mardi 2 avril - par Gérard Luçon

Education : voici ce que la loi « Schiappa » a permis !

En 2018 je me suis « insurgé » contre cette loi, survenant un an après le décret rendant pénale la transphobie ; à l’époque je n’ai pas vu de lien entre ces deux décisions, si ce n’est que le décret a été une des 1ères décisions survenues après l’élection d’Emmanuel Macron.

Voici le lien vers le décret : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000035373907/

Et en voici un extrait : « Il élargit ces infractions aux cas où elles sont commises en raison de l'identité de genre de la victime, afin de mieux lutter contre la transphobie, et il substitue à la notion de race, qui n'est pas applicable aux êtres humains, celle de « prétendue race » »

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Concernant ma réaction en 2018, voici le lien :

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ce-que-cache-l-immonde-loi-206739 ?

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Le document qui suit (192 pages) édité par SOSEducation recense un certain nombre de « dérapages » et il explique également comment, désormais, l’Organisation Mondiale de la Santé semble gérer ce domaine de l’éducation des enfants et adolescents…

https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-a-la-sexualite-ecole-danger-ou-prevention.pdf

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Pour ma part, et là encore en ma qualité d’ancien directeur à la Protection Judiciaire de la Jeunesse (ministère de la justice), je ne peux que suggérer aux parents de vérifier exactement ce qui se passe dans les établissements où ils ont des enfants scolarisés …

Et je maintiens ce que j’avais pressenti dès la parution de cette « immonde Loi Schiappa », la dérive qui peut faire de l’enfant victime un enfant déclaré consentant, voire provocateur, voire même instigateur des violences dont il pourrait être victime … dès lors qu’il a bénéficié des cours « de sexe » !!

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Pour info : SOS Éducation 25 rue de Ponthieu 75008 Paris

SOS Éducation est la seule association indépendante en France qui ne touche aucune subvention publique et dont l’objet social est d’améliorer le système éducatif et de veiller à ce que l’intérêt supérieur de l’enfant soit au centre de chaque décision de politique éducative. Indépendante de tout mouvement politique, syndical, professionnel et confessionnel, elle a été créée en 2001 et rassemble environ 128 000 membres. Elle propose un arsenal de solutions concrètes pour lutter contre l’effondrement de l’instruction publique, un des piliers de la cohésion nationale. 

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Education famille


12 réactions


  • alinea alinea 2 avril 17:38

    En ce qui concerne ta dernière citation,il était question naguère d’une éducation maison et d’une instruction à l’école.

    Je suppute que l’éducation à l’école n’a pas été imposée pour rien.

    Pour le reste, on est d’accord...


  • rogal 2 avril 18:29

    Transphobie : du latin trans et du grec phobos.


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 2 avril 18:38

      @rogal
      Dictionnaire Vidal : «  trouble anxieux qui se manifeste par une peur excessive et irrationnelle d’un objet, d’une situation ou d’une activité »

      Désormais les troubles anxieux seraient donc interdits par la loi ?


    • njama njama 3 avril 12:44

      La transphobie n’est pas qualifiée juridiquement, le mot d’ailleurs ne figure pas dans la loi
      https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000035373914
      N’y figure que les termes provocations, diffamations et injures publiques ou non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire...

      Pour prouver la diffamation, il faut fournir des preuves claires et irréfutables qui démontrent que le plaignant a été victime d’une allégation fausse et trompeuse ayant causé des dommages à sa réputation. Une allégation, c’est à dire une affirmation, une assertion (mal fondée, voire mensongère).

      La charge de la preuve revient à l’accusation en droit français, contrairement au droit anglo-saxon.

      L’aspect médical de la trans_ phobie est la pathologisation et la psychiatrisation dont sont (ou se sentiraient) victimes les personnes trans...il y a beaucoup de subjectif là-dedans !

      La transidentité c’est un gros paquet de nœuds d’un point de vue juridique, une mère biologique deviendrait père après sa transition ? ou l’inverse père > mère ? et les enfants dans tout ce pataquès ? le transsexualisme un motif de divorce ? puisque parmi les conditions du mariage le droit civil requérait des futurs époux une différence de sexe... avant « le mariage pour tous » en 2013 ! la rupture serait donc contractuelle smiley



    • Gérard Luçon Gérard Luçon 3 avril 13:08

      @njama
      ... il suffisait d’intégrer la transphobie dans l’introduction et d’ajouter ceci : "2° L’article R. 625-7 est ainsi modifié :
      a) Au premier alinéa, les mots : « une race » sont remplacés par les mots : « une prétendue race » ;
      b) Au deuxième alinéa, il est inséré, après les mots : « de leur orientation sexuelle » les mots : « ou identité de genre, » ; ... et le tour est joué ...


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 avril 13:18

      @njama
       
       ’’le transsexualisme un motif de divorce ? puisque parmi les conditions du mariage le droit civil requérait des futurs époux une différence de sexe... avant « le mariage pour tous » en 2013 ! la rupture serait donc contractuelle ’’
      >
      Question intéressante mais obsolète aujourd’jui avec l’instauration du mariage pour tous.
       
      En revanche, et vous avez raison, la loi sur le mariage pour tous n’ayant pas d’effet rétro-actif, les mariages entre personnes de même sexe l’un d’entre étant obligatoirement travesti  demeurent illégaux.
      Outre la rétroaction il aurait fallu qu’elle soit assortie d’une clause d’amnistie pour les fraudeurs. Ça aurait fait jaser dans les chaumières.


    • njama njama 3 avril 13:49

      @Francis, agnotologue
      « la loi ne dispose que pour l’avenir ; elle n’a point d’effet rétroactif » (art. 2 du code civil).
      Les jeunes d’aujourd’hui feraient bien d’y réfléchir à deux fois avant de s’engager.

      La subrogation (l’opération qui substitue une personne ou une chose à une autre) serait-elle licite en cas de contrat de mariage en sus de l’acte civil ?

      La personne n’est pas « genrée » en droit, elle est un sujet de droits, doué de capacité et responsable, celui ou celle qui jouit de la personnalité juridique.
      La personnalité juridique étant une abstraction intellectuelle, une création du droit...
      https://books.openedition.org/puam/1130?lang=fr

      Les concepts du droit auraient-ils facilité le transgenrisme ?


  • njama njama 3 avril 12:53

    L’expression de l’identité de genre dans le monde, elle est loin d’être uniforme

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Aspects_juridiques_de_la_transidentit%C3%A9#/media/Fichier:Laws_concerning_gender_identity-expression_by_country_or_territory.svg

    ça donne une image de la propagation idéologique du transgenrisme

    J’ignorais que dans un certains nombre d’États le changement légal d’identité était subordonné à une chirurgie obligatoire


  • zygzornifle zygzornifle 3 avril 12:58

    Au lieu de lutter contre tout et si on apprenait aux enfants a lire, a compter, a réfléchir, a réagir correctement, a ne pas se laisser embobiner par la religion et a se comporter correctement entre eux ....


  • Robert GIL Robert GIL 5 avril 16:21

    si l’argent public servait au public et que les écoles privé ne soient financées que par de l’argent privée, nous aurions les meilleurs écoles du monde !


    • Gérard Luçon Gérard Luçon 5 avril 17:22

      @Robert GIL
      Les écoles dites privées ont un fonctionnement « élitiste », basé sur le fric pour y entrer et sur la religion/confession ... le fonctionnement élitiste est aussi valable dans le secteur public, notamment certains lycées et grandes écoles ... je crains que le contenu de l’enseignement n’y soit qu’accessoire ou qu’il suivre un autre but que la qualité, l’important étant d’y entrer ! 


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