mercredi 20 novembre 2019 - par L’apostilleur

En Syrie, dans un monde musulman sunnite, quel avenir sans Bachar el-Assad pour les laïcs et les minorités des…

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… Alaouites, Chiites, Druzes, Chrétiens Syriaques orthodoxes, Chrétiens grecs-catholiques, Chrétiennes grecs-orthodoxes, Chrétiens arméniens grégoriens, Arabes de religion grecque orthodoxe, Arabes de religion grecque catholique, Arméniennes apostoliques, Maronites, Arméniens catholiques, Syriaques catholiques, Protestantes, Nestoriens, Chaldéens catholiques, Catholiques latins ?

 

 On notera ici qu’il n’y a plus de juifs en Syrie, ils ont été chassés ou ont fui pour les derniers avant la prise du pouvoir par Hafez el-Hassad. Ceux qui voudront comprendre pourquoi liront cet article de 1967 du Monde qui décrit la vie des juifs sous domination musulmane ici comme ailleurs (en Asie centrale exemple à Boukhara, Ouzbékistan). Après une présence millénaire, leurs expulsions se sont accélérées ce dernier siècle jusqu’à leur éradication par les musulmans généralement sunnites. Les autres minorités suivent.

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Et si ce n’est pas celui de Bachar el-Hassad, un régime autoritaire émanant d’une minorité paraît indispensable en Syrie sauf à envisager un nouveau chaos comme en Libye, en Irak... Il n’est pas question ici de faire l’apologie des Hassad ni de justifier les abominations mais d’entrevoir sinon, l’horizon étroit pour cet enchevêtrement ethnico-religieux ; la partition du pays ou la charia. (****)

Un contexte inextricable avec ou sans l’inexpugnable Bachar el-Assad semble donc s’installer durablement en Syrie maintenant qu’un réalisme arabe annonce son retour en grâce. Avec un enjeu collatéral ; la survie des communautés non musulmanes.

 

Explications.

 

Au préalable, il convient de se départir de nos concepts occidentaux laïcs et démocratiques parfois arrogants, pour s’ouvrir à la réalité de ceux qui ont cours au Proche-Orient. Quelques séjours en Egypte, Syrie, Israël, Jordanie, Chypre nord, Turquie, altèrent nos convictions et confirment ces différences que nos hôtes revendiquent.

 

Pour cela, un regard vers la Turquie nous renseigne déjà, elle qui s’est essayée un temps à l’occidentalisation, avec des efforts laïcs et démocratiques imposés par Atatürk au début du XXe s. et qui maintenant fait marche arrière avec son président Erdogan soutenu pas une majorité sans regrets.

 

Les soubresauts anciens et contemporains de l’histoire syrienne ont imprégné sa population hétérogène d’un point de vue ethnique, religieux, et donc politique car sur toile de fond islamique. Quelques rapides considérations éclairent des singularités éloquentes.

 

Dix groupes cohabitent, arabes sunnites, arabes chiites, turkmens, kurdes… et moins de 5% de chrétiens aujourd’hui (certains parlent encore la langue du Christ, l’araméen, comme à Maaloula) répartis en onze sous-groupes. Une mosaïque dessinée par une douzaine d’envahisseurs pendant trois mille ans ; Egyptiens, Perses, Hittites, Grecs, Romains, Arabes… Ottomans, Français. Pour finir, les trois millions de syriens de 1940 sont devenus neuf millions en quelques décennies avec un taux de fécondité supérieur à 6 enfants par femme chez les musulmans sunnites et un peu plus de 2 pour les femmes appartenant aux minorités ; une autre bombe syrienne, démographique celle-là. Comme au Kosovo, où les musulmans albanais devenu majoritaires refusèrent alors la domination Serbe, la démographie musulmane sunnite exponentielle se mêle à la racine des événements.

Malgré sa population musulmane sunnite majoritaire (4/5), la Syrie restait un état laïc avec une liberté de culte que chacun pouvait constater en déambulant de synagogues en églises et en mosquées, avant les événements de 2011. Damas l’exemplaire, reflétait alors l’entente religieuse de Cordoue onze siècles plus tôt. « La tradition alaouite encourage la communauté à s’adapter à leur environnement religieux, à vivre en sunnite parmi les sunnites et en chrétien parmi les chrétiens. »(**) Une analogie avec le conseil d’Ambroise de Milan « A Rome vit comme les romains ».

Fierté du régime, cette singularité proche-orientale au tournant du XXe s. était une conséquence de l’autocratie du parti Baas depuis Hafez el-Assad (1970) qui trouvait derrière cette façade la possibilité de laisser s’exprimer sa communauté alaouite imperméable aux contraintes habituelles des musulmans (voir plus loin). Cette minorité ethnique et religieuse d’émanation chiite, ne représente que 10% de la population syrienne et tient les rênes du pouvoir après avoir été opprimée et contrainte à se réfugier dans les montagnes pour échapper aux persécutions des musulmans sunnites.

La Syrie n’a pas connu pendant cette période « Hassad » de guerre civile comme celle du Liban qui dura quinze ans.

 

Regroupés principalement à Damas et à l’ouest du pays dans une poche territoriale qui longe la méditerranée, ils seraient ainsi « à l’abri » d’un changement de pouvoir. Ils anticipent une éventuelle alternance dont ils ont déjà eu à connaître les conséquences.

Les frères musulmans sont installés depuis 1935 en Syrie à Alep et les orthodoxes musulmans considèrent les alaouites comme des hérétiques, pire encore que des « kouffars … plus mécréants que les juifs et les chrétiens  », leur refusent tout lien avec l’islam et cherchent à les exterminer. S’ensuivit la fatwa anti-alaouite et « des massacres à Lattaquié, Homs, Hama... En août 2013, le cheikh alaouite Badr Ghazali a subi un interrogatoire théologique devant un tribunal d’Inquisition sunnite avant d’être torturé jusque mort s’ensuive… Durant les années 70 et 80, les Frères musulmans syriens ont recouru au même mode opératoire consistant à rafler des loyalistes, à séparer alaouites et sunnites, puis à n’exécuter que les alaouites.  » (**) A Alep en 1979, un officier sunnite a exécuté 83 cadets dans une classe au motif qu’ils étaient alaouites. « …dans le quartier d’Akrama à Homs, un attentat suicide a eu lieu devant l’école élémentaire Makhzoumi : 48 écoliers, majoritairement alaouites y ont perdu la vie, la plupart de moins de 12 ans… » (***) Etc.

 

Ces quelques commentaires illustrent l’ampleur du mal et l’irréconciabilité avant longtemps de communautés devenues immiscibles.

 

Les syriens alaouites ont probablement en mémoire le sort réservé à la minorité arménienne non musulmane en Turquie. Le génocide s’exécuta au nom du djihad par le pouvoir musulman sunnite, les kurdes turcs furent épargnés parce que sunnites. Le ciment de la religion était encore une fois l’outil de l’unité nationale. Depuis THÉODOSE Ier LE GRAND, qui imposa le christianisme comme religion officielle de l'Empire romain, la recette est la même, inversée parfois. Les romains imposèrent l’unité religieuse après avoir conquis les territoires, les musulmans sunnites cherchent à imposer leur religion et conquérir les territoires.

 

Le parti Baas à la tête du pays est donc une nécessité vitale pour les alaouites, qui probablement ont conduit aux exactions unanimement condamnées du régime. « L’épuration » de grandes villes comme Lattaquié qui consiste à favoriser le déplacement des populations syriennes sunnites vers le Liban, la Jordanie ou la Turquie en est l’expression. Les alaouites cherchent à « sécuriser » un territoire afin de se protéger des musulmans sunnites, ultra majoritaires dans le pays.

 

Pourquoi.

 

Les « déviants » alaouites ne sont pas assez islamo-compatible. Ils s’opposent à la charia, s’autorisent à boire de l’alcool, les femmes fréquentes les bars comme les hommes et s’habillent à l’européenne donc pas de voile, le ramadan dépend de l’envie de chacun, pas de mosquée, les prières se font dans des salles communes ou chez soi, pas de pèlerinage à la Mecque et ils célèbrent des fêtes chrétiennes… Un « islam » occidentalo-compatible ?

Leur religion est réservée aux hommes. « Comme celle des druzes, la religion alaouite est de type initiatique. Les adolescents mâles sont instruits par un cheikh qui devient leur père spirituel ; ils jurent de ne jamais révéler les secrets sous peine de mort… » (*)

Un jésuite lettré historien orientaliste, spécialiste de l’Islam, ayant vécu à Beyrouth, Henri Lamens, a estimé que les alaouites pouvaient être des chrétiens qui dissimuleraient leur foi. D’autres observent que « … trois personnages sont représentés par des symboles astraux : Ali est la lune, Mahomet le soleil et Salman le ciel. La présence d’une « trinité » dans leur religion a pu donner à penser que les alaouites étaient des chrétiens qui se seraient réfugiés dans la montagne lors de la reconquête musulmane ; en réalité, cette trinité provient de l’antique gnosticisme astral de l’Orient, qui s’était maintenu dans certaines sectes en dépit du christianisme et de l’islam. Une autre originalité de la doctrine alaouite tient à la croyance en la réincarnation… La métempsycose. » (*)

 

Malgré ces divergences religieuses, les représentants (80% des syriens) de cet islam sunnite qui n’a pas encore montré sa tolérance avec les autres religions, propose astucieusement un régime démocratique en Syrie qui les propulserait au pouvoir. Ils ont essayé de « vendre » cette proposition aux occidentaux. Seul François Hollande (influencé par L. Fabius qui cultivait peut-être d’autres desseins), est tombé dans ce piège un peu grossier en décembre 2016 en recevant l’opposition syrienne (musulmans sunnites) à l’Elysée où il a déclaré prématurément : "J'annonce que la France reconnaît la Coalition nationale syrienne comme la seule représentante du peuple syrien et donc comme le futur gouvernement provisoire de la Syrie démocratique permettant d'en terminer avec le régime de Bachar al-Assad". Depuis la France est rentrée dans le rang des pays silencieux et prudents ; la diplomatie au Proche-Orient est un billard à plus de quatre bandes.

Arrivés démocratiquement au pouvoir, les minorités peuvent penser qu’alors les musulmans sunnites instaureraient la charia comme le proposaient les frères musulmans dans les années 70/80 en Syrie et plus tard en Egypte ou en Algérie avec le front islamique du salut, tous renversés par les militaires à peine élus. L’exemple de Mossoul qui aurait montré des porosités avec l’état islamique, ne peut que les inquiéter.

 

La démocratie sunnite n’est pas encore née.

 

L’exception multiconfessionnelle autorisée par les alaouites ne résiste aujourd’hui qu’avec le régime autoritaire du parti Baas de Bachar el-Assad, qui n’a pourtant rien pu faire pour son maire alaouite et les chrétiens de Maaloula au nord de Damas.

Si d’aucuns voudraient se référer au système politique « démocratique » libanais « basé sur une répartition des différentes fonctions officielles de l’État entre les différentes communautés religieuses… » pour la Syrie, il leur faudrait observer que le dernier recensement libanais date de 1932 et que les chrétiens représentaient alors 60% de la population (estimée à la moitié aujourd’hui). Appliqué à la Syrie, ce système nécessiterait que le pouvoir remette ses clefs aux musulmans sunnites. A noter que les libanais devraient modifier leur constitution ou changer leur gouvernement au gré des recensements démographiques…

Cet aperçu rapide permet de deviner les craintes de la minorité gouvernementale. Quelle assurance auraient-ils en cas d’alternance, de ne pas être assujettis aux contraintes politico-religieuses des musulmans sunnites de la région ? Quel avenir pour les autres non musulmans de Syrie où les chrétiens d’Orient notamment qui sont en voie d’extinction ?

Après quatre siècles d’occupation musulmane, de coup d’état en conseils militaires, la Syrie cherche à exister depuis un siècle.

Conséquence de l’accord franco-anglais « Sykes-Picot » qui a découpé pour une bonne part le Machrek (partie occidentale du Proche-Orient) sur les ruines de l’empire Ottoman à la fin de la première guerre mondiale, la Syrie aurait dû exister dans un ensemble pan arabique supranational avant l’arrivée d’Hafez el-Assad (1970).

Les pulsions nationalistes et les répulsions musulmanes envers les juifs et les chrétiens sur la lancée des premières exactions initiées un demi-siècle plus tôt s’exacerbaient. Le terrain était propice au nationalisme arabe, revendication des peuples qui ont en commun une culture et une langue. Seuls les égyptiens et les syriens l’expérimenteront avec Nasser (opposé alors aux frères musulmans) pendant une courte période (1958-1963). Une autre tentative infructueuse vers cet idéal arabe devait réunir la Syrie, l’Egypte et l’Irak en 1963. 

Précédemment, pendant la révolte arabe (1916-1918), le chérif Hussein de La Mecque envisageait de créer un grand royaume arabe comprenant leHedjaz (Arabie), la Jordanie, l'Irak et la Syrie. Les ottomans musulmans et leur dernier calife n’entraient pas dans le contour de ce monde arabe dont on comprend les traits communs et aussi les différences inconciliables.

Les alaouites, et le « territoire alaouite », poche au nord du Liban officialisé en 1922 où ils se protégeaient des persécutions ottomanes, ont été privilégiés par la France pendant son mandat pour freiner l’expansionnisme pan arabique et le nettoyage ethnico-religieux dans son sillage. C’est aussi un bouclier pour les autres communautés aujourd’hui. Mais quel avenir pour eux, submergés par 80% de musulmans sunnites ? Probablement une partition du territoire comme l’a envisagé François Hollande en France.

On ne cohabite pas avec la charia.

 

En ce début de XXe s. l’accès aux ressources pétrolières pour alimenter l’ère industrielle en expansion en Occident prévalait. Le pan arabisme aurait pu devenir une entrave que le morcellement de ces territoires écartait.

La carte religieuse du Proche-Orient devra attendre la prochaine révolution énergétique pour se redessiner.

 

Il y a quelques années, pour mon interlocuteur syrien à Damas, le Proche-Orient n’était pas prêt à la démocratie, les événements doivent le conforter. Elle est née avec Solon il y a vingt-cinq siècles et toujours ignorée sur les terres revendiquées par la charia.

 

(*) Alaouites : une secte au pouvoir

(**) Information Médiapart à l’encontre de celles habituellement recopiées

(***) Article dans Le Monde de Gérard Bapt (Député socialiste, président du groupe d'amitié France-Syrie)

(****) A l’ONU 2019, « le Conseil dialogue avec les membres de la Commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie ». Une litanie de postures qui n’apprend rien quant à l’avenir du pays.



53 réactions


  • Aimable 20 novembre 2019 18:12

    Il est évident que des esprits pensants religion et non laïcité , ne peuvent vivre dans un régime démocratique , vu qu’il ne pensent qu’a flinguer tout ceux qui ne pensent pas exactement comme eux .

    Pour tous ces pays une dictature est indispensable , pour comprendre cela il faut regarder le chaos après Saddam Hussein ou l’ après Kadhafi


    • Samy Levrai samy Levrai 20 novembre 2019 18:27

      @Aimable
      c’est quoi ta définition de démocratie pour dire autant de bêtises ?


    • Aimable 20 novembre 2019 19:50

      Il y a tellement de type de démocraties dans le monde que pour la définition , je vous laisse choisir celle qui vous convient .

      En ce qui concerne les bêtises je vous trouve un peu pédant  smiley


    • Samy Levrai samy Levrai 20 novembre 2019 21:27

      @Aimable
      il n’y a malheureusement qu’une seule définition à démocratie.
      Elle ne correspond pas du tout aux idioties que tu as marqué,fais donc un effort... et ouvre un dictionnaire, il ne s’agit pas d’être pédant mais de savoir de quoi on parle.


  • eddofr eddofr 20 novembre 2019 18:44

    Une dictature pour protéger les minorités !

    Elle est bien bonne celle-là :->


    • L'apostilleur L’apostilleur 20 novembre 2019 19:28

      @eddofr

      Vous pensez à quoi ou à qui ? Aux américains ? Aux russes ? A l’Arabie ? Aux Européens ? A la démocratie ? Une bonne solution sera la bienvenue.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 21 novembre 2019 10:06

      @exol

      allons allons smiley


    • leypanou 21 novembre 2019 10:06

      @eddofr
      vous en savez quoi pour parler ainsi : est-ce votre cas ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 novembre 2019 12:49

      @exol
      On a les Muslims qui défilent à Paris au cri de allons au bar et la LFI qui suit pantalon sur les chevilles


      Et il y aussi Zemmour qui ment ouvertement ! Le bal des faux culs s’agrandit.

      Il a prétendu devant Asselineau qu’il n’y avait pas de migrants en Hongrie, c’est faux, il y en a plusieurs dizaines de milliers. Et comparé à la population, il y en a beaucoup moins en France qu’en Hongrie. La France arrive en queue de peloton.


      De plus, en décembre 2017, Pologne, Hongrie et République tchèque ont été renvoyées devant la Cour de justice de l’UE pour n’avoir pas respecté leurs engagements en matière de relocalisation de migrants.

      Contrairement aux affirmations de Zemmour, « s’assoir sur les demandes de l’ UE » n’est pas sans conséquence. Encore une fois, c’est Asselineau qui a eu raison.


      Enquête de LCI sur les déclarations de Zemmour.

      "2017, la Hongrie a vu arriver sur son sol 36.400 immigrants, parmi lesquels 25.300 en provenance de pays hors de la zone euro. Pour la Pologne, Eurostat indique que les données relèvent d’estimations. Il convient de les observer avec prudence, mais nous disposons d’un ordre d’idée avec 76.600 immigrants recensés, dont 53.800 hors zone euro. Bien loin de l’immigration zéro." 


    • eddofr eddofr 21 novembre 2019 16:31

      @leypanou

      Je crains de ne pas saisir le sens de votre réponse.

      J’en sais quoi de quoi ?

      Et qu’est ce qui serait mon cas ?

      Dans le doute, je vais essayer de répondre en imaginant ce que vous avez voulu me dire ...

      Alors, Non je ne suis ni une dictature ni une minorité
      (encore que ... je dois bien faire partie d’une minorité quelconque, mais pas du genre « visible »).

      Qu’est-ce que je sais du sort réservé aux minorités par les dictatures ?

      Ben je lis un peu les livres d’histoire mon amis, Juifs, Tziganes, Roms, Hutus, Tutsis, sunnites, chiites, protestants, catholiques, cathares, homosexuels, ...

      De tous temps et en tous lieux les minorité ont été opprimées et la dictature n’a jamais empêché l’oppression, elle la juste rendue « plus systématique ».

      En démocratie, seuls quelques extrémistes sont assez mauvais pour opprimer une minorité et celle-ci peut au moins compter sur l’indifférence de la majorité.

      Dans une dictature, les extrémistes sont généralement au pouvoir, et l’oppression y devient donc naturellement « affaire d’état », organisée à grande échelle.

      D’autant qu’une dictature à toujours besoin de quelques boucs émissaires et d’ennemis extérieurs et intérieurs pour se maintenir au pouvoir.


    • leypanou 21 novembre 2019 19:26

      @eddofr
      votre commentaire me fait supposer que vous mettez en doute le titre de l’article comme quoi B al-Assad protège les minorités.

      Qu’il soit un dictateur est discutable, par contre, on ne peut pas mettre en doute le fait qu’il protège les minorités, en particulier chrétiennes.

      Il y avait une soeur (Agnès Mariam de la Croix) et un prêtre (je ne me rappelle pas du nom) qui ont un avis sur lui plus pertinents que moi, vous feriez mieux de les écouter/lire ne serait-ce qu’une fois, mais vous ne risquez pas de les voir invités sur les chaînes de télévision françaises.


    • Attila Attila 21 novembre 2019 23:07

      @leypanou
      Le prêtre, je l’ai inscrit sur mes tablettes, c’était un article de Doctorix sur
      agoravox :
      "Les médias occidentaux n’ont pas publié un mot sur les actions meurtrières de ces soi-disant « rebelles modérés », ni sur la façon dont le président Assad est aimé - et non détesté - par une grande majorité du peuple syrien, ni sur les actions de l’armée syrienne et de ses alliés qui ont sauvé tant de vies. Nous n’entendons que des accusations hystériques, sans aucune preuve. « 
      Père Daniël Maes
      .

      Mère Agnès-Mariam de la Croix :
      “En Syrie, le Hezbollah protège les chrétiens”
      .
       » Vidéo d’Arte, les deux journalistes de la chaîne franco-allemande vont faire un long reportage sur le « dictateur » Assad, et trouvent un humaniste ! "
      Chantal Dupille

      .


    • leypanou 22 novembre 2019 08:43

      @Attila
      OK, merci.


  • Odin Odin 20 novembre 2019 20:28

    « Probablement une partition du territoire comme l’a envisagé François Hollande en France ».

    « La carte religieuse du Proche-Orient devra attendre la prochaine révolution énergétique pour se redessiner »

    Le veule scootériste a écouté le sioniste « responsable mais pas coupable » disciple du plan Oded Yinon :

    http://www.cercledesvolontaires.fr/2015/11/13/eretz-israel-le-funeste-plan-oded-yinon/


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 21 novembre 2019 10:05

    Pourquoi les Assad sont contre Israël, s’ils défendent les minorités ?

    Pourquoi les Assad sont contre le Liban, s’ils défendent les minorités ?

    Pourquoi les Assad ont-ils tant de mal à reconnaître les frontières de leur propre pays, s’ils défendent une minorité insoluble dans l’océan sunnite ?

    Telles sont les contradiction de la dynastie père fils, et du panarabisme en général, qui sous tendent tous les problèmes actuels.

    Mais aucune inquiétude : super Poutine va résoudre tout, je n’ai aucun doute smiley


    • Zolko Zolko 21 novembre 2019 13:57

      @Olivier Perriet :

      Pourquoi les Assad [...] Telles sont les contradiction de la dynastie père fils, et du panarabisme en général

       
      ah oui, quand-même, vous ne connaissez donc vraiment rien à la région et n’avez pas lu l’article : les Assad sont Alaouites (une branche du Chiisme) en ne sont donc pas Arabes (qui sont tous sunnites, même si tous les Sunnites ne sont pas Arabes, comme les Turcs par exemple)

    • Olivier Perriet Olivier Perriet 21 novembre 2019 15:32

      @Zolko

      Vous êtes né de ce matin ?

      Les Assad se revendiquent du panarabisme depuis le départ. Le parti baas, la tentative de fusion avec l’Egypte, le soutien aux palestiniens, etc..

      La Syrie s’appelle république arabe syrienne.

      vraiment ça ne vous dit rien ?
       smiley


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 21 novembre 2019 15:33

      @Zolko

      sinon vous pouvez commencer avec la bande dessinée L’Arabe du futur, de Riad Satouf, pour vous donner une bonne idée smiley


  • MagicBuster 21 novembre 2019 11:09

    Faudrait limiter l’islam aux dictature islamistes.

    Ce n’est pas la police qu’il faut pour lutter contre les islamistes ... C’est l’armée.


  • njama njama 21 novembre 2019 14:53

    C’est surtout le Plan de partage de la Palestine (29 nov 1947) qui a foutu le souk en Syrie et ailleurs. Des émeutes éclatent à Alep 3 jours après...

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pogrom_d%27Alep

    L’attitude du gouvernement de l’époque envers les Juifs de Syrie peut s’expliquer par le fait qu’il s’oppose naturellement à ce qu’ils viendraient grossir les rangs des sionistes. La Palestine mandataire s’oppose d’ailleurs à cet exode. Peu après l’indépendance auto-proclamé d’Israël en faisait des ennemis (indicateurs, espions) potentiels...

    En 1943, quelque 30 000 Juifs habitaient en Syrie – la plus grande communauté étant celle d’Alep, avec 17 000 Juifs, suivie de près par la communauté de Damas, avec 10 000 Juifs environ.
    [...]Les années 1940 virent l’arrivée en Palestine mandataire de milliers de Juifs syriens décidés à rejoindre l’aventure sioniste. L’
    aliya étant illégale au regard des autorités mandataires britanniques et l’immigration se faisant dans le secret, les Juifs qui quittèrent la Syrie à cette époque durent de fait y abandonner la plupart de leurs biens. Bien qu’il leur fût possible de vendre leurs biens, cette possibilité était en fait limitée par la nécessité de rester discret quant aux raisons de la vente ainsi que par la pression de vendre dans un délai limité dans le temps et les obligeant souvent de vendre à perte.
    La situation des Juifs syriens empira de manière significative à la suite de la création de l’État d’Israël. [..........] Seules 22 synagogues de Damas et 3 d’Alep sont encore sous le contrôle de la petite communauté juive syrienne (une centaine de personnes environ).

    La confiscation des biens juifs en pays arabes
    Jean-Marc Liling, Dans Pardès 2003/1 (N° 34), pages 159 à 179

    https://www.cairn.info/revue-pardes-2003-1-page-159.htm


    • L'apostilleur L’apostilleur 21 novembre 2019 23:46

      @njama

      Partout les musulmans sunnites ont toujours discriminé les autres communautés religieuses dès qu’elles étaient sous leur joug et notamment les juifs qui montrent maintenant en Israël qu’ils s’en souviennent. Les conditions de leur départ de Syrie révèlent leur état de soumission. Comme depuis plusieurs siècles pendant lesquels les musulmans sunnites ont discriminé et réduit en esclavage tous les « kouffars ».


    • njama njama 22 novembre 2019 08:49

      @L’apostilleur
      et vous voulez nous faire croire que les juifs auraient été réduits en esclavage pendant 14 siècles... avant que l’imposture sioniste ne les libère enfin (?)...
      Des Juifs et des Chrétiens ont occupés des postes très importants dans les différents califats, comme dans tous les governorats, à toutes les époques.

      Et les conditions du départ de Juifs de URSS/Russie révélaient aussi leur état de soumission au système soviétique ? L’oblast autonome juif (alias Birobidjan) c’est Staline qui l’a fondé, sans surprise car pareillement à la Syrie, la Russie serait ingérable sans tenir compte des minorités, ce qui en fait de longue date un pont culturel entre ces deux régions et pays, d’autant plus que les chrétiens en Syrie sont très majoritairement orthodoxes.
      et les conditions de départ des Juifs d’Irak dès 1941 avant même l’indépendance d’Israël ?... https://www.agoravox.fr/commentaire5290555

      Certes les musulmans sunnites sont l’obédience musulmane majoritaire en Syrie à environ 70 % ce qui laissent un % assez important de chiites, alaouites compris, et à côté de cela il y avait (de mémoire) quelques 10 % de chrétiens, la proportion chrétiens / musulmans avoisinant les 30 % dans la ville d’Alep et ses environs. La gestion politique de la Syrie est inconcevable sans la gestion des minorités religieuses, et ethniques c’est « la nation » qui fédère, la religion n’est pas une discussion en Syrie, la religion est d’ordre privé.


    • njama njama 22 novembre 2019 09:06

      @L’apostilleur

      Le respect des minorités en Syrie est une réalité très sensible en Syrie, et si les Syriens juifs ont été hélas et malheureusement malmenés et poussés vers la sortie, l’histoire contemporaine de l’annexion partielle de la Palestine par les sionistes y est pour beaucoup. En parallèle il ne faut pas oublier le fait que les pays voisins Liban, Syrie, Jordanie, Cisjordanie, bande Gaza, ont absorbé une grande partie des 700.000 réfugiés palestiniens chassés de chez eux...
      https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9fugi%C3%A9s_palestiniens#Guerre_isra%C3%A9lo-arabe_de_1948-1949
      Les différentes guerres suivantes n’ont pas arrangé les choses... les camps de Palestiniens demeurent une réalité depuis toutes ces décennies.


    • L'apostilleur L’apostilleur 22 novembre 2019 10:53

      @njama

      Vous voulez nous faire croire que les juifs auraient été épargnés de l’esclavagisme des musulmans (arabes et ottomans) qui ont enchaîné 15 millions d’esclaves pendant 14 siècles ? Si quelques juifs, chrétiens, blancs ont occupé des fonctions importantes c’était dans l’intérêt de leurs maîtres, pas par commisération.


    • njama njama 22 novembre 2019 11:56

      @L’apostilleur

      Vous savez les Juifs n’ont pas eu besoin de personne pour se faire taper dessus, ils ne sont pas différents des autres communautés humaines, chrétiennes ou musulmanes ou ce que vous voulez, c’est pas pour rien que de nombreux Juifs ont si rapidement épouser les idées marxistes, car la lutte des classes était une réalité aussi au sein de leurs communautés. La bourgeoisie, la haute bourgeoise et la classe ouvrière exist(ai)ent aussi chez eux, elles sont aussi vieilles ou presque que le judaïsme, et ils ne se mélangeaient pas.
      Vous pouvez bien parler d’esclavage (de servitude serait plus approprié il me semble), mais les Juifs ont toujours eu leurs propres serfs.
      De vouloir tout ramener à des querelles intestines ou à des rivalités inter-religieuses ou inter-ethniques ne sert pas le sens de l’histoire je crois, enfin ce n’est pas ma tasse de thé, la question des religions, ou de la religion c’est la cinquième roue du chariot dans la pensée marxiste, on s’en tape.
      En Syrie c’est la « patrie » qui fédère, qui est le ciment social d’un destin partagé, et si elle n’est pas tombée sous les coups de butoir autant des djihadistes que de leurs sponsors de la coalition internationale depuis 2011 c’est grâce à cet état d’esprit. Bachar al-Assad est toujours là et son soutien populaire est énorme, n’en déplaise à certains.


    • L'apostilleur L’apostilleur 22 novembre 2019 16:32

      @njama

      « ..Vous pouvez bien parler d’esclavage (de servitude serait plus approprié il me semble), mais les Juifs ont toujours eu leurs propres serfs... »

      Captifs, destinés aux galères, vendus ... C’est de l’esclavagisme, spécialité musulmane qui a ravagé 15 millions d’individus en Afrique et en Méditerranée pendant 14 e s. Etaient épargnés les musulmans et les convertis. Vous avez oublié cet aperçu de l’esclavagisme des algériens que vous avez lu ?
      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-million-d-esclaves-blancs-211938

      « ... la religion c’est la cinquième roue du chariot dans la pensée marxiste, on s’en tape... »

      Allez dire ça aux arméniens,aux chrétiens, aux juifs morts parce que non musulmans, pour eux le marxisme c’est la sixième roue de votre chariot.

      « En Syrie c’est la « patrie » qui fédère, qui est le ciment social d’un destin partagé, ... »

      Vous croyez que la Coalition nationale syrienne reçue en France venait dans le cadre d’une Syrie fédérée ??

      « ..Bachar al-Assad est toujours là et son soutien populaire est énorme, n’en déplaise à certains... »

      Demandez aux musulmans de Mossoul si leur soutien au régime « est énorme »

      Les « certains » sont les musulmans sunnites de la Coalition nationale syrienne qui n’ont pas fait recette.  
       


  • njama njama 21 novembre 2019 15:00

    Remis dans le contexte, la discrimination de Juifs de Syrie à cette époque et dans les années qui suivirent s’explique par une situation de guerre... 

    La guerre israélo-arabe de 1948-1949 commence le 15 mai 1948, au terme du mandat britannique sur la Palestine et après 6 mois de guerre civile entre les populations juives et arabes du pays. Elle se termine avec les différents cessez-le-feu israélo-arabes, conclus entre février et juillet 1949.

    Depuis le 30 novembre 1947 et le vote du plan de partage de la Palestine, les forces paramilitaires juives affrontent les irréguliers arabes palestiniens et les volontaires de l’Armée de libération arabe, tandis que les Britanniques, qui sont responsables de l’administration du pays, l’évacuent.

    Le 14 mai 1948 à minuit, le mandat britannique sur la Palestine s’achève officiellement. L’État d’Israël est proclamé dans la journée sur une partie du territoire. Au vu de la situation catastrophique des forces arabes, les États arabes voisins, qui contestent la création d’Israël, décident d’intervenir et plusieurs armées arabes envahissent l’ancienne Palestine mandataire.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_isra%C3%A9lo-arabe_de_1948-1949


    • Jonas 22 novembre 2019 08:51

      @njama
      Avant la guerre israélo/arabes, vous avez oublié un fait très important , celui du vote , par l’Assemblée générale de l’ONU ,de novembre 1947.a savoir le partage de ce qui restait de la province de Palestine après la création par les britanniques de la Transjordanie , devenue Jordanie en 1950. Et vous avez occulté l’ouverture des hostilités contre Israël , par le roi Abdallah , commandant suprême de la coalition formée par cinq armées de pays arabes et non des irréguliers arabes palestiniens. Les Palestiniens n’ont jamais participé dans une guerre conventionnelle contre israël. Ni en 1948/1956/1967/1973. Les palestiniens se contentent du terrorisme. Les faits sont têtus , mais ce sont des faits : 

      La résolution 181 , du 29 novembre 1947, précise le partage de ce qui reste de la Palestine en trois : 
      1) Un Etat juif 
      2) Un Etat Arabe ( non palestinien) 
      3) Un corpus separatum, pour jérusalem
      Les Juifs acceptent le partage , les représentants des Etats arabes rejettent le partage. 
      @njama, ne pas faire confiance a wikipédia, il se trompe assez souvent. 

      Les journalistes , sont les historiens de l’immédiat. Dans le journal« Le Monde »du 16/17 mai 1948, la première guerre isrélo/arabes est relatée sous le titre suivant : << L’Etat d’Israël proclamé cette nuit a été aussitôt reconnu à Washington. L’invasion arabe est précédée du bombardement de Tel-Aviv. Les forces juives occupent Jérusalem.>>

      "Au moment même où M. Ben Gourion donnait lecture à Tel-Aviv  de la proclamation , un bombardement aérien était déclenché par surprise . Six Spitfires n’arborant aucune marque d’identification lançaient chacun deux bombes contre le quartier du port dont la défense aérienne était faible. C’est par cette attaque imprévue que les Etats arabes commençaient leurs hostilités contre le nouvel Etat. 
      Peu après on apprenait que dans les Etats arabes limitrophes de la Palestine , l’état de siège était proclamé et que les armées syro/libanaise par le nord , la Légion arabe et l’armée irakienne par l’est , l’armée égyptienne par le sud avaient franchi les frontières de la Palestine. Le roi Abdallah de Transjordanie commandant suprême des armées arabes , a lancé un manifeste radiodiffusé annonçant dans ces termes l’ouverture des hostilités : << Je considère que la fin du mandat britannique annule toutes les promesses faites aux juifs par la déclaration Balfour >>. Ce sont bien les pays arabes , qui ont fait le malheur des Palestiniens, par leur rejet du partage et leur incompétence de faire la guerre. 


    • njama njama 22 novembre 2019 09:33

      @Jonas
      Forcément ce Plan de partage de la Palestine qui n’est autre qu’une annexion de territoires (dans la suite du démantèlement de l’empire ottoman) a été vécu comme un casus belli par les populations arabes, il ne pouvait en être autrement, et pour recoller au sujet de L’apostilleur, les Juifs de Syrie malmenés à cette époque, et certains même tués, en ont été des victimes collatérales...

      N’inversons pas les choses, la condition des Juifs dans les pays du Machrek, du Maghreb, d’Iran n’est aucunement la cause de l’existence du projet sioniste dont la genèse est factuellement d’origine britannique en date du milieu du XIX¨° siècle, à une époque où le néologisme « antisémitisme » n’était même pas forgé, pour créer un dominion de « l’occident » dans ce Moyen-Orient pour des tas de raisons politiques, géostratégiques (la route de la soie, le canal de Suez, pétrole,... ), les Juifs sionistes étant consciemment ou non, leurs supplétifs dans cette manœuvre politique.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 novembre 2019 10:40

      @Jonas
      Les Juifs acceptent le partage , les représentants des Etats arabes rejettent le partage. 

      La bonne blague, ils refusent parce qu’ils sont chez eux et qu’ils n’ont aucune raison de voir leurs terres volées !

      Vous passez votre temps à couiner sur « le grand remplacement », et vous trouvez normal le vol des terres palestiniennes par Israël ?
      Merci de montrer aussi clairement pour qui vous roulez !!


    • Jonas 22 novembre 2019 12:39

      @njama (1) 
      L’histoire est faite par les historiens , les historiens des pays démocratiques bien sûr , parce qu’il y pluralité d’opinion et divergences. La province de Palestine comme tous les pays arabes a été colonisée par les Ottomans , et avant les ottomans s’étaient les Mamelouks etc . 

      Jamais , il n’y a eu un Etat palestinien souverain , parce que la Palestine historique était composée , de la Syrie, du Liban , de la Jordanie , f’Israël et de ce que l’on nomme Territoires Palestiniens., aujourd’hui. 

      Vous n’êtes pas sans savoir que la « Palestine mandataire » est née au 20e siècle, les habitants étaient composés , d’Arabo-musulmans d ’arabo- chrétiens de Druzes , de Bédouins , de Circassiens et de Juifs . Tous étaient appelés Palestiniens, pas seulement les arabo musulmans palestiniens. La ville de Tel-Aviv a été fondée en 1909 , plus de 4 000 bâtiments ont été construits dans cette ville en moins de dix ans en style moderne, appelé aussi « Bauhaus » a ce titre inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Le style architectural « Bauhaus » est né bien avant la Seconde Guerre mondiale et la Shoah. Si vous connaissez le Machrek et le Maghreb , citez moi , dans quel pays existe ce style . 

      Les Britanniques , pour compenser la perte , de Médine et de la Mecque par les Hashimites dans leur guerre contre les Saoud , ont créé l’Emirat de Transjordanie sur une portion de la Palestine historique , de 71% , qui devint Jordanie. D’ailleurs entre 65 à 70% des jordaniens sont d’origine palestiniens. Cela vous ne pouvez pas le contester . 

      Restent 29 % de la Palestine historique , que l’ONU décida de partager en novembre 1947 en deux Etats , un Arabe et un Juif. 

      Non , @njama , ce ne sont pas les populations arabes qui ont refusé le partage , ils n’avaient pas droit au chapitre , comme les palestiniens d’ailleurs , ce sont les Etats Arabes de l’époque qui ont rejeté le partage. Pour une simple raison , ils pensaient qu’étant plus nombreux , ils allaient vaincre le nouvel Etat. 

      Pour votre gouverne , lisez le livre « Un siècle pour rien » de J. Lacouture ,Ghassam Tuéni ,et Gérard D.Khoury, p. 89, ( ed. Albin Michel , 2002) Que même a l’ONU, en 1947, les Palestiniens ne formaient qu’une vague délégation noyée dans celles des Etats Arabes. Qui eux étaient des Etats constitués. 

      Un témoin oculaire , présent aux Nations -Unies , lors du Partage des 29% de la Palestine historique : << Un sentiment de grande tristesse a envahi les jeunes et les moins jeunes que moi qui, tout en défendant le point de vue arabe , aux côté d’une ---Vague délégation palestinienne—

       dans le cadre des délégations arabes , s’apercevaient que nous , nous parlions pas le même langage , que les orateurs arabes ne semblaient traiter des questions posées par l’ONU qu’en des termes désuets >> . Ghassan Tuéni , libanais qui fut ministre , ambassadeur à l’ONU et ancien directeur du journal AN-Nahar. 

  • alinea alinea 21 novembre 2019 22:14

    Merci pour ce travail qui montre clairement l’opacité de la pensée politique française, qui ne sait à qui se vouer, qui semble ne rien comprendre à toujours soutenir le mauvais camp, si on s’en réfère à ses universaux politiques !


    • leypanou 21 novembre 2019 22:42

      @alinea
      coucou alinea.
      On ne vous lit plus beaucoup depuis longtemps.


    • eau-mission eau-pression 22 novembre 2019 09:52

      @alinea
      Ciel, ils m’ont précédé, les coqs crête dressée. Vous ne nous trouvez pas trop crétins dans cette posture ?

      Pendant votre absence, nous cherchions bien sûr à quelle fontaine vous étiez partie vous baigner. Comme @exol, je remâchais votre espièglerie coutumière « pas de chance, les gars, c’est Mélenchic que j’aime » !

      Eurêka (ou pas) : vous savez comme les femmes sont attirées par le pouvoir, et vous devez concilier votre féminité avec votre anarchisme. Il vous faut donc résister à l’attraction dont je parle. La solution : garder le regard fixé sur un homme qui n’aura jamais le pouvoir.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 novembre 2019 10:53

      @alinea
      Si, si la France a une boussole, c’est celle des Démocrates et autres néocons américains de l’état profond, ya pas plus va-t-en guerre qu’eux !

      S’ils sont russophobes, nos médias sont russophobes.
      S’ils sont anti Trump, nos médias le sont aussi.
      S’ils sont pro guerre avec la Chine, nos médias critiquent la Chine.
      S’ils sont anti Moralès, ils le sont aussi...

      Il faut voir le mal que se donnent nos médias pour défendre la procédure de destitution de Trump, pas plus pourri que la famille Biden et ses magouilles en Ukraine...

      Mais sur les intérêts américains en Ukraine de la bande à Hillary, silence radio.
      « Les Démocrates entraînent le pays sur la mauvaise pente »


    • capobianco 22 novembre 2019 18:37

      @exol
      «  C’est plus Alinea , c’est Samia ben basculante maintenant. »
      Il faut rire là ? Vous ne voyez pas combien vos « commentaires » sont stupides" ?
      Vous avez quel âge pour sortir de telles bêtises ? 


  • Jonas 22 novembre 2019 10:42

    A l’auteur ,

    Il est une chose , sûre et certaine , que si les les criminels djihadistes avaient réussi à s’emparer de la Syrie, toutes les minorités auraient été exterminées et surtout les Alaouites, cela est incontestable. C’est une des raisons pour lesquelles , j’avais espéré , dans un changement pacifique en renvoyant Bachar al-Assad , et sa famille coulaient leurs jours chez Poutine. Malheureusement , les choses seront passées autrement. Bachar à certes gagner grâce a ses parrains Russie , Iran , mais quel avenir pour la Syrie et les syriens de l’intérieurs etde extérieurs. 

    Comme tout ce qui se passe dans les conflits entre pays arabo-musulmans , bien avant que le sang des morts ne sèche , Bachar al-Assad intégrera la Ligue Arabe , et les ambassades de ces pays regagneront la Syrie. C’est pour cela , que je trouve l’Occident irraisonnable de se mêler des affaires de ces pays. L’Egypte retrouvera sa place , l’Algérie , quel que soit le nouveau Président aussi. Dans ces pays « Tout change pour que rien ne change ». Lampédusa. 

    Je me sépare de vous , ayant comme vous séjourné dans de nombreux pays arabes, il n’existe pas , il n’a jamais existé de pays Arabo-musulman laïc, cela est impossible pour le moment. Il suffit de lire leur Constitution ( exception faite du Liban, avec une spécificité confessionnelle , le Président chrétien ,le Premier ministre musulman sunnite et le président du Parlement musulmans chiite.Même le dictateur Mustafa Kemal « Atatürk » n’était pas laïc. Voir la création du Diyanet , organisme qui contrôle et dirige la religion. 

    Dans tous les pays arabo-musulmans ou musulmans non arabes , les minorités religieuses ou ethniques ont souffert des persécutions et exactions. Beaucoup ont été exterminées , comme le arméniens et les Grecs du Pont. D’autres ont été échangés comme en 1923 entre 1, 5 million de Gres contre 500 000 turcs lors de fin de la guerre turco/grecque. Ce qui fait qu’en Turquie , les chrétiens représentent une gutte d’eau. Aujourd’hui N’ayant plus de juifs et peu de chrétiens , ils s’attaquent a des musulmans non orthodoxes, Alévis en Turquie, Arabes sunnites et Bah’is en Iran ,chiites en Arabie saoudite , Bahrein , etc.  

    Les juifs des pays arabo-musulmans , vivaient dans ces pays bien avant l’expansion de l’islam et près de 900 000 ont été obligés de fuir en abandonnant leurs biens, pour sauver leur vie, certains sont partis d’eux-même ne pouvant supporter , les insultes, intimidations et violences. Juste quelques chiffres , qui démontrent l’ampleur de ces départs. Maroc , 300 000 , aujourd’hui moins de 2 000 - Tunisie, 150 000 , aujourd’hui, moins de 1 000—Algérie 150 000 , aujourd’hui ,a peine 20 Irak, 150 000 , aujourd’hui ,5  Egypte 100 000 , aujourd’hui , a peine dix etc. 60% d’entre eux , ont choisi Israël , le restant se sont installés ailleurs . Ils ont refait leur vie ,et se sont intégrés a leur nouvelle patrie, en une ou deux générations. 



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 novembre 2019 10:58

      @Jonas
      il n’existe pas , il n’a jamais existé de pays Arabo-musulman laïc, cela est impossible pour le moment.


      C’est faux, vous faites comme Zemmour, vous répandez des mensonges.

      Il suffit de taper :
      iran + religions
      irak + religions
      syrie + religions

      Et vous trouverez pour chacun de ces pays les religions.


    • L'apostilleur L’apostilleur 22 novembre 2019 11:22

      @Jonas

      « ..il n’existe pas , il n’a jamais existé de pays Arabo-musulman laïc, ... »

      Il n’existe pas , il n’a jamais existé un seul pays musulman laïc, démocratique. Quand ils s’y essaient c’est contraints et encadrés par les militaires ou les religieux. Existe-t-il un exemple qui contredise ce constat ?

      Disant cela, on peut considérer que les musulmans vivent comme ils l’entendent sous la charia (même si certains rêvent de s’occidentaliser). Avec des limites, respecter les autres communautés installées sur leur territoire depuis des siècles et se plier au bon sens et notamment aux usages des pays qu’ils fréquentent comme ils nous y obligent toujours chez eux.


    • jmdest62 jmdest62 22 novembre 2019 11:27

      @Fifi Brind_acier
      C’est faux, vous faites comme Zemmour, vous répandez des mensonges.


      °
      Pourquoi aller débattre avec un personnage qui ment ?
      Que peut-on retirer d’un tel débat ? sinon la notoriété fugace d’être passé à la télé . smiley

      bisous


    • L'apostilleur L’apostilleur 22 novembre 2019 11:48

      @Fifi Brind_acier

      Pensez-vous que ces pays soient laïcs ? Voyez ce que réclament leurs coreligionnaires à Bruxelles. Parcourez les attentes du parti islam Belge qui exprime tout haut ce que trop de musulmans souhaiteraient en Occident.

      Trouvez un pays musulman qui accepterait ce programme adapté aux attente d’une autre communauté religieuse.

      Trouvez les musulmans qui en Europe se sont élevés contre ce parti qui alimente l’islamophobie.

      https://islam2012.be/

      https://www.lepoint.fr/europe/au-coeur-d-islam-le-parti-qui-veut-instaurer-la-charia-en-belgique-14-04-2018-2210611_2626.php


    • njama njama 22 novembre 2019 12:26

      @L’apostilleur

      La laïcité quoi qu’on en dise n’est pas un concept universel, il n’y a pas deux laïcités pareilles en Europe, plusieurs pays se trainent encore des Concordats avec le Vatican, signés par des dictateurs, Hitler, Franco, Mussolini, Salazar... sans même parler des quelques monarchies qui existent, d’autres pays subventionnent les différents clergés et associations philosophiques ou philanthropiques (Belgique par ex)
      La laïcité française, celle qui vous sert probablement de référence(?), n’est pas même soluble dans l’Union €uropéenne, car chaque modèle est lié à la propre histoire de chaque pays... laïcités que l’U€ s’emploie d’ailleurs à démanteler doucement ou à uniformiser en invitant par ses Directives les pouvoirs politiques des États membres à maintenir un dialogue ouvert, transparent et régulier

      avec les églises et associations religieuses et autres... Article 17 du TFUE ce qui n’est pas du tout le sens de la Loi de 1905 justement qui séparait nettement le politique du religieux. Oui l’U€ cherche à libaniser la vie politique... ce qui lui permet de ramollir les souverainetés nationales.
      Et oui la Syrie est un pays laïc, avec ses singularités historiques, gouverné par des laïcs, pas par des religieux. Un pays laïc parce qu’il respecte les différentes formes de croyances, et les protègent, un pays laïc qui a un Parlement, une Constitution et qui organise des élections.
      Allez voir si vous n’y avez jamais mis les pieds.


    • njama njama 22 novembre 2019 12:32

      @L’apostilleur
      Le lobbying religieux à Bruxelles est intense et a pignon sur rue
      http://www.comece.eu/article-17-tfue-comece-chrtiens-travaillant-pour-le-bien-commun
      La COMECE est catho mais les autres chrétiens protestants etc..., juifs, musulmans ont leur propre délégation, chevilles ouvrières de cette construction fédérale transnationale.


    • Jonas 22 novembre 2019 15:11

      @L’apostilleur

       Il faut reconnaître que les seules forces incontournables et pour longtemps encore dans la majorité des pays arabo-musulmans sont l’armée et les partis religieux. 

      Les dirigeants sont cooptés ( les élections sont du bidon ) par l’armée qui domine de nombreux secteurs économiques et les religieuses sur lesquels , ils s’appuient sur tout ce que l’Etat ne peut prendre en charge, soins, lutte contre la pauvreté , secours aux familles, éducation des enfants parfois , comme en Egypte etc.

      Il y a un accord tacite pour la séparation des tâches . Les dirigeants au pouvoir , représentent le pays , tout en s’enrichissent et en enrichissant leurs proches. L’armée , protège les dirigeants , et contrôle les citoyens ,  sans oublier les affaires surtout d’import/exports . Les religieux ont autorité sur les esprits et veillent à l’application de la religion en promettant l’au-delà à certains tandis qu’eux bénéficient ici bas des largesses de l’Etat.

      Nous n’avons aucun droit, d’aucune sorte de demander aux musulmans de vivre autrement que comme ils l’entendent, ils sont dans leur pays ,ils ont des traditions et des valeurs qui ne sont pas les nôtres , mais que nous devons respecter. 
      C’est une des raisons , pour lesquelles ,je suis contre les interventions idiotes et imbéciles dans les affaires de ces pays. Il faut cesser de vouloir leur imposer nos grigris droits l’hommistes et autres fadaises.Mais la critique n’est nullement du racisme ,comme eux, peuvent critiquer certaines moeurs de nos sociétés 


    • Jonas 22 novembre 2019 15:42

      @Fifi Brind_acier

      Je vais vous répondre en faisant appel à un poète et écrivain Arabe syrien. 

      Ali Ahmed Saïd Esser , dit«  Adonis » poète et critique littéraire syrien, lors d’une interview diffusée par Al-Arabiya. ( Adonis a été lauréat , pour le prix Nobel de littérature) 

      << Pourquoi nous trouvons -nous , nous Arabes. Toujours à l’écart des progrès historiques ? Notre seule action , si action il y a ,consiste à donner naissance à des régimes totalitaires. Pourquoi sommes-nous absents de tout processus de civilisation , à l’exception de quelques individus — des penseurs , des scientifiques et , des expatriés , résidant à l’étranger ? Quelle est la raison de cet état de fait ? 

      La société religieuse nie la démocratie à deux niveaux : sur le plan théorique et politique , d’une part , et d’autre part sur le plan de la foi. L’autre ne peut exister qu’en tant qu’infidèle.Tant que le point de vue religieux prévaudra dans la société , au niveau de ses institutions , de sa culture , du droit et de la législation , nous ne pouvons pas devenir un Etat démocratique, ni construire une société civile. 

      Depuis plus de cinquante ans, les Arabes, appellent à la révolution , à la réforme , au progrès , à s’affranchir du colonialisme , et ainsi de suite , mais ces 
      cinquante ans n’ont donné , comme nous le savons tous , que catastrophes et régression à tous les niveaux. Au nom de l’unité , nous avons été réduits en lambeaux ; au nom de la liberté , nos pays sont devenus des prisons ; au nom du socialisme et du panarabisme , nous sommes entrés dans la précarité et nous , nous sommes retrouvés sans abris >>. 


    • L'apostilleur L’apostilleur 22 novembre 2019 16:42

      @Jonas

      En vous lisant je pensais à l’exemple algérien et à l’article du journal  EL WATTAN, « Quand l’Algérie perd ses repères », qui dresse un tableau inquiétant du pays « …violence, racisme, individualisme, incivisme, peu d’intérêt pour le travail, culte de l’argent, dévalorisation de soi … l’Algérie a tourné le dos à sa lumière salvatrice durant la longue nuit coloniale et les siècles d’invasions…  la petite bourgeoisie néolibérale qui prospère à l’abri d’un capitalisme d’Etat débridé …la stratégie étatique de distribution de la rente qui a eu des effets pervers en détournant les algériens du travail et de l’argent mérité »

      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/algerie-paris-souhaite-que-l-213161


    • L'apostilleur L’apostilleur 22 novembre 2019 16:58

      « ..il n’y a pas deux laïcités pareilles en Europe, » 

      Trouvez parmi « les laïcités » que vous avez décelées en Occident celle qui s’accommoderait de la charia. Leur point commun est qu’elle n’en veulent pas. L’Europe a refuser de rappeler dans sa constitution ses origines chrétiennes, elle ne semble pas disposer à envisager la charia du parti islam Belge ou d’ailleurs.. 


       

      « Et oui la Syrie est un pays laïc... gouverné par des laïcs, pas par des religieux. »


      Vous semblez y être favorable, ce qui suppose que la majorité musulmane sunnite doive exister en respectant le parlement syrien non représentatif des communautés religieuses, gage de leur existence et de leur sécurité. Et abandonner l’idée d’imposer la charia. 


    • L'apostilleur L’apostilleur 22 novembre 2019 17:00

      @L’apostilleur

      Le commentaire ci-dessus s’adresse à njama 


    • Jonas 22 novembre 2019 21:24

      @L’apostilleur
      Tout a fait , j’ai dénoncé , la politique du FLN a plusieurs reprises , en ayant  maintes fois affaire sur ce site , avec deux apparatchiks (contributeurs d’AgoraVox ,) Hamed et Chems Eddin Chitour , grands laudateurs , de Boutéflika , qui me vantaient a chacune de leur intervention les avancées et les réussites du régime , en oubliant le petit peuple délaisser et soumis a la hogra, avec cette corruption et ce népotisme a tous les étages, sans parler du manque des libertés fondamentales. 
      Il est anormal, il est inadmissible , qu’un pays riche comme l’Algérie, puisse avoir une population pauvre. Il n’y a pas si longtemps ce pays disposait de 200 milliards de réserve de change. Les hydrocarbures , sont une malédiction pour certains pays et une bénédiction pour d’autres comme la Norvège. 


    • microf 23 novembre 2019 13:57

      @Jonas

      Est-il normal mon cher @Jonas que dans un pays riche comme la France un des pays les plus riche du monde d´après le classement, un francais meurt de froid parcequ´il n´a pas de maison ?

      Depuis le début de l´année 2019, il ya déjá plus de 500 clochards francais qui sont morts de froid, et ici je parle de ceux qui ont été retrouvés...


    • Jonas 24 novembre 2019 19:44

      @microf
      C’est tout a fait vrai, en France , il y a 9 millions de mal logés et plus de 3 millions de pauvres. 
      Mais tout est relatif , les pauvres en France ne peuvent pas être comparés aux pauvres de certains pays , parce que la France dispose d’un matelas de sécurité de prestations sociales le plus généreux du monde. Il suffit de comparer  les niveaux de prélèvements et de distribution de la France avec chacun des pays du monde. Je dis bien du monde. Ce qui fait que lorsqu’il y a des difficultés , les français souffrent moins que les habitants des autres pays qui lui sont comparables , mais dès que la situation s’améliore , dans les pays voisins , la France stagne. A cause des prélèvements parce que , nous sommes plus compétitifs. 

      Pour le logement , c’est un problème que la France traîne depuis la fin de la Seconde guerre mondiale et qui n’est pas prêt d’être résolu. 70% des transactions commerciales et industrielles se font sur la région parisienne au détriment des autres régions, qui, elles se vident de plus en plus de leurs commerces , leurs industries e leurs habitants. Le cas des médecins qui refusent d’aller s’installer dans certaines régions est flagrant. Un autre cas , qui relève de la bizarrerie. il y a plus de vétérinaires , sur la région parisienne , où il n’y a ni vaches ni moutons , que dans certaines régions. Ils gagnent mieux leur vie en soignant les chats et les toutous. 
      Beaucoup de régions de France , disposent de logements à des prix raisonnables comme Orléans , mais la mobilité en France n’est pas beaucoup répandue, pour des raisons que l’on peut comprendre. On ne veut pas quitter son travail pour aller habiter , une autre région sans être sûr de trouver un emploi , quelquefois c’est le mari qui trouve un travail mais pas sa femme. etc. Les seuls qui quittent la région parisienne et les grandes métropoles pour la campagne sont les retraités. Allez vous promener , en Bretagne, Normandie , Aquitaine , Provence , etc. 


    • L'apostilleur L’apostilleur 24 novembre 2019 21:24

      @Fifi Brind_acier

      L’Iran est une République islamique.


    • Jonas 25 novembre 2019 14:36

      @L’apostilleur
      Si l’Iran est une République islamique , donc selon- Fifi Brin-acier- ,cela veut dire « que l’Iran est une » République islamique laïque". 
      Ce qui montre le degré de culture politique et de connaissances de ce genre d’individu qui sévit sur le réseaux sociaux sans avoir honte de ces bêtises. 


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