mercredi 15 novembre 2017 - par velosolex

Dernières nouvelles de la fin du monde, après l’affaire Weinstein

 

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« C’est le chatiment :... Faites pénitence !... La fin des temps est venue !.. » Mais plus besoin de boule de cristal ni même de verres pour presbyte. La conjonction de Trump et du Djihad, sur fond de réchauffement planétaire, n’est pas due qu’à la furie érotomaniaque des producteurs Hollywood sur les starlettes.

   Ca ne s'est pas arrangé ces derniers jours. 1500 scientiques viennent de tirer la sonnette d'alarme. Voilà que le C02 augmente comme jamais ! ... http://bit.ly/2jr9I1N&nbsp ; Serait ce la faute à la météo clémente ?... La grosse nova qui brille au firmament des fantasmes, et rapproche son gros cul obscène de notre terre s’annonce salement méchante.. Ca ne fait rien : Les puissants hilares, et les happy few sablent le champagne, un oeil sur leur paquet d'actions. Un doute nous vient : La fin du monde a-t-elle été recyclée par la société du spectacle ? Certains ont ils investi dans le bouquet d'artifice final ? Combien de temps la terre va-t-elle continuer à tourner en l'état, malgré les protestations, comme place de la concorde, la grande roue de Marcel Campion ? 

    J’apprends d’ailleurs sur l’heure que quelques centaines de suédoises venant de l’univers du show-bizz viennent à leur tour de pétitionner contre le mâle fornicateur. Serait-ce un effet du glyphosate ?.. On voit par là que l’effet de contagion court sur la planète à une vitesse de plus en plus folle. Bientôt la comète de Haley, qu'a le feu aux fesses, et qui se consume dans l'espace, va porter plainte contre le vieux Jupiter, ou ce vieux Sepp Blatter, qui a toujours aimé les beaux ballons. http://bit.ly/2mr4CE3

     Me vient une question concomitante et politiquement incorrecte : Quand les chèvres dénoncent les boucs, plus ou moins émissaires, ne font elles pas l’impasse parfois sur leur lâcheté et leur arrivisme ?

    Ou faut il se demander si et pourquoi toute cette activité aurait augmenté, flatté par l’air du temps hédoniste ?

    La fin du monde sera-t-elle concomitante à un coït interrompus de nos élites ?

 

     Bien sûr on peut se croire protégé. Mais le masque à poussière ou la boite de préservatifs habituels suffiront-ils quand vous traverserez les sept cercles de l’enfer et du jeu, au casino du coin….

  L’opération va réussir, le malade sera une nouvelle fois sauvé. Cette bonne vieille terre continuera à tourner vaille que vaille. Car la bille de la roulette s'arrêtera forcément sur le bon chiffre, comme dans un feuilleton américain. Prière tout de même de répéter le « Plus près de toi mon dieu », comme ceux qui restèrent sur le Titanic, privé de canot de sauvetage. 

    Le savant fou et l’esprit des croisades ont fourni la trame à certains auteurs, essentiellement dans les collections de jeunesse.

    Ces histoires de maîtres du monde, dictant leurs conditions aux démocraties nous semblaient bien naïves, et c’est pourquoi ces thèmes étaient surtout employés par les auteurs s’adressant à la jeunesse.

  Je veux parler par exemple de « l’ombre jaune », qu’Henri Vernes, faisait sans cesse renaître de ses cendres , dans sa suite des « Bob Morane ».

    Au fil des aventures, on y rencontrait aussi la mystérieuse et capiteuse Miss Ylang-Ylang, cheftaine omnipotente de la terrible Organisation Smog.

 

    Finalement, la CIA, avant d’armer les étudiants islamiques, aurait dû lire les écrits d’Henri Vernes !…Tout était écrit noir sur blanc !

 

  Mais qui aurait imaginé vivre l’avènement de la version djihadiste, avec ses 72 vierges offertes en kit pour l’achat d’une ceinture explosive ( mais comptez les après les avoir déballé quand vous arriverez là haut pour faire valoir si besoin la garantie), attendant leur crétin de héros au septième ciel !

 

     Dans la dernière saison de "ce bon vieux monde pourri", évitez tout autant les bandes de bikers déjantés parcourant les zones irradiées, à la recherche de bidons d'essence ou de bouteilles de Kronembourg indemnes. Je vous laisse imaginer votre route, sans carte, au milieu des décombres, des building fêlés, poussant un vieux chariot de supermarché auquel une roue défaillante imprime un rythme sinistre, avec une boite de sardines dans votre poche portefeuille, comme une médaille de saint-Christophe.

 Vous allez vers la mer, comme une promesse ultime, tirant votre fils, entre des paysages jaunes, ressemblant à une aquarelle exécutée au gaz sarin par Adolph Hitler sur une papier d'emballage graisseux.

   Voilà, c’est le thème de « La route » de Mac Carthy. http://bit.ly/2iPla3h

    Où qu’on va papa ? »

    Vous ne parvenez même pas à lui faire croire que c’est une blague inventée pour fêter son anniversaire, que ces zombies toxicos sont des figurants, payés par Mac do, et qu’un tas de chouettes copains l’attendent là bas !.

   

     Comment lui dire, que si maman est restée à la maison, c’est qu’elle s’est pendue dans la grange, comme tant d’autres, pour ne pas voir la suite du feuilleton !

 

     Peut-être pas le bouquin à offrir pour les 10 ans de votre nièce. Préférez Harry Potter. Ecrit en 2010 peut-être. Je ne me souviens plus, ma mémoire s’efface un peu. C’est le risque chez les survivants. Le temps ne veut plus rien dire. Une montre sans aiguilles, avec un verre fêlé. Une fatigue extrême. Est ce la faute aux pesticides ? Saint-Montsanto, priez pour nous, à l'heure de notre mort !

     Bien sûr, les professionnels des médias nous rassurent. Ni Ben Laden ou Donald Trump ne sont aux commandes du monde ! Ce type n’a jamais gagné les élections américaines ! Ou alors on me l’aurait dit.

     Peut être un jour un type écrira un livre d’anticipation politique sur ce sujet.

  Philip K. Dick l’a fait en écrivant « Le maître du haut château » : Adolph Hitler a gagné la guerre contre l’Amérique, et dans un lieu retiré, un écrivain de science fiction imagine que les forces de l’axe ont perdu la guerre. http://bit.ly/2hkfH46

 

  Philip Roth, dans « Le complot contre l’Amérique  » imagina lui que les states s’étaient alliées aux nazis ; et qu’une chasse aux juifs se faisait du Maine au Massachusetts … http://bit.ly/2zyVeTv

     Qui peut concevoir pareille chose ?... Il aurait suffi pour cela que Charles Lindberg, sympathisant nazi, ne perdit pas de justesse les élections contre Roosevelt……

 

      Avec des si, on referait le monde, on ravauderait les catastrophes, on enfouirait le méthane au fond du jardin comme un cadavre encombrant ou un vieux frigo plombé de CFC. Avec des si, DSK serait à la tête de FMI, fumant tranquillement sa pipe, et Nafissatou Diallo ferait toujours des ménages au « Sofitel ». Ah : j’en connais au moins un qui appuierait volontiers sur le bouton « review » qui voudrait bien repasser par la case départ, éviter celle de la prison !... On risque gros en ces temps qui courent de s’attaquer aux grandes filles. Se serait-il attaqué à une gamine de 11 ans en l’entraînant dans un square, pour la violer, qu’il s’en serait tiré sans problème, comme une suite de jugements, en France, nous l’apprend.

     Viol sur une mineure de 11 ans : un acquittement fait réagir http://bit.ly/2yUOcJB

     Revenir en arrière, ou partir vers l’avant ?

     Mais qu’ont-ils tous à sauter sur la gueuse ?... Pendant que je lisais, que je rêvais, comme Moustaki le chantait, les aiguilles ont tourné. Je n’ai rien vu de tous ces gros porcs ne pensant plus qu’à niquer, qu’à nous la mettre.

 « Balance ton porc ! » Selon le slogan à la mode. Moi je veux bien, mais dans quel sac du tri sélectif le mettre ? C’est que je reste respectueux des usages. Un défaut sans doute à notre époque cynique.

      Je viens d’une culture classique. Cocteau, Gide, Georges Duhamel, les classiques du livre de poche. Jane Austen, Troyat, Graham Greene, Agatha Christie. Un vrai marshmallow au goût un peu rance, certains d’ailleurs complètement fanés ! Un peu de Proust aussi, de Tolstoï.

 

 C’était avant qu’on jette « crimes et châtiments » aux orties, préférant les magies du smartphone, et les images pornos de harcèlement qu'on envoie sur facebook…Jane Austen et son monde de marivaudage précieux, brodé au point de croix, se trouve à des années lumière de là.

Mais comment une étoile morte depuis si longtemps continue t’elle tout de même à nous donner une telle lumière ? C’est le genre de problème métaphysique qu’on se posait en regardant le ciel, à l’époque où les bouquinistes du bord de seine faisaient encore recette, harcelés par les étudiants fauchés, et n’étaient pas réduits à vendre des gadgets chinois pour s’en sortir !http://bit.ly/2jjI4DI

 

      Je vois encore tous ces livres sur le tourniquet du libraire. Un autre à coté pour vendre les cartes postales, bons baisers de..... Tout le monde se faisait un honneur de lire les classiques à cette époque là. Et d’écrire des cartes quand on partait en vacances à la mer.

     Les livres de poche, on les gardait précieusement ! Les principes moraux, la culpabilité judeo-chrétienne, c'était là nos étagères. Son nom dessus écrit au stylo BIC. Les 10-18 étaient plus chers, une sorte de placement, sans parler de la série blanche inabordable qu’était destinée aux bourgeois ! On n’aurait jamais imaginé tous ces bouquins largués à 10 centimes pièces dans les trocs et puces, aux flammes, sauf dans « Farenheit 451 » livre culte de Ray Bradburry. http://bit.ly/2i4Ju1F

      Question anticipation, les yankees avaient une bonne longueur d'avance.

 

Au delà de ses voyages interplanétaires, Ray Bradburry,  les deux pieds sur terreavait représenté cette fureur égotiste de vieux fossiles cultivant leurs muscles et leur égo, dans « le fantôme d’Hollywood » qui est la suite de "la solitude est un cercueil de verre" il aborde la pourriture de ce vieux monde de décors en trompes l’œil, à la libido cosmétiquée, customisée, qui joue des pectoraux sous le soleil de californie, avec ses personnages puissants et adipeux.http://bit.ly/2jiTXd2

      Si je relisais ce bouquin, j’installerai la tête de DSK sur l’un des personnages, comme je transplantais mon grand-père dans les bouquins de Wells. Ou alors celle de Weinstein. La lecture on a beau dire c’est un acte de création, le lecteur apportant au moins autant que l’écrivain.

     Mais toute cette réalité de livres est finalement bien loin de la fiction de la vraie vie. A prendre conscience de la réalité du cinéma, hors écran, et de la politique, je ne sais plus où j’en suis, entre science-fiction et réalité des tweets libidineux.

     Je croyais « être désalé » comme on disait dans le temps, car j’avais lu en transe à quinze «  L’amant de lady Chatterley » de D.H Lawrence, qualifié d’obscène à sa sortie. http://bit.ly/2hlLT7u

     On aurait beaucoup à dire sur l’évolution de notre rapport avec l’obscénité. Les femmes cyclistes, au début du siècle, n’étaient elles pas jugées obscènes, agitant leur popotin sur cette selle de vélo coupable de tous les égarements ?... Je m’égare, mais je m’aperçois autant, en prenant connaissance des frasques de ces « puissants » que je n’ai été toute ma vie qu’un marin d’eau douce, comme Simbad le marin qui imaginait ses voyages en dormant dans le souk de Bagdad.

 Dire que le nom de cette ville évoquait le luxe de l’enchantement, jadis ! Profitons en pour vanter les pages de ce livre à nul autre pareil ! Plus d’un prince s'endort riche le soir, pour se réveiller seul au matin, au milieu d’une cité désertée, hantée par le vent, sans savoir ce qu’il s’est passé au cours de la nuit. Le temps, l'espace rétrécit puis dilaté, les villes étranges où des créatures sorties de lampes à huile magiques, vous emmènent à des vitesses sidérales sur des tapis volants, comme autant de fusées interplanétaires. Les mille et une nuits contiennent tous les ingrédients et les arguments qu'on trouve dans les meilleurs livres de la science fiction. Une façon d'étourdir l'homme, voir de le sidérer, et de le rendre perméable au monde des possibles, le faisant ainsi vasciller sur ses pauvres certitudes. 

      Ou es tu passé Ali-Baba, et toi Shéhérazade, souffle de vie et de beauté pure, bel oiseau insufflant ses songes et ses mirages enchanteurs au monde, capable par la magie des mots d'hynoptiser la mort cruelle, de faire pousser des fleurs au milieu des pierres ! 

     La sexualité est passée du stand « connaissance du monde » et « liturgie » à celle des produits de base, comme le riz et la crème. Disons plutôt le poulet aux hormones. Einstein disait que l'homme n'a besoin que d'un cervelet pour avancer au pas. Il aurait pu dire, aussi "pour baiser" ! . On consomme en vente directe, sans passer par les intermédiaires, après avoir rempli un contrat. La formule leasing est possible, comme pour n’importe quel bien de consommation. On ne parle même plus de cette notion de « sexualité sublimée » une sorte d’engin spatial que mit au point le Docteur Freud, auteur de science fiction autrichien.

     Son livre phare « De l’interprétation des rêves » fut supplanté par un roman gothique « Mein Kampf » qui pronostiqua l’apocalypse à venir. Un vrai best seller. Mais personne ne fut capable de comprendre que cet auteur de science fiction voulait passer aux exercices pratiques. 

   Que penser de tout cela ? L’ordinateur nous donnera-t-il la solution du problème ?

     On recherche la fiche technique, qu’on trouvera au fond de la boite de survie entre une boite de pâté, et un cachet de cyanure, à prendre en dernier recours.

-Mettre les mots clés qui vous passent par la tête dans le moteur de recherche, cet accélérateur de particules ; Technologie, réchauffement, pollution, sexualité, hédonisme, capitalisme fou, Weinstein, starlettes, harcèlement, pédophilie, que sais-je.... (du nom d’une collection disparue )….

-Mettre en marche, sortir à l’arrêt, servir.

-Lire le diagnostic :

« C’est le chatiment :... Faites pénitence !... La fin des temps est venue !.. »

   Encore ! Décidemment, Pas moyen de faire taire Phillipulus, le cinglé de l’histoire mystérieuse ! Il est grand temps de prendre Milou dans ses bras et de s’enfuir. Mais où donc se cacher ? On ne sait même plus où l’on en est, la conduite à tenir, entre deux panneaux de circulation contradictoires.

     N’avoir jamais harcelé personne risque de faire de vous un demeuré, un suspect, un pervers bien plus redoutable que les sautes au paf, très natures, sans préjugés, absolument modernes, comme disait Arthur, dans sa saison en enfer. Un titre encore annonciateur « des performances » à venir, en ces temps de liberté étranges et échangistes.

     Bien peu d’ auteurs de science fiction modernes ont anticipé les problèmes de comportement « acceptables ». Les collections de science fiction sériaient les sujets : Il y avait « Histoires de robots », « de machines », « de cosmonautes » « d’extraterrestres »...Mais je ne me souviens pas que le thème « pervers sexuels de la galaxie en transe » ou « sautes au paf » était traité de façon particulière. 

  On avait tort. Les anciens avaient vu juste sur la fin des temps, et des signes concomitants. Je parle de ceux qui écrivirent déjà la bible, déjà très au courant des tiraillements de la libido dans un étang aux grenouilles, n’ayant plus que quelque jours devant elles, le fond s’asséchant sous le soleil implacable de Juillet.

     La fin d’un monde provoque chez elles indubitablement une copulation intempestive, et une perte des convenances, pour préserver l’espèce.

 Le chapitre de la Bible concernant « Sodome et Gomorrhe » est tout aussi parlant . Il semble bien que seul Loth et sa femme et ses filles n’aient pas participé à cette grande fornication Hollywoodienne qui incita Dieu à se servir de son pistolet désintégrateur, et a faire table rase sur le passé. La famille Loth fut la seul à obtenir un laissé passé au check-point pour leur conduite impeccable. 

    Loth se rattrapera néanmoins lors de la saison 2 sur ses filles, mais ce sera pour un principe élevé, afin de perpétuer la race…. http://bit.ly/2jkIh9P

     Je ne sais pour quelle mystérieuse raison l’image bien connue des trois anges sonnant de la trompette a fait place dans mon imagination à une séance de fellation en groupe ? Je dois être contaminé par les temps moi aussi ! Que les jeunes filles se tiennent au large. Et même les vieilles. Car la fin du monde se conjecturera avec des phases d’hystérie, de partouze sur fond d’épidémie. Et je ne peux répondre de mon comportement !

    « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » comme disait La Fontaine, finalement bien optimistes, à propos des animaux malades de la peste.

     Dans son roman « Le dernier homme » Margaret Atwood, http://bit.ly/2jjduu6 auteure canadienne ayant déjà donné l’excellent « La servante écarlate » . http://bit.ly/2hrSrFa prolonge la réflexion sur le transhumanisme. Elle explore les possibles conséquences éthiques, sociales, économiques d'un développement scientifique et technologique effréné. Les animaux transgéniques, remis en liberté lors de la catastrophe qui met fin à l'humanité, illustrent les risques de la xenotransplantation ou le génie génétique. La société présentée dans le roman promeut une commercialisation extrême du sexe. Banalisation de la pornographie, prostitution, impossible de ne pas retrouver l'écho amplifiée de notre époque. Au centre, le marché, le mensonge, la manipulation se centrifugeant : Ainsi les virus sont fabriqués par les laboratoires, et sont proposés à la population comme des médicaments !

    Putain d’hommes ! Deux sur terre, et ils se déchirent, à moins que l'un transforme l'autre en esclave, en faire valoir ou en marché. Abel et Caïn. Hollande et Macron..Peut être le mieux encore c’est de se retrouver on ne sait comment un matin enfermé dans un paysage alpestre, derrière une muraille de verre, comme un poisson rouge dans un bocal. Seul, d’accord, mais peinard, dans un décor qu'on aurait pu appeler auparavant "de rêve"…

   Dans « Le mur invisible  », écrit au début des années 60, Marlen Haushofer http://bit.ly/2jiS5RA ne nous donne là aucune raison de ce changement de paradigme. Seuls quelques animaux sont là consoler la dernière survivante de l’humanité : Une bonne grosse vache alpestre pleine de lait, un chat et un chien lui léchant les mains. Ce seront ses confidents, et la découverte d’un sensibilité infinie, exacerbée par l’économie de survie, l’écoute du passage des saisons la transformeront peu à peu.

    Mais une question nous taraude, projective sans doute : Qui paiera sa retraite ?

    Jean Hegland a écrit dans la même veine un magnifique roman ( Dans la forêt) http://bit.ly/2hkENzU

     C’est une société qui s’est éteinte insidieusement. Allez savoir si cela ne vient pas des perturbateurs endocriniens, celle qui rend les hommes de plus en plus crétins, incapables de s’adapter, voir de garder les choses dans l’état où on leur a confiées.

    Marrant, mais un peu vexant. On pensait que ce serait les petits hommes verts jaloux de notre belle planète qui aurait raison de notre civilisation, et voilà un scénario qui met en cause les particules issus des produits cosmétiques, et des retardateurs de feu contenus dans ce vieux fauteuil dans lequel vous tenez avachi. Vous avez beau avoir fermé la porte à double tour, et surveiller la rue avec un fusil, la mort rouge est rentrée chez vous.

      La fin du monde aurait-elle le sens de l'humour ?... Ou a-t-elle lu Edgar Poe ?...

( video d’arte replay : Demain, tous crétins :http://bit.ly/2yubBxy

     Les deux soeurs adolescentes, qui vivent dans une grande maison, au cœur de la forêt, elles, ont beaucoup lu, du temps où les livres servaient de papier encore de guide. Les deux parents sont morts, leur léguant leurs humanités heureuses. L’une pensera un moment que l’électricité reviendra, qu’elle pourra reprendre ses cours à la fin de l’été. Elle continuera à s'entretenir, faisant ses pointes de ballerine, comme une discipline indispensable, un mantra, avant de renoncer, de chercher ailleurs d’autres raisons de vivre. Le jardin, la connaissance des plantes qui les entourent, ces nouveaux livres de la nature ouverts, qu'elles avaient jusqu'alors négligés, seront leurs viatiques.

     On le voit, les questions qu’on se pose après avoir réalisé que le monde ne sera plus jamais pareil, que la lumière s'est à jamais éteinte, tiennent à notre capacité de résilience, de réinventer un monde, de réenchanter des choses minuscules, et de nous ouvrir à de nouvelles connaissances.

    Je voulais terminer cet article par ces deux livres, « robinsonades » modernes, car elles possèdent plus de chair et d’âme que de mécanique froide, plus d’espérance que de désespoir. Avec cette qualité de transcendance et d’émotion, de supplément d’âme, et de respect aux choses essentielles qui font que nous sommes humains. Le fait qu’ils aient été écrit par des femmes, le sexe qui donne la vie, n’y est peut être pas étranger.

    Car dans le kit de survie dont nous avons besoin, cultivons le pouvoir de l’empathie, et celui des émotions. Ce sont les meilleures protections pour ne pas muter vers ces robots cyniques et froids, qui insidieusement, avec soi disant les meilleures intentions du monde, tentent de se glisser en nous ! Celà me fait penser aux divines "chroniques martiennes" de Ray Bradburry, mais je me tais. On n'en finirait pas d'explorer la science-fiction, de regarder par la fenêtre avec une paire de jumelles, en oubliant qu'on a les lacets de ses chaussures défaits. 

     La valeur de l’existence passe par la reconnaissance de sa fragilité. A trop tenter d’améliorer l’homme, pour l’adapter aux conditions à venir, on nierait ce qui en fait le prix.

 

FIN



20 réactions


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2017 16:00

    Vous oubliez : Virus 34 par Jean d’Agraives


  • pallas 15 novembre 2017 16:17

    velosolex

    Pour parler de fin du monde, je rajouterai dans votre article deux mots, c’est chose totalement officiel.

    C’est « DARPA » et « CRISPR »

    Voici le liens internet :

    https://www.darpa.mil/news-events/2017-07-19

    C’est chose très officiel, Le meilleur des mondes avec un brun de transhumanisme, mais surtout d’eugénisme.

    Il y a des actualités qui semble n’intéressé absolument personne.

    Salut


    • velosolex velosolex 16 novembre 2017 13:08

      @pallas
      L’intéret est lié à la curiosité, ou le contraire.

       Si je peux donner envie de lire un des bouquins dont je parle c’est le principal. 
      J’ai envie de joute d’opinions, mais malheureusement la pensée se désèche, n’étant plus alimentée que par celle des maîtres penseurs.
       Des médias penseurs devrais je dire. 
      Un roman contient en lui un monde en germination future, celui de la critique
      Nom d’un tweet, il se fait bien tard !
      It’s a hard rain gonna fall !

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2017 16:19

    il se fait que jean d’agraive était lié aux Festetic de Tolna dont une des descedantes a élevé Olivier. Sa mère était le lumière, mais Béatrix, l’âme noire. Olivier l’a détestait (et c’est peu dire). Toujours les paroles qui tuent. Le patron de l’Estro Armonico (Actuellement : Fou chantant". l’a tirée par les cheveux à l’extérieur. En référence à l’araignée,... Morte seule le 11 janvier 2009 (ce qui fait 11 plus 2 plus 9= 11, première lune au Nouvel-an chinois (encore dans l’année du rat), avec un 367 Magnum Smith & Wesson (c’était cela ou une mort atroce étranglée par son anneau gastrique).


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2017 16:23

    Corrigé : il se fait que jean d’Agraive était lié aux Festetic de Tolna dont une des descendantes a élevé Olivier. Sa mère était la lumière, mais Béatrix, l’âme noire. Olivier l’a détestait (et c’est peu dire). Toujours les paroles qui tuent. Le patron de l’Estro Armonico (Actuellement : Fou chantant". l’a tirée par les cheveux à l’extérieur. En référence à l’araignée,... Morte seule le 11 janvier 2009 (ce qui fait 11 plus 2 plus 9= 11, première lune au Nouvel-an chinois (encore dans l’année du rat), avec un 367 Magnum Smith & Wesson (c’était cela ou une mort atroce étranglée par son anneau gastrique). Née le 9 avril 1940 

    • 30 : correspondant dans le calendrier hébreu au dimanche 17 nissan, « troisième jour » de Pessa’h, c’est l’une des dates le plus souvent avancées pour l’évènement qu’est, dans la foi chrétienne, la résurrection de Jésus-Christ. Jour de la ruche, mais c’était plutôt un freslon.

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2017 16:26

    et comme par une de ces hasards auquel je ne crois pas. Béatrix était la meilleure amie du mèdecin (on dit médecine) de mon ex : pataphysicien amateur de BD (12000, le sol de son plancher se creusait dangereusement).


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2017 17:39

    Bizarre : Jean d’Agraives est décédé un « 21 novembre 1951 ». une sorte de Jean Ray avec multiples pseudos.


  • pallas 15 novembre 2017 18:39
    velosolex

    La fin du monde n’est pas une chose grave, c’est le cycle de l’univers ou nous existons, les étoiles, galaxies, planètes, toutes choses en définitifs, nait et disparait.

    L’Univers va disparaitre, comme un jour il fut présent.

    Notre perception de la réalité est très limité, notre corps n’est pas capable de voir la réalité, notre cerveau l’interprète pour y co existé, je fais encore dans la neuroscience.

    Les théologiens interprètent les choses, les scientifiques deviennent religieux en faisant des théories leurs certitudes.

    Qu’il y est ou pas fin du monde, une chose est sur est notre propre mortalité, le sujet réel et initial est la.

    « Provisoire » est le nom véritable de « l’Absolu ».

    Salut


    • velosolex velosolex 15 novembre 2017 18:53

      @pallas


      Take a walk on the wide side

      She says, hey babe

    • pallas 15 novembre 2017 19:29

      @Ratatouille

      La question de temps est subjectif en fonction de l’organisme.

      Un rat, une fourmis, un éléphant, baleine, humain etc, chacun ont leurs propres horloges biologiques.

      Si on fait abstraction de ça, sans prendre en compte notre propre « réalité » ou conception de celle ci.

      La fin de l’univers est pour demain ou immédiat, c’est juste chose acquise et inévitable.

      Je fais dans la neuroscience et pas dans la philosophie.

      C’est tellement évident smiley

      Salut


    • francois 16 novembre 2017 10:30

      @pallas
       L’univers c’est comme Dieu, personne ne l’a rencontré mais tout le monde en parle. vous faites dans la bréve de comptoir.


  • baldis30 16 novembre 2017 12:13

    bonjour,

     Je suis stupéfait que personne n’ait osé dénoncer les affreux astronomes qui affichent avec une totale impudence une conjonction entre Vénus et Jupiter ! Sont-ils mariés ces deux-là ?

    Vous rendez vous compte de ce que cela implique sur la libido de la population qui lit cela dans la presse scientifique ... une honte vous-dis-je !

    Le catastrophisme a de beaux jours devant lui ! D’expérience personnelle dans un domaine précis tous les jours on découvre un nouveau danger avec lequel on a vécu des siècles durant et au contraire des dangers bien réels sont occultés.

    Une preuve ... le réservoir de microbes de la lèpre chez des écureuils rouges de Grande-Bretagne... (information scientifique en anglais par « red squirrels leprosy »)

    Aussi une méconnaissance culturelle élémentaire comme cette information publiée par Midi-Libre rendant compte du dernier procès AZF « l’onde sismique qui se propage plus vite que la vitesse de la lumière ».

    On est entouré de bobards, inconscients ou le plus souvent bien contrôlés, mesurés, distillés, comme Basile distille la calomnie .....


    • velosolex velosolex 16 novembre 2017 12:34

      @baldis30
      Le catastrophisme d’hier, c’est la réalité du jour : La disparition des espèces n’en est plus à ses débuts...N’y voyez aucun pessimiste, celle ci comme son contraire étant une volonté d’altérer le réel. On peut être tenté de se rassurer pas les incohérences de journaleux, pour d’un grand rire, d’un grand coup de torchon, en qualifiant de bobard la montée des eaux, ou une des autres abominations, mais la réalité est dure, comme la loi de la gravitation. 

      Où sont les hirondelles qui se réunissaient sur les fils avant leur voyage automnale par centaines ? A l’encan de l’observable par un homme de la rue, tout simplement. Sans se faire abuser par les charlots tels qu’on peut lire les articles négationnistes, comme on peut en voir sur ce site, qui a renfort de statistiques et de diagrammes orientés, leur donnant une allure vaguement scientifique, parviennent à abuser le gogo. L’esprit de corps travaillant à renforcer la conviction d’un groupe d’élus ayant démystifié les « mensonges » des médias aux ordres de puissants. Nous voilà dans l’aspect sectaire inhérent à ce monde en représentation. 
      Cet article en deux morceaux pourrait donc tirer des rallonges sur le déni, et sur la manipulation. Beaucoup en effet tiennent à être rassurés, ce qui les plonge un peu plus dans la complicité, et le désarroi à venir. Comme ces investisseurs acceptant d’avaler n’importe quelle couleuvre, d’un de ces escrocs qui vous jurent 10% de retour en investissement, et retirant les fusibles de leur pensée critique. 

  • Le Comtois 16 novembre 2017 18:13

    c’est 15000 scientifiques pas 1500...


    Depuis le temps qu’on l’annonce la fin du monde un jour elle arrivera, c’est sur. Par contre ce qui me console personne ne pourra dire je l’avais prédit !!

    • microf 17 novembre 2017 10:22

      @Le Comtois

      Bien dit @Le Comtois, la fin du monde arrivera cela est sûr, quand ? pourrait-on poser la question ,c´est le jour oú JE meurs, c´est la fin du monde de mon monde. En venant au monde je viens seul, en partant, je repartirais seul, car même les jumeaux ne viennent jamais á la fois, chacun vient á son temps, et repart á son temps.


    • velosolex velosolex 17 novembre 2017 18:39

      @microf

      Allez savoir si au lieu d’arriver demain, la fin du monde n’est pas arrivé hier ! 

      Et qu’on s’en serait pas encore aperçu. 
      Je dis pas ça par hasard, car 50% des espèces sont déjà disparu depuis un siècle.
      J’avais déjà remarqué à mon échelle, au niveau des abeilles, des moustiques, et des hirondelles. 
      Mais les éléphants ne se posent pas sur les fils électriques en automne, avant de s’envoler pour les pays chauds.

       Ni les baleines, sauf celles de parapluie. 
      Ce qui fait qu’on a une vision bien simpliste des choses. Très réduite. 
      Combien de temps encore avant que l’autre moitié soit décimée.
      It’s a hard rain gonna fall !

      50% des espèces animales de la planète ont disparu en quarante ans

  • Arnould Accya Arnould Accya 17 novembre 2017 14:54

    Très jolies ces pensées jetées pêle-mêle, oxymores de l’immonde réalité dépeinte dans laquelle pataugent les rescapés en sursis de la lobotomisation insidieuse de masse en cours.

    Mais, pardon de marcher sur vos plates-bandes, comment parler de science-fiction sans citer Mike Resnick ? Kirinyaga (je viens de vérifier l’orthographe :) , Ivoire, la trilogie enfer/paradis/purgatoire dans l’ordre que vous voulez ; des monuments de SF, non ?!
    Et le cycle de fondation aussi, mais c’est vrai qu’on ne peut tout citer.


    • velosolex velosolex 17 novembre 2017 16:19

      @Arnould Accya
      Comme vous le dites on peut pas tout citer. Autant donner le nom de toutes les étoiles de la galaxie. Je retiens vos références. J’ai lu dernièrement le cycle en trois tomes de Silo, qui ne déparerait pas dans mon article. Mais mon propos n’était pas de dresser une liste d’immanquables, où d’ailleurs l’injustice écarterait forcément beaucoup d’ouvrages. 

      La Science fiction renouvèle souvent la vitrine, et s’il y a eu dans les années 70 des géants, comme Asimov, Van vogt, silverberg, et Frank Herbert, on peut observer que bien des scénarios qu’ils avaient imaginés sont presque derrière nous...
      Au moins quand on polémique sur la teneur de cette liste, c’est la preuve qu’on lit beaucoup, qu’on connait le genre. Mais chose inimaginable il y a encore un quart de siècle, les librairies ferment, les lecteurs disparaissent...Dans la galaxie de la bêtise, avec un smarphone comme poisson pilote, cloche de verre autistique. 
      « Silo » : vent d’air frais sur la science-fiction - Le Point

    • Arnould Accya Arnould Accya 18 novembre 2017 02:24

      @velosolex

      ... avec un smartphone comme ancre dé-chaînée qui entraîne les inconscients dans les abîmes insondables du narcissisme et de l’apathie servile ...


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