Dehors, oust !!! Handicapés, vieux, jeunes, autres…
Maltraitance des handicapés, maltraitance des vieux, maltraitance des jeunes et ne pas oublier maltraitance animale, maltraitance de la nature.. What else ? Se marre un cadre dynamique de cette nouvelle republic start-up macroniste en marche, tout en regardant de haut ces pleurnicheurs improductifs ; zont ka bosser, créer leur mini entreprise et arrêter de se plaindre ; d’ailleurs UBER recrute, merde quoua ! Des droits, des droits ! et moua-MOI, j’en demande des droits ? Je me démerde tout seul, « la vie c’est comme dans la jungle, les plus gros bouffent les plus petits »… Voualà !
Ce petit trou d’uc, ripoliné, costard cintré, plein de lui même (ah ke je m’aime !), son modèle ultime est Macron, n’a, et c’est certain jamais entendu parlé d’un truc d’intello/improductif qui se nomme « le darwinisme sociale ». Pourtant, c’est sur ces « valeurs » là qu’il prospère le gnome du bulbe.
- « le darwinisme social, est une doctrine politique évolutionniste apparue au XIXe siècle qui postule que la lutte pour la vie entre les hommes est l'état naturel des relations sociales. Selon cette idéologie, ces conflits sont aussi la source fondamentale du progrès et de l'amélioration de l'être humain. Son action politique préconise de supprimer les institutions et comportements qui font obstacle à l'expression de la lutte pour l’existence et à la sélection naturelle qui aboutissent à l’élimination des moins aptes et à la survie des plus aptes. »
- Et histoire de bien enfoncer le clou : « Envisagé à l’échelle de la compétition entre les individus, il préconise la levée des mesures de protection sociale, l’abolition des lois sur les pauvres ou l’abandon des conduites charitables. »[1]
Voila où nous tendons depuis trois ou quatre décennies ; Tout ce qui ne produit pas, ne consomme pas (assez), s’élimine de facto ; D’où cette montée des gens vivants dans la rue, ces anciens jetés dehors, ces handicapés maltraités et cachés, ces jeunes sans lendemain, ces suicides, ces migrations, ces guerres. Chez nous, pays « développé », et par la loi, cette mise à l’écart de ceux qui ne participent pas au grand barnum de la productivité, des « projets », du pouvoir d’achat. T’es avec nous, ou contre nous mec de rien ?
Pourquoi cet article ?
Une vidéo de ce matin, labélisée « Maman en détresse » :
- « Devant l'Institut d'Éducation Motrice de Béthune, ce jeudi 24 mai peu après 15h, cette maman vient d'apprendre que la structure accueillerait désormais son enfant handicapé seulement une journée par semaine. Elle empoigne alors son téléphone, se filme et explique en larmes sa situation. » Voir la vidéo en bas de l’article.
Il en va ainsi pour nos vieux, pas tous bien sure, certains ont même des retraites très confortables, mais ici je parlerai des laissez pour compte (par millions) :
- « Maltraitance », « ghettoïsation », « dénégation », « exclusion collective »… La société française a-t-elle un problème avec ses personnes âgées ? Dans un avis publié mercredi 16 mai, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) dresse un constat extrêmement sévère de la façon dont celles-ci sont considérées et prises en charge, en particulier dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). »[2]
Quant à nos jeunes, (excepté les 1% des fils et filles de) ce n'est pas une nouveauté :
- « Les jeunes éprouvent de plus en plus de difficultés économiques et sociales en France. Le sociologue Louis Chauvel le rappelle dans Le Monde : dans les premiers temps de leur vie active, trente-cinq ans après l'extension du chômage de masse, la jeunesse a servi de variable d'ajustement ;Chômage record, baisse des salaires et des niveaux de vie, précarisation, développement de poches de travail quasi gratuit (stages, piges, free-lance, exonération de charges, etc.), nouvelle pauvreté de la jeunesse, état de santé problématique et faible recours aux soins, absence d'horizon lisible. »[3]
Franchement ! En lisant ça, avez-vous envie d’y passer une vie dans ce cloaque nauséeux ? D’y élever vos enfants ? D’y vieillir ? Perso, moi non !!! Mais la question n’est plus de savoir où « se réfugier », car c’est un peu partout le même bouzin ; Alors ? Comme aurait dit l’autre « yaka ! » Quoi ? D’une grande prise de conscience collective, mais là, je suis vachement pessimiste sur ce coup…Quoique que. Les affreux d’en haut, ont de plus en plus les pétoches des réactions incontrôlées de la masse, des réseaux sociaux ; ils savent ces arrogants grands malades que nous avons le nombre, et qu’un jour ou l’autre tous ces mécontentements vont s’assembler, et là ??? Rentrée dans une galaxie inconnue. Mais comme nous n’avons jamais essayé alors pourquoi pas ? Ca sera mieux de toutes façons que dans la fange où nous nous vautrons depuis trop longtemps.
Dans notre passé commun, réside notre future commun ; alors sans aller jusqu’au crétacé, nous avons survécu, nous, ce pauvre bipède, sans réel talent naturel à par la capacité de marcher debout et sur de longues distances et d’avoir un gros cerveau (quoique aujourd’hui…) ; ce qui a fait notre force est l’empathie, être en résonance avec les émotions des autres et qui crée la cohésion du groupe. Ce sentiment est tristement étranger aux psychopathes - bien souvent des dirigeants, des PDG, des chefs d’état, des chefs militaires. C’est pour cela que la dichotomie entre « nous » et « eux » se fait de plus en plus prégnante. Pierre Kropotkine dans L'Entraide : Un facteur de l'évolution, une critique le darwinisme social. Kropotkine ne nie pas l’existence de compétition, mais pense que la compétition est loin de constituer le seul facteur de l'évolution, et que l’évolution progressiste est plutôt due à la socialisation et à l’entraide mutuelle.
Aucune réussite humaine n’a aboutie individuellement, nous avons besoin des autres même si comme le prétendait Sartre ils sont l’enfer…
D’autant que dans ces exclus cités plus haut, un Stephen Hawkins, handicapé de génie qui nous a quitté récemment avait apporté de manière lumineuse sa pierre à l’édifice, quant a ces « vieux » qui partagent leur(s) expérience(s) à des jeunes, capable de faire avancer le monde et de le changer (en bien). Il n’y a pas de poids morts dans le groupe, Le nous idéal est un groupe dont l'action surmonte les impuissances individuelles - « l'union fait la force » - par la mise en commun des énergies, des enthousiasmes, des capacités, et grâce à la solidarité entre ses membres. Tout ca pour dire que, des handicapés, des vieux, des jeunes doivent avoir de plein pied le droit d’exister puisque nous sommes un tout, et surtout le droit, d’aller à l’école, d’être un enfant…
Alors, revenons à Oscar
…Apres toutes ces considérations généralistes.
Ce petit bonhomme de 6 ans est bien réel, sa maman Coralie[4] aussi. Donc chère maman, cet article est écrit à ton adresse, car n’étant pas un psychopathe gouvernant : l’émotion que l’on ressent est similaire à l’émotion que vit autrui.[5] Et c’est pour cela, à mon modeste niveau que je compatie à ta douleur et surtout à ton sentiment d’injustice.
Il est important pour chaque humain de ne pas se sentir seul, abandonné.
Courage jeune femme !
Georges Zeter/mai 2018
Vidéo de Coralie :
Publiée par Coralie Dit Coco sur jeudi 24 mai 2018
https://www.facebook.com/coralie.coco.62/videos/2119759984705480/