mercredi 30 mars 2016 - par hommelibre

Des femmes qui ne veulent pas faire carrière

Simone de Beauvoir a écrit : « Aucune femme ne devrait être autorisée à rester à la maison pour élever ses enfants ». Elle et ses suiveuses ont alors créé de nouveaux stéréotypes pour enfermer les femmes.

Enfanter…

Par exemple le mythe de la femme prisonnière de son foyer. Affirmer que la maison et que l’éducation des enfants est très idéologique. Les femmes ne devraient que procréer, pondre, et laisser des fermes d’élevage prendre soin des petits. C’est le monde totalitaire qu’a tenté de créer Mao. 

Il faut savoir que la femme qui ne travaille pas est un produit de la bourgeoisie du XIXe siècle. Hors de cette classe bourgeoise les femmes dans leur grande majorité ont toujours travaillé, comme les hommes : sur l’exploitation agricole commune. L’image d’une femme recluse à la cuisine ne tient pas la route. Et je doute que les femmes du passé aient eu une aussi mauvaise opinion d’elles-mêmes. 

Les féministes, contre toute rigueur intellectuelle, ont édicté une doxamisérabiliste et délirante : « Bref, la chair féminine est inerte parce qu'elle est désertée de toute conscience interne, façonnée qu'elle est par une volonté extérieure, celle du sujet transcendant et masculin. » Vision apocalyptique mais ontologiquement erronée. Les féministes voient des potiches partout. Il n’y a pas de corps inerte et déserté. Il y a toujours une forme de conscience de soi et une volonté individuelle. 

Aujourd’hui les femmes travaillent en partie par choix mais aussi par nécessité, comme les hommes. Cependant, malgré les campagnes en faveur la parité numérique, elles restent minoritaires dans les hauts postes de pouvoir et d’argent. Postes qui sont de toutes façons réservés à une infime portion d’humains. Depuis le développement de l’industrie la plupart des hommes n’ont jamais connu de situation professionnelle indépendante ou accédé à un pouvoir. Ceux qui sont en haut de l’échelle économique sont une minuscule minorité.

 

… ou diriger ?

Le standard contemporain, initié par Simone de Beauvoir, impose aux femmes l’idée qu’elles doivent viser au plus haut et que la maison est un lieu d’aliénation. Celles qui n’accéderont jamais à un poste de pouvoir (soit l’écrasante majorité d’entre elles) n’ont que leurs yeux pour pleurer et la victimisation pour crier à l’injustice. Mais à part les rendre malheureuses cela ne mènera nulle part.

D’autres ne sont pas intéressées par le pouvoir ni par une carrière. C’est ce que développe la féministe Peggy Sastre dans un récent article.

Elle mentionne en particulier une étude récente selon laquelle les femmes les femmes ont des intérêts et des objectifs de vie plus nombreux et variés que les hommes.

 « Les femmes sont moins intéressées par des objectifs de vie relevant du pouvoir et considèrent qu'une brillante carrière (ici mesurée uniquement par l'échelon hiérarchique atteint) leur sera bien plus dommageable que bénéfique. Parallèlement, comparées aux hommes, les femmes sont bien moins intéressées par l'idée de tirer profit d'un avancement professionnel ».

C’est également le cas de nombreux hommes de ma connaissance, plus motivés par des objectifs personnels que par une carrière et le pouvoir.

Que des femmes renoncent à la carrière pour d’autres objectifs moins performants socialement, c’est aussi leur liberté et leur choix. Même si elles n’entrent pas dans le moule féministe. 

Peggy Sastre met un nouveau pavé dans la mare après la publication de son dernier livre dont j’ai parlé récemment.



26 réactions


  • Clark Kent M de Sourcessure 30 mars 2016 11:35

    « C’est également le cas de nombreux hommes de ma connaissance, plus motivés par des objectifs personnels que par une carrière et le pouvoir. »


    L’homme est une femme comme les autres. 

    • John2222 (---.---.235.66) 31 mars 2016 08:41

      @M de Sourcessure
      Encore de la propagande féministe ... Décidement, a part dire des contre-vérités, elles savent pas faire grand chose d’autre


  • Loatse Loatse 30 mars 2016 16:07

    Elucubrations de bourgeoises délivrées des soucis d’intendance... (ménage, courses, repas, linge..)


    Dans le milieu ouvrier, ce fut double journée de travail, l’épuisement garanti - sauf pour celles, rares en milieu citadin, qui pouvaient bénéficier de l’aide d’un parent à domicile. et pas vraiment l’épanouissement. Quand à faire carrière dans ce milieu....

    Des enfants ballotés dés potron minet, d’une gardienne à une crèche, à une cantine, à une garderie (le soir).. Génération sacrifiée tantôt par nécessité, tantôt par désintérêt puisque « l’épanouissement, l’accomplissement ne pouvait être dorénavant qu’extérieur au foyer..(ou certaines professions pouvaient s’exercer à domicile si besoin était)

    De l’argent du »ménage« on est ainsi passé au compte séparé...aux calculs d’apothicaires (partage du loyer, du resto, des vacances...) puis des meubles, des enfants... quand on se lassait de bonhomme ou bonne femme, ou que l’orgasme condition indispensable d’épanouissement n’était pas au rendez vous comme l’exigeait les nouveaux dictats via les nouveaux magazines feminins...

    C’est qu’il ne fallait surtout pas »rater sa vie« (jouir et consommer).... ou passer à coté (lol) de sa vie.... alors on décomposa puis recomposa (parfois plusieurs fois en espérant »le bon« , la »bonne« )

    Il y eut alors et la flexibilité de l’emploi et la garde alternée.. tout ne devait être que mouvements, la stabilité un concept has been... Des mômes tirèrent pourtant la sonnette d’alarme : ceux du mouvement »no futur« ... ceux des »raves party", se dandinant comme des robots, les oreilles éclatées par d’assourdissants battements de coeur (la techno)...

    En vain.

     les carrièristes eux, finirent leurs jours dans des pavillons entourés de hauts murs avec chien et alarme, ou dans leur 2 pièces acheté à crédit, (accessible par digicode) en attendant que leurs 1 ou 2 enfants désirés (les autres ayant fini à la poubelle) qu’ils ne voyaient que rarement les collent dans une maison de retraite,

    Tandis que d’autres enfants, nombreux ceux ci, venus d’ailleurs, un ailleurs ou ils étaient perçus comme une richesse, s’égayaient dans les rues...



    • tf1Groupie 30 mars 2016 21:56

      @Loatse

      "Génération sacrifiée tantôt par nécessité, tantôt par désintérêt puisque « l’épanouissement, l’accomplissement ne pouvait être dorénavant qu’extérieur au foyer"

      Je ne sais pas en quoi vous la considérez si miserable cette génération ?

      Et être vouée dès la naissance à être mariée contre son gré et à passer 20 ans de sa vie à être enceinte tous les 2 ans, cela n’était pas être sacrifiée ??


    • philouie 30 mars 2016 21:58

      @tf1Groupie
      Sauf qu’aujourd’hui, ce qui est sacrifié, ce sont les enfants donc les hommes de demain.


    • tf1Groupie 30 mars 2016 22:11

      @philouie

      Je ne sais pas où vous avez vu qu’ils sont sacrifiés ?? Affirmation gratuite et qui rassure ceux qui ont du mal à sortir de leur formatge.

      Les enfants sont certainement beaucoup plus sacrifiés par les pères qui les abandonnent à une mère restant seule à subvenir aux besoins des rejetons.

      Homme Libre n’en parlera pas, vous non plus qui êtes plutôt un partisan du Harem.


    • philouie 30 mars 2016 22:16

      @tf1Groupie
      Ils sont sacrifiés parce que le plus important pour le tout petit, c’est la sécurité affective.
      Les crèches et autres écoles maternelles sont des lieux de violence à l’encontre des petits.
      Violences qui ne sont pas sans conséquence sur la vie d’adulte.


    • francesca2 francesca2 30 mars 2016 23:05

      @philouie


      Non, c’est sûr, pour s’épanouir il faut faire une quinzaine de gosses.
      Et porter le voile.
      Et être considérée moins qu’un chameau.

      Et après ils crient à l’islamophobie...

    • philouie 31 mars 2016 11:28

      @Aristide

      Seulement voila, ce n’est pas moi qui fait la plainte des enseignants qui n’en peuvent plus, ce n’est pas moi qui constate l’augmentation des incivilités.
      Le problème, c’est vous qui l’avez, et chaque jour qui passe voit le problème s’aggraver parce que vous n’avez même pas conscience des dégâts commis par votre idéologie fémino-égalitaristes.
      Moi, je pointe du doigt le problème et je vous dis où ils se trouvent, sauf que, évidement, sûr de vous mêmes, vous êtes incapable de vous remettre en cause et préférez foncer dans le mur plutôt que de vous demander « pourquoi ça ne marche pas ? »


    • philouie 31 mars 2016 11:33

      @
      sur « jeunesse et genèse du nazisme »
      je cite :
      la jeunesse invente, par la violence, l’ autorité qu’elle n’a jamais subie.


    • Aristide Aristide 31 mars 2016 16:51

      @philouie


      Pas étonné qu’un allumé de votre espèce ne se reconnaisse dans notre société, je ressens un immense plaisir à ne rien partager avec vous.

      Que nos lois vous gênent dans vos aliénations de religieux de bazar, que nos usages vous déplaisent, que nos moeurs vous mettent des boutons, me réjouit au plus haut point.

      Quand à votre analyse d’arriéré et coincé religieux sur les causes « féministes » de tout ce qui arrive dans nos sociétés, j’y vois au contraire une bonne raison de m’opposer à cette clique de religieux obtus et arriérés dont vous etes une sorte de spécimen.

      Un spécimen qui essaie de faire passer ses positions les plus réactionnaires pour celle de l’islam en général. Exacerbant la moindre différence culturelle pour la faire passer pour indépassable, dévalorisant systématique l’ouverture d’esprit de nos sociétés.

      Continuez dans vos délires, vous ne trompez personne en vous faisant passer pour un vrai musulman, vous êtes simplement un arriéré réactionnaire et coincé dans un intégrisme religieux. .






    • philouie 31 mars 2016 21:51

      @Aristide
      musulmane ?
      vous pouvez lire kant également.
      par exemple


    • philouie 1er avril 2016 07:39

      @
      sur la notion d’obéissance je voudrais ajouter autre chose : chez Kant, l’obéissance se justifie par le nécessaire apprentissage au respect de la loi dans l’intérêt général, et cet argument suffit à lui seul.
      Mais l’obéissance à également des vertus toutes spirituelles : c’est le moyen de la destruction de l’ego laissant la place à la manifestation de la volonté divine. Il ne s’agit pas alors seulement de respecter la loi commune mais d’être en harmonie avec le plan divin.


    • Aristide Aristide 1er avril 2016 10:10

      @philouie


      Ce charabia religieux pour justifier vos attaques contre tout ce qui ressemble à la libération des moeurs et des usages, la place de la femme dans nos sociétés, l’égalité des rôles entre homme et femme, ... comme si le respect des lois étaient incompatible avec la modernité.

      L’obéissance n’est pas une vertu en soi, il faut y ajouter le respect, la compréhension des autres, l’empathie, amis aussi l’initiative, la révolte face à l’injustice, la désobéissance face à l’arbitraire ... fut’il religieux ou laïque.

      Ce qui est assez savoureux c’est de vous voir parler de respect de la loi, vous qui n’avez jamais condamné les assassinats de ces malades sous le prétexte d’un complotisme assez débile. C’est de quelle loi dont vous parlez ?






    • philouie 1er avril 2016 10:38

      @Aristide
      Mon propos n’est pas contre les femmes, il est pour les enfants. Il faut sauver les enfants parce que c’est ce que nous avons de plus précieux : c’est par eux et uniquement par eux que nous auront un avenir et aujourd’hui nous sommes en train de tuer notre avenir.
      Et les enfants ont besoin d’un père et d’une mère et nos sociétés détruisent les pères et les mères en ne sachant plus que produire des individus égoïstes.
      Les mères n’ont plus la capacité d’être mère lorsque le plus important pour elle est leur travail, leur carrière et la consommation et qu’elles abandonnent leurs enfants aux mains de l’institution.
      Les pères non plus la capacité d’être père, lorsque l’idée même d’autorité est niée, et que l’idée de dire ce qui est bien et ce qui est mal est devenu une hérésie.
      Aux enfants nous devons donner l’amour d’une mère et la parole du père.


    • Aristide Aristide 1er avril 2016 14:34

      @philouie


      C’est bizarre de décrire ce fantasme de réalité propre aux réactionnaires pour essayer de justifier leurs jugements d’un autre temps.

      Vous extrapolez à la population entière les comportements d’une ultra minorité, essayant de tirer des conclusions assez ridicules sur les causes de ces comportements. L’éducation n’a fondamentalement pas changé, l’abandon de l’autorité DES parents est une fable, l’absence d’amour DES parents l’est aussi, comme cette affabulation sur le bien et le mal qui ne serait plus enseigné.

      Vos formules à l’emporte pièce sur l’amour de la mère et la parole du père est vraiment teinté de cet obscurantisme propre à la religion que vous mettez à toutes les sauces, de mauvaises à odeur nauséeuse.

      Il y a de multiples façons d’organiser la cellule familiale, l’important est l’amour que portent LES parents, LEUR préoccupation de leur donner des valeurs, ... que ces valeurs de tolérance et d’indépendance vous gène serait plutôt bon signe pour l’avenir de nos sociétés.







  • Nicolas_M bibou1324 30 mars 2016 16:47

    Je n’ai pas compris votre article. Vous dites que certaines femmes sont ambitieuses, d’autres non. Que pour les hommes c’est pareil, d’ailleurs. Qu’à d’autres époques et d’autres lieux la place des femmes dans la société n’était pas la même. Certes ... Mais encore ? 


    Vous parlez de « jeter un pavé dans la mare », mais à part énoncer des vérités évidentes, je ne vois pas ce que votre article amène comme réflexion ou comme idées nouvelles.

  • Loatse Loatse 30 mars 2016 17:10
    Arthes

    Souvent les hommes héritaient dans ce milieu, des taches les plus pénibles...des postes les plus éprouvants physiquement (sauf pendant la guerre...) et donc entre l’une fatiguée de sa journée et l’autre harassé le dos cassé, (parfois sur les chantiers), il va de soi qu’évoquer une stricte répartition des tâches ménagères sous couvert « d’égalité » serait contreproductif et injuste..

    Mais là encore tout est affaire d’individus, du souci de l’autre.. mon grand père, n’hésitaient pas à aller au « lave au poids’ » porter ou chercher le blanc à laver.. vider la poubelle, aider à débarrasser la table... ramener le pain..ou passer le balai.

    Les rôles figés, les tire au flan, les rapports de force cela existaient hier comme aujourd’hui....et l’inverse également... Une question de sexe ? je ne crois pas.



  • MagicBuster 30 mars 2016 17:24

    avant les femmes étaient libre de choisir leur mari et d’élever leurs enfants ...
    maintenant elles sont libres de choisir leur boulot.

    Les temps changent  smiley

    Arf


  • coquecigrue coquecigrue 30 mars 2016 22:30

    Simone ! Pas de mari, pas d’enfants, cocue, lesbienne, névrosée, sous dépendance de ce détritus pontifiant bigleux, pseudo-philosophe se réchauffant dans le seul bistrot chauffé de Paris ( Le Flore) pendant que les autres, à tort ou à raison, se battaient pour défendre leur camp, collabos ou résistants. Ces 2 personnages n’ont été ni l’un, ni l’autre, RIEN ! Moi, née en 44, ils me flanquent La Nausée ! La seule chose qui me réconforte, c’est qu’ils sont tellement ringards que mes petites filles n’en entendront jamais parler, alors qu’elles connaissent Montaigne, Rabelais et Molière !


  • Pierre 30 mars 2016 23:17

       Une citation célèbre explique que homme et femme seront égaux lorsqu’il y aura des femmes incompétentes à leur poste. Qui a planté l’une des plus grosses boites françaises (Areva), une femme ! Bon, donc, c’est fait !!


  • rimka 31 mars 2016 08:14


    « Aucune femme ne devrait être autorisée à rester à la maison pour élever ses enfants »

    L’Etat ayant pris la place de Dieu, c’est à lui que revient l’éducation des enfants, pour en faire ses disciples et ses adorateurs et les livrer aux prédateurs talmudo-maçonniques et à la mafia capitaliste.


  • Loatse Loatse 31 mars 2016 11:34

    @Arthes,


    C’était une idéaliste, mais comme bien des idéalistes de l’ère du poisson...(actuellement finissant), l’autre passe au second plan. (là en l’occurrence, les enfants que l’on confie à la collectivité dés leur plus jeune âge pour se « réaliser », sous le prétexte de les sociabiliser...

    Curieusement cela a produit l’effet inverse, soit l’individualisme et la perte du sens du collectif..

    C’est un peu comme l’Europe.... ou la dimension économique faite de concurrence et donc de rapports de forces en est train de détruire ce qui aurait pu être (et sera peut être va savoir si prise de conscience de la problématique) : une Europe réellement solidaire...

    Il y eu également pendant cette ère nos deux monothéismes, mais là ou chacun aurait pu y puiser matière à spiritualité, ouverture aux autres courants de pensée, ce fut l’inverse... (la spiritualité étant par essence vivante et non figée, il ne faut pas chercher loin selon moi pour comprendre de quoi inconsciemment ces femmes aujourd’hui visibles mais plus rares dans l’espace public portent le deuil)

    Maintenant la société ne peut évoluer qu’en faisant des expériences de ce type (les plans de carrière au détriment de l’équilibre de l’enfant, le profit à n’importe quel prix (et tant pis si celui ci laisse sur le carreau des milliers d’ouvriers), et le consumérisme comme promesse de bonheur et raison d’’être...

    Mais une autre tendance se dessine...(on tente de construire autre chose que des clapiers à individus, les projets des architectes les plus sensitifs privilégient les espaces verts, une économie solidaire voit le jour, on propose des congés parentaux... etc... etc...)



  • captain beefheart 31 mars 2016 12:20

    Les gens se marient ,ou pas,ont hâte de faire des enfants,et ont encore plus hâte de s’en débarrasser,en les abandonnant au nounous,crèches,particulièrement en France ou la haine anti-jeune est généralisée depuis des décennies.


  • captain beefheart 31 mars 2016 12:25

    Et pour l’épanouissement,la libération par le travail,laissez-moi rire.La caissière qui prend en mains 30000 articles par jour,travail souvent sur 6 ou 7 jours par semaine,se sentira plutôt libérée quand elle rentre chez elle,le dos cassé,après un passage pour chercher ses enfants.


  • Laraclure (---.---.97.7) 31 mars 2016 12:51

    @Philouie
    .
    On n’aime que toi grand fou


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