lundi 21 novembre 2016 - par Mohamed Belaali

Donald Trump ou le spectre du fascisme

Donald Trump vient de remporter les élections présidentielles américaines. Il devient le 45 ème président des États-Unis. Cette victoire du richissime homme d'affaires n'est pas le fruit du hasard. Trump est un authentique produit de la démocratie bourgeoise. La République de Weimar la plus avancée de son temps a produit un monstre dont on dénonce encore aujourd'hui les crimes. Plus récemment, cette même démocratie a enfanté un certain George W Bush dont le monde subit toujours les terribles conséquences de son intervention militaire en Irak. Aujourd'hui elle donne naissance à Donald Trump, un personnage aussi médiocre et grotesque que dangereux. En se présentant comme l'homme providentiel, Trump a su capter les frustrations et le désespoir d'une partie de la population abandonnée par les démocrates et les mettre au service de la classe dominante dont il fait personnellement partie.

La longue campagne électorale menée par les deux candidats était marquée du début jusqu'à la fin par une suite ininterrompue d'invectives personnelles, de propos mensongers, démagogiques, racistes, sexistes et islamophobes pour mieux contenir la colère populaire et occulter la responsabilité de la classe dirigeante dans la situation de misère matérielle et morale que connaissent aujourd'hui de larges franges de la population américaine. Les mexicains, les noirs, les musulmans etc., ont largement remplacé, comme responsables de tous les malheurs des États-Unis, les banquiers, les hommes d'affaires, les industriels et autres spéculateurs et parasites. Les démocrates ont une grande responsabilité dans l'élection de Trump. Ce sont eux qui ont organisé une véritable confiscation des richesses produites par les travailleurs pour les mettre entre les mains des puissants.

L'histoire nous a toujours enseigné que durant les périodes troubles marquées par le chômage, les inégalités, les guerres sans fin etc., la classe dominante utilise, pour préserver ses intérêts, tous les moyens dont elle dispose. Les bourgeoisies américaines et européennes, nonobstant des situations différentes, n’arrivent plus à surmonter les crises à répétition de leur système. Il ne s’agit pas d’une crise conjoncturelle et passagère, mais bel et bien d’une crise structurelle dont les racines plongent jusqu’au cœur même du système. Les interventions massives des États, de la Commission européenne, des banques centrales, du Fonds monétaire international (FMI) etc. restent, pour l’instant, impuissantes face à l’ampleur du marasme économique. La croissance tant invoquée peut revenir mais pour mieux laisser place à d'autres crises plus violentes et plus générales. Les classes dirigeantes ressemblent de plus en plus à ces magiciens qui ne maîtrisent plus les forces maléfiques qu’ils ont eux-mêmes créées !

Le capitalisme se distingue des autres systèmes qui l'ont précédé par cette extraordinaire capacité d'adaptation à toutes les situations. Fascisme, nazisme etc. sont des mots qui désignent une seule et même réalité, la dictature du capital. Car tous ces mouvements politiques sont sortis des entrailles du capitalisme. A y regarder de plus près, ils sont tous nés dans un contexte de crises économiques et politiques majeures : guerre mondiale, révolution soviétique, déceptions de la petite bourgeoisie urbaine et rurale, marginalisation des plus démunis etc. Leur dénominateur commun reste le même : il faut que l'accumulation et la concentration des richesses restent, vaille que vaille, entre les mêmes mains.

Trump, véritable concentré des luttes sociales qui travaillent la société américaine, a puisé sa force essentiellement dans la faiblesse de la petite bourgeoisie écrasée par le grand capital et dans le désespoir d'une partie de la classe ouvrière blanche laminée par le chômage et la précarité. Pour les consoler et calmer leur rage et leurs frustrations, Trump leur offre, ente autres, le soutien de la race. Rappelons qu' aux États-Unis, le racisme a toujours été utilisé comme moyen au service du profit et de l'accumulation du capital. Dans le passé, le racisme a servi de justification et de légitimation de l'esclavage, main-d’œuvre servile et rentable. Car l'exploitation économique et l'oppression raciale vont de pair. Si l’esclavage a été aboli, du moins formellement, le racisme lui continue à se développer au grès des vicissitudes de l'évolution du capitalisme. Aujourd'hui, le racisme doit s’adapter à la nouvelle situation où le salarié a remplacé l'esclave. Le racisme est toujours utile pour la classe dominante ne serait-ce que pour entretenir et perpétuer, par son agitation et les préjugés raciaux qu’il propage, la division au sein de la classe ouvrière. Le travailleur noir lui doit subir, en plus de l'exploitation de classe, l'oppression de race (1). C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la volonté de Trump de construire des murs et des clôtures ainsi que sa rhétorique antimexicains, antinoirs et antimusulmans. Il s'est entouré également pendant sa campagne et en tant que nouveau président, de personnalités racistes comme Jeff Sessions ou Stephen Bannon proches des milieux suprimatistes défenseurs acharnés de la suprématie de la race blanche même si le racisme basé sur la supériorité biologique n’a aucune base scientifique.

Au pouvoir,Trump reviendra peut-être sur certaines de ses promesses sans grande importance pour la classe dominante, mais appliquera probablement toutes les mesures en faveur du capital comme la baisse des impôts des plus riches (la tranche la plus élevée passera de 39,6 à 33 %), la réduction de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (de 35 à 15 %), la dérégulation financière etc. A cet égard, l'équipe du nouveau président appelle déjà au démantèlement de la loi Dodd-Frank votée en 2010 après la crise dite des subprimes pour limiter un tant soit peu les excès des agissements bancaires.

Ce texte est « un fardeau énorme pour les banques (…) Nous devons nous en débarrasser » disait Trump. Il a même nommé pour cette mission Paul Atkins, un républicain qui milite depuis longtemps contre toute forme de régulation financière. Les marchés financiers ne se sont pas trompés. Wall street et toutes les bourses du monde ont réservé un accueil chaleureux au nouveau président. Le Dow Jones et le S&P 500 par exemple ont salué la victoire de Trump par des augmentations qu'ils n'ont pas connues depuis longtemps. Le rendement des obligations américaines à dix ans a lui aussi augmenté passant de 1,36 à 2,22 % (2). Bref, Trump n'est pas prêt à remettre en cause les intérêts et les privilèges de la classe dirigeante. Bien au contraire, il tentera, au-delà du discours, de les consolider.

Pour produire l’illusion du changement et donner l’impression de créer quelque chose de tout à fait nouveau, Trump doit travestir la réalité. Son langage, son style, ses outrances, son comportement et ses actes doivent faire oublier le gouvernement précédent. Trump et son équipe doivent se draper dans un déguisement nouveau pour que la différence avec l’ancien pouvoir paraisse éclatante. Ils ont besoin, pour se distinguer des démocrates, de jouer une nouvelle comédie sur la scène politique américaine. Mais il ne s’agit là que des formes et d’un déguisement qui reflètent plus ou moins nettement le fond commun : servir la même classe sociale, la bourgeoisie qui les place à tour de rôle à la tête de l’État.

Le capitalisme en crise a produit un nouveau monstre aux États-Unis et risque d'en produire d'autres à travers le monde. L'agressivité économique et politique de Trump et de son équipe montre si besoin est que la classe dirigeante américaine, pour sauvegarder et perpétuer ses privilèges, ne reculera devant aucun moyen y compris le plus terrible et le plus abjecte, la guerre. Trump représente un véritable danger non seulement pour le peuple américain mais pour le monde entier. Il est donc urgent de construire un mouvement de résistance planétaire contre Trump, tout en s'attaquant en même temps au système, le capitalisme qui a produit un tel monstre.

Mohamed Belaali

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(1)https://www.legrandsoir.info/peine-de-mort-violence-policiere-et-racisme-aux-etats-unis.html

(2)(Le Monde, Economie et Entreprise du 15 novembre 2016, page 3.

(3)http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/14/malgre-les-previsions-les-marches-financiers-se-portent-bien-apres-l-election-de-donald-trump_5031026_3234.html#xtor=AL-32280515



27 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 21 novembre 2016 12:00

    « Trump représente un véritable danger non seulement pour le peuple américain mais pour le monde entier. »


    La guerre est plus qu’un danger : c’est une réalité depuis le 11 septembre 2001, et l’origine est bien les Etats-Unis !
     Mais ils n’ont pas attendu Trump.

    • manu manu 21 novembre 2016 15:41

      @Jeussey de Sourcesûre

      On sait que les Clinton représente un vrais danger pour le monde, ce qu’on sait sur Trump c’est qu’on ne sait pas grand choses ; et si sa ce trouve il n’en sait pas beaucoup plus que nous.

      Je pense qu’on peut faire confiance à Poutine pour promouvoir des candidats qui ne soient pas des marionnettes, il doit en savoir plus que nous.

      wait and see.


    • V_Parlier V_Parlier 21 novembre 2016 22:09

      @manu
      « On sait que les Clinton représentent un vrais danger pour le monde, ce qu’on sait sur Trump c’est qu’on ne sait pas grand choses »
      -> Exactement. En ce sens, ce billet « d’antifa » des bacs à sables rempli de rengaines communautaristes est d’une hypocrisie sans nom, surtout quand il fait référence à Bush et à l’Irak pour s’en prendre à l’aversaire de la Clinton (explicitement soutenue par Bush lui-même).


  • MagicBuster 21 novembre 2016 12:03


    Pour ceux qui flippent de l’arrivée de Trump.
    Chacun son problème.

    On ne peut jamais éradiquer un problème dans notre monde.
    Par contre on peut le changer (le monde).

    A l’évidence - le monde va changer en 2017.


  • fred.foyn 21 novembre 2016 12:04

    Salut Mohamed...c’est dur d’être cocu, mais pas la peine de vomir votre haine des peuples !


  • juluch juluch 21 novembre 2016 12:07

    Le fascisme .....on le voit partout surtout par ceux qui ne l’on pas connu......et pi on s’en fout de Trump, Clinton et le reste !


  • sls0 sls0 21 novembre 2016 12:14

    C’est vrai que Trump ce n’est pas une merveille mais en face c’était pire, lui au moins il n’était pas sponsorisé par Wall Street et n’avait pas envie de lancer les USA dans des guerres.
    En regardant les statistiques américaines les no whites ont voté majoritairement pour Trump.

    Il parle de virer 1,5 millions de clandestins, Obama en a viré 2,5 millions.
    Son mur entre Le Mexique et les USA est en partie déjà construit.

    Les USA c’est un pays raciste, il y est différent du notre, c’est moins un rejet que du style on en a plus besoin, on vire. Dans le temps, les indiens ce n’était pas trop du rejet mais ils vivaient sur des bonnes terres, bonne raison pour qu’ils disparaissent.


  • Zolko Zolko 21 novembre 2016 12:29

    @Mohamed : nous savons tous ici ce que vous reprochez réellement à Trump : sa menace de ne pas cajoler les Musulmans comme ses prédécesseurs. De ne pas accepter vos tenues et vos coutumes. Mais au moins, il ne bombardera pas les pays Arabes.
     
    Eh ben voilà, le vent a tourné.


    • V_Parlier V_Parlier 21 novembre 2016 22:13

      @Zolko
      En effet c’est consternant de voir les immigrationnistes revendicateurs oublier très vite leur « amour des musulmans » (ou leur solidarité) quand c’est pour soutenir les plus grands déstabilisateurs interventionnistes au Moyen Orient. Bref, il vont simplement à la gamelle perso, c’est à ça qu’on les reconnaît.


  • jaja jaja 21 novembre 2016 13:14

    Excellent article... Trump n’est que la nouvelle tête d’affiche du capitalisme et de l’impérialisme américain... Il continuera, tout comme ses prédécesseurs, à creuser les inégalités au détriment des masses populaires et de la petite bourgeoisie US...

    Ce qu’il faudra suivre c’est le redéploiement US en Asie et donc les contradictions avec la Chine qui s’aiguisent de plus en plus...


    • sls0 sls0 21 novembre 2016 14:35

      @jaja
      Pour avoir été embêter une semaine par les flics en Belgique pour avoir des amis turbulents, on peut dire que le capitalisme ce n’est pas ma tasse de thé.
      Trump fait partie indéniablement du 1% les plus riches, mais il a peut être conscience que scier la branche sur laquelle on est assis ce n’est pas toujours la bonne solution.
      Il connait peut être l’histoire économique de son pays et que malgré que ses collègues milliardaires pressurisaient moins les 99% restant dans le passé, ils vivaient bien ainsi que les 99% d’ailleurs.
      Il veut peut être revenir à un normalité américaine.
      Si j’écris normalité américaine c’est parce qu’ils ne pensent pas comme nous, on ne peut pas juger par rapport à nos concepts.

      Pour la Chine qu’est-ce qu’ils vont faire les américains ?
      Ils y a 4-6 mois ils n’arrivaient plus à poursuivre une production de missiles à cause d’une grève en Chine. Faire des projets c’est bien, en avoir les moyens c’est autre chose. Bon le principal c’est que les actionnaires des usines d’armement vont s’en mettre plein les poches. Quand je regarde les démêlés militaires US, la seule victoire qu’on peut leur créditer c’est l’ile de la Grenade. Ils savent balancer des bombes et des missiles hors de prix, mais après, l’essai n’est pas transformé.
      Le morale ? Il y a plus de morts par suicide qu’au combat, voilà où il est le morale.

      Un sous-marin chinois diesel qui émerge à 2-3km devant le seul porte-avion US américain entouré de sont escorte dans le Pacifique.
      Un avion russe qui neutralise le top des navires « électronique » au premier passage en mer Noire.
      Deux missiles tomawak se dirigeant vers la Syrie qui finissent dans la Méditerranée avec l’aide russe certainement.
      Il vaut mieux qu’il se cantonnent aux iles des Caraïbes s’ils veulent gagner si je me base sur ces trois exemples.

      Oui ils dépensent un fric monstre pour le militaire, ce n’est que pour que des actionnaires s’en foutent plein les poches.


  • TSS 21 novembre 2016 13:20
    Donald Trump ou le spectre du fascisme

    Les USA sont dejà un etat fasciste ... !!


    • mac 21 novembre 2016 13:53

      @TSS
      En matière de liberté d’expression je pense que nous avons ici quelques trains de retard et avant de traiter les autres de quoi que ce soit, on pourrait balayer devant notre porte....


  • mac 21 novembre 2016 13:47

    @L’auteur
    Bof
    Qui sont les monstres exactement, ceux qui sont indirectement responsables de millions de morts au moyen Orient et ailleurs ou ceux qui veulent stopper cela ?
    Ceux qui sont prêts à nous entraîner dans une guerre mondiale à coup de propagande comme en 1914 ou ceux qui annoncent vouloir discuter avec les autres ?
    Concernant le fait de jouer jeu du grand capital et de la haute finance, les gouvernements dits « sociaux » libéraux vont être difficiles à battre...
    Enfin le mot fascisme doit être employé à bon escient.
    Mépriser le peuple et associer systématiquement son recours à du populisme, utiliser une sorte novlangue pour mieux tromper les électeurs. Se croire capable de savoir mieux que le peuple ce qui est bon pour lui et revenir sur certains suffrages, avoir régulièrement recours à la propagande médiatique et aux sondages orientés c’est pas une forme fascisme ?


  • Pimpin 21 novembre 2016 14:16

    Je cite : 

    « Donald Trump, un personnage aussi médiocre et grotesque que dangereux »
    « suite ininterrompue d’invectives personnelles, de propos mensongers, démagogiques, racistes, sexistes et islamophobes »

    Ces deux phrases d’invectives montrent que vous n’avez rien compris à Trump ou que vous mentez délibérément. Trump est bien autre chose que cette image mensongère délivrée par les médias, et heureusement les électeurs l’ont bien compris.
    Ce qui est très grave c’est que vous appuyez sur ces mensonges pour justifier « un mouvement de résistance » qui on l’a vu peut tout à fait verser dans la violence. 
    C’est inadmissible. Il y a eu des élections, il faut prendre en compte ce choix démocratique et attendre l’application et les résultats de la nouvelle politique avant de conclure (inventer) quoi que ce soit.

    Je cite : 
    « Le capitalisme se distingue des autres systèmes qui l’ont précédé par cette extraordinaire capacité d’adaptation à toutes les situations »

    Là encore vous n’avez pas compris ce qu’est le capitalisme. Ce n’est pas un système adaptatif, c’est un outil indispensable pour conduire une économie prospère. Comme tout outil, il peut être utilisé correctement ou pas, pour construire ou détruire, tout dépend de son utilisateur.
    Ce n’est donc pas le capitalisme qu’il faut mettre en cause, mais ceux qui l’utilisent.

  • zzz999 21 novembre 2016 15:24

    Trump n’est probablement que le pantin de la faction du nouvel ordre mondial qui s’oppose à celle du pantin Clinton, mais au moins on reportera la 3e guerre mondial à plus tard ce qui est toujours bon à prendre, et puis si le TAFTA en prend un coup dans l’aile c’est bon à prendre aussi, mais in fine il est évident que pour les sans dents ça sera reculer pour mieux sauter.


  • Onecinikiou 21 novembre 2016 15:47

    Pour sûr que si Trump avait tenu des propos islamophile, M. l’auteur Mohamed Belaali l’aurait soutenu inconditionnellement !


  • simplesanstete 21 novembre 2016 16:47

    Va falloir créer SOS FASCISME !


  • Le421... Refuznik !! Le421 21 novembre 2016 17:06

    Quand on mets à la gouvernance le KKK, les créationnistes et consort, que peut-on attendre ??

    La Terre s’est faite en 7 jours.

    Sans déconner !!

    Et tout le monde rigole.

    Mmmmm’béciles !!


    • WALD 21 novembre 2016 17:39

      @Daneel42

      J’ai juste cédé à la tentation, rien qu’un petit moment, c’est pardonnable. Je sais, je devrais pas aller chauffer la Bête, surtout que j’ai pris des résolutions à ce sujet. smiley

    • Le421... Refuznik !! Le421 21 novembre 2016 18:08

      @Daneel42
      Ah ah !!
      « imbécile »...

      Tout à l’heure c’était « blaireau »...

      Votre vocabulaire s’étoffe cher Monsieur.

      Comme je l’ai déjà dit, ma condition de « connard de gauchiste de merde » (et accessoirement modérateur !!) fait que je ne relève et ne censure jamais des insultes à mon égard.

      Question de valeurs.

      Chacun mesurera quelles sont celles de l’un et de l’autre....  smiley


  • Montdragon Montdragon 21 novembre 2016 21:33

    La doctrine Monroe ne plait pas à Momo ?
    Moi elle me plait pardi..Car dans les années 30, Wall Street a bien aidé les amis du grand mufti de Jérusalem, en saccageant un pays qui l’accueille généreusement actuellement.

    Spice’di con, va.


  • andromerde95 21 novembre 2016 21:40

    ce n’est pas le racisme qui est l’arme du système capitaliste actuellement, au contraire : 


    « Le capitalisme n’est pas foncièrement raciste ; il peut exploiter le racisme pour ses fins, mais le racisme ne lui est pas intrinsèque. Le capitalisme veut fondamentalement des gens qui seraient des rouages interchangeables, et leurs différences, comme celles basées sur la race, sont ordinairement inutiles. Elles peuvent être fonctionnelles un temps, pour surexploiter une main-d’œuvre, mais ces situations sont exceptionnelles. Au long cours, vous pouvez vous attendre à ce que le capitalisme soit antiraciste, précisément parce que le capitalisme est antihumain et que la race est une caractéristique humaine (qui n’a aucune raison d’être négative). Ainsi donc, les identifications basées sur la race interfèrent avec l’idéal capitaliste de base, selon lequel les gens devraient être disponibles seulement comme consommateurs et producteurs, rouages interchangeables qui achèteront toute la camelote produite : c’est leur fonction ultime, et toute autre caractéristique qu’ils pourraient avoir est inopportune et habituellement néfaste. » 
    Chomsky

    Marx : « A cause de la concentration croissante de la propriété de la terre, l’Irlande envoie son surplus de population vers le marché du travail anglais, et fait baisser ainsi les salaires, et dégrade la condition morale et matérielle de la classe ouvrière anglaise. »


  • andromerde95 21 novembre 2016 21:48

    vous avez oublié dans votre article d’évoquer toutes les propositions anticapitalistes et anti libérales de trump , : 

    « t’as oublié des trucs dans le programme de trump : abolition de l’alena, opposition au tafta et au tpp, arrêt des guerres qui engraissent les entreprises d’armement et pétrolières et qui permettent de mettre en place des régimes à la solde du grand capital international, arrêt du libre-échange qui engraisse les multinationales, arrêt de l’immigration qui permet de baisser les salaires pour le bénéfice des patrons, re-séparation des activités de dépôt et d’investissement des banques, congé maternité de 6 mois, il ne veut pas abolir l’obamacare mais le remplacer, arrêt de l’avortement (qui permet aux femmes de tuer leurs bébés pour qu’elles puissent produire et consommer « librement »), il est pour augmenter le smic...

    en plus il veut baisser les prix des médocs, il est hostile aux taux d’intérêt faibles de la fed favorisant les banksters privés et il veut taxer les hedges funds et traders.

    bref trump est contre les riches et pour les pauvres. »

     

    « Ce ne sont pas les gauchos les 1ers capitalistes et racistes de France ? : pour le génocide des blancs, pour l’extermination du peuple français, pour l’UE néo-libérale, pour l’euro qui favorise la circulation des capitaux et marchandises au sein de l’europe et qui interdit l’etat d’emprunter à taux 0 à la banque centrale, pour le libre-échange favorisant les multinationales qui délocalisent, pour l’immigration qui baisse les salaires, pour »l’égalité« ou la destruction des différences entre humains pour que les capitalistes puissent agrandir leurs marchés, pour l’impérialisme euro-atlantiste, pour la destruction des corps intermédiaires (église, famille...) pour isoler l’individu face au marché, etc... »


  • andromerde95 21 novembre 2016 22:15

    sur les cours des marchés financiers :


    Les gauchos oublient ça : http://www.atlantico.fr/…/etats-unis-marches-financiers-sou…

    http://www.bfmtv.com/…/hillary-clinton-candidate-favorite-d…
    http://www.europe1.fr/…/panique-sur-les-marches-financiers-…
    Les cours des marchés financiers étaient à la base contre trump, puis après la victoire de trump, wall street s’est rassuré en faisant le pari que trump n’appliquera pas la partie anti-capitaliste et anti-libérale de son programme, mais ce pari n’est que spéculation. Et seul le dow jones s’est bien porté au lendemain de l’élection de trump, pas le nasdaq qui comporte les entreprises technologiques dépendant de la mondialisation plus que les autres boites.


  • Bombe Bombe 22 novembre 2016 03:10

    Mais c’est qu’il a l’air d’y croire le petit Mohamed.... Le racisme serait utilisé par l’oligarchie aux Usa quand elle est en crise ? N’importe quoi. Déjà vous présentez le racisme comme provenant forcément des blancs, ensuite, depuis 50 ans et de façon acharnée l’idéologie de ce système est l’antiracisme immigrationiste, les noirs sont passées du stade d’opprimés à celui d’oppresseurs racistes financés par le système, blacklivesmatter vient de recevoir 100 millions de dollards de la fondation Ford, l’oligarchie ne fait qu’utiliser le racisme anti blanc depuis 50 ans. On nous parle de noirs opprimés racialement et socialement, alors qu’ils sont privilégiés racialement depuis 50 ans, et économiquement aussi, comme en France où depuis 30 ans les politiques de la ville arrosent de milliards les quartiers immigrés, moi je parle de blancs opprimés racialement et économiquement aux Usa, ou en France, c’est ces derniers qui ont élus Trump. Il y avait 96% de blancs aux Usa En 1960, ils sont 40% de moins aujourd’hui. Et qu’on ne fasse pas l’arabe de service en me parlant des Indiens, car ici en France, les indiens c’est les blancs et les blancs c’est les arabes... C’est à ça qu’on mesure une oppression raciale, comme aux taux de suicides très élevés et en progression constante chez les bancs alors que les noirs se portent très bien. En France ces blancs là ne voteront pas pour le Trump local, ou pour des partis du système, immigrationiste comme Fillon ou Marine, non, ici ces blancs là feront la révolution, s’en suivra une remigration/décolonisation, où les 15 millions d’allogènes illégitimes imposés depuis 50 ans rentreront sur la terre de leurs ancêtres.


  • AmonBra QAmonBra 22 novembre 2016 11:40

    Merci @ l’auteur pour le partage.

    D. Trump un fasciste et un raciste ? Je n’en suis pas convaincu, c’est un nationaliste assurément, un patriote qui veut seulement le redressement moral, industriel et économique de son pays.

    Avec la complicité et l’aide des Clinton et autre corrompus occidentaux, les fascistes, les vrais, détruisent et sèment la désolation en Ukraine, en Syrie, en Irak, au Yémen et en Libye, après avoir sévi et pris la branlée en Tchétchénie et en Algérie.

    Le tort fait à l’Islam par les wahhabites et aussi grave que celui fait au Judaïsme par les talmudo-$ionistes, ou au catholicisme par les nazis.

    Mon petit doigt me dit qu’un présumé « musulman » (mohamed) criquant Trump ne peut qu’être apparenté aux « frères musulmans » (AKP, Hamas, Nahda etc) et autres wahhabites, me trumpe je ?


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