samedi 28 octobre 2017 - par Rachid Barnat

En Tunisie : Que cache le tourisme religieux ?

Wahhabisme, Frères musulmans, islamisme, tourisme sexuel

Je lis avec consternation qu’un colloque s’est tenu en Tunisie avec le concours du pouvoir que dominent les Frères musulmans, avec pour sujet : « Le tourisme religieux en Tunisie ». 

La Tunisie deviendrait-elle le laboratoire expérimental pour les islamistes ? Après la démocratie spéciale au rabais à l'usage des " Arabes ", ce pays va expérimenter le tourisme religieux ! 

L’islamisation rampante de la société tunisienne se poursuit avec la bénédiction de Béji Caïd Essebsi et de son parti Nidaa Tounes, censés préserver les tunisiens de cette calamité !

Cet événement souligne la bêtise absolue qui s’est emparée de beaucoup de Tunisiens qui ne se rendent pas compte qu’ils sont manipulés par certains pays de la péninsule arabique et par leur idéologie religieuse régressive ; et qui veulent imposer leur manière de croire par tous les moyens.

Comment ne pas voir dans cette nouvelle idée un moyen détourné de propager encore l’islamisme et le wahhabisme qui le fonde, comme si le mal causé par cette idéologie n’était pas suffisant !

Après « la finance islamique » qui n’est qu’une manipulation marketing, voilà le « tourisme religieux » alors que l’homme de simple bon sens verrait dans le rapprochement de ces termes une insulte à la religion. J’avais la naïveté de penser et c’est, je crois, ce que pensent la plupart des tunisiens, que la religion, la foi, la piété étaient choses personnelles et sérieuses ; et que le tourisme religieux n’est qu’une fumisterie destinée à imposer, petit à petit, aux tunisiens le wahhabisme en lieu et place de leur malékisme ancestral et le modèle sociétal qui va avec.

Les Ibn Saoud ont fait du pèlerinage à la Mecque une vaste industrie qui ne recule devant rien ; puisque ces marchands du Temple ont rasé tous les lieux de la mémoire collective des musulmans tels que la maison de Aicha épouse du prophète Mohammad et celles de ses compagnons sous prétexte que le wahhabisme rejette le culte des saints, pour ériger sur leurs emplacements des hôtels de luxe et autres centres commerciaux ; tout en transformant le pèlerinage en un endoctrinement en règle au wahhabisme et une occasion de faire faire allégeance aux pèlerins, au roi Ibn Saoud ; puisque son nom est régulièrement associé à Allah et son prophète suscitant des « amens  » de la part des fidéles !

Et, au lieu de préserver les lieux saints, ils les ont détruits presqu’en totalité ou complètement dénaturés montrant, par-là, que leur véritable objectif n’était pas la religion mais la préservation de leur pouvoir ! C’est ainsi qu’ils accueillent de plus en plus de touristes dans des lieux qui n’ont plus grand-chose à voir avec la Mecque devenue un immense parc d’attraction et dont le seul intérêt est de rapporter de l’argent.

Est-ce vraiment un modèle ? Et la Tunisie, quel tourisme religieux peut-elle instaurer ? En dehors de sites déjà très connus tels que la Zitouna et Kairouan, qu’a-t-elle à offrir comme lieux remarquables sur le plan religieux ? Et doit-on les détacher du reste du patrimoine du pays trois fois millénaire ?

Et qui peut croire que ces arabes nouveaux riches en pétrodollars vont choisir la Tunisie pour leurs vacances, alors que tout le monde sait qu’ils n’aspirent qu’à une chose : aller respirer la liberté en Occident tant décrié, pour y jouir de toutes les libertés qu’ils n’ont pas chez eux ! Ils fréquentent les endroits les plus prisés du tourisme mondial tel que la France, la Suisse, l’Angleterre, l’Espagne, l'Italie … que viendraient-ils chercher en Tunisie, ces nouveaux riches trop habitués aux luxes et aux palaces, dont la jeunesse dorée cherche en ces pays sexe, alcools et drogues à consommer librement ?

Ghannouchi et ses « Frères » ont tout fait pour détruire l’industrie touristique, secteur vital pour la Tunisie. Ils bernent les tunisiens en leur faisant miroiter un tourisme religieux en provenance d’Arabie et des pays du Golfe, qui remplacerait avantageusement les occidentaux qui venaient corrompre la jeunesse tunisienne (sic). Ceux qui les ont crus, en ont eu pour leur frais : les hôtels sont vides et le peu d’arabes en provenance de la péninsule arabique, le font juste pour « zaouaj el moutaa » (mariage uniquement pour copulation), cette prostitution « halal  » ; comme ils le pratiquent déjà dans d’autres pays touristiques tels que l’Egypte, le Yémen, le Maroc … avec tous les drames sociaux qu’ils laissent derrière eux : des filles déshonorées, engrossées et abandonnées !

Mais comment s'en étonner, alors que les Frères musulmans prônent aussi le " jihad ennikah ", cette autre prostitution halal en temps de guerre.

Alors que cache le label « tourisme religieux » sinon un « tourisme sexuel halal » qui ne dit pas son nom ; et que veulent exploiter les marchands du Temple ? Puisque même la pédérastie est permise, les gamines de 9 ans pouvant être consommées en toute légalité selon la chariâa qui retient l’âge légal du mariage où Aïcha a été consommée par le prophète Mohammad.

Les Tunisiens ont toujours pratiqué une foi sérieuse, sans ostentation, conformément au malékisme et au soufisme qui l’ont façonnée durant des siècles.

Depuis que l’islamisme s’installe en Tunisie, on se demande à quand l’édification d’une mosquée plus grande que celles des voisins ? Après celle du Maroc et celle de l’Algérie, la Turquie est en phase d’achèvement de la sienne érigée à la gloire d’Erdogan (la mosquée çamlica) … avec 6 minarets, excusez du peu, pour faire mieux que tous les califes qui l'ont précédé ; puisqu'il aspire à l'être à son tour ! 

Qui peut croire vraiment que Dieu est attentif à ses manifestations de démesure, réalisées aux dépens de dépenses plus utiles pour les hommes ; alors que nous savons qu’elles ne sont que pour la gloriole des hommes au pouvoir à l’ego surdimensionné ?

A l’inverse, je comprendrai que l’on organise des circuits destinés à montrer les lieux des multiples civilisations qui se sont succédées en Tunisie : les Carthaginois, les Romains, les Espagnols, les Andalous, les Turcs ...

Le pouvoir serait bien inspiré s’il veut vraiment développer le tourisme, de former mieux le personnel, d’améliorer l’hôtellerie en la montant en gamme et de se contenter des richesses naturelles du pays ; au lieu de vouloir faire venir des religieux à l’esprit étroit, fermés sur eux-mêmes pour propager leur obscurantisme sacré ; et qui n’ont, en réalité, de religieux que l’apparence et les attitudes hypocrites.

Développer ce tourisme religieux qui n’est en réalité que le tourisme des marchands du Temple, sera également un bon moyen pour éloigner à jamais les vrais touristes qui ne mélangent pas religion, plaisir et affaires. Ceux qui vivent du tourisme le savent déjà, puisqu’il est en berne depuis que les Frères musulmans ont mis la main sur le pays.

 

 



17 réactions


  • Christian Labrune Christian Labrune 28 octobre 2017 13:36

    à l’auteur,
    L’islam agonise et on peut prophétiser sans trop risquer de se tromper qu’il sera bientôt complètement mort. Les exactions de ces dernières années l’ont complètement discrédité aux yeux d’un monde civilisé qui ne peut évidemment pas imaginer que le VIIe siècle puisse être l’avenir d’aucun peuple.
    Le wahhabisme de la péninsule arabique aura été effectivement la source du fanatisme, mais plus encore les théories conquérantes des Frères musulmans après al-Banna et Qutb. Aujourd’hui, il semblerait que l’Arabie veuille en finir avec le wahhabisme, imposer aux oulémas une révision du Coran qui les obligerait à supprimer tous les versets qui préconisent d’assassiner son semblable. En choisissant cette orientation, les Saoudiens ménagent évidemment un avenir où la disparition prévisible de la rente pétrolière ne tardera pas à les mettre en grande difficulté s’ils se maintiennent plus longtemps en dehors d’une civilisation qui est désormais à peu près la même de la Californie au Japon.
    Les pays du Maghreb, du fait de leur insuffisance sur le plan économique, risquent d’être longtemps à la traine dans cette évolution inéluctable, mais l’islam finira bien par s’y effondrer comme partout ailleurs, et disparaître à tout jamais en laissant le même souvenir abominable que deux autres totalitarismes qui l’ont précédé et qui ne sont plus déjà que de très mauvais souvenirs.


    • Christian Labrune Christian Labrune 29 octobre 2017 11:10

      j’ai lu le Coran en long en large et en travers sans y lire un verset invitant à tuer son prochain sauf à l’extraire de son contexte ; ne soyez pas de mauvaise foi.
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      @robert
      Sourate IX - Le repentir - Verset 5 :
      ...................................................................... ....................
      Les mois sacrés expirés, tuez les idolâtre partout où vous les trouverez, faite-les prisonniers, assiégez-les et guettes-les dans toute embuscade ; mais s’ils se convertissent, s’ils observent la prière, s’ils font l’aumône, alors laissez-les tranquilles, car Dieu est indulgent et miséricordieux.
      ...................................................................... ....................
      C’est la traduction Kasimirski. Toutes les autres, et même les plus récentes, disent la même chose.« Idolâtres » peut quelquefois être remplacé par « associateurs » ou « polythéistes », mais il s’agit toujours de les TUER. Au reste, ces trois termes pourraient indifféremment me définir.

      Le texte qui est à l’origine des massacres commis par les jihadistes du Califat et qui disait en substance : si vous pouvez tuer un de ces sales Français ou Américains, tuez-le en ayant recours à n’importe quel moyen dont vous pourriez disposer (suivait la description du modus operandi), est une paraphrase de ce verset, lequel aura donc été mis en application et illustré de bien des manières dans plusieurs « contextes » particuliers ces dernières années. On ne peut certes plus dire, comme on l’aurait fait il y a quarante ans : c’est là une façon de parler, une simple exagération rhétorique, et il y a longtemps que les musulmans ne prennent plus au sérieux ces vieilles conneries. La dernière illustration de ce verset, c’était à la gare Saint-Charles.

      Je vous conseille de découvrir la sourate VIII, intitulée « Le butin », elle est aussi extrêmement instructive, mais je ne connais pas tous les versets par coeur, et il faudrait que je retrouve mon édition du Coran perdue dans le grand bordel de ma bibliothèque pour pouvoir citer avec une parfaite exactitude.


    • Christian Labrune Christian Labrune 29 octobre 2017 11:18

      bonjour, Eric Geoffroy a écrit un très bon livre : l’Islam sera spirituel ou ne sera plus. Lorsque les wahhabites auront imposés leur « islam » rétrograde aidé en cela par les « puissances occidentales » l’Islam sera détruit par l’intérieur. Mais Allah peut l’interdire ? wait and see
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      @robert
      C’est ce que je pense aussi : si c’est DIeu qui parle dans le Coran et si les conneries qu’il débite sont intangibles et valables de toute éternité, le Coran est incurable. Si on l’expurgeait de tous les versets criminels, des crétins comme le Frère Ramadan ne tarderaient pas à éditer les versets condamnés, et ce concentré d’ultra-violence deviendrait la parole même de Dieu.

      Le très répugnant personnage que le Coran présente sous le nom d’Allah n’existant pas, je crois bien que l’islam, cette fois, est définitivement foutu.


    • Pascal L 29 octobre 2017 22:40

      @robert
      On ne manque pas d’exemples dans le Coran. La sourate la plus violente est la 9, considérée comme la dernière, donc non abrogeable par des versets plus récent. 


      Vous dites, qu’il faut lire ces versets dans leur contexte, mais tous les contextes ont été effacés du Coran. Les exégètes ajoutent parfois des « circonstances » de sa biographie qui justifie tel ou tel verset, mais ces « circonstances » n’en diminuent en aucun cas l’aspect violent.
      Comment alors interpréter « Dieu aime ceux qui vont jusqu’à tuer [qâtala] sur son chemin [c’est-à-dire pour Lui] en rangs serrés, pareils à un édifice renforcé » (S61, 4) « Lorsque vous rencontrez ceux qui recouvrent, coupez leur la tête[...] serrez les garrots » (s47,4) « Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués » (s8,17) « Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. » (s9,5) « ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu’ils trouvent de la dureté en vous » (s9,124) « Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : la tentation est plus grave que le meurtre » (s2, 191). « Dis à ceux qui recouvrent que, s’ils cessent, il leur sera pardonné ce qui s’est passé ; si [au contraire] ils y reviennent, eh bien, la conduite (sunnaʰ, ici déboires, expérience) des anciens est déjà passée. Combattez-les à mort jusqu’à ce que [ils ne représentent] plus de tentation et que le culte entier soit [rendu] à Dieu. » (s8, 38-39).
      Lisez les exégètes Musulmans sur la s9:5, y compris nos contemporains. Ils soutiendront tous que le paiement de l’impôt par les Chrétiens et les Juifs se fait en échange de leur vie sauve et pas de pitié pour les autres.
      Sur le verset 9:60 qui justifie l’aumône, un des 5 piliers de l’Islam, on peut y lire que l’aumône peut financer la corruption et la guerre. Aucun exégète ne dira le contraire.

      "Les statistiques sont impitoyables : on compte dans le Coran 65 fois le terme ’tuer’ et ses synonymes, 150 fois le mot ’enfer’, 50 fois ’pervers’, 376 fois le mot ’châtiment’, une fois le mot ’espérance’ et jamais le mot ’désir’. [...] Le texte coranique mobilise à l’extrême le thème du combat, la thématique de l’enfer est le fouet qui secoue les mous pour solliciter leur contribution. Le motif eschatologique et la défense de la souveraineté d’Allah (Les verbe qatala : aller jusqu’à tuer et combattre sont présents dans le Coran respectivement soixante-douze et cinquante et une fois, dont dix et douze à l’impératif) ont fourni et fourniront des troupes de réserves infinies pour tous les djihads. » (« Les 3 visages du Coran » thèse de doctorat de Leila Qadr et Arun Amine Saad et dine)
      Le verbe qatala est souvent mal traduit dans certaines versions en français du Coran qui occultent l’aspect du combat jusqu’à la mort, mais le texte arabe ne souffre pas d’ambiguïté. Lisez la version d’Hamidullah qui est une référence reconnue dans l’Islam et est disponible sur Internet. Il est assez proche du texte arabe, même si les scientifiques européens font une toute autre lecture du fait du changement de sens de beaucoup de mots arabes depuis le 7ème siècle, mais c’est une autre histoire. 

      L’absence de contexte et l’usage de l’impératif en font quelque chose de terriblement nouveau par rapport aux textes religieux précédents. Ici la violence s’impose.

      Lorsqu’un Musulman explique que l’Islam est une religion de paix, la paix ne concerne que l’Oumma, la communauté des croyants. La terre est divisée en deux zones : Dar al-Islam et Dar al-Harb : la terre de la soumission et la terre de la guerre. En Europe, nous sommes sur la terre de la guerre.


    • Christian Labrune Christian Labrune 30 octobre 2017 14:55

      @robert
      Si vous voulez d’être tué non pas par Allah mais par le ridicule, allez donc vous cacher au plus vite.


    • Christian Labrune Christian Labrune 30 octobre 2017 14:56

      ERRATUM
      Si vous voulez EVITER d’être nué non pas....
      Il manquait le verbe. Excuses


  • hdelafonte 28 octobre 2017 14:04

    Il y a un autre tourisme religieux en Tunisie, tout à fait honorable, à Djerba (synagogue de la Ghriba)... mais il ne s’agit pas d’Islam.

    Vous avez eu raison de ne pas mentionner cet aspect, votre article n’aurait pas passé la modération.

     


    • Christian Labrune Christian Labrune 29 octobre 2017 11:27

      Il y a un autre tourisme religieux en Tunisie, tout à fait honorable, à Djerba
      ========================================
      @hdelafonte
      Le touriste visite des pays ETRANGERS. Les « touristes » de la Ghriba font partie de ces huit cent mille Juifs qui, après la guerre de 48 ont dû quitter, pour éviter les persécutions, les pays musulmans où leurs plus lointains ancêtres étaient quelquefois installés un demi-millénaire avant la naissance du Chamelier de La Mecque. On ne peut donc pas les définir par le mot « touriste » : ils retrouvent là leurs racines.

      Il faudrait préciser aussi que ce pèlerinage est sous très haute protection policière. Le gouvernement tunisien sait très bien que s’il l’interdisait, cela ferait un effet des plus exécrables sur l’opinion internationale. Donc, il l’autorise, mais l’antisémitisme en Tunisie étant encore plus féroce que chez nous, il craint des attentats qui seraient du pire effet.


  • Esprit Critique 28 octobre 2017 18:26

    « Développer ce tourisme religieux qui n’est en réalité que le tourisme des marchands du Temple »

    Si ce n’était que ça ! ? C’est en réalité l’Enracinement du Nazislamisme, cette idéologie totalitaire criminelle qui se fait appeler Islam et se présente comme une religion.

    C’est la ramification de ce que les cons ont appelé printemps Arabe, et qui ne fut que bourgeonnement Fascislamique. 


    • Christian Labrune Christian Labrune 29 octobre 2017 11:29

      C’est en réalité l’Enracinement du Nazislamisme, cette idéologie totalitaire criminelle qui se fait appeler Islam et se présente comme une religion.
      ...................................................................... ...................
      @Esprit Critique

      On ne saurait mieux dire et je ne vous réponds que pour vous dire mon approbation.


  • Balamou Balamou 28 octobre 2017 21:27

    D’une certaine manière en critiquant un des meilleurs clients de l’industrie d’armement française vous glissez insensiblement en même temps vers l’Islamophobie ...
    Enfin c’est ce que diraient les meilleurs esprits de la gauche islamocompatible et si friande de voyages à Marakech.....et d’une certaine ouverture des frontières au niveau du trafic du détroit de Gibraltar.....
    .
    Ceci dit votre article soulève la question des pratiques sexuelles en Tunisie
     Vous allez voir apparaitre tous ceux qui traitent les occidentaux de dépravés sexuels car ....évidemment du coté du pouvoir Tunisien et du coté des minarets on ne compte que des prix de vertu....
    ...
    Êtes vous au courant de la dernière défense à la mode contre les accusations de viol portées contre frère Tariq ?


    • Christian Labrune Christian Labrune 29 octobre 2017 12:09

      Êtes vous au courant de la dernière défense à la mode contre les accusations de viol portées contre frère Tariq ?
      ...................................................................... ....................
      @Balamou
      Non, mais je peux l’imaginer sans trop de difficulté.
      Les femmes ne sont pas des hommes. Lorsqu’à l’époque du Chamelier on organisait des razzias, on décapitait les hommes. Les femmes faisaient partie du butin et on en disposait comme de n’importe quel objet utile à la vie nomade. Violer des prisonnières qui ne sont pas musulmanes, ou les vendre, c’est tout à fait halal, et les petits soldats de Raqqa et de Mossoul dans leur tentative d’exterminer les Yézidis et les chrétiens nous ont offerts maints exemples d’application stricte de la loi coranique.

      Quand le Chamelier lance une attaque contre la tribu juive des Banu Qurayza à Khaybar, il a tué le père, le frère et l’époux de Safiya bint Huyai qui vient d’être capturée. A celui qui l’a prise, on donne sept autres prisonnières en compensation, et Mahomet épouse la jeune femme le soir même du jour où il a massacré tous les siens(*).

      J’entendais il y a quelques jours un vieux bédouin, dans un documentaire de la chaîne i24news, justifiant devant d’autres hommes plus jeunes la polygamie permise par Allah. Et il développait les trois arguments suivants : si on vient de se quereller avec sa femme, le temps que le conflit s’apaise, on se retrouve sans femme. Si elle est indisposée, c’est pareil, et si elle arrive au terme d’une grossesse ou si elle vient d’accoucher, si on n’en a pas d’autres, on sera condamné à l’abstinence. Quand on a plusieurs femmes, ce risque n’existe plus.

      J’ajouterai que le bonhomme (par ailleurs totalement inculte et probablement analphabète) devait avoir entendu réciter bien des fois le 38e verset de la sourate IV (les femmes) qui dispose que celles qui se montrent indociles, il faut les réprimander et même « les battre », puis les faire coucher « dans des lits à part » jusqu’à ce qu’elles soient venues à résipiscence.

      Les femmes, dans l’islam, qui ne sont que la moitié des hommes (voir la charia sur les questions d’héritage) sont à la disposition des hommes. Je ne suis pas sûr qu’elles soient même la moitié d’un homme : après le projet d’autoriser les femmes à conduire en Arabie, un savant théologien avait protesté : il n’y avait pas dans la tête d’une femme le QUART de l’intelligence qu’on trouve dans celle d’un homme. Et dans l’un des Hadiths, on fait dire à Mahomet qu’il a vu l’enfer, et que les femmes y étaient en beaucoup plus grand nombre que les hommes. Un proverbe arabe bien connu préconise de battre sa femme : si tu ne sais pas pourquoi tu le fais, elle au moins ne pourra pas l’ignorer.

      Histoire rapportée par Wafa Sultan dans « L’islam en question », page 128.


    • Christian Labrune Christian Labrune 29 octobre 2017 12:12

      ERRATUM
      J’ai oublié de faire précéder de « (*) » La petite note en fin d’intervention, renvoyant au bouquin de Wafa Sultan et qui concerne uniquement le second paragraphe, relatif à l’histoire de Safiya bint Huyai.


    • Balamou Balamou 29 octobre 2017 12:52

      @Christian Labrune
      Bonjour
      Je vous lis ...
      Vous échangez avec moi de façon fort courtoise et argumentée.......
      C’était donc possible ???!!!


    • Pascal L 29 octobre 2017 23:05

      @Christian Labrune
      C’est tout à fait ça. Pour la présence des femmes en enfer, cela s’explique, car pour obtenir le paradis, il faut déjà que leur mari y ait droit et seule les femmes les plus vertueuses peuvent y accompagner leur mari. Par contre, il n’y a pas de vierges au paradis, car le terme hourri dans les descriptions du paradis ne désigne que le raisin blanc. Ce mot fait partie des quelques mots qui ont un sens différent suivant les versets. C’est le cas aussi de Nasara (nazaréen ou Chrétien, c’est selon), Coran (Le Coran ou le lectionnaire), Masjid (Mosquée ou Eglise), kfr (Juifs ou mécréant)... Cela montre que le livre ne s’est pas écrit en une fois. La thèse de Jean-Jacques Walter « Le coran révélé par la théorie des codes » démontre que le Coran a été écrit par une cinquantaine d’auteurs (entre 30 et 100) sur deux siècles environ.


    • Christian Labrune Christian Labrune 30 octobre 2017 10:10

      @Pascal L
      Je sais bien qu’il y a des divergences dans l’approche de l’expression qu’on traduit par « soixante-douze vierges », mais s’il fallait traduire par « raisins », ce serait vraiment trop horrible. On sait très bien que le raisin, consommé en grande quantité, a des vertus laxatives. Fort heureusement, la saison du raisin de dure pas très longtemps, mais en paradis, elle serait éternelle, et si les meilleurs des musulmans étaient condamnés pour l’éternité à se rendre au petit coin toutes les cinq minutes, ce serait plutôt l’enfer que le paradis.
      Pas drôle, l’islam : dans l’enfer, on vous arrache la peau, elle repousse, et on vous on l’arrache encore éternellement. En paradis, c’est la diarrhée, on s’y trouve condamné à rester pendant l’éternité avec la culotte sur les godasses. Allah serait donc un parfait sadique ?


    • Pascal L 30 octobre 2017 13:09

      @Pascal L
      Je n’y peut rien, la traduction par raisin vient de spécialistes des langues sémitiques qui précisent des raisins bien blancs et bien ronds, ce qui n’existe pas vraiment dans le monde désertique de la naissance de l’Islam. Il faut comprendre que les descriptions bien trop humaines du paradis nous viennent de la culture perse. Elles sont donc probablement contemporaines des califes abbassides (après 750) qui avaient pris Bagdad comme capitale. On y trouve des rivières qui coulent en permanence, mais pas de soleil, car celui-ci brûle et assèche. Il y a des sofas pour se reposer éternellement et on peut y boire du vin. Pour les toilettes, ce n’est pas précisé. Dans un désert, cela ne pose pas de problèmes, mais dans un jardin ?

      Quand à Allah, il ne se dévoile pas dans le Coran. Rien ne dit ce qu’il va faire de vous et cela est déjà un supplice. Si nous ne savons pas quoi faire, la tentation du juridisme est grande ; toujours plus de lois pour optimiser ses chances et l’obéissance à ces lois peut également être un supplice. Quand on voit l’absence de sourire des salafistes, on se dit que cela doit être très dur.

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