mercredi 10 octobre 2018 - par Nicolas Kirkitadze

Dupont-Aignan considère qu’apprendre l’arabe mène au terrorisme

Nicolas Dupont-Aignan n'en finit pas de faire parler de lui – et il adore ça. L'ex futur Premier-Ministre a déjà défrayé la chronique à plusieurs reprises pour des propos et des opérations chocs : traverser la frontière avec une kalachnikov dans sa voiture, dénoncer le "changement de population", réclamer des sanctions contre la Tchétchénie (qui, rappelons-le, n'est pas un État indépendant) ou encore appeler à la destitution du président Macron.

Sa cible de choix se situe néanmoins chez une population dénuée de pouvoir : les Musulmans de France, dont il n'hésite pas à gonfler le nombre (avançant un chiffre de 12 à 15 millions). Opposé au port du voile, ennemi implacable du halal (qu'il dit combattre par "attachement à la cause animale") il est aussi opposé à tout usage (même familial) de la langue arabe. Il l'avait déjà fait savoir en 2015, quand il avait accusé Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l'Éducation, de vouloir introduire l'enseignement de l'arabe dans les écoles.

Rien n'a changé dans son discours trois ans plus tard. Réagissant au rapport de l'Institut Montaigne qui avait proposé d'introduire la langue arabe dans les programmes scolaires (proposition saluée par Jean-Michel Blanquer), Dupont-Aignan a tenu à marquer son refus de "l'imposition d'un arabe obligatoire à nos enfants", lors de son congrès tenu le 23 septembre dernier.

Invité sur les ondes de RMC mercredi dernier, le président de DLF a tenu à réaffirmer son opposition à cette mesure qui n'est encore qu'à l'état d'ébauche. D'après l'ex futur premier-ministre, la montée des communautarismes et de la délinquance serait liée au fait que l'on a "des enfants qui parlent mal le français".

Au journaliste qui lui demande si malgré tout l'arabe est une grande langue méritant d'être apprise, il se contente d'affirmer : "non, pas spécialement". Pour lui, le danger serait une situation "où l'on a des jeunes qui parlent arabe à la maison", augurant d'un "danger de l'islamisation de la France qui peut mener au terrorisme". Des propos qu'il tente d'édulcorer ce lundi face à Ruth Elkrief où il impute sa propre phrase à Jean-Jacques Bourdin auquel il n'aurait fait que répondre… A noter qu'il s'est même fendu d'une imitation (assez pathétique) de Bourdin. Il confirme cependant son opposition à la proposition du ministre Blanquer dont il fustige le bilan.

Dans les faits, l'arabe est déjà suivi par environ 35 000 écoliers en primaire où il est dispensé au même titre que le russe, le mandarin et le russe. Mais peu d'académies peuvent proposer ces enseignements : ce qui amène de nombreux parents désireux de transmettre l'enseignement de l'arabe à emmener leurs enfants dans des salles tenues par des prédicateurs hors contrôle de l'État et prêchant – parfois – une propagande clairement islamiste à leurs jeunes élèves. L'arabe est une langue présente en France et une future langue internationale. Dès lors, la question qui se pose n'est pas de savoir si les jeunes doivent ou non apprendre cette langue, mais s'ils doivent l'apprendre à l'école avec le contrôle de la République ou dans des salles tenues par des prédicateurs sur lesquels l'État ne peut exercer la moindre surveillance.

Les propos de Dupont-Aignan sur les liens entre langue arabe et terrorisme pourraient nous amuser s'ils n'étaient porteurs d'un profond mépris envers plusieurs millions de Français dont la langue maternelle est l'arabe – qu'ils parlent souvent à la maison, non par défiance ou par haine envers la France mais par simple attachement à leur essence ontologique. Tout comme l'auteur de ces lignes parle souvent le russe ou le géorgien avec sa famille (et avec son chat), ce qui ne fait pas de lui un mauvais Français.

Venir jusque dans nos maisons pour vérifier la langue que l'on y parle, voilà un trait typique de l'étatisme français. Ces enragés de la "Nation une et indivisible" qui demandent aux Bretons, aux Maghrébins et aux Asiatiques de renoncer à leur culture, y compris dans le cadre familial, sont les mêmes qui vont vous vanter le "courage" et la "détermination" des Québécois, des Acadiens, des Louisianais et autres francophones minoritaires ayant perpétué l'usage de leur langue malgré les pressions anglaises. Dans les milieux nationalistes, la "guerre des berceaux" est souvent évoquée avec fierté, on y voit un trait du "génie français" : cet épisode de l'histoire canadienne désigne une politique nataliste des colons francophones mettant un point d'honneur à avoir plus de naissances que les Anglais : de 15% de la population du Nouveau-Brunswick en 1871, les francophones représentaient 40% des habitants en 1960. Voilà qui ferait frémir nos Renaud Camus & Cie si des minorités ethniques agissaient de même en Europe.

Enfin, on s'étonnera de constater que parmi les partisans et chez les détracteurs de l'arabe à l'école, on n'évoque que les personnes d'origine maghrébine comme potentiels élèves. Les pays arabes étant porteurs de futurs développements économiques majeurs (l'Égypte serait en 2050 la 12ème puissance mondiale), il semble erroné de cantonner l'arabe à une langue d'immigrés déracinés : des Français sans lien aucun avec des pays arabophones peuvent très bien apprendre cette langue dont nul ne peut garantir qu'elle ne supplantera pas le mandarin et même l'anglais dans le domaine des affaires.



52 réactions


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 10 octobre 2018 16:33

    Polémique ridicule, apprendre des langues étrangères à des jeunes enfants alors qu’on devrait leur apprendre le français.

    Comme tout cela est de la poudre aux yeux très démagogique, on réussira juste à créer des Frankenstein, qui ne maîtriseront ni l’une, ni l’autre.

    L’enfer est pavé de bonnes intentions. Mais à ce stade, est-on vraiment si bête ?

    On sait qu’on arrive difficilement à faire le nécessaire. Pourquoi voudriez-vous qu’on ait les moyens de faire le superflu ?


    • Ouallonsnous ? 11 octobre 2018 12:13
      @Olivier Perriet

      Cet article est un fake contre NDA, rien de plus, il suffit d’un peu de bon sens pour le déceler !

    • Venceslas Venceslas 11 octobre 2018 20:56

      @Olivier Perret
      Apprendre les langues étrangères développe la finesse du français, par étude contrastive. C’est le contraire, qui est bête.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 12 octobre 2018 09:36

      @Venceslas

      affirmation non démontrée dans le cadre franco-français jusqu’ici, où le niveau scolaire ne progresse guère, tout le monde le reconnait maintenant.

      Mais si c’est la théorie ou « l’exemple suédois » qui le démontre smiley


  • Esprit Critique 10 octobre 2018 16:55

    Même Pétain n’as pas fait enseigner l’allemand dans les écoles primaires a partir de la rentrée 1940. Il ne connaissait pas Nicolas Kirkitadze.

    Le raccourci fait par l’auteur des propos de NDA dans son titre est simpliste, rien d’étonnant, mais en pratique c’est une évidence, quand on est en guerre et déjà partiellement occupé, on ne joue pas au con.


    • Sozenz 10 octobre 2018 18:28

      @Esprit Critique

      nikolas est un suceur professionnel . si jeune et déjà si expérimenté

      demain il vendra sa mère pour pouvoir faire une pipe aux grands ( avec un petits g ) de la pensée unique .

    • Sozenz 10 octobre 2018 18:46

      @Sozenz

      c est le deuxieme article sur les « bienfaits de l apprentissage de la langue arabe »

      il y a plein de langues a apprendre , mais comme la rabe est dans le vent ; il faut qu’ il en fasse la promotion et se mette du coté de la majorité ;
      personne ne nous a demandés notre avis pour la mise en place des accords :

      mes ancêtres ne se sont pas battus pour cela .



  • Pierre Sanders Pierre Sanders 10 octobre 2018 17:04

    Ce qu’il y a d’admirable chez le chanoine, c’est l’originalité dans le choix des sujetet leur adéquation avec la politique éditoriale du support 

    La politique éditoriale d’AgoraVox consiste à essayer de mettre librement à disposition de ses lecteurs des

    informations thématiques inédites,

    des informations

    difficilement accessibles, volontairement cachées

    ou

    ne bénéficiant pas de couverture médiatique.

    La parole est à ceux qui ont

    des faits originaux et inédits à relater

    D’une femme, on dirait qu’elle couche à partir de beaucoup moins que ça


  • waymel bernard waymel bernard 10 octobre 2018 17:51
    Oui les enfants qui parlent mal le français échouent dans les études et se tournent alors vers les trafics divers et tombent bien souvent dans la délinquance. NDA a raison.
    L’arabe une future langue internationale ? Citez donc des revues scientifiques en arabe.
    Non la seule utilité de l’arabe, c’est la lecture du Coran avec ses versets guerriers dont certains devaient être interdits.


    • Kamani 12 octobre 2018 15:58

      @waymel bernard
      Les arabes enseignent que la langue arabe est la langue du coran, c’est à dire, celle choisit par dieu et son messager pour s’adresser à l’humanité.Par extension ils ajoutent que c’est la langue qui sera parlée au paradis. L’arabe c’est l’avers de la médaille comme l’islamisme est son revers. L’arabe islamise, et l’islam arabise. Telle est l’équation qu’il va falloir résoudre si on enseigne cette langue aux plus jeunes dans le primaire. Il y’a peut être une volonté politique d’islamiser une partie de la population française, mais à quelle fin ???


    • foufouille foufouille 12 octobre 2018 16:05

      @Kamani

      l’islam rend idiot et permet la baisse de20 points de QI. un islamiste ne veut pas de sécu ni de retraite donc c’est bon pour le médef. et puis 4 femmes pour 25% des hommes, ça donne des frustrés et des consanguins.


  • Francis, agnotologue JL 10 octobre 2018 18:05

    Quand les petits Bretons sont entrés dans l’école de la République, non seulement il n’était pas question de dispenser des cours de breton, mais il leur était interdit de parler leur langue sous peine de punitions humiliantes.


    • Pere Plexe Pere Plexe 10 octobre 2018 19:48

      @JL
      Pour leur bienfait : parler breton rends alcoolique, parler corse mafieux, causer chti pédophile...

      Les scientifiques sont formels.
      Du moins ceux qui inspirent Dupont gnan gnan.

      La République préserve ses enfants.

    • Venceslas Venceslas 11 octobre 2018 20:58

      @JL Eh bien ce n’était pas malin. Pas étonnant, après ça, qu’on ait eu des séparatistes. Et puis avec les petits Alsaciens, on n’aurait pas osé. Deux poids, deux mesures. 


  • Larez 10 octobre 2018 18:33

    Lecture conseillée, avant ou après celle du présent article :

    Un autre article sur ce sujet, c’est toujours bon à prendre.

  • popov 10 octobre 2018 18:54

    @Nicolas Kirkitadze 

     
    Dès lors, la question qui se pose n’est pas de savoir si les jeunes doivent ou non apprendre cette langue, mais s’ils doivent l’apprendre à l’école avec le contrôle de la République ou dans des salles tenues par des prédicateurs sur lesquels l’État ne peut exercer la moindre surveillance.
     
    La vraie question est de savoir s’il faut fermer ces écoles tenues par des prédicateurs teigneux et tordre le cou à ces derniers s’ils ne quittent pas immédiatement le territoire sur la pointe des babouches.
     
    L’arabe n’a pas vocation à devenir une langue internationale. C’est la langue de l’inculture. Il n’y a rien à lire en arabe à part une abondante littérature de merde islamique. C’est un peu comme si on apprenait le français pour pouvoir lire Le grand et le petit Albert.
     
    Il vaudrait mieux consacrer les maigres ressources à renforcer l’enseignement du français dont le niveau ne cesse de baisser plutôt que de former des analphabètes dans deux langues.

    • Christian Labrune Christian Labrune 10 octobre 2018 23:16
      C’est un peu comme si on apprenait le français pour pouvoir lire Le grand et le petit Albert.

      @popov

      Vous exagérez quand même un peu ! Moi qui ne suis pas du tout arabisant, j’ai quelques très vagues notions sur ce qui est halal et ce qui est haram, mais je suis persuadé que si j’étais capable de lire les brochures que je vois dans les librairies spécialisées du côté du métro Couronnes, j’en saurais dix fois plus sur ces questions vraiment essentielles.

      Je pourrais aussi lire le Coran dans le texte, comprendre mieux ce qui m’attend si je ne me repens pas d’être non seulement un mécréant, mais même un athée endurci. La traduction par Kasimirski de la neuvième sourate (Le repentir) permet de s’en faire une petite idée, mais rien ne vaut le texte original.

      Je pourrais enfin lire les oeuvres complètes de Hassan al-Banna et de Sayiied Qutb, celles plus récentes de Qaradâwî, ce grand penseur, et de son disciple T. Ramadan  ; je dois bien les voir dans les vitrines, ces très grandes oeuvres dont je ne connais que des fragments traduits ; peut-être sont-elles cachées sous ces couvertures où l’on voit deux sabres entrecroisés, mais la plupart des titres sont en arabe et, de peur de paraître con, je n’ose entrer.

      Je mourrai athée, probablement, et il faut bien que je m’en fasse une raison.
      Allah akbar !

    • popov 11 octobre 2018 01:50

      @OMAR

       
      Je cite :
       
      “La capacité à bénéficier et produire du savoir et de la pensée abstraite est simplement plus basse dans le monde islamique”. Il souligne que le monde arabe ne traduit que 330 livres chaque année, soit 20% de ce que réalise la Grèce seule.

      Durant les dernières 1200 années de l’islam, seulement 100 000 livres ont été traduits en arabe, soit ce que traduit l’Espagne chaque année.

      Fin de citation.

      Le fait que les populations islamiques et spécialement les populations arabo-islamiques ont un QI moyen très faible les rend incompatibles avec la civilisation. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de génies dans ces populations. Les QIs d’une population se répartissant sur une courbe de Gauss, cela veut dire que ces génies y sont beaucoup plus rares et qu’ils n’ont aucune chance de s’épanouir dans la masse des tarés.

      Revenons sur le terme « international ». C’est vrai que c’est la langue commune de plusieurs nations. Mais ceux qui ne parlent pas l’arabe sont certainement moins motivés de l’apprendre qu’il ne le sont pour apprendre l’anglais, par exemple.

      Apprendre l’arabe pour lire quoi ? pour avoir un accès direct à quelles revues scientifiques ?


    • Venceslas Venceslas 11 octobre 2018 20:58

      @popov
      Langue de l’inculture ??? Mais c’est du Le Pen remanié ! Et puis langue de l"inculture, c’est un oxymore. 


    • popov 12 octobre 2018 10:07

      @OMAR
       

      Quelques mots arabes ayant enrichi la langue française
       
      Oui, je sais que ces mots viennent de l’arabe. Mais il ne reste que les mots. Pourriez-vous me citer, par exemple, un seul algorithme inventé par les Arabes qui soit encore utilisé aujourd’hui ?
       
      Les langues, en se côtoyant, se piquent mutuellement des mots. C’est comme ça depuis le début de l’histoire.
       
      Vous pourriez aussi bien vous amuser à compter les mots français utilisés aujourd’hui dans l’arabe d’Algérie.

    • popov 13 octobre 2018 07:07

      @OMAR

       
      Donc, si moi je suis un dromadaire, toi t’es un âne bâté...
       
      Dromadaire ou chameau ? 
       
      Vous avez combien de bosses ?


    • popov 13 octobre 2018 07:18

      @Venceslas 

       
      Voyez mon commentaire du 11 octobre 01:50.

  • Alren Alren 10 octobre 2018 18:59
    « nul ne peut garantir qu’elle ne supplantera pas le mandarin et même l’anglais dans le domaine des affaires. »

    Ça n’en prend pas le chemin ! 
    Arabes et Chinois impliqués dans les échanges internationaux parlent anglais ... et français dans l’Afrique francophone, dispensant leurs interlocuteurs d’apprendre leur langue.

    Le déclin des puissances du Moyen-Orient suivra l’épuisement des ressources pétrolières et gazières de ces régions et à la concurrence inévitablement montante du Venezuela et de la Russie.

    Le chinois et l’arabe ont l’inconvénient de ne pas utiliser les caractères latins, ce qui limite leur avenir comme langues internationales car elle demandent, en sus de l’apprentissage d’une grammaire et de mots nouveaux, celui des caractères inhabituels.

    Cela vaut également pour ces langues importantes que sont le russe et l’hindi, sans oublier le japonais.

    • Oceane 10 octobre 2018 19:28

      @Alren

      Les empires meurent.

      Si j’ai bien compris, les enfants français de souche ne peuvent s’abaisser à apprendre l’arabe et le parler, mais les enfants arabes, africains et asiatiques s’« élèvent » quant à eux en apprenant la langue française et en la parlant ! Faisant d’elle une « langue internationale ». L’« internationalisme » du français dépend donc enfin de compte de ceux que les Français méprisent au plus haut point ?


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 octobre 2018 23:21
      L’« internationalisme » du français dépend donc enfin de compte de ceux que les Français méprisent au plus haut point ?
      ================================
      @Oceane
      C’est complètement faux ! Je regarde quelquefois les chaînes africaines du câble, et j’ai la plus grande admiration pour le français extrêmement correct et même souvent très élégant que parlent beaucoup d’Africains cultivés. J’ai même fait souvent cette remarque : nos politiciens français, qui s’expriment souvent comme des cochons, feraient bien d’en prendre de la graine.



    • phan 11 octobre 2018 07:30

      @Oceane

      Et les Saoudiens qui veulent apprendre le français : l’Arabie saoudite souhaite rejoindre l’OIF (organisation internationale de la francophonie) en tant que simple observatrice, donc sans droit de vote (par ex. sur « la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes ») et pour apprendre les mots les plus utiles : « comment ça va ? Où allez-vous Mr Jamal Khashoggi ? »

    • Oceane 11 octobre 2018 16:29

      @phan

      L’Arabie Saoudite cherche à s’incruster dans ce temple de « l’influence française » pour ainsi pouvoir la combattre plus efficacement dans la guerre pour l’aliénation spirituelle de ce réservoir d’âmes en supplément qu’est L’Afrique dite « francophone ».

      C’est comme un pédophile qui s’incruste dans une colonie de vacances. Tu remarqueras que le « parent » lui-même est un pédophile.


    • Oceane 11 octobre 2018 16:59

      @l’ hermite

      Par curiosité, existe-t-il des statistiques sur les de souche français ayant acquis d’autres nationalités, qui ont cessé de transmettre leur langue maternelle à leurs enfants ?


    • Oceane 11 octobre 2018 20:21

      @Christian Labrune

      Qu’est-ce qui est faux ? Qu’un « évolué » prouve qu’il s’exprime très bien dans la langue de son maître n’empêche pas le mépris que celui-ci a de lui.


  • foufouille foufouille 10 octobre 2018 19:21

    c’est super utile si tu te converti pour faire le djihad ensuite.


    • Oceane 11 octobre 2018 16:36

      @foufouille

      H.Clinton n’a pas eu besoin de parler arabe ni de se convertir pour se fabriquer ses djihadistes. Et Bhl, Hollande, Blair, Sarkozy, Obwana ? Combien de mots arabes peuvent-ils prononcer ou écrire ? Aucun ? Pourtant, ils sont amis-amis avec tes ennemis.


  • Dom66 Dom66 10 octobre 2018 20:05

    Décidément c’est une idée fixe chez l’auteur « Apprendre l’arabe à l’école » et en France ???

    Apprenons à nos enfants le Français avant tout….point.


    Alors je commente


    « Au journaliste qui lui demande si malgré tout l’arabe est une grande langue méritant d’être apprise » Pour quoi faire ???



    « L’arabe est une langue présente en France et une future langue internationale ».

    Wouarrfff, wouarff oui les maintenance manual et les Manuels d’exploitation Boeing et autres seront en arabes vu l’avancée technologique de l’Arabie


    « l’Égypte serait en 2050 la 12ème puissance mondiale »

    Ha bon !


    « dont nul ne peut garantir qu’elle ne supplantera pas le mandarin et même l’anglais dans le domaine des affaires »


    Ha bon !


  • osiris 10 octobre 2018 20:23

    L’arabe n’est utile que pour l’égotisme des arabes et des islamistes ou l’expansion mondialiste de la secte islamique adoratrice du Butin

     Mais il y a des arabes qui ont l’intelligence de dépasser cet état d’égotisme primaire comme le philosophe Al Jabri ,l’écrivain Boualem Salsan ou même l’animateur Nagui.

    Al Jabri disait que le monde arabo-musulman est malade de trois maux capitaux :---- Tribu, Dogme, Butin.

    Boualem Salsan dit que la recommandation des intellos d e l’Institut Montaigne pour combattre l’islamisme et le terrorisme d’apprendre l’arabe aux écoliers est ridicule et stupide

    Nagui s’est moqué de la langue arabe lorsque des journaleux lui reprochaient de refuser de parler arabe en faisant des onomatopées de la sonorité gutturale fortement aspirée et crachant du parler arabe en imitant quelqu’un en train de tousser et de de cracher en parlant arabe :arrgghh,hherrggh,berrgghh . Si c’était un blanc gaulois de souche qui a fait cela il serait immédiatement accusé de racisme et même de nazisme.

    -

     Non la langue française est la plus belle langue du monde aussi bien douce et agréable à voir à l’écrit qu’à entendre à l’oral , et aussi la plus précise pour la langue diplomatique, alors apprenons à bien parler le français et la faire parler et rayonner dans le monde entier ,cela élèvera toute l’humanité ,car la beauté toujours élève..

    Nota : le Vatican utilise la langue française pour la diplomatie aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.


    • Oceane 11 octobre 2018 19:42

      @osiris

      Chaque enfant croit et dira que sa maman est la plus belle du monde. Sauf lorsque quelqu’un cherche pour une raison ou une autre, à le convaincre du contraire.

      Aucune différence avec les langues.


  • Jonas Jonas 10 octobre 2018 23:28
    La France est actuellement dans une situation critique, plusieurs centaines de quartiers de de villes contrôlés par des prédicateurs qui diffusent dans les milliers de mosquées auprès de la communauté musulmane des messages de haine contre les femmes, les chrétiens et les juifs, sont considérés comme islamisés.

    Dans ce contexte très sensible, il est évident qu’il est nécessaire de jouer la carte de l’assimilation à fond et l’apprentissage du français doit devenir une priorité, d’autant qu’à l’entrée au collège, 12 à 15 % des enfants se trouvent en difficulté sérieuse de lecture.
    La langue arabe est pour l’instant évidemment à proscrire, car risquant d’accentuer la communautarisation de la population musulmane.

  • Decouz 11 octobre 2018 09:14
    Si les élèves apprennent l’arabe avec un professeur licencié ou agrégé et non avec un imâm ou autre qui leur apprendra juste ce qui est religieux, ils seront informés justement de bien d’autres domaines, par exemple de ce qui correspond très approximativement à la littérature.

    Mais ils pourront aussi lire les traités érotiques dans le texte ou les oeuvres philosophiques du juif Maïmonide.
    Ne pas oublier aussi les écrivains critiques des moeurs, de la bigoterie et de la politique, comme Naguib Mahfouz, prix Nobel, ou le savoureux et actuel Alaa Al Aswany, sans parler de Khalil Gibran et de bien d’autres auteurs qui ne sont pas liés à une conception étroite du religieux, ni même liés à une religion.


  • kirios 11 octobre 2018 09:21
    l’arabe , comme le français, comme toutes les langues , est une langue respectable et doit être respectée.
    une langue exprime la culture , le vécu d’un peuple d’un territoire ; lorsqu’elle est attaquée sur son territoire ou elle se défend et s’impose ou elle meurt... (ce que le français a fait , il le subit !)
    le « multiculturalisme » est la combine trouvée pour déshumaniser l’individu

  • zygzornifle zygzornifle 11 octobre 2018 11:29

    En tout cas nos terroristes « chance pour la France » et bienfaiteurs des pompes funèbres et autres fleuristes l’on bien appris quelque part l’arabe ....


  • mekihuhul 11 octobre 2018 14:09
    Bonjour,

    Moi je me répète désolé. Si il faut des quota on prend le nombre de locuteur internationaux on fait l’ratio et on arrondis par la disponibilité locale des professeurs.

    L’idéal serais quant mème de enseigner aucune langue étrangère dans le pot commun, que ce sois de l’enseignement privé, ou les missions étrangères aux frais des étrangers.

    ++

    • Oceane 11 octobre 2018 16:18

      @mekihuhul

      Si ton idée s’appliquait aux autres États, la langue française aurait du souci à faire, elle qui ne cesse de financer la mort des autres langues.


  • zygzornifle zygzornifle 11 octobre 2018 15:12

    Comme apprendre l’Américain amène a l’obésité le Russe a l’alcoolisme le jupitérien a l’antisocial , l’Arménien a la discographie d’Aznavour et son évasion fiscale ....


  • Guiver Guiver 11 octobre 2018 16:17

    Cet article n’est qu’un mensonge, merci de voir l’article récent sur ’Comment ridiculer un adversaire’ qui a pris pour exemple le cas récent de NDA https://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/comment-ridiculiser-un-adversaire-208359


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 11 octobre 2018 17:38
    ATTENTION : LA FRANCOPHONIE PEUT TUER VOS PAYS !
    A Erevan, Macron plaide pour une francophonie de « reconquête »


    Quand l’enseignement d’une langue étrangère est dicté par une idéologie pernicieuse d’envoûtement et d’assimilation, il conduit vers la mort de la culture nationale et donc vers la mort du pays.

    Il y a une différence entre un « Africain francophone libre » et un « Africain francophone assimilé » !

    La France ne doit plus jamais tromper les peuples Afro-asiatique, quand elle chante la diversité, elle veut en vérité homogénéiser les cultures du Monde et les ramener dans le creuset de sa francophonie. La France est un pays HYPER-NATIONAL-SOCIALISTE, c’est-à-dire elle veut tout pour elle et rien pour les autres pays. C’est une ancienne Nation qui veut étendre les frontières de son « nationalisme » vers l’ensemble des Continents. Voilà pourquoi elle diabolise l’ex-Front National parce qu’elle considère que le « nationalisme classique étroit » qui veut que chaque peuple vive dans son propre pays, ne permet pas à la France de répandre son influence, d’assimiler, d’attirer et d’exploiter la jeunesse des pays mal gouvernés !

    A l’occasion de cette « francophonie à Erevan », Mr Macron insiste sur la nouvelle idéologie à mettre en oeuvre, celle qui va cibler désormais les femmes et les jeunes, ces deux catégories naturellement vulnérables et ô combine importantes pour tous les pays !

    Si les dirigeants africains ne peuvent pas lutter contre l’influence culturelle, agressive et néfaste, ils doivent laisser leur place...

    Moi je parle la langue française, mais mon cerveau reste Nord Africain !

    • Oceane 11 octobre 2018 20:16

      @Mohammed MADJOUR

      Les élites françaises ont du mal à comprendre et à accepter que l’Afrique n’est pas « francophone », ni « anglophone » et encore moins « lusophone ». Seule une minorité est effectivement francisante, et c’est elle, cette caste « évoluée », qui est l’interlocutrice privilégiée des élites européennes. C’est elle qui fait le lien entre des populations qui s’expriment majoritairement et journellement dans leurs propres langues et les impérialistes.

      Certaines élites africaines décérébrés affirment que la langue française n’appartient plus seulement à la France depuis qu’ils ont été subjugué par celle-ci. Pourtant, c’est bien le chef de l’État français qui est le grand manitou de ces rencontres à la con.

      Micron pourrait utiliser l’argent qu’il dépense dans cette francofollie pour aider les Français en difficulté.


  • genrehumain 11 octobre 2018 18:10

    Excellent article.


    « La vérité est recherchée pour elle-même. Et ceux qui sont engagés dans une quête de la connaissance pour le bien de la vérité ne s’intéressent à rien d’autre. La recherche de la vérité est difficile et le chemin qui y mène est difficile. »

    Ibn al-Haytham, (965–1039)


    Qui a mis la méthode scientifique sur les rails ? Galilée ? Non

    Bien avant lui, c’était Ibn al-Haytam au XIe siècle.


    Pendant 6 siècles - entre le 8e et le 13e siècle - les progrès des sciences naturelles et des mathématiques ont été centrés sur le monde perso-arabe. Dans la recherche scientifique, l’arabe a joué le rôle joué aujourd’hui par l’anglais.


    .L’année 2015 a été proclamée par les Nations Unies « Année internationale de la lumière et des techniques d’éclairage  » à l’occasion du 1000e anniversaire du « Traité d’optique » d’al-Hasan Ibn al-Haytham (connu en Occident comme Alhazen).

    Il est considéré comme le père de l’optique moderne et de la méthode scientifique.


  • xana 11 octobre 2018 21:43
    Bonjour Nicolas Kirkitadzé (un patronyme qui fleure bon le Caucase, non ?)

    Je n’ai lu que par hasard votre article précédent, que les meutes racistes ont évidemment éreinté (j’imagine que celui-ci l’est également, mais je ne vais pas perdre de temps à lire les divagations de ces imbéciles). Le simple fait que vous parliez sans mépris de la langue et de la culture arabe vous rend respectable à mes yeux. Ce serait pareil si vous parliez de la langue et de la culture russe, je ne suis pas particulièrement arabophile, j’apprécie la diversité culturelle et l’intelligence.

    Quand j’étais gosse, les langues vivantes disponibles au secondaire se limitaient en France à l’anglais, à l’allemand et à l’espagnol, on apprenait encore le latin et même le grec au lycée. C’était un trésor culturel, même si cet enseignement était presque totalement inefficace parce que les enseignants, diplômés en France, ne connaissaient que la facette littéraire des langues qu’ils étaient censés apprendre aux lycéens. Thèmes et surtout versions étaient les seuls exercices, ce qui se comprend vu que les professeurs n’étaient généralement pas capables de parler la langue enseignée, mois encore de soutenir une conversation...

    Les langues et patois régionaux étaient au contraire très fortement découragés. On sentait déjà une pression politique et sociale dans ce sens. La plupart des grandes langues contemporaines étaient purement et simplement ignorées (jugées trop difficiles pour les élèves, ou plutôt trop difficiles à intégrer dans l’organisation de l’EN ? Ou encore la marque de la suffisance occidentale jugeant que le russe, l’arabe, le cantonnais étaient des langues de sous-développés vouées à disparaître et donc sans intérêt... comme le breton ou l’occitan. De nos jours il est question (ou bien est-ce déjà fait ?) d’imposer à tous l’anglais - et l’anglais seul - au nom du mondialisme angloaméricain triomphant. Enfin, triomphant... Peut-être l’an prochain imposera-t’on plutôt le mandarin ou le russe, si le dollar s’effondre.

    Quant aux imbéciles qui commentent vos articles en crachant la haine que leur inspire le mot « arabe », soi-disant inquiets de voir disparaître la langue française : Ils ne comprendront jamais que cette disparition ne doit rien au monde arabe, mais à la trahison de nos gouvernants qui estiment nécessaire de nous fondre dans la sphère d’influence anglo-saxonne. En bref que le francais est en cours de remplacement par l’anglais, certainement pas par l’arabe. Mais ils sont déjà si bien conditionnés qu’ils acceptent volontiers leur nouveau maître, aboyant contre les autres passants.

    Jean Xana

  • osiris 12 octobre 2018 20:36

    J’ai été un collégien dans un village du Sud-Ouest de la France ,les gens parlaient avec un accent du Sud Ouest que j’ ai trouvé un peu plouc ;.Moi j’ai été fasciné par le parler parisien ,l’accent parigot, au point même qu’en classe je parlais avec un accent parisien du moins qui ressemble au parisien ,ce qui a étonné ma professeur de français .

     je défendais la culture parisienne avec sa prestance dans la mode et leur bel accent pendant que mes petits copains disaient « parisiens tête de chien ,parigot tête de veau »

     Aujourd’hui, on ne trouve presque plus de petits titis parisiens avec leur charmant accent parigot sauf dans le cinéma de l’ancien temps , c’est très dommage ,à la place on trouve des djeunes banlieusards qui parlent avec l’horrible accent beur .


  • EL Yagoubi 12 octobre 2018 22:52
    Depuis quelques mois, une série d’articles et des cascades de commentaires portant sur l’enseignement et l’apprentissage de la langue arabe en France polluent des papiers et des sites internet dans une effervescence affective débordante, symptomatique d’une médiocrité intellectuelle et cognitive de la plupart des Français, qui par leur ignorance et leur frustration, excellent dans l’accusation de tout ce qu’ils ne peuvent pas savoir ou connaître, de tout ce qui est différent à leur système de référence érigé en modèle universel alors qu’il n’est que du particularisme hexagonal.
    Je dis ici à ce monsieur de « debout la France » qu’il aurait mieux servi son idéologie de bas niveau s’il avait fait un effort pour réexaminer son propre fonctionnement cognitif pour évaluer le poids de sa médiocrité qui fait tout pour la médiatiser dans une posture des ratés.
    Toutes les langues dans ce monde ont des validités écologiques et remplissent des fonctions de communication et de signification interne et externe. Dire que la langue arabe ou l’apprentissage de la langue arabe, un système doté d’une complexité et d’une richesse sémantique et dans sa version écrite et ses dimensions orales, mène au terrorisme serait une preuve de plus de l’incapacité durable d’avoir le courage d’apprendre et de connaître. Ce monsieur de « debout la France » ’a pas encore compris que par ces propos abjects, il s’inscrit dans le mauvais côté de l’histoire par volonté. C’est l’armée arabe syrienne avec ses alliés qui mène la guerre contre le terrorisme soutenu par les puissances occidentales dites « démocratiques ».
    Non monsieur de « debout la France » ! La langue arabe ne mène pas au terrorisme. La langue arabe est comme toutes les langues. Elle est tout simplement le vecteur de la littérature, de la poésie, des traditions et des classiques qui font partie de l’oeuvre de l’humanité dans le grand éventail de la diversité de ses expressions synchroniques et diachroniques.
    Monsieur « debout » la France«  ! Vous parlez des sujets dans lesquels vous n’avez rien à dire. Vous serez mieux si vous revenez à vous-mêmes. Je vous cite ici cette belle phrase d’un grand poète Palestinien, Mahmoud Darwich (1941-2008) : »Quoi de plus éprouvant que de se rendre visite à soi-même".

  • Jonas 13 octobre 2018 18:50

    Non monsieur Dupont-Aignan. , vous avez tort ! 

     
    Opter pour une langue , apprendre et connaître une civilisation , ne signifie nullement épouser ses dérives. 
    Ma chère professeur , Jacqueline Chabbi ,doit être outrée d’entendre un homme politique confondre l’apprentissage d’une langue et les problèmes réels créaient par ses locuteurs.

     M. Dupont-Aignan , qui fait des voyages en Afrique , devrait faire quelques-uns dans certains pays Arabes, il constaterait, s’il est bien accompagné , que la grande majorité des habitants de ces pays ne maîtrisent pas l’arabe littéraire convenablement pour ne pas dire plus, mais s’exprime dans un dialecte qui diffère d’un pays arabe à l’autre. Un Egyptien comprendra difficilement un Algérien etc. 

    La question qu’aurait dû poser avec juste raison Dupont-Aignan est celle -ci : l’éducation nationale a du mal a apprendre le français correctement a certains jeunes de quartiers dont beaucoup de parents ne peuvent aider leurs enfants du fait qu’ils ne sont pas familiarisés ou peu avec la langue française, comment feront-ils pour suivre leurs enfants dans une langue , qu’ils ne maîtrisent pas non plus ?  
     


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