jeudi 29 novembre 2007 - par Martin sur AgoraVox

Démographie et immigration : suicide collectif des Européens ?

La Commission européenne a présenté le 23 octobre 2007 son projet de « carte bleue » qui doit faciliter l’immigration en provenance d’autres continents. Les peuples premiers européens (la définition est donnée plus loin) sont en voie de disparition. Les dirigeants politiques européens mettent officiellement en place le processus de remplacement des populations spécifiquement européennes par des immigrés en provenance d’autres continents. Pour les dirigeants politiques européens la préservation des Européens d’origine n’est pas prioritaire.

Tout d’abord une précision de terminologie. Le peuple premier est le peuple le plus anciennement reconnu comme habitant sur une zone géographique. L’expression « Européen d’origine » est utilisée dans ce sens. On peut également utiliser des expressions ou des termes équivalents ou synonymes : peuples autochtones, premières nation, autochtones, etc. Ces termes ou expressions de langue française sont couramment employés par les instances officielles au Canada [1] (voir les notes en fin de l’article). Dans le présent article les Européens autochtones sont également appelés Blancs européens [2].

Dans le titre de cet article - « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens » - les Européens sont les Européens d’origine et la démographie qui conduit au suicide collectif est la démographie défaillante des Européens d’origine alors que l’immigration qui contribue à la disparition des Européens d’origine est l’immigration en provenance d’autres continents.

Le présent article risque de vous paraître provocant. Certains estimeront qu’il contient des propos qui ne sont pas « politiquement corrects ». Il met en évidence le fait que l’immigration en provenance d’autres continents d’une part change fondamentalement les valeurs traditionnelles dominantes en Europe, et que d’autre part à terme cette immigration extra-européenne contribue à l’extinction des Européens autochtones.

Je me permets parfois d’écrire dans le sens qui peut contrarier l’opinion généralement affichée dans la société européenne actuelle ou du moins l’opinion qui domine dans les médias et dans les cercles qui tiennent les commandes du pouvoir politique et économique. Mais si tous les citoyens ne disaient qu’uniquement ce que l’opinion dominante leur suggère de répéter il n’y aurait pas de débats.

Il est certain que le présent texte n’exprime aucune haine. Au contraire. Le présent article au contraire appelle à préserver les diversités de l’humanité et dans ce but appelle notamment à sauvegarder les Européens d’origine qui sont porteurs d’une civilisation qui leur est spécifique et qui sont menacés d’extinction imminente. Le présent article se préoccupe du droit à la survie des Européens d’origine et demande que cette branche de l’humanité ait le droit de poursuive son évolution en préservant sa spécificité.

C’est sous le terme de « civilisation » que l’on regroupe un ensemble déterminant des spécificités qui caractérisent une société humaine. La question que l’on peut se poser est de savoir si on a le droit d’exiger : « Ne touchez pas à ma civilisation ! ».

Si je demande le droit d’être différent de mon voisin cela ne signifie pas que je suis hostile à sa différence : il peut chez lui garder sa différence, mais je ne souhaite pas qu’il m’impose chez moi des changements. Je veux pouvoir garder ma différence et je veux pouvoir évoluer selon mes spécificités. Si sa différence me plaît, je peux cherche à suivre son exemple pour devenir comme lui. Mais uniquement si je le décide. Si je préfère ma différence, je la garde, je la fais évoluer selon ce qui me convient et je souhaite que le voisin ne m’impose pas des changements selon son bon plaisir.

Vous l’avez compris : cette question a un lien avec la celle de l’identité. La notion de l’identité d’un groupe humain pourrait être résumée comme étant la moyenne des caractéristiques que portent les individus de ce groupe. Certains citoyens réfutent l’existence de l’identité de groupe alors que d’autres disent que l’identité de groupe est une évidence, une réalité que chacun peut constater. En démocratie toutes les opinions doivent être permises et la liberté d’expression doit être garantie.

Les groupes humains variés, avec des différences culturelles, avec des comportements et des apparences variées, porteurs de civilisations spécifiques, sont une richesse de l’humanité.

L’auteur du présent article a constaté que le groupe des Européens autochtones est en danger d’extinction imminente à l’échelle de l’Histoire, d’ici cent à cent cinquante ans, par conséquent l’auteur souhaite que tout soit fait pour préserver ceux qui sont en position de faiblesse : les Européens autochtones. Les Européens autochtones sont porteurs d’une civilisation, laquelle résulte d’une évolution millénaire, et le remplacement de cette branche de l’humanité par des immigrants venus d’autres continents conduit à la disparition de la civilisation dont sont porteurs les Européens autochtones.

Insistons : le présent article appelle à préserver les diversités de l’humanité, dans tous les sens du mot diversités, y compris la diversité des civilisations.

Avant d’aller plus loin, la précision suivante est nécessaire : tous les chiffres énoncés dans le présent article proviennent exclusivement des documents publiés par les organismes internationaux, notamment par l’ONU. Toutes les sources sont détaillées plus loin.

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  • DÉMOGRAPHIE ET MIGRATIONS INTERCONTINENTALES : SUICIDE COLLECTIF DES EUROPÉENS D’ORIGINE.

D’après les projections démographiques, si les tendances actuelles sont maintenues (faible natalité des Européens autochtones, forte immigration en provenance d’autres continents), la population sur le continent européen sera en 2100 composée d’un tiers d’habitants d’origine européenne (les Européens autochtones) et de deux tiers d’habitants d’origine non-européenne. En 2100, il y aura sur le continent européen 170 millions d’Européens autochtones dans une population de 520 millions d’habitants au total. Cela signifie aussi qu’en Europe de l’an 2100 la civilisation d’ascendance culturelle européenne, dont sont porteurs les Blancs européens, sera remplacée par une autre civilisation.

La Commission européenne a présenté le 23 octobre 2007 son projet de « carte bleue ». L’objectif matérialisé par cette carte de séjour commune aux États membres de l’Union européenne, appelée « carte bleue », est de mieux ouvrir les portes à l’immigration en provenance d’autres continents [3]. Le but officiellement affiché est de combler le manque de main-d’œuvre qualifiée. Le but non affiché est de combler le déficit démographique de l’Union européenne et de l’Europe en général. Les dirigeants politiques européens prétendent qu’il n’y a pas d’autre solution, que la société européenne moins nombreuse ne peut pas survivre. Est-ce vrai ? La réponse est : ce n’est pas vrai, d’autres solutions existent, elles sont mentionnées plus loin dans le texte.

Pourquoi, poussés par qui, les dirigeants européens ont-ils choisi de mettre en place la politique de remplacement des populations européennes autochtones par des immigrés non-européens ? Les groupes de pressions sont essentiellement de deux sortes.

Il y a d’abord les groupes de pression organisés au sein d’institutions internationales, telles que l’ONU, qui - comme cela est détaillé plus loin dans le texte - poussent à installer sur le continent européen la masse croissante des Africains. Du point de vue de ces dignitaires des institutions internationales, l’organisation des flux migratoires toujours plus forts d’Afrique vers l’Europe est la solution idéale pour résoudre l’incapacité des Africains de se prendre eux-mêmes en charge, et notamment est d’après eux la solution idéale pour résoudre les problèmes africains induits par l’incapacité des Africains de brider leur natalité, laquelle est devenue la cause principale de leur pauvreté.

Il y a aussi les lobbies qui représentent les très gros intérêts économiques privés, qui ont intérêt à maintenir un haut niveau d’activité économique en Europe afin de continuer à s’assurer un haut niveau de profits et pour cela veulent une forte immigration non-européenne. Dans le but d’accroître encore la richesse de quelques cercles restreints, les lobbies ont poussé les dirigeants européens à mettre en place une politique d’immigration, qui permettra d’importer en Europe plus de 10 millions de nouveaux immigrés par an.

Les premiers rapports de l’ONU, qui osaient présenter ouvertement le plan de la « migration de remplacement », étaient en quelque sorte des ballons d’essai : ils estimaient les « besoins » en immigrants non-européens à « seulement » 4,5 millions par an. C’était à la fin du XXe siècle. L’objectif chiffré le plus récent que l’ONU à fixé pour l’Union européenne est en progression forte : 13,5 millions de nouveaux immigrés par an en Europe. Cet objectif chiffré peut vous sembler incroyablement élevé, mais je dois rappeler que les sources de tous les chiffres donnés dans l’article sont précisées soit au fil du texte soit dans les notes en fin de l’article et que donc les lecteurs peuvent vérifier eux-mêmes la véracité de tous les chiffres donnés.

La « carte bleue », mise en place par la Commission européenne, permettra d’atteindre les objectifs définis dans les rapports de l’ONU en régularisant le très fort flux d’immigration non-européenne qui est programmé dans les prochaines décennies. Le plan consiste à faire venir massivement les immigrés en provenance d’autres continents sous prétexte officiel qu’il faut pourvoir les postes de travail. Cela permettra accessoirement de maintenir la pression baissière sur les revenus du salariat européen et sur le niveau de protection des salariés dans droit de travail européen. Les immigrés en provenance d’autres continents, qui seront donc invités par ceux qui dirigent les pays européens à occuper de nombreux types de postes de travail, les immigrés qu’on appelle aussi « l’immigration qualifiée », seront autorisés de faire immigrer leurs membres de famille, actuels ou futurs, les ascendants, les conjoints et les descendants, naturels ou adoptifs, en appliquant le « droit au regroupement familial », puis dès la naissance d’un enfant en Europe, en appliquant le « droit de sol », à s’enraciner avec leurs familles sur le sol européen. Ce système législatif permettant une gestion souple de l’immigration non-européenne a été mis en place dans les États membres de l’Union européenne de façon progressive, pas à pas, au fil des ans.

Les choix politiques concernant l’immigration ne peuvent désormais plus être limités à la France. Les frontières internes ont disparu dans l’Union européenne. En l’état actuel des traités fondamentaux de l’Union européenne, qui transfèrent des parts importantes de la souveraineté des États membres au niveau des instances politiques de l’Union européenne, les décisions politiques concernant l’immigration en provenance de l’extérieur de l’Union européenne ne peuvent être prises qu’au niveau de l’Union européenne. Le traité d’Amsterdam, signé le 2 octobre 1997 et entré en vigueur le 1er mai 1999, a transféré à la Commission européenne à Bruxelles et au Conseil de l’Union européenne statuant à la majorité qualifiée, la quasi-totalité des pouvoirs en matière d’immigration. C’est dans ce contexte que la Commission européenne a le 23 octobre 2007 mis en route son projet de « carte bleue ». Pour cette raison, le présent article situe le débat au niveau de l’Europe.

L’article ne se limite pas à la seule question du remplacement des populations autochtones européennes. Les Européens d’origine sont porteurs d’une civilisation, leur replacement conduit aussi au remplacement de leur civilisation par une autre civilisation.

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  • AVANT LA DICTATURE DU MONDIALISME ON POUVAIT IMAGINER QUE LES CIVILISATIONS POURRONT COEXISTER.

La civilisation est l’ensemble des phénomènes sociaux, religieux, intellectuels, artistiques, scientifiques et techniques d’une société. Une population est porteuse d’une civilisation qui est le résultat de son histoire. Lorsque sur un territoire une population est remplacée par une autre population aux références culturelles ou morales différentes, la continuité de l’évolution de la civilisation présente sur ce territoire est interrompue : sur ce territoire une civilisation est morte et est remplacée par une autre civilisation.

« Les civilisations meurent par suicide, non par meurtre » [4] et c’est ce qui est en cours en Europe en ce moment. Le mondialisme et ses collaborateurs cherchent à y parvenir - leurs appels à l’ouverture de l’Europe et au mélange généralisé sont des incitations au suicide.

Certains citoyens européens sont d’accord pour favoriser l’extinction et le remplacement de la population européenne autochtone, d’autres citoyens y sont opposés. En démocratie chaque décision doit être prise selon la volonté exprimée par la majorité des citoyens qui se sentent concernés et la complète liberté d’opinion doit être permise.

La marche forcée selon les préceptes idéologiques du mondialisme est un choix imposé par ceux qui gouvernent et par les groupes de pression qui les entourent. Ce n’est pas un choix démocratique.

Il ne faut pas confondre d’un part la mondialisation (qui est la mise en application d’une idéologie qu’est le mondialisme) et d’autre part les échanges qui à d’autres époques ont existé entre les groupes humains.

Avant de connaître le mondialisme, avant même de savoir que cette idéologie pourrait être imposée aux populations européennes, on pouvait imaginer que les civilisations, les cultures, les groupes humains, les ethnies, les peuples pourront continuer à évoluer en coexistant chacun sur son territoire. Avant la dictature du mondialisme, les Européens autochtones pouvaient se projeter dans l’avenir, ils pouvaient imaginer leur descendance existant dans la civilisation européenne du futur, une civilisation qui évoluerait tout en restant spécifique, différente des autres.

Le mondialisme pousse au mélange. Le mélange ne conduit pas à la coexistence des différences, mais à l’uniformisation. Un territoire déterminé, son propre territoire, sur lequel un groupe humain est capable de s’organiser souverainement, selon ses propres croyances - et en démocratie cela signifie selon les croyances de la majorité de la population - est la condition nécessaire permettant l’évolution spécifique à ce groupe humain. Ici interviennent les notions de souveraineté, de démocratie et du droit à sa propre civilisation.

La civilisation européenne est une réalité, mais une réalité fragile, objet des attaques. À présent, alors que l’idéologie mondialiste se dévoile clairement, et s’impose contre la volonté majoritaire de citoyens européens, on constate par les faits que son projet final n’est pas la coexistence des groupes humains, mais un mélange uniformisateur, à la fois biologique et culturel. Dans le mondialisme, il n’y a plus d’avenir pour les Européens autochtones.

Cependant tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. Des événements pourraient se produire qui arrêteraient les tendances mondialistes.

Le suicide européen n’a pas encore abouti, des événements inattendus peuvent se produire, les citoyens européens peuvent encore intervenir : en inversant les tendances il est encore possible d’éviter l’extinction des Européens autochtones et de la civilisation dont ils sont porteurs.

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  • LES EUROPÉENS AUTOCHTONES ET LEUR CIVILISATION : ÊTRE OU NE PAS ÊTRE.

Les humains ont le droit d’exister sur cette planète. Les humains ont le droit d’exister dans leur diversité. Les Noirs, les Moyen-Orientaux, les Nord-Africains, les Extrême-Orientaux et les autres, tous les groupes humains, les ethnies, les peuples, quels que soient les noms qu’ils se donnent ou qu’on leur donne, tous ont le droit de prolonger leur existence en préservant leurs spécificités. Les Blancs européens aussi. Cependant les Blancs européens agissent actuellement de manière à aller vers l’extinction. Cela semble être leur choix collectif, mais en vérité c’est, comme vous l’avez certainement compris, plutôt un choix qui leur est imposé. Imposé par qui et pourquoi - cela a été brièvement énoncé en début de l’article et c’est expliqué de façon détaillée dans la suite de l’article.

À la remarque ci-dessus - que les Blanc européens ont aussi le droit d’exister - il peut à première vue être légitime de rétorquer que s’inquiéter de savoir quelle proportion de la population en Europe sera dans l’avenir encore composée d’Européens autochtones est déplaisant. Avoir ce genre d’inquiétude est considéré d’autant plus antipathique surtout en France, où depuis quelques décennies le mélange est une doctrine officielle.

Je rappelle que vouloir qu’un groupe humain spécifique, par exemple une ethnie, survive, est légitime. Par exemple les peuples premiers au Canada cherchent à préserver leur existence, ils le revendiquent officiellement et personne ne condamne leurs revendications. Les peuples premiers aux États-Unis d’Amérique cherchent à préserver leur existence, ils le revendiquent officiellement et personne ne condamne leurs revendications. Les Noirs français demandent sur la scène publique, depuis des années, que leurs intérêts soient préservés (cela est détaillé plus loin dans l’article) et personne ne condamne leurs revendications.

Mais l’enjeu du suicide en cours est double. Car la question de l’extinction des Européens d’origine est liée à la question d’une autre extinction. Il faut être conscient, il faut sans cesse le rappeler, que la question de l’extinction des Européens autochtones, qui est une question de suicide collectif des peuples premiers européens, entraîne la disparition par le suicide de leur culture, de leur civilisation.

Deux facteurs agissent de façon conjointe pour pousser les Blancs européens vers la disparition : le premier facteur est la trop faible fécondité des populations européennes autochtones et le deuxième facteur est le mondialisme qui favorise les très forts flux migratoires intercontinentaux en direction principalement de l’Europe. La faible fécondité provoque la baisse accélérée des populations européennes autochtones qui s’approchent ainsi de leur disparition. Leur disparition mène à la disparition de leurs valeurs culturelles, philosophiques ou morales, issues entre autres de leurs références religieuses traditionnelles. Le contexte du mondialisme, avec les très forts flux migratoires intercontinentaux, favorise la propagation de l’islam jusqu’à Copenhague, Rotterdam, Manchester, Paris, Londres, Lyon, Rome, Bruxelles, Los Angeles, Ottawa... Les populations nouvellement installées en Europe apportent leur propres valeurs culturelles, philosophiques ou morales, issues entre autres de leurs références religieuses traditionnelles qui sont celles de l’islam. Ces immigrés venus d’autres continents ne viennent pas renforcer la civilisation européenne, mais au contraire viennent la remplacer par une autre civilisation.

Les valeurs auxquelles se réfère un peuple sont le résultat d’un héritage culturel, d’une transmission des croyances entre les générations. Les immigrés non-européens en Europe sont très majoritairement musulmans. Si les tendances migratoires actuelles sont maintenues, alors les Européens du futur seront très majoritairement d’origine non-européenne et très majoritairement attachés à l’islam. Les valeurs de référence des Européens, la culture européenne, l’identité des Européens, leur civilisation, seront le reflet de la nouvelle majorité de la population qui sera d’origine non-européenne et musulmane.

Ces changements sont en cours et aboutiront en quelques dizaines d’années. La rapidité de ces changements et leur impact fort sur les valeurs de référence des Européens, sur la culture dominante en Europe, créeront des tensions entre d’un côté ceux, parmi les Européens autochtones, qui voudront prolonger leur lignée et maintenir la domination de leur héritage culturel sur le continent européen, et de l’autre côté les immigrés en provenance d’autres continents, qui voudront imposer leurs règles.

Le présent article expose de façon factuelle la situation et demande que des mesures soient prises pour éviter les tensions et les conflits qui découleront de cette migration de remplacement qui est imposée aux citoyens européens de manière antidémocratique, c’est-à-dire qui a été décidée et mise en place contre la volonté de la majorité des Européens.

Les mesures, c’est-à-dire les actions concrètes, que demande le présent article doivent s’appuyer sur les choix démocratiques que doivent exprimer clairement les Européens actuels :

  • Si les Européens autochtones ont choisi de disparaître avec leur civilisation en laissant la place à d’autres branches de l’humanité, alors tout doit être organisé afin de faciliter le remplacement sans heurts par les immigrants non-européens.
  • Si les Européens autochtones souhaitent se maintenir et souhaitent prolonger leur civilisation sur le continent qui constitue leur habitat naturel, alors tout doit être organisé afin d’éviter leur extinction.
Il est vrai que certains citoyens européens sont d’accord pour favoriser l’extinction et le remplacement de la population européenne autochtone, mais il est certainement vrai que d’autres citoyens y sont opposés. En démocratie véritable chaque décision doit être prise non pas selon ce que veulent imposer les cercles d’oligarques au pouvoir, mais selon la volonté exprimée par la majorité des citoyens qui se sentent concernés par la décision. Et en démocratie véritable les citoyens doivent pouvoir exprimer leur éventuelle opposition avec les projets des cercles d’oligarques au pouvoir et pour cela la complète liberté d’opinion et d’expression doit être garantie.

Par exemple, il doit être permis aux citoyens européens de prononcer les deux phrases suivantes : « Les Blancs européens doivent disparaître au profit du métissage global des habitants de la planète car cela doit faire disparaître les conflits ethniques. L’existence des religions diverses est source de conflits, donc la disparition des religions chrétiennes contribue à la disparition des conflits entre groupes humains ». Ces phrases sont souvent prononcées en Europe occidentale, par exemple en France, de façon ouverte ou de manière sous-entendue, notamment dans le contexte des programmes scolaires, dans les médias et par la majorité des politiques au pouvoir depuis les 40 dernières années.

Si l’opinion qui est résumée dans le paragraphe précédent est répandue parmi les citoyens européens, notamment dans la partie occidentale du continent, c’est parce que la population a été depuis des décennies éduquée dans l’idée que le métissage des groupes humains - par exemple les ethnies - et le métissage des cultures sont des évolutions positives et que l’uniformisation de l’humanité doit être l’idéal à atteindre.

Cependant l’auteur du présent article prend la position de la défense de la biodiversité, de la défense de la diversité des civilisations et de l’évolution de l’humanité dans le respect des spécificités - culturelles et autres - qu’ont fait apparaître les groupes humains au cours de leur histoire.

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  • DÉMOGRAPHIE EUROPÉENNE : LE SUICIDE COLLECTIF EST EN COURS.

Je connais les réactions habituelles des lecteurs, réactions d’incrédulité ou de refus devant les évidences, pour cette raison j’insiste encore une fois sur le fait que toutes les données chiffrées sur les évolutions démographiques des populations, selon les régions de la planète, qui figurent dans le présent article, sont des données officielles qui proviennent exclusivement des documents publiés par les organismes internationaux. Les liens qui figurent en fin de l’article fournissent au lecteur les moyens d’effecteur non seulement toutes les vérifications d’exactitude sur les chiffres énoncés dans le présent article, mais aussi de constater la convergence de ces études et de ces prévisions effectuées sur l’évolution démographique des populations sur l’ensemble des régions de la planète.

En 1900, l’Europe avait 450 millions d’habitants et l’Afrique 130 millions.

En 2000, l’Europe avait 720 millions d’habitants et l’Afrique 780 millions.

En 2100, l’Afrique aura 2200 millions d’habitants.

En 2100, si l’immigration depuis les autres continents continue, et si la natalité des Européens d’origine, c’est-à-dire des Blancs européens, reste à environ 1,4 enfants par femme, l’Europe aura :

- 520 millions d’habitants au total, dont

- 170 millions d’habitants d’origine européenne, c’est-à-dire des Blancs européens.

Pendant des siècles et des millénaires, les populations sur le continent européen se sont mélangées de manière permanente, et c’est un mélange à l’intérieur d’une branche particulière de l’humanité qui s’est développée sur le continent européen.

Quelques incursions depuis l’Asie ont menacé l’homogénéité de cet ensemble, mais elles ont été globalement limitées. Ces incursions des Asiatiques étaient surtout des conquêtes militaires qui n’avaient pas pour objectif la migration des peuples et qui ont résulté globalement en une très faible quantité d’introduction de populations de non-Européens parmi les Européens. La dernière incursion de ce genre était celle des Turcs, ou plutôt il faut parler au présent puisque l’État des Turcs s’est maintenu jusqu’à aujourd’hui sur une partie du continent européen.

Il faut bien insister qu’excepté quelques incursions limitées depuis l’Asie, les populations d’origine européenne se sont mélangées entre elles et ce mélange, isolé des autres grands groupes humains, a formé la branche européenne de l’humanité. Au fil des millénaires une identité est ainsi apparue, associée à une identité culturelle, puis religieuse.

Les Européens d’origine appartiennent à une branche de l’humanité qui s’est développée sur l’aire géographique qui va de Lisbonne, sur les bords de l’océan Atlantique, à travers l’ensemble du continent européen, et qui en passant au nord de la mer Noire et de la mer Caspienne, s’étend jusqu’à Vladivostok, sur les bords de l’océan Pacifique. Notons que cette aire géographique devrait être la possible limite finale de l’expansion de l’Union européenne [5].

Une digression très brève : le mondialisme vise à uniformiser l’humanité, mais actuellement on est fondé à croire que le mélange ne se produira peut-être pas dans toutes les régions de la planète. En effet, le continent Africain n’est pas un territoire qui reçoit de forts flux d’immigration en provenance d’autres continents. C’est au contraire un territoire de forte émigration dirigée quasi exclusivement vers l’Europe. L’Extrême-Orient asiatique est dans le même cas : le territoire chinois est exportateur des flux migratoires, il ne s’y produit pas de mélange avec des forts flux d’immigration qui viendraient s’installer en Chine en provenance d’autres continents. Le Japon est depuis toujours fermé à l’immigration massive. Les populations sur ces territoires sont donc en position de conserver leurs spécificités. L’Europe par contre est un territoire où ceux qui sont au pouvoir - les politiques et les lobbies qui les entourent - permettent que se créent des conditions qui favorisent l’immigration forte en provenance d’autres continents. D’après les faits actuellement observés, les Blancs européens sont les premiers auxquels on demande ouvertement de disparaître dans les processus imposés par la dictature du mondialisme et peut-être qu’en fin de compte ils seront les seuls à avoir disparu dans ces processus mondialistes.

Les populations sur le continent européen se sont donc mélangées entre elles de manière permanente pendant des millénaires en se constituant ainsi en une branche particulière de l’humanité.

Maintenant, depuis le milieu du XXe siècle, c’est différent : les Européens autochtones font face au mélange massif avec l’immigration en provenance d’autres continents, et comme en même temps le taux de natalité des Européens d’origine est trop bas, le remplacement complet de la population européenne autochtone est en cours. En 2100, seul un tiers des Européens seront des Blancs européens, c’est-à-dire des Européens d’origine européenne [6].

Il est parfois mal vu en France d’évoquer ces faits. La liberté d’opinion et d’expression est incertaine en France et peut-être même s’y réduit en permanence. Pourtant, afin de diminuer les tensions sociales, il serait souhaitable que les citoyens participent aux décisions plutôt que de les subir.

Par exemple, il doit être permis aux citoyens européens de prononcer les deux phrases suivantes qui sont cohérentes :

« L’immigration en Europe depuis les autres continents doit être arrêtée ou elle pourrait être réduite aux seuls cas très exceptionnels qui restent à définir. Les immigrés non-européens et leurs descendants qui avant l’entrée en vigueur de l’arrêt de l’immigration non-européenne sont déjà présents en Europe et qui habitent en permanence légalement dans l’Union européenne ont le droit d’y rester. »

Jusqu’au milieu de XXe siècle, les immigrés en France étaient des Européens. Cette immigration européenne existe depuis la nuit des temps et dans tous les pays d’Europe. Ces immigrés-là étaient dès la deuxième génération assimilés, car par leur culture, par leur religion, par leur apparence physique ils se fondaient dans la population au point d’en faire partie sans aucune distinction.

Notamment l’immigration européenne n’a pas créé des tensions extrêmes en introduisant une religion que les Français, et les Européens en général, en majorité n’appellent pas de leurs vœux.

L’arrivée massive des non-Européens et des musulmans, avec des références culturelles très différentes des références traditionnelles en Europe ou en France, provoque de forts changements dans les valeurs de référence de la société.

Ce qui est la cause du communautarisme, ce qui éventuellement pose problème, en France et généralement en Europe, ce n’est pas « l’immigration », c’est « l’immigration non-européenne ».

On en est à présent en France, et en Europe, à la 3e génération de descendants d’immigrés africains (Noirs ou Nord-Africains), qui sont très majoritairement musulmans, et au lieu d’assimilation, d’adaptation au peuple et à la terre d’accueil, on constate l’inverse : ils imposent le changement de la société française et européenne selon leurs critères.

Adhérer à une civilisation demande des efforts. L’assimilation implique notamment la renonciation à la culture d’origine. Pensez-vous ou constatez-vous par exemple que les immigrés africains (Noirs ou Nord-Africains) et leurs descendants, qui sont très majoritairement musulmans, sont en train de massivement abandonner l’islam ? Les musulmans n’exigent-ils pas, de plus en plus fréquemment, que des mosquées soient érigées, en France et dans d’autres pays d’Europe ?

La laïcité a été introduite à une époque et dans un contexte dont l’islam était absent en France métropolitaine. La laïcité a introduit un mode de vie qui devait modérer le christianisme sur la scène politique. La laïcité n’a pas cherché à interdire le christianisme. Le christianisme est l’élément majeur qui a façonné la civilisation européenne au fil des siècles. La laïcité ne pouvait pas nier la civilisation européenne. La civilisation européenne s’est bâtie sur les racines grecques antiques (philosophie et science), sur les racines romaines antiques (législation et administration) et sur les racines chrétiennes (morale et valeurs non matérielles). La laïcité n’a pas interdit le christianisme et elle ne doit pas l’interdire car c’est un des éléments fondateurs de la civilisation européenne. Les gens ont bien le droit de croire en Dieu et notamment ont le droit de fréquenter les églises chrétiennes qui font partie du paysage européen depuis des siècles.

La laïcité a été mise en place en France il y a plus de cent ans de manière à permettre la liberté du culte dans le respect des traditions culturelles européennes. Elle a ainsi préservé l’héritage de la civilisation européenne. Mais la laïcité n’était pas prévue pour préserver les traditions culturelles européennes face à des pressions culturelles extérieures, face à l’immigration massive musulmane. Ce cas n’était pas imaginé à l’époque.

La laïcité n’était pas prévue pour faire barrage à l’islam qui en Europe avance à grande vitesse. Combien y avait-il de musulmans en France métropolitaine il y a 50 ans et combien il y en a maintenant ? Même les estimations officielles, quoique volontairement très minimalistes, montrent une progression rapide.

La laïcité ne peut pas s’opposer à l’islam. Elle n’est pas faite pour ça. Pour préserver la civilisation européenne il faut énoncer clairement qu’on défend ses fondements grecs, romains et chrétiens.

Les tensions apparaissent. Il est à présent nécessaire en Europe, notamment par exemple en France, que ceux qui ne sont pas des Européens autochtones et qui sont souvent musulmans, s’assimilent à la société accueillante. Cela doit encore être possible.

De même il est à présent nécessaire d’arrêter l’immigration massive depuis les autres continents. Cela est nécessaire pour la survie des Européens d’origine et pour la survie de leur civilisation.

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  • LE DROIT DE SURVIVRE.

Concernant la perception en France de l’existence des divers groupes humains qu’en France on nomme « minorités visibles » - certainement parce que ces groupes sont visuellement identifiables et peut-être parce que ces groupes sont actuellement encore minoritaires en France - une constatation est intéressante : la revendication en France de cette identification spécifique a été ces dernières années fortement appuyée par les Noirs. Des associations nombreuses ont été créées pour défendre les intérêts des Noirs. Donc il apparaît qu’en France aussi, même si pendant des décennies on niait officiellement ces spécificités, dans les faits on redevient à présent progressivement capable d’identifier publiquement des Noirs ou d’autres groupes « visibles », comme on en a toujours été capable ailleurs dans le monde.

De toute façon c’est un fait établi que des associations nombreuses ont été créées en France avec pour objectif de défendre les intérêts des Noirs.

Autrement dit, on constate donc en France par les faits que c’est un droit démocratique de pouvoir dire « j’appartiens au groupe visible X et je veux défendre les intérêts de mon groupe visible ». Les faits prouvent que les Noirs ont le droit en France de le revendiquer sans être accusés de communautarisme et à l’évidence sans que les pouvoirs publics n’intentent des procès « pour discrimination » à leur encontre.

Ces associations qui défendent les intérêts de Noirs ont apparemment rencontré un soutien général, y compris le soutien de la Ligue des droits de l’homme, c’est du moins ce que l’on peut supposer en parcourant le site de la section de Toulon de la Ligue des droits de l’homme. Sur ce site de la LDH de Toulon sont publiés les articles repris du journal Libération et du journal Le Monde (de novembre 2005). Ces articles ne sont pas critiques concernant la création du CRAN (Conseil représentatif des associations noires) [7]. Lien.

Citation : « les Noirs représentent le plus grand groupe social en France à ne pas être fédéré (plus de cinq millions de personnes) ». D’après l’information qui figure sur ce lien, les Noirs sont désormais « fédérés » pour mieux appuyer leurs revendications.

Par conséquent, les Blancs européens peuvent également souhaiter que leurs intérêts soient défendus.

Les cercles qui prétendent être « bien pensants », qui depuis des décennies tiennent le pouvoir de propagande et de formation des idées (politique, médiatique, Éducation nationale), s’opposent à tout changement d’orientation et maintiennent une forte propagande en faveur de l’immigration en provenance d’autres continents, qui s’avère être très largement musulmane. Ils s’octroient le rôle exclusif de défenseurs des droits de l’homme et, par ce biais, de façon antidémocratique, en ignorant la volonté de la majorité des citoyens, prétendent que défendre la survie de l’homme européen, c’est-à-dire de la branche européenne de l’humanité, est mal.

Pourtant défendre la survie de l’homme d’origine européenne n’est pas une incitation à la haine ou au combat contre les autres branches de l’humanité. Défendre la survie des Européens autochtones est une incitation à sauvegarder la biodiversité. Cultiver et préserver les spécificités locales c’est sauvegarder la diversité. Alors que faire l’apologie du mélange c’est inciter à la fusion des diversités dans une masse uniforme. Ces questions concernent à la fois la biodiversité et la diversité des civilisations.

Le mélange (biologique ou culturel) doit résulter d’un choix individuel, il ne doit pas être le résultat massif d’une incitation massive par les moyens de propagande et de formation des idées (politique, médias, Éducation nationale). L’immigration en provenance d’autres continents ne doit pas être le résultat massif des orientations politiques imposées par des groupes de pression divers (politiques au pouvoir, milieux économiques, médias, Éducation nationale). La démographie déclinante des Européens autochtones ne doit pas être le résultat massif des choix politiques et sociaux nuisibles imposés à la population : les conditions d’existence adaptées à une vie familiale ne sont pas la priorité des politiques européens au pouvoir, à l’exception de quelques initiatives fortes, comme par exemple le revenu parental récemment instauré en Allemagne par Angela Merkel.

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  • QUESTIONS SUR L’AVENIR :

a. Quelle sera la structure des groupes « visibles » de la population, la structure ethnique, religieuse et culturelle de l’Europe en 2100 ?

b. Où nous mènent les politiques européens, quels sont leurs idéaux ?

c. Pourquoi les politiques favorisent l’immigration en provenance d’autres continents, au lieu de stimuler la natalité européenne autochtone ?

d. Est-il vrai que si la population de l’Union européenne est réduite en raison du bas taux de natalité, le niveau du bien-être matériel de la population européenne sera réduit, excepté si nous continuons à favoriser l’immigration massive en provenance d’Afrique et d’Asie ?

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  • RÉPONSES SUR L’AVENIR :

La réponse à la première question, concernant la structure des groupes « visibles » de la population future de l’Europe, si les tendances migratoires actuelles ne sont pas inversées, est présentée sur le tableau graphique ci-dessous. On y constate qu’en 2100 un tiers de la population de l’Europe sera d’origine européenne. Toutes les études convergent sur cette conclusion à partir de mêmes hypothèses : l’immigration des non-Européens se poursuit et la natalité européenne autochtone reste aux niveaux bas actuels.

La structure des groupes « visibles » de la population, la structure religieuse et culturelle de la population européenne en 2100 découlera des caractéristiques « visibles », religieuses et culturelles importées en Europe par la population d’origine non-européenne qui y vient avec ses valeurs caractéristiques. La presque totalité des immigrés non-européens sont musulmans.

Les réponses aux trois autres questions sont dans l’article qui est intitulé « Mondialisme, meilleure productivité, durée de travail accrue : à qui cela profite ? ».

En résumé, l’article mentionné ci-dessus expose qu’il est possible d’organiser une société stable avec la masse d’habitants de l’Union européenne qui représentent la plus grande concentration d’ouvriers et d’ingénieurs qualifiés de la planète. À terme, une union avec la Fédération de Russie, ou l’accueil de la Fédération de Russie dans l’Union européenne, devrait assurer l’indépendance en ressources premières nécessaires à l’activité économique.

Le tableau graphique suivant (cliquer pour agrandir) représente l’évolution des populations en Europe et en Afrique [6] :

Les chiffres européens incluent la population sur le continent européen entier, y compris la Fédération de Russie.

La courbe basse donne l’évolution de la population européenne autochtone, c’est-à-dire des Européens d’origine : 170 millions en 2100.

La population européenne autochtone évolue vers la disparition à cause de la faible natalité : entre 1,3 et 1,4 enfant par femme.

Les termes « taux de natalité », « taux de naissance » et « taux de fécondité » sont dans le présent article utilisés comme synonymes : ils expriment quel est en moyenne, dans un groupe donné, le nombre d’enfants viables auxquels donne naissance une femme.

La baisse du taux de natalité des Européens autochtones n’est pas terminée : en 2000 le taux était de 1,6 enfant par femme européenne, et en 2006 il est tombé à 1,4 enfant par femme dans l’ensemble du continent européen, mais dans certain pays il est déjà à 1,2 enfant par femme. Les projections donnent pour 2007 un taux se situant entre 1,3 et 1,4 enfant par femme.

Cette courbe basse ne tient pas compte du mélange (dont le taux est inconnu) avec les « groupes visibles » qui réduira encore la part de Blancs européens dans la population européenne totale. On peut donc dire que cette courbe basse est « une estimation haute » de l’évolution du nombre des Européens d’origine. Cette estimation concorde dans plusieurs sources. Les sources en langue française sont peu accessibles sur internet, mais elles existent. En consultant les notes en fin de l’article le lecteur peut constater que cette projection démographique est par exemple donnée par le Conseil de l’Europe, dans un rapport qui reproduit très exactement cette courbe : dans la note [6] examinez l’image « Figure 12 : Diminution de la population en Europe ».

La courbe du milieu donne l’évolution de la population européenne en tenant compte des apports de l’immigration depuis les autres continents, essentiellement depuis l’Afrique et l’Asie. La courbe est basée sur l’hypothèse du maintien de la politique actuelle d’immigration depuis les autres continents, politique qui est favorable à l’immigration massive (aides familiales, subventions sociales, « droit de sol », etc.). Les rapports les plus récents de l’ONU demandent à l’Union européenne de multiplier rapidement par deux au moins le flux actuel de l’immigration non-européenne afin de palier la démographie déclinante des Européens autochtones. Cette position officielle de l’ONU, qui incite au remplacement des Européens autochtones, est présentée au chapitre suivant.

Pour comparaison, la courbe haute donne, selon l’estimation basse, l’évolution de la population sur le continent africain. C’est bien une estimation basse, qui tient compte de la mortalité et notamment du sida et des autres épidémies. L’explication de cette pente montante si abrupte est dans le fait que le taux de fécondité moyen en Afrique est actuellement proche de 5 enfants par femme et le Niger a le taux de fécondité le plus élevé au monde : 7,9 enfants par femme. Et grâce aux progrès de la médecine la mortalité n’est plus ce qu’elle était il y a cent ans. La courbe représentée est donc une estimation basse, les estimations les plus hautes prévoient près de 3 milliards d’habitant en Afrique en 2100.

Les aides massives que les Européens fournissent à l’Afrique sont destinées à nourrir, abriter, instruire et donner des soins de santé aux Africains. Le résultat de toutes ces aides est que la population africaine se multiplie à une vitesse jamais et nulle part ailleurs constatée dans l’histoire de l’humanité. Le soutien financier massif destiné à l’Afrique inclut l’aide humanitaire et les prêts qu’obtiennent les États africains, mais que les gouvernements des États européens finissent par rembourser sur décisions de ceux qui sont au pouvoir en Europe (en vérité : les contribuables européens remboursent). Le fait que ce soutien financier massif, qui est en augmentation constante depuis des décennies, ne parvient pas à réduire la pauvreté sur le contiennent africain, permet de poser la question : les Africains sont-ils capables de se prendre en charge ? Le résultat factuel de ces aides est que la population africaine, dont la masse croit de façon incontrôlée, augmente sans cesse la pression des flux d’immigration depuis l’Afrique vers l’Europe.

Certaines études font penser que la fécondité d’une population baisse lorsque les conditions économiques s’améliorent. Cependant aucune croissance économique n’est capable de suivre la croissance explosive de la population en Afrique. L’écart entre l’augmentation de la population africaine et la croissance économique africaine, est la raison principale de l’augmentation permanente de la pauvreté des Africains. Désormais, la pauvreté des Africains a comme cause principale la fécondité non maitrisée de la population. La fécondité en Afrique ne pourra donc baisser que s’il y a intervention autoritaire des pouvoirs publics en suivant l’exemple de ce qui a été fait en Chine. Rien ne permet de présager en Afrique cette intervention autoritaire des pouvoirs publics.

Certains diront que les Africains ont le droit, s’ils le souhaitent, de se multiplier autant qu’ils le veulent. Sur les territoires qui sont sous leur gestion ils ont le droit d’organiser leur société comme il leur plaît. Les Africains ont le droit de se multiplier autant qu’ils le souhaitent. C’est certain. Mais alors ils doivent assumer les conséquences de leur choix, ils ne doivent pas demander aux autres branches de l’humanité de financer les moyens nécessaires à la survie de la masse croissante des Africains, ils ne doivent pas chercher à déverser leur trop-plein de population sur l’Europe.

En France, il est mal vu de parler publiquement de ces faits sous peine d’être soupçonné de racisme et d’être menacé de perdre son emploi. Le racisme c’est l’appel à la haine contre certaines races. Ce n’est pas de la haine que de dénoncer ce qui ne va pas bien dans une région du monde ou dans un groupe humain. Il faut pouvoir dire la vérité sur les comportements irresponsables des Africains. Les aides déversées sur l’Afrique devraient être prioritairement, et même exclusivement, orientées vers ce but de la baisse forte et rapide du taux de fécondité des Africains. C’est la seule solution pour à la fois sortir l’Afrique de sa pauvreté et réduire les pressions migratoires orientées sur l’Europe.

La répartition des taux de fécondité dans le monde est résumée dans le document « 2006 World Population Data Sheet ». Ce document est publié par le « Population Reference Bureau » à Washington, qui centralise les données fournies par divers organismes officiels spécialisés dans les études démographiques, dont notamment la « Population Division » des Nations unies et l’INED à Paris. Le graphique suivant (cliquer pour agrandir) en est la synthèse où apparaît en évidence l’écart extrême entre les taux de fécondité en Europe et en Afrique :

On y remarque qu’en 2006 en France métropolitaine le taux de fécondité était inférieur à 2. Le taux de fécondité égal à 2, une information qui a été largement relayée par les médias français, correspond à la valeur du taux français global, valeur qui est atteinte avec l’apport des Territoires et Départements d’outre-mer.

Voici le lien sur l’article « La démographie » de Philippe Jurgensen, publié sur le site de l’Académie des Sciences morales et politiques, et qui décrit l’effondrement démographique des Européens et l’explosion démographique des Africains : lien.

Une citation de l’article ci-dessus :

« Quant à l’Afrique noire, qui recèle des pays dont le taux de fécondité est encore de 7 à 8 enfants par femme en moyenne, elle va continuer à connaître une explosion démographique sans précédent. Certains croient, bien à tort, que les ravages de l’épidémie du sida vont casser ce dynamisme démographique. En réalité, à part quelques pays particulièrement touchés comme l’Afrique du Sud, ce désastre sanitaire n’empêchera pas la population de l’Afrique noire de continuer à s’accroître très rapidement : elle va presque tripler d’ici 2050, passant d’environ 750 millions actuellement à près de 2 milliards d’habitants. Un pays comme le Nigeria - déjà plus de deux fois la France aujourd’hui - verra sa population dépasser les 300 millions, soit autant à lui seul que toute la zone Euro. »

Un autre article de l’Académie des Sciences morales et politiques - « L’Europe ou l’illusion de la grandeur : dépression démographique et dépendance migratoire » - qui explique que l’immigration nouvelle remplace la population des Européens autochtones et remplace l’héritage culturel chrétien européen par l’islam : lien.

Quelques citations de l’article ci-dessus :

« De 2000 à 2050, on assistera à une perte démographique de cinquante millions d’habitants dans l’UE-25, cependant que l’arrière-pays musulman enregistrera un gain de 700 millions : sa population devient alors trois fois supérieure à celle de l’UE-25. »

« L’Europe a une vision irénique, bureaucratique, molle, elle est sans défense, incapable de prendre des décisions ; elle est prête à se soumettre, lorsque la décision est prise (loi sur l’interdiction du port du voile islamique par les femmes dans les écoles publiques), la France, par exemple, a été menacée d’attentats terroristes. Le chantage n’a pas cessé ; la souveraineté nationale est en jeu. »

« La position [...] annonçant que l’Europe devient une « province de l’Islam », désireux de convertir l’humanité par la force, devrait au moins figurer dans les débats, plutôt que d’être occultée, au nom du « politically correct » ».

« L’Europe reste mal préparée à une immigration majoritairement islamique et le discours sur la société multiculturelle, très en vogue, encore récemment, par exemple aux Pays-Bas, a été un échec flagrant, entraînant un éclatement social et une radicalisation politique ; la leçon a été comprise ».

« Mais il faut être conscient de la difficulté à absorber l’immigration ; l’opinion est réactive ; dans tous les pays, quels qu’ils soient (Eurobaromètre, 1997), l’opposition est la même. Un tiers des enquêtés se déclarent « ouvertement racistes », un tiers « plutôt racistes » et un tiers indifférent. La classe politique craint la montée des partis nationalistes et ne s’avance qu’avec une extrême précaution, sur un terrain qui ne fâche pas : l’immigration qualifiée ».

Ces observations effectuées par l’Eurobaromètre sont un argument supplémentaire en faveur de l’arrêt de l’immigration non-européenne, car elles montrent que l’arrêt de l’immigration non-européenne est dans l’intérêt de tous - des Européens autochtones ainsi que des immigrés non-européens et de leurs descendants - parce que les tensions, qui iront en s’accroissant si l’immigration non-européenne se poursuit, finiront par atteindre un seuil où des instabilités sociales non maîtrisables apparaîtront.

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  • LE REMPLACEMENT DES POPULATIONS EUROPÉENNES EST DEMANDÉ PAR L’ONU.

Au sein de l’Organisation des Nations unies, le Haut Commissariat aux droits de l’homme se donne pour objectif « de défendre et de protéger les droits des populations autochtones et de les mettre en mesure de faire des choix qui leur permettent de conserver leur identité culturelle tout en participant à la vie politique, économique et sociale, dans le respect absolu de leurs valeurs culturelles, de leurs langues, de leurs traditions et de leurs modes d’organisation sociale » : lien.

À première vue c’est une bonne initiative car elle contribue à préserver la diversité des groupes humains et à lutter contre l’uniformisation mondialiste.

Cependant les Européens autochtones ne semblent pas avoir le droit d’invoquer « les droits des peuples autochtones » lorsqu’ils veulent conserver leur identité et leurs valeurs culturelles, leurs traditions et leur mode d’organisation sociale. Car la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales, de l’Organisation des Nations unies, a publié un rapport intitulé « Migration de remplacement : est-ce une solution pour les populations en déclin et vieillissantes ? ». À cette question l’Organisation des Nations unies répond par un OUI. En voici le résumé en français : lien.

Ce rapport prétend qu’il n’y a qu’une seule solution au déclin démographique des Européens autochtones : l’immigration massive en provenance d’autres continents. L’ONU précise que dans un pays où le taux de fertilité est dans la moyenne européenne, il faut chaque année 6 000 immigrés par million d’habitants. Pour le continent européen entier, avec 720 millions d’habitants, les dirigeants de l’ONU veulent donc que chaque année 4 320 000 immigrés non-européens viennent remplacer les Européens autochtones en voie de disparition. En cent ans, jusqu’en 2100, cela voudrait dire qu’environ 400 millions immigrés non-européens seront venus en Europe. À ce moment-là les Européens autochtones ne seront plus que 170 millions.

Ce rapport peut être considéré comme « modéré » comparé aux rapports ultérieurs. En effet, d’autres rapports de l’ONU ont depuis augmenté par deux ou par trois les exigences concernant les flux d’immigration que les Européens devraient accepter.

À aucun moment les instances internationales n’envisagent que les Européens autochtones pourraient organiser leur société de manière à perdurer malgré la réduction de la population au lieu de disparaître par le remplacement.

Le rapport de l’ONU « Migration de remplacement : est-ce une solution pour les populations en déclin et vieillissantes ? » date du 17 mars 2000. Depuis, tous les rapports de l’ONU, toutes les interventions des dignitaires de l’ONU auprès des dirigeants européens, avancent l’argument que pour assurer une forte croissance économique en Europe il faut une forte immigration non-européenne et chaque nouvelle recommandations de l’ONU augmente encore le débit des flux d’immigration que les Européens autochtones sont priés de rapidement accepter sur le sol européen [8].

Les arguments habituels que l’on oppose aux Européens autochtones, afin qu’ils acceptent l’immigration qui conduit à leur remplacement, sont surtout d’ordre économique.

La croissance économique est-elle le critère suprême ? Les Européens sont-ils d’accord avec ce diktat que les instances politiques internationales, soutenues par les lobbies des investisseurs internationaux, cherchent à leur imposer ? Les Européens autochtones sont-ils prêts à être remplacés sur leur continent d’origine afin que les profits des entreprises croissent d’avantage ? En vérité ce diktat doit être fermement refusé par les Européens car l’extinction n’est pas un destin inévitable des Européens autochtones. C’est ce que démontre l’article déjà mentionné « Mondialisme, meilleure productivité, durée de travail accrue : à qui cela profite ? ».

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  • QUELLES DÉCISIONS PRENDRE ?

Les opinions exposées dans la présente contribution ne traduisent pas obligatoirement l’opinion majoritaire des citoyens européens.

Certains citoyens européens pensent qu’il n’y a aucun mal si l’islam progresse en Europe pour devenir à terme la religion majoritaire. Cependant il y a d’autres Européens opposés à l’islamisation de l’Europe.

Certains citoyens européens sont favorables à l’uniformisation culturelle de la planète. D’autres Européens aimeraient que les groupes humains puissent continuer à évoluer dans leurs diversités culturelles.

Certains citoyens européens veulent la disparition de la biodiversité des groupes humains, par conséquent ils sont favorables à l’immigration massive depuis les autres continents, ils appellent au mélange et veulent la disparition des Blancs européens. Cependant il y a d’autres Européens opposés à l’uniformisation planétaire des humains. Ces Européens aiment leurs racines et voudraient prolonger leur lignée. Ils aiment le groupe des Blancs européens et estiment que c’est une attitude écologiquement positive de maintenir la biodiversité de l’humanité et d’aider les Blancs européens à survivre dans leur habitat naturel, c’est-à-dire sur le continent européen.

L’import de différences - religieuses, culturelles, d’apparence physique ou autres - dans une population donnée présente peu de risques lorsqu’il est marginal, avec un faible taux d’immigration largement réparti de façon homogène sur l’ensemble de la population. Dans ce cas le processus aboutit globalement à l’assimilation. Par contre, lorsque le taux d’immigration est fort, avec des différences qui se concentrent et se maintiennent sans aller vers l’assimilation, avec notamment des différences culturelles ou religieuses extrêmement éloignées du milieu d’accueil, alors le danger existe que les tensions sociales induites par ces changements forts, subis comme une contrainte par les populations autochtones, ne débouchent sur des conflits ouverts, sur des instabilités sociales croissantes.

Comme cela doit toujours être le cas en démocratie, les décisions à prendre doivent être le reflet fidèle de ce que veut la majorité des citoyens qui souhaitent s’exprimer sur les décisions à prendre. Cela concerne également les décisions sur les questions soulevées dans le présent article :

  • Faut-il un arrêt de la politique d’immigration en provenance d’autres continents ?
  • Faut-il une politique sociale pour inverser les tendances démographiques actuelles, pour aider les citoyens européens dans la vie de tous les jours avec leurs enfants : crèches et jardins d’enfants très bon marché, ouverts à toute heure et partout, salaire parental, réduction de la propagande actuellement dominante qui incite à l’accroissement des valeurs matérielles et augmentation de la propagande en faveur des valeurs familiales, etc. ?
  • Faut-il organiser la société européenne de manière à progresser avec une population en réduction ?

Les Européens d’origine, les peuples premiers d’Europe, peuvent organiser leur société de manière à perdurer malgré la réduction de la population au lieu de disparaître par le remplacement. La course à la croissance économique perpétuelle ne doit pas être acceptée comme le but suprême de nos existences.

Dans les situations de crise grave, mettant en cause leur survie, les groupes humains qui veulent avoir une place dans l’avenir s’organisent, réorientent les priorités du groupe selon les contraintes imposées par la menace. C’est par exemple le cas dans les situations de guerre. Lorsque la survie devient la priorité, les questions d’accumulation des biens matériels, des distractions futiles, de la maximisation des profits, de l’enrichissement ou de confort matériel deviennent très secondaires. Puisque l’existence même des peuples premiers européens est menacée, la société des Européens actuels doit s’organiser pour viser en priorité la survie sur le long terme. Les Européens autochtones ne doivent pas être remplacés dans leur totalité par des populations venues d’autres continents. La civilisation européenne ne doit pas être remplacée par une civilisation venue d’ailleurs.

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  • QUEL DOIT ÊTRE LE PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISION ?

Les décisions sur les trois questions posées ci-dessus ne seront pas démocratiques si elles sont prises par les politiques (députés du Parlement européen ou des parlements nationaux, chefs d’État et de gouvernement) qui souvent déforment ou ignorent la volonté majoritaire des citoyens, en préférant écouter les lobbies [9] ou en préférant suivre les préceptes des idéologies auxquelles adhèrent leurs partis politiques dominants.

Les cas sont nombreux quand les parlements ou les chefs d’État et de gouvernement décident ce qui bon leur semble et ne respectent pas la démocratie car ils ne respectent pas la volonté de la majorité de la population. Un exemple flagrant qui a démontré que les politiques au pouvoir ne représentent pas fidèlement la volonté de la majorité des citoyens : le vote sur la Constitution de l’Union européenne, dans la version proposée aux citoyens européens en octobre 2004. En France, cette constitution avait été approuvée par le président de la République française, puis avait été approuvée par 92 % des parlementaires de l’Assemblée nationale française. Par un concours exceptionnel de circonstances, les citoyens ont été alors autorisés à exprimer leur volonté de manière directe et la Constitution de l’Union européenne - au contenu résolument mondialiste et antidémocratique - a été rejetée par 55 % des électeurs français lors du référendum de mai 2005. C’est une parmi les preuves que les politiques, qui ont reçu le mandat du peuple, ne reflètent pas la volonté de la majorité des citoyens. C’est une parmi les preuves que les politiques qui sont au pouvoir ne respectent pas les règles fondamentales de la démocratie [10].

Si l’évolution de la démographie européenne montre en effet les signes d’un suicide collectif que les Européens autochtones sont en train de commettre, il apparaît néanmoins que c’est un suicide assisté, encouragé par les incantations des cercles qui veulent maintenir les flux d’immigration en provenance d’autres continents et qui font de la propagande en faveur du métissage dans tous les sens du terme. Les politiques qui alternent au pouvoir depuis des décennies font partie de ces cercles et sont les complices actifs de ce suicide collectif.

La décision sur la politique d’immigration en provenance d’autres continents sera démocratique si elle reflète de façon certaine ce que veut la majorité de la population, c’est-à-dire si elle est prise par les citoyens directement, sans intermédiaires, au moyen de référendum.

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  • LES LOBBIES LOCAUX MILITENT EN FAVEUR DE LA FORTE IMMIGRATION NON-EUROPÉENNE - AVEC QUELLES CONSÉQUENCES ?

Le manque de main-d’œuvre était déjà à l’ordre du jour dans les années 1950. Il peut être intéressant de faire la comparaison avec les solutions qui à ce moment-là ont été adoptées en France ou dans d’autres pays d’Europe occidentale d’une part, et au Japon d’autre part.

Dans les années 1950-1960, il a été décidé en France d’importer des immigrés d’Afrique (du Nord et sub-saharienne). La justification a été que l’industrie et l’économie en général ont besoin de toujours plus d’ouvriers pour assurer la croissance. Et c’était le commencement des changements massifs dans la structure « visible » ou ethnique et religieuse de la population française, qui d’une population européenne aux racines culturelles chrétiennes au début du XXe siècle est devenue une population métissée et de plus en plus marquée par l’islam au début du XXIe siècle.

Toujours dans les années 1950-1960, mais au Japon, il a été décidé d’automatiser l’industrie et les Japonais ont investi dans les robots et la réorganisation du travail dans tous les secteurs économiques. Ils ont réussi à créer une expansion économique durable et la population japonaise n’a pas changé sa structure « visible », ethnique ou religieuse.

Il y a là matière à de nombreuses études qui pourraient examiner comment les décisions dans un domaine - l’économie ou l’industrie - produisent des effets durables et parfois irréversibles dans d’autres domaines - culture, structure « visible » ou ethnique de la population, structure religieuse...

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  • CONCLUSION.

Insistons : les Européens autochtones peuvent organiser leur société de manière à perdurer malgré la réduction de la population au lieu de disparaître par le remplacement. C’est une question de VOULOIR et d’OSER.

Cet article traite du sujet qui est fondamental pour la société européenne. L’avenir que l’on a préparé en ouvrant les portes à l’immigration massive non-européenne destinée à remplacer la population européenne actuelle, est pour les peuples premiers européens en vérité une voie vers l’absence d’avenir. Si c’est « être ou ne pas être » qui se décide ainsi, tout le reste est secondaire. Les autres sujets de politique ou de société n’ont que peu d’importance face à ce sujet-là : « être ou ne pas être ».

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  • Notes :

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Précision : après la publication de mes précédents articles il est arrivé que des lecteurs demandent s’ils peuvent copier un extrait de mon article, à quoi je réponds « oui ». Les lecteurs qui partagent les idées développées dans mes contributions peuvent utiliser les textes de mes articles pour propager ces idées sur d’autres forums, dans d’autres médias ou autour d’eux. Si vous partagez mes opinions alors vous pouvez traduire mes contributions, vous pouvez utiliser mes textes tels quels, vous pouvez les copier entièrement ou en partie, ou vous pouvez les adapter de la manière qui vous convient. Si j’écris c’est pour que les gens lisent, donc plus il y a de lecteurs meilleur c’est. L’important ici est la propagation des informations et des opinions.

[1] Le peuple premier est le peuple le plus anciennement reconnu comme habitant sur une zone géographique. Les termes qui peuvent également être utilisés dans des significations proches sont par exemple : peuples autochtones, premières nation, autochtones, etc.
Voir l’explication donnée par le site officiel « Bibliothèque et Archives Canada » qui recueille et préserve le patrimoine documentaire du Canada : lien.

[2] Nous utilisons le terme « Blancs européens » comme les associations françaises réunies autour du CRAN (Conseil représentatif des associations noires) utilisent le terme « Noirs ».

Les Blancs européens sont issus de deux rameaux d’origines géographiques européennes qui se sont depuis des millénaires mélangés entre eux sur le sol du continent européen : une branche est originaire du nord-est de la mer Noire (la majorité des Européens autochtones actuels) et l’autre branche est originaire de la région à l’ouest de l’Oural (les peuples de cette branche sont aussi des Européens autochtones, mais cette branche est actuellement minoritaire : les Hongrois, les Finlandais, etc.). Les divers peuples issus de ces deux rameaux, qui forment le groupe des Blancs européens, sont les peuples premiers d’Europe.

On pourra également lire l’article « Les races et les Français » publié sur AgoraVox.

[3] Lire l’article « L’Union européenne et sa « carte bleue » pour faciliter l’immigration non-européenne » publié sur AgoraVox le 5 octobre 2007.

On pourra également lire l’article « Une carte bleue pour attirer les cerveaux étrangers » publié par La Libre Belgique le 23 octobre 2007.

[4] Citation d’Arnold Joseph Toynbee (1889 - 1975) qui était un historien britannique. L’histoire comparée était son domaine de prédilection. Son analyse en 12 volumes de l’essor et de la chute des civilisations, « Étude de l’histoire » (A Study of History) est une synthèse de l’histoire mondiale, une « métahistoire » basée sur les rythmes universels de la croissance, de l’épanouissement et du déclin : « Quand une civilisation arrive à relever des défis, elle croît. Sinon elle décline. » : lien.

Une civilisation peut donc relever des défis y compris celui de sa disparition programmée, c’est-à-dire qu’elle peut décider de ne pas disparaître pour au contraire perdurer et même pour s’imposer face aux pressions étrangères. La question est : la civilisation européenne OSERA-t-elle décider de survivre ? À ce propos on peut aussi noter, comme l’écrivait un philosophe, écrivain et journaliste français, Jean-François Revel : « il est clair qu’une civilisation qui se sent coupable de tout ce qu’elle est et fait n’aura jamais l’énergie ni la conviction nécessaires pour se défendre elle-même ».

[5] Pour être tout à fait précis, il est vrai que les Blancs européens étaient également les peuples premiers sur une grande partie du nord de l’Afrique et de l’ouest de l’Asie, mais qu’ils y ont subi la pression d’autres branches de l’humanité, lesquelles y ont depuis établi leur domination. À présent, le territoire qui peut être défini comme l’aire naturelle des Européens d’origine, leur refuge ultime, est uniquement représenté par la bande de territoire qui va de Lisbonne à Vladivostok, en passant au nord de la mer Noire et de la mer Caspienne.

[6] Dans le présent article, les données chiffrées sur l’évolution démographique de la population européenne sont une synthèse des données publiées par le Conseil de l’Europe (siège à Strasbourg) et par l’Organisation des Nation unies (siège à New York).

Les sources d’information disponibles sur internet sont des études menées par :

- Nations unies (la Division de la Population du Secrétariat des Nations unies) :

lien 1 (fichier au format pdf) ,

lien 2 (fichier au format pdf).

Concernant l’immigration des non-Européens vers l’Europe, les rapports de l’ONU parlent de « migrations de remplacement ». Par exemple la phrase « pour l’Europe dans son ensemble, il faudrait deux fois le niveau d’immigration observé dans les années 1990 » figure dans le lien suivant : « Nouveau rapport sur les migrations de remplacement publié par la Division de la population des Nations unies ».

- Conseil de l’Europe.

Examinez surtout le graphe « Figure 12 : Diminution de la population en Europe »

(cliquer pour agrandir) qui est extrait du rapport « Les tendances en matière de population en Europe et leur sensibilité aux mesures des pouvoirs publics ».

Remarque :
Cet article peut être reproduit et propagé, y compris les tableaux graphiques, sur d’autres forums ou dans d’autres médias. En cas de reproduction du tableau « Figure 12 : Diminution de la population en Europe », il convient, par courtoisie, d’en indiquer la source exacte, c’est-à-dire :

l’étude qui a été effectuée par le Conseil de l’Europe et qui est publiée sur le lien suivant (lien constaté actif en novembre 2007) :
http://assembly.coe.int/Documents/WorkingDocs/doc04/FDOC10182.htm

Le « Population Reference Bureau » à Washington publie périodiquement des documents de synthèse à partir des études effectuées dans le monde sur l’évolution démographique.

Les populations sur d’autres continents sont bien informées sur la question de l’extinction imminente des Européens d’origine. Voici par exemple un article publié en anglais dans un journal d’Asie : « Why Europe choses extinction » (Pourquoi l’Europe choisit-elle l’extinction).

[7] Les médias français et étrangers ont largement fait écho à la création du CRAN. Par exemple le site de Radio France Internationale a mis en ligne l’article « Le CRAN des Noirs de France ».

Citation : « « Nous voulons être un groupe de pression au sens classique, effectuer un travail républicain » .... la décision de créer ce mouvement est née d’un constat très simple : « Avec plus de cinq millions de personnes, les Noirs représentent le plus grand groupe social en France à ne pas être fédéré ». »

[8] Par exemple, en 2001, la Division de la population des Nations unies, a même augmenté la pression sur les Européens autochtones en énonçant que 4,5 millions d’immigré non-européens ne suffiront pas, mais qu’il faut 13,5 millions de nouveaux immigrés par an en Europe. Vous avez bien lu, cela signifierait 135 millions en seulement 10 ans. Lien sur un article publié par l’Unesco.

Citation de cet article : « Loin de menacer la protection sociale, les immigrés contribueraient à préserver le niveau de vie d’une Europe vieillissante. Selon la Division de la population des Nations unies, il faudrait 13,5 millions de nouveaux immigrés par an en Europe pour assurer la stabilité du rapport entre salariés et retraités. »

Cette citation est l’exemple parfait de la pression par le chantage que l’on exerce sur la population européenne autochtone : « si vous voulez continuer à vivre dans le confort, vous devez accepter de disparaître au profit de populations venues d’autres continents ».

Mais les lobbies qui agissent au sein des instances internationales ont leurs propres motivations.

Du point de vue de ces dignitaires des institutions internationales, l’organisation des flux migratoires toujours plus forts d’Afrique vers l’Europe est la solution idéale pour résoudre l’incapacité des Africains de se prendre eux-mêmes en charge, et notamment est d’après eux la solution idéale pour résoudre les problèmes africains induits par l’incapacité des Africains de brider leur natalité, cette trop forte natalité qui est devenue la cause principale de la pauvreté endémique sur le continent africain.

L’image ci-dessus est le témoignage des liens établis entre M. Franco Frattini, lorsqu’il était ministre italien des Affaires étrangères, et M. Kofi Annan, lorsqu’il était le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies.

L’image ci-dessus date d’octobre 2007, lors de la présentation par la Commission européenne de la « carte bleue », qui est la nouvelle carte de séjour européenne, en présence de M. Franco Frattini (à gauche) et de M. José Manuel Barroso. Selon le commissaire européen en charge de l’Immigration, M. Franco Frattini, l’Union européenne comptait 18,5 millions d’immigrés non-européens légaux en janvier 2006, soit « près de 4 % de la population de l’UE ». Il est aisé de comprendre pourquoi, malgré les flux massifs d’immigration en provenance d’autres continents, le nombre d’immigrés non-européens légaux est stable dans les États membres de l’Union européenne. Cela est dû au fait que ces États permettent la naturalisation dès que le séjour légal sur le territoire de l’État a duré quelques années. Naturellement dès qu’une personne a obtenu la nationalité d’un État membre de l’Union européenne, elle n’est plus comptabilisée comme immigrée. Voila comment les statistiques officielles permettent d’affirmer que « il ne peut pas y avoir un problème d’immigration non-européenne en forte croissance par rapport à il y a quelques dizaines d’années, puisque le nombre d’immigrés non-européens est stable depuis des décennies et ne présente qu’un très faible pourcentage de la population totale. ».

Les civilisations meurent par le suicide parfois parce que l’on les pousse au suicide. En vérité d’autres solutions existent. D’une part la société peut s’adapter à un niveau d’activité économique réduit, d’autre part la société peut être organisée de manière à permettre l’épanouissement de la vie familiale avec la mise en place des conditions qui facilitent la vie des couples avec enfants ce qui relancerait la natalité. Cela est exposé dans l’article déjà mentionné « Mondialisme, meilleure productivité, durée de travail accrue : à qui cela profite ? ».

[9] Les lobbies dictent les orientations de la politique française et les orientations de la politique de l’Union européenne. Le lien suivant vous montre comment les officines européennes de lobbying se font de la publicité : lien.

Lire l’article publié sur AgoraVox : « Comment contrer les lobbies de toute sorte et comment aller vers la démocratie ».

[10] La démocratie véritable est assurée par deux conditions indissociables :

  • La liberté d’opinion doit être garantie : cela signifie que les citoyens sont libres d’exprimer et de propager toutes les opinions quelles qu’elles soient.
  • Chaque décision politique doit être conforme aux désirs de la majorité des citoyens qui désirent prendre part à la décision.

Il est certain qu’aucune des deux conditions n’est respectée en France.

Les politiques ne doivent pas imposer aux citoyens la dictature de ce qu’il est permis de croire et de ce qu’il est interdit de penser et de dire. Mais la première condition de la démocratie n’est pas respectée en France. Sur le thème de la première condition de la démocratie j’ai écrit l’article suivant sur AgoraVox : « La liberté d’expression est une condition de la démocratie ».

En France nous vivons dans un système oligarchique qui est au mieux une « pseudo-démocratie ».

En démocratie véritable chaque décision politique doit être conforme aux souhaits de la majorité des citoyens qui désirent exprimer leur volonté sur la décision.

Cette deuxième condition de la démocratie n’est pas respectée en France.

Dans le système politique actuel les politiques sont élus, ensuite ils prennent des décisions, écrivent des lois, signent les traités internationaux, engagent des dépenses que des générations futures devront rembourser, etc., sans vérifier si la majorité de la population est d’accord avec chacun de leurs actes, et même souvent en sachant que la majorité de la population n’est certainement pas d’accord avec certains de leurs actes.

Le concept de démocratie est ancien. La définition en a été donnée en Grèce il y a des millénaires.

Toutes les redéfinitions, des variantes de sens, qui ont depuis été attachées au mot « démocratie » ne sont donc que des falsifications. La démocratie technocratique, la démocratie des élites, la démocratie des oligarques, la démocratie parlementaire, la démocratie participative, la démocratie représentative - tout cela sont des tentatives de masquer diverses formes de l’oligarchie sous des dénominations « démocratie quelque chose ».

Lorsqu’on n’est pas d’accord avec la véritable définition de la démocratie, on peut toujours citer tel personnage politique qui aurait donné une autre définition de ce qu’est la démocratie, mais ce n’est que sa définition de la démocratie, une définition fausse fabriquée pour correspondre au système politique qu’il souhaitait voir mis en place.

Rappelons la définition de la démocratie, définition qui est sans doute connue de presque tous les participants à AgoraVox. Cette définition fait partie de l’héritage culturel des Européens.

La première mention écrite connue, une définition courte de ce qu’est la démocratie, a été donnée par l’historien Thucydide (470 à 395 avant J.-C.).

La définition qui répond exactement et entièrement à la question « qu’est-ce que la démocratie ? » a été donnée par Aristote (384 à 322 avant J.-C.).

Définition de la démocratie par Aristote (dans La Politique) :

« Le principe de base de la constitution démocratique c’est la liberté (c’est, en effet, ce qu’on a coutume de dire parce que c’est seulement dans une telle constitution que les citoyens ont la liberté en partage ; c’est à cela, en effet, que tend, dit-on, toute démocratie). Et l’une des formes de la liberté, c’est d’être tour à tour gouverné et gouvernant. En effet, le juste selon la conception démocratique, c’est que chacun ait une part égale numériquement et non selon son mérite, et avec une telle conception du juste il est nécessaire que la masse soit souveraine, et ce qui semble bon à la majorité sera quelque chose d’indépassable [...] De sorte que dans les démocraties, il se trouve que les gens modestes ont la souveraineté sur les gens aisés ; ils sont en effet plus nombreux, et c’est l’opinion de la majorité qui est souveraine. [...] »

Voici donc ce que disait cet Athénien il y a plus de 2000 ans, bien avant la Révolution française, laquelle quoi qu’on en dise n’a pas mis en place la démocratie véritable.

Cependant, la démocratie véritable n’est à présent plus une théorie, mais est depuis plus d’un siècle devenue une réalité. Certes pas en France, ni dans aucun des États membres de l’Union européenne. Mais il existe pourtant un État européen qui poursuit l’idéal de se rapprocher le plus possible de la démocratie véritable.

Avec son système politique basé sur la démocratie directe et avec son organisation fédérale, la Confédération helvétique pourrait être un modèle pour les États membres de l’Union européenne et pour les instances de l’Union européenne (Commission européenne, Conseil de l’Union européenne) qui ont pris l’habitude de prendre des décisions non conformes à la volonté de la majorité des Européens.

Sur les questions fondamentales - la constitution, etc. - les citoyens suisses ont la garantie que toute décision sera prise uniquement et obligatoirement après le vote direct des citoyens. Sur les questions qui ne sont pas fondamentales, les citoyens suisses ont la garantie que sur leur demande, donc suite à une initiative des simples citoyens, toute loi peut être soumise au référendum.

La démocratie véritable, qui est donc dans la pratique basée sur la démocratie directe - avec la possibilité donnée aux citoyens de déclencher les référendums - n’élimine pas les éléments de « démocratie représentative » ni les éléments de « démocratie participative ». La démocratie directe laisse aux uns et aux autres la possibilité de faire des propositions et laisse aux politiques la responsabilité de gérer les affaires de la communauté au quotidien. Mais elle exerce sur les politiques et sur les lobbies (c’est-à-dire sur les groupes de pression) le contrôle permanent du respect de la règle démocratique : « pour toutes les questions qui touchent la communauté c’est la volonté de la majorité des citoyens qui décide ».

La démocratie véritable, la démocratie directe, cela ne signifie pas une société qui est gérée uniquement par référendums. Le droit aux référendums d’initiative populaire est le droit donné aux citoyens d’intervenir lorsqu’ils estiment que la règle fondamentale de la démocratie n’est pas respectée, la règle qui est la suivante : « pour toutes les questions qui touchent la communauté c’est la volonté de la majorité des citoyens qui décide ». Lorsqu’il y a un doute, toute décision politique doit POUVOIR être soumise à la validation. Mais cela NE signifie PAS que toutes les lois sont OBLIGATOIREMENT rédigées d’après les référendums. Il suffit d’observer le système politique suisse pour comprendre les mécanismes de prise de décision : les politiques professionnels (exécutif/législatif, gouvernement/parlement) et leurs décisions y ont leur place et les référendums d’initiative populaire n’interviennent que lorsque les citoyens veulent vérifier, concernant certaines décisions politiques, quelle est la volonté démocratique de la majorité des citoyens.

Dans un contexte de la démocratie directe, dont un dispositif important est la garantie de référendums, y compris les référendums d’initiative populaire, les politiques ne s’aventurent pas à prendre des décisions qui sont manifestement contraires à la volonté démocratique de la majorité des citoyens. Les politiques sont ainsi obligés d’agir en respectant la démocratie. Et quand ils ne la respectent pas ils s’exposent au risque d’être rappelés à l’ordre au moyen de référendum déclenché suite à l’initiative des citoyens.

La véritable démocratie ne se situe ni à droite, ni à gauche, ni à l’extrême droite, ni à l’extrême gauche. La véritable démocratie ne cherche pas à favoriser telle ou telle autre idéologie économique, la véritable démocratie met en application de façon impartiale uniquement les décisions voulues par la majorité des citoyens, quelles qu’elles soient, ainsi en Suisse certaines décisions peuvent d’après les critères français être qualifiées de gauche, d’autres de droite.

Les citoyens de l’Union européenne sont victimes du lavage permanent des cerveaux de la part des politiques, qui parsèment constamment leurs discours du mot démocratie, mais ne la mettent pas en pratique, et pour brouiller les pistes inventent des nouvelles définitions du mot « démocratie » pour se maintenir au pouvoir sous des déguisements de démocratie, eux et les cercles de pression qui les entourent. Pour ces raisons les citoyens n’y voient en effet souvent plus très clair dans ces discours à propos de « qu’est-ce que la démocratie ».

Pour évoluer vers la démocratie, il faudrait déjà que les citoyens européens sachent ce que signifie « démocratie ». Ils doivent connaître la définition de la démocratie véritable et non pas une autre définition de ce qu’est la démocratie, une définition fausse fabriquée pour correspondre au système politique que tel ou tel politique souhaite voir mis en place.

On peut être pour ou contre la démocratie véritable, mais lorsque l’on est contre, lorsqu’on préfère un autre système politique, il ne faut pas abuser en lui donnant le nom de « démocratie ».



164 réactions


  • fouadraiden fouadraiden 29 novembre 2007 12:06

    soyez plus court la prochaine fois si vous voulez trouver un plus large public à votre propagande nauséabonde.

    bien des peuples ont disparu sans que cela n’ait jamais entravé la marche de l’humanité.


    • stephanemot stephanemot 29 novembre 2007 12:35

      @fouadraiden

      laissez l’auteur se suicider tout seul.

      je suis « Européen de souche », et blond aux yeux bleus avec ça. je suis également Africain de souche, puisque nous venons tous de la même région. par son discours, l’auteur n’accepte pas sa propre humanité.


    • Neos 30 novembre 2007 09:00

      Bonjour, le continent européen a eu ses heures de gloire lorsque ses peuples sont partis à la conquète du monde.

      Le XXe siècle a vu l’émergence de la puissance économique américaine et l’équilibre de deux super puissances de chaque coté d’un rideau de fer.

      Le XXIe siècle sera encore autre... Serait-on enclin à aller à l’encontre de l’évolution de nos civilisations ?

      Peut-on vraiment influer sur le phénomène de ce début de siècle, à savoir la mondialisation ? Les flux migratoires constitutent une réalité quotidienne, fruit de la multiplication technologique des moyens de communication, l’espace-temps se réduit. Ainsi est le monde d’aujourd’hui, prémice du monde de demain où ces communications rendront les distances toujours un peu + accessibles.

      La démographie européenne et la mondialisation imposent aux habitants du continent européen de s’adapter à un monde en mutation permanente.

      Question : pourquoi en faire un drame ? La diversité peut etre un atout considérable pour nos peuples. Misons plutot sur un effort louable en matière d’insertion et d’intégration pour aider et accompagner les populations qui viendront s’installer sur notre continent. Cela serait assurément rendre un grand service à notre civilisation en perte de vitesse en terme de nombre à l’échelle de la planète.

      Europe, laboratoire de la diversité au XXIe siècle ?


  • Marsupilami Marsupilami 29 novembre 2007 12:59

    Article intéressant et très bien documenté, qui rend compte d’un problème majeur que l’Europe devra affronter. On n’est pas obligé de partager les opinions politiques très adroitement à l’extrême-droite de l’auteur pour le reconnaître. Dommage que l’exposé de ces idées dans une langue de bois aussi politiquement correcte que celle qu’il dénonce parasite son exposé factuel.


    • Pie 3,14 29 novembre 2007 13:49

      Se faire peur avec des projections démographiques est un grand classique.

      La prospective démographique à seulement 30 ans s’est toujours systématiquement trompée, alors imaginer ce que sera la population dans un siècle relève de la divination.

      Vous concevez les européens comme une ethnie qu’il faut protéger et adoptez la pose du « gaulois assiégé ». L’Europe, c’est un ensemble de cultures qui peut être porté par n’importe quel humain .

      Vous postulez qu’un non européen ne peut pas s’intégrer et avoir des descendants qui se sentiront autant européens que vous, la vie de millions de gens sur ce continent prouve pourtant le contraire.

      Pour un adepte comme vous des thèses d’extrème-droite la rédaction de cet article vous a probablement procuré beaucoup de plaisir , pensez donc dénoncer , en même temps, la politique de l’UE et l’immigration c’est offrir deux détestations pour le prix d’une.


    • Marsupilami Marsupilami 29 novembre 2007 14:05

      @ Pie 3,14

      Eh, c’est pas à moi qu’il faut t’en prendre, c’est à l’auteur, dont j’ai d’ailleurs dénoncé l’extrême-droitisme xénophobe dans mon commentaire. N’empêche qu’il évoque des problèmes réels.


    • Pie 3,14 29 novembre 2007 15:53

      Je parlais de l’article et c’est à l’auteur que je m’adressais.


    • Internaute Internaute 29 novembre 2007 16:16

      @ 3,141592653589793236

      « L’Europe, c’est un ensemble de cultures qui peut être porté par n’importe quel humain. » Ce que vous dites est complètement faux. Sinon, depuis le temps que l’Afrique toute entière à accès à notre culture et à notre savoir expliquez-nous pourquoi elle n’en a rien fait. Si vous aviez raison, EADS devrait être en concurrence avec un avionneur congolais.

      L’Europe est porteuse d’une civilisation unique qui est le moteur de l’humanité. Quand nous aurons disparu celle-ci sombrera dans le moyen-âge comme le vivent les nobles citoyens du Darfour ou de Calcutta. Allez-y si vous voulez au lieu de cracher dans la soupe. Car si aujourd’hui vous avez la possibilité de déverser votre bile sur AgoraVox vous le devez justement à une civilisation qui n’a rien reçu de votre sainte Afrique mais qui a tout inventé elle-même.


    • Pie 3,14 29 novembre 2007 16:26

      « Saint-Affrique » : chef lieu de canton de l’Aveyron, arrondissement de Millau.9215 hab. Pont gothique,maisons anciennes,gants, confection, travail de la laine.


    • claude claude 29 novembre 2007 19:29

      « L’Europe est porteuse d’une civilisation unique qui est le moteur de l’humanité. »

      c’est cela même : à son actif : 2 guerres mondiales, des génocides, des guerres de religion, des révolutions sanglantes, l’inquisition, la chasse aux sorcières et à l’évolution de la science, la colonisation de la planète...

      c’est prendre les chinois, les arabes, les peuples précolombiens, les égyptiens antiques pour des attardés mentaux... ces peuples ont vécu des centaines, voire des milliers d’années à la surface du globe, et ont réalisé des merveilles qui laissent encore pantois nos scientifiques.

      je serais bien aise de vous voir vous débrouiller dans la forêt amazonnienne, sur la banquise, dans le bush africain, dans le sahara, dans la toundra sibérienne... je ne suis pas sûre que le mince verni d’« homme civilisé occidental » résiste à une autre manière d’envisager le monde...

      notre civilisation est basée sur la technologie, mais rien n’est moins sûr que ce soit une preuve de « supériorité »...


    • masuyer masuyer 29 novembre 2007 21:42

      Internaute,

      vous déclarez que l’Europe est porteuse d’une civilisation unique, mais vous n’argumentez aucunement.

      Si il existe une civilisation européenne, pouvez-vous me dire quels en sont les référents culturels, la langue, la religion ? c’est à dire les marqueurs d’une civilisation.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 30 novembre 2007 01:52

      @ L’auteur : J’ai dénoncé l’immigration pour des raisons qui sont à cent lieux des vôtres ; allez lire ce lien et jugez en par vous-mêmes. http://nouvellesociete.org/5170.html

      Quelle que soit la pertinence des chiffres que vous citez, je regrette donc que le respect que vous témoignez à la démocratie ne vous ait pas incité à moduler vos propos qui, on suscité une marée de protestations et, de toute évidence, n’expriment certes pas ici l’opinion de la majorité !

      En faisant qu’on puisse associer xénophobie et remise en question des politiques actuelles, vous n’en facilitez pas l’examen dans un esprit de tolérance et de respect des altérités

      Pierre JC Allard http://nouvellesociete.org/5174.html


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 30 novembre 2007 02:00

      N.B. correction :.« .. incité à moduler vos propos, qui ont suscité une marée de protestations... »

      PJCA


  • apami 29 novembre 2007 13:31

    « le peuple premier est le peuple le plus anciennement reconnu comme habitant sur une zone géographique »

    Donc pour l’europe l’homme de néandertal...

    Ce n’est pas en créant des catégories qui n’existent pas que vous démontrerez quelque chose.


    • stephanemot stephanemot 29 novembre 2007 13:57

      J’ai également relevé la catégorie faisant écho à la nouvelle appellation « PC » des « primitifs »...

      l’auteur n’a toujours pas compris que l’Européen est par construction un peuple migrateur ; qu’un corps qui ne bouge plus est un corps mort.


  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 29 novembre 2007 13:50

    Ce qui est surprenant est que cet article ouvertement xénophobe ait pu trouver l’oreille du comité de lecture d’AV malgré sa longueur en principe interdite. Je ne pense par que son intérêt vaille l’exception qui lui a été faite...

    Au fait, qui a demandé à ce monsieur les preuves de ses origines ethniques européano-chrétiennes pures et sans taches, avant de publier le fastidieux torchon de ce courageux anonyme d’extrême extrême droite ; torchon quasi-raciste que même Hortefeux ne pourrait, tel quel, reprendre à son compte ?

    Qui est responsable de cette publication ? L’anonymat ne permet pas tout.


    • stephanemot stephanemot 29 novembre 2007 14:03

      Sylvain, La publication de cet article nous rappelle effectivement qu’AgoraVox n’est toujours pas à la hauteur de ses ambitions citoyennes.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 29 novembre 2007 17:29

      Il me semble stérile d’argumenter en effet contre un discours qui parle de l’identité de la culture européenne en oubliant sa dimension principale : sa diversité chrétienne,laïque, voire rationaliste athée, son universalisme humaniste (droits de l’homme) et auto-critique (en particulier du fanatisme et de la théocratie).

      Un discours qui parle d’une essence ethnique européenne con-fusionnelle ne peut être qu’un discours du refus du dialogue entre les cultures du même type que celui des intégristes qu’il prétend dénoncer. Ce langage est communautariste et fait ouvertement l’apologie de la guerre inter-communautaire, comme si celle-ci pouvait incarner un quelconque progrès de la l’humanité.

      Or à l’heure des moyens de destructions universels que sont les armes atomiques et biologiques, cette apologie de la guerre entre les cultures ne peut conduire qu’à la destruction universelle de l’humanité.

      Les guerres totales locales sont aujourd’hui impossibles. La guerre totale ne pourrait être que mondiale et celle-ci serait nécessairement apocalyptique.

      La paix règnera en effet à sa suite : ce sera celle d’un gigantesque cimetière universel, sans personne pour le couvrir de fleurs.


    • ben ben 30 novembre 2007 09:03

      @Sylvain Reboul

      Le fait est que la dimension principale de la culture européenne dont vous parlez (diversité chrétienne,laïque, voire rationaliste athée, son universalisme humaniste (droits de l’homme) et auto-critique) est malheureusement menacée par le communautarisme actuel du à une immigration non maitrisée.

      Que restera-t-il de ces valeurs qui, j’en reste persuadé, ont contribué à rendre le monde meilleur, si la culture européenne se noie dans l’immigration massive ?

      Ces questions méritent d’être posées, et cette réflexion d’être engagée, sans aucune idéologie raciste ou xénophobe.

      C’est justement pour l’avenir de la société humaine en général, pour l’avenir de la planète entière, que l’europe doit garder ses valeurs humanistes.

      Et j’en parle d’autant plus facilement que je n’ai pas de sang « pur » smiley en moi, et fait partie d’une famille multiculturelle.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 30 novembre 2007 14:19

      La maitrise de l’immigration, quand on voit comment l’économie de notre pays ne pourrait dans nombre de domaines (BTP, Hôtellerie, agriculture automobile, hôpitaux, aide à domicile etc..) se passer des travailleurs immigrés, y compris clandestins (en particulier dans le BTP et l’agriculture), ne tient pas à la question du nombre mais à celle de la politique d’intégration : le communautarisme est le produit direct des ghettos, de la pauvreté et du chômage, et l’intégration des jeunes français dits de souche des quartiers pauvres est aussi préoccupante dans de telles conditions que celles des immigrés de la troisième génération dont la quasi-totalité est aussi de nationalité française.

      Même les RG le reconnaissent...

      « Les violences urbaines sont par essence anti-institutionnelles (même si à l’occasion d’émeutes des commerces sont saccagés et pillés), ce sont essentiellement les institutions (éducation nationale, collectivités locales) qui sont visées. (...) Tout s’est passé comme si la confiance envers les institutions mais aussi le secteur privé, source de convoitises, d’emplois et d’intégration économique, avait été perdue. »

      « La montée et la contagion de la violence ont provoqué une prise de conscience collective d’un problème qui n’a rien de nouveau. La France, plus préoccupée par la montée de l’islamisme et d’un terrorisme religieux, a délaissé le problème complexe des banlieues. » 1/ « Un calme apparent règne désormais dans les cités. Le fond du problème ne se résoudra pas uniquement par la proclamation de bonnes intentions et l’annonce d’un déblocage de subventions. » 2/ « Restreindre les derniers évènements à de simples violences urbaines serait une erreur d’analyse. Le rétablissement de l’ordre républicain a été accueilli favorablement par la très grande majorité des Français. (...) On peut toutefois redouter qu’il ne provoque un rejet des cités et d’une partie de leurs habitants, ce qui ne fera qu’accroître la fracture entre villes et banlieues, entre jeunes et vieux, Français d’origine et Français issus de l’immigration. » 3/ « Enfin, il est à craindre désormais que tout nouvel incident fortuit (décès d’un jeune d’un quartier) ne provoque une nouvelle flambée de violences généralisées. » Rapport officiel des RG du 23/11/05 !


    • fouadraiden fouadraiden 30 novembre 2007 18:05

      excellent rapport des RG.


    • Denis Rezler 1er février 2012 16:07

      Evidemment, on pourrait décider de fermer toutes les frontières, de taxer très fortement les importations de produits finis et d’empêcher tout individu qui ne soit pas un « local » de venir travailler dans le territoire qui serait dès lors si bien défendu. Pour mémoire, on a déjà connu des formes de protectionnisme de ce type dans les années 1930 qui ont abouti en France sur une crise économique et sociale durable, et qui ont permis en Italie et en Allemagne de faire prospérer les fascismes qui faisaient croire à leur population que l’autarcie allait être réalisée. Si on regarde plus à l’Est, la volonté autarcique, doublée de la planification économique, a permis aux populations ouvrières de vivre dans un confort tel qu’elles ont préféré renverser les régimes qui étaient a priori à leur service après avoir tenté plusieurs fois de se révolter sans succès.

      Ne vous déplaise, c’est le libéralisme, c’est-à-dire la liberté d’échanger des produits, des biens, des services, qui permet la croissance économique. Vous ne vous en êtes peut-être pas aperçu - et c’est bien dommage - mais le niveau de vie que nous connaissons actuellement en Europe est bien supérieur à celui qui existait avant la Seconde Guerre mondiale pour ne remonter que jusque là. Vous pouvez être nostalgique des Trente Glorieuses. Pensez tout de même qu’il fallait reconstruire toute l’Europe, ce qui ne pouvait que tirer la croissance (à l’image de la Chine actuellement par exemple qui a un très fort besoin d’équipement car le niveau de vie global de sa population reste très bas). Depuis, la croissance est moins forte en Europe (fin des taux de 5% par an pour « plafonner » bon an mal an autour des 2%), mais elle existe toujours et ceci de manière continue.

      Pour revenir sur votre exemple Aubade. Vous regrettez la délocalisation de l’usine. Votre femme serait-elle prête à payer deux fois, trois fois, dix fois le prix d’un sous-vêtement chinois pour lui préférer la marque Aubade ? Faudrait-il délocaliser si les gens achetaient des produits au prix du coût du travail européen ? J’aimerais bien connaître la recette miracle des partis d’extrême droite au service des travailleurs à ce sujet.

      Pour suivre sur votre analyse, vous dîtes : "Par contre les partis politiques nationalistes, appelés « d’extrême droite », rejoignent les grands partis de droite quand ils sont favorables à l’augmentation du temps de travail et à d’autres mesures favorables aux entrepreneurs". On s’y perd un peut : si les entrepreneurs sont les agents du capitalisme mondial et si les partis d’extrême droite sont favorables à des mesures qui profitent aux entrepreneurs, en quoi ces mêmes partis peuvent-ils être favorables aux « intérêts des populations locales », incompatibles selon vous avec la mondialisation ? 


  • jakback jakback 29 novembre 2007 13:55

    Très bon article bien documenté, confirmé depuis 2005 par les émeutes de nos banlieues ou sans attendre 2100 la proportion d’européens blancs est largement minoritaire et de ce fait réduite au silence du a l’effet boomerang du racisme.


  • saint_sebastien saint_sebastien 29 novembre 2007 13:56

    « le peuple premier est le peuple le plus anciennement reconnu comme habitant sur une zone géographique »

    reconnu par qui ?

    combien de français actuels ont des origines qui remontent aux gaulois ?

    cette notion de peuple premier n’a rien de scientifique et est purement idéologique, comme le problème des races impures ou des juifs dans l’Allemagne nazie.

    donc en gros vous partez sur un pseudo raisonnement scientifique/sociologique dont le postulat de départ est plus que discutable. Il est donc facile d’en tirer n’importe quoi.

    Vous fustigez la population de l’Afrique qui s’étend comme le choléra, mais vos chiffres sont totalement faux.


    • saint_sebastien saint_sebastien 29 novembre 2007 14:03

      j’ajoute que j’aimerais qu’un modérateur d’agoravox vienne s’expliquer sur la publication d’un tel article, car franchement j’en connais qui ne vont pas rester sans rien faire suite à ce genre de publication...


    • Armog 22 mai 2013 10:31

      Reconnu par qui ?

      Par la génétique par exemple non ?

      http://www.eupedia.com/europe/projet_adn_benelux_france.shtml

      Regardez bien cette carte, je crois qu’il y a encore quelques gaulois (celtes) ..

      Mais rassurez vous dans quelques années, ce sera juste un souvenir.


    • Folacha Folacha 12 février 2015 09:02

      Je me permets de vous répondre quelques années après, à vous et à tous les autres qui anticipent joyeusement notre disparition .

      Le monde que vous voulez pour nos petits enfants est effrayant . 
      Vous vous précipitez, tels des lemmings, en clamant « Nous n’avons pas peur ».
      Nous si, et nous ferons tout pour ne pas être entraînés, malgré nous dans la chute .

  • ZEN ZEN 29 novembre 2007 14:08

    « Il est certain que le présent texte n’exprime aucune haine. Au contraire. Le présent article au contraire appelle à préserver les diversités de l’humanité et dans ce but appelle notamment à sauvegarder les Européens d’origine qui sont porteurs d’une civilisation qui leur est spécifique et qui sont menacés d’extinction imminente. Le présent article se préoccupe du droit à la survie des Européens d’origine et demande que cette branche de l’humanité ait le droit de poursuive son évolution en préservant sa spécificité... »

    Le type même du langage ethnocentrique ordinaire(pour ne pas dire plus), constitué à la fois d’affirmations et de dénégations ( du type :« je ne suis pas...mais... »).avec des termes et un esprit que l’on peut retrouver chez Alexis Carrel et ses homologues, depuis Galton à la fin du siècle dernier.

    Un peu d’histoire ne nuirait pas à l’auteur...


    • Internaute Internaute 29 novembre 2007 16:20

      Ce type de langage ne génère aucune critique lorsqu’il s’agit de respecter telle ou telle minorité. Mais dés qu’il s’agit d’européens c’est un sujet tabou.


  • Sz 29 novembre 2007 14:12

    Cette problématique du remplacement de la population européenne est sans doute le plus gros des tabous de ce début de millénaire.

    Et les réactions du fil le confirme.


  • ZEN ZEN 29 novembre 2007 14:14

    « Il est certain que le présent texte n’exprime aucune haine. Au contraire. Le présent article au contraire appelle à préserver les diversités de l’humanité et dans ce but appelle notamment à sauvegarder les Européens d’origine qui sont porteurs d’une civilisation qui leur est spécifique et qui sont menacés d’extinction imminente. Le présent article se préoccupe du droit à la survie des Européens d’origine et demande que cette branche de l’humanité ait le droit de poursuive son évolution en préservant sa spécificité... »

    Le type même du langage ethnocentrique ordinaire(pour ne pas dire plus), constitué à la fois d’affirmations et de dénégations ( du type :« je ne suis pas...mais... »).avec des termes et un esprit que l’on peut retrouver chez Alexis Carrel et ses homologues, depuis Galton à la fin du 19s

    Un peu d’histoire ne nuirait pas à l’auteur...


  • ZEN ZEN 29 novembre 2007 14:21

    Pardon pour le doublon...SITE EN TRAVAUX !

    @Stéphane et Sylvain

    J’abonde dans votre sens. Voir aussi l’article de Garroté aujourd’hui...

    Diversité des opinions , d’accord, mais un minimum de discernement ne serait pas superflu


    • JoëlP JoëlP 29 novembre 2007 17:23

      Zut, me voilà obligé de plusser DW !

      J’avoue que je n’ai pas lu l’article en entier, il est bien trop long. cette longueur est une astuce pour donner l’illusion de la documentation alors qu’il ne fait que véhiculer les a-priori racistes de l’auteur. smiley


  • fredleborgne fredleborgne 29 novembre 2007 14:50

    Un piège. L’introduction donne l’impression d’un auteur lucide et ouvert. La suite ne correspond pas. Pour moi, les mouvements démographiques sont naturels, le protectionnisme-repli est une solution limitée dans le temps qui à terme n’a fourni, et ne peut fournir aucune solution. Doit-on faire perdurer la race ? la culture ? Les valeurs ? Une bonne intégration des étrangers, sans cette infame « immigration choisie », mais avec un accueil raisonné, sincère et coopératif avec les pays africains peut permettre à l’europe de franchir à nouveau la méditerranée et de faire partager aux africains les acquis du développement durable, de la société des loisirs, de l’europe des peuples, tout en retrouvant à leur contact des valeurs de peuple jeune et optimiste que nous avons perdues. Rien à voir avec le libéralisme décomplexé aux mains d’extrémistes religieux faisant la pluie et le beau temps dans les medias et humiliant l’islam modéré pratiqué par le plus grand nombre d’immigrés par leur condescendance d’état, faisant le lit des extrémistes musulmans pour mieux ensuite émietter les populations par la peur et se maintenir au pouvoir. L’europe ne se suicide pas seulement par la dénatalité, mais aussi par le choix de ses dirigeants, qui, il faut bien le dire, nous les brisent menues au quotidien. Et ce n’est pas non plus en laissant les moyens aux ideologies du partage total qu’on parviendra à se sauver. Il faut avoir la force, inspirer le respect et traiter d’égal à égal. Or, dans l’affrontement vicieux qui sert aujourd’hui une élite qui fuira ensuite un sol dont elle n’a rien à foutre en faisant crever le peuple autochtone dans la boue pour gagner un peu de temps et se présenter eux comme des victimes expatriées, les peuples européens (oui, c’est bizarre, il y en a plusieurs qui se sont foutus sur la gu...avant de finalement s’entendre) ont perdu, à cause de leur confiance dans des représentants membres ou servant des lobby anglo-saxon de m...voulant asservir le monde avec un code de la propriété intellectuelle et qui ne survivront avec les autres pourris rescapés de l’époque du « carburantifère fossile » que par l’argent. Eux, que celui qui trime dans les usines prie pierre paul jacques, et soit blanc, noir jaune ou bleu, ils s’en foutent.


  • fouadraiden fouadraiden 29 novembre 2007 15:03

    « On en est à présent en France, et en Europe, à la 3e génération de descendants d’immigrés africains (Noirs ou Nord-Africains), qui sont très majoritairement musulmans, et au lieu d’assimilation, d’adaptation au peuple et à la terre d’accueil, on constate l’inverse : ils imposent le changement de la société française et européenne selon leurs critères »

    que faut il penser d’une phrase pareille ?


  • Vincent San Seb Vincent San Seb 29 novembre 2007 15:27

    Il est bien evidement très facile de pouvoir tenir l’idée que les « Européens » existent, dejà sachez que toute civilisation n’avance qu’avec diverses influences, notamment etrangères, vous etes amateurs des chauteaux français ? (de la Loire notamment ) pensez que sans l’Italie, et ses riches citées, jamais nous n’auront eu cela, et la renaissance en prime. Vou aimez l’ecriture papier ? mais ce sont les actuels « immigrants » qui l’ont inventé et utiliser pendant que nous jouissions de leur faire la guerre, vous parler des nations européennes ? vous voulez dire les tribus venus de l’Est pour mettre a mal l’Empire Romain ? vous pouvez toujours chercher comme ça dans l’histoire le peuple d’origine, celui qui n’existe pas, nous sommes africains. Ceci dit, il me parait bien simpliste de ramener la population européenne a une tendance de ces quelques dernieres decenies, et surtout de conserver la tendances des pays africains, qui comme les pays européens, font simplement une transition démographique ! Ne faites pas votre etudes selon les principes des démographe du XIX eme Ouvrez les yeux


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 29 novembre 2007 16:13

    @L’Auteur

    « Dans le titre de cet article - « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens » - les Européens sont les Européens d’origine et la démographie qui conduit au suicide collectif est la démographie défaillante des Européens d’origine alors que l’immigration qui contribue à la disparition des Européens d’origine est l’immigration en provenance d’autres continents. »

    Cet article inutilement long est l’idiotie meme ! Il appelle aussi à la haine, au mépris et à la violence ! Eh oui, ceux qui vous croient sur parole pensent déjà sérieusement à qui ils devraient léguer ITER et les missiles intercontinentaux !

    Vous oubliez donc que les USA sont simplement la Nouvelle Europe, cette Super Colonie est simplement crée par les indiènes européens de souche !

    Et puis il y’a la dispersion de tous les Européens sur les autres continents depuis de longs siècles...

    Mais je suis sur que vous aussi, comme tous les historiens nuls et ignorants, vous cropyez à la disparition des Pharaons et des Phéniciens...

    Sicientifiquement parlant, je vous dis que le gène est indestructible ! Il n y’ a jamais eu d’extinction de race au sens ou vous l’entendez !

    Reprenez cet article, il est nul comme le vide absolu de Bruxelles !

    MOHAMMED.


  • Mjolnir Mjolnir 29 novembre 2007 16:13

    Trop long pour entrer dans les détails mais en résumé, l’auteur nous dit que les « noirs africains » vont envahir les « blancs européens » en employant des termes très forts comme « suicide collectif », « extinction », des termes qui évoquent des tueries, comme si les africains allaient nous tuer littéralement... Allons, Martin, vous avez peur d’avoir des petits enfants « café au lait » mais ne prétendez pas que des sarrasins vont venir vous tuer pour prendre votre maison ! (Et dites vous que peut être qu’en ce moment même, il y a un Martin noir qui fait une paranoïa parce qu’il a peur que ses petits enfants ne seraient pas complètement noirs !)

    L’auteur fait des acrobaties pour éviter de parler de « race » mais l’idée est bien là (puisqu’il prone une certaine « pureté » de la population européenne) et fait des amalgames avec la culture.

    Les migrations de population ne signifie pas forcément migration de culture, il y a des processus qu’on appelle « intégration », « assimilation ». Les migrants n’apportent pas forcément leur culture avec eux. En général, ils adoptent plutôt celle des habitants (ex : les normands ont adopté le parlé gallo-romain et le chritianisme)

    De plus, les cultures ne sont pas statiques, gravées dans le marbres, elles sont appelées à évoluer constamment. Quel sens à la préservation d’une « culture européenne » ? Allons nous figer les langues (donc plus de néologisme) ? Figer les mentalités, nos façons de vivre ?

    Allons, suivant ce principe, je propose qu’on ravive la culture gauloise, leur façon de vivre ! Jamais on aurait dû adopter la culture romaine ! Il est vrai que je préfère le pantalon à la toge !

    votre attitude est paradoxal d’ailleurs : les cultures européennes sont très riches car il y a eu beaucoup de mélange, dans tous les domaines (langues, cuisines, idéologies...), et vous voudriez tout d’un coup figer tout ça.

    En ce qui concerne le risque d’homogénéisation des cultures, la culture « européenne » (en supposant qu’on arrive à la définir, je laisse soin à l’auteur de le faire) serait plutôt mise à mal par la culture étatsunienne (via l’anglicisme, les films et les musiques) mais je suppose que cela ne dérange pas trop l’auteur étant donné que les étatsuniens sont « blancs ».


  • Internaute Internaute 29 novembre 2007 17:00

    Voilà un texte fondateur qui rassemble en quelques pages tous les éléments du problème. Il mérite d’être diffusé largement.

    Vous allez vous attirer les foudres de tous les droits de l’hommistes d’AgraVox qui n’osent pas avouer qu’ils le sont.


    • claude claude 29 novembre 2007 17:25

      si texte « fondateur » il est, c’est celui du crétinisme archaïque !

      je ne vous vois pas hurler au scandale devant l’extinction des tribus amazoniennes, la sédentarisation de force des bushmen en les privant de leurs droits de chasse plusieurs fois millénaire, de la débilitation des arborigènes d’australie ou de l’alcoolisation des inuits et l’occidentalisation à marche forcée de ces milliers de peuples dont les origines remontent à la nuit des temps !!!

      si ce n’est pas un suicide programmé de ces peuples premiers, c’est quoi alors ???

      t’en foutrais, moi, du suicide collectif des européens !!!  smiley  smiley  smiley  smiley faut pas pousser mémé dans les orties et retourner le problème !!! smiley smiley smiley smiley smiley


    • saint_sebastien saint_sebastien 29 novembre 2007 23:38

      Admettons que le racisme soit une grosse connerie, au nom de quoi cette grosse connerie serait-elle acceptable de tout le monde sauf des Européens ?

      parce que les européens sont censés être moins bête que le reste de la planète , mais apparemment , ce n’est textuellement pas le cas....


  • faxtronic faxtronic 29 novembre 2007 17:23

    A l’auteur : Tres bonne article. Au fait savez-vous que selon les previsionnistes du XIX siecles, nous avons dans toutes les villes du monde les rues couvert et recouvertes de metres et de metres de crottins de cheval, tellement la circulation s’intensifia au cours du XX.... Ah merde, il y n’y a plus de crottins de cheval dans nos rues, ils ont du se gourrer dans leurs extrapolations. Comme quoi hein.

    Car dans un effet, il y a toujours une contre-reaction.


  • conrad 29 novembre 2007 17:39

    Je suis assez surpris par l’angélisme de certaines réactions dont le contenu est souvens idéologique. Peut-être même au corps défendant des rédacteurs. Si l’on dépouille cet article de tout ce qu’il peut avoir d’excessif il n’en est pas moins dans un courant de lucidité qui est indiscutable, qu’on le veuille ou non. Les chiffres sont publics et exacts. Ils se trouvent dans tous les documents officiels des organisations internationale. Certes la projection vers 2100 peut être discutée. Mais pour quiconque a aujourd’hui passé la cinquantaine et a donc le recul nécessaire pour avoir un regard objectif sur le quotidien, il est incontestable que nous sommes face à ce problème. Le nier est de la naïveté ou de la mauvaise fois. Au-dessus quelqu’un parle de contre-réaction. C’est là le danger et pas les fanfaronnades et insultes méprisables.


    • claude claude 29 novembre 2007 21:34

      l’europe a perdu son leadership sur le monde après la II° guerre mondiale. elle a été remplacée par les usa, et maintenant, l’asie émerge...

      vous écrivez « Je suis assez surpris par l’angélisme de certaines réactions dont le contenu est souvent idéologique. Peut-être même au corps défendant des rédacteurs. Si l’on dépouille cet article de tout ce qu’il peut avoir d’excessif il n’en est pas moins dans un courant de lucidité qui est indiscutable, qu’on le veuille ou non. »

      quel angélisme ? quelle idéologie ??? ceux de prendre conscience qu’il n’y a pas que la vieille europe dans le monde. que la terre est occupée par plusieurs milliers de peuples, qui à défaut d’avoir une technologie hi-tech, ont une culture, des traditions et des manières de vivre tout à fait respectables et honorables.

      n’oublions pas que les « généralissimes -présidents » des pays sous-développés dont le sous sol est riche, sont à la botte des grandes compagnies occidentales (total, exon, texaco...) et la corruption est telle, que le petit peuple doit au péril de sa vie, tenter de venir en europe pour que leur famille survive.

      pour que cesse cette émigration, la première des choses, c’est d’assainir les transferts de fonds entre ces pays et les grands groupes, favoriser le développement de la démocratie en veillant à ce que l’argent aille à qui de droit, c’est à dire au peuple, à la construction d’écoles, d’hôpitaux et au développement d’une classe moyenne...

      mais tous ces hommes et femmes issus de la misère font une excellente main-d’oeuvre proche de l’esclavage : peu payés et avec des horaires démentiels, et jamais de mouvements de grève...

      avant de voir la paille qui est dans l’oeuil de l’autre, regardons la poutre qui est dans le nôtre...


    • manusan 30 novembre 2007 07:22

      à Conrad, c’est vrai qu’il y a du chiffre, et même une courbe blanche représentant les blancs européens tout propre (éthnologiquement pas trés crédible).

      Et puis on s’en fout de l’Afrique, c’est fini l’Afrique à Papa, il l’on dit à la Télé, en plus ils ne font du business qu’avec les chinois. D’ailleurs les chinois émigrent en afrique, ça veux bien dire qu’il y a de la place non ?


  • ka 29 novembre 2007 19:26

    Une solution peut-être pour éviter l’extinction : obliger les blancs Européens à se reproduire uniquement avec d’autres blancs Européens, une portée de 3 enfants par couple grand minimum à renouveller si nécessaire et stériliser les autres (ceux qui sont pas blancs Européens). Bien sûr les autres pourront toujours se reproduire s’ils le souhaitent mais chez eux et uniquement entre eux toujours dans un souci de précaution afin d’éviter les croisements euh le métissage (grand fléau de l’Humanité), ainsi la biodiversité sera maintenue chez les Hommes.


  • saint_sebastien saint_sebastien 29 novembre 2007 19:47

    Une solution peut-être pour éviter l’extinction :

    la légalisation du viol intra racial à but reproducteur, la polygamie intra racial, la stérilisation forcée de tout les immigrés, l’annihilation de toute population non blanche et catholique...

    la solution finale quoi...


  • Le péripate Le péripate 29 novembre 2007 19:53

    Qui a réellement tout lu ?


    • Pie 3,14 29 novembre 2007 19:57

      Moi et je rassure tout de suite les fainéants , c’est inutile.


    • romaeterna romaeterna 30 novembre 2007 12:20

      Moi et même tous les commentaires, ce qui me permet de dire que s’il y a bien quelque chose de nauséabond, ce n’est sans doute pas l’article fort intéressant mais l’angélisme et sa cohorte de pro-mahométants.


    • paoum 23 avril 2013 19:01

      « l’angélisme et sa cohorte de pro-mahométants. »

      waaaaaaah !
      quelle couche elle tient cette phrase ! smiley
      les anges sont mahométants ?
      ça ne veut tellement rien dire que c’en est drôle !


  • Makan 29 novembre 2007 20:55

    @l’auteur

    Vous avez failli me faire verser une larme sur l’Europe, à moi qui suis africain, vivant en Afrique, le continent de tous les malheurs, du moins selon ce qu’en pensent les Européens.

    Que l’Européen du XXIème vive dans la peur d’être envahi par les Africains est quand même un retournement de situation assez cocasse.

    Où est donc passé le civilisateur, le conquérant, la race supérieure ? Ou bien êtes-vous entrain de réaliser que, si nul ne peut nier l’apport de votre civilisation à l’Humanité - malgré les massacres, l’esclavage, les idéologies nauséabondes, les bombes nucléaires et thermonucléaires - vous n’en êtes pas moins des êtres humains comme les autres tout simplement ? Des hommes qui ont porté l’Humanité là où elle est aujourd’hui et qui seront obligés tôt ou tard de passer la main ?

    Votre article, aurait gagné à être plus concis (cela, d’autres l’ont déjà écrit) et vous ne dîtes pas que des bêtises. Mais quel pessimisme !

    Le problème, c’est que, pour mieux asseoir sa domination, l’Européen a développé un discours universaliste, limite mensonger, et que, chez les peuples dominés, beaucoup y ont cru. Ils ont cru aux droits de l’homme, à la démocratie, à l’idée que l’Humanité était une et indivisible, à la laïcité, à la tolérance et au respect mutuel. Ils ont voulu aller vivre ces grandes et belles idées là où elles pouvaient s’épanouir le mieux : en Europe, chez celui qui les professait. D’autres en ont profité pour y aller aussi mais avec des idées moins universalistes...

    Peut-être avez-vous vous-même surestimé vos propres capacités ? Peut-être que vous avez ouvert trop grandes vos portes sans poser de conditions et que vous vous rendez compte, un peu tard, que les invités ne veulent pas se comporter comme vous l’auriez souhaité ? Ou bien, avez-vous pensé - et c’est l’erreur souvent commise par les peuples conquérants - que vous aurez toujours la situation sous contrôle, puisqu’après tout vous étiez des êtres supérieurs ?

    D’autre part, la mondialisation est voulue par les élites européennes ou d’ascendance européenne et imposée aux autres peuples. Je veux bien admettre qu’ils sont peut-être entrain de commettre une grosse erreur mais vous pensez sérieusement que ces hommes-là œuvrent sciemment contre leur propre race ou ethnie ?


  • farzteo 29 novembre 2007 21:07

    Le français bien blanc d’origine que je suis n’en pense qu’une chose : Vivement qu’on soit tous métis !


    • VICTOR LAZLO VICTOR LAZLO 23 avril 2013 15:17

      @fartzeo

      Vous dites : « Le français bien blanc d’origine que je suis n’en pense qu’une chose : Vivement qu’on soit tous métis ! »
      Ca vous apportera quoi ? Vous ne parvenez plus à vous regardez dans une glace ? Vous vous detestez à ce point ? 
      Blanc, noir, ...Je crois aux jeux de l’amour et du hasard, pas aux diktats raciaux.

  • ZEN ZEN 29 novembre 2007 21:19

    Un proche voisin est turc, il tient un restaurant. Au bout de ma rue, le petit épicier marocain dépanne gentiment les gens jusqu’à dix heures du soir.L’anesthésiste qui m’a assisté lors de ma dernière opération était ivoirien, le chirurgien devait être libanais, mais j’ai un doute.Le seul plombier encore disponible rapidement dans ma ville est d’origine algérienne...Mais dans quelle Europe vivons-nous ma bonne dame !


    • masuyer masuyer 29 novembre 2007 21:57

      J’ai comme Sylvain Reboul un peu de mal à comprendre comment un article si long, et donc ne correspondant pas aux règles en vigueur sur Agoravox puisse être accepté.

      Pour les reste, Martin sur Agoravox avance ses pions articles après articles.

      Une civilisation européenne ? je le renvoie à mes questions à Internaute.

      « Il est certain que le présent texte n’exprime aucune haine. Au contraire. Le présent article au contraire appelle à préserver les diversités de l’humanité et dans ce but appelle notamment à sauvegarder les Européens d’origine qui sont porteurs d’une civilisation qui leur est spécifique et qui sont menacés d’extinction imminente. Le présent article se préoccupe du droit à la survie des Européens d’origine et demande que cette branche de l’humanité ait le droit de poursuive son évolution en préservant sa spécificité. »

      bien sur, aucune haine. Mais si cet « étranger » vient « chez moi » ? Martin puis-je me défendre ?

      Il n’appelle pas à la haine, mais comme par hasard tout ce que compte Agoravox comme haineux et adepte de la suprématie « raciale blanche » se sont donnés rendez-vous pour applaudir à deux mains et en rajouter un peu. Vous devriez leur expliquer, Martin.


    • snoopy86 29 novembre 2007 22:49

      « tout ce que compte Agoravox comme haineux et adepte de la suprématie »raciale blanche« se sont donnés rendez-vous pour applaudir à deux mains et en rajouter un peu »

      Et pas un seul islamo-gauchiste....


  • Le péripate Le péripate 29 novembre 2007 21:48

    Ce que l’on ne fait pas avec les moyennes !

    Allez faire un tour sur le site de l’Ined, vous trouverez des textes et des graphiques bien plus digestes que ce papier.

    En moyenne, le gain de l’Europe en population est bien du aux apports externes, donc acte.

    Mais, car il ya un mais, sur cette moyenne pèse le poids démographique de l’Allemagne. Cet article serai donc pertinent en Allemagne (curieuse réminiscence !).

    Car, l’auteur, qui est probablement français ; peut souffler. La France, en la matière fait preuve d’originalité, et son taux de remplacement, le plus fort d’Europe, doit peu à l’immigration, et beaucoup à sa population........

    Je conseille donc à l’auteur d’etre ravi de vivre en France....

    Vive la France, et les pommes de terre frites !


  • conrad 29 novembre 2007 21:55

    Il y a plusieurs remarques à faire, et sur cet article et sur les internautes. La première est que ce Martin doit être proche de certaines sources de Bruxelles et qu’il devrait pour être plus crédible donner le nom et les numéros des documents qu’il a dû « visiter ». Que la rédaction qu’il nous en donne est dramatisée, que la projection est trop longue. Les internautes sur un sujet comme celui-ci n’ont pas à avoir de pensée morales. Il s’agit d’évolution sociologique et d’anthropologie. Je pense - personnellement - que les « européens » qui prennent ce type d’article à la légère ne doivent pas imaginer une seconde les violences que ses conséquences pourront entraîner.


  • Donoso Cortes 29 novembre 2007 22:05

    @Martin,

    merci de toute cette analyse, qui m’apprend beaucoup et qui m’incite à me réveiller et à défendre mes racines, ma culture, mes traditions, mon mode de vie, ma religion. J’aime tout cela, ce qui n’est pas mépriser qui que ce soit ! je suis effectivement étonné du caractère anti démocratique du processus. Dans nos racines politiques et culturelles avec Rome et Jérusalem, nous avons Athènes qui nous a transmis à la fois, le sens de la « polis » et celui de la mesure. Avec l’UE nous nous en éloignons. avec certains commentaires aussi.


    • saint_sebastien saint_sebastien 29 novembre 2007 22:21

      Dans nos racines politiques et culturelles avec Rome et Jérusalem

      Jerusalem , c’est pas en Europe ça, ou alors la turquie est européene... hors d’ici alien !


    • paoum 23 avril 2013 19:08

      ha, bon ?
      rome et jérusalem ?mouahaaha !

      et les lumières, alors ?
      il me semble qu’aujourd’hui nous vivons plus de leur enseignement que d’autre chose, non ?
      et si l’humanisme est leur base à travers la redécouverte des auteurs grecs et romains, il faut remercier les musulmans progressistes d’« al andalous » d’avoir conservé leurs écrits, parce que, les « européens » du moyen-âge avaient tout oublié, eux !
      alors rome etc...n’ont rien foutu à part des bondieuseries qui nous font encore ch..r aujourd’hui !


  • Le péripate Le péripate 29 novembre 2007 22:14

    Et pour enfoncer un clou sévère sur ces vacitinations anxio-identitaires, un point sur ce qu’en science démographique on appelle la transition démographique.

    D’après E. Tood (je sais, encore lui !), la modernité est constituée de trois éléments : la révolution de l’éducation (Allemagne et protestantisme), la révolution démographique avec la maitrise des naissances (France), la révolution industrielle (Angleterre).

    Pour Tood, tous les peuples connaissent ces trois révolutions, généralement dans l’ordre éducation, démographique puis industrielle, sans que ce soit une règle absolue. Le point est, en ce qui nous concerne maintenant, c’est celà arrive, tôt ou tard. Et la maitrise des naissances n’est pas la moindre des modernités.

    Nous n’avons donc affaire qu’à des décalages dans le temps.

    Cependant l’exception française questionne ce modèle. Il est vrai que la France est la première à avoir fait cette révolution, et, que, sans peut-être le savoir, avons nous trouvé un autre régime de croisière démographique.

    Affaire à suivre.


  • frédéric lyon 29 novembre 2007 22:32

    Aegidius Rex :

    « Cela dit, je ne crois pas que les Bien Pensants d’aujourd’hui soient les collabos de demain, une veste est si vite retournée »

    Je vous rejoins sur ce point.

    Même le dernier des pétochards, comme Sylvain Reboul qui est venu sur ce fil nous faire part de sa trouille devant les évènements cataclysmiques qu’il imagine dans ses rêves de couard, retournera sa veste lorsqu’il constatera les conséquences électorales des positions traditionnelles de son parti politique sur l’immigration et des déclarations sur le « métissage » de son ex-candidate présidentielle préférée sur son propre avenir politique.

    Le bon côté des couards est qu’ils ne cessent jamais d’avoir peur, et que c’est toujours la peur qui les guident. Aujourd’hui dans une direction, demain dans une autre.

    Ce qui importe à présent, c’est d’inverser la pompe de l’immigration musulmane. Or la situation internationale va peut être nous y aider.


  • mandrier 29 novembre 2007 22:48

    Félicitations pour cet excellent cet article. Il fait bien le tour du problème.

    C’est certain qu’il dérange et qu’il va déranger...

    Pourtant c’est quelque chose qui a déjà été très « analysé » depuis une bonne dizaine d’années... Auriez-Vous fréquenté l’IHEDN ?

    Cette substitution de population en cours est bien exposée. Cet exposé est tout à fait dans la ligne des cours de géostratégie classique lorsqu’on discute du « territoire » , du « peuple », de la « civilisation ». (cf. « géostratégie » de Chauprade). Vous avez ce genre d’exposé dans des instituts spécialisés, ou dans des « think tanks » à fréquentation restreinte (Brooks, Rand, Harvard) quand on y analyse et discute des grands problèmes de défense... Seulement après on en étudie les différentes conséquences : Et au bout, il y a toujours, la guerre.... Et sa fille la guerre civile dont on commence seulement à en entrevoir les prémisses...

    Pourquoi croyez -vous que la gendarmerie et la police vont fusionner ? Pourquoi croyez vous que ces forces sont placées sous un commandement unique ? C’est parceque les analyses de cet excellent article ont déjà été envisgées dans leurs conséquences...


  • conrad 29 novembre 2007 22:52

    Ce a quoi nous assistons s’appelle la Métamorphose du verre d’eau ; Plusieurs civilisations l’ont subi. C’est exact que c’est antidémocratique. Mais ça convient au patronat. Prenez un verre d’eau et faites-y tomber une goutte de vin. Une après l’autre sans vous interrompre. Un moment viendra ou le verre d’eau aura été remplacé par un verre de vin. Simple, non ? Ce n’est ni raciste, ni immoral. C’est.


  • Mordius 29 novembre 2007 23:04

    Je ne vois pas le problème de l’immigration de la même manière : Je suis d’accord sur le fait que cela arrange bien des gens, les mêmes qui délocalisent les emplois à l’étranger,et que le fait de faire entrer des immigrés en France permet de : à la fois détourner leur manoeuvre mais en plus de tirer les salaires et le social vers le bas. Par contre, on nous rabache tout le temps que cela pose des problèmes au niveau économique si la natalité n’est pas suffisante- Un problème pour qui ? Nous voyons aujourd’hui que c’est une aberration, avec le réchauffement climatique, en effet on ne peut éternellement se multiplier et on voit de jour en jour apparaître les maux du nombre trop important d’humain sur la planète : famine, maladie et surtout la fin de l’énergie à foison. La solution la plus radicale pour moins consommer d’énergie c’est d’être moins nombreux sur terre. Et justement en Europe, nous somme sur la bonne voie. Pour les économistes , l’Allemagne a un gros problème : sa natalité. Pour moi c’est un gros avantage. Maintenant je reviens sur le thème de l’immigration : si l’Europe à sa population qui diminue et donc qui est dans le bon chemin pour garantir à tous (et à la vie animale) une vie normale sur terre, quand on sait que la natalité en Afrique va exploser, l’immigration entraînera seulement l’exportation chez nous des problèmes que les autres continents nerront pas voulus résoudre.


  • frédéric lyon 29 novembre 2007 23:09

    Daniel :

    « Zen se réjouit d’avoir un voisin marocain, un medecin ivoirien, un commercant turc prés de chez lui...Pourquoi pas »

    Daniel, vous ne voyez donc pas que cela signifie seulement que Zen est un musulman, et voilà tout.

    Il commence à avoir la trouille de se faire foutre dehors et il a raison, car que va-t-il se passer si les émeutes et les incidents se poursuivent ? Voyez déjà comment l’opinion publique est en train peu à peu de basculer.

    Or, tout celà va se poursuivre, c’est l’engrenage qui a commencé de tourner.


  • Rapetout 29 novembre 2007 23:14

    « Le but officiellement affiché est de combler le manque de main-d’œuvre qualifiée. Le but non affiché est de combler le déficit démographique de l’Union européenne et de l’Europe en général. »

    Non, non, et NON smiley

    Le but non affiché est d’accélérer la crétinisation du peuple, notre Education Nationale (QLMNE)n’arrivant pas, en dépit de ses nobles efforts, à produire suffisamment d’abrutis l’an. Or, un abruti, c’est le citoyen idéal. Avec dix abrutis vous tenez en respect cent gugusses oh pardon... cent euh... ben... citoyens si occupés à se demander « usque tandem va-t-on se laisser emmerder par ces abrutis » qu’ils ne trouvent pas le temps de ne plus se laisser emmerder. (N.B. usque tandem c’était pour faire littéraire parce que j’ai eu soudain l’impression que mon style ne fleurait pas assez l’ENA et les salons où l’on déconne le petit doigt levé dans le Derrida).

    Mais je ne jette pas la pierre à l’Education Nationale (QLMNE), rassurez-vous !

    D’ailleurs, s’il n’y avait pas eu d’immigration, où Monsieur Sarkozy (QLMNE) aurait-il été pêcher son cabinet d’incapables, je vous le demande ?

    Une nation d’incapables, abrutis et gueulards smiley c’est facile à mener. Aller les chercher là où ils sont déjà tout faits, prêts à l’emploi, ne trouvez-vous pas cela plus efficace que de les former soi-même ? C’est le bon sens même smiley smiley smiley


  • Francis, agnotologue JL 29 novembre 2007 23:31

    L’auteur par ses excès de prises de position ne permet pas un débat serein. C’est regrettable, le sujet est grave.

    Ce n’est pas un processus de remplacement qui est à l’oeuvre mais un processus d’importation de main d’oeuvre, sans tenir compte du taux de chômage dramatique existant dans les banlieues, afin de faire pression sur les salaires.

    Voir ce qu’il se passe de l’autre coté de l’Atlantique, et qui est parfaitement transposable ici :

    « Qu’est ce que véritablement l’immigration clandestine ? »

    http://blog.emceebeulogue.fr/post/2007/11/27/Immigration-aux-USA-%3A-manipuler-lopinion-et-attiser-les-haines-pour-se-repartir-le-pactole


  • ddacoudre ddacoudre 30 novembre 2007 00:47

    Bonjour martin.

    Martin tu viens de découvrir avec étonnement que ce n’est pas nous qui décidons de notre destinée. Je suppose que tu comprends très bien que ni les pharaons ni les mésopotamiens ni les grecs n’avaient choisis de mettre un terme à leur civilisation.

    Ensuite je ne pense pas que, si notre berceau fut le continent africain, les habitants de l’époque aient choisi d’aller s’installer au pôle nord parce qu’ils faisaient chaud chez eux.

    Le nomadisme fut donc un facteur de circulation des individus et notre espèce, (comme les fourmis, sauf pour les pôles) est une grande voyageuse.

    Notre sédentarisation du à notre aptitude à l’adaptation et à la « créativité » nous à permis de survivre puis de vivre presque partout.

    Cette vie a exigé des tabous et des totems qui ont varié en fonction des divers territoires d’occupation humaine et des ressources qu’ils comportaient.

    Cette propension n’a pu se faire que par un accroissement de population, malgré les taux de mortalité infantile élevé.

    La caractéristique de notre espèce est biologiquement d’enfanter tous les neufs mois. S’il en est ainsi c’est que la nature ou (dieu pour les croyants) avait ses raisons.

    Nous voyons dans le vivant organique de la bactérie à l’humain que la faculté de se multiplier est un facteur de survivance.

    Les anciens avaient compris cela depuis longtemps puisque nous le trouvons dans la bible.

    Partant de là tout groupe qui croît assure sa survivance et avec ce qui le caractérise.

    Les sources d’extinctions ou de mixions d’ethnies ou de peuples aux cultures différentes peuvent être la colonisation ce que rapporte pour le plus souvent notre histoire, le commerce comme en témoignent les habitants des anciennes royautés biblique entre l’Égypte et la mésopotamie.

    Mais aussi une règle qu’il est difficile de comprendre quand l’on croit disposer de son destin. La nature ne retient pas ceux qui sont de mauvais géniteur par ce que nous appelons la sélection naturelle, et donc nous n’avons pas compris qu’elle s’appliquait à nous d’une autre manière que celle que nous nous retenons pour dire que nous sommes des dominants.

    Son action sur nous se fait par les pressions environnementales dont nous sommes parties prenantes

    Ainsi il faut conclure que si les pays riches on une population qui ne croit pas c’est que la manière dont se déroule notre existence est un facteur de disparition de ces groupes parce que la nature les perçois comme ayant développé une existence néfaste pour la prolifération des humains composants ces groupes. Dans le cas des pays riches nous ne pouvons pas dire que c’est la nourriture qui est sélective, ou alors nourriture de tous biens au sens générique comme parfois je l’emploie.

    Et ceux qui nous remplacerons s’ils vivent comme nous vivons actuellement seront conduis aux mêmes résultats. Par contre ce qui sera intéressant de suivre, car moi je ne vivrais plus, c’est comment va évoluer dans les prochains 50 ans la population chinoise qui s’ouvre à notre mode de vie, elle qui avait déjà répondu à la pression environnementale en régulant les naissances.

    Ce que nous nous pensons de notre existence est une chose, la grande orchestration de la planète avec le vivant, pour m’arrêter là, en est une autre.

    Désoler de voir que nous allons vers une « métisation »de la peau et des cultures, il n’y aucun échappatoire actuel, en dehors d’une paupérisation de l’ostentatoire avec le système d’économie actuel ou la décroissance sélective et d’autres voies moins matériellement énergétivore et plus intellectuelle qui redonne à la femme le rôle pour lequel elle est aussi conçu assurer la descendance d’une espèce.

    L’on peut penser que la liberté de la femme et de l’homme est de choisir la maternité, cela n’est qu’une illusion narcissique. Puisque ceux qui disposent du savoir permettant ce choix disparaîtrons parce que ils n’auront pas su le faire prospérer en enfantant assez de descendance. Mais il y a beaucoup de possibilités et de lignes de réflexions qui s’ouvrent à la venue des remplaçants qui eux sont des familles nombreuses. Mais je m’arrête là et je reviens à ton article.

    La nature retient effectivement la diversité comme moyen d’offrir les meilleures chances de réussites dans la procréation. Mais c’est pour qu’elle se rencontre et non pas qu’elles s’isolent. Si se n’était pas le cas elle tiendrait ces groupes isolés les uns des autres.

    La biologie humaine n’a, ni religion, ni philosophie, ni dogme, ni territoire et encore moins de frontières, mais surtout elle n’a pas notre temps.

    Si tu veux préserver la civilisation judéo-chrétienne capitalistique occidentale (car les états unis sont également concerné) du métissage culturel, il faut faire plus d’enfants, ou créer un Zoo.

    Et pour cela il faut changer notre mode d’existence car il ne semble pas convenir à la nature, même si à nous, sur notre courte vie, il nous offre un hédonisme réalisé.

    Sur ce sujet je te joins un extrait écrit en 2000.

    Comme nous le savons aujourd’hui, il n’y a de génération spontanée dans aucun domaine, tout notre futur est contenu dans notre passé, d’où nous le faisons émerger grâce à notre intelligence. Bachelard disait : « Le futur ce n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire ». C’est pourquoi, notre futur économique est contenu dans l’organisation de notre présent économique. Dans cette loi du marché, qui basculera lorsqu’elle atteindra son seuil critique (ordre / désordre), de la même manière qu’ont basculé les civilisations passées, lorsqu’elles l’ont atteint, et qui a entraîné leur extinction. Alors, allons-nous attendre le seuil critique, ou allons nous l’anticiper ? Allons-nous attendre le seuil critique, ou réveiller l’homo-sociabilis ? Nous pouvons aujourd’hui estimer que la suprématie du « Blanc » (d’origine indo-européenne) va s’éteindre d’elle-même, compte tenu du taux de natalité inférieur à son propre renouvellement. L’activité économique importera de fait des populations extérieures, et nous seront conduit vers un métissage. Au-delà de la couleur, qui n’a d’intérêt que pour les racistes, (qui sont d’ailleurs condamnés d’avance et qui en perpétuant la xénophobie fabriquent de futurs martyrs), c’est le mélange des croyances qui va constituer la difficulté maximale, et ce, au travers de celle qui se présente sous son aspect le plus hégémonique aujourd’hui, l’Islam. Non parce que c’est l’Islam, mais parce qu’elle est dans sa période obscurantiste, la « dogmatisation », et constitue, et la voix, et la voie d’une forme d’opposition politique aux pays riches. Pays riches pris aussi dans leurs représentations dogmatiques, « le judéo-héléno-christianisme et la colonisation économique ». Nous savons d’expérience, que contre des convictions les armées sont de peu de poids. Alors il faudra que « l’homo oeconomicus », dans ses rapports et ses échanges catégoriels, comme dans ceux avec l’extérieur, songe à laisser une place à « l’homo-sociabilis », afin d’y développer l’émancipation intellectuelle, de manière que le langage économique ne se limite pas à poser « seulement des entraves de geôliers ».

    En effet, la comparaison des tendances démographiques entre les pays industrialisés et les pays en voie de développement ne va cesser de s’accroître. Les régions développées, Australie, Amérique du Nord, Europe, Japon, Nouvelle-Zélande, abritent 1,2 milliards d’habitants avec un taux de fécondité de 1,57 enfant par femme. Dans les 50 prochaines années, leurs populations ne devraient pas évoluer car leur taux de natalité va rester inférieur au taux de renouvellement (qui est de 2,1), avec des disparités. On notera un affaiblissement dans des pays comme l’Espagne, la Fédération de Russie, Hongrie, Italie, Lettonie et Portugal, parce que leur taux de renouvellement avoisinera le zéro. Celle des pays comme L’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et les États Unis seront ceux qui auront un taux de renouvellement le plus élevé autour de 1, en parti du fait de l’immigration. Dans le même temps, les populations des pays en développement qui abritent 4,9 milliards d’habitants auront doublé, passant à 8,2 milliards d’habitants avec un taux de fécondité de 3,1 ; parmi lesquels les pays les moins avancés, se situant en Afrique, auront eu triplé la leur, passant de 269 millions à un milliard, avec les taux de fécondité les plus élevés ; alors que l’ensemble des pays les moins avancés passera de 658 millions à 1,8 milliards. Corrélativement l’urbanisation s’accroîtra également les villes de plus de 1 million d’habitants passeront de 4,3% en 2000 à 5,2% en 2030 et celles de moins de un million passeront de 28,5% en 2000 à 30,6% en 2030. (Source, UNFPA réalisé sur la période de 1995 à 2000.) Comme je ne vois pas toute cette population aller sur les bancs de l’école pour apprendre la relativité de nos valeurs, et celles « du monde sensible ».

    Il est facile d’imaginer que le souci de se nourrir donnera plus d’acuité aux penchants d’aller chercher ailleurs ce dont ils ont besoin, et ils deviendront de fait réceptifs à toute idéologie porteuse d’une espérance.

    cordialement.


  • frédéric lyon 30 novembre 2007 04:57

    Nous assistons en direct à la faillite du continent africain, ainsi que du moyen-orient.

    Et la catastrophe n’a pas encore pris toute son ampleur, car bon nombre de ces pays font encore illusion grâce à une manne pétrolière qui leur tombe sur la tête sans aucun effort.

    Nous assistons tout simplement à la faillite de l’idéologie de l’indépendance qui sévissait dans les années cinquante-soixante. D’ailleurs ce sont les mêmes qui nous recommandaient alors d’accorder leur indépendance aux africains et aux arabes, au nom du droit des peuples « à disposer d’eux-mêmes », qui nous recommandent aujourd’hui d’accueillir chez nous les rescapés de cette terrible erreur.

    Celà parait quand même un peu paradoxal, non ?

    Seulement voilà, tous ces peuples ont en effet « disposé d’eux-mêmes » et on voit le résultat. Le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas probant et nos mauvais conseilleurs pensent qu’il est préférable de faire payer les pots cassés à tout le monde, plutôt que d’assumer leur responsabilité.

    Que pouvons nous faire aujourd’hui, à part renvoyer tous ces gens chez eux avant qu’ils ne coulent notre barque, en reproduisant chez nous l’ensemble des comportements qui ont conduit leurs pays d’origine à la ruine ?

    De plus le développement accéléré de l’Asie souligne l’écroulement de l’Afrique et du Moyen-Orient d’une façon de plus en plus cruelle. Cette différence de résultat montre que le moyen-orient et l’afrique noire posent des problèmes bien spécifiques.

    Il ne sert à rien d’importer ces problèmes chez nous, ce serait nous planter une fameuse épine dans le pied et ça n’aiderait personne !

    Renvoyons tous ces gens d’où ils viennent et remettons toutes ces populations sous tutelle, puisqu’elles manifestent très clairement le refus de l’indépendance par leur désertion.

    Une tutelle internationale serait sans doute la meilleure solution, car on ne voit aucun candidat à l’horizon pour recommencer la colonisation ! Sur ce point la position unanime est plutôt : je vous en prie, après vous, je n’en ferait rien.


    • saint_sebastien saint_sebastien 30 novembre 2007 09:46

      Nous assistons en direct à la faillite du continent africain, ainsi que du moyen-orient.

      non, certains états tels que l’algérie , le maroc , ou madagascar sont dans une relativement bonne santée économique et contredisent vos propos. On oublie pas la namibie et bien sur l’afrique du sud.

      Nous assistons tout simplement à la faillite de l’idéologie de l’indépendance qui sévissait dans les années cinquante-soixante. D’ailleurs ce sont les mêmes qui nous recommandaient alors d’accorder leur indépendance aux africains et aux arabes, au nom du droit des peuples « à disposer d’eux-mêmes », qui nous recommandent aujourd’hui d’accueillir chez nous les rescapés de cette terrible erreur.

      Et qu’a apporté la colonisation à l’afrique ? l’apprentissage de la langue française ? il ne faut pas non plus oublié notre présence militaire importante labas , d’ailleurs , que fait notre armée en côte d’ivoire ?

      On ne peut pas parler d’indépendance des états africains quand on a comprit le phénomène de la france afrique. La plupart de ses dirigeants ont été formés en Europe , ils en ont importés le copinage et la corruption.

      Seulement voilà, tous ces peuples ont en effet « disposé d’eux-mêmes » et on voit le résultat. Le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas probant et nos mauvais conseilleurs pensent qu’il est préférable de faire payer les pots cassés à tout le monde, plutôt que d’assumer leur responsabilité.

      entièrement d’accords , on peut donc commencer par leur rendre toutes les richesses qu’on leur a volé durant la colonisation, et commencer à assumer nos erreurs ( et horreurs ) d’européens.

      De plus le développement accéléré de l’Asie souligne l’écroulement de l’Afrique et du Moyen-Orient d’une façon de plus en plus cruelle.

      aucun rapport de causalité , par contre il est facile de voir les emplois européens dé localisés en asie , mais cela ne vous choque pas , c’est l’europe et l’occident qui sont en train de couler et vous voudriez imputer la faute aux africains ?!?

      Renvoyons tous ces gens d’où ils viennent et remettons toutes ces populations sous tutelle, puisqu’elles manifestent très clairement le refus de l’indépendance par leur désertion.

      moi je dit plutot investissons de l’argent labas pour former des cadres et faire contre poids à la chine qui n’hésitera pas à nous envoyer une bombe dans la face pour garantir sa survie. mais il n’y a pas assez de travailleurs chinois en france pour vous permettre de prendre conscience que la chute de la vielle Europe viendra de l’essor de l’asie , pas de l’afrique. Sale raciste.


    • Folacha Folacha 3 mars 2015 18:16

      Donc pour vous l’avenir c’est une Europe peuplée d’Africains rayée de la carte par les Jaunes ?


  • gabisu 30 novembre 2007 06:50

    Tiens j’en profite, il y a quelque temps passait sur Arte une émission super intéressante sur pourquoi l’Europe a eu la prédominance qu’elle a connu. S’ensuivait une étude très intéressante évoquant le système politique très concurentiel européen, les terres fertiles, le climat, les ressources métallurgiques,... (mais pas le taux de mélanine dsl).

    Si quelqu’un se souvient du nom u type ou de l’émission ca serait hyper. Il me semble que c’était quelque chose Damon ou Damon quelque chose (ou Diamond ?)


  • conrad 30 novembre 2007 07:01

    Sous couvert de bons sentiments quelques internautes essaient de nous convaincre qu’un munich éthnique est inévitable. L’article de Didacoudre est de ceux-là. Certes, les arguments sont solides. Mais est-ce parce qu’une société est malade qu’il ne faut pas la soigner ? Existe-t-il un déterminisme dans nos sociétés ? Parler à grand renfort de l’Egypte pharaonique ou de la Grêce pour nous convaincre de rien faire, voilà une superbe lâcheté intellectuelle. Si nous sommes dans une bataille, alors livrons-là. N’invoquons pas je ne sais raison morale pour justifier notre apathie. Une chose est certaine si ce long article traduit un tant soit peu la situation il est utile (voire révolutionnaire diraient certains) de le diffuser. L’Afrique se bat, l’Asie se bat, les Indiens se battent, pourquoi les Européens ne le feraient-ils pas ? Quand au métissage dont certains rêvent, il faut savoir qu’il n’existe pas dans la durée. Nous seront Noirs ou Asiatiques au final dans mille ans.


    • ddacoudre ddacoudre 30 novembre 2007 15:26

      Bonjour conrad

      Je pense que dans le commentaire j’indique également ce qu’il serait souhaitable de faire. Si tu penses que c’est par la force en obligeant tous ce qui viennent chez nous à se convertir à nos valeurs que nous les maintiendrons, cela durera un temps ensuite, nous succomberons sous le nombre, ou bien nous utiliserons notre puissance guerrière pour les exterminer et donc par hégémonie nous survivrons jusqu’à l’extinction de notre groupe, si le fait d’avoir exterminer les autres ne nous pousse pas à la procréation.

      Donc si se battre c’est cela je préfère me métisser.

      Ensuite nous réagissons comme tout le vivant par les perceptions sensorielles de l’environnement, dont je l’ai dit nous faisons parti et donc nous avons à ce titre une action sur nous même en retour (rétroaction) il est important de connaître ce processus biologique qui détermine aléatoirement notre existence, et c’est pour cela que nous ne détenons aucune vérité absolue.

      Nos sens perçoivent tout ce qui est dans l’immédiateté environnementale en fonction de leur qualité. Ex le chat perçois des bruits qui nous sont imperceptibles etc. tu sais tout cela.

      Une fois parvenu dans le cerveau il le traite en fonction de tous les élément d’apprentissage qu’il à pu emmagasiné. Cela nous permet d’avoir une perception conceptuelle dans le long terme et donc de pouvoir imaginer des projets qui seront toujours différents de ce que l’on avait pensé, car les autres existent aussi et que notre existence faute de tout connaître est aléatoire.

      Donc pour agir il y a deux voies l’une courte qui enregistre l’environnement direct et qui nous pousse à agir que par une raison impérieuse qui court-circuite la réflexion, c’est la voies émotionnelle dont la télé et la pub se servent régulièrement qui n’est pas faite pour susciter la réflexion mais incruster des réflexes comportementaux et faciliter la mémorisation.

      L’autre par la même voie émotionnelle moins choquante et plus longue parce qu’elle passe par le magasin de notre mémoire analytique suscité aussi par le retour de nos actions, ce qui fait de nous des êtres pensants, et politiques.

      Donc pour pousser à la procréation il faut une décision émotionnel, l’attrait qui conduit au rapport sexuel, mais si la réflexion si joint elle va réguler cet événement en fonction de toutes les perceptions environnementales mémorisées qui lui commanderons ou non d’enfanter. Pour changer cela il ne faut pas une décision réfléchit, mais une décision impérieuse.

      La décision réfléchit est quand nous donnons des primes au deuxième ou troisième enfants, quand la chine limite les naissances (soit dit en passant je ne serais pas étonné que cela est donné lieu à de nombreux infanticides, la rationalité comptable ne fait pas bon ménage comme voie unique à suivre avec celle de la nature), la nature contient la voie rationnelle, mais la voie rationnelle ne peut contenir celle de la nature car elle n’est le produit que de notre esprit.

      Je comprends dont ta position qui est tout à fait politique et impérieuse car nous sommes né dedans et à nos sens toutes notes discordantes qui n’ont pas été mémorisé, tirent la sonnette d’alarme. Si c’est la voie courte il y a de forte chance que l’on aille au conflit ou que l’on fuit, si la longue n’a pas mémorisé cette intrusion elle donnera le même résultat en le considérant comme étranger de manière plus pondéré et développera des comportements pour le retenir ou le rejeter, décidera d’une politique incertaine. Je t’ai schématisé ce que l’on trouve dans des revues spécialisées, sur le fonctionnement du cerveau qui en traduisant nos sens décide de nos comportements.

      Il n’y a pas en cela de lâcheté intellectuelle ni d’apathie, je ne sais rien faire d’autres que de vivre comme un chrétien même si je suis athées, car notre morale est chrétienne, et je suis incapable consciemment d’en développer une autre même si je puis comprendre que certains puissent avoir d’autres modèles. Mais il a longtemps que j’ai compris qu’il n’y a qu’une espèce humaine avec ses différentiations, cela est le résultat de la voie longue, même si je suis d’accord pour penser comme toi que ceux, contre qui tu veux te défendre, procède par la voie courte et n’hésiteraient pas à me supprimer avant que j’ai pu leur explique qu’il en existe une autres.

      merci pour ton commentaire. Cordialement.


    • Francis, agnotologue JL 30 novembre 2007 09:44

      Ægidius REX, un grand merci pour cette fable savoureuse servie fort à propos, un petit bijou. La Fontaine ? Otez moi d’un doute je vous prie. smiley


  • ZEN ZEN 30 novembre 2007 09:37

    Ma petite anecdote ci-dessus-authentique- avait pour seul but d’énoncer un FAIT, pas de faire l’apologie de l’immigration non contrôlée..Je suis favorable à un contrôle des flux migratoire, dont les meilleures formes restent à définir.

    Elle a eu pour effet de faire sortir les loups (racistes) du bois . F.Lyon , je m’y attendais, est tombé dans le panneau avec ses gros sabots habituels

    Je suis descendant d’Ostrogoths, mon nom en porte les traces. Etaient-ils européens ? La question n’a pas de sens...Quid des nombreux descendants des Burgondes, etc...L’histoire de France s’est constituée de l’empilement-amalgame de peuples de tous horizons. Chez les anciens émigrés espagnols andalous, il y a surement du sang arabe..

    Utiliser , comme l’auteur, le terme de « suicide » est révélateur d’une position raciale. Les mots ont une histoire et ne sont pas innocents.

    L’histoire récente ayant été ce qu’elle a été, nous n’avons plus le choix : il faut intégrer ceux qui viennent chez nous pour des raisons diverses ou plutôt, dans bien des cas, que nous sommes allés chercher au bled (par ex les Marocains dont nous avions besoin pour clôturer « en douceur » la fermeture des puits de mine dans le NPC) Bientôt, nous manquerons d’ouvriers du bâtiment : vous verrez notre Président faire appel à une main d’oeuvre moins blanche que blanche...


    • ZEN ZEN 30 novembre 2007 09:39

      Tiens, l’auteur est parti en vacances...


    • Francis, agnotologue JL 30 novembre 2007 09:56

      bonjour Zen, votre petite anecdote est charmante et rappelle des nostalgies du temps où, chrétiens, musulmans et juifs vivaient en bonne entente dans l’Algérie française.

      Tout passe hélas. Que feront tous ces gens affamés, et je mets parmi eux nos compatriotes, quand l’Etat en sera rendu à sa portion congrue de maintien de l’ordre ?

      Protection sociale en déliquescence accélérée, accroissement du taux de chômage et baisse concomitante des salaires, que feront les gens pour survivre ? Vous et moi ne serons peut-être plus là, mais nos enfants ? Nos petits enfants ? Je vous pose la question, quel monde allons nous leur laisser ? C’est pour cela que nous nous battons ici. Le racisme d’extrême droite a toujours servi les intérêts de l’extrême droite, lequel est parfaitement compatible avec les inégalités, voyez ce que je veux dire.

      Martin est probablement un provocateur, qui par son discours « détruit ce qui était à dire ».


    • ZEN ZEN 30 novembre 2007 10:31

      Bonjour JL

      Malgré ma zénitude apparente, je me fais beaucoup de souci pour l’avenir de mes petits-enfants...

      Le problème de fond est économico-politique, oui, et se pose au niveau quasi-mondial. Le poser en termes « raciaux » est une manière de masquer les puissants intérêts qui commandent ces mouvements de populations, de détourner l’attention vers des boucs émissaires, cibles faciles, d’orienter la colère de manière commode..Rien de nouveau....

      Sans la main d’oeuvre turque, que serait l’économie allemande ? Les Italiens font appel à une abondante main d’oeuvre roumaine (la langue aidant ) et font de fructueuses affaires en Roumanie..pendant ce temps-là, le racisme anti-roumain monte dans les petites villes d’Italie. Quand les peuples manipulés comprendront-ils ?...


    • Francis, agnotologue JL 30 novembre 2007 10:47

      Zen, je n’en doute pas.

      Avez vous lu l’excellent texte « Ensemble avec une bonne histoire tout est possible ou l’art du storytelling » de Jean Chol Poivreselle ce jour ?

      Il m’a inspiré l’idée que Poutinisme, bushisme, sarkozysme, c’est le même discours : « On ne peut pas se tromper puisqu’on FAIT la vérité, on FAIT l’événement ». (1884 est derrière nous, merci Orwell.)

      Les extrêmes inégalitarismes se rejoignent quel que soit le statut des classes possédantes. Quant au statut du peuple, il se réduit à sa condition laquelle est la survie quel que soit le régime politique. Ce n’est pas l’égalité qui s’oppose à la liberté, c’est l’asservissement. L’égalité ne s’oppose ne s’oppose, elle, qu’à l’asservissement.

      Les politiques d’immigration choisies ne visent pas seulement qu’à importer de la main d’œuvre étrangère, elles se préoccupent aussi de son encadrement par une l’élite exotique pour recréer ici au sein des communautés étrangères les hiérarchies ataviques, à l’instar de ce qu’on voit dans les supermarché : les ’vigiles’ y sont tous ’colorés’.

      Rachida DAti, Rama Yade, Fadéla Amara, ...


    • claude claude 30 novembre 2007 11:08

      je suis d’accord avec zen,

      le vrai pouvoir est en train de glisser du politique à l’économique. certains grands groupes industriels ont des chiffres d’affaires égaux ou supérieurs à des PIB de pays sous développés ou en voie de développement.

      ces entreprises, fonds de pensions, banques, sont dirigées par des conseils d’administrations et des actionnaires, dont le seul but est de rentabiliser leur investissement.

      ils ouvrent, ferment des usines, délocalisent, condamnent des villes entières à la faillite, ils se jouent de l’instinct de survie que nous avons, et n’hésitent pas à monter les communautés les unes contre les autres... pour quelques dollards de plus...

      à ce rythme, au vu des délocalisations ce ne sera plus l’europe, le pays de cocagne, mais l’asie !!! pechiney, alcatel, usinor, lu ... sont passés dans l’escarcelle des fonds de pension ou de groupes étrangers...

      nous risquons de ne plus être maîtres de notre destin, car la loi de l’argent est loin d’être démocratique.

      avec les connaissances technologiques que nous avons, nous pourrions nourrir toute l’humanité, de développer l’afrique et le sud de l’asie.

      et pourquoi cela n’est-il pas le cas ? parce que l’immigration est un excellent moyen de pression et coercition sur les gens : il faut des boucs émissaires : la peur et le désespoir savamment distillés permettent de manipuler l’opinion afin de la détourner des vrais problèmes : la main mise sur la planète par un petit groupe de privilégiés, la mise en place d’une sorte de monarchie de droit financier...


    • ZEN ZEN 30 novembre 2007 12:00

      Bonjour, Claude

      Lu et approuvé...

      « Ce n’est pas un processus de remplacement qui est à l’oeuvre mais un processus d’importation de main d’oeuvre, sans tenir compte du taux de chômage dramatique existant dans les banlieues, afin de faire pression sur les salaires. » disait justement JL plus haut.


    • claude claude 30 novembre 2007 12:00

      l’auteur est aux abonnés absents : on aimerait savoir quelles sont ses réflexions sur les différents posts, favorables ou non, que son article a généré.

      par curiosité, je viens d’aller jeter un coup d’oeuil à son article daté du 31 octobre, sur « Les races et les Français » http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30764

      je voudrais qu’il m’explique la notion de « race » dans l’humanité : les études sur le génome humain montrent que nous avons 98% de gènes communs avec les chimpanzés et 100% avec un autre homme... les différences visibles sont dûes à l’adaptation de l’homme avec son environnement immédiat...

      « les hommes ne doivent pas se séparer en cités et en peuples ayant chacun leurs lois particulières, car tous les hommes sont des concitoyens » (Plutarque).

      « Ma patrie, c’est le monde » (Sénèque).http://fr.wikipedia.org/wiki/Humanit%C3%A9

      http://www.hominides.com/html/dossiers/race.html

      «  »"Y a t il des races humaines ? Pourquoi autant de couleurs de peau ?

      Sommes-nous tous de la même race ? Depuis plusieurs siècles l’homme a tenté d’ordonner la nature et les êtres vivants en établissant des catégories, des groupes, des ordres. Dans un premier temps les seules différences anatomiques suffisaient à comparer deux populations, ce qui faisait classer les chauves-souris dans l’ordre des oiseaux sur le simple fait que les deux étaient dotés d’organes pour voler... ! Appliquée à l‘Homo sapiens, cette méthode allait marquer pour longtemps les esprits ! La couleur de la peau, notamment, est toujours un sujet de conversation et parfois de conflits entre différentes populations... Les anciennes tentatives de classifications de l’espèce humaine basées sur des pratiques culturelles ou anatomiques continuent malheureusement d’alimenter aujourd’hui des théories racistes...

      Historique des tentatives de classification humaine

      Dans la Bible les hébreux classaient déjà les animaux selon des critères pratiques : purs et impurs, comestibles ou pas...
      - En 1684 le médecin français François Bernier fut le premier à imaginer qu’il existait quatre races d’hommes avec une méthode très simple et géographique : à chaque continent son type d’homme.
      - En 1758 Carl Von Linné proposa dans Systema Natura quatre variétés d’Homo sapiens, leur attribuant des caractéristiques peu scientifiques :
      - les Americanus : rouge, colérique et droit
      - les Europeus : blanc, sanguin et musculaire
      - les Asiaticus : jaune pâle, mélancolique et rigide
      - les Afer : noir, flegmatique et décontracté Il distinguait également deux autres variétés fantaisistes : les monstrosus (êtres velus) et ferus (les enfants sauvages).
      - Carl Von Linné fut malgré tout l’un des premiers à tenter d’établir une recension des espèces.

      - En 1775, le naturaliste Johann Friedrich Blumenbach proposa, en s’appuyant sur Linné, une nouvelle classification des Homo sapiens : De generis humani varietate nativa. En 1795, il adopta définitivement la taxinomie suivante : la variété caucasienne à peau pâle (l’Europe), la variété mongole (Chine et Japon), la variété ethiopienne à peau sombre (Afrique), la variété américaine et la variété malaise (Polynésiens, Aborigènes...). La grande nouveauté de Blumenbach c’est qu’il établit une hiérarchie entre les variétés. Il place la variété caucasienne à l’origine des autres selon un critère très personnel : c’est le peuple le plus beau ! Les autres variétés sont une dégénérescence par rapport à cette population originelle (il faut prendre en compte qu’il emploit le mot dégénérescence dans le sens « écart par rapport à »). Il indique toutefois que toutes les variétés d’hommes correspondent à une seule et même espèce : il défend le principe d’unité de l’espèce humaine.

      Toutes ces tentatives de classification vont marquer les époques et notre façon de voir le monde. Nous en héritons et elles font partie de notre histoire. Certains utilisent encore ces théories (sans parfois les connaître !) à des fins racistes. La science, la génétique nous prouvent que l’Homo sapiens est une race à part entière, sans sous-catégorie... et nous ne pouvons pas faire de classification sur des critères aussi subjectifs que la couleur de la peau, la géographie, la culture ou la beauté d’un individu !

      Définition de la race et de l’espèce

      Dans la classification générale du vivant on parle d’espèce pour regrouper toutes les populations interfécondes et dont la descendance peut elle-même se reproduire. La notion de race se base elle sur la notion de « gènes communs et exclusifs à un groupe d’individus ». Francois Lebas (Directeur de recherche honoraire de l’INRA) propose la définition suivante : ...« au sein d’une espèce, une race est généralement considérée comme une collection d’individus ayant en commun un certain nombre de caractères morphologiques et physiologiques qu’ils perpétuent lorsqu’ils se reproduisent entre eux... »

      Des races humaines ?

      Aucune population humaine ne possède exclusivement des gènes propres. Les Homo sapiens forment une seule et même espèce. Les différences anatomiques que l’on perçoit, par exemple entre un individu asiatique et un européen, ne sont que l’expression plus ou moins forte de gènes communs. Cette mixité génétique dans l’espèce humaine est tellement importante que si vous avez besoin d’un don d’organe ( un rein par exemple) vous avez autant de chance de trouver un donneur compatible dans votre voisinage qu’à Dakar (Sénégal). Les populations humaines forment un seul et même groupe taxinomique, une seule espèce.

      L’espèce humaine, depuis quand ?

      Les études génétiques démontrent que l’espèce humaine a une origine récente : il y a de très faibles variations génétiques entre les différentes populations humaines. Pour illustrer cette petite différenciation, on peut comparer deux chimpanzés (pris au hasard) et deux humains. Les chimpanzés présentent plus de différences génétiques que les 2 humains entre eux... Leurs origines sont donc plus anciennes que la nôtre... (voir dossier Homme-singe) Le nombre de gènes est sans rapport avec la taille ou l’importance que nous accordons à une espèce : 14 000 pour la mouche Drosophile et... 30 à 40 000 pour l’Homo sapiens...

      La couleur de la peau : une simple question de gène ! Quelle que soit la couleur de notre peau, nous possédons tous des mélanocytes, produisant de la mélanine (pigment naturel) sous contrôle de nos gènes. Suivant sa concentration, ce pigment fonce plus ou moins notre épiderme. Parallèlement, la quantité et l’intensité des rayons solaires influent sur notre corps qui, pour se protéger, produit plus ou moins de mélanine : c’est le phénomène de bronzage.

      Les mélanocytes contrôlent la production de mélanine.

      Distribution géographique de la pigmentation.

      Toutes les nuances sont représentées... Les populations exposées de façon continue au soleil développent un « bronzage permanent » ! Si vous partez à pied d’une région sub-tropicale vers le nord, vous rencontrez, au fur et à mesure, des populations de plus en plus claires, sans rupture... C’est donc graduellement que cette variation se déroule... du brun foncé au blanc-rosé. Il vous est alors impossible de déterminer à partir de quel moment un individu est blanc, noir ou jaune car toutes les nuances sont présentes et s’enchaînent ! Du brun « chocolat » au blanc « cachet d’aspirine » (voir graphique ci-contre), tous les homo sapiens ont la même origine (voir la galerie d’ancêtres). Elle remonte à environs 7 millions d’années et se situe probablement en Afrique (Toumaï ?). Tout laisse à supposer que notre ancêtre commun avait une peau brune (pour résister au soleil) et de nombreux poils... Malheureusement la peau ne se fossilise pas (!) et il y a peu de chance que nous retrouvions un jour des restes de l’épiderme de nos ancêtres !(...)«  »"


    • ZEN ZEN 30 novembre 2007 12:07

      Juste remarque, Claude

      Si on parcours le site de l’auteur-fantôme, on se rend compte de la grande équivoque de ses propos à ce sujet..même si le préposé à Agoravox, qui s’exprime plus bas (en quel nom et de quel droit d’ailleurs ?) minimise le sens des propos...


    • claude claude 30 novembre 2007 13:15

      merci zen,

      juste une autre petite remarque : la france a pris son visage définitif à la fin du XIX° siècle.

      et on y parle encore le breton, l’occitan, l’alsacien, le provençal...

      il y a une foultitude d’associations et confréries régionales alsaciennes, auvergnates, bretonnes, polonaises, russes, italiennes, espagnoles, portugaises...

      à titre anecdotique il existe une ville alsacienne aux usa : castroville, et une colonie aveyronnaise en patagonie...

      vivre au milieu des autres ne veut pas dire que l’on abdique de tout ce qui fait notre originalité : les français sont pourtant bien connus pour afficher leur exception culturelle...


    • ZEN ZEN 30 novembre 2007 13:43

      @ Claude

      Le « définitif » est toujours provisoire en histoire...


  • Pierredantan Pierredantan 30 novembre 2007 10:01

    Tout ceci est à se demander pourquoi tous ces pauvres types sont allé donner leur vie comme soldats lors des précédentes guerres. Si je me souviens bien, ces guerres étaient livrées pour éviter que l’ennemi ne viennent nous occuper, nous diriger, séduire nos filles et posséder notre terre.

    A la lumière de cet article, cela n’a visiblement pas servi à grand chose.


    • lionprince lionprince 30 novembre 2007 19:55

      Combien d’africains ont donner leur vie pour la France pendant les guerres. Tout cela pour les traiter d’ennemis.


  • Eve 30 novembre 2007 10:11

    Le titre = reflet du « Complexe du raciste light* » dont l’auteur tente de se défendre en début d’article. Mais non, surtout pas prononcer le mot « raciste ». Alors disons : xénophobe, formé sur phobe, phobie. La phobie se soigne, parfois, je l’admets, difficilement.

    * light : version allégée. Combien de temps mettra cette version pour s’alourdir à nouveau ?

    http://www.un.org/french/pubs/chronique/2004/numero4/0404p32.html

    http://1libertaire.free.fr/RacismDifferentialist06.html

    http://www.betapolitique.fr/Faire-tomber-les-murs-l-identite-01905.html

    Quand donc l’Homme prendra-t-il conscience de sa propre finitude, possible dans une heure, dans un jour, dans six mois ? Ce qui lui éviterait pas mal de névroses...


  • ZEN ZEN 30 novembre 2007 10:44

    Pour approfondir le cas italien, évoqué plus haut :

    La Roumanie, ses Italiens, ses Chinois... LE MONDE | 28.11.07 | 14h51 • Mis à jour le 28.11.07 | 19h28 BUCAREST CORRESPONDANT

    En descendant de l’avion à l’aéroport de Timisoara, ville située à l’ouest de la Roumanie, le voyageur peut avoir l’impression d’être dans le nord de l’Italie. La publicité et les enseignes sont bilingues, en roumain et en italien. Il s’agit d’ailleurs souvent des mêmes mots, les deux langues étant proches du latin. Mais, depuis la mi-novembre, les relations entre les lointains « cousins » se sont assombries : le gouvernement italien vient de prendre un décret d’expulsion qui vise principalement des ressortissants roumains émigrés dans la péninsule.

    Le meurtre d’une femme par un Rom d’origine roumaine a radicalisé l’opinion publique italienne contre la nouvelle vague migratoire roumaine : 342 000 personnes selon les chiffres officiels, 556 000 d’après l’association Caritas. En conséquence, depuis début novembre, les agressions contre les ressortissants roumains se sont multipliées en Italie. Ces actes xénophobes risquent de nuire aux échanges économiques entre les deux pays. Avec ses 22 000 entreprises installées en Roumanie, contre 7 000 entreprises roumaines en Italie, Rome est le premier partenaire économique de Bucarest.

    Les hommes d’affaires italiens installés en Roumanie s’insurgent contre les mesures prises à Rome et veulent faire entendre leur voix. « Ce n’est pas avec des discours populistes que l’on réglera le problème de l’inefficacité politique, affirme Michelangelo Rosso. Le plus grave est l’ignorance totale du problème car, à l’Ouest, on n’a aucune idée de ce que sont les Roumains. Je peux vous dire que je me sens plus en sécurité comme Italien installé en Roumanie que si j’étais un Roumain installé en Italie. Récemment, lorsque la jalousie a poussé un Italien à tuer une Roumaine, les autorités roumaines n’ont pas traité un peuple entier de délinquants. On condamne un criminel et basta. »

    Arrivé à Timisoara en 2002, ce médecin vétérinaire de Turin s’y est installé définitivement. Ville symbole de la chute de la dictature de Nicolae Ceausescu en décembre 1989, Timisoara est devenue non seulement un mythe pour les Roumains anticommunistes, mais aussi une « success story » pour les investisseurs étrangers, dont la plupart sont italiens. « J’avais 48 ans et j’ai commencé une nouvelle vie, affirme M. Rosso. Je n’aurais jamais réussi dans mon Italie natale, mais en Roumanie tout était possible non seulement pour les affaires, mais aussi pour la vie en général. L’Italien qui arrive à Timisoara se sent chez lui. Il y a la langue, mais aussi la sensation de retrouver les villes italiennes que j’ai connues dans mon enfance. Ici, tout est à faire, et il n’est pas nécessaire d’avoir une fortune pour démarrer une affaire. »

    Environ 12 000 Italiens vivent dans cette région qui compte plus de 2 000 sociétés italiennes. La ville qui s’enorgueillissait de son surnom de « Petite Vienne » est devenue entre-temps une colonie italienne où le business prospère.

    Pourtant, le 6 novembre, en visite officielle en Roumanie, le ministre italien du développement économique, Pier Luigi Bersani, a pu mesurer l’impact des tensions diplomatiques roumano-italiennes sur les relations économiques entre les deux pays. De nombreux Roumains qui se sentent menacés ont exprimé leur désir de retourner au pays dès que possible.

    Et les grandes entreprises italiennes craignent des représailles dans ce pays jusque-là ami. Les Roumains commencent à regarder d’un mauvais oeil les Italiens implantés chez eux. « Il y a des ingénieurs italiens qui sont payés une dizaine de milliers d’euros par mois, tandis que les Roumains n’arrivent pas à en toucher mille, s’insurge un employé de la centrale nucléaire de Cernavoda, située au sud-est du pays. Le problème est qu’ils ne sont pas aussi compétents qu’ils l’affirment. »

    Ansaldo, une compagnie italienne qui participe à la construction d’une deuxième centrale nucléaire en Roumanie aux côtés des Canadiens de Candu espère mener son chantier à bout. Le projet d’un oléoduc de 1 360 km qui devrait relier la ville roumaine de Constantza et Trieste, en Italie, risque aussi de souffrir de la détérioration des relations diplomatiques. Retardé à plusieurs reprises, le destin de ce projet repose sur la bonne entente roumano-italienne.

    La crise entre les deux pays pourrait aussi avoir des répercussions dans l’agriculture car, selon le ministère italien de l’agriculture, environ 300 000 hectares de terres roumaines - 2 % de la surface agricole du pays - ont été achetés par des Italiens. « Il y en a parmi eux qui sont venus avec des machines dernier cri et qui modernisent notre agriculture, affirme Felicia Stoian, comptable à la mairie de Cilibia, un village situé à l’est de la Roumanie. Mais il y en a aussi qui ont acheté des terres et hésitent à investir. »

    Le paradoxe de la vague d’émigration roumaine - notamment vers l’Italie et l’Espagne - est que la Roumanie souffre désormais d’une pénurie de main-d’oeuvre. Et cela pose de plus en plus de problèmes aux entreprises italiennes installées dans le pays. L’autoroute Bucarest-Budapest, dont le chantier devait être ouvert cette année, a été reporté d’une année au moins. L’autoroute Bucarest-Constantza, qui devait être terminée en 2008, est loin d’être achevée.

    Les 130 000 employés roumains des entreprises italiennes ne sont pas assez nombreux pour répondre aux besoins des patrons transalpins. Pour pallier le manque de main-d’oeuvre, Sonoma Wear Company, société textile italienne installée à Bacau, à l’est de la Roumanie, a ainsi dû sous-traiter une partie de la production à une entreprise roumaine qui fait actuellement travailler 300 Chinoises. Bref, les Roumains partent en Italie et des Chinois viennent les remplacer.

    Y a-t-il d’autres solutions ? « Je connais des sociétés italiennes qui s’installent en Roumanie et embauchent des Roumains qu’elles ont fait travailler en Italie, déclare Marco Rondina, directeur du patronat italien en Roumanie. Mais pour les motiver, on leur propose un pourcentage sur les bénéfices. »

    L’Italie a atteint sa vitesse de croisière pour ce qui est des affaires en Roumanie. Un millier de sociétés italiennes par an devraient continuer de s’y installer, si tant est que la situation se normalise. Environ 5 000 Italiens voyagent quotidiennement, et rien qu’à Timisoara l’aéroport affiche une vingtaine de vols par jour. Mais pour les Roumains qui embarquent vers l’Italie, le voyage s’annonce désormais périlleux. Mirel Bran


  • elric 30 novembre 2007 10:57

    ce que je pense de ce long article:comment on met les chiffres au service d’une idéologie de fosse-septiques


  • AgoraVox 30 novembre 2007 11:00

    Même si l’article est manifestement mal rédigé (longueur excessive), il donne des informations interessantes que l’on voir rarement dans le paysage de l’auto-censure ambient du politiquement correct. A quoi bon crier au racisme dès que l’on voit le mot « immigration » ?


    • Marsupilami Marsupilami 30 novembre 2007 11:05

      @ La rédaction

      Cet article est au contraire très bien rédigé dans une parfaite langue politiquement correcte faite pour rendre « soft » l’extrême-droitisme des opinions de l’auteur. Vous avez néanmoins eu raison de le publier, car comme vous le dites, on peut parfaitement parler de problèmes d’immigration sans être taxé de racisme.


    • Marsupilami Marsupilami 30 novembre 2007 12:25

      @ Philippe

      Je me suis fait avoir. C’est un pseudo.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 30 novembre 2007 15:30

      @ Agoravox. C’est avec ces trois (3) lignes que vous venez expliquer la politique éditoriale d’Agoravox ? Ne pas vous excuser d’un article trop long - ce qu’il vous appartenait d’empêcher - puis ménager la chèvre et le choux en disant avec un rectitude politique puérile qu’il faut parfois contrevenir à la rectitude politique ?

      Quelle sordide lâcheté, d’apparaitre une heure avant de faire disparaitre l’article, pour prétendre que vous avez parlé... en vous assurant qu’on ne vous entendra pas et surtout que personne ne pourra engager un débat dont vous n’auriez ni la culture, ni l’intelligence de sortir indemne ! J’ai dit trop de bien des médias citoyens avant de voir ce que des gens cpmme vous pourriez en faire.

      Je vais maintenant être plus critique

      Pierre JC Allard http://nouvellesociete.org/auteur.html


    • L'équipe AgoraVox L’équipe AgoraVox 30 novembre 2007 17:53

      @ Pierre : Le pseudo AgoraVox dans l’article en question n’est pas le notre bien entendu. Sinon le commentaire serait en bleue. C’est un plaisantin qui a utilisé le pseudo AgoraVox.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 30 novembre 2007 18:24

      @ Equipe Agoravox : Je trouve surprenant que votre identité soit si mal défendue. Si vous acceptez qu’un autre internaute utilise le pseudo « pierre jc allard » Je serai mécontent.

      Ce genre de méprise ne se produirait pas, si vous aviez une identité claire, si ceux qui s’expriment en votre nom se nommaient et si votre politique éditoriale était énoncée.

      Je suis heureux que l’on publie des articles discutables - ils seront discutés - surtout s’ils s’appuient sur une solide documentation : je suis contre toute censure. Mais... à défaut d’avoir une position ou de donner un indice de votre opinion d’un article, ce sont vos choix de publication qui en tiennent lieu. Or ces choix sont si erratiques qu’ils en sont caricaturaux. Vous y gagneriez à tout publier.

      Si quelqu’un a réussi le canular de ce commentaire, c’est qu’il est un pastiche bien crédible du genre de réactions qu’on en est venu à attendre d’Agoravox.

      A vous d’en tirer les conclusions.

      Pierre JC allard


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