lundi 6 février 2012 - par YVAN BACHAUD www.ric-france.fr

Dialogue social, connivence partis, syndicats...

Pas un intervenant et notamment pas M. ALIOT du FN, n'a signalé que les syndicats ne demandaient jamais l'instauration du référendum d'initiative citoyenne qui leur permettrait pourtant d'abroger les lois sociales injustes et mieux encore de proposer au vote direct du peuple leurs propositions alternatives..

La menace d'un RIC obligerait bien sur le gouvernement à être a l'écoute des propositions syndicales..

Il y a une connivence syndicats et partis sur le dos des salariés et plus généralement des citoyens.

Lundi 30 janvier 2012, lors de l’émission « Mots croisés » sur France2,

M. Sapin représentant de M. Hollande a reproché avec véhémence à M Sarkozy d’avoir fixé un temps limité à 2 mois aux syndicats pour négocier la réduction du temps de travail et des salaires en fonction du ralentissement de l’activité.
Si, après pour des raisons idéologiques il y avait blocage, le gouvernement prendrait ses responsabilités par la loi. M. Hollande promet au contraire un dialogue social constitutionnalisé, non limité dans le temps..

Nous faisons remarquer qu’on ne fait pas dialoguer des pots de terre avec un pot de fer.
Pour que les syndicats puissent se faire « entendre » il est indispensable qu’ils disposent du référendum d’initiative citoyenne pour pouvoir en appeler à l’arbitrage de la population s’ils estiment qu’ils n’ont pas été suffisamment entendus.

Ainsi en Suisse,le 7 mars 2010 par un référendum d'initiative citoyenne (ric), le peuple a voté à 73% « oui » à l’abrogation d’une loi de décembre 2009 qui aurait entraîné une diminution du montant des retraites.
M. Hollande ne propose pas le référendum d’initiative populaire ou citoyenne (rip/ric).
M. Mitterrand l’avait, lui, promis en 1988 en écrivant : « C’est une aspiration profonde des Français je vais saisir le légiste. » .Et c’est encore vrai aujourd'hui car plus de 80 % des Français y sont favorables.
M. Guaino a répondu que le dialogue social ne pouvait pas se prolonger indéfiniment et qu’il était pour un état républicain dans lequel le gouvernement finirait par prendre ses responsabilités.
Il est regrettable que M. Guaino ne soit pas pour un état démocratique et que le peuple soit par conséquence réduit silence entre deux élections. M. Guaino et M. Sarkozy ont peur du peuple.

M. Aliot a rappelé quelques vérités sur les syndicats notamment qu’ils ne représentent qu'à peine 8% des salariés et qu’il y a connivence entre les syndicats et les partis de gauche
Mais il n’a pas demandé l'instauration du référendum d'initiative citoyenne pour les salariés alors que celui-ci leur permettrait d’abroger les lois sociales injustes.
Marine Le Pen fait quelquefois allusion au ric/rip mais seulement quand on se réfère à la procédure bidon inscrite dans l’article 11 de la Constitution.

Le Rassemblement pour l’Initiative Citoyenne a fait du référendum d'initiative citoyenne son combat N° 1.
C’est pour le faire connaître et l’exiger qu’il présente un candidat à la présidentielle , Yvan Bachaud **.
Le R.I.C. présentera ses candidats aux d’élections législatives de 2012.

Sans le référendum d’initiative citoyenne, le peuple n’est rien !
« Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue. » Victor Hugo

Lien :
http://www.ric-france.fr/  



3 réactions


  • beo111 beo111 6 février 2012 11:30

    Les syndicats ne représentent que 8% des salariés. Et les gens encartés dans un parti, quel pourcentage de la population représentent-ils ? Même pas 1% je pense.

    On comprend alors mieux la connivence entre les partis et les syndicats, les moins nombreux font tout ce qu’ils peuvent pour garder le pouvoir.
     


  • alain_àààé 6 février 2012 15:50

    bien vu l auteur dans les entreprises ou administration les gens qui se syndiques sont soit des gens a problemes ou une autre partie pour avoir de la promotion.de plus ils sont inscrit a un parti politique en majorité
    je fais des recherches avec un ami sur le monde du travail ou on vois les ouvriers dont j ai fait parti a une pérode de ma vie faire des gréves sur plusieurs jours voir plusieurs semaines ou les C R S protégés la police dans le commissiariat ou tous les mois les colecteurs ramassaient l argent des cotisations pour le syndicat de la C G T .aujourdhui on voit aparait des responsables fonctionnaires qui ne connaissent rien au monde du travail dont les socialistes n ont aucun représentant dans le monde du privé
    une parenthése« les responsables syndicauts ont le droit d avoir des putes de luxe champagne etc.. »lorsqu ils vont en réunion avec le medef


  • piquecul 6 février 2012 16:59

    En lisant les deux commentaires, on constate que le premier évalue les syndiqués à 8% des salariés et le adhérents aux partis à 1%. Traduit en clair, on est en train de comparer des melons et des pommes de terres. Pour que ces chiffres soient parlant il faudrait un référence commune ce qui n’est pas le cas. En effet, si il y a 8% de travailleurs syndiqués, parmi ceux là il peut sans doute y avoir des adhérents à des partis politiques qui en plus peuvent être d’obédience diverses.

    A ma connaissance, à ce jour, aucun parti politique ni aucun syndicat n’a envisagé sérieusement de RIC. La supposée connivence entre les syndicats et les partis de gauche n’est le résultat que d’un idéal commun. Mais alors il existe aussi une convergence de vue entre certain syndicats d’obédience de droite et certain partis.

    Quand au farfelu qui classe les syndiqués soit comme de « gens à problèmes » soit comme des ambitieux, cela relève du grotesque. Il ne manque plus dans ce tableau que l’affirmation que les fonctionnaires sont payés pendant qu’ils sont en grève et là, les sommets seraient atteints.

    Pour en revenir aux discours d’un praticien libéral qui tente de parler au nom d’une classe dont il n’a pas la moindre idée c’est risible. Il est utopiste de croire que des politiciens sont prêt à accorder au peuple le moyen de faire sanctionner leur gouvernement. Souvenez vous du vote de la réduction des indemnités des deux chambres.

    C’est parlant, sauf deux étourdis tous les concernés on votés contre Les Suisses ne sont pas à la veille de retrouver la même opportunité. 


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