lundi 16 mai 2016 - par Daniel MARTIN

De la Gauche en déliquescence, quand l’orage gronde à Droite !!!

Il apparait évident que si la situation actuelle de la vie politique Français est en pleine déliquescence, c’est le résultat, à la fois de la politique Gouvernementale depuis le début du quinquennat de François HOLLANDE, ainsi que du spectacle qu’offrent les deux partis dominant de la vie politique Française, le Parti « socialiste » et l’ex-UMP rebaptisé « Les Républicains » qui ont basculé dans une sorte de névrose obsessionnelle, la névrose élyséenne. Le quinquennat avec l’élection du Président de la République au suffrage universel direct qui précède l’élection de la nouvelle législature s’il renforce le Bipartisme, Il fige surtout la vie politique Française autour de cette élection, pour laquelle, les partis politiques sont réduits à une fonction permanente « d’écurie Présidentielle »

Promesses : Entre celles qui sont non tenues et celles particulièrement controversées prises hors catalogue des engagements électoraux, les raisons des échecs successifs… 

François HOLLANDE a beau déclarer : « Nous avons bien redressé le pays depuis quatre ans », on voit le résultat aujourd’hui… Entre 2013 et 2015, les déficits ont atteint 230 milliards d’euros, et ils vont allègrement dépasser les 300 milliards à la fin de 2016. Pour l’année en cours, on en est déjà à près de 5 milliards non financés alors que la « redistribution » ne fait officiellement que commencer… François HOLLANDE s’était engagé lors de son élection à passer sous les 3 % de déficit en deux ans, puis il a forcé la main de ses voisins en leur imposant des délais supplémentaires qu’il n’est même pas capable d’assumer.

Comme je l’ai déjà rappelé, le quinquennat de François HOLLANDE restera marqué par une mise en lambeaux de la Gauche qui résulte essentiellement : D’une part, par des mesures prises, hors catalogue des promesses électorales, particulièrement controversées, mal préparées par un Gouvernement, avec un nombre pléthorique de Ministres, et parfois engagées sans concertation préalable, telle la loi « travail » dite loi EL KHOMRI. Cette loi faite « pour permettre de mieux licencier » afin de pouvoir « mieux embaucher », ce qui est une stupidité fondamentale, remet en cause un équilibre, certes fragile, que constitue le code du travail, lequel institue d’ailleurs la concertation dont le Gouvernement aurait du s’inspirer. Si on y ajoute les lois MACRON sur des sujets aussi divers que le travail le Dimanche, la libéralisation des autocars avec un bilan énergétique et carbone désastreux, la cession de participations de l'Etat ( aujourd’hui privatisations d’aéroports, demain la SNCF), le pacte de responsabilité ou encore la loi sur le renseignement avec le risque d’une « surveillance de masse » généralisée et je passe sur la loi pour « le mariage pour tous « qui fut la première loi vraiment mal préparée et qui avait entrainé des centaines de milliers de personnes dans les rues, avec à leur tête tout ce que compte la France en personnalités les plus conservatrices, voire les plus réactionnaires… Ou encore la réforme de l’enseignement… Dès lors, il ne faut pas s’étonner de la réaction populaire et du cri de désespoir d’une grande partie de la jeunesse …

D’autre part, si certaines promesses ont bien été tenues, c’est aussi à cause du non respect de certains engagements électoraux qui restent essentiels pour le vécu quotidien et la sécurité des citoyens, notamment par rapport aux risques d’origine anthropiques, tel le nucléaire. Mais également une politique internationale à géométrie variable au gré des exigences et intérêts Américains comme on a pu le voir avec l’Iran. Après avoir voulu guerroyer avec ce pays, l’accord avec l'Iran initié par les USA pour la levée de l’embargo économique, soudainement, à Paris c’est presque une lune de miel avec Téhéran, ce qui n’est pas une mauvaise chose, car mieux vaut la paix que la guerre. A l’inverse les sanctions économiques contre la Russie qui ont couté cher aux contribuables, ou le soutien à « l’allié » Turque ERDOGAN qui réprime avec violence, restreint les libertés de la presse et apporte indirectement, mais sans état d’âme, son soutien à DAECH, alors qu’on fustige Bachard El-ASSAD et POUTINE au nom des droits de l’homme, fait de la France la serpillère politique et militaire des USA, avec François HOLLANDE le Président le plus guerrier de tous les Présidents de la 5° République. Non content de mentir aux Français, il a même menti aux Allemands concernant la centrale Nucléaire de Fessenheim…

Entre un traité Budgétaire Européen qui devait être renégocié et « la Finance est mon ennemi » deux exemples extraits du discours du Bourget en 2012 des promesses non tenues

Les exemples de promesses non tenues sont légions, il faut se souvenir des propos très sévères à l’égard de son prédécesseur et son engagement à renégocier le traité budgétaire Européen dit « Merkozy » qu’il a très rapidement validé tel quel, après une brève mise en scène…

Le discours du Bourget le 22 janvier 2012, pendant la campagne électorale où François HOLLANDE déclarait : « … Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. Sous nos yeux, en vingt ans, la finance a pris le contrôle de l’économie, de la société et même de nos vies. Désormais, il est possible en une fraction de seconde de déplacer des sommes d’argent vertigineuses, de menacer des États…  » On connaît la suite, immédiatement après son élection entre un voyage à la City de Londres, temple de la finance mondiale, et deux ans plus tard avec « … la finance est notre ami, nous avons besoin des Banquiers… » Relayé par le Ministre SAPIN. Ou encore, dans le même discours au Bourget : « …Je séparerai les activités des banques qui sont utiles à l’investissement et à l’emploi, de leurs opérations spéculatives. J’interdirai aux banques françaises d’exercer dans les paradis fiscaux. Il sera mis fin aux produits Financiers toxiques qui enrichissent les spéculateurs et menacent l’économie. Je supprimerai les stock-options, sauf pour les entreprises naissantes, et j’encadrerai les bonus. Je taxerai les bénéfices des banques en augmentant leur imposition de 15 %. Je proposerai la création d’une taxe sur toutes les transactions Financières ainsi que d’une agence publique européenne de notation… » 

Bilan quatre ans plus loin  : – Séparation des activités spéculatives des activités de banque de détail : la loi sur la réforme bancaire s’est réduite à un simple « isolement » des activités spéculatives dans une filiale spécifique. Pour justifier ce renoncement le Ministre avait alors déclaré : « On souhaite préserver le modèle français de banque universelle, qui fonctionne « … Problème, le modèle Français de « banque universelle qui fonctionne », plutôt que de consentir de la trésorerie aux entreprises pour leurs investissements, ou plus simplement pour leur gestion budgétaire au quotidien, les banques préfèrent spéculer, y compris sur la dette souveraine des Etats, c’est plus rentable pour elles… La dette souveraine englobe l'ensemble des déficits cumulés de l'Etat, auquel on ajoute l'ensemble des dettes contractées par les institutions qui en dépendent (les collectivités locales, les établissements publics...). Le financement de la dette est principalement assuré par le recours à des titres de créances émis par l'Etat sur le marché financier, d’où l’intérêt spéculatif que cela représente pour les banques. – Paradis fiscaux : pas de mesures sur les paradis fiscaux. – Produits financiers toxiques : Pas de loi sur la fin des produits financiers toxiques. – Stock-options : pas de suppression des stocks options. – Taxation des bénéfices des banques : pas de projet de loi. – Agence publique européenne de notation  : il y a eu des avancées sur cette question, mais à l’échelle européenne. Ces avancées ne sont donc pas directement à l’initiative de François Hollande.

Centrale nucléaire de Fessenheim 

Promesse de fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) faite le 14 Septembre 2012 qui ne sera pas réalisée, pour le pire à venir !… En septembre 2015, Ségolène Royal a repoussé cette fermeture à 2018, au terme d'un processus censé être lancé en juin 2016. Mais voilà que La ministre indique être « prête à donner son feu vert » pour prolonger de dix ans la durée de vie des centrales nucléaires françaises, qui passerait ainsi de 40 à 50 ans. « Si l'Autorité de sûreté nucléaire donne son feu vert, oui je donnerai l'autorisation de prolongation de 10 ans des centrales qui sont déjà amorties et qui produiront donc une électricité à meilleur marché », a affirmé la ministre sur le plateau du France 3.

Comme par hasard, après la déclaration de Ségolène Royal, Sophie LETOURNEL, chef de la division de Strasbourg de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), déclare qu' « il n'y a pas de raison de fermer la centrale de Fessenheim du point de vue de la sûreté nucléaire. Fessenheim est tout à fait dans la moyenne de l'appréciation que l'ASN porte sur les centrales nucléaires françaises, c'est-à-dire que c'est globalement satisfaisant et que la situation était restée sous contrôle lors d’un incident survenu en 2014 » poursuit-elle. « Après, il y a des décisions de politique énergétique qui relèvent du gouvernement et qui peuvent conduire à des choix différents ».

Cette dame semble oublier que la centrale de Fessenheim s’est caractérisée par une accumulation d’incidents et selon les Allemands celui de 2014 était bien plus grave que ce qui avait été déclaré.

Les promesses électorales non tenues est devenu un phénomène récurent de la vie politique Française. Si François HOLLANDE en est l’exemple actuel, son Prédécesseur Nicolas SARKOZY n’en était surtout pas exempt, il suffit de se référer à ce lien pour s’en rendre compte : http://sarkofrance.blogspot.fr/2012/01/labecedaire-des-promesses-non-tenues-de.html, passons également sur Jacques CHIRAC à qui l’on attribue : « les promesses n’engagent que ceux qui les croient »… Formule, dont la paternité revient à Henri QUEUILLE homme politique de la troisième et quatrième République, lequel déclarait également : « La politique n'est pas l'art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. » Visiblement les candidats à l’élection présidentielle se sont tous fixer comme règle de faire usage de ses maximes. Ne nous étonnons pas si de plus en plus de citoyens, dégoutés ainsi de la politique se replient dans l’abstention, ou choisissent par rejet, voire par provocation, l’extrémisme et le populisme du FN… 

Le nouvel usage des primaires pour les élections présidentielles contribue aussi à la déliquescence politique

 Avec l’introduction des primaires, comme nouvel usage pour  » sélectionner » une candidature à l’élection Présidentielle, la vie intérieure des partis politiques est entièrement occupée par cette procédure, avec les déchirements et luttes internes que cela procure… Il suffit d’observer ce qui se passe actuellement aux « Républicains »... Entre les déclarations, parfois au vitriol, des uns vis à vis des autres, bonjour les dégats… Quelle que soit la formule d’élargissement plus ou moins large de l’électorat à Gauche ou à Droite que va choisir le parti, ou coalition de partis politiques, celui ou celle qui aura en final les « préférences » de l’électorat concerné, Sera généralement « l’apparatchik » qui maîtrise le mieux le parti dominant dans lequel il a su tresser les liens utiles, tant à l’intérieur, qu’à l’extérieur, en particulier avec certains lobbys et les médias les plus influents. Mais l’importance des liens tissés à l’extérieur est surtout vrai pour les deux principaux partis, dont sera issu le, ou la futur(e) Président(e). Pour les autres, c’est essentiellement à l’intérieur du parti le plus important, en cas de coalition, que la partie se joue entre les concurrents.

Le problème c’est le risque accru de confier les clés d’un pouvoir politique « puissant », que confère la Constitution de la Ve République, à un « apparatchik » sans envergure et dont les convictions politiques se résumeraient à un opportunisme de circonstance, imposé par les lobbys des puissances de la finance et du monde des affaires, relayés par les médias à leur service. Les deux derniers Présidents de la République, en particulier François HOLLANDE illustrent bien cette situation de faiblesse de la fonction de chef d’Etat face aux lobbys, tant par rapport au décalage entre leur programme et son application, que par des mesures prises en cours de mandat dans le cadre de la gestion du pays au quotidien, souvent sans concertation préalable … Sans compter les comportements à l’échelle internationale avec comme exemple la Libye pour SARKOZY ou la Syrie avec HOLLANDE, ainsi que la gestion calamiteuse de la question des réfugiés. Mais aussi depuis le retour dans l’OTAN, avec l’alignement inconditionnel sur la politique des USA, en particulier le soutien apporté, de fait en Ukraine, aux néo-nazis qui sévissent à Kiev et les sanctions économiques contre la Russie qui relèvent d’une aberration. Il suffit, par ailleurs, d’observer également les réactions justifiées d’hostilité au traité transatlantique de libre échange (TAFTA) dont les négociations se déroulent dans l’opacité la plus totale et s’il était ratifié, aurait des conséquences désastreuses (http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tafta-obama-vrp-en-allemagne-pour-180368).

Plus les responsables PS et LR adaptent leurs discours, les uns en direction des autres, plus ils accélèrent la décomposition de la vie politique française.

Après les élections Régionales de Décembre 2015, par exemple, Christian ESTROSI, pourtant proches de SARKOZY, dont il fût l’un des Ministres les plus fidèles a ainsi affirmé, à la suite de son succès électoral dans le Midi, grâce au PS : « Plus on va à droite, plus on fait monter le FN ». Or ce propos ne correspond vraiment pas à son discours traditionnel et encore moins à celui de son mentor. Autre étrangeté de la part Nathalie KOSCIUSKO- MORIZET qui a déclaré, au sujet de ses partenaires des Républicains : « On ne redresse pas la France avec des réactionnaires » ( http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/12/17/31001-20151217ARTFIG00114-recomposition-ou-decomposition-de-la-vie-politique.php). Elle utilise ainsi un terme qui est depuis toujours l'injure de base de la gauche envers la droite. M. RAFFARIN veut « travailler » avec le Parti socialiste. Ce dernier annonce d'ailleurs son intention de se fondre dans une « alliance populaire » ouverte aux Républicains. Certains leaders socialistes déclarent ne pas « exclure une « coalition » droite/gauche, probablement en se référant à un sondage « Odoxa-Le Parisien » qui indique que 68% des Français qui ne voient plus de différence entre Droite et Gauche souhaitent un rapprochement des deux camps…

Embrassons nous Folleville, de la tartufferie pour une seule ambition

Alors qu’avant les élections régionales, comme le soulignait le journal le Figaro le 17 Décembre 2015, le PS fustigeait « le bloc réactionnaire composé de la droite et de l'extrême droite ». Dans les jours qui ont précédé le scrutin Régional de décembre 2015 ce fut les pires injures, touchant notamment à l'accusation de racisme. Et puis soudain, embrassons nous Folleville, il faudrait imposer l'effacement des clivages au profit d'un nouveau souffle unitaire face au péril FN.

Mais au fond, le mythe de la recomposition politique autour d’une sorte « d’alliance populaire Droite-Gauche pour faire face au péril FN, dont ils sont responsables pour mieux l’instrumentaliser, comme d’autres l’ont fait avec les terroristes Islamiste d’Al-Qaïda et Daech, ou ceux « d’en marche » du Ministre Emanuel MACRON qui veulent rassembler les compétence de Droite et de gauche autour des vieilles théories d’un « social libéralisme », comme si le libéralisme pouvait être social, n'est rien d'autre que le masque d'une nouvelle vague d'hypocrisie et de calculs politiciens.

La gravité de la situation écologique avec ses problématiques démographiques, environnementales, énergétiques, mais aussi les difficultés économiques et sociales, dont un chômage massif, auquel s’ajoute le déclin international de la France, la sécurité avec le terrorisme Islamique et sa cohorte de pauvres migrants qui ne cesse de croître disparaissent dans le tonneau des Danaïdes de la tartufferie qui s'est développée autour de la poussée du parti lepéniste. En érigeant cette formation en ennemi public numéro un, le monde politique et médiatique ne fait que la renforcer en permanence. Il se donne un prétexte pour fuir les réalités, avec en toile de fond, une seule perspective, une seule ambition, un seul horizon : être le prochain à pavoiser sous les ors de l'Elysée. La politique française a basculé dans une sorte de névrose obsessionnelle, la névrose élyséenne, qui l'entraîne toujours de plus en plus loin du monde réel et des Français

Lorsqu’une partie de la population ne voit plus de différence entre Droite et Gauche, elle réagit. « Nuit debout » en est un exemple, même si cela reste parfois confus en terme de contenu et de perspectives…

« Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et qui laissent faire ». Albert Einstein 

Commencé le 31 mars 2016 après une manifestation contre la « loi travail », il s’agit d’un mouvement social qui se veut pluriel et se propose de construire une « convergence des luttes ». Sa revendication initiale, le refus de la « loi travail », s'élargit à la contestation globale des « institutions » politiques et du système économique.

Sans leader ni porte parole, Nuit debout reprend les codes des mouvements tels que ceux, en 2011, des indignés en Espagne ou d'Occupy aux Etats unis.

Le conseiller de l'Elysée, Bernard POIGNANT, au conservatisme souriant, trouva que tout cela était finalement « bon enfant » et le numéro deux du FN, Florian PHILLIPOT, salua « une jeunesse qui s'implique, qui débat ». Et ça, oui, on débat. On « libère la parole citoyenne » en étant bien décidé à faire entendre des propositions nouvelles, incandescentes, publiées une première fois sous l'intitulé « plateforme2016 », elles donnent l'impression de sortir d'une ronéo des années 70 : « Embauche des 6 millions de chômeurs ; semaine des 25 heures ; abolition des loyers ; expropriation des grandes fortunes et abolition de la propriété privée... » 

Refus de tout leader et contre toute direction pour mieux conserver la « bonne direction »…

L'absence de tout pouvoir, le refus de tout leader, au nom de l'égalité des participants, c’est très bien, mais à terme, cela peut être un trompe-l'œil qui risque fort de s’enfermer dans un projet sans autre voie d’issue que le recours au cycle « violence – répression »… Quand l'économiste Frédéric LORDON théorise avec préciosité l'absence de direction, il révèle consciemment ou non au fond la vraie stratégie du mouvement, c'est-à-dire de provoquer la grève générale (« La France doit se bloquer pour mieux se débloquer ») et qui relève ni plus, ni moins d'un projet de contestation des institutions. Qu’on le veuille ou non, c’est bien par les institutions et une réforme profonde de la constitution pour une nouvelle République qu’il faudra passer, sans quoi l’avenir de « Nuit debout » n’aura aucun avenir et restera dans les mémoires comme un mouvement de « sympathiques potaches » en quête de détente... Pour le plus grand plaisir des Bernard POIGNANT, Florian PHILIPOT et autres… Cela n'a pas échappé au cinéaste Romain GOUPIL (ex soixante- huitard) : « Je veux bien continuer à faire semblant qu'il n'y a pas de direction du mouvement, mais je sais pertinemment, par vieille expérience, que c'est faux et manipulatoire. La "direction" est contre "toute direction" pour mieux conserver la "bonne" direction. » 

Avec un cahier revendicatif, parfois surréaliste, les participants à « Nuit debout » semblent oublier que nous ne sommes plus à la fin des années 60. Avec 15 millions d’habitants de plus, aujourd’hui avec les défis écologiques du XXIe siècle que cela suppose et qui doivent être placés au centre des préoccupations, car les difficultés d’approvisionnement en énergie, (ce n’est pas l’embellie actuelle du prix du pétrole qui changera la donne), la menace du réchauffement climatique avec le décalage entre les ressources disponibles et la croissance démographique ou la faiblesse des stocks alimentaires avec l’effondrement de la biodiversité rendent la croissance désormais impossible.

Par contre s’il y a une urgence c’est celle d’une réforme profonde de la constitution pour rénover la démocratie, moraliser la vie publique et penser écologie. Cela ne passe pas par une élection Présidentielle au suffrage universel, mais par un changement de République qui suppose une nouvelle Constitution, dans le marbre de laquelle le Président de la République doit être relégué à sa fonction exclusive de chef de l’Etat sans autre possibilité d’intervention sur l’exécutif, à l'instar de nos voisins Européens. Supprimer le Sénat, devenu inutile, interdire tout cumul de mandat qui doivent être limités à cinq ans et renouvelables une seule fois, faciliter le référendum d'initiative citoyenne et instituer le référendum révocatoire. Mais aussi inscrire dans la charte de l’environnement, pour graver dans le marbre Constitutionnel de nouvelles dispositions absolument indispensables compte tenu des problématiques écologiques, ce qui suppose un large débat public préalable et un référendum final.



27 réactions


  • wesson wesson 16 mai 2016 14:48

    Je n’ai pas (encore) lu votre article, mais je réagis à la photo. 

    Pourquoi titrer sur « la gauche », alors que la photo d’illustration montre un leader de la droite néolibérale. 

    Je ne comprends pas là ...

  • soi même 16 mai 2016 14:56

     arrêtez de tiré sur le corbillard, le problème en France se sont les moutons de Panurge, cette soumission malsaine à l’autoritarisme Étatique , à la finance et à la connerie scientiste.


  • julius 1ER 16 mai 2016 15:20

    Par contre s’il y a une urgence c’est celle d’une réforme profonde de la constitution pourrénover la démocratie, moraliser la vie publique et penser écologie. Cela ne passe pas par une élection Présidentielle au suffrage universel, mais par un changement de République qui suppose une nouvelle Constitution, dans le marbre de laquelle le Président de la République doit être relégué à sa fonction exclusive de chef de l’Etat sans autre possibilité d’intervention sur l’exécutif, à l’instar de nos voisins Européens. 

    @ D Martin,
    bon article dans l’ensemble mais la fin est un peu bâclée ....
    je ne vois pas en quoi un Président inaugurateur de Chrysanthèmes sera une Révolution pour le pays ?????
    le préambule à toute rénovation de la Démocratie .... c’est faire entrer la Démocratie partout surtout dans le domaine économique ..... le monde ne souffre pas d’un trop plein de Démocratie mais de son absence à tous les niveaux de la société !!!
    mais avec la Droitisation des esprits et la mise en place de nouveaux Babydoc dans de nombreux pays c’est plutôt l’inverse qui se produit ..... et je crois que l’on arrive au stade où un certain Léon Blum devant la montée des périls disait :

    l’heure n’est plus aux réformes mais faire face aux périls qui nous menacent !!!!

    quelle aubaine pour le Capital que ces périls, fabriqués et mis en place par le Capital itself ....décidément l’histoire se répète !!!!
     

  • Amélie (---.---.66.18) 16 mai 2016 15:23

    • Amélie (---.---.66.18) 16 mai 2016 17:03

      @soi même
       Chirac a donné la voix aux Français en soumettant à référendum le traité de Constitution Européenne et il en a accepté le résultat le rejetant. Les deux frères siamois Sarkozy et Hollande se sont assis sur ce rejet et ont voté le traité de Lisbonne quasiment identique au texte soumis à référendum. Sarkozy et Hollade n’ont jamais consulté le Peuple.

      Je fais donc une différence entre la source Gaullienne de notre constitution et ce qu’en ont fait les deux dernières canailles.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 mai 2016 21:13

      @Amélie
      Le démembrement de la Yougoslavie, de l’ Afghanistan et de plusieurs pays souverains du Moyen Orient devraient vous faire réfléchir...
      Diviser pour mieux régner, ça vous dit quelque chose ?


      Les Régionalistes sont instrumentalisés pour faire éclater la France, en finir avec les Etats Nation, toujours capables de légiférer contre la finance et les multinationales. On vous vend les illusions contre la fin de l’ Etat Nation . Vous êtes les idiots utiles de Washington.

      Vous ne vous demandez pas pourquoi les USA soutiennent les langues minoritaires en Europe et pas chez eux ?? Vous avez déjà entendu Obama s’adresser aux Indiens Cherokee dans leur langue ?? Quels documents US officiels sont écrits en langues indiennes ? Aucun.

      Vous savez que la carte des langues minoritaires en Europe, c’est la même que celle d’ Hitler, qui avait lui aussi comme ambition de découper tous les pays européens en rondelles ??
      « La carte de l’ Europe des ethnies d’ Hitler ».

    • Amélie (---.---.66.18) 16 mai 2016 22:24

      @Fifi Brind_acier
      Bien sur que cela doit faire réfléchir !! Et quand j’ entends la mélodie de l’anathème contre les soit disants « fous furieux » de Rennes en Bretagne, je ne peux m’empêcher de penser à L’Écosse, à la Catalogne, au schisme Wallon-Flamand, à la tentation de larguer le Sud de L’Italie. Autant d’exemples qui sont à notre porte sans avoir besoin d’aller en Yougoslavie ou au Moyen-Orient pour les trouver.

      L’Empire Européen dont Hollande et Valls imposent manu-militari l’agenda social dans notre législation, est tout sauf démocratique et bienveillant.


    • soi même 19 mai 2016 01:58

      @Amélie, je voie comme fiffi la rousse vous n’avez toujours rien compris, vous êtes dans un beaux rêve boulangiste.


  •  C BARRATIER C BARRATIER 16 mai 2016 15:49

    la deliquessence est d’abord la corruption sans limite et impunie. Citoyens fondamentalement feignants, vous pouvez tout contre elle mais restez couchés
    Voir en table des news :

     

    Corruption, Plainte gratuite au pénal contre les corrompus

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=288


  • Le p’tit Charles 16 mai 2016 16:01

    La France en plein chaos..Plus personne pour diriger le pays qui s’enfonce inexorablement au fond de l’abyme créé par des incompétents-véreux ayant fait le choix de leur carrière politique à celui du peuple...Le mensonge et la lâcheté sont devenus le but ultime de ces gens puants et collabos...En 45 ils auraient TOUS été fusillés... !


  • eric 16 mai 2016 17:14

    Le pouvoir socialiste a choisit un rappeur raciste, homophobe, antisemite et ayant honte des koufars francais, avec l’approbation des autres intervenant socialistes : collectivites (mairie, conseil general...etc....), mission memoire etc.... Il ignorait, on l’espere le soutien de son groupe au comique, controverse par lui, Dieudonne. Apres la renonciation par le Maire socialiste a ce concert, par peur de trouble a l’ordre public, une floppee de socialistes, Lang, Taubira, Cambadelis, Azoulay, denonce ce socialiste..... Selon eux, cet artiste dieudonniste ne saurait en aucun cas troubler l’ordre public.....renoncer au spectacle, menacerait la liberte d’expression.....On aurait envie de demander l’avis du conseil d’etat en urgence, rien que pour voir. Ou de Vals.

    On a pour le moment, pas entendue de grande consience de gauche, denoncer ce soutien de gauche a un Dieudonne denonce par les gauches comme nauseabond et d’extreme droite.....

    Heureusement qu’il existe des gens comme Menard, Le Pen etc, pour defendre les valeurs de la republique et des gauches reunies.... A l’heure ou j’ecrit, on suppose que les gauches de vraie gauche doivnet encore attendre les reaciin de elur nuit debout pour s’y retrouver et prendre position.....

    Quand la ligne generale devient non meme pkus sinueuse mais spiraloide, l’important n’est sans dout meme plus d’arriver a lamsuivre, mais de la fuir en courant.

    Cette tatufferie n’a l’air de pas grand chose, mais c’est bien la mort intellectuelle de toutes les gauches.


    • Ben Schott 16 mai 2016 17:19

      @eric
       

      « Quand la ligne generale devient non meme pkus sinueuse mais spiraloide, l’important n’est sans dout meme plus d’arriver a lamsuivre, mais de la fuir en courant. »
       
      C’est ce que je me dis en vous lisant.
       


    • julius 1ER 16 mai 2016 19:09

      @eric

      chaque fois que je lis ta prose Eric, je pense à De Gaulle qui disait à Massu lorsqu’il le voyait :

      alors Massu toujours aussi con ??? 
      et l’autre de répondre :
      toujours Gaulliste mon général !!!

      c’est drôle comme l’histoire louvoie !!!
      c’est sûr que c’est Midnight Oil qui aurait du jouer à Verdun, cela aurait faire tous les décérébrés qui montent tout en épingle !!!

    • eric 16 mai 2016 20:15

      @julius 1ER et ben schott, excellent, tres bonnes figures de style ! Un peu passe partout peut etre mais, bon, faut faire avec ce que l’on a. On peut toujours recaser si on a pas grand chose a dire.

      A part,cela, sur le fond de la question, vous etes plutot des gauches qui veulent nous interdire par la loi et la force d’ecouter Dieudonne, celle qui veut au contraire nous imposer a nos frais d’ecouter ses potes ? Ou les deux a la fois comme les intervenant socialistes sus nomme ?


    • Le421... Refuznik !! Le421 17 mai 2016 08:37

      @eric
      Bizarre...

      Cette obnubilation de certains à prendre le terme de « koufar » comme une insulte.

      Les trois-quarts de la population française sont agnostiques, athées et autres non-croyants...
      Il me semble que se faire « traiter » de koufar ou autre connerie, pour des gens comme moi, ça m’en touche une pour faire bondir l’autre.
      Preuve est ainsi faite que les gens dérangés se situent à l’extrême droite catho intégriste, ce qui ne fait qu’une proportion infime, je rajoute les gogos qui foncent automatiquement sur le chiffon rouge agité (du bocal).
      Et pour finir, le vrai visage intolérant et sectaire du FN apparaît. Nul doute qu’une fois au pouvoir, il ne se contentera pas de la faire fermer à un petit rappeur de banlieue seulement.
      Toute divergence d’opinion, caractéristique de la liberté républicaine, sera interdite et réprimée.
      Excellente démonstration de la démocratie revue et corrigée par les « ’patriotes » *.
      *Mon cul, ouais !!


    • eric 17 mai 2016 10:11

      @Le421 La, vous etes moins bon que les deux autres.....

      Quand je les traite « d’intelligents » pour des reponses sans relations avec le sujet, le fait qu’ils le soient ou non, intelligents, n’entre evidemment pas en ligne de compte dans l’appreciation des propos que je porte sur eux....

      Ils pourraient a juste titre, est ce, quelle que soit la realite de leur intellect, s’indigner de ce que je les traite en realite d’abrutis tentant d’etre insultant et surtout hors sujet...

      Parvenez vous a comprendre la difference entre les deux situations ?

      Pour une manifestation « nationale » « symbolique » « publique » au sens argent et action publics, c’est a dire destinee en theorie a rassembler largement, ce pouvoir, que vous avez sans doute choisit, en est a dire qu’il est capable de l’imposer par la force.... Un communique ce matin affirme qu’il "a les moyens d’assurer l’ordre public d’un concert geant de black m Au passage, on peut predire qu’il invoquera l’etat d’urgence pour interdire des manifs.....

      En revanche, un reunion intimiste et parfaitement privee de Dieudonne avec pas 5 000 personnes au zenith de Nantes, il etait tellement impuissant qu’il a du demander une interdiction en urgence au conseil d’etat.... Si vous avez ouvert le lien des paroles de « ils apellent ca », du groupe d black m, vous avez pu constater qu’on parle du meme genre de chose....(apres, je ne connait pas la suite, possible que sexction se soit fait menacer et ait renonce a sa solidarite spontanee avec dieudo..mais au depart, on parle bien de deux trucs proches sauf que sur l’homophobie, l’antisemitisme et la haine, Dieudo se repose comme on dit en russe....).

      Donc, la question n’est pas de savoir si koufar est ou non une insulte suivant que celui la profere y inclut plus ou moins de croyant ou non croyant, mais si votre pouvoir socialiste a le droit de decider qui a le droit de traiter les autres ainsi et a qui il l’interdit, sur la base des memes textes.....

      Et cela n’a rien a voir avec la liberte d’expression du FN ou d’autre, de s’exprimer sur ces choix des totalitares hollando gauche de gauche....


    • eric 17 mai 2016 10:19

      @eric

      Tenez...et dans la foulee du communique affirmant « nous afons les boyens de fous faire ecouter ze concert », votre lui president affirme « qu’il n’y a pas d’alternative a gauche ».... En prenant aveuglement la defense de son concert de groupe d’ados dieudonniste, impose a une population multiculturelle, multi generationelle, sociale etc....vous prouvez qu’il a raison.

      Tous ensemble, tous ensemble, avec Hollande et black M !. Il fut un temps ou cela s’appelait la gauche.....


  • Legestr glaz Ar zen 16 mai 2016 18:01

    L’auteur ne cite pas l’organisation de l’UE à laquelle est soumise la France. Une erreur capitale. Inutile de penser « la France » hors de l’UE. Les décisions sont prises à Bruxelles pas à Paris.

    Comment peut-on manipuler si facilement les masses ? A croire que les Françaises et les Français ne comprennent rien à rien. Ils et elles ont tout devant les yeux, il suffit de décrypter.
    - A quoi sert le TSCG signé des deux mains par Hollande ? Quel est sa portée ? Peut-on s’y opposer ?
    - A quoi servent les traités européens, TUE et TFUE ? A quoi sert l’article 121 du TFUE ? "Article 121 (ex-article 99 TCE) 1. Les États membres considèrent leurs politiques économiques comme une question d’intérêt commun et les coordonnent au sein du Conseil, conformément à l’article 120. 2. Le Conseil, sur recommandation de la Commission, élabore un projet pour les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union et en fait rapport au Conseil européen. Le Conseil européen, sur la base du rapport du Conseil, débat d’une conclusion sur les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union. Sur la base de cette conclusion, le Conseil adopte une recommandation fixant ces grandes orientations. Le Conseil informe le Parlement européen de sa recommandation."

    - A quoi sert l’article 63 du TFUE ? "CHAPITRE 4 LES CAPITAUX ET LES PAIEMENTS Article 63 (ex-article 56 TCE) 1. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites. 2. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux paiements entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites."
    - Et l’ordre juridique de l’Union européenne, peut-on s’y opposer ? « 3.3. L’ordre juridique de l’Union européenne Les politiques communes, qui sont l’essence de l’intégration multinationale, sont basées sur la législation commune. L’élément intrinsèque du concept de politique commune est sa force contraignante sur les États membres. Ces derniers doivent donner aux institutions communes les moyens d’appliquer les politiques communes et de faire respecter leurs décisions par toutes les parties concernées et leurs citoyens. À ces fins, les politiques communes sont formées par des actes juridiques arrêtés par les institutions communes, appliqués par les États membres et/ou les institutions communes et contrôlés par les institutions communes [voir le chapitre 4]. Les droits nationaux des États membres sont harmonisés dans un grand nombre de domaines dans le cadre des politiques communes. Un droit spécial, appelé précédemment « acquis communautaire » et désormais « acquis de l’UE », est ainsi créé afin de matérialiser les politiques communes, un droit qui a la primauté sur le droit national, même constitutionnel des États membres, que celui-ci soit antérieur ou postérieur à la législation européenne. En effet, selon la Cour de justice, les États membres ont transféré définitivement des droits souverains à la Communauté (et ensuite à l’Union) qu’ils ont créée, et ils ne peuvent revenir ultérieurement sur ce transfert par des mesures unilatérales [voir affaire 6/64], à moins de décider de se détacher de la CE/UE. Cela est encore une caractéristique du processus d’intégration multinationale, qui différencie cette dernière de la coopération intergouvernementale, où les décisions ont des conséquences politiques, mais n’ont pas un pouvoir contraignant sur les pays participants. Un processus d’intégration multinationale, comme celui de la CE/UE, ne pourrait pas fonctionner, si chaque État membre pouvait esquiver les obligations de la législation commune en mettant en jeu son droit national, y compris son droit constitutionnel. »

    De 1992, Maastricht à 2008, Lisbonne, il y a eu 19 lois constitutionnelles pour faire coincider notre constitution avec les traités européens. Des transferts massifs de souveraineté ont été réalisés de la France vers l’UE. (Entre 1958 et 1991, en 34 années, 4 lois constitutionnelles seulement contre 19 en 16 années depuis Maastricht). Actuellement « 85% des lois » votées en France sont l’application dans le droit national des réglements européens, directives européennes et recommandations européennes, le plus souvent par ordonnances, notre représentation nationale regardant passer le train. Les Français étaient des veaux maintenant ils sont des vaches ! Ils ont grandi ! Vous avez lu les mots employés dans le lien ci-dessous « l’ordre juridique de l’U.E » ? « Force contraignante ! » les acquis communautaires ont « la primauté » sur le droit national ! Réveillez vous bon sang ! Comment, hormis les commentateurs du système, les autres peuvent-ils se laisser gruger de cette façon ? Je n’arrive pas à la comprendre. La France n’a aucune possibilité que celle d’appliquer les traités ! C’est quand même clair ! Pourquoi une partie des commentateurs refusent-ils de mettre en perspective ce qui doit l’être ? C’est désespérant ! On vous ballade et vous vous laissez faire ? Faut pas croire ce que dit Bernard Guetta !

    http://www.europedia.moussis.eu/books/Book_2/2/3/3/index.tkl?lang=fr


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 16 mai 2016 18:15

    La haute trahison de Chirac en 2002 était le déclic qui devait provoquer la pourriture et la décomposition politique de la Ve république. 


    Mettre fin à quelque chose sans combler le vide laissé est toujours un risque. Chirac en crachant sur un résultat démocratique sortant des urnes qu’aucun Français n’avait remis en cause, sans aller jusqu’à dissoudre le tout pour recommencer selon de nouvelles règles, avait tout simplement préparé la situation d’aujourd’hui... qui n’est pas du tout simple !

    Chirac était le président de la république mais il y avait aussi le faux parti socialiste qui avait accepté lâchement cette haute trahison et surtout le peuple français qui avait marché dans ce jeu de sorcier ! 

    Rappelez-vous alors ce que j’avait dit concernant la « crise grecque » : Quand tout le monde est coupable, certains pour avoir triché et d’autres pour avoir accepté, soit qu’ils sont corrompus soit qu’ils sont victime de leur ignorance, alors le remède doit être au moins à la hauteur qu’exige la situation : Il faut punir le responsable-décideur et remettre la justice sur ses rails !

    Voilà pourquoi depuis 2002 à ce jour je répète que les cirques électoraux ne feront qu’accentuer et conforter la crise : La cinquième république a été défaite par le sorcier Chirac sans... le vouloir, il faut aujourd’hui passer à autre chose !

  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 mai 2016 20:48

    L’auteur est un humoriste involontaire...
    " Le problème c’est le risque accru de confier les clés d’un pouvoir politique « puissant », que confère la Constitution de la Ve République, à un « apparatchik » sans envergure et dont les convictions politiques se résumeraient à un opportunisme de circonstance, imposé par les lobbys des puissances de la finance et du monde des affaires, relayés par les médias à leur service.« 

    Il décrit un futur qui est exactement notre situation depuis le Traité de Maastricht !! Les Primaires à Droite, au Centre ou à Gauche ne sont qu’une pièce de théâtre, pour faire croire aux électeurs que les Présidents de la République décident encore de quelque chose d’important...


     Voici les articles des Traités européens qui empêchent TOUS ces candidats de mener une politique dans l’intérêt général de la France et des Français. Mais aucun ne vous en parlera, aucun ne dira qu’il postule pour un pouvoir »sans pouvoir« ...Ce sont de simples exécutants, rien d’autre, qui utilisent la Constitution pour l’adapter aux exigences de Bruxelles. 

    Aucun n’expliquera que le Gouvernement n’a plus la main sur la monnaie, sur les frontières, sur les taxes sur les importations, ni sur la mer qui est de la compétence de Bruxelles, ni sur les lois, les mouvements de capitaux, les règles du commerce, les décisions de guerre et de paix, qui sont de la responsabilité de l’ OTAN, sur les privatisations, la fin de la sécurité sociale ou sur le budget qui est sous tutelle .... Silence radio, et place au village Potemkine !

    Toutefois il y a bien une différence entre la Droite et la Gauche. Sur les question sociétales, seul domaine de leur compétence. Et sur l’économie. Les décisions européennes dans le domaine économique conviennent tout à fait à l’électorat de Droite, il leur suffit de changer de tête de gondole quand la marionnette précédente ne fait plus l’affaire dans les sondages.

    Ce qui n’est le cas de l’électorat de Gauche, opposé au capitalisme du désastre et à la mondialisation organisés par l’ UE. Les candidats de Gauche doivent jouer serré et faire assaut de promesses mensongères pour attirer les gogos. Ils sont devenus experts en com’...

    Quand le PS est carbonisé, comme en Grèce, en Espagne ou en France, les médias font alors monter en mayonnaise un nouveau Parti, qui va promettre tout ce qu’attendent les électeurs de Gauche, et on va l’appeler »Podemos !« , ce qui veut dire » Nous pouvons !« disent -ils .

      »Nous pouvons faire une politique de Gauche dans une Europe qui décide des politiques mondialisées et ultralibérales". Rêve ! Ils ne peuvent rien faire de plus que Hollande, ou Papandréou. Souvenez vous des promesses de Syriza en 2012. 

    • Le421... Refuznik !! Le421 17 mai 2016 08:41

      @Fifi Brind_acier
      Les dirigeants des pays de l’UE suivent les traités européens parce qu’ils le veulent bien.
      Le Royaume Uni a fait connaître ses divergences et reste maître chez lui tout en profitant de l’Europe.
      Attention de ne pas faire prendre les vessies pour des lanternes.
      Si la France disait niet, ce serait niet !!
      Mais pour cela, il suffit de le vouloir...
      Et avec des gouvernements de droite, ça ne changera jamais.
      Qu’on se le dise...


    • julius 1ER 19 mai 2016 10:36

      @Le421


      attention à ce que tu dis .... car la toute la clique de l’UPR en nombre sur ce site va te tomber sur le râble !!!!!!
      seuls les Vérités de l’UPR doivent être reconnus .... sinon tu vas bientôt être traité de Kouffar !!!

  • JC_Lavau JC_Lavau 18 mai 2016 21:38

    Je mets l’auteur au défi de définir expérimentalement son « gravité de la situation écologique ».
    Idéologiquement, certes, il suffit de psalmodier les mythes et les bobards borbardés par la presse aux ordres, mais expérimentalement ?


  • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 22 mai 2016 14:55

    Encore un article qui prétend éclairer les lecteurs et qui ne fait que noyer le poisson. Mais je suppose que c’est voulu.


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