algerien en 1962, ou sur l'Epuration ethnique d'un million de personnes menée par ce même état à la même époque. 

Ainsi parler des "zoos humains" devrait nous interroger sur l'initiation de la traite africaine par des peuples africains, et sur la perpetuation de cette traite dans certains pays africains de nos jours (6) . Ainsi discuter du sort de certains immigrés dans nos banlieues devrait amener à s'interroger sur le sort de certains de nos concitoyens dans ces mêmes banlieues, ou ailleurs quand ils ont dû s'en extraire (7).

Plutot que de stigmatiser un vote "extréme" chez certains de nos compatriotes, il conviendrait de s'interroger sur ses motifs, et d'y porter reméde, même si ceux-ci ne nous conviennent pas. Il est saisissant de constater la complaisance des médias et des politiques pour les auteurs de déprédations et d'exactions diverses, dépeints comme des "révoltés politiques" ou des "victimes". Saisissant de constater le contraste avec le regard méprisant porté sur ceux qui, à l'inverse, utilisent les outils démocratiques, comme le vote, pour contester un ordre établi qui ne leur convient pas.

La fabrique du "mauvais Français" telle que nous la connaissons aujourd'hui est initiée par des "penseurs" comme BHL et une caste médiatico-politique aux abois , portée par des pantins chargés d'amuser ou de donner le change, à l'image d'un Guéant ou d'un Besson.

Elle nous conduit sans doute à une guerre civile inexorable, dont les origines et les motifs sont à chercher dans la "stratégie du chaos" telle que l'a décrit Naomi Klein (8). 

La société française saura t-elle trouver une autre voie que la guerre civile ? Saura t-elle retrouver son identité et sa cohésion sans passer par cette voie qui risque de lui apporter son explosion et sa simple et tragique fin.

1- http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/l-hommage-a-la-policiere-terni-par-une-polemique-21-05-2011-1459766.php

2- http://lesmoutonsenrages.fr/2011/10/17/17-octobre-1961-un-massacre-a-eu-lieu-en-plein-paris/

3- http://fr.wikipedia.org/wiki/Houria_Bouteldja

4- http://www.francetv.fr/culturebox/lilian-thuram-nous-fait-visiter-lexposition-exhibitions-du-quai-branly-70117

5- http://www.marianne2.fr/Racisme-anti-blancs-realite-sociale-ou-competition-victimaire_a204234.html

6- http://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_en_Afrique

7- http://www.marianne2.fr/Exclusif-les-banlieues-masquent-les-vraies-fractures-francaises_a198742.html

8- http://reopen911.wordpress.com/2008/06/02/capitalisme-et-fascisme-%E2%80%9Cla-strategie-du-choc%E2%80%9D-par-naomi-klein/



42 réactions


  • Gavroche Gavroche 31 janvier 2012 11:46

    Article très lucide et salutaire, merci.


  • Cocasse Cocasse 31 janvier 2012 12:08

    Effectivement, article lucide.

    Pour les propagandistes, le français est toujours « trop mauvais » d’ailleurs.
    Pour rester un « bon » français aux yeux de ces gens, il faudrait être un truc pas très net comme bisexuel, un peu tafiole, xénophile, bénévole pour les sans papiers, votant UMPS.

    Et puis surtout le « bon » français doit renier totalement ses origines et racines, tout nationalisme, porter haut les « valeurs » héritées de mai 68, se définir abstraitement comme « citoyen du monde ». Etre tolérant à tout. Mettre tout sur un pied d’égalité. N’être indigné par rien. Favorable inévitablement à l’avortement, au mariage homo, à l’adoption homo, à la reproduction homo (par achat d’ovaire et de mère porteuse par exemple). Bon je n’ai rien contre les homos alors je vais arrêter avec cet exemple.

    Ce que je veux dire, c’est qu’aussi loin qu’aille le n’importe quoi, et la destruction d’un restant de valeurs, le « bon » français doit garder une ligne « progressiste » acceptant tout. Et surtout il doit relayer la nouvelle norme, et plus encore, il doit condamner fermement ceux qui ne sont pas de cet avis (c’est à dire, les « mauvais » français).
    Le « bon » français à l’autorisation officielle de décerner les bons points et les mauvais points. Il se croit être LA référence morale. Tout ce qui l’emmerde, il a le droit de le traiter de facho, de raciste, de réact, de beauf.

    Ce fameux « bon » français est un pov type complètement paumé qui marche sur la tête depuis longtemps, immature, irresponsable, bref le mouton idéal.


  • fredleborgne fredleborgne 31 janvier 2012 15:04

    Il y a plus une recherche de la part de certains du plus blanc que le petit blanc qu’une véritable création de anti-français.
    Toute population à son pourcentage de cons, et les moralistes des deux camps, prompts à chercher l’aiguille chez l’autre m’emmerdent.
    Je ne rougis pas des crimes d’hier, car je n’en commets pas à mon sens aujourd’hui. Je ne me laisserais donc pas démonter par un anti-français.
    De même, je ne jouerai pas au négationniste, même s’il faut parfois relativiser, en pourcentage, l’horreur des faits dénoncés, sans pour autant compter les morts de chaque côté. Pour moi est coupable celui qui veut diviser, et tirer profit de la haine entre communautés.
    Cet article est une grosse daube putride pour moi, car il ne répond pas correctement aux agressions de ceux qui veulent cependant que l’on reconnaisse l’existence d’un certain passé peu glorieux.
    Il faudra de même un jour affronter la honte d’une majorité de votants qui ont mis en place en 2007 un certain régime pourri, honte pour les votants comme pour les abstentionnistes qui ont laissé faire, bref une vraie majorité de français...


  • Catherine Segurane Catherine Segurane 31 janvier 2012 15:19

    Excellent article. Belle mise au point.

    Repentance zéro !

    Tolérance zéro !


  • Scorsonère noire géante de Russie 31 janvier 2012 16:50

    J’ai bien aimé votre présentation, et votre article. Je partage le triste constat que vous dressez de notre société. En ce qui concerne la possible future guerre civile en France, il semblerait que nos amis étasuniens, israéliens et qatariens y travaillent. 


  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 31 janvier 2012 17:23

    Non, le racisme anti-français, anti-Blancs ou anti-européen, qui existe c’est tristement évident, n’est pas « porté par les élites », ni par un quelconque complot mondial que d’aucuns voient sous des traits « américano-sionistes » et d’autres sous des traits « pétro-islamistes » : l’histoire ne se nourrit pas de complots ourdis par des forces mondiales obscures, mais par des événements et des convergences antagonistes (et protagonistes).

    Oui, bien souvent une vision manichéenne de l’histoire empêche de la penser (surtout en ces lieux) et oui elle est bien souvent instrumentalisée au profit d’une idéologie ou d’une autre.

    Oui, il y a un énorme problème qui conduit aux populismes et aux replis nationalistes, voire identitaires (dans l’ensemble du monde ou peu s’en faut) : cette tendance terrible à mépriser les gens, à les ignorer, les vilipender en permanence.

    Et non, le nouvel électorat FN n’est pas seulement dans les couches populaires.

    Et non, la France n’a pas eu que des heures glorieuses pour autant, et elle est belle et digne dans le fait de le reconnaître, ce qui n’est pas le cas de bien des nations !

    Donc nier ce qu’on nomme de nos jours avec morgue « lezheureslesplussombres » s’explique en dehors même des propagandes négationnistes, mais ne se défend pas pour autant. Ainsi et concernant l’Algérie, nier la cruauté du FLN et continuer à défendre des points de vue angéliques et basiquement binaires conduit à nier les exactions françaises. Triste époque.


  • focalix focalix 31 janvier 2012 20:00

    Tiens, pour la première fois un de mes messages a disparu ici.
    C’est vrai que je je n’apprécie pas du tout la navrante rhétorique de ceux qui voudraient faire du racisme une chose normale, banale, commune.
    L’indignation m’amène parfois à user avec - mesure - de ces mots qui sont les épices de notre langue, et que les enfants ne prononcent qu’après s’être assurés qu’aucune oreille adulte ne traîne alentour.

    Si les gros-mots hérissent la personne ou le robot qui tient les ciseaux d’Anastasie, je veux bien vous le refaire en vieux français :

    Vous êtes blanc, ça se voit.
    Vous pensez que les blancs « souchiens » sont plus intelligents et plus français que les crépus, les pigmentés, les abstèmes, les pas catholiques, les pas comme vous.
    Vous êtes sot et ça ne se voit pas.
    Pour que votre sotterie flamboyante soit aussi visible que la tour Eiffel, rejoignez notre parti :
    BLANC ET SOT A LA FOIS
    __________________________________________________________________
    Sortilèges ? envoûtements ? Une mauvaise femme a volé votre mari ? Vite, Marine.


    • Annie 31 janvier 2012 20:17

      Vous avez raison. Je ne comprends pas tellement pourquoi il faudrait revenir à 1830 pour parler du 17 octobre 1961 ou encore à des événements survenus en 1962, c’est-à-dire un an après pour les relativiser. Vous remarquerez que seule la question de la colonisation est évoquée. L’article ne parle pas des exactions commises par de bons français pendant la deuxième guerre mondiale. Il est vraiment triste qu’un pays ou ses ressortissants n’arrivent finalement pas à tirer un trait sur leur propre histoire.
      J’ai une grande admiration pour l’Allemagne et les générations d’après-guerre qui ont su justement faire cela : accepter que leur pays ait commis l’innommable, mais ne pas s’enliser dans des débats stériles. On peut avoir un sentiment de fierté nationale, tout en reconnaissant les errements et les erreurs politiques de la France à certaines époques, et tout en critiquant la colonisation. Les deux ne sont pas incompatibles.


    • Annie 31 janvier 2012 20:19

      J’oubliais. Je ne vois vraiment pas ce que Noami Klein et la stratégie du chaos ont à voir ici.


    • VICTOR LAZLO VICTOR LAZLO 31 janvier 2012 20:51

      Bonjour, vous vous laissez aveugler par votre propre racisme. Je vous laisse à vos appréciations douteuses sur les « blancs » et les « crépus ». Pour moi, tous les hommes se valent.

      Aucun homme ne mérite d’être traité comme un chien. 
      Quand au nom d’une idéologie nauséabonde (même si elle se pare du beau nom « d’anti raciste ») toute une caste en vient à dresser les gens les une contre les autres, et à semer les germes de la haine et de la guerre, il est temps de relever la tête et de (au minimum) se demander ce que l’on peut faire de bien pour éviter tout cela. 

    • VICTOR LAZLO VICTOR LAZLO 31 janvier 2012 21:02

      Bonjour Annie,

      Vous dites ne pas comprendre pourquoi il faut parler de 1830 ou des massacres de 1962 quand on parle du 17 oct. 61. Pour comprendre , posez vous la question suivante : si demain on ne parle plus que des massacres commis par l’Etat Algerien en 62, ou des génocides commis par le FLN durant toute la guerre (voir Melouza, entre autres http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Melouza ) , estimerez vous être bien informée ? Ou être simplement la victime d’une manipulation de l’état ? 
      Certains Allemands estiment avoir été essentiellement des victimes de la guerres parce que les Américains ont bombardé Dresde ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardement_de_Dresde ), occultant de cette façon Auschwitz et Buchenvald. La démarche visant à privilégier certains faits tels que la colonisation ou le 17/10/61 ressort de la même démarche d’occultation de l’Histoire telle qu’elle fût. 

    • Annie 31 janvier 2012 21:24

      Je n’accepterai pas que l’on me propose une seule version de l’histoire mais je vous ferai remarquer que ce qui s’est passé en octobre 1961 est toujours contesté malgré les multiples témoignages, par des personnes comme Catherine Ségurane qui veulent réécrire l’histoire et qui écrivent sur AV des articles affirmant que le nombre de victimes ce soir là se chiffraient exactement à 3.
      Je ne suis pas Algérienne mais Française, et c’est à ce titre que je souhaite que la lumière soit faite sur ces événements.


    • VICTOR LAZLO VICTOR LAZLO 31 janvier 2012 22:01

      Annie, 

      il y a effectivement des contestations et des versions différentes en ce qui concerne le 17/10/61. Mais il en est de même pour l’ensemble des faits de la guerre d’Algérie. Le génocide des Harkis et l’Epuration ethnique menés par l’Etat Algérien sont niés par certains, et certains qui reconnaissent génocide et épuration ethnique en font porter la responsabilité à de Gaulle plutot qu’à l’Algérie....Le nombre des morts de la guerre fait aussi l’objet de contestations : l’historien Guy Pervillié en compte 250000 et l’Etat Algerien....1 500 000...

      La vérité c’est que l’Histoire est toujours en question. Pour mémoire le génocide vendéen ou les massacres du Palatinat font toujours l’objets de querelles d’historiens et de politiques.


  • Pie 3,14 31 janvier 2012 20:47

    Mais enfin, que voulez-vous ? Une histoire glorieuse qui ne parle que de belles choses concernant les français ?

    Les historiens ne sont pas là pour jouer les moralistes. Leur travail consiste à parler de l’évolution du monde dans le temps, pas de rendre la justice ni de distribuer des bons points.

    Parler des zoos humains, de la colonisation, du 21 Octobre 61, des immigrés, ce n’est pas faire du racisme anti-français, terme impropre, c’est évoquer une réalité parmi d’autres qui éclaire notre passé.
    Au nom de quoi devrions-nous l’occulter ?

    Comme si les erreurs des autres devraient nous dispenser de reconnaître ce qui n’est pas très glorieux chez nous.

    Vous écrivez un article immature. Ne pas voir les faits en noir ou blanc ne conduit pas à la guerre civile, c’est au contraire le début de la sagesse.



  • VICTOR LAZLO VICTOR LAZLO 31 janvier 2012 21:26

    Bonjour Pie 314,

    Il ne s’agit pas d’écrire une ’histoire glorieuse« de la France. Mais de raconter l’Histoire telle qu’elle fut et mettant bien en perspective les faits et évenements qui l’articulent.
    Là dedans les historiens sont des techniciens qui sont en charge d’établir la véracité des faits, pas de nous opposer une Verité portée comme une Vache Sacrée.
    D’autant que cette vérité n’est pas la même selon les historiens, eux mêmes »contaminée« par l’air du temps des sociétés où ils vivent. Si vous en avez la curiosité vous vous reporterez par exemple aux historiens de la Révolution Soboul et Furet qui offrent des travaux historiographiques parfaits mais totalement divergents quant aux vérités qui en découlent.

    Aujourd’hui la caste historienne est trés moutonniére (elle n’est pas la seule...) et suit pour l’essentiel sagement les pistes tracées par une idéologie raciste new look importée d’outre Manche. Ceci dit il existe encore (heureusement) des historiens qui travaillent et font preuve de »maturité" comme vous diriez, et surtout de curiosité. Je citerai au hasard Petré Grenouilleau, Sylvain Gouguenheim, Daniel Lefeuvre...Hélas (ou plutot fatalement), ces gens n’apparaissent pas sur les plateaux télé et sont souvent mis au pilori.




    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 31 janvier 2012 21:56

      Soboul vs Furet, excellent exemple en effet. Et côté Soboul, difficile de dire que ses travaux n’ont pas bénéficié de ses convictions politiques.

      Je ne vois pas en quoi en revanche cela expliquerait de votre part le commentaire qui semble me répondre, avec cette délirante accusation de racisme (anti-Français ?).

      Les concours victimaires - jusqu’à « je suis de gauche et victime du fait qu’il existe des gens de droite », et donc l’inverse « moi, de droite, suis victime du fait qu’il existe des gens de gauche » - sont une vraie tragédie, qui a à voir avec l’histoire des idées, pas avec un prétendu complot tourné contre les Français (ou les Blancs, ou les Européens).

      De surcroît, opposer Soboul à Furet ne justifie aucunement de nier les faits sur lesquels les historiens s’accordent.

      Alors soit vous faites montre de maladresse, soit vous êtes vous-même un idéologue de première bourre, ce que je tends à penser lorsque vous citez Grenouilleau et Gouguenheim et tentez de les élever au rang de victimes de ce qu’il convient à vos yeux, je présume, d’appeler « le politiquement correct », réalité qui depuis un moment ne correspond plus à rien d’autre que l’expression d’un désarroi idéologique.
      Que j’entends très bien, cela dit.
      Parce que les désarrois idéologiques, c’est un peu courant de nos jours.


    • Pie 3,14 31 janvier 2012 22:06

      L’objectivité au sens commun du terme n’existe pas en Histoire, tout comme dans les autres sciences. Ce n’est pas un lait tiède qui ménage la chèvre et le chou.

      L’objectivité consiste à utiliser des techniques et des démarches reconnues par la communauté scientifique, à expliciter son point de vue, à citer ses sources.
      La définition même d’un travail scientifique est qu’il peut être discuté et réfuté, ce qui le distingue par exemple de la croyance ou de la religion.

      Il est donc normal qu’il existe des points de vue totalement différents sur un même sujet alors même que les techniques utilisées sont identiques.

      Je ne vois pas de quoi vous parlez lorsque vous citez « l’idéologie raciste new look importée d’outre Manche », en revanche je connais les historiens que vous mettez en avant.
      Pétré Grenouilleau est est un spécialiste reconnu de la traite des noirs qui a subi une plainte totalement injustifiée par une obscure association au nom de la loi Taubira. Cette plainte a été retirée devant le tollé provoqué par la profession et les associations sérieuses.
      Sylvain Gouguenheim est un prof d’Ecole Normale qui a écrit un essai réfutant l’apport arabe à la culture occidentale à la fin du Moyen-Age. Sa thèse a été invalidée par tous les spécialistes de la période qui ont mis en avant ses approximations, son absence de sources et l’absence de démarche scientifique.
      Daniel Lefeuvre est un universitaire, élève de j Marseille. C’est un économiste très à droite qui affirme que la colonisation a coûté cher à la Métropole ( Marseille dit l’inverse) et qui dénonce la « repentance ». Il est isolé et réfuté par la plupart de ses collègues.

      Vous avez le droit de trouver ses personnes épatantes, ce signifie simplement que votre ancrage intellectuel est très marqué à droite pour ne pas dire plus.
      Pour ma part, je me contente d’apprécier Pétré Grenouilleau.


    • VICTOR LAZLO VICTOR LAZLO 31 janvier 2012 22:24

      Bonjour Cosmic Dancer, je ne vous ai pas accusé de racisme ni même répondu jusque là. Je pense que vous faites allusion à la réponse que je faisais à Focalix.

      Je ne crois pas à un « complot anti-français », mais simplement à une conjonction inédite qui fait de la stigmatisation du « bon français » un des outils dont se sert le libéralisme pour diviser le peuple. 
      Je comprends que les historiens que je cite vous gêne car de fait les travaux qu’ils ont effectué les ont marqué idéologiquement. Non parce qu’ils idéologiquement marqués, mais parce qu’ils remettaient en cause les dogmes et préjugés ambiants. Ils ne sont pas des victimes mais simplement des historiens qui travaillent honnêtement . Pour mémoire, par exemple, Petré Grenouilleau n’a jamais nié la traite négriére. Il a simplement mis cette traite en perspective des traites africaines en général. Mais comme vous le notez vous même à propos de Furet et Soboul , le fait d’offrir des perspectives différentes n’induit pas une relation faussée des faits.
      Un autre historien , Pierre Laborie, qui sera je l’espére, moins marqué à vos yeux, offre dans son livre « le chagrin et le venin » http://leblog.editions-bayard.com/le-chagrin-et-le-venin/ ce qu’on peut considérer comme une leçon sur la lecture de l’Histoire et des Histoires qui s’imbriquent dans leurs différentes interprétations.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 31 janvier 2012 22:42

      Je n’ai pas lu Pierre Laborie, mais je le ferai avec grand intérêt en gardant à l’esprit ce qu’il déplore lui-même dans un entretien que je viens de lire : « Incontestablement, je suis instrumentalisé, et parfois je risque de l’être sans le vouloir. »


    • VICTOR LAZLO VICTOR LAZLO 31 janvier 2012 22:42

      PIE 314,

      Je faisais allusion aux post cultural studies, qui sont la derniére émanation d’un racisme (ou d’un racialisme pour être moins méchant) qu’on pourrait qualifier de « naturaliste ».
      Que vous n’aimiez pas Lefevre ou Gougheneim c’est votre droit. Que vous les classiez (eux et moi) à droite et même pire pourquoi pas, si cela vous fait plaisir ? Par contre informez vous plus sérieusement à propos de Gougheneim qui est un authentique médiéviste. La cabale dont il a fait l’objet, les ragots qui ont été colportés à son propos et à propos de son travail sont odieux. Du moins une lecture sereine de son propos pourrait peut être vous amener à modifier votre point de vue.
      Quant à Levebvre , son goût pour l’anti conformisme l’a en effet désigné à une certaine vindict de la part des moutonniers. Du moins adopte t-il effectivement une lecture de l’Histoire qu’on peut qualifier « de droite ». Mais pour le reste son travail est sérieux et argumenté.




    • Pie 3,14 31 janvier 2012 22:59

      Vous défendez une vision de l’histoire minoritaire. Cela ne signifie pas que les majoritaires sont moutonniers.
      Simplement, le nationalisme n’est pas leur préoccupation première.

      Je ne vois toujours pas le lien entre le racisme et les cultural studies.


  • gordon71 gordon71 31 janvier 2012 21:32

    SOS racisme a popularisé le racisme anti français, anti franchouillard,

     autorisé l’insulte et banalisé l’outrage au français, 
     présenté systématiquement comme le souchien xénophobe et lourdingue, 
     nostalgique de vichy,
     stigmatisé toute réaction patriote comme fasciste, fait l’amalgame entre patriotisme et nazisme 

    cette association aura fait beaucoup pour accroître le racisme et amener la guerre civile

    • Pie 3,14 31 janvier 2012 22:20

      Cher bovin,

      Allez préparer la guerre civile en entassant un peu de foin dans votre étable ; Vous aurez ainsi de quoi brouter et nous aurons le temps de discuter entre grandes personnes.

      Parce que le coup du « SOS racisme qui nous a fait tant de mal », c’est devenu vraiment cheap...

      C’est une vieille antienne du FN qui date des années Mitterrand, mais il est mort depuis 17 ans ...


    • gordon71 gordon71 31 janvier 2012 22:34

       la pie qui chante

      si vous le dites avec autant de calme et de pondération c’est donc que vous en êtes intimement convaincu
      mais 
      jusqu’à obtenir des arguments plus consistants je continue à penser que SOS racisme créé pour l’avènement de Mitterrand et ayant largement contribué à sa victoire (mais vous allez classer celà dans les fantasmes lepénistes ) 

      création qui a coïncidé avec l’abandon de l’idéologie révolutionnaire du PS et de l’adhésion à la social démocratie et au libéralisme

      donc je continue à penser que cette officine est essentiellement communautaire, sectaire et à ma connaissance ne considère pas que le racisme anti blanc ou anti européen puisse exister

      chère grande personne 


    • Pie 3,14 31 janvier 2012 22:51

      Cher grand bovin,

      Faisons un peu d’histoire simplement chronologique.

      SOS racisme nait le 15 Octobre 1984, l’association aura donc eu du mal à « contribuer fortement à l’élection de Mitterrand » qui a lieu le 10 Mai 1981...oui je sais, c’est un mauvais souvenir pour vous.

      Le PS est un parti progressiste et non révolutionnaire dès ses origines. Il a pour ancêtre la SFIO qui renonce à la voie révolutionnaire au congrès de Tours en 1920...

      Question arguments, il va falloir être un peu plus consistant.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 31 janvier 2012 22:52

      SOS Racisme n’a pas été créé pour l’avènement de F.Mitterrand. Des militants socialistes se sont emparés de la Marche des Beurs, et FM les a rapidement soutenus, ce qui est tout à fait différent.
      Et vous n’allez quand même pas nier qu’il n’existait dans la France d’alors, bien plus que de nos jours (chiffres, lois et faits à l’appui), un racisme réel et violent à l’encontre des immigrés maghrébins, vingt ans après la guerre d’Algérie.
      Le PS a joué avec le FN pour accéder au pouvoir, nul ne le conteste. Le PCF aussi, d’ailleurs. Un jeu dangereux dont les résultats se font sentir aujourd’hui plus que jamais. Or il s’agit ici de stratégies électorales, et non pas d’un complot quelconque.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 31 janvier 2012 22:55

      (deuxième septennat, Pie, bonsoir !)


    • Pie 3,14 31 janvier 2012 23:01

      Bonsoir Cosmic.


  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 31 janvier 2012 23:13

    Je ne crois nullement en une guerre civile. Votre papier est un raccourci dont chaque terme peut être discuté, et vous flattez de la sorte non pas une vision dénuée de préjugés (donc non racialiste), ni non plus ne vous extrayez d’autres stéréotypes (tels je le répète ceux concernant les Français dit « beaufs », je fréquente assez de milieux et de soirées et de gens différents pour en avoir conscience, et que je ne nie pas), mais un nationalisme qui s’assied sur les travaux qui vous dérangent en réfutant le travail des historiens dont vous assurez défendre par ailleurs la liberté de travailler. Je ne suis pas partisane de la flagellation, ni de la « repentance » entendue comme une auto-flagellation à usage unidimensionnel, mais je n’accepte pas non plus qu’une mauvaise foi parfaite se lave les mains des aspects sombres de notre histoire, quand bien même il faut se défendre de la lire avec une morale contemporaine, tentation à laquelle il n’est pas toujours facile de résister. Ce pourquoi je vais lire P. Laborie, qui me semble vraiment intéressant et éclairant.


    • Pie 3,14 31 janvier 2012 23:32

      La repentance, la flagellation, la guerre civile sont des marqueurs idéologiques très forts.

      On est dans la pensée politique d’extrême-droite reprise en partie par la droite depuis 2007.

      Cette notion de repentance n’a aucune signification dans le petit monde des historiens. C’est un enjeu mémoriel qui agit dans la guerre des mémoires et se retrouve forcément ,à un moment ou un autre sur la scène politique.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 31 janvier 2012 23:57

      Je pense en effet que ces motifs sont caractéristiques. Mais pas nécessairement de l’x-droite (que faites-vous de la droite républicaine ? elle existe, elle est respectable - je songe à l’aspect flagellation), mais de ce que nous dit notre époque où s’opposent avec beaucoup de violence des adversaires politiques là où (il me semble) autrefois s’opposaient les militants dans les manifs.
      Il y a aussi à prendre en considération le développement d’une certaine violence (violence certaine, à mon avis) de mouvances comme le MIR/PIR, labanlieuesexprime, etc., tous ces identitaires « du côté de la morale » (fourre-tout). En tout cas, c’est ce que j’ai observé sur internet depuis cinq-six ans. A ces mouvances, d’abord isolées, ont commencé à répondre des blogs recrutant de plus en plus de monde.
      Par exemple, regardez l’histoire (cruciale) du fameux « ces souchiens, ces Blancs puisqu’il faut leur donner un nom, il faut les rééduquer » lancé par Houria Bouteldja pendant l’émission de F.Taddéi. Jamais personne n’aurait pu exprimer, sur un plateau d’une chaîne nationale, l’équivalent comme « ces extra-territoriaux non-Européens, ces basanés puisqu’i faut leur donner un nom, il faut les rééduquer » sans qu’immédiatement ils ne soient et virés du plateau, et traduits en justice, et condamnés avec véhémence.
      Je pense qu’à partir de là, quelque chose a changé et sur internet, et ailleurs.

      Guerre civile : je vois plus ça comme l’expression d’une impuissance (et la volonté secrète d’en découdre en conséquence).


    • Pie 3,14 1er février 2012 00:07

      Vous avez eu le temps d’écrire tout cela alors que vous étiez en train de vous castagner avec Morice ?
      Belle efficacité.

      Je ne suis pas certain que ce qu’a dit cette femme soit très révélateur d’une situation. J’y vois plus le dérapage d’une personne exaltée et assez isolée. Qui représente-t-elle ?
      Elle n’apparait pas comme le porte parole d’un mouvement ou d’un courant de pensée mais plus comme une militante anti-FN maladroite.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er février 2012 00:12

      Oui. J’écris vite et je n’ai rien à répondre aux délires calamiteux de l’exalté de première dont les hauts cris reflètent son désoeuvrement et sa mauvaise foi.
      Bien sûr que les propos de la dame B. ont choqué : FR3, ce n’est pas AV...
      Militante anti-FN ? Mais quid de la traduction de sa fameuse phrase ? Qu’en auriez-vous pensé, Pie, si, comme je l’écrivais, elle avait dit « ces non-souchiens, ces basanés puisqu’il faut leur donner un nom... » ? Aurait-elle autant le droit de s’exprimer ainsi, et de penser ainsi, dans ce cas ?
      Si vous pensez que oui, nous ne serons pas d’accord smiley


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er février 2012 00:16

      Précision : elle aurait le droit de s’exprimer ainsi.
      Mais auriez-vous analysé ce propos comme une maladresse militante ?


    • Pie 3,14 1er février 2012 00:19

      Evidement non, déjà l’utilisation du terme souchien me déplait, de plus son discours est stupide car il utilise la réthorique de ceux qu’elle prétend combattre.
      Il ne faut jamais se laisser contaminer par le vocabulaire de l’adversaire, c’est une règle de base.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er février 2012 00:24

      Elle a en effet repris un terme inventé par le très communicant JMLP. Contamination ? Pourquoi pas. Mais acceptation ? Certes pas.
      Et en outre, elle ne s’est pas « contentée » de réemployer ce terme dont personne n’avait le souvenir, mais elle a insisté (« ces Blancs, puisqu’il faut leur donner un nom »), propos éminemment raciste dans sa globalité.
      Donc elle ne s’est pas « contentée » de s’approprier un terme : elle a traduit ce terme en mode racial.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er février 2012 00:29

      Je maintiens mon idée sur l’importance idéologique de cet épisode, pas uniquement à cause du terme « souchiens », mais de l’intégralité de sa phrase, avec en plus son « il faut les rééduquer », et ce dans une émission très suivie et appréciée (à l’époque, elle était quotidienne il me semble).
      Et elle vient d’être relaxée. Décision de justice que je désapprouve.
      Pour en revenir à l’histoire de cela, je vous assure que j’ai vu fleurir commentaires et blogs revendiquant en miroir d’être « souchien », d’être « Blanc » à ce moment-là, ce que je n’avais jamais lu auparavant.


    • Pie 3,14 1er février 2012 00:31

      Oui, rien de bien intelligent dans cette attitude. Cela dit je ne connais pas beaucoup cette femme mais il me semble que cela ne lui a pas vraiment profité.

      Je dois interrompre notre conversation maintenant.

      Bonsoir et à bientôt.


    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 1er février 2012 00:38

      Bonsoir, Pie. A bientôt.


  • gordon71 gordon71 1er février 2012 07:37

    sos racisme


    philosophie binaire
    ne surtout pas sortir de la logique victime/bourreau

    victimisation, exploitation du fait divers, 

    le but de SOS racisme n’est pas de réconcilier Français de souche et néo Français c’’est d’exacerber l’esprit de revanche à des fins électoralistes, et d’encourager la pleurnicherie 
    victimaire à partir de faits divers surexploités médiatiquement 


  • Iren-Nao 1er février 2012 09:26

    Il commence a vraiment y en avoir par dessus le beret des gemissements sur la guerre d’Algerie qui fut comme toute guerre une belle saloperie de part et d’autre bien sur et c’est aux historiens de sortir leur version des faits qui sont quand meme en general forts connus et documentes.
    En faire la comptabilite aujourdhui est pour le moins futile.
    Il serait utile d’avoir aussi le courage de dire que la colonisation Francaise fit aussi beaucoup de bien et que l’Algerie moderne vit encore a bien des egards sur les heritages de la colonisation, et pourquoi pas que peu apres l’independance, pour beaucoup d’Algeriens, le temps des Francais c’etait le bon temps.(Plus de securite, moins de misere, pas plus de coup de pieds au cul, voire moins, et du progres en vue.)
    Depuis il est curieux de constater que les Algeriens tentent desesperement de revenir en France avec ces salauds de colons.
    Cette independance aurait du etre une bonne chose pour la France, nous etions enfin debarasses de l’Algerie. Et eux de nous. 
    Meme ca nous l’avons rate helas.
    La France ne doit rien a l’Algerie, et surtout pas des excuses, sauf de l’avoir laissee aux mains du FLN.
    Il va falloir leur faire le coup valise ou cercueuil.

    Iren-Nao


  • focalix focalix 2 février 2012 13:08

    Appelons les choses par leur nom : la colonisation fut une occupation militaire violente.
    L’occupation de l’Algérie par la France a duré 130 ans, celle de l’Afrique subsaharienne de 60 à 75 ans environ. L’occupation de la France par l’Allemagne a duré 4 ans et demi seulement.

    Le joli temps des colonies concernait en premier lieu les métropolitains.
    Pour les autochtones, cela signifiait :
    - le pillage des richesses du sol (richesses forestières notamment), du sous-sol et de la mer.
    - Le massacre d’une flore et d’une faune extraordinaires.
    - La mise en place d’un modèle de développement notoirement inadapté aux besoins et aux aspirations de la population.
    - L’exploitation des habitants (salaires de misère, travail forcé ou esclavage à domicile).
    - Le régime de l’indigénat (droits civiques considérablement réduits).
    - La répression parfois inhumaine de ceux qui réclamaient l’indépendance ou seulement l’autonomie.
    - L’enrôlement forcé dans les guerres, notamment celle de 1914-1918.
    - Le refus de reconnaître la nationalité française à des peuples qui ont pourtant combattu sous notre drapeau.
    - Le dénigrement et l’étouffement des cultures et des langues locales.

    La loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés stipulait :
    « Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et accordent à l’histoire et aux sacrifices des combattants de l’armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit. »
    Un an plus tard, cet alinéa a été révisé ainsi :
    « Les programmes de recherche universitaire accordent à l’histoire de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, la place qu’elle mérite. »
    Tant à gauche qu’à droite, des parlementaires de bon sens (ça existe !) ont fait observer qu’il appartenait aux universitaires plutôt qu’aux politiques d’écrire l’histoire.
    Une occupation est un gigantesque viol, et pas toujours au sens figuré. Avant de dire que cela fut positif, un minimum de décence commande de s’enquérir de l’avis de la victime.

    Le collaboration, qui existe depuis décennies, entre les universitaires des pays colonisateurs et des pays anciennement colonisés devrait tendre vers une vérité acceptable par tous...


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