En finir avec France Inter, la radio du pouvoir !
L’intelligence collective a bonne presse depuis des années, voire des décennies car elle est une enfant sage de cette raison que les philosophes ont toujours portée aux nues. L’émotion collective, par contre, reste plutôt suspecte surtout si elle ne va pas dans le sens du vent, c’est-à-dire, selon la volonté du pouvoir. Les Gilets Jaunes en savent quelque chose. Mais quand les idiots utiles s’emportent contre les non vaccinés, les climatosceptiques et les complotistes de tout poil, ça oui, ça c’est bon ! — civilisation ou pas, démocratie ou pas, le lynchage reste l’axe fondamental de la dynamique humaine.[1]
Pour savoir dans quelle direction souffle le vent, même en ces temps de fortes turbulences géopolitiques, pas besoin d’une girouette, un doigt mouillé suffit pour celui qui a les sens en éveil. Pour les autres, le critère absolu, l’étalon-or de la bienpensance confite dans l’autosatisfaction [2] c’est, bien sûr, France Inter, notre radio nationale à l’égard de laquelle je souhaiterais, justement, solliciter l’intelligence collective ici présente à l’occasion d’un café‑psy qu’on pourrait sans doute qualifier de militant, façon comité de salut public.
Probablement ne suis-je pas le seul à avoir la nausée en écoutant ce que diffuse à longueur de temps cette chaîne supposément de bonne tenue, qui prétend l’être, mais se fait l’écho de tout ce que la postmodernité véhicule de poncifs, d’incohérences et, notamment cette incroyable prétention à dire le vrai ou à aller au fond des choses alors que le blabla, le bullshit et la propagande mondialiste sont servis quasiment en continu, à l’exception notable et très appréciable des périodes de grève comme des rares émissions installées à l’abri des vents dominants, justement.
Si je me permets de vous inviter à considérer ce noiseux instrument de diffusion de la mauvaise pensée — libérale/libertaire, progressiste en diable, anticatholique [3], antinationale, immigrationniste, européiste, mondialiste, humaniste mais belliqueuse car otanienne autant que droitsdelhommiste — infligée au bon peuple par un personnel souriant, léger et tellement complaisant, c’est que je me demande s’il ne serait pas temps de songer à s’en débarrasser une bonne fois pour toute et, bref, faire en sorte qu’elle disparaisse complètement du paysage médiatique.
Cela pourrait vous sembler être une blague insensée ou une lubie assez extravagante pour douter de ma santé mentale. Vous êtes toujours bienvenu de le faire mais, sérieusement, il est un fait qu’en 2013, les Grecs ont fermé tout leur audiovisuel public pour des raisons bassement financières alors pourquoi pas nous ? Avec l’épisode des retraites les Français savent que leur tour est venu d’avoir sur le dos une dette vorace et souveraine de 3000 milliards d’euros. La financière internationale a ses hommes en place [4], elle ne fera pas de cadeaux, même si sa propagande nous a convaincu d’en faire à l’Ukraine en lui donnant gratuitement des armes chèrement payées par le massacre de nos services publics, hôpitaux en tête. Dans ce contexte d’économies drastiques pour le bien des finances publiques, pourquoi ne pas en finir avec cette coûteuse abomination que constitue France Inter, et pourquoi pas aussi, tant qu’à y être, l’ensemble du groupe Radio France ?
Franchement, entre un hôpital et France Inter, le choix est vite fait. Un petit référendum comme ceux dont les Anglais ont le secret — une pensée admirative pour Nigel Farage qui, un jour, a rêvé « il faut que le Royaume-Uni sorte de l’Europe » et qui l’a fait ! — et hop, la France d’en-haut retrouverait la dure réalité de la France d’en-bas. Cela ferait le plus grand bien au débat comme aux finances publics avec, vraiment, une minime perte de qualité de vie. Je ne dis pas que certaines émissions restées insensibles au progressisme, à l’esprit woke ou au réchauffisme sont toutes dispensables. Non, il y a bien des petites perles, parfois jubilatoires, dans lesquelles le citoyen pouvait trouver du grain à moudre mais, pour cette raison même, je ne doute pas qu’elles puissent se délocaliser et trouver d’autres canaux de communication plus sains et davantage respectables. Autrement dit, le devoir d’en finir avec ce machin bienpensant qu’est France Inter me paraît impérieux. C’est une exigence de salut public ! Il nous faut sortir de l’état de zombification mentale de ceux qui, pourtant, en avaient « entre les oreilles ». La première radio de France y contribue avec zèle, malgré une apparente désinvolture et, souvent, un air de ne pas y toucher qui voudrait passer pour cette objectivité qui, désormais, lui fait complètement défaut
Voilà la vision, brute de coffrage, que je me permets de soumettre à votre sagacité pour savoir si ce serait, en effet, une bonne idée de chercher à se débarrasser définitivement de France Inter — et si, selon vous, c’est oui, pour quelles raisons exactement ? J’imagine qu’il peut y en avoir une infinité et il serait probablement intéressant de commencer par les recenser avec précision alors que, je le reconnais, je me suis contenté de catégories relativement abstraites. Il se pourrait aussi que certains voient encore en France Inter un beau bébé qu’il s’agirait de ne pas jeter avec l’eau du bain, ce dont je doute foncièrement, mais pourquoi pas ? On peut discuter et rire de tout, n’est-ce pas ? Enfin, au moins dans l’idéal ! Quoi qu’il en soit, là encore, il pourrait être judicieux de collecter les bonnes et mauvaises raisons pour lesquelles se priver de la radio nationale semblerait une idée néfaste. Nous verrons bien ce qui, en fin de compte, sortira de la discussion.
Mais si d’aventure une forme de consensus devait se dégager pour en finir avec France Inter, il me semble que nous pourrions envisager de passer à l’acte sans délai, au travers, par exemple, d’une pétition en ligne destinée à circuler parmi le bon peuple de France afin de lui permettre de dire son ras-le-bol des médias du pouvoir, ces médias de propagande qui, dorénavant, nous pissent dessus sans même prendre la peine de nous faire croire que c’est de la pluie [5]. Ils savent qu’ils peuvent sans souci dire n’importe quoi après cette épouvantable trahison envers les Français qu’a constitué le fait de relayer verbatim les mensonges criminels de la conspiration mondiale à l’origine de la crise COVID, ou aussi celui de jouer depuis dix-huit mois les tambours de guerre de l’OTAN pour nous préparer à une guerre totale contre la Russie.
Comme il ne s’agit pas d’incriminer des personnes mais de se débarrasser d’un système profondément corrompu qui a trahi la nation, le projet peut rester basé sur l’idée de faire de saines économies en se dispensant de produire un bullshit [6] aussi coûteux que malfaisant. Fermer France Inter serait ainsi un moyen d’affaiblir la propagande, celle de l’Etat comme la mondialiste — quoique les deux se confondent désormais —, et ce serait enfin et surtout, l’occasion d’envoyer un coup de semonce à l’establishment politicomédiatique pour lui dire que ça suffit, ya basta ! : nous ne voulons plus nous faire écraser par cette pyramide de la finance mondiale dont ils sont les laquais. Qu’ils aillent au diable et France Inter aux oubliettes !
Après cette petite introduction, je laisse la place au débat en espérant que vous serez nombreux à avoir, vous aussi, des choses à dire ou à redire de sorte que de la mise en commun de nos témoignages pourra sortir un véritable cahier de doléances apte à motiver des prises de décisions radicales !
Mais s’il devait apparaître qu’au final nous manquons de biscuits pour mener ce combat, nous pourrions peut-être envisager un processus de collecte au long cours, genre France Inter Watch, qui maintiendrait cette satanée radio sous le regard critique et vigilant d’une sorte de conseil citoyen !
[1] Voir l’œuvre de René Girard qui retrouve cette thématique au cœur de tout ce qui fait l’humain.
[2] Malheureusement, ce sont bien les vents dominants qui se font sentir actuellement.
[3] Par exemple, écoutez le « ah ! » que Léa Salamé a laissé échapper comme si elle apprenait une mauvaise nouvelle (à 12’03’’) lorsqu’Alison Wheeler lui a déclaré hier qu’elle était « un peu catho »,
[4] Que ceux qui en doutent aillent voir l’anagramme d’Emmanuel Macron. C’est carrément un signe des temps, largement confirmé par la séduction que semble exercer sur lui le fameux 666, le signe de la Bête de l’Apocalypse.
[5] Cette formule évocatrice est celle du personnage joué par Sigourney Weaver dans Avatar.
[6] Une traduction correcte en français c’est « bouse ».