lundi 5 juillet 2021 - par PascalDemoriane

Du droit à disposer de son corps

 

Un auteur d'Agora vox critique à juste titre l'obligation vaccinale mais en se fondant sur un « droit à disposer de son corps » constitutif selon lui d'une « liberté » dite « fondamentale », salvatrice.
Le « bon sens » commun, la foule, nous compris, validera aisément cette articulation, parce que le « bon sens » est une faculté intellectuelle par défaut qui n’inclue pas de sens critique d'elle-même. Le bon sens est un arsenal en plomb qui semble solide parce qu'il est lourd, peu onéreux et répandu, mais qui plie et fond dès que les complexités contradictoires le surchauffent : ses fondements fondent vite, aussi vite que les fondements du « droit à » du « juridisme intuitif », subjectif, empirique et imaginaire du citoyen honnête ordinaire. C'est pas là le moindre défaut de sa qualité !

1. La thèse virale du « disposer de mon corps »

Déjà, le droit n'est pas intuitif, ne relève pas de la subjectivité. Ensuite « disposer de son corps » est une formulation bizarre, impensée. On croit la comprendre, mais pourtant on serait bien peine de l'expliquer, d'en mesurer la portée, d'y trouver une cohésion collective et une cohérence individuelle sans devoir y explorer des « non-dits » implicites, in-explicites, mal ourdis.

Quoi ? Pour disposer de quelque chose, il faut être deux, soi et la chose, sujet et objet dissociés, ici sujet de droit et objet du droit, vus en droit. Si la chose est le corps, alors qui est le soi sans corps ? Bizarre ! Un fantôme juridique ? Celui qui est abstraitement libre de revendiquer un droit ? Dangereux çà ! Il suffit que le législateur valide une dissociation sujet-objet de droit « pour le libérer de son assujettissement corporel » par exemple (IVG, PMA, GPA, transgenrisme...) au nom de la santé ou de l'égalité, et voilà notre citoyen dépossédé et coupé de lui-même corps # âme par son propre raisonnement boomerang, par son principe de revendication subjective.

Du « droit au corps » (1ère dose virale)

Le « droit au corps », non-dit latent de son raisonnement, est une réification qui est justement la modalité de sa violation, notamment sexuelle, symbolique ou sanitaire.
Dès l'instant ou le sujet assimile son corps à un objet, objet d'appropriation, donc d'amputation, d'aliénation locative ou d'augmentation technique potentielle, au titre d'un droit de propriété, droit d'en disposer, il s'en dépossède automatiquement au profit de la Loi, loi d'un tiers dominant, d'un tiers contractant, d'un droit de propriété toléré : c'est là la différence entre l'être en propre auto-nome ès qualité, et l'avoir approprié altero-nome ès quantité. Entre sacré et valeur comptable.


Si mon corps m'appartient, quel est son prix ? Son droit d'entrée ? Sur quel marché ? Ma mère m'a t-elle présenté un devis ? Mon épouse une facture, mon fils un crédit ?

L'aphorisme féministe « mon corps m'appartient », du même tonneau, n'est que l'avoir réifié du corps de la loi libérale de la marchandise comme dialectique d'appropriation... ou de cession monnayée, liberté de négociation consentie (prostitution du corps, prolétarisation de l'âme).

La prostituée (ou le salarié) en disposant de son corps, s'aliène non pas au client, mais à l'acte marchand proxénète qui lui coupe l'âme du corps disponible, la tient en laisse. C'est un pacte faustien avec le diable juriste, le grand séparateur, l'argent fétiche.

De la liberté du corps (2eme dose virale)

D'autre part la « liberté » corrélée au « droit à » ne fait qu'aggraver cette réification. Concept piège abstrait, car la liberté ne se mesure en pratique qu'à hauteur de ses entraves relatives, c'est une « anti-valeur » attrape-mouche, une promesse tacite, somme des possibles non interdits. Seule la prison, séparation de corps, permet au détenu incarcéré de vouloir s'en libérer ! Seule l'obligation vaccinale permet de vouloir s'en affranchir. Comme seule la douleur permet de vouloir l'apaiser : mais un antalgique anti-douleur n'est pas une finalité sanitaire ! Le paracétamol a beaucoup tué en 2020... La revendication de « liberté de droit de disposer de son corps » ne fait que consentement à sa confiscation potentielle et à son entrave conditionnelle.

De l'égalité des corps (3ème dose virale)

Pour être citoyennement complet, ajoutons à tout cela l'égalité virale : « Parce que nous sommes tous égaux, nous serions tous libres en droit de disposer individuellement de nos corps ». Nous obtenons alors, outre la confiscation potentielle et l'entrave conditionnelle, la zizanie concurrentielles égalitariste des corps inégaux (vacciné contre non-vacciné, féminin contre masculin, bronzés contre pâles...) et partant, la dislocation du corps commun des communautés humaines endogènes (inter-sectionnalités des races et genres éclatés). Les tyrans en ont rêvé, la démocratie libérale citoyenne l'a fait !

Le piège viral de l'incubation mentale injectée

Notre citoyen de bonne foi et de bon sens n'a donc rien compris aux termes explicites de son auto-assujettissement aliénant. Si comme il l'indique « Liberté, égalité, fraternité » est gravé aux frontons des temples républicains, c'est bien que leurs inspirateurs dominants y ont vu trois tapettes à rats, trois nasses impasses d'autant plus pernicieuses que c'est le citoyen qui se les tend lui-même, se faisant l'artisan militant tenté de son consentement à l'impuissance collective paradoxale ! Selon le même cynisme hyperbolique qui inscrivait « Arbeit macht frei » à l'entrée d'Auschwitz ! Dialectique bien huilé, non ? Méfions nous des frontons !

2. L'antithèse du « pour un nôtre corps »

Non « mon corps ne m'appartient pas... ! », je ne peux en disposer, ce serait inversion ! La grande inversion techno-marchande individualiste, égocentrique. « … mais j'appartiens à mon corps qui me dispose et me singularise en tant qu'instance transitoire du corps commun de mes parents et de mes enfants, par extension, des êtres en parenté composite d'humanité ». C'est sur ce fondement factuel et ontologique « bio-communiste » que s’appuie l'art médical du soin, prolongement technicisé du soin intergénérationnel bi-genré, soin féminin et soin masculin, et que s'appuie le serment d’Hippocrate. Sans communauté corporelle dialogique, pas de médecine sympathique, pas de secours empathique... et pas d'enfantement érotique. Ni d'ailleurs.en poussant l'idée, pas d'art martiaux de combat propre, d'idéal du combat corps à corps sain et loyal, quasi-médical, par maîtrise virile du geste risqué bien proportionné... Tout se tient !

De l'innocence paritaire

Sinon pourquoi le « primo non nocere » ? Oui, pourquoi ne pas nuire ? suggère Sade, penseur du libéralisme libertaire appliqué au corps... des autres, des plus faibles, s'entend !
Parce que le corps n'est pas un objet pardi !, il est « nôtre » comme dirait le Dr. Louis Fouché, inappropriable par moi, toi, lui, qui dit mon, ton, son, donc jamais nocif ni nocent, pas même individualisable puisqu'il est le fondement bio-physio-linguistique, dialectique de la relation de parenté et de parité humaine dialoguante dont l'intellection consciente abstraite neuro-subjective n'est que l'épiphénomène. Ce n'est pas pour rien que les sagesses traditionnelles les plus évoluées (personnalisation chrétienne) l'ont sanctuarisé contre les superstitions réifiantes et torturantes (circoncision, excision, scarification, tatouages, amputations... prémisses archaïques des artifices du transhumanisme anti-biologique techno-violeur ? Voire.)

3. Conclusion d'étape :
le corps hérité, c'est parce qu'il ne nous appartient pas qu'il faut le protéger du faux vaccin, comme il faut protéger la biosphère du techno-écologisme vert, du « variant greta » !

Eh bien oui, cette re-communisation insurrectionnelle du corps, du « Nôtre corps qui êtes sur Terre », par antiphrase du « Notre père qui êtes au cieux » - (rendons lui ce qui lui revient, recouvrons ce qu'il nous a donné, dit Jésus, avant Marx !) -, nous semble référence bien plus efficiente, plus puissante pour rejeter l'obligation pseudo-vaccinale diabolique que la revendication individuelle du « libre choix » contrôlé, concédée par la référence au droit du maître. Sa liberté « libérale » affichée n'est que l'illusoire « tout est permis parce que rien n'est plus possible »... hors l'argent auto-légiférant bien sûr.
Donc faisons corps dans le bon sens dés-inversé ! Disons que c'est ce « Nôtre corps commun » qui est le mandataire obligataire et la finalité du pouvoir sanitaire, du droit et de l'état, et pas l'inverse ! Si devoir collectif de soin il y a, c'est de nous soigner collectivement de ce pouvoir étatique et économique des « sociétés anonymes » occultes qu'il crypte, nous soigner personnellement mentalement de cet agent pathogène viral qu'est l'individuation égoïque revendicative aliénée qui nous isole et nous divise face à lui.

 



35 réactions


  • Clocel Clocel 5 juillet 2021 10:23

    « Le bon sens est un arsenal en plomb qui semble solide parce qu’il est lourd, »

    Me suis arrêté là...

    En parlant de lourdeur, je ressentais déjà des ballonnements...

    Attention à ne pas attaquer trop fort Monsieur Le nouveau, jurisprudence Lechypre, notre flatulent économiste instable depuis qu’il est privé de cantine.


  • troletbuse troletbuse 5 juillet 2021 10:32

    Rien compris !


    • HELIOS HELIOS 6 juillet 2021 12:34

      @troletbuse

      ... possible, mais en fouillant on imagine que l’auteur veut parler d’autre chose que de ce qui s’appelle « souveraineté » !
      Quand on dit que « mon corps m’appartient », par exemple, cela veut dire que c’est la personne qui decide par elle-même ce qu’elle estime etre bon, pas bon, bien, pas bien, etc !... et la dessus il n’y a pas photo, le monde que nous vivons n’est pas disposé a vous laisser votre souveraineté.

      Je sais bien qu’il y en a qui vous opposeront « la vie en societe où la liberté des uns s’arrete quand commence la liberté des autres »... d’autres vous parlerons de ceux qui payent ou font des efforts pour la communaute qui doit se soumettre, par exemple « manger trop gras qui impliquerait un surcout de la sécurité sociale payée par tous » ...

      De mon point de vue, c’est un problème d’autorité car il existe et il existera toujours des gens persuadés qu’ils font le bien de tous en contraignant les uns ou les autres...en clair dés que quelqu’un reçoit d’une organisation sociale quelconque un brin de pouvoir... il se sent obligé d’exercer ce pouvoir et, evidement, cela s’exprime par la contrainte : toujours.

      Des exemples, nous en avons tous les jours partout dans notre société et c’est la consequence d’un systeme commercial trop encadré.
      Vous voulez ne pas porter la ceinture en voiture ? pas de probleme vos soins seront remboursés au prorata de votre responsabilite (et non ce n’est pas comme ça déjà)... vous voulez fumer, même chose !

      L’encadrement économique rendant obligatoire des règles qui favorisent la sécurité, ou quoi que ce soit d’autre, entraine une dépendance où la contrainte se cache derriere la signature du contrat.

      Au lieu d’imposer des obligations (sauf celles encadrées par l’action régalienne de l’état) qui coutent a tous les niveaux laissons libres les choix souverains des personnes.

      C’est ainsi que le vaccin COVID19 sera désiré (ou pas) par les personnes fragiles pour se proteger elles-mêmes et elles n’auront rien a craindre de la circulation du virus ou des porteurs non vaccinés. Les personnes à peu de risques choisiront également et c’est au niveau du rembouisement des soins que l’absence de vaccins se fera sentir.

      Ainsi, il y a tout un mecanisme societal à revoir afin que le devoir de l’état, la solidarité, la vraie, et la souveraineté des Hommes sur eux-mêmes (et le respect qui va avec) puissent servir de base à une societe où l’education et la pensée, la reflexion et la décision soient des actes réflechis et responsables.


  • xana 5 juillet 2021 10:34

    Vraiment pas clair. Encore un auteur qui s’écoute écrire...


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 5 juillet 2021 11:04

    The next étape de la société capitaliste est de pousser le contrôle à son paroxysme : tout le vivant, y compris vous !

    A titre expérimental, des souris, qui ont reçu des « virus modifiés » (ce qu’on appelle un vaccin en général ^^) pour à leur tour modifier des cellules, ont pu être téléguidées par wifi, les scientifiques ont pu à leur gré contrôler l’appétit des souris.

    Je vous laisse imaginer ce qui peut devenir possible... ^^


    • troletbuse troletbuse 5 juillet 2021 11:17

      @bouffon(s) du roi
      Pour les déjà vaxxinés, ils vont installer de gros électro-aimants dans les rues, qui vont les attirer pour les rappels. Même pas besoin qu’ils s’en soucient.  smiley


    • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 5 juillet 2021 11:26

      @troletbuse

      vous ne pensez pas si bien dire, ces sortes d’installations existent déjà pour les transports des marchandises, et même pour les lettres, tout est ainsi contrôler, même la poste a recours à ce système de traçage ^^


  • babelouest babelouest 5 juillet 2021 11:28

    Hum.... nos divergences arrivent en foule !

    1 – son corps, c’est soi. Seul soi est propriétaire de soi, la propriété du reste n’est que conventions perverses.

    2 – la liberté vient de l’égalité : la prémisse essentielle est que nous sommes TOUS égaux, ET TOUS différents. Nul ne peut intervenir sur « son voisin » sans le consentement éclairé et explicite de celui-ci.

    3 – Qui dit égaux dit : pas de conflit possible, pas de factions de « différents et fiers de l’être ». Rien ne doit être « libéral », puisque l’égalité, source de fraternité, doit dominer TOUJOURS. De l’égalité viendra la fraternité, à elles deux elles pourront maîtriser les libertés. Au pluriel.

    4 – Une conclusion dite « d’étape » sera donc que chacun, éclairé, volontaire, accepte de faire partie d’une communauté géographique (commune, département, nation), ou pas. Ou du moins, selon des critères à discuter entre égaux.

    Selon cette ligne de pensée, nul ne peut imposer à une personne une pseudo-vaxxxination aux effets à moyen et long terme inconnus. Selon la tradition grecque ancienne, cet imposeur de gestes risque l’ostracisme. Châtiment qui peut être funeste.


    • PascalDemoriane 5 juillet 2021 16:51

      Vous parleriez d’or au point 4 si les trois premiers points étaitent démontrés, pas seulement affirmés. Or l’histoire n’est que l’histoire de leur infirmation, et le présent sur la vaccination vous démontre en pratique on impose n’importe quoi à n’importe qui, juste une question de mots, d’emballage verbal !


    • HELIOS HELIOS 6 juillet 2021 13:00

      @babelouest

      = = = accepte de faire partie d’une communauté = = =

      ... et en respecte les règles, n’est-ce pas ?


    • babelouest babelouest 6 juillet 2021 18:59

      @HELIOS si ces règles sont déterminées en commun, pourquoi pas ?


    • HELIOS HELIOS 8 juillet 2021 00:01

      @babelouest

      ... en commun, c’est a dire la communauté existante, pas ceux qui veulent s’y integrer !!! ils tenterons de la changer « aprés » quand ils en seront membres et qu’ils en auront compris le fonctionnement.


  • sophie 5 juillet 2021 12:09

    Un nartik sur mesure pour Nervis


  • tashrin 5 juillet 2021 12:14

    Ben pourtant... C’est bien le principe... Qui s’applique juridiquement dans de nombreux domaines et fonde un certain nombre de nos lois

    > interdiction d’imposer un avortement ou une grossesse à une future mere

    > indisponibilité des produits issus du corps humain

    > refus de la contrainte par corps en matière de sanction civile (on ne peut pas imposer quelque chose à quelqu’un, au mieux obtenir un dédommagement)

    etc etc...

    Les exceptions à ce principe sont motivées par l’intéret supérieur de la collectivité, en matière de santé publique notamment. Ce qui suppose que les produits concernés soient connus, testés, étudiés sur le long terme, et le tout de manière objective, publique et vérifiable. Ce qui en l’espèce n’est pas le cas

    Si on applique votre raisonnement, il est normal d’autoriser un Homme à dire qu’il est une Femme parce qu’il l’a décidé ou le ressent, mais pas de refuser l’injection d’un produit inconnu aux effets encore moins connus ?


    • babelouest babelouest 5 juillet 2021 12:44

      @tashrin logiquement si celui qui est configuré comme un homme à la naissance se sent une femme, cela ne concerne QUE LUI.


    • tashrin 5 juillet 2021 14:29

      @babelouest
      Osef c’est pas le probleme
      Si mon corps m’appartient il m’appartient
      Si la société a le droit d’en disposer malgré moi, elle a le droit d’en disposer malgré moi.

      Les principes, c’est pas à geometrie variable. Les exceptions sont « exceptionnelles », et doivent être justifiées et motivées par un principe plus important que celui qu’on bafoue. Comme pour le droit à l’image et la vie privée par exemple.

      Et en ce qui concerne le vaccin, ca ne concerne également que celui dont il est question, puisqu’encore une fois, un vacciné n’est absolument pas nuisible à un vacciné...


    • babelouest babelouest 5 juillet 2021 16:12

      @tashrin
      « .....un vacciné n’est absolument pas nuisible à un vacciné... »
      .

      et un non vacciné ne peut être nuisible à un vacciné, en revanche un vacciné peut contaminer un non vacciné.


    • perlseb 5 juillet 2021 16:56

      @babelouest
      « .....un vacciné n’est absolument pas nuisible à un vacciné... »

      Justement, si l’on écoute certains experts en génie génétique (pas ceux qui ont des conflits d’intérêts et qui monopolisent les médias), le fait de vacciner beaucoup de monde en période épidémique favorise la création de variants par recombinaisons (elles sont rares, mais si le nombre de vaccinés est de l’ordre du million, ça devient probable).

      Donc les vaccinés deviennent nuisibles par leur nombre. Et on devrait, par précaution, vacciner uniquement les personnes à risque (qui le désirent, car ces vaccins sont expérimentaux, rappelons-le), de toutes façons, pour les autres (moins de 50 ans sans comorbidité), la mortalité n’a pas augmenté donc on ne peut pas parler de pandémie ni de bénéfice pour la vaccination.

      Cette immunité de groupe n’a aucun sens : tous les pays n’auront pas un taux de vaccination de 80 ou 90% et on n’envisage absolument pas de fermer les frontières pendant 3 ou 4 ans. Donc un nouveau variant étranger (résistant aux vaccins) reviendra toujours en France, même si on se vaccine à 100%. L’immunité de groupe avec les frontières ouvertes, c’est une vaccination forcée tous les 6 mois ad vitam aeternam et la mortalité liée au vaccin sera alors plus forte pour les jeunes, non impactés par le virus, sauf si l’on crée justement des variants extrêmement dangereux par vaccination : c’est finalement peut-être le but réel, faire baisser la population mondiale pour pouvoir faire du tourisme spatial sans augmenter la pollution globale.


    • tashrin 5 juillet 2021 17:06

      @babelouest
      Vous aurez j’imagine bien compris qu’il manquait un « non » dans la phrase... ;)


    • babelouest babelouest 5 juillet 2021 17:27

      @perlseb
      je l’avais bien compris ainsi, mais je laissais la citation intacte....


    • PascalDemoriane 5 juillet 2021 17:29

      @tashrin
      « Mon raisonnement », que je propose nôtre c’est de dire que nos corps son notre affaire en subsidiarité locale, proximale, de décision collective entre personnes objectivement solidaires, pas abstraitement légiférantes (engage les conseilleurs qui y sont les payeurs si vous voulez, ceux qui assument leurs options corporellement, solidairement). En ce sens je connais un jeune homme qui veux se prendre pour une femme (dysphorie de genre). Notre réponse est claire mais socialement difficile : si tu veux te la jouer femme, socialement, en surface, rien à dire, mais nous qui t’avons connu enfant garçon, tu le restera quoi que tu fasse, tu restera un « lui ». Le genre se lit dans le regard d’autrui, pas dans son slip !. Le vaccin, lui, s’accepte ou se rejete selon le contexte collectif subsidiaire de sa communauté solidaire : s’il cette bulle locale cognitive à une image reflexive d’elle-même autonome, elle refusera un faux-vaccin hétéronome douteux, mais si elle n’a pas de critères explicite d’elle-même, elle va suivre l’instance qui la domine. C’est tout. C’est ce qui se passe.

      Sur l’IVG, réponse imparfaite à un impératif conjoncturel historique réel, dire qu’il n’est pas aujourd’hui imposé est une hypocrisie, comme dire que le pseudo-vaccin n’est pas obligatoire alors qu’il est tendanciellement

      indirectement prescrit, caché derrière un faux « c’est mon corps, c’est mon choix ». Le choix individuel, çà n’existe pas ! C’est toujours un colloque.


    • babelouest babelouest 5 juillet 2021 18:13

      @pascaldemoriane Houla ! De la ratatouille ni çoise ni cochon.... voilà le dico, je mélange, servez-vous....


  • zygzornifle zygzornifle 5 juillet 2021 16:47
    Du droit à disposer de son corps

    est une denrée rare quand on se fait ramasser par la flicaille lors d’une manif pour défendre le peu de droit qu’il nous reste face a la dictature et que l’on va certainement bientôt nous vacciner de force .... 


  • zygzornifle zygzornifle 5 juillet 2021 16:49
    Nous trouverons quelque chose ou le provoquerons, une pandémie qui cible certaines personnes, une crise économique réelle ou pas, un virus qui touchera les vieux ou les gros, peu importe, les faibles y succomberont, les peureux et les stupides y croiront et demanderont à être traités. Nous aurons pris soin d’avoir prévu le traitement, un traitement qui sera la solution.

    La sélection des idiots se fera ainsi toute seule : ils iront d’eux-mêmes à l’abattoir.”

    [ L’avenir de la vie – Jacques Attali, 1981 ]
    Entretiens avec Michel Salomon, collection Les Visages de l’avenir, éditions Seghers.

  • sirocco sirocco 5 juillet 2021 19:15

    Le droit à disposer de son corps n’existe plus. Épi quoi encore !!

    Vous voudriez pas un peu de démocratie, pendant que vous y êtes ?!!

    Dans le Meilleur des Mondes qui nous est actuellement imposé, vous disposez de votre « liberté de penser » comme l’a chanté Florent Pagny.

    Pasque cette liberté-là, ils s’en contrefichent.

    Mais votre corps, pas question !! Il appartient au Système.

    La dernière liberté qui vous reste est celle de vous suicider. Mais dépêchez-vous : ça durera pas éternellement...


  • Hervé Hum Hervé Hum 5 juillet 2021 22:06

    Il est vrai que le droit à disposer de son corps pour ceux qui ne disposent pas de propriété économique suffisante, n’a jamais existé dans la société reposant sur le principe capitaliste, c’est totalement antinomique. Bref, pour pouvoir disposer de son corps, il faut en avoir les moyens. On appelle cela le rapport de classe sociales.

    Cela dit, il faut quand même avoir à l’esprit qu’il n’existe pas de droit sans devoir, reste juste alors à savoir comment l’un et l’autre sont partagés au sein d’une même communauté. Dans le système capitaliste, par définition, une minorité capitalisent les droits et les autres les devoirs. C’est à dire, via la monnaie, car celle ci concentre en elle même l’essentiel des droits et devoirs, puisque détenir de la monnaie, c’est détenir un droit pouvant être présenté à tous ceux en besoin de monnaie et qui alors détiennent les devoirs, celui de satisfaire la demande du détenteur du droit monétaire pour devenir soi même détenteur d’un droit équivalent. Tout irait donc bien dans le meilleur des mondes s’il y avait l’équilibre entre les deux, c’est à dire, indissociable, mais voilà, dans le système actuel, c’est fondamentalement impossible, car cela interdirait l’accumulation de droits par une minorité et l’accumulation des devoirs correspondant par la majorité .

    Comme le disait feu Coluche avec humour mais non sans raison, « Dieu à dit, il faut partager, les riches auront la nourriture, les pauvres de l’appétit. » Qu’on peut tout aussi bien paraphraser en remplaçant nourriture par droit et appétit par devoir.

    Pour ma part, disposer de son corps ne relève pas du droit ni du devoir, mais de la souveraineté, la même que celle d’un roi sur ses sujets, mais réduite à soi même, car la souveraineté est une notion ou principe intérieur, alors que la relation droit/devoir est une relation de soi vis à vis d’autrui et cela renvoi alors au principe de la responsabilité qui consiste à répondre de ses droits et devoirs envers autrui et jamais envers soi même, puisque à l’intérieur de soi même, on est juge et partie, enfin, en théorie, car en pratique, c’est le cas de peu de personnes, la très large majorité étant très bien conditionnés en prêt à penser. Celle de vénérer les causes dont ils déplorent les conséquences.


  • Texte abusif qui brusquement survient dans cette période troublée où le pouvoir crasseux de Mister Macron veut imposer ses volontés à tout le monde , mais pas que !

    Exemple :Imaginons ?

    La loi est votée, en France les français et les françaises ne sont plus maître de leur choix de santé et du destin de leur corps .
    Je reçois un courrier m’obligeant de me faire vacciner , un jour précis chez un médecin, en pharmacie ou dans un local réservé à cet effet .

    Mais j’en décide autrement , JE ME SUICIDE ! Donc je suis mort .

    Espèce d’abruti quelle solution le gouvernement a t il face à ma mort ?

    A moins de mettre sous cloche absolument tous les français et françaises les

    konnards de plateau TV sans aucune exception ne sont que des tarés, des

    fous , des dégénérés de la vie ....

    Macron est un salopard .

    https://twitter.com/LEGENERAL_OFF/status/1411612337061220354


    • La justice en France est justifiée mais elle n’est pas imposée .

      Macron et ses infectes crasseux veulent imposer la justice sans réellement faire les choses jusqu’au bout mais « en fonction de ».....des intérêts du moments .

      Macron est problème pour tout et pour tous.
      Son ambiguïté comportementale ,
      Son ambiguïté intellectuelle le rend incompatible avec la fonction de président de la république .

      Mais les Ze vengeurs de la communauté des zélotes voulaient le mettre aux manettes pour qu’il puisse faire le ménage .
      Comme l’a dit le puant Jean-Français Coppé , l’histoire de la France n’est pas une page blanche vis à vis des zélotes .
      Je reprends les propos d’Attali . Macron est jeune , il peut tout se permettre ! ....

      A l’heure actuelle la France et son peuple vivent sous une menace permanente.
      Le corona virus est le support pour cette menace politique .


  • I.A. 6 juillet 2021 11:25

    Au début, j’ai cru reconnaître l’âne parlé dans nos fermes occidentales... et puis non, c’est du macaque littéraire  ! Ça faisait longtemps que je n’en avais lu.

    Vous devriez essayer le français XXème-XXIème siècle, pour vos articles.

    Bien sûr, vous allez me dire : « pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué  ? »


    • xana 6 juillet 2021 12:18

      @I.A.
      Je crois que l’auteur veut se donner un genre. Le genre « cultivé et intelligent ».
      Malheureusement il est extrêmement proche du genre « pédant et sot »...


    • babelouest babelouest 6 juillet 2021 19:00

      @xana je pense qu’un jardin de curé est plus cultivé....


  • xana 6 juillet 2021 16:44

    De toutes façons il n’y a pas de solution simple, puisque ceux qui s’attribuent une parcelle de pouvoir veulent décider pour les autres, et nient la liberté des autres d’agir autrement.

    Pour moi, je me passerai d’un avocat ou d’un conseiller en droit. Je possède déjà tout ce qu’il faut pour empêcher que d’autres décident à ma place.

    Ceux qui voudraient me forcer à me faire « vacciner » ou autre feront bien de rester à l’écart s’ils veulent rester en vie.


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